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Lettre morte


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Bonsoir vous!


Tipoune, pour répondre à ta question cette lettre qui "entame" ce chapitre ne lui a jamais été envoyée. Comme tu l'a pensé, elle a essentiellement été écrite à mon attention, même si c'est à lui que je me suis adressée. Lui envoyer n'aurait guère eu de sens.


Biquette, repenser à ce que a été est humain avant tout. Il est important d'accepter que l'histoire aie une fin, pas oublier qu'elle a eu lieu. Ce jours-ci, si je me retourne encore sur le passée, c'est parce que j'en ai envie, parce que je trouve important, une fois de plus, de faire un petit point de situation à cette date symbolique. Il y a de la nostalgie dans l'aire, un peu de peine, mais pas de souffrance. Un cycle s'est terminé. Réapprendre la vie sans lui à mes côtés, premier week-end, première semaine, premier moi, premiers anniversaires respectifs, premières fêtes de fin d'année, premier concert, premières vacances, première rentrée scolaire et j'en passe, cèdent leur place à la vie ordinaire. Quand à lui, qu'il y pense ou non, cela m'est un peu indifférent.


C'est étrange, j'essaye tranquillement de faire un état-des-lieux de ma situation actuelle et me reviennent en mémoires de bribes de souvenirs inattendus, de l'époque où il n'était qu'un simple membre du club, parmi d'autres, avant que notre histoire commence. Comme on ne se refait pas facilement, je me demande à quoi cela rime... puisqu'il peut y avoir un après, je peux en retrouver l'avant?

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Alors JoliDragon, là, ça y est? La boucle est-elle bouclée?


Je trouve cela plutôt sain, ta façon de regarder ce passé en face à face, sans auto-complaisance et sans mélancolie non plus. Quand à parler de vie ordinaire... Là j'en doute, je crois sincèrement que je ne suis pas la seule à savoir que tu es loin d'être ordinaire et que ce quotidien ne peut l'être non plus. La simple magie qui se dégage de tes mots en est une preuve plus qu'éloquente.


Maintenant, retrouver cet avant est un leurre, et ça tu le sais... Par contre, ce qui s'ouvre à toi, c'est l'après-après et ça c'est une page banche que tu est libre de remplir. Si cela est ton désir...?

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Hello friends.


Premier post depuis bien longtemps ici, évidemment sur les écrits du Dragon Joli. Champagne et ironie, anniversaires et gâteau, exactement ce qu'il me faut. :roll:

J'entame aussi une période d'anniversaire, et les souvenirs remontent, ces crétins : je vais faire comme pour la vie, bien me couvrir, garder la tête droite et traverser tout ça. Et manger le gâteau. :mrgreen:


Seems to me that life is a comedie for those who think, and a tragedy for those who feel*. Repenser au passé, ou plutôt repenser le passé, ainsi que tu le fais, JoliDragon, permet de mettre la souffrance à distance, en l'objectivisant quelque peu. J'ai beaucoup pratiqué. Je pratique moins (mais "simplement" parce que je souffre moins).


Je reviendrai plus longuement vous lire. Là, j'ai encore plein de taff'. Hell.


* Seems to me also that life is both at once, even for those who don't think or feel to much … :mrgreen:

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Bien le bonsoir à vous tous et welcome back Théo!

Pour le champagne et le gâteau, c'est ma tournée :D


Très chère Puppis, merci infiniment pour le compliment, qui ma va droit au coeur. Suite à ta remarque j'affinerais donc un peu mon propos, l'ordinaire devient donc "mon" ordinaire ;) . D'ailleurs, les souvenirs "d'avant nous" que j'ai évoqués étaient plus ou moins en rapport avec le sujet, mais pas des pièges pour une fois (j'espère que je ne me trompes pas-on verra bien dans quelques jours). Il est vrai que monsieur Théorique est présent, mais je crois qu'ils me parlent surtout de "celle que j'étais" à cette époque, d'avant que "ma vie sentimentale" ne vienne troubler les choses, simplement bien dans mes baskets, exempte des complications sentimentales.

Là, maintenant, c'est la chanson que tu as traduite qui me trotte dans la tête, je crois qu'elle collerait très bien à mon état d'esprit de ces souvenirs. Merci de m'avoir rappelé son existence, elle est de celles qui filent la pêche à n'importe quel moment de la vie.

Quand j'allais au club le week-end pour jouer, c'était vraiment pour laisser mes prises de têtes du moment sur le pas de porte et partager un bon moment avec les personnes présentes. Parfois fatiguée, parfois en pleine forme, d'humeur à faire la pitre ou à écouter méditativement dans mon coin, peu importe, je trouvais toujours ma niche. Drôle d'endroit ce club, nous portons tous les "masques" du personnages, dans cet éspèce de havre peuplé d'individus pas tout à fait normaux, on a plus aucune gêne à être soi-même en dehors des moments de jeu. Ces souvenirs...L'improbable gâteau kitch aux fraises tagada que j'avais cuisiné pour l'anniversaire de notre maître de jeu, dont tout le monde avait osé manger. Le mariage de M., les mentos dans le champagne, toute la bande des joueurs qui dansent sans se soucier de savoir qui avait le sens du rythme, qui était raide comme une colonne grecque, juste le plaisir de s'éclater. L'interminable improvisation délirante que lui et moi avions fait autour d'un tube de "je sais plus quoi" qui trainait là, digne de l'avion Barbie. Les vers et tirades que je devais improvisés en quelques secondes, pour le bien du roleplay de mon personnage. Nos personnages de l'époque, moi prima donna au coeur de glace, lui, jouisseurs compulsifs au charme surnaturel contre lequel j'étais la seule immunisée Bien entendu, j'étais bien loin d'imaginer la partie que nous allions jouer ensuite dans la vie réelle. Des souvenirs dans lesquels il est présent, mais surtout de moi faisant ce qui me plait, sans soucis de séduction, sans crainte de déplaire, sans gène, sans peur, vivante.


Théo, je te souhaite que tes "anniversaires" te ramènent des souvenirs aussi agréables. Bon courage avec le taff', qui, entre autres mérites, nous fourni des sujets autre que nos exs dans lesquels nous absorber lorsque la nostalgie nous guette.

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Bon, ben c'est pas tout...

...mais je vais quand même parvenir à trouver le temps pour une grande rétrospective de la saison "2008-2009" de "JoliDragon et Monsieur Théorique", c'était la partie la plus réjouissante de l'anniversaire. Malgré le retard, je ne voudrais pas m'en priver.


Commençons pas des éléments simples, tangibles, quantifiables, les contactes qui ont eu lieu entre les deux protagonistes depuis le jour du grand drame.

Dans les jours qui ont immédiatement suivit, un vague échange de mails pour régler une question administrative, lui qui profites de l'occasion pour "prêcher" pour mon retour sur sa partie et pour un immanquables "je voudrais qu'on reste en contacte". J'ai accepté de retourner jouer, mais lui ai fait savoir qu'en matière de contactes, on s'en tiendrait à la partie tant que je n'aurais pas les idées au clair sur ce que je voulais. Ainsi je l'ai revu chaque semaine pendant encore quelques semaines, abandonnant finalement fin novembre, tant la situation m'était devenue insupportable.

Reprise de contacte de ma part courant décembre, visant les vacances des fêtes de fin d'année pour essayer de le revoir. La tentative a finalement aboutit à un ciné tout début janvier. Bien trop prématuré pour moi, même si j'avais reçu un beau calendrier pour me consoler un peu... :mrgreen:

Ensuite, ma route croise JRME, la distance et le silence deviendront donc deux précieux alliés dans ces drôles de batailles. Des sushis fin janvier, dernier repas avant d'entamer une nouvelle phase de ce que je peux désormais nommer le Silence Radio.

Fin février, un nouveau round débute, je réintègre la partie et décroche un bon pour voir du Théorique presque chaque semaine. Cela m'aura valu quelques déboires, mais dans l'ensemble, rien qui puisse me faire regretter cette décision, parce que, avant tout, j'y ai retrouvé tout le plaisir de jouer, celui qui m'avait fait cruellement défaut quelques mois auparavant.

En dehors de la partie, nous avons soupé ensembles fin mars, puis courant mai, fin juillet nous sommes allé au ciné et finalement nous sommes à nouveau retrouvés pour des sushis début septembre. Maintenant que j'ai la liste sous les yeux, je me dis que c'est pas très soutenu comme cadence, mais qu'il y a une certaine régularité... je vous laisse le soin d'estimer l'arrivée de la prochaine ;) .

Des repas sans rien de bien particulier à signaler. Pas de souffrance, pas non plus de matière à réjouissance, des repas agréables comme j'en ai eu avec d'autres amis aussi.

Pour tout vous dire, le plus troublant finalement aura été le plus récent, car, pour la première fois, il y avait un je ne sais trop quoi dans l'aire qui me rappelait l'ambiance de "nos repas en amoureux", pour la première fois j'ai eu l'impression d'avoir passé la soirée avec le Théorique qui à l'époque m'avait séduite.

Bon, je tiens quand même à le féliciter pour ses efforts, car, depuis juillet, il a exceptionnellement pris l'initiative à deux reprises. Cela faisait tellement longtemps que j'avais presque oublier comment c'était (même si ses offres sentaient un peu le last minute) :mrgreen: Vous pouvez applaudir bien fort monsieur Théorique pour l'encourager.

Si vous ajoutez les textos d'anniversaire, de veux de Noël et de Nouvel-An, une carte postale par "adversaire" cet été, deux ou trois échanges sous skype, via mail ou texto sur des sujets bateau, quelques remarques sous FB, vous aurez à peu près l'ensemble des contactes qui eurent lieu entre les deux personnages.

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Maintenant que j'ai la liste sous les yeux, je me dis que c'est pas très soutenu comme cadence, mais qu'il y a une certaine régularité... je vous laisse le soin d'estimer l'arrivée de la prochaine ;) .

 

Fastoche, JoliDragon. Ma prédiction : entre fin octobre et mi-novembre.

Pour un resto (le ciné, normalement, c'est pour fin décembre-début janvier - avec l'arrivée que tous tes lecteurs attendent avec une impatience teintée d'émotion, du fameux calendrier 2010 :mrgreen: ).


Le menu … well, il sera simple et néanmoins inattendu (enfin pour M. Théorique) : feuilleté de homard (lobster effectivement) sur son lit de petits navets caramélisés, puis gâteau aux fraises tagada. Champagne, bien sûr, à sabrer avec l'aide d'un sabre sans poignée. Exclusivement.


L'invitation viendra de lui, (sous nos encouragements enthousiastes :mrgreen: ), le choix du restaurant de toi.


Monsieur Théorique, en homme d'un goût toujours très sûr, fût-il mauvais, consentira quelques efforts vestimentaires à partir d'un basic déclinable ad libitum : la chemise à motifs improbables et psychédéliquement colorés.


La conversation, forcément récapitulative en ces périodes d'anniversaires (attention, ça décoiffe :twisted: ) portera dans le désordre (sinon c'est trop facile et ça nous intéresse pas 8-) ) sur :


L'influence du parfum sur les émotions post-ruptures ; le paradoxe de l'emmental ; l'éternel délice des parcs d'attraction américains ; la capacité des dragons à ronronner (ou pas) ; le meilleur moyen de débiter du brassicacée à la hache (zouiiiiik ! J'aime bien le bruit du navet débité à la hache … :twisted: ) ; le prix exact d'un aller simple en enfer ; le charme infini des combats que l'on mène tout seul dans l'immensité du champ de navet - l'Ex ayant courageusement abandonné le terrain miné, et ce depuis un bail, sans même qu'on s'en soit aperçu - ; l'impérieuse nécessité de s'adjoindre un mouton de combat (sous la forme de Georges Clooney), quelques homards, un sabre sans poignée, un prince nain, et une demie bouteille de chardonay pour gagner des combats d'une heure ; les charmes éternels (c'est le mot) des montagnes russes ; les mille et une manière d'accommoder une meilleure amie à l'aide d'une bougie rouge ; la recette de la confiture de souvenirs ; le Dies Irae qui succède un jour au Lacrymosa, au milieu d'un temps qui ne passe pas, ou pas beaucoup, ou pas longtemps, voire qui recule, le traître et dans lequel chaque minute dure approximativement 3 heures 12 minutes et 8 secondes et demi ; les framboises à la double crême comme antidote à "Espoir", prénom inusité (mais bien connu des utilisateurs de ce forum) de l'hydre de Lerne ; la meilleure technique afin d'apprendre à danser la valse hézitatoire ; les vertus comparées de la récamière et du tabouret pour supporter l'ennui du champ de navets ; l'explosion du Mentos dans le champagne (pour les fauchés, ça marche aussi dans le coca … naaan, moi chuis pas chimiste ! :mrgreen: ) ; la composition de graphes émotionnels sur exel ; l'intérêt d'ingérer des sushis pour retomber dans la matière ; le grand Collisionneur des émotions et les Annales du disque Monde ; l'intérêt comparé de l'arcane sans nom et de l'arcane sans nombre, ou "la Mort et le Mat sont dans un bateau" … et surfent sur les déferlantes des 50° hurlants ; le dés-enchantement du monde …

et la joie incrédule de se retrouver, un an après, vivantes.


Damned, JoliDragon, faut jamais parler d'anniversaires aux historiens : après, ils en font des tartines en se sentant obligés de revenir à l'origine du monde pour tout bien expliquer. :mrgreen:


Tu sais quoi ? En un an, quand même, on en a fait du chemin. Je crois même que nous sommes sorties du champ de navets, sans même nous en apercevoir … c'est con, parce que, même en courant je me serais bien retournée pour lui dire un adieu définitif. :D


Vous, nos nouveaux camarades d'infortune, qui ne demandez qu'à sortir enfin de ce shaker géant que sont les montagnes russes … après, y'a comme qui dirait une zone plus calme, plus plate, plus morne. Ca s'appelle le champ de navet, et bordel, c'est long ! :mrgreen: Mais on en sort aussi. 8-)


Quelques jours plus tard, j'édite, car je détiens une information capitale pour nous tous, y compris les nouveaux qui nous lisent, d'un oeil incrédule.

L'info qui vient de tomber, telle la feuille d'automne moyenne, nous arrive de notre envoyée spéciale post-rupture, Eloïs, sur son fil-à-elle : il semblerait (JoliDragon, tu vas pas le croire, moi-même j'hallucine :shock: ), qu'après le champ de navets … on tombe dans une sorte de grand bosquet de chips … :mrgreen:

je cite mes sources : "après le champs de navets, j'ai l'impression de sautiller dans des chips...". Eloïs, "Pour un itinéraire de la rupture amoureuse : de la carte du tendre à la carte à jouer", tome 2, volume 1, éditions JRME, p. 1997.


P'tain … des chips à présent … :shock:

Nous v'la bien … :shock:

Bon ben j'y vais, hein … :shock:

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Dernière dépêche!


Me voilà bien, à devoir dévier du plan initial de ma rétrospective, loin (très loin) pourtant d'être arrivé à sa conclusion. Je vais même devoir, à contre-coeur, remettre à plus tard mes échos à ta merveilleuse réponse, chère Théo.

Ce soir, un grand vent d'inédit, la saison 2 qui démarre en trombe, quelques jours à peine après la fin de la précédente. [Voix off du commentateur] ... et là, c'est le "drame".


Il y a eu la rupture, ensuite, pendant quelques mois, mon coeur qui ne vibrait encore que pour lui, qui souffrait du manque de lui... La bonne nouvelle, c'est que cet état n'est pas devenu permanent. La souffrance qui se dilue au fil du temps, puis le coeur, qui, petit à petit, redécouvre qu'il y a d'autres hommes en ce bas monde. S'en viennent alors des tonnes de petits riens (à moins que ce ne soit que la capacité à les observer qui revienne) qui vous rappellent à quelle point l'avenir peut être riche des surprises les plus inattendues, qu'elles soient agréables ou pas.

Alors, au cours du printemps, il y a une grande soirée, organisée pour l'anniversaire de l'employeur. Il y a cette rencontre d'une connaissance d'une collègue. Quelques minutes de conversation avec elle et un jeune homme charmant. Juste ce petit bonheur, constater que malgré tout, un autre homme peut (à nouveau) sembler plaisant. Sans doute vos routes ne se croiseront plus, son souvenir n'est pas prêt de disparaitre, lui qui a rappelé à un coeur bien cabossé que c'était le printemps. Un bien joli cadeau de réaliser un jour que son nouvel emploi le conduit à passer parfois du côté de mes bureaux depuis la fin de l'été. Le souvenir du printemps heureux livré au coin du palier...

Le temps suit sont cours, j'en arrive au vendredi 09 octobre. Je proclame par décret qu'en souvenir de ce jour, tous les vendredi 09 octobre seront jour "de grâce". Journée faite de belles rencontres, alors que je ne m'y attendais pas. Le jour où j'ai lu la magistrale réponse qui précède. Parce que cela me fait un bien incroyable de voir toute cette matière hautement improbable et drôle que l'on a pu extraire d'une année pourtant qualifiable de "galère". A nouveau ce plaisir de constater que la vie s'allège, la perspective retrouvée qu'il y aura encore plein de belles choses à venir.

Une ombre flotte quand même derrière ce tableau, la sensation que pour l'instant, monsieur mon coeur en est resté au mode "Téflon"... De bien bonnes choses, mais encore rien qui s'y attache... Pas vraiment alarmant, la situation à un certain confort, mais je grade quand même cette tendance à garder à l'oeil, parce qu'un jour, il faudra bien accepter de quitter ce confort.

Ce soir, madame Ironie s'en est venu frapper à ma porte, parée de ses plus beaux atouts. La situation devenait sans doute trop simple, il me fallait bien un coup de grisou pour me remettre les idées en route :mrgreen: . Une chose semble bien confirmée, les dimanches soirs de partie je m'en suis visiblement très bien sortie pour ce qui était d'apparaitre sous mon meilleur jour. Rayonnante, de l'humour, du charme, des choses intéressantes à raconter, un imaginaire infini à partager... du grand moi-même 8-) (auto-congratulation, c'est fait)! Après des mois de persévérance, ce soir après la partie, sur le petit chemin le long duquel j'avais laissé ma voiture, après quelque minutes de conversation en tête-à-tête, il tente de m'embrasser...

P****n de b****l de m***e!!!

Et RE p****n de b****l de m***e!!!

Fais p****n de c***r...



:mrgreen: Le détail qui tue, c'est que "il", ce n'est pas Théorique, sinon, ça aurait sans doute été trop simple :evil:. Bref, il, c'est J, un des joueurs. Là, j'ai l'impression d'être un personnage de cartoon, avec un ange et un diable, qui, chacun juché sur l'une de mes épaules, me fait part de son opinion sur le sujet... Pourquoi ce n'était pas Théorique, ce "combat là" j'y aurai été préparée? Pourquoi ce n'était pas quelque d'étranger à la partie et au cercle des connaissances de mon ex?

...vous croyez qu'au moins avec ça je pourrais trouver un nouveau corollaire aux lois de Murphy?


Si la sagesse populaire annonce volontiers que la nuit porte conseil, elle oublie de préciser à quelle date cette sage nuit survient. Pas de grande avancée ce matin, juste quelques constations qui ne m'avancent guère.

Primo, je me sens une fois de plus éligible au poste de secouée du bocal en chef. Mince! Soit c'est non, pas intéressée, soit c'est oui avec cortège de papillons... Moi, c'est une déferlante d'incertitude et sa belle traine de questions existentielles.

Secundo, dans toute la littérature que j'ai parcouru ces derniers temps, j'ai souvent croisé cette idée de "répétition"... Ben là j'en ai une preuve flagrante, parce que, je l'avoue, cette histoire à un sacré gout de déjà-vu.

Tertio, un SMS de J qui ne m'aide pas à faire avancer le schmiliblick.


Seconde nuit, j'avance à grands pas :mrgreen: ...

J'ai du pour, du contre et leurs contraires. Second SMS de J, qui ne m'aide pas plus que le précédent. Bon, je crois définitivement que la prochaine étape sera de lui expliquer un peu la situation. Certes, ce n'est pas la panacée, mais là, dans l'immédiat, j'ai pas mieux sous la main. Opération texto: heure H!

C'est fait... enfin, vu que j'aurais eu le plus grand mal à caser mes explications en trois textos, vu surtout que par principe je considère qu'il est des choses qui doivent se dire en face-à-face, j'ai surtout repoussé un peu l'échéance d'une discussion épineuse. Là, c'est pas dans des chips que j'ai l'impression de sautiller, mais dans des oursins...


Troisième nuit, j'arriverais presque à complètement éluder le sujet...

Résolution du jours : confrontation en "live", on verra bien ce qu'il en sort.


Au troisième soir, résolution tenue. On ne peut pas exactement dire que la soirée a été très agréable, mais au moins, j'ai pu expliciter un peu la situation à J... en "omettant" tout de même de lui donner l'identité de "ex" :mrgreen: . Un "exercice" qui ne n'auras pas servi à me faire avancer dans les réponses à mes interrogations multiples, mais qui m'aura soulagée un peu.

Pour ce qui est des interrogations en tous genres, j'ai attendu samedi soir pour mon édification personnelle... Au programme de cette soirée, restaurant avec l'équipe des joueurs du dimanche. Après quelques désistements, ont répondus présents un monsieur Théorique, une Mlle Meilleure Amie, J et un JoliDragon. Ce que je retiendrais, un élément "semi-anecdotique" qui donne la tonalité de mes considérations depuis, les parfums...

Théorique, inspiré par je ne sais quelle muse perverse, semble avoir retrouvé son flacon de "The parfum". Depuis le temps, la charge affective a beau avoir considérablement diminuer, il n'empêche que je trouve toujours qu'il sent diablement bon sur Théorique :evil: . J, lui, fragrance inconnue au bataillon, d'une famille qui n'est de loin pas ma préférée, une senteur gênante ascendant incommodante... Une histoire de parfum ne résume pas tout, mais c'est quand même très embêtant de penser qu'on ne peut pas sentir son prétendant.

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  • 2 semaines après...

Bonsoir tous!

Je ressors des derniers méandres de mon petit bonhomme de chemin pour revenir à la contemplation de tout ce qui a été parcouru en une année.


Pour tout vous dire, par soucis d’équité, tout autant que d'exhaustivité, j’aurais trouvé bien de pouvoir vous livrer le bilan de monsieur Théorique en compagnie du mien. Sauf qu'en la matière, il a été particulièrement avare en informations. Je ne crois pas qu’il aie jamais laissé échapper le moindre indice sur son éventuel passage par un champ de navets (ou de poireaux ou d'un autre légume ou même d'un verger), sur ses tactiques pour fuir droit devant sans jamais rencontrer d'obstacle ou sur un quelconque souvenir du défunt qui lui aurait traversé l'esprit. Bref, je me contenterai de constater qu’il a assumé jusqu’au bout la décision qu’il a prise et qu’il a tourné la page au plus vite pour se lancer de toutes ses forces dans sa vie de célibataire. Si ce n'est pas la vérité exacte, tout le reste ne serait que supposition de ma part... :twisted: Je me demande quand même si, au nom de l'instruction du plus grand nombre, je ne devrais pas lui demander de me rédiger un petit rapport sur la question.


Ne me reste donc que le sujet primordial : bibi 8-) et ce constat "nécessaire" de tout ce qui m'a parmi de ressortir des Enfers de la non-vie dans lesquelles cette décision, subie de plein fouet, m'avais plongée pour retrouver le cours d'une vie agréable.

Un truc comme ça, on ne s'en relève pas du jour au lendemain, même avec toute la meilleure volonté du monde. Parfois, j'en aspirais à être frappée d'une amnésie définitive concernant mon passé commun avec monsieur Théorique. Sauf que, bien entendu, ce genre de prières ne sont jamais exaucées... Sans quoi je ne serais pas ici en train d'écrire... mais au fait, qu'est-ce que je fait là? De quoi je voulais vous parler?... Non, toujours pas :mrgreen:

Bref, le chemin vers le mieux pour moi a débuté à très petits pas. De la période la plus sombre, je retiendrais un conseil que l'on m'avait donné, s'accorder un petit plaisir chaque jour. Des petits rien au quotidien, plus une résolution bien moins légère, débuter (enfin) une psychothérapie.

Un jour après l'autre, faire de mon mieux au boulot pour ne pas empirer encore le massacre, redécouvrir progressivement des choses qui font du bien, retrouver lentement les moyens de projets plus ambitieux. Une petite douceur qui fait envie dans la vitrine, descendre du bus quelques arrêts plus tôt pour prendre le temps d'une marche, une amie qui me met un livre dans les mains... Il aura fallut cela pour me rappeler que j'aimais lire, le premier d'une longue série.

C'est l'une des choses qui me réjouit aujourd'hui, d'avoir su retrouver du temps pour la lecture. J'ai retrouvé les auteurs que j'appréciais déjà. J'ai aussi découvert le rayon "développement personnel", je ne sais pas si je m'y éterniserais, mais j'y ai trouvé des textes qui m'auront fait du bien à ce moment là de ma vie... Grâce notamment aux ouvrages cités dans ce forum.

L'impression que les choses n'avancent pas vite, un moral toujours précaire, mais 4 mois après la rupture je "tombe" sur ce forum pas du tout par hasard. Un projet un peu utopique en ligne de mire, mais qui ne tardera pas à être accompagnés de beaucoup d'autres dans lesquels monsieur Théorique n'est pas compris. L'envie (l'espoir) de le récupérer qui me donne le cape, mais aussi ce constat qu'il est nécessaire de me préparer à des lendemains sans lui.

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  • 2 semaines après...

Les montagnes Russes qu'on disait hein!?!

Je n'étais alors, de très loin, pas débarrassée de toute souffrance, mais j'avais au moins la satisfaction de connaitre des moments de répit. Up and down, petite gym quotidienne du moral.


En toile de fond, des cogitations qui allaient bon train. De questions en hypothèses, de considérations en théories, un besoin intarissable d'analyser la situation sous toutes ses coutures. Décortiquer méticuleusement le moindre souvenir, le moindre fait pour tenter de trouver "la solution", l'explication de tout ça. J'en ai grillé des neurones à tenter de déterminer quels éléments avaient pu jouer en ma faveur ou en ma défaveur, à deviner ce qui se passait dans la tête de Théorique, à comprendre les rouages de mon fonctionnement... A chercher le moyen de réparer ce qui avait été cassé, puis, plus tard, de "comprendre" pour simplement accepter la réalité.

De tout ça, je retire une théorie toute personnelle à base de peurs, de miroirs, de fuite, de meilleure amie, d'une pointe de mesquinerie (ingrédient facultatif mais avec c'est encore meilleur :twisted: ) et de quelques autres notions secondaires. Peut importe sa véracité en définitive, il n'y a ni "méchant vilain coupable", ni "pauvre et innocente victime", juste quelques raisons au fait que ceux que nous étions alors ne pouvaient pas s'épanouir ensembles. Au moins de quoi venir à bout d'une partie des émotions négatives que la rupture avait pu m'inspirer.

La plus grande surprise de tout ça, le résultat les plus concret est finalement arrivé là où je ne l'attendais pas, dans toute la masse de "matière écrite" que j'ai pu en extraire et dans cet incroyable terrain de brassage d'idées collectif. Un amour perdu, une aventure au sein de la communauté JRMiste, une expérience hautement novatrice et réjouissante pour moi de gagné.


Gagné aussi, suite à mon passage en Enfer, le meilleur "alibi" pour m'autoriser pas mal de "menus" plaisirs ensuite!

Effet de bord "positif" de la période la plus sombre, la perte de poids. Positif parce que j'entrais dans la catégorie des personnes qui avaient des kilos à perdre et que la tendance s'est arrêtée avant de devenir critique. De quoi en être contente, même si je n'en retire pas vraiment de fierté en soi. Ce n'est pas comme si j'avais du lutter contre la gourmandise et affronter la sensation de privation... j'avais "juste" plus d'appétit. Un peu plus fière déjà de me maintenir au même poids depuis, même si j'avoue que je n'ai toujours pas l'impression de faire de gros efforts pour cela.

Deuxième effet kiss kool, j'attaque la constitution d'une nouvelle garde-robe et d'un look quelque peut remis au goût du jour. Vu l'ampleur de la perte, dans mes vieux pantalons je ressemblais vraiment à Bozo le clown.... L'astuce en la matière, c'est d'aller faire son shopping avec des amies qui vous poussent à essayer des vêtement "inhabituels", cela peut déboucher sur quelques bonnes surprises. Bref, j'ai renouvelé la quasi-totalité du contenu de mon armoire. J'ajoute à cela un investissement dans quelques soins du visage et dans un rendez-vous régulier avec ma coiffeuse et j'ai gagné pas mal de compliments ces derniers temps. 8-) Il parait que j'ai carrément rajeuni!

Au rayon esthétique toujours, il y a eu un autre gros investissement : une épilation définitive. Dire qu'il m'a fallut tout ces marasmes pour que je me décide enfin à le faire... La belle saison venue, j'ai pu constater à quel point cela m'a changé la vie (et a grandement contribué au retour des robes et jupes dans mon armoire). Adieu à mes complexes pileux de noiraude (dans une "grande" cérémonie de crémation des rasoirs et pots de cire).

A niveau de la forme, là aussi de la nouveauté, bien que survenue un peu plus tardivement. Pour la première fois depuis très longtemps, le besoin d'activité physique. Tout à commencé "bêtement" cet été, en vacances, par quelques cours d'aquagym... pour faire naitre une petite "accoutumance" à la chose. Besoin désormais rempli par ces cours de danse orientale qui me faisaient de l'oeil depuis un moment (mais toujours pas par un cours de Pilates que je n'arrive pas à caser dans mon emploi du temps, damned).


Est arrivé aussi, non pas une nouveauté, mais un grand retour... aux fourneaux. Le plaisir de faire la cuisine, partagé avec ma famille, mes amis, mes collègues et même mes camarades de jeu du dimanche soir! La cuisine, que je suis tentée de proclamer "grande école de la vie". Des grands moments de solitude (première chantilly au chocolat à l'issue incertaine et aux murs de la cuisine bien crépis), des grands loupés parfois (la cuchaule qui ne leva jamais, candidate au titre de meilleur pain de nain), mais avec un peu de persévérance, surtout le grand plaisir d'avoir fait quelque chose de bon et de le partager.

Pour l'accord des vins, c'est plus long... la faute à "il n'est pas vraiment recommandé (ou vraiment pas économique) de goûter une douzaine de vins par jour histoire de se constituer une mémoire gustative sur le sujet". Enfin, petit à petit de nouveaux noms viennent quand même s'inscrire!


Puis, il y a tout ce que je n'avais pas perdu. Cela peut sembler étrange, mais c'est ainsi, tellement eu la sensation d'avoir "tout perdu" qu'il m'aura fallut du temps pour réaliser que, si changement il y avait, ce n'était quand même pas une "condamnation à l'ennui perpétuel". J'ai réalisé que j'avais des amis avec qui il était possible de passer un peu plus de temps, qu'il y en avait d'autres que je n'avais pas revu depuis longtemps et qui étaient heureux de reprendre contacte (Facebook n'a pas que des défauts), puis que j'avais aussi plus d'occasions de faire de nouvelles rencontres, d'enrichir encore mon horizon. J'ai trouvé les ressources pour reprendre le jeu de rôle en sa "compagnie", j'ai réalisé aussi que je pouvais continuer à faire les choses que j'aimais sans lui (même si son absence a longtemps pesé lourd), le cinéma, le théâtre, les concerts, avec d'autres... ou même seule. Prochaine grosse folie en la matière, un premier balcon pour aller voire Don Giovanni (Théo, ce soir là je te réserve un place aux premières loges dans mes pensées). L'une des chose délicate dans tout ça aura été surtout de retrouver un équilibre entre les sorties et les moments plus solitaires, de réapprendre à apprécier ces "tête-à-tête avec moi-même"... ne pas transformer les moments de distraction (et d'évasion) en fuite en avant perpétuelle.


Je crois que les objectifs que je m'étais fixée en début d'année on été bien remplis, mais je ne le remercierais pas pour tout ça. Parce que ce n'est pas lui qui m'a soufflé ces idées, parce qu'il n'a pas été là pour m'encourager lorsque je aurais eu besoin, parce qu'il 'a jamais sponsorisé quoi que ce soit... parce que finalement, même si la rupture à amorcé toutes ces réactions, c'est moi qui ai fait tout le boulot, je ne lui doit finalement rien.

Si remerciements il doit y avoir, c'est pour vous tous, les JRMistes plus ou moins anonymes. Chaque échange que j'ai eu, mais aussi chaque bout d'histoire que j'ai discrètement lu sans intervenir, tout ce grand remue-méninges aura apporté sa petite contribution au résultat actuel.


MERCI À TOUS!!!

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… un premier balcon pour aller voire Don Giovanni

 

AAAAAAAAAArgh ! Je m'étouffe … (telle Violetta au 1er acte de la Traviata … La phtisie n'y est donc encore pour rien … :mrgreen: ) :|


Merci de ce récapitulatif, JoliDragon, car il est non seulement agréable à lire — comme toujours — mais, de plus, il m'évite de me lancer dans un grand récapitulatif perso, tant je me retrouve dans certains de tes acquis post-rupture.


Il fut un temps où, à l'occasion de vagues rêveries pseudo-philosophiques, je me disais sereinement — c'était dans une autre vie, avant que le ciel ne me tombe sur la tête — que le bonheur, quelque part, m'endormait un peu.

Eh bien aujourd'hui, grâce à un ticket pour l'enfer, avec le séjour all inclusive de plusieurs mois offert avec, j'ai pu vérifier le corollaire de cet aphorisme personnel : si le bonheur endort, je sais à présent que le malheur réveille.

Et pour réveiller, il réveille. Mais grave. :mrgreen: :twisted:


C'est ainsi, que comme tu le soulignes, j'ai fait depuis la ruptures des choses que j'avais depuis des années l'idée de faire, l'intention de faire, la tentation de faire, la velléité de faire and so on, sans jamais trouver l'énergie ou la motivation ou l'envie ou le désir ou le temps ou les sous (ou tout ce que tu voudras) pour les réaliser, lorsque je filais des jours heureux (ou au moins des jours qui n'étaient pas malheureux).


Je ne comprends d'ailleurs pas très clairement pourquoi à certain(e)s, dont je suis, il faut parfois un véritable tremblement de terre ascendant tsunami, pour se décider à bouger, à agir, à réaliser, à expérimenter, à inventer. L'inertie du bonheur est-elle si grande qu'elle nous paralyse ? Ou plutôt … serait-ce … serait-ce que dans notre précédente relation (ou au moins dans les derniers temps de celle-ci, les derniers temps pour moi se comptant en années), nous n'étions plus tout à fait dans la vie ?

Etait-ce vraiment le bonheur, cette illusoire "sécurité" ? Etait-ce vraiment le bonheur cette relation où l'on se sentait parfois réduit par l'autre à la somme de nos manques et de nos insuffisances ? Nous pensions, ainsi que tu le dis, "avoir tout perdu". Avons-nous, finalement, perdu beaucoup ?


Nous fallait-il une autre "naissance" pour être à nouveau dans la vie ? Avec le hurlement de terreur qui s'impose, quand on aspire un air qui brûle les poumons, (et qu'en plus on se prend des claques pour nous obliger à le respirer, cet air là), quand on perd pied dans un nouveau monde, un monde étrange ou étranger ?

Ce n'est jamais très drôle de naître. Mais, peu après, il y a, normalement la vie. Alors on pourrait me répondre que ce n'est jamais très drôle la vie, non plus. Certes, parfois, c'est pas drôle. Mais c'est toujours intéressant, et quelquefois c'est exaltant, et quelquefois c'est juste … léger. La légèreté ne s'opposant pas à la profondeur, d'ailleurs : qui dirait de la danse qu'elle est superficielle ?


Je te suis à nouveau, JoliDragon, lorsque tu dis que ce n'est pas ton ex que tu remercieras de tout cela.

Pendant longtemps, j'ai pensé (et parfois cette pensée me reprend) qu'un jour je le remercierai de m'avoir forcée à bouger, à mobiliser mes forces pour avancer, pour réfléchir sur moi, pour évoluer. Mais, de plus en plus souvent aujourd'hui, je me demande de quoi, au fond, je le remercierais. Car il n'a rien fait de ce chemin là, il n'a pas été à mes côtés (je ne le voulais pas), il a même à plusieurs reprises failli me faire revenir en arrière par sa peine et ses pleurs lorsque par inadvertance j'acceptais de lui parler.

Non, ce chemin là, avec ses erreurs, ses errances, ses chutes, ses tâtonnements, mais aussi avec son courage, sa patience, son désir d'avancer, et son espérance, ce chemin là, il n'y a que nous qui l'avons emprunté. Ce chemin n'a pas d'autre existence que nos pas. Le chemin n'était pas tout tracé, car il n'existait pas : ce sont nos pas qui ont fait le chemin. Alors s'il y a quelqu'un à remercier, c'est nous. Et tous ceux qui nous ont aidés, ce forum, nos amis, la famille, les livres, la musique, l'art ou tout ce qui en tient lieu.

Nos ex n'ont rien écrit de notre nouvelle histoire.


Et j'emploie à dessein le mot "écrit" … Car, comme toi, JoliDragon, je conserve de cette presque année de rupture, des pages et des pages et des pages et des pages. De la matière brute, de la matière vive, vive comme la chaux du même nom parfois. C'est fou tout ce qu'on peut sortir de soi quand on ne peut pas faire autrement. Et quelque chose me dit que ce n'est pas fini.


C'est en vain que d'eux tous le sang me fait descendre,

Si j'écris leur histoire, ils descendront de moi.


Continuons nos chemins, JoliDragon, on s'y croisera bientôt. ;)

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c'est ainsi, que comme tu le soulignes, j'ai fait depuis la ruptures des choses que j'avais depuis des années l'idée de faire, l'intention de faire, la tentation de faire, la velléité de faire and so on, sans jamais trouver l'énergie ou la motivation ou l'envie ou le désir ou le temps ou les sous (ou tout ce que tu voudras) pour les réaliser, lorsque je filais des jours heureux (ou au moins des jours qui n'étaient pas malheureux).


Je ne comprends d'ailleurs pas très clairement pourquoi à certain(e)s, dont je suis, il faut parfois un véritable tremblement de terre ascendant tsunami, pour se décider à bouger, à agir, à réaliser, à expérimenter, à inventer. L'inertie du bonheur est-elle si grande qu'elle nous paralyse ? Ou plutôt … serait-ce … serait-ce que dans notre précédente relation (ou au moins dans les derniers temps de celle-ci, les derniers temps pour moi se comptant en années), nous n'étions plus tout à fait dans la vie ?

 

théo, ne soit pas trop dure avec toi même, pourquoi veux tu que le bonheur ait un effet différent sur toi que sur les autres?


je ne ferai que paraphraser Hegel les peuples heureux n'ont pas d'histoire leur avenir est une page blanche... il en va de même de l'homme....

quand nous sommes heureux l'histoire le quotidien ne nous marque pas... la seule trace des jours qui passent pourraient être un journal tenu mentionnant avec minutie les petits évènements du quotidien... pas de tsunami, pas de grandes crises juste le premier sourire de pierre, le décès de paul , premières primevères pu les premières cerises ... du bonheur...en aussi important voire moins l'Histoire avec un grand H et l'vancée des vendanges de 15 jours cette année...


ce n'est pas parce que nous vivons à nouveau que nous sommes heureuses...

c'est juste la preuve que nous ne sommes pas mortes... pas pour cette fois du moins


Ne décries pas ton immobilisme heureux il t'a endormi mais c'est aussi la preuve que tu étais bien... ce qui n'empêche qu'un jour nous serons à nouveau dans le bonheur du quotidien... c'est le mal que je nous souhaite...

 

Etait-ce vraiment le bonheur, cette illusoire "sécurité" ? Etait-ce vraiment le bonheur cette relation où l'on se sentait parfois réduit par l'autre à la somme de nos manques et de nos insuffisances ? Nous pensions, ainsi que tu le dis, "avoir tout perdu". Avons-nous, finalement, perdu beaucoup ?

 

je crois pouvoir répondre que la sécurité et l'immobilisme sus relaté oui c'était le bonheur mais s'il se résumait à la somme des manques et insuffisances, c'est que la chaine librement consentie s'est transformée en servitude - et je sais de quoi je cause- :mrgreen:

 

Nous fallait-il une autre "naissance" pour être à nouveau dans la vie ? Avec le hurlement de terreur qui s'impose, quand on aspire un air qui brûle les poumons, (et qu'en plus on se prend des claques pour nous obliger à le respirer, cet air là), quand on perd pied dans un nouveau monde, un monde étrange ou étranger ?

Ce n'est jamais très drôle de naître. Mais, peu après, il y a, normalement la vie. Alors on pourrait me répondre que ce n'est jamais très drôle la vie, non plus. Certes, parfois, c'est pas drôle. Mais c'est toujours intéressant, et quelquefois c'est exaltant, et quelquefois c'est juste … léger. La légèreté ne s'opposant pas à la profondeur, d'ailleurs : qui dirait de la danse qu'elle est superficielle ?

 

je ne crois pas que nous étions hors de la vie nous étions dans une vie à deux... aussi honorable que la vie tout court... l'eden retrouvé reconstruit en qq sorte...

et ce qui fait mal c'est de le perdre encore à nouveau et toujours? rien ne peut nous être donné à vie? justement?

seule la transcendance -qu'on la nomme comme on veut_- pourrait elle nous remplir enfin de ce besoin d'absolu et de cet instinct de combat qui nous pousse à exister? et si pas transcendance? quel nom lui donner si ce n'est Amour? mais l'amour est par définition éphémère et c'est une lutte que de construire jour après jour

« Il n’existe que deux manières de gagner la partie : jouer cœur ou tricher. Tricher est difficile ; un tricheur pris est battu. Jouer cœur est simple. Il faut en avoir, voilà tout. » ("Jean Cocteau")

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  • 1 mois après...

Et zou, je m'auto-exhume pour quelque nouvelles!


Je vis cernée par des individus contaminés, mais mes défenses tiennent bon! Bon, il m'arrive d'envisager d'investir dans un manuel de survie à une attaque de zombies si les spécimens devaient devenir trop menaçants... mais je crois que ça c'est du à mon côté barrée et pas à la fièvre :roll: . En attendant, je revêt mon petit masque pour faire plein de bisous à ceux et celles qui sont touchés (Puppis, si tu me lis...).


Albane, Théo, pour revenir sur vos mots, moi, je me souviens qu'au moment de la rupture, c'est bien au fond de mon cœur une perte immense que j'ai ressenti. A ce moment là, je ne me suis pas demandée si le bonheur que je vivais était illusoire, je ne me demandais pas à quoi il tenait, il me suffisait.J'ai aussi pêché par manque de confiance en la pérennité de ce bonheur, et ai beaucoup expié pour cela, mais c'est un autre chapitre de mon histoire.

Je ne parlerais pas d'immobilisme, en revanche, je sais que le sentiment de sécurité était un élément important de ce bonheur. Si j'en crois un certain Maslow, le besoin de sécurité (affective comprise) viendrait même en seconde priorité, juste après ceux qui assurent le bon fonctionnement de notre corps (ces trucs un peu surfaits: manger, boire, respirer). Est-il alors si surprenant que nous hésitions à partir "à l'Aventure dans la Vie" alors que nous avons déjà devant nous de quoi répondre à nos besoins (et là je ne pense pas qu'à la sécurité)?

J'ai toujours l'impression d'avoir perdu beaucoup. Simplement, j'ai découvert... disons... qu'il existait d'autres sources d'approvisionnement! Aurais-je eu les ressources nécessaires à me lancer dans cette grande expédition de découverte si je n'y avais pas été forcée par l'existence? J'en doute. Auprès de mon arbre je vivais heureux...

En passant, voilà que je crois me souvenir que le jour de ma naissance, je n'ai pas voulu le pousser, le grand cri de terreur et que j'ai vraiment eu besoin de claques. Drôle de bienvenue, quand on y pense...


Pour le reste... pour résumer, un bon coup-de-pied au cul de la part du "principal intéressé" m'aura fait faire un sacré bon en avant en ce qui concerne le lâcher-prise. :evil: Nan, je ne lui dirais toujours pas merci, il ne l'a pas fait "exprès". Depuis, ce sont les "enjeux cachés" qui commencent à se profiler à l'horizon... J'ai comme qui dirait mon inconscient qui refoule un peu :mrgreen: . La désagréable sensation que les tempêtes passées n'étaient qu'un échantillon. Une petite prise directe avec les peurs les plus enfouies, là, comme ça, maintenant, je me sens pas trop... Je sens que je vais encore devoir faire quelque prouesses pour convertir un grand saut dans le vide en série de petits bonds moi.

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