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Elle m''a trompé et j''oscille entre amour et haine


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Bonjour à tous,


comme certains d'entre vous, je suis tout sauf un habitué des posts sur les forums. En général, je préfère les confrontations dans la "vraie vie" comme diraient Bigflo et Oli ;), et je ne manque pas de soutien pour m'épauler. Surtout que je ne connais que trop bien les effets cocotte-minute que couvent les pensées refoulées. Mais je trouve que les gens ici font un réel travail de salubrité publique et j'ai envie de partager mon histoire, parce que chaque histoire est unique, que je cherche encore des résonances et du soutien. Et aussi parce que j'en ai marre de saouler mon entourage avec un truc qui les dépasse un peu tant tout ça est caricatural : j'aurais dû, selon eux, envoyer péter depuis bieeen longtemps. Amour + peur du vide + très forte projection/idéalisation (surtout ça) m'ont conduit à me battre pour la relation que je vais décrire. Ah oui, je suis de ceux qui estiment que toute relation est par essence daubée, et qu'il faut lui apporter beaucoup de soin au quotidien pour l'entretenir. J’en rajoute volontairement mais à tous nous lire, j’ai quand même l’impression que ce qui fait défaut dans nos histoires, c’est toujours ce soin mutuel volontaire. Enfin le truc qui fonctionne dans les bonnes. Bref. Faut aussi donner l'impression que tout se fait naturellement pour garder la spontanéité intacte, le désir et le mystère, m'voyez ? La paillasse de chimie quoi. Enfin j'avais l'impression de pas trop mal m'en tirer.


J'ai 26 ans et plus toutes mes dents suite à un accident. Oui ça rime. Mon ex (j'ai encore du mal à le dire, preuve que je ne suis pas guéri) en a bientôt 22. Je suis son premier amour. Nous sommes restés ensemble pendant 1 an et avons rompu de manière plus ou moins nette il y a deux mois. Je dis plus ou moins nette parce qu'à l'origine nous avions parlé de pause, qui s'est subrepticement transformée en rupture. C'est arrivé dans le contexte d'un Erasmus pour elle au premier semestre (depuis fin septembre). On connaît, c'est le yolo : la distance et les stimulations hormonales, ma méfiance et mes doutes, les envies de liberté et de séduire qui la caractérisent - en même temps à 21 ans - sa culpabilité et nos engueulades, finalement la tromperie et la rencontre d'un nouveau zigoto, auront eu raison de nous. A partir du moment où on a parlé de pause, je suis devenu super froid et austère, pour bien marquer le coup parce que je pensais qu'il n'y avait pas de raison que je lui donne tout ce que j'ai et qu'elle s'amuse avec d'autres types à côté. Un peu d'orgueil pardi. Mais ça a contribué à bien envenimer les choses. Enfin je lui ai déjà dit tout ça. Jusque-là histoire classique d'un couple qui vit mal la distance me direz-vous. C'est moi qui l'ai dans l'os, plus mûr sentimentalement. Elle semble m'oublier, je souffre. On passe à autre chose, fin de l'histoire. Oui mais.


A savoir que pendant tout ce temps, et encore aujourd'hui je vais y venir, on s'est toujours parlé. De manière plus ou moins habile.


Ma maladie à moi, sûrement une partie de ce qui a causé notre perte, c'est l’hyper-lucidité. Qu'est-ce qu'il raconte ce type, il se la donne grave... Non, c'est tout sauf une bénédiction je vous rassure. Peut-être que certains d'entre vous se reconnaissent ? Si vous voulez, beaucoup sont ici en quête de signes éventuels de leur ex, à interpréter désormais, en disant qu'ils regrettent ne pas avoir vu les failles plus tôt. Comme je l'ai dit, je ne vois que ça : je vois l'immense bonheur que je vivais au quotidien, par éclairs, un truc presque surhumain, mais aussi et surtout les détails qui me montraient que c'était précaire. Je voyais le magnifique château de cartes, en permanence. L'hyper-lucidité, en couple, ça vous fait faire les plus belles choses du monde et ça vous fragilise, parce que vous savez que tout ça ne repose sur rien d'autre qu'un sentiment assez banal, toujours à protéger. Surtout si comme moi, vous avez énormément de mal à tomber amoureux, ça peut faire de vous une guimauve au pire des moments, quand il faut savoir gueuler. Si vous voulez guérir d'ailleurs, je vous conseille d'analyser l'amour pour ce qu'il est, à savoir une stratégie de l'évolution pour nous faire croire que l'être visé est le bon, c'est cynique mais ça a le mérite d'aider. Voyez-vous comme un Homo Sapiens primitif, pas comme un individu créé ex-nihilo et totalement libre. L'âme-sœur, what a joke. (Je fais de la dissociation à but provocateur parce qu'en ce qui me concerne je crois quand même avoir trouvé la mienne, sinon je ne serais pas ici).


Quid de mon histoire alors ? Avant son départ, nous étions fusionnels et lucides au point d'être capable de dire que ça allait merder, connaissant nos caractères, moi ayant des valeurs morales à toute épreuve et elle ayant des mœurs plus « libertaires » dirons-nous, mais incapables de nous arrêter, incapables d'être raisonnables en disant qu'on se retrouvera malgré tout. Une drogue dure, et qui plus est le pari sur l'avenir est parfois osé. L'un comme l'autre étions fous amoureux. Pas de doute là-dessus. Je l'ai aidé à s'installer là-bas au départ, mais je n'avais pas confiance, j'avais un mauvais pressentiment, et elle l'a senti aussi. Et le cercle vicieux s'est enclenché. Je l’ai aussi sentie partir assez tôt (j'ai appris plus tard qu'elle s'était retrouvée avec un type nue dans son lit la toute première semaine), elle me « rassurait » comme elle pouvait, mais j'étais en demande et c'est devenu nul. Moi amoureux transit et mort de trouille, elle laissant libre cours à ses « pulsions » sans m'en parler. Ou me conseillant même d’aller voir ailleurs, que ça ne la dérangerait pas et que ça me rendrait plus attirant et lumineux d’aller draguer. Elle faisait ça parce qu’elle culpabilisait. J’en suis même arrivé à me dire qu’on était en 2018 et que l’exclusivité physique c’était has-been et rétrograde pour essayer de vivre tout ça plus facilement… Elle reste persuadée que c'est elle qui a mal fait les choses et que je n'y suis pour rien, même si je reconnais avoir pu paraître étouffant. (Off : enfin franchement c'était abusé de me dire ça, je lui disais quand même de s'amuser, mais quand tu rentres tous les soirs à 5 du mat' que tu dis t'être faite draguée par 4 types, en être fière et être ambiguë, faut pas s'étonner de déclencher un peu de ressentiment). La distance, c'était vraiment pas top. C’était dur à gérer parce que je me la représentais comme la tchoin d’Erasmus, vraiment pas cool pour sa copine. On était devenu une caricature.

Je suis retourné la voir deux fois plus tard, post-vraie-tromperie, que j'avais pardonnée parce que finalement quand on y pense l’amour c’est plus que ça blablabla. Début novembre d'abord. Bon enfin je m'étais fait ma soupe, et ça a marché. Et puis je l'aim(e)ais vraiment c’te gourde. J'avais quand même été bien ferme hein, pas une victime, je lui avais dit que c'était à elle de faire des efforts et ça a marché quelques temps jusqu'à décembre. Ça a recommencé, la distance verbale toussa toussa, j’ai pensée qu’elle se foutait à nouveau de moi et j'avais surestimé mes capacités à être totalement réglo connaissant le contexte ailleurs : j'ai fini une soirée avec une autre fille. Si j'avais un truc à me reprocher dans le futur, ce serait peut-être ça. Il ne s'est pas passé grand-chose, et je n'ai rien dit quand j'ai fait ça, mais à ce moment-là j'ai provoqué en moi une espèce de montée dans les tours et il fallait que ça pète. Je l'ai amenée à dire qu'il fallait qu'on fasse une pause, que je sentais qu'elle m'échappait encore et que je souffrais. En fait elle commençait à ressentir des trucs pour un mec là-bas, donc elle passait déjà à autre chose et ça l’a peut-être confortée. Peut-être mon erreur, j'aurais dû ne rien dire et continuer à souffrir comme un pigeon, on serait restés ensemble. En tous cas, ma « rencontre » a conduit à notre perte. Mais ça se serait passé quoi qu’il arrive, donc pas de regrets.


Les premiers temps de la rupture, elle a été infecte. Je passerai sur des trucs horribles qu'elle m'a dits ou faits. Horribles je vous dis. Mais en même temps, c'était de la haine-amour. Je vous jure que je n'essayais pas de trop interpréter, c'est le premier conseil qu'on se donne, mais là c'était évident. En même temps, elle était déjà avec son nouveau mec. Mais elle disait ne plus m'aimer. Jusqu'aux vacances de Noël où elle revient en France, me retombent dans les bras en me disant qu'en fait si, elle m'aime toujours. Puis en repartant qu'elle se demandait si on allait se remettre ensemble quand elle rentrerait. Puis une semaine après être repartie que c'était le clap de fin, qu'elle ne ressentait plus rien. Moi j'arrive à gérer le silence parce que j'ai un peu de haine, et elle revient toujours à la charge en disant que je lui manque, en voulant me rendre jaloux, en me demandant des choses banales. En bref, c'est moi qui dois faire des efforts pour qu'elle puisse passer à autre chose. Jusqu'à il y a deux semaines où après trois jours de silence, elle m'envoie une magnifique photo de nous deux en me disant que je lui manque terriblement, mais qu'elle ne sait pas si elle court après moi ou un souvenir de moi. Formule à la Marc Lévy. Je fais un pas vers elle, elle me dit d’arrêter d’espérer. Mais le soir même, on skype et elle me fait un de ces petits sourires, vous savez ceux qui sont imprimés au cœur de votre crâne quand vous êtes avec quelqu’un, et dont vous connaissez parfaitement la symbolique. Putain de cerveau.


Donc qu’est-ce que tu veux que j’arrête d’espérer ! Et puis après une semaine où elle m’appelle presque tous les jours pour me raconter sa vie, ce week-end je craque, en lui disant que je l'aime toujours, malgré tout ce qu'elle a fait.


Bah oui parce que moi je me suis vachement attaché à ses défauts à cette saleté. Je sais que c'est dément, parce qu’elle se fout clairement de moi en ce moment, mais mon intuition me dit que c'est la bonne. Ni de l'orgueil, ni de la fierté mais simplement le sentiment d'une connexion vraiment profonde. Illusion ? Je m'interroge. Comme notre histoire a été très chaotique - je n’ai pas tout dit mais y’avait des indices contradictoires pendant toute notre relation : un côté super sain et durable, et un côté totalement malsain, je me suis forcé à accepter le deuxième - je m'imaginais bien en martyr pour la gloire finale, une fois qu’elle aurait évolué. Parce que oui, je m’étais fait à l’idée que son Erasmus la ferait grandir et qu’on pourrait repartir sur des bases plus saines à son retour. Ça me ferait crever qu’elle ait changé, qu’elle soit devenue plus « sérieuse » sans moi, alors que j’attendais que ça. Je vis dans mon imaginaire, voilà le blème. Et j'ai toujours pensé que si on donnait 10 à l'amour, il en rendait 100. J'ai très (trop?) vite imaginé que sa relation actuelle était un pansement : l'autre sortait aussi d'une rupture difficile, les deux vivent au jour le jour, sont très « indépendants » mais elle ne peut pas s'empêcher de m'écrire en étant vachement contradictoire, elle dit l'aimer (je la crois) mais c'est peut-être la première phase de la passion amoureuse et c'est aussi lié à la force de ce qu'elle ressentait pour moi au moment de la rupture parce que les deux ont coïncidé. Enfin bref je phase. Surtout parce qu'elle va revenir en France, dans ma ville, d'ici peu et que je lui en voudrai aussi vraiment si elle arrive à gérer une relation à distance alors qu'elle a complètement craqué pour la nôtre. M'enfin. Pour moi ce nouveau truc, passée la première passion, c'est du vent. Mais peut-être que je me goure. Ça m'aiderait à arrêter d'espérer. Et puis je m'en fous vous allez me dire. Mais elle fait quand même chier parce que y’a plein de reproches qu’elle me fait aujourd’hui - faut s’auto-justifier et se rassurer sur la rupture de son côté je crois - et qui sont quasi-imaginaires ou qu’elle grossit vachement, et ça m’emmerde de faire reposer la fracture sur des détails qu’on aurait pu changer facilement.


En tous cas, après ces grandes déclarations, j'ai donc le malheur de refaire un pas dans sa direction, elle me met un taquet des familles en disant que je lui manque, mais pas de la manière que j'imagine. Qu'elle est toujours en couple, qu'elle aime son nouveau Don Juan. Mais qu'elle ne peut pas s'empêcher de me parler, qu'elle ne peut physiquement pas, qu'elle ne veut pas me voir continuer avec quelqu'un d'autre, et qu'elle m'aime toujours mais sur un mode spécial. Entre temps moi j'ai essayé autre chose, mais son spectre est encore là : on n'a pas coupé les ponts me direz-vous. Moi je suis son nouveau mec, je m'interroge quand même... Mais elle lui dit simplement qu'on est en contact. Il ne doit pas être très attaché pour l’instant…


Pour ce qui est de moi, j’oscille aujourd’hui entre essayer de me battre pour un truc très passionnel et toxique, je m’en rends bien compte, et abandonner pour de bon. Je capitalise sur tous les bons moments qu'on a passés ensemble et je rêve de pleins de trucs à faire avec elle encore. Mais je sais que je me berce d'illusions et que son fond n'aura pas changé. J'ai été le premier fusible en fait. D’un côté ou de l’autre ce sera dur et intense mentalement. J’ai l’impression que notre histoire ne peut se terminer que comme ça. Elle me demande d’être son ami, qu’elle est certaine de vouloir ça désormais, mais je sais qu’il y aura de l’attirance mutuelle si on se revoit, qu’elle me fait encore des reproches sur mon caractère ou sur mon attitude pendant notre relation comme si on était encore ensemble… Enfin elle veut le beurre (son boyfriend trop indépendant) et l’argent du beurre (moi qui suis sa caution morale, son confident et qui l’ai comprise comme personne).


Voilà pourquoi j’en fais appel à votre sollicitude, vous qui aurez eu la bonté de lire mon petit bout de vie :). Je ne demande pas spécialement de conseils, mais ça m’a fait du bien d’écrire tout ça. J’en suis à la phase où c’est moi qui ai eu tout faux, et qui aurais pu/dû agir autrement pour sauver les meubles. J’essaye de me regarder objectivement : ai-je été trop étouffant, ai-je été un repoussoir, une victime ? Je ne sais plus. Je ne pense pas parce que je voulais vraiment qu’elle s’éclate et s’épanouisse. Je veux grandir alors j’ai besoin de réponses. Je ne les aurai pas tout de suite. En attendant j’aimerais tellement rencontrer quelqu’un qui me fasse vibrer de la même manière, sans le tas de fumier qui jonche chacun de ses pas. Les principes ça existe encore ?

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Salut ManuKanti!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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Bonjour ManuKanti


tu as écrit beaucoup, et j'allais tout lire, quand... UNE chose m'a arrêtée, c'est quand tu te déclares "hyper lucide", car moi je te trouve tout, sauf lucide :/


Veux-tu réellement avoir notre avis, objectif? cas dans lequel, promis, je lis TOUT et te fais une réponse détaillée


parce que sinon je sens venir le "oui bien sûr mais non" ,(puisque tu te trouves hyper lucide) et alors je t'avoue que ça me décourage d'écrire 18 pages si c'est pour que tu nous répondes "oui mais non"


Pardon pour ma franchise, mais le ton de ton message m'autorise à penser que tu peux répondre franchement toi-même à cette question, (qui n'est absolument pas ironique, je précise!!) sans te vexer!

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Hello,


Je te trouve tout sauf lucide en fait.. quelqu'un de lucide, quand il tombe sur une personne qui la trompe il l'envoie chier bien correctement sans chercher à excuser ces agissements.


La tu ressembles seulement à un mec dépendant affectif qui veut pas se retrouver seul et qui, du coup, cherche toutes les excuses du monde aux agissements plus que douteux d'une jeune fille hyper instable.


Tu idéalises complètement une personne sans morale et là tu perd totalement toute ta crédibilité.


Non, c'est pas la mode en 2018 d'être infidèle, non c'est pas la mode d'aller voir ailleurs sans culpabilité. C'est just le reflet d'une société assistée qui cherche par tout les moyens de ne plus rien assumer de ces faits et gestes. C'est seulement de la facilité, car vivre en assurant ces choix et en suivant une morale c'est tout sauf facile.


Si tu avais confiance en toi, une lucidité et une dignité, quand une personne trompe ta confiance tu la laisse sur place. Même si tu l'aimes cela be change rien. Quand confiance il n'y a plus, Avenir il n'y a plus et les sentiments y change rien.


Tu as un code de valeur, tu dois trouver quelqu'un qui a les meme que toi. Sinon, c'est impossible flette heureux.


Elle a raison, t'es pas sexy, c'est une gimauve qui prend la forme qu'on veut en la tordant dans tout les sens.


Si t'avais porté des couilles comme on dit dans le jargon et que ton message dès le début aurait été "tu me trompe, tu m'entend plus jamais parlé de moi" elle t'aurais bien plus respecté.


Désolé d'être aussi direct mais je pense qu'il faut remettre l'église au milieu du village.

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Bonjour ManuKanti


tu as écrit beaucoup, et j'allais tout lire, quand... UNE chose m'a arrêtée, c'est quand tu te déclares "hyper lucide", car moi je te trouve tout, sauf lucide :/


Veux-tu réellement avoir notre avis, objectif? cas dans lequel, promis, je lis TOUT et te fais une réponse détaillée


parce que sinon je sens venir le "oui bien sûr mais non" ,(puisque tu te trouves hyper lucide) et alors je t'avoue que ça me décourage d'écrire 18 pages si c'est pour que tu nous répondes "oui mais non"


Pardon pour ma franchise, mais le ton de ton message m'autorise à penser que tu peux répondre franchement toi-même à cette question, (qui n'est absolument pas ironique, je précise!!) sans te vexer!

"Voilà pourquoi j’en fais appel à votre sollicitude, vous qui aurez eu la bonté de lire mon petit bout de vie :). Je ne demande pas spécialement de conseils, mais ça m’a fait du bien d’écrire tout ça. J’en suis à la phase où c’est moi qui ai eu tout faux, et qui aurais pu/dû agir autrement pour sauver les meubles. J’essaye de me regarder objectivement : ai-je été trop étouffant, ai-je été un repoussoir, une victime ? Je ne sais plus. Je ne pense pas parce que je voulais vraiment qu’elle s’éclate et s’épanouisse. Je veux grandir alors j’ai besoin de réponses. Je ne les aurai pas tout de suite. En attendant j’aimerais tellement rencontrer quelqu’un qui me fasse vibrer de la même manière, sans le tas de fumier qui jonche chacun de ses pas. Les principes ça existe encore ?"


Voici la fin de son message.

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Bonjour


Je suis plutôt de l'avis de Ludivk, et il semblerait que tu ais mal défini ce que tu considères comme "hyper lucidité" , le confondant avec d'autres concepts un peu nébuleux afin de faire passer la carotte plus facilement.


Je te conseille de plutôt te poser des questions sur toi, du pourquoi de tes réactions ... ce serait une bonne base... ensuite, il faudra que tu distingues la passion de l'amour, c'est con mais ça aide.


Avant de vouloir rencontrer une personne qui serait en résonnance avec toi, il est fort important de savoir à quel niveau tu te trouves toi...Et ça, il n'y a que toi pour le déterminer.

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Bonjour ManuKanti


tu as écrit beaucoup, et j'allais tout lire, quand... UNE chose m'a arrêtée, c'est quand tu te déclares "hyper lucide", car moi je te trouve tout, sauf lucide :/


Veux-tu réellement avoir notre avis, objectif? cas dans lequel, promis, je lis TOUT et te fais une réponse détaillée


parce que sinon je sens venir le "oui bien sûr mais non" ,(puisque tu te trouves hyper lucide) et alors je t'avoue que ça me décourage d'écrire 18 pages si c'est pour que tu nous répondes "oui mais non"


Pardon pour ma franchise, mais le ton de ton message m'autorise à penser que tu peux répondre franchement toi-même à cette question, (qui n'est absolument pas ironique, je précise!!) sans te vexer!

"Voilà pourquoi j’en fais appel à votre sollicitude, vous qui aurez eu la bonté de lire mon petit bout de vie :). Je ne demande pas spécialement de conseils, mais ça m’a fait du bien d’écrire tout ça. J’en suis à la phase où c’est moi qui ai eu tout faux, et qui aurais pu/dû agir autrement pour sauver les meubles. J’essaye de me regarder objectivement : ai-je été trop étouffant, ai-je été un repoussoir, une victime ? Je ne sais plus. Je ne pense pas parce que je voulais vraiment qu’elle s’éclate et s’épanouisse. Je veux grandir alors j’ai besoin de réponses. Je ne les aurai pas tout de suite. En attendant j’aimerais tellement rencontrer quelqu’un qui me fasse vibrer de la même manière, sans le tas de fumier qui jonche chacun de ses pas. Les principes ça existe encore ?"


Voici la fin de son message.

 

Oui j'ai lu Elieza, mais il y a une marge entre une volonté dite et une volonté réelle. Je trouve le message de notre ami (y compris cette fin) contradictoire, voilà pourquoi je lui demande ce qu'il veut réellement. Si bien sûr il souhaite répondre :)

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Merci beaucoup pour vos réponses !

Bon je sais que le ton de mon message était très particulier, et vues vos réactions je vois que mon truc sur la lucidité est très mal passé haha. Je parlais pas du tout de la lucidité en couple, ou sur mon ex-copine et ses frasques, je parlais des relations avec les gens en général, que j'ai une conscience assez exacerbée des ressentis des autres et beaucoup d'empathie... C'est ça qui fragilise. Mais ça n'avait pas grand-chose à voir avec le reste en fait. Et je ne voulais absolument pas passer pour un mec arrogant qui a tout compris à la vie... Mea culpa.


Je réagis à tes "provocs" Ludvik, en étant un peu plus humble parce que tu as tapé juste :).

 

quelqu'un de lucide, quand il tombe sur une personne qui la trompe il l'envoie chier bien correctement sans chercher à excuser ces agissements.

 

Arf c'est difficile quand on est bien accroché d'être si radical parfois... Et puis c'est pas seulement une question d'amour. J'accorde beaucoup (trop?) de valeur à la rédemption. Disons que je suis contre la condamnation ferme en général, je préfère en discuter, je crois que c'est plus constructif. Et après seulement on voit ce qui se passe.

 

tu ressembles seulement à un mec dépendant affectif qui veut pas se retrouver seul et qui, du coup, cherche toutes les excuses du monde aux agissements plus que douteux d'une jeune fille hyper instable.

 

J'ai été dépendant c'est sûr, et en position de faiblesse. Mais j'en étais très conscient, donc je faisais tout pour éviter de trop le montrer. Sûrement pas fameux. Par contre, malgré ce que suggère mon texte d'avant, je ne lui cherchais pas du tout d'excuses ! En fait je cherchais à comprendre. Et contrairement à ce que dit Manuel Valls, comprendre ce n'est pas excuser ^^. J'ai une sale tendance à vouloir tout comprendre... Elle m'avait sorti un truc comme "je ne sais pas pourquoi je ne t'aime plus, c'est comme ça". On a tous un besoin d'explication alors ça m'avait un peu interrogé...

 

Elle a raison, t'es pas sexy, c'est une gimauve qui prend la forme qu'on veut en la tordant dans tout les sens.

Du coup en fait je me sentais pas du tout guimauve si tu veux mais elle l'a pris comme ça. Au moment où elle m'a dit m'avoir trompé - je sais que c'est grave - j'ai raté le coche. J'ai été "violent" verbalement mais pas assez longtemps. Elle m'a reproché ne pas l'avoir assez engueulée. Ce jour-là je me souviens l'avoir insultée le matin, être allé me balader en forêt et l'appeler l'après-midi quand j'étais calmé pour lui dire très simplement que je lui laissais une chance mais que c'était à elle de me prouver qu'elle en valait la peine. Et honnêtement elle a mis toute sa volonté là-dedans ensuite, elle m'a vraiment renvoyé une très belle image : je me suis dit tiens on a peut-être passé une nouvelle étape, c'est intéressant. Je croyais beaucoup à la prise de conscience si vous voulez. Aujourd'hui je sais que je lui ai donné l'impression de l'avoir pardonnée trop vite, on ne peut pas réécrire l'histoire mais c'est pour ça qu'elle a été si méchante après ça. Je sais qu'elle avait l'impression de pouvoir me marcher dessus, de faire ce qu'elle voulait. Mais moi encore une fois j'avais misé sur sa capacité à être auto-critique, à se racheter, à être meilleure. Je lui ai fais confiance.

 

Si t'avais porté des couilles comme on dit dans le jargon et que ton message dès le début aurait été "tu me trompe, tu m'entend plus jamais parlé de moi" elle t'aurais bien plus respecté.

 

Et oui, si j'avais porté mes couilles, comme tu dis, je serais parti sans remords. Et je serais un mec qui en a, sûr de lui, qui s'impose, un mâle alpha, dont les principes sont inébranlables, que rien n'interroge, qui congédie les faibles. Et ça lui aurait plu ! Mais bon on est plus fragile que ça... Paradoxaux hein les humains, la quitter violemment l'aurait attirée :). Je le sais. Du coup, on n'aurait plus été ensemble depuis bien longtemps et ça aurait été moins rocambolesque. C'est mon attitude qui l'a vachement déstabilisée ensuite je pense. Elle savait qu'elle avait fait quelque chose de grave, mais je ne la punissais pas ou pas assez. Du coup elle m'en a vraiment voulu de ne pas avoir été assez méchant, elle voulait être jugée, elle voulait son procès en règle. Récemment je lui ai dit qu'on pouvait gueuler pour des choses qui pouvaient encore être changées, sinon on gronde, et gronder c'est pour les enfants. Je n'ai pas assez réalisé que c'était à une enfant que je m'adressais à ce moment-là. J'ai pas su faire.


Nous n'étions pas du tout compatibles de ce point de vue là parce que c'est ce qu'elle aurait voulu. Du relief, du sang. Personnellement je m'énerve très rarement, c'est mon caractère. Pas par faiblesse, mais parce que c'est vain. On s'énerve toujours pour s'énerver. Les mots qui sortent à ce moment-là n'ont aucune utilité. Je rentre plutôt dans des colères froides, qui doivent amener à l'introspection des autres, à leur remise en question. Moi je me remets en permanence en question, c'est pour ça que je pars du principe que les autres doivent en être capables. Mais là ça n'a pas DU TOUT fonctionné. Mentalement, nous étions - sommes tellement opposés... Mais c'est grisant avouez, la différence spirituelle, c'est un nouveau continent à découvrir. Moi je suis tombé sur quelqu'un de très très égoïste. Bah ça a fini par me plaire, c'était intéressant. Et moi j'aime beaucoup donner, je m'en fiche un peu de recevoir...

 

Je te conseille de plutôt te poser des questions sur toi, du pourquoi de tes réactions ... ce serait une bonne base... ensuite, il faudra que tu distingues la passion de l'amour, c'est con mais ça aide.

 

Et pour finir là-dessus. Je distingue bien... Malgré les crasses qu'elle m'a faites, je lui souhaite d'être heureuse. Je l'aime sincèrement. Me poser des questions sur moi, je ne fais que ça. Si tu savais comme j'ai changé depuis mes 20 ans... J'essaye d'avancer en toute humilité. Et je reconnais qu'on s'est rencontré à un moment où je n'allais pas forcément bien. La suite de l'histoire est en partie liée à ça. Il m'a fallu une personne assez égocentrique pour me détourner de moi-même pendant un certain temps. D'une certaine manière, je lui suis reconnaissant. Et en même temps j'ai très vite senti des réticences chez moi à cause de son caractère mais j'avais beaucoup de mal à dire ce qui venait d'elle ou de moi dans ces doutes. C'est pour ça que je me suis accroché...


Aujourd'hui je réalise quand même que je me suis oublié (merci de ta petite claque Ludvik) et perdu dans ce truc. C'est la définition d'un amour toxique non ? Ça ne me ressemble pas du tout parce que je suis très indépendant en théorie... Vous allez me dire que c'est étrange pour quelqu'un qui s'est retrouvé dépendant affectif. Ben oui, tout le monde peut se perdre. Tant qu'elle était en France, tout allait très bien. Elle est partie, j'ai senti qu'elle m'échappait et j'ai pas le bon caractère pour faire le gorille. Moi je suis pour l'exploration libre en toute conscience, je ne voulais pas la brider.

 

Non, c'est pas la mode en 2018 d'être infidèle, non c'est pas la mode d'aller voir ailleurs sans culpabilité. C'est just le reflet d'une société assistée qui cherche par tout les moyens de ne plus rien assumer de ces faits et gestes. C'est seulement de la facilité, car vivre en assurant ces choix et en suivant une morale c'est tout sauf facile.

 


Je ne dis pas que c'est la "mode" mais j'en ai jamais autant entendu parler autour de moi de ces histoires... Alors je dis pas que c'était mieux avant, parce que nos grands-parents devaient faire ça en mode discret, mais aujourd'hui j'ai l'impression que ça se généralise, ou en tout cas que c'est fait sur un mode plus "industriel" : les rencontres se font beaucoup plus facilement, les couples tiennent moins longtemps, les taux de divorces explosent et l'adultère devient assumé, plus le poly-amour...



Je suis paradoxal, je dirais que j'ai confiance en moi mais je n'ai pas foi dans le monde. Ça me terrorise ce qui se passe. Je suis peut-être déjà vieux. Je ne suis pas forcément pessimiste, mais je vois partout autour de moi des gens hagards, des gens qui souffrent, qui ont peur. Moi j'essaye d'apporter de la joie, et cette fille me l'avait entièrement pompée. Seconde définition de la relation toxique ?

Donc si vous voulez le fond du fond de ma dépendance affective, je peux me livrer : j'ai l'impression que l'amour est un îlot émergé dans ce merdier, que c'est l'illusion la plus puissante qui puisse nous donner un peu la force d'avancer. Moi je suis écolo et je rêve aussi d'un nouveau projet de société, c'est un mythe qui donne du courage. Mais l'amour... Est-ce que ça ne vous donne pas une force surhumaine ? Etre plus et meilleur qu'un homme ? Est-ce que les belles choses de ce monde peuvent se faire sans amour ? Mon petit enfant interne, qui avait pris cher en arrivant dans le monde du travail un peu triste et morne, adorait ça et il voulait reconstruire le monde. Dur de renoncer à cette sensation.

Maaa je vous vois déjà arriver en me disant que j'aime l'amour et pas la personne. Non non vraiment, je l'aime elle. Je voulais reconstruire le monde avec elle :).

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Hello,


Oui en general quand je vois ce genre de post je me permet d'un peut secouer la personne :p


Tout dans notre société est construite autour du couple (les pubs, les films etc etc) et ça depuis notre enfances on nous dit qu'il faut trouver le prince charmant ou aller sauver la princesse et en prendre soin. (Ils vécurent heureux et plein de petits enfants à chaque fin de compte en est le bon exemple).


Ce qu'il est important de comprendre c'est que pour être heureux en couple, tu dois être heureux tout seul. Ton bonheur de ne jamais dépendre de quelqu'un d'autre car tu n'as aucun contrôle dessus. La seule chose au monde que tu maîtrises réellement c'est toi même.


J'ai la chance de n'avoir jamais été trompé de ma vie, quitté oui mais jamais trompé. Comme toi je m'énerve pratiquement jamais sur les gens. J'ai la réputation d'être impossible à énerver. Par contre, je suis mes valeurs à la lettre et impose à mon entourage un respect naturel. J'ai pas besoin de le demander. Ma copine sait comment je fonctionne et sais très bien dès le depart que si elle me respect pas, elle me perd sur le champ. Et ce, meme si je l'aime de tout mon coeur.


À partir du moment où tu le respect pas, il n'y a aucun pardon possible et je m'en fou qu'il y ai de "bonnes" raison ou non.


et on s'en fou de comprendre le pourquoi du comment. Ça ne change rien au résultat. Confiance brisée, respect oublié => good bye.


Si tu es sur de toi et que tu es toujours reglo, les gens implicitement te respect et tes copines aussi.


Et si c'est pas le cas, aucun scrupule à virer les gens malsains de ta vie.


Ne te laisse pas marcher dessus que diable ! Et tu sais, je suis un grand sensible. Mais mes faiblesses je les montres pas aux monde extérieur. T'as le droit de pleurer mais fait le seul dans ta chambre. Dehors tu es fort.


Montre ta sensibilité à ta copine, c'est importent. Mais etre sensible je veux pas dire faire pitié.


N'essait jamais d'obtenir quelque chose par la pitié surtout quand c'est une femme que tu veux séduire. La pitié, ça fait juste pitié rien d'autre. Pas très attirant !

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Si tu es sur de toi et que tu es toujours reglo, les gens implicitement te respect et tes copines aussi.

 

Ouai je suis bien d'accord, j'ai aucun problème avec ça en général. Mais là j'ai été pitoyable quelques fois, je dois bien le reconnaître, et elle m'a bien roulé dessus. Enfin ça va je me suis bien contenu quand même, j'ai l'impression d'être resté digne. Preuve en est qu'elle est encore capable de me dire aujourd'hui qu'elle "ressentira toujours énormément d'amour pour moi". J'ai dû montrer un truc pas trop dégueu non plus. Je suis peut-être un bro' ^^. Mais j'avais jamais eu à supprimer quelqu'un de ma vie en fait. Comme pour toi jusque-là, mes ruptures s'étaient "bien " passées. Là c'était différent, j'ai été fébrile.


Je montre beaucoup ma sensibilité parce que j'aime beaucoup ça chez les gens, pas qu'ils fassent pitié mais qu'ils se montrent vulnérables. Pour moi y'a un entre-deux à aller chercher, parce que ceux qui se montrent toujours forts et vaillants, sans aspérités, ils m'inspirent pas forcément. Ou alors je vais aller chercher le cadavre dans le placard. Evidemment la pitié, c'est pas très sexy. D'ailleurs je ne l'ai jamais suppliée de revenir. C'est elle qui est toujours revenue. Mais c'est fini maintenant, j'ai réalisé à quel point je ne m'étais pas respecté moi-même. J'ai eu un déclic cette semaine je crois.


Ça va sûrement vous faire sourire et vous allez peut-être me prendre pour un taré, mais je sais bien qu'il fallait passer par la coupure des ponts radicale pour pouvoir tourner la page après qu'elle m'ait plaqué. Malgré tout, c'est toujours elle qui revenait me parler, elle me sollicitait tout le temps, et moi je lui répondais même pas parce que j'en avais besoin ou envie - je gérais mon truc - mais parce que je savais qu'elle souffrirait si je ne le faisais pas... Je sais même pas comment ça s'appelle à ce niveau-là ? Ne pas vouloir faire de la peine à quelqu'un qui vous a trompé et menti pour qu'elle vive mieux la transition alors que c'est vous qui êtes encore impliqué sentimentalement.

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Manukanti,


Je vais être honnête j'ai lu en diagonale ton histoire, mais je voudrais rebondir sur les observations que tu fais dans ta dernière réponse... désolée s'il y a des redites.

 

Mais là j'ai été pitoyable quelques fois, je dois bien le reconnaître, et elle m'a bien roulé dessus

A de rares exceptions (et il s'agit d'agressions, de hold-up, de fusillades, de prises d'otages et autres réjouissances de ce genre), personne ne se laisse maltraiter, si quelque part il ne le VEUX pas...


 

Enfin ça va je me suis bien contenu quand même, j'ai l'impression d'être resté digne. Preuve en est qu'elle est encore capable de me dire aujourd'hui qu'elle "ressentira toujours énormément d'amour pour moi". J'ai dû montrer un truc pas trop dégueu non plus

Et tu sembles tirer une grande satisfaction de ne pas être détesté par elle...


C'est important pour toi qu'elle ne soit pas fâchée après toi? (c'est une vraie question)


Tu sais sa phrase "elle ressentira toujours énormément d'amour pour moi", elle est dites par beaucoup de largueurs. Tout comme toi tu semble accorder de l'importance au fait qu'elle ne t'en veuille pas, les largueurs aussi, aime bien que les largués ne soient pas fâchés après eux (être le salaud de l'histoire, c'est pas facile), et quoi de mieux pour celà, que de leur balancer une phrase comme celle-ci?


 

Je montre beaucoup ma sensibilité parce que j'aime beaucoup ça chez les gens, pas qu'ils fassent pitié mais qu'ils se montrent vulnérables.

Aurais-tu le syndrome du sauveur?


ce que tu viens d'écrire n'est absolument pas anodin, et montre que quelque part tu aime "sauver les gens", or personne ne peut "sauver quelqu'un de lui même", et tu devrais travailler, sur cette propension à te prendre pour le super chevalier blanc... (c'est dit sans ironie)


 

Pour moi y'a un entre-deux à aller chercher, parce que ceux qui se montrent toujours forts et vaillants, sans aspérités, ils m'inspirent pas forcément.

Bin oui, là tu peux pas jouer ton rôle de sauveur, alors tu te retrouve dans une position très inconfortable. il se peut que dans ce cas tu endosse celui de victime (Tout ces gens sont vraiment très méchant, et moi je reve de gentillesse), ou bien de bourreau (ILs se prennet pour qui, je vais leur faire rabaisser leur caquet).


Oui on est en plein triangle de karpman...


 

Malgré tout, c'est toujours elle qui revenait me parler, elle me sollicitait tout le temps, et moi je lui répondais même pas parce que j'en avais besoin ou envie - je gérais mon truc - mais parce que je savais qu'elle souffrirait si je ne le faisais pas...
Oui oui c'est bien ce que je disais, tu te sens la mission de sauver les autres...


Rien ne dit qu'elle souffrait autant que tu l'espérait (oui, parce que le rôle du sauveur, c'est un rôle très gratifiant d'un point de vue narcissique. Il place l'autre dans l'incapacité d'aller bien sans lui).


mais c'est toi qui voulait te donner ce rôle... Très valorisant pour ton égo...


 

Je sais même pas comment ça s'appelle à ce niveau-là ? Ne pas vouloir faire de la peine à quelqu'un qui vous a trompé et menti pour qu'elle vive mieux la transition alors que c'est vous qui êtes encore impliqué sentimentalement.

Ça s’appelle manipuler les autres...


Oui je te le concède, je fais tomber ta parure de sainteté, c'est beaucoup moins beau en vrai que tu voudrais...


je sais qu'il va être dur pour toi de l'accepter, parce que ce rôle de sauveur tu l'aime, il te fait du bien, il te rends important, il te rends mieux que les autres, il te permet d'être aimé des autres, seulement, il n'est qu'un rôle, qui t'empêche d'être vrai...


Pardon de te dire ça, comme ça, mais "Ne pas vouloir faire de la peine à quelqu'un qui vous a trompé et menti pour qu'elle vive mieux la transition alors que c'est vous qui êtes encore impliqué sentimentalement", ce n'est pas être un saint, c'est être un con!


Aucune personne qui se respecte, et est dans une relation saine avec les autres (qui n'endosse donc pas le rôle de sauveur), n'agis de la sorte, parce que aucune personne qui se respecte ne perd son temps avec une personne qui ne le respecte pas... Ce qui ne l'empêche pas d'être une chouette personne...


Désolée, d'avoir été un peu abrupte, mais il est temps que tu regarde la vérité en face.

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Je trouve le message de notre ami (y compris cette fin) contradictoire, voilà pourquoi je lui demande ce qu'il veut réellement. Si bien sûr il souhaite répondre

D'acc Paige, je croyais vraiment que t'avais pas lu (ce qui m'étonnait soit dit en passant :) )

 


Tu vois Elieza, mon instinct ne m'avait pas trompé ;) pas de réponse à ma question :) Comme quoi, comme on dit: "j'ai de beaux restes"^^

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Bonjour Allys, merci pour ta critique.


Je voulais simplement te dire que tu te trompes dans l'analyse de mon "ego". Je reprends simplement les deux idées principales.

 

Et tu sembles tirer une grande satisfaction de ne pas être détesté par elle...

 

Non, pas du tout. Evidemment, personne n'aime particulièrement qu'on le déteste je pense. Dans mon cas, elle m'a tout de même dit qu'elle me détestait pendant un mois. Elle avait des raisons de m'en vouloir, et je ne prétends pas être parfait. Mais bon j'estime encore que ses raisons sont un peu puériles, et je suis sûr qu'elle le réalisera dans quelques temps. Comme par exemple le fait de me reprocher n'avoir pas été assez méchant quand elle m'a dit qu'elle m'avait trompé. Mais j'avais vite considéré le fait qu'une relation durable, stable, c'était à un autre niveau et qu'on pouvait essayer de se relever. Enfin bref.

C'est surtout le fait de détester quelqu'un qui n'est pas sain. C'est pour ça qu'à ce moment-là, je savais que ça voulait dire qu'elle était traversée par des émotions vachement contradictoires. Moi ce que je voulais, c'était de la neutralité, ça aurait rendu les choses plus faciles, parce qu'elle revenait tout le temps vers moi, même en couple de son côté, en étant violente, alors que c'est elle qui était partie. Aujourd'hui ça s'est calmé. Elle ne me parle presque plus et c'est plus facile pour moi d'essayer d'oublier tout ça et de me retaper. Mais je sais qu'elle souffrait, ou alors elle faisait semblant de souffrir et c'était moi le manipulé. Honnêtement je voulais qu'elle souffre hein, au moins un peu donc ça me réconfortait. Mais en même temps je me sentais mal, parce qu'on avait gâché un beau truc et que de toute façon voir souffrir quelqu'un qu'on aime est loin d'être fun. Elle s’était bien sauvée toute seule je te rassure...

Ça s’appelle manipuler les autres...

Alors là c'est fort. Ne pas vouloir lui faire de peine, c'est ce que je ressentais au fond de moi ! Mais je n'ai rien fait de spécial pour le montrer tu sais... En pratique encore une fois, j'étais froid et neutre et je ne répondais plus, je ne vois pas en quoi je la manipulais... Et pas de manipulation possible si tout se passait dans ma tête.

Tu sais, m'envoyer une photo de nous deux en train de nous regarder tendrement après une pause verbale de quelques jours, me dire que ça lui faisait du bien de la regarder, me laisser à nouveau entrevoir une ouverture, un espoir, et finir par me dire le lendemain : "mais on n'est plus ces personnes hein !". Si c'est pas jouer sur la corde sensible... J'ai rien demandé moi !

Elle sait que je suis naturellement bienveillant et attendri par sa peine, donc elle savait quoi faire pour me faire revenir. Ce n'était pas du tout valorisant pour moi tu sais, je ne faisais rien pour apparaître comme l'ex-parfait, j'étais froid dans mes réponses et essayais tant bien que mal d'être neutre. Je ne répondais pas parce que je voulais renvoyer une bonne image, je répondais parce que je n'étais pas détaché, que j'aimais avoir des nouvelles... Même si ça me faisait mal. C'était vraiment désintéressé. Et j'ai fini par lui dire que ça me faisait trop souffrir, même si elle voulait être mon amie et qu'elle essayait d'être gentille avec moi.

 

Aurais-tu le syndrome du sauveur?

 

Absolument pas. J'essaye déjà tant bien que mal de me sauver moi-même... Alors sauver les autres, personnellement... Par contre, et c'est là où c'est paradoxal, j'ai envie de rebondir sur ton "personne ne peut "sauver quelqu'un de lui même" ". Et le Christ alors :p. C'est une vanne mais si on pousse ta logique, fini l'amour/l'amitié, l'art, la politique, l'économie... Personne ne doit dépendre ou se prendre pour un sauveur, mais en même temps tout le monde a besoin d'inspiration, tout le monde a besoin d'être sauvé quelque part, et ça passe forcément par des individus/choses qui nous dépassent, qui nous transcendent. Dieux, objets ou humains. Combien de gens disent que pendant leur vie, ils ont été inspirés par quelqu'un ou quelque chose. Tout ce qui est beau dans ce monde l'est uniquement grâce à des gens qui ont voulu, à un moment ou un autre, "sauver" les autres. Sans vouloir se glorifier pour autant, sans un appel à l'ego, en faisant au mieux avec le disponible, en traçant leur voie avec leurs propres moyens et les nécessaires effets pervers qui y sont rattachés. En philosophie, c'est ce qu'on appelle un pharmakon. Il ne faut pas vouloir sauver les autres, mais les soigner, c'est-à-dire en prendre soin tout bêtement.

Ce ne sont pas des chevaliers blancs, ce sont des gens qui aspirent à une certaine utopie. Ce qui me débecte, ce sont les violents, les arrogants, ceux qui pavoisent d'être arrivés quelque part en cachant tout le reste, en faisant semblant que c'est normal et naturel. J'ai dit que je haïssais les forts et les vaillants, je me suis mal exprimé; je haïs ceux qui font comme si c'était la seule façon d'être digne, la seule façon d'être heureux : rouler sur les autres. Ceux-là mêmes qui sont les moins capables d'introspection et qui sont les plus dépendants de leurs affects et de leur origine sociale... Tu sais, y'a rien qui me met plus en rogne que tous ces discours du style "ne soyez pas gentils, soyez vrais !". Sous-entendu qu'on a le droit de se comporter comme des gros cons par paresse, par économie de civisme ou d'énergie. C'est le néant de la pensée. Ça ne veut strictement rien dire, être vrai. Alors qu'on n'est même pas honnête avec soi-même la plupart du temps. Y'a un adage connu qui dit "Connais-toi toi-même", tout le monde l'interprète en mode "je dois réfléchir sur moi, sur mes actions et mes valeurs, m'analyser comme objet", c'est pas du tout ce que disait Socrate... C'est qu'il faut être humble devant notre propre mystère et toujours essayer de chercher à trouver sa place. Redevenir un chasseur-cueilleur pour recoller à la nature ? Comme si on jouait pas des rôles en permanence... 45% génétique / 45% environnemental et 10% hasard. Démerde-toi avec ça.

Et personnellement, quand je vois des gens autour de moi qui en ont chié et qui arrivent à être lumineux, qui sont humbles et courageux, qui nous sauvent à leur manière en ne disant rien mais en amenant les gens à les suivre, là je vois une sorte d'idéal. Tu dis que personne ne sauve personne, mais tout le monde sauve tout le monde. J'oppose ma vocation philosophique à ta théorie psychologique sur les persécuteurs/dominés ;) bien que je la considère comme intéressante !


Et je finirai ce paragraphe ô combien pompeux par une pensée de Pascal qui traduit bien ce que je veux dire :

S’il se vante, je l’abaisse

S’il s’abaisse, je le vante

Et le contredis toujours

Jusqu’à ce qu’il comprenne

Qu’il est un monstre incompréhensible.

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Je trouve le message de notre ami (y compris cette fin) contradictoire, voilà pourquoi je lui demande ce qu'il veut réellement. Si bien sûr il souhaite répondre

 

Oui j'avais coupé court trop vite mais bien-sûr tout avis est précieux ^^. J'aimerais par exemple savoir si vous, vous vous accrocheriez ou pas dans cette situation ?

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