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Lettre morte


Messages recommandés

[i]Mon très cher,

Le jour que j’attendais est arrivé. Il y a maintenant neuf mois, tu m’annonçais ta volonté de rompre. De la colère à la détresse la plus extrême, de l’euphorie aux crises d’angoisses, me voilà parvenue à un nouveau tournant de mon chemin. J’avais besoin de trouver un jour symbolique pour marquer cette étape, c’est celui-là que j’ai choisi. Le temps qu’il faut pour une naissance est aussi celui que j’aurais mis à pouvoir enfin laisser le défunt « nous » s’en aller définitivement. Il n’y a pas si longtemps, la simple évocation de cette idée m’était insupportable et aujourd’hui encore, je doit bien l’avouer, je ne m’en réjoui pas. Pourtant, je prépare et peaufine cette lettre depuis quelques jours déjà, avec une certaine impatience de la terminer. Lasse et épuisée de cette guerre intérieur qui me traverse depuis tout ce temps, j’avais hâte, je crois, de pouvoir enfin mettre un terme à cette bataille utopique pour la survie de quelque chose qui était déjà mort. Qu’il m’en aura fallut du temps pour comprendre et accepter enfin l’irrémédiable. C’était pourtant aussi enfantin que 2=1+1, mais quand les émotions s’en mêlent, plus rien n’est simple.

Je me suis épuisée à utiliser tout un éventail de moyens dans l’espoir de te faire réagir, dans l’espoir de te voir revenir. De l’éloignement complet aux tentatives de rapprochement, sur le fond, depuis neuf mois plus rien n’a jamais changé. Tes demandes initialement répétées de garder le contacte semblent finalement avoir été oubliées au profit d’un énigmatique mutisme. Toi et ce souvenir que j’ai de ton art du non dit ! J’ai passé tellement d’heures à essayer de comprendre ce que ton silence pouvait bien dissimuler. Je n’en peux plus. En définitive, ce qui m’importe, ce sont les intentions que j’ai pu y voir. Les réponses, il n’y a qu’à toi qu’elles pourraient être utiles. C’est toi qui avais décidé d’en finir, c’est toi qui aurais pu trouver des raisons de nous donner une seconde chance. Je ne pourrai jamais faire ce chemin à ta place ou même t’inciter à le faire si tu n’en as pas envie. Il n’y a que sur moi que j’ai le pouvoir d’agir. La victoire que j’ai tant souhaité n’était tout simplement pas à ma portée.

Désormais, j’ai besoin de me retrouver et de me sentir à nouveau entière et libre. Je n’en peux plus de déterminer mes choix en fonction de l’impacte qu’ils pourraient avoir sur le semblant de relation qu’il nous reste. Si cela engendre encore de la souffrance qu’importe. Je commence enfin à cerner les enjeux de ma douleur et je sais que ce n’est de toute façon pas en étant avec toi que j’y mettrais un terme. Tu auras toujours une place dans mon cœur, mais ta place dans ma vie ne sera plus la même. Le seul adversaire qu'il me reste à combattre de toutes mes forces est en moi...

Ne commences pas par chercher la personne auprès qui t’épanouir, ce chemin est une impasse. Ne recherche que l’épanouissement.

Avec toute ma tendresse.[/i]
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Salut JoliDragon!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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  • 2 semaines après...
Coucou vous tous!

[i]Me voilà de retour de vacances... et avant d'avoir rattrapé le fil des évènements qui ont eu lieu par ici pendant ce temps, je vais commencer par le plus simple, des nouvelles de bibi.[/i]

Bon, concernant les vacances, je tombe un peu dans le lieu commun en vous annonçant qu'une semaine au soleil, entre mer et piscine, c'était tout simplement le pied...
Une semaine de trêve en tous les cas que j'aurais particulièrement apprécié cette année. Pour le reste, les choses restent les mêmes, mais mon regard, lui, semble avoir évolué. La sensation est étrange. Je sais que peurs et angoisses sont toujours sur mes talons, qu'elles me rattrapent encore à la moindre "faiblesse", elles me laissent encore parfois dans un immense désarroi. À chaque fois je me rappelle à quel point le bien-être est précaire... c'est rageant.
Pourtant, enfin, je sens que je gagne en compréhension. Les émotions ne m'aveuglent plus complètement. Petit-à-petit, j'arrive à les observer comme, disons, dans leur contexte. Enfin mon regard prend assez de recul pour pouvoir vraiment commencer à y voir clair dans tout ce chantier. Cela ne suffit toujours pas à me mettre à l'abri des écueils, mais bon, il parait que certaines choses prennent du temps.
Comme l'exige la loi de l'emmerdement maximal, c'est bien entendu pendant cette que l'autre âne (comprendre mon ex) s'est décidé à m'envoyer un texto pour savoir si j'étais tentée par l'idée d'un repas avec lui, avec ses délais habituels, à savoir pour le lendemain. Sur le coup aucun soucis, vu le moral d'acier forgé à grands coups de soleil et d'air iodé. Vu qu'en plus il m'annonçait qu'il lui était possible de se déplacer, la réponse s'est imposée d'elle même... [i]Très volontiers, si tu trouves un avion...[/i]. L'incident aurait pu/du être clos à ce moment. Mais non, comme si j'avais besoin d'une nouvelle preuve que je n'ai toujours pas "réglé mes comptes" avec cette histoire, maintenant que je suis de retour aux pénates, cette broutille me fait cogiter.
Je n'en ai pas juste rien à faire. Je ne suis pas réjouie par la proposition, je ne suis pas triste d'avoir du répondre par la négative, je suis agacée. Sa formulation tordue, le retour de ce gout infecte de "ça me faisait c**** de manger tout seul à midi alors j'ai tenté ma chance". [i]J'aurais préféré quelque chose qui sente "j'ai envie de te voir, si on essayait de trouver un moment".[/i]
[b]Ticket gratuit pour le tourbillon infernal![/b]
Un texto à la noix qui fait remonter les mêmes inquiétudes que lorsque nous étions ensembles. Des peurs qui se cristallisent et font revivre pour un moment la douleur de la séparation. Le besoin de réconfort qui ravive le manque de l'abri de ses bras. Une lutte pour ne pas tomber dans cette spirale... [i]Dans tout cela, je ne vois plus rien qui ressemble à de l'amour.[/i]
La prochaine étape sera peut-être pour demain. Elle se résume en un mot, que j'ai déjà pensé à plus d'une reprise aux cours de mes séances, mais que je n'ai jamais eu la force de prononcer devant ma thérapeute. Rien que l'évocation de cette idée me fait monter les larmes, pourtant, il faudra bien que j'arrive à m'en libérer...

[size=85]Au fait, j'ai bien cru que j'allais définitivement quitter ma partie du dimanche ce soir. Mon personnage à vu la mort de très très près. Le pire résultat possible au dès pour savoir si mon perso' arrivait à éviter des blessures (1/216), suivit du même pire résultat d'un autre pour savoir s'il parvenait à me soigner... Bref, mon perso ne doit sa survie qu'à la "récompense" demandée il y a quelques semaines. J'avais été bien inspirée ce jour-là...[/size]
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Je sais bien que je devrais me concentrer sur autre chose, mais les souvenirs sont dans l'air du temps ce soir...
Enfin, pour ma défense, je dirais que celui qui arrive sonne comme une raison de plus de ne plus vouloir de lui.

Petit retour sur les vacances de l'année passée, sur un magnifique avant-goût des Enfers généreusement offert par mon ex.
[i]Je précise que les parcs d'attractions, c'était son envie, que je l'y ai suivit de bon cœur, mais avec des limites imposées par un cumul de vertige et de peur du vide. Moi, en matière de sensations fortes je suis économique. Je peux me retourner les sens rien qu'en montant sur un tabouret pour changer une ampoule...[/i]
Journée donc dans un parc d'attractions, pas évidente pour moi vu la surenchère de plus vite, plus haut, plus secoué... Nous nous retrouvons aux abords d'une "aventure" qui ne m'inspire guère. On en voit le début, comme une ballade paisible sur un bateau, mais un finish dissimulé au cœur d'un bâtiment à la hauteur vertigineuse, pour laisser réapparaitre à ses pieds les embarcations dans d'immenses gerbes d'eau. Cela sent le grand plongeon à plein nez. Celui (apparemment plus petit*) de l'avant veille m'avait déjà laissée mitigée, je n'avais aucune envie d'en reprendre un part. L'autre âne lui voulait que je le suive, il s'est lancé dans un grand plaidoyer pour sa cause, sur l'importance pour lui qu'on puisse partager cela, qu'on puisse faire quelques trucs ensembles dans la journée, arguant aussi du fait que la descente se faisait par paliers successifs. Après tout, n'était-il pas déjà venu dans ce parque, si c'était si important pour lui, ne pouvais-je pas lui faire confiance? Me voila donc embarquée pour un tour de manège. Je reste mitigée face à la barrière de sécurité, suspectement massive pour une attraction qui ne secoue pas trop. Le départ coupe court à mes réflexions. Nous commençons donc par la ravissante ballade au fil de l'eau, au milieu des dinosaures. Puis l'entrée du bâtiment se présente, une file de bateaux attendant dans un couloir vers un tapis qui les élève. Il semble monter à la verticale, bien loin au-dessus de l'encadrement. Me revient la vision du bâtiment depuis l'extérieur. Je suis prise au piège...apeurée. Plus qu'à attendre notre tour dans ce long couloir obscure, tout en me demandant si une crise de panique en bonne et due forme pouvait me valoir un procès en plus de l'évacuation, me demandant ensuite où était l'issue de secours. L'attente fige le temps, la sortie est devant, plus haut, après les ténèbres. Parfois sa voix, qui me répète de ne pas m'angoisser, que la descente ne se fera pas d'une traite. Je me ferme lentement, une tentative de fuite de mon esprit vers n'importe quel néant qui aurait le bon goût d'être au moins ailleurs.Nous montons, sons chaotiques, flashs de lumière rouge, la vision fugace d'un "trucoraptor" qui surgit de derrière une caisse, l'ombre du T-REX, la lumière en dessous, pas de pallier... OFF...
Descendre. Juste poser mes pieds sur la terre ferme pour commencer, puis marcher jusqu'à la zone fumeur la plus proche, en griller une, une autre encore. Au nom de quoi déjà? Lui faire confiance c'est bien ça? Pourquoi ai-je été à ce point incapable de m'en tenir à un non...

* Après enquête 16 mètres pour le premier contre 26 pour le second, soit une différence verticale d'environs 22 tabourets...

Au fait, au cas ou certains se poseraient la question, l'autre âne ne s'est pas manifesté pour un repas la semaine dernière, alors qu'il était au fait de mon retour. On serait tenté d'en conclure qu'il n'a plus de repas tout seul en stock... Mais ce soir j'ai une idée qui me semble plus drôle. Monsieur Théorique, accusant le coup d'un refus cuisant de sa pive de compagnie ne se serait-il pas simplement en phase de repli tactique le temps de se remettre. En mon temps, ses non réponses à mes tentatives de prises de contactes m'avaient fait renoncer à toute manœuvre, lui maintenant préfère à son tour se retrancher que d'accuser un nouvel échec. Comme un match de tennis, mais en beeeeeeeeaaaaaaaauuuuuuuucoooooooouuuuuuuup pluuuuuuuuuuuuus leeeeeeeennnnnnnnt.............................
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C'est fou, ce genre de réminiscences, quand-même...

Je ressens chacun de tes mots, mais moi je suis bien plus dans le rôle de M'sieur Théorique. Les manèges qui te tournent la tête et t'enivrent, ça c'est à [i]moi[/i].

Mais, plus terre à terre, j'ai eu à "subir" une situation quelque part identique le jour où il m'a emmené dans un lieu où j'ai été confrontée à ma phobie (pas un mot de plus. Elle est extrême et cependant rarissime et avec ma date d'anniv', autant filer ma carte d'identité sur le site)

Tu sais, on le fait sur le moment pour le prouver à nous-même tant qu'à l'autre qu'effectivement, l'amour et la foi déplacent les montagnes. C'est le cas, ça a été le cas. Renier ça, c'est dangereux parce que tu renonce par là même à ton être adulte. Dire, "je lui en veux parce qu'il m'a fait vivre ça", c'est oublier qu'a ce moment-là, tu étais en pleine possession de tes moyens. Bref, tu n'es pas une victime d'un non-choix.

Si cela te touche autant, c'est sans doute pour autre chose, et je crois qu'à la lecture de cette lettre, cela à plus à voir avec ce fameux "lâcher-prise"... [size=85](et pleins d'autres choses, mais ici n'est pas le lieu)[/size]

Une petite citation pour ce soir. Je n'ai pas la phrase sous les yeux, mais en substance elle dit: "Si tu laisses faire quelque chose, mon chou, c'est comme si tu le choisissais de toute ton âme" [size=85](J'éditerai au besoin si je retrouve l'originale)[/size]

Cette leçon-là, on ne la connait jamais suffisamment non plus...
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Merci ma Puppis!
Je ne suis pas convaincue que mon "lâcher-prise" soit si avancé que cela, mais en revanche, tes mots m'auront aidé. Ils apportent une source d'éclairage qui me manquait pour comprendre et résoudre cet épisode qui me pesait encore, pouvoir enfin me délester ce poids et me concentrer sur le fond du problème.
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  • 2 semaines après...
Coucou tous.
Mes dernières nouvelles étaient en gros mon retour de vacances, une proposition de Monsieur Théorique pour un repas jamais concrétisée pour cause de "complexité géo-temporelle", quelques cogitations et la digestion d'un mauvais tour (de manège).

Ben je me sens légère!

J'avais proposé un ciné à Monsieur Théorique pour donner suite à sa proposition de repas. Bilan, fidèle à lui-même, une semaine après le message, j'étais toujours sans réponse... La bonne nouvelle, c'est qu'au point où j'en suis arrivée, les choses semblent bien plus simples. D'abord, parce que ce n'étais pas (plus) une "insoutenable éternité d'attente". L'égo un peu égratigné, mais le cœur hors d'atteinte. Ne voyant rien venir, mais avec un peu de suite dans les idées, j'ai donc pris LA mesure qui s'imposait. Un truc de dingue, le genre de choses qu'on ferait avec n'importe qui d'autre, je lui ai envoyé un message pour lui demander de quoi il en retournait. C'est d'une affligeante banalité, je le reconnais, n'empêche qu'il n'y a pas si longtemps, j'étais bien incapable d'un acte aussi ordinaire. J'aurais du lutter contre les interprétations tous azimut, j'aurais peut-être souffert ou me serais consumée de colère contre lui, j'aurais réinstauré l'état de SR alors même que j'avais cherché à le voir. [i]Là, je me dis que s'il a essayé de comprendre quoi que ce soit à ma façon d'agir ces derniers mois, il y aura au moins trouvé un véritable challenge pour son intellect'...[/i]
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, j'ai eu droit à une réponse, une positive en plus! Bilan, j'étais au ciné avec lui lundi soir. Que dire de plus? J'ai bien eu un ou deux pincements au coeur, parce que je reste une grande sensible, mais sinon, cela aura été une sortie agréablement ordinaire.
[i]Par moments, je crois que je dois avoir l'aire d'une éspèce de simplette béate, à tant me réjouir pour des choses simples et ordinaires.[/i]
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Du tout, moi je comprends ! Il s'agit de reconquérir ce qui semblait acquis et tout naturel, et qui sous la rupture vous échappe soudainement. Reconquérir des lieux, des gestes, de petits actes, et même des mots. Il fut un temps ou tous les lieux de ma ville criaient le nom de mon ex, et c'était absolument insupportable. Aujourd'hui j'y pense, mais je peux vivre avec. Je comprend donc la réjouissance qui est tienne. Un petit pas vu de l'extérieur, un grand pas dans ta reconquête personnelle...
[quote]Lasse et épuisée de cette guerre intérieur qui me traverse depuis tout ce temps, j’avais hâte, je crois, de pouvoir enfin mettre un terme à cette bataille utopique pour la survie de quelque chose qui était déjà mort. Qu’il m’en aura fallut du temps pour comprendre et accepter enfin l’irrémédiable. C’était pourtant aussi enfantin que 2=1+1, mais quand les émotions s’en mêlent, plus rien n’est simple.[/quote] En te lisant, j'ai envie de citer un passage du [i]Gôrin no Sho[/i] qui m'est revenu en tête depuis quelque jours déjà, et qu'étrangement j'ai acheté et lu dès le début la rupture. Je la "médite" depuis ce temps...

[u]Lâcher la poignée.[/u]
Lâcher la poignée peut avoir plusieurs significations. Il y a moyen d'obtenir la victoire sans sabre. Il y a aussi des cas où on ne peut parvenir à la victoire même avec un sabre. Je ne puis exposer toutes mes pensées en détail. Exercez-vous bien.
[i]Traité des cinq roues (escrime, Miyamoto Musashi, XVIe siècle)[/i]
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Sous le signe du homard...
Ouioui, vous avez bien lu. Je parle bien de ce crustacé célèbre pour sa bisque, dont, généralement, on ne se rappelle l'existence qu'aux alentours des repas festifs. Même moi, malgré mon empathie naturelle pour les bestioles à carapace et à pince. [i]En fait, même quand je pense à cette catégorie d'invertébrés le homard n'est pas inclus dans mon inventaire mental.[/i] Bien en ce moment, j'ai l'impression que le homard est un motif récurrent de mon petit quotidien.
Tout à commencé avec une personne dont je tairais le pseudo qui me parlais de sa consommation dudit animal. Tel la madeleine de Proust, ce homard là à fait revenir à ma mémoire un long débat qui anima mes vacances de l'année passée (et accessoirement une kyrielle de micro-souvenirs associés). Une sombre histoire mêlant mon anglais pas irréprochable, ma tendance à me mélanger un peu dans les noms des crustacés (puis aussi avec les céréales, mais pas pour les petits fruits rouges), un doute sur la traduction de "lobster" et l'aveu de monsieur Théorique de son goût pour la langouste... [i][le repas servi] certes, la langouste c'est bon, mais là ce que tu manges, c'est un homard. Monsieur Théorique, scientifique et fin gourmet, recalé en biologie.[/i]
Puis, l'animal s'immisça dans mes lectures du moment, malgré un thème que je jugeais à mille lieues de la faune marine.
Puis tout un groupe, improbables figurines en bois occupants temporaires de la déco' d'un grand magasin par lequel je suis passé hier. Si je n'avais pas été si pressée, je crois que je serais devenue l'heureuse propriétaire d'un exemplaire.
Théo, tu crois que le homard pourrait être une nouvelle forme du navet!?!

Bon, pour me changer un peu les idées, on m'a indiqué un petit blog tout neuf qui ne parles ni de navets, ni de crustacés (à ce jour :mrgreen: ). Les tribulations d'une trentenaire célibataire dans le grand chantier des relations hommes-femmes... pour les curieux, c'est [url=http://elisacasey.blog.tdg.ch/]ici[/url].

Enfin, toujours est-il Spirit, que ta dernière citation n'a pas fini de me faire réfléchir.
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...j'en suis ou exactement moi?!?

Mmm... :shock: Ah, oui, c'est vrai, tout ça!

[size=85]Rupture, souffrance, silence, chantier intérieur, navets, tentative de reconquête, souffrance toujours là. Nouveau silence, reconstruction, navets, temps et patience... la souffrance qui se dilue, abdiquer... petite pique de homards "existentiels", la douleur s'estompe de plus en plus, la vie reprend son cours.[/size]

Je rentre chez moi. Le long du chemin je pense à ce par quoi je suis passée, à ce que sera demain, à établir un énième état des lieux des changements inclus à "moi nouvelle version". J'entre dans l'immeuble, prend mon courrier et... me retrouve à devoir esquiver l'attaque surprise d'une de ces maudites "premières". La première carte postale de Monsieur Théorique. P****n de b****l de m***e, a bien failli faire bobo! Quelques secondes de KO technique avant de me souvenir où j'avais rangé mon stock de ressources pour faire face. Bon, d'au autre côté, ça, c'est fait :lol: !

A part ce petit faux-pas sans conséquences du côté de la boite à lettres, les rêveries du chemin étaient des plus agréables. J'ai vu à l'horizon le prochain cap important, plus proche que ce que mon cœur aurait pensé, mais aussi heureuse de m'en approcher finalement. [i]Moi et mon incorrigible manie d'accorder tant d'importance aux symboles.[/i] Le grand cap de l'année est là, dans ma ligne de mire, comme la promesse d'une dernière "première" . Contempler la première année écoulée, puis ne plus compter. Le temps du deuil révolu, pouvoir tourner complètement la page, l'esprit enfin libre de passer à un nouveau chapitre.

Je crois que je prendrais le temps de m'y arrêter un peu. Il serait dommage de ne pas profiter du point de vue pour pouvoir embrasser du regard le chemin parcouru dans son ensemble. Prendre le temps d'observer celle que je suis devenue aussi. Très loin de l'animal blessé qu'il a quitté, pas radicalement différente de ce que j'ai été avant, mais pourtant plus celle qui l'avait séduit. Je suis si curieuse de voir à quoi ressemblera le chemin après...
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  • 2 semaines après...
Dernières nouvelles du front...
Enfin, quand je dis du front c'est plus par habitude que par évocation d'une quelconque réalité, parce qu'en guise de front, il n'y a toujours qu'un Monsieur Théorique toujours aussi déserteur et un dragon absorbé dans ses rêveries. Si vous cherchiez de l'action, passez votre chemin, le spectacle est d'un ennui profond.

[i]Pour ceux qui sont curieux de savoir à quoi rêve un dragon et bien...[/i]

Si les jambes de certain sont sans repos, chez moi ce sont définitivement les neurones qui sont inépuisables. Mon bonheur simple(t) du moment, c'est de constater qu'avec le temps, les sujets de ces exercices de remue-méninges changent. Moins de Monsieur Théorique, plus de moi et de ma relation à l'Autre.
[i]Saviez-vous qu'un serpent décapité peut encore mordre? [/i] Quelques relents d'un espoir à l'agonie m'auront encore valu des déconvenues dont je me serais volontiers passée. Rétrospectivement quelques preuves risibles ou poétiques que le chemin n'est pas fini. Comme cette une coupe de champagne à laquelle je n'avais pas vraiment envie de boire. Ni une ni deux, monsieur mon corps s'assure que cela ne se produira me retournant l'estomac rien qu'à l'odeur du breuvage, puis aussi à la vue du gâteau qui l'accompagnait. Une mauvaise nuit pour apprécier pleinement toute l'ironie de ce mot : haut-le-coeur.
Même si l'hydre-espoir n'est pas définitivement hors de capacité de nuire, chaque jour la rend plus docile. Ainsi, pour répondre à une question posée ailleurs sur ce forum, s'il revenait pour des raisons foireuses, je ne pense pas qu'il trouverait bonne accueil si je devais déceler un défaut dans ses motivations. J'ai passé bien assez de temps à reconstruire mon équilibre sans lui.
Bon, je suis en train de terminer (enfin) la lecture des "chieuses", cela aide à être remontée à bloque ;), même si je reste un peu sceptique. Parce que je veux bien faire la chieuse, sauf que si on a pas les reins assez solides pour ÊTRE une chieuse au plus profond de soi, je ne peut m'empêcher de penser que le résultat mène au désastre.
Revoilà donc ce sempiternel constat, attaquer les problèmes à la racine, réviser mon être depuis ses fondation, accepter que cela puisse prendre du temps.
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  • 2 semaines après...
Snif... C'est quoi cette odeur étrange?
Mmm... :idea: De l'ironie!!!
...et pas qu'un peu, puis un excellent millésime en plus!

On récolte toujours ce que l'on sème, il en fait les frais en ce moment même. En effet de bord, je vais vraisemblablement pouvoir dire Adieu à la partie du dimanche et larguer les amarres une fois pour toute par la même occasion :? .
[i]Waite and see[/i]

Je sais, je vais ouvrir une ONG - Handicap'émotions!
A ma gauche ceux qui en ont trop, à ma droite ceux qui en manquent... plus qu'à plancher sur un moyen de transfert!
Noooon... siouplait... pas la chemise avec les manches attachées dans le dos...

Je sais, c'est du grand n'importe quoi, mais ça défoule!!!

Maintenant c'est consternation, dans un monde bien loin de ce forum, certains individus n'apprendront visiblement jamais de leurs erreurs :|

Je crois que j'ai trouvé le morceau de circonstance...
[url=http://www.youtube.com/watch?v=HJ9y4jzwXaA]Off to never never land...[/url]J'ai une vision toute personnelle du pourquoi.
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  • 4 semaines après...
Bon, ben, le jour est arrivé. Là, comme ça ! Une journée comme une autre, à un tout petit rien près. Il y a 364 jours et quelques heures, je faisais le grand plongeon dans le monde des largué(e)s. Le nombre qui précède n’est pas le fruit d’une faute de frappe. Si j’en crois mon agenda, la date fatidique, c’est demain, mais je n’arrive pas vraiment à être d’accord. Lorsque je repense à ce soir-là, la première chose qui me revient à l’esprit, c’est que c’était un mercredi…
[color=#0040BF]Un mercredi presque banal lui aussi, une journée dont j’étais relativement satisfaite, un programme chargé mais rempli en temps et en heure. Plus d’urgence, même un peu d’avance, la fin de journée ne s’annonçait pas trop mal. Je me connecte sous skype pour contacter mon cher et tendre. Ombre au tableau de ma soirée, l’ambiance entre nous était devenue pesante au cours des derniers jours, il y avait de la discussion dans l’aire. Alors, me disant qu’il faudrait bien s’atteler à ce souci aussi, lorsqu’il apparaît, je lui propose que nous nous voyions… Lui émet une réserve, mais me demande si je suis disponible pour chatter un moment. Je venais de lui annoncer que j’entrais dans la partie détente de ma journée, je me voyais mal lui dire non. Il lance la discussion, tourne un peu autour du pot, pour finalement m’annoncer qu’il ne voit pas d’autre issue à nos problèmes qu’une rupture. Le mot était lâché !
Une année s’est écoulée depuis…[/color]

Un cycle complet, ce premier anniversaire devrait être, enfin, la dernière de ces si terribles « premiers et premières » qui ont jalonné ma route depuis.

La synthèse de tout cet "après" se prépare lentement...
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Arf, je vais pas te souhaiter bon anniversaire mais le coeur y est. :|

Je repense souvent à cette année à la même époque, à ce que je faisais avec mon ex, au nombre de jours de bonheur qu'il nous restait à vivre. Je sais, ce n'est pas très sain voire franchement malsain mais... humain.

Il est normal de revivre le passé en cette journée anniversaire mais dis-toi que cet an 0 est passé. Tu entres dans l'an 1 de ta résurrection officielle. Le tour du calendrier est fait, toute cette douleur est officiellement derrière toi. Le plus gros, en tout cas. Ton ex doit sûrement y penser aussi et, peut-être, faire son propre bilan si ce n'était pas déjà fait. Courage, en tout cas et je me compte déjà parmi les futures cibles de ton ONG Handicap'émotions (catégorie "Ceux qui en ont trop")...
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Bonsoir vous!

Tipoune, pour répondre à ta question cette lettre qui "entame" ce chapitre ne lui a jamais été envoyée. Comme tu l'a pensé, elle a essentiellement été écrite à mon attention, même si c'est à lui que je me suis adressée. Lui envoyer n'aurait guère eu de sens.

Biquette, repenser à ce que a été est humain avant tout. Il est important d'accepter que l'histoire aie une fin, pas oublier qu'elle a eu lieu. Ce jours-ci, si je me retourne encore sur le passée, c'est parce que j'en ai envie, parce que je trouve important, une fois de plus, de faire un petit point de situation à cette date symbolique. Il y a de la nostalgie dans l'aire, un peu de peine, mais pas de souffrance. Un cycle s'est terminé. Réapprendre la vie sans lui à mes côtés, premier week-end, première semaine, premier moi, premiers anniversaires respectifs, premières fêtes de fin d'année, premier concert, premières vacances, première rentrée scolaire et j'en passe, cèdent leur place à la vie ordinaire. Quand à lui, qu'il y pense ou non, cela m'est un peu indifférent.

C'est étrange, j'essaye tranquillement de faire un état-des-lieux de ma situation actuelle et me reviennent en mémoires de bribes de souvenirs inattendus, de l'époque où il n'était qu'un simple membre du club, parmi d'autres, avant que notre histoire commence. Comme on ne se refait pas facilement, je me demande à quoi cela rime... [i]puisqu'il peut y avoir un après, je peux en retrouver l'avant?[/i]
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Alors JoliDragon, là, ça y est? La boucle est-elle bouclée?

Je trouve cela plutôt sain, ta façon de regarder ce passé en face à face, sans auto-complaisance et sans mélancolie non plus. Quand à parler de vie ordinaire... Là j'en doute, je crois sincèrement que je ne suis pas la seule à savoir que tu es loin d'être ordinaire et que ce quotidien ne peut l'être non plus. La simple magie qui se dégage de tes mots en est une preuve plus qu'éloquente.

Maintenant, retrouver cet [i]avant[/i] est un leurre, et ça tu le sais... Par contre, ce qui s'ouvre à toi, c'est l'après-[i]après[/i] et ça c'est une page banche que tu est libre de remplir. Si cela est ton désir...?
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Hello friends.

Premier post depuis bien longtemps ici, évidemment sur les écrits du Dragon Joli. Champagne et ironie, anniversaires et gâteau, exactement ce qu'il me faut. :roll:
J'entame aussi une période d'anniversaire, et les souvenirs remontent, [size=85]ces crétins[/size] : je vais faire comme pour la vie, bien me couvrir, garder la tête droite et traverser tout ça. Et manger le gâteau. :mrgreen:

[i]Seems to me that life is a comedie for those who think, and a tragedy for those who feel[/i]*. Repenser au passé, ou plutôt repenser le passé, ainsi que tu le fais, JoliDragon, permet de mettre la souffrance à distance, en l'objectivisant quelque peu. J'ai beaucoup pratiqué. Je pratique moins (mais "simplement" parce que je souffre moins).

Je reviendrai plus longuement vous lire. Là, j'ai encore plein de taff'. Hell.

* [size=85]Seems to me also that life is both at once, even for those who don't think or feel to much …[/size] :mrgreen:
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Bien le bonsoir à vous tous et welcome back Théo!
Pour le champagne et le gâteau, c'est ma tournée :D

Très chère Puppis, merci infiniment pour le compliment, qui ma va droit au coeur. Suite à ta remarque j'affinerais donc un peu mon propos, l'ordinaire devient donc "mon" ordinaire ;) . D'ailleurs, les souvenirs "d'avant nous" que j'ai évoqués étaient plus ou moins en rapport avec le sujet, mais pas des pièges pour une fois (j'espère que je ne me trompes pas-on verra bien dans quelques jours). Il est vrai que monsieur Théorique est présent, mais je crois qu'ils me parlent surtout de "celle que j'étais" à cette époque, d'avant que "ma vie sentimentale" ne vienne troubler les choses, simplement bien dans mes baskets, exempte des complications sentimentales.
[i]Là, maintenant, c'est la chanson que tu as traduite qui me trotte dans la tête, je crois qu'elle collerait très bien à mon état d'esprit de ces souvenirs. Merci de m'avoir rappelé son existence, elle est de celles qui filent la pêche à n'importe quel moment de la vie.[/i]
Quand j'allais au club le week-end pour jouer, c'était vraiment pour laisser mes prises de têtes du moment sur le pas de porte et partager un bon moment avec les personnes présentes. Parfois fatiguée, parfois en pleine forme, d'humeur à faire la pitre ou à écouter méditativement dans mon coin, peu importe, je trouvais toujours ma niche. Drôle d'endroit ce club, nous portons tous les "masques" du personnages, dans cet éspèce de havre peuplé d'individus pas tout à fait normaux, on a plus aucune gêne à être soi-même en dehors des moments de jeu. Ces souvenirs...L'improbable gâteau kitch aux fraises tagada que j'avais cuisiné pour l'anniversaire de notre maître de jeu, dont tout le monde avait osé manger. Le mariage de M., les mentos dans le champagne, toute la bande des joueurs qui dansent sans se soucier de savoir qui avait le sens du rythme, qui était raide comme une colonne grecque, juste le plaisir de s'éclater. L'interminable improvisation délirante que lui et moi avions fait autour d'un tube de "je sais plus quoi" qui trainait là, digne de l'avion Barbie. Les vers et tirades que je devais improvisés en quelques secondes, pour le bien du roleplay de mon personnage. [i]Nos personnages de l'époque, moi prima donna au coeur de glace, lui, jouisseurs compulsifs au charme surnaturel contre lequel j'étais la seule immunisée Bien entendu, j'étais bien loin d'imaginer la partie que nous allions jouer ensuite dans la vie réelle. [/i] Des souvenirs dans lesquels il est présent, mais surtout de moi faisant ce qui me plait, sans soucis de séduction, sans crainte de déplaire, sans gène, sans peur, vivante.

Théo, je te souhaite que tes "anniversaires" te ramènent des souvenirs aussi agréables. Bon courage avec le taff', qui, entre autres mérites, nous fourni des sujets autre que nos exs dans lesquels nous absorber lorsque la nostalgie nous guette.
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Bon, ben c'est pas tout...
...mais je vais quand même parvenir à trouver le temps pour une grande rétrospective de la saison "2008-2009" de "JoliDragon et Monsieur Théorique", c'était la partie la plus réjouissante de l'anniversaire. Malgré le retard, je ne voudrais pas m'en priver.

Commençons pas des éléments simples, tangibles, quantifiables, [b]les contactes[/b] qui ont eu lieu entre les deux protagonistes depuis le jour du grand drame.
Dans les jours qui ont immédiatement suivit, un vague échange de mails pour régler une question administrative, lui qui profites de l'occasion pour "prêcher" pour mon retour sur sa partie et pour un immanquables "je voudrais qu'on reste en contacte". J'ai accepté de retourner jouer, mais lui ai fait savoir qu'en matière de contactes, on s'en tiendrait à la partie tant que je n'aurais pas les idées au clair sur ce que je voulais. Ainsi je l'ai revu chaque semaine pendant encore quelques semaines, abandonnant finalement fin novembre, tant la situation m'était devenue insupportable.
Reprise de contacte de ma part courant décembre, visant les vacances des fêtes de fin d'année pour essayer de le revoir. La tentative a finalement aboutit à un ciné tout début janvier. Bien trop prématuré pour moi, même si j'avais reçu un beau calendrier pour me consoler un peu... :mrgreen:
Ensuite, ma route croise JRME, la distance et le silence deviendront donc deux précieux alliés dans ces drôles de batailles. Des sushis fin janvier, dernier repas avant d'entamer une nouvelle phase de ce que je peux désormais nommer le Silence Radio.
Fin février, un nouveau round débute, je réintègre la partie et décroche un bon pour voir du Théorique presque chaque semaine. Cela m'aura valu quelques déboires, mais dans l'ensemble, rien qui puisse me faire regretter cette décision, parce que, avant tout, j'y ai retrouvé tout le plaisir de jouer, celui qui m'avait fait cruellement défaut quelques mois auparavant.
En dehors de la partie, nous avons soupé ensembles fin mars, puis courant mai, fin juillet nous sommes allé au ciné et finalement nous sommes à nouveau retrouvés pour des sushis début septembre.[i] Maintenant que j'ai la liste sous les yeux, je me dis que c'est pas très soutenu comme cadence, mais qu'il y a une certaine régularité... je vous laisse le soin d'estimer l'arrivée de la prochaine ;) [/i].
Des repas sans rien de bien particulier à signaler. Pas de souffrance, pas non plus de matière à réjouissance, des repas agréables comme j'en ai eu avec d'autres amis aussi.
Pour tout vous dire, le plus troublant finalement aura été le plus récent, car, pour la première fois, il y avait un je ne sais trop quoi dans l'aire qui me rappelait l'ambiance de "nos repas en amoureux", pour la première fois j'ai eu l'impression d'avoir passé la soirée avec le Théorique qui à l'époque m'avait séduite.
Bon, je tiens quand même à le féliciter pour ses efforts, car, depuis juillet, il a exceptionnellement pris l'initiative à deux reprises. Cela faisait tellement longtemps que j'avais presque oublier comment c'était (même si ses offres sentaient un peu le last minute) :mrgreen: [i]Vous pouvez applaudir bien fort monsieur Théorique pour l'encourager[/i].
Si vous ajoutez les textos d'anniversaire, de veux de Noël et de Nouvel-An, une carte postale par "adversaire" cet été, deux ou trois échanges sous skype, via mail ou texto sur des sujets bateau, quelques remarques sous FB, vous aurez à peu près l'ensemble des contactes qui eurent lieu entre les deux personnages.
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[quote="JoliDragon"][i] Maintenant que j'ai la liste sous les yeux, je me dis que c'est pas très soutenu comme cadence, mais qu'il y a une certaine régularité... je vous laisse le soin d'estimer l'arrivée de la prochaine ;) [/i]. [/quote] Fastoche, JoliDragon. Ma prédiction : entre fin octobre et mi-novembre.
Pour un resto (le ciné, normalement, c'est pour fin décembre-début janvier - avec l'arrivée que tous tes lecteurs attendent avec une impatience teintée d'émotion, du fameux [size=150]calendrier 2010[/size] :mrgreen: ).

Le menu … [i]well[/i], il sera simple et néanmoins inattendu (enfin pour M. Théorique) : [b]feuilleté de homard [/b]([i]lobster[/i] effectivement) [b]sur son lit de petits navets caramélisés,[/b] [b]puis gâteau aux fraises tagada[/b]. Champagne, bien sûr, à sabrer avec l'aide d'un sabre sans poignée. Exclusivement.

L'invitation viendra de lui, (sous nos encouragements enthousiastes :mrgreen: ), le choix du restaurant de toi.

Monsieur Théorique, en homme d'un goût toujours très sûr, fût-il mauvais, consentira quelques efforts vestimentaires à partir d'un basic déclinable [i]ad libitum[/i] : la chemise à motifs improbables et psychédéliquement colorés.

La conversation, forcément récapitulative en ces périodes d'anniversaires (attention, ça décoiffe :twisted: ) portera dans le désordre (sinon c'est trop facile et ça nous intéresse pas 8-) ) sur :

L'influence du parfum sur les émotions post-ruptures ; le paradoxe de l'emmental ; l'éternel délice des parcs d'attraction américains ; la capacité des dragons à ronronner (ou pas) ; le meilleur moyen de débiter du [i]brassicacée[/i] à la hache (zouiiiiik ! [size=85]J'aime bien le bruit du navet débité à la hache …[/size] :twisted: ) ; le prix exact d'un aller simple en enfer ; le charme infini des combats que l'on mène tout seul dans l'immensité du champ de navet - l'Ex ayant courageusement abandonné le terrain miné, et ce depuis un bail, sans même qu'on s'en soit aperçu - ; l'impérieuse nécessité de s'adjoindre un mouton de combat (sous la forme de Georges Clooney), quelques homards, un sabre sans poignée, un prince nain, et une demie bouteille de chardonay pour gagner des combats d'une heure ; les charmes éternels (c'est le mot) des montagnes russes ; les mille et une manière d'accommoder une meilleure amie à l'aide d'une bougie rouge ; la recette de la confiture de souvenirs ; le [i]Dies Irae[/i] qui succède un jour au [i]Lacrymosa[/i], au milieu d'un temps qui ne passe pas, ou pas beaucoup, ou pas longtemps, voire qui recule, le traître et dans lequel chaque minute dure approximativement 3 heures 12 minutes et 8 secondes et demi ; les framboises à la double crême comme antidote à "Espoir", prénom inusité (mais bien connu des utilisateurs de ce forum) de l'hydre de Lerne ; la meilleure technique afin d'apprendre à danser la [i]valse hézitatoire[/i] ; les vertus comparées de la récamière et du tabouret pour supporter l'ennui du champ de navets ; l'explosion du Mentos dans le champagne (pour les fauchés, ça marche aussi dans le coca … [size=85]naaan, moi chuis pas chimiste [/size]! :mrgreen: ) ; la composition de graphes émotionnels sur exel ; l'intérêt d'ingérer des sushis pour retomber dans la matière ; le grand Collisionneur des émotions et les Annales du disque Monde ; l'intérêt comparé de l'arcane sans nom et de l'arcane sans nombre, ou "la Mort et le Mat sont dans un bateau" … et surfent sur les déferlantes des 50° hurlants ; le dés-enchantement du monde …
et la joie incrédule de se retrouver, un an après, vivantes.

[i]Damned[/i], JoliDragon, faut [b]jamais[/b] parler d'anniversaires aux historiens : après, ils en font des tartines en se sentant obligés de revenir à l'origine du monde pour tout bien expliquer. :mrgreen:

Tu sais quoi ? En un an, quand même, on en a fait du chemin. Je crois même que nous sommes sorties du champ de navets, sans même nous en apercevoir … c'est con, parce que, même en courant je me serais bien retournée pour lui dire un adieu définitif. :D

Vous, nos nouveaux camarades d'infortune, qui ne demandez qu'à sortir enfin de ce shaker géant que sont les montagnes russes … après, y'a comme qui dirait une zone plus calme, plus plate, plus morne. Ca s'appelle le champ de navet, et [size=85]bordel[/size], c'est long ! :mrgreen: Mais on en sort aussi. 8-)

[size=85]Quelques jours plus tard, j'édite, car je détiens une information capitale pour nous tous, y compris les nouveaux qui nous lisent, d'un oeil incrédule.
L'info qui vient de tomber, telle la feuille d'automne moyenne, nous arrive de notre envoyée spéciale post-rupture, Eloïs, sur son fil-à-elle : il semblerait (JoliDragon, tu vas pas le croire, moi-même j'hallucine :shock: ), qu'après le champ de navets … on tombe dans une sorte de grand bosquet de chips … :mrgreen:
je cite mes sources : "[i]après le champs de navets, j'ai l'impression de sautiller dans des chips...[/i]". Eloïs, [i]"Pour un itinéraire de la rupture amoureuse : de la carte du tendre à la carte à jouer[/i]", tome 2, volume 1, éditions JRME, p. 1997.[/size]


[size=50]P'tain … des chips à présent …[/size] :shock:
[size=50]Nous v'la bien … :shock:
Bon ben j'y vais, hein … [/size]
:shock:
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[b]Dernière dépêche![/b]

Me voilà bien, à devoir dévier du plan initial de ma rétrospective, loin (très loin) pourtant d'être arrivé à sa conclusion. Je vais même devoir, à contre-coeur, remettre à plus tard mes échos à ta merveilleuse réponse, chère Théo.
Ce soir, un grand vent d'inédit, la saison 2 qui démarre en trombe, quelques jours à peine après la fin de la précédente. [i][Voix off du commentateur] ... et là, c'est le "drame".[/i]

Il y a eu la rupture, ensuite, pendant quelques mois, mon coeur qui ne vibrait encore que pour lui, qui souffrait du manque de lui... La bonne nouvelle, c'est que cet état n'est pas devenu permanent. La souffrance qui se dilue au fil du temps, puis le coeur, qui, petit à petit, redécouvre qu'il y a d'autres hommes en ce bas monde. S'en viennent alors des tonnes de petits riens (à moins que ce ne soit que la capacité à les observer qui revienne) qui vous rappellent à quelle point l'avenir peut être riche des surprises les plus inattendues, qu'elles soient agréables ou pas.
Alors, au cours du printemps, il y a une grande soirée, organisée pour l'anniversaire de l'employeur. Il y a cette rencontre d'une connaissance d'une collègue. Quelques minutes de conversation avec elle et un jeune homme charmant. Juste ce petit bonheur, constater que malgré tout, un autre homme peut (à nouveau) sembler plaisant. Sans doute vos routes ne se croiseront plus, son souvenir n'est pas prêt de disparaitre, lui qui a rappelé à un coeur bien cabossé que c'était le printemps. Un bien joli cadeau de réaliser un jour que son nouvel emploi le conduit à passer parfois du côté de mes bureaux depuis la fin de l'été. Le souvenir du printemps heureux livré au coin du palier...
Le temps suit sont cours, j'en arrive au vendredi 09 octobre. Je proclame par décret qu'en souvenir de ce jour, tous les vendredi 09 octobre seront jour "de grâce". Journée faite de belles rencontres, alors que je ne m'y attendais pas. Le jour où j'ai lu la magistrale réponse qui précède. Parce que cela me fait un bien incroyable de voir toute cette matière hautement improbable et drôle que l'on a pu extraire d'une année pourtant qualifiable de "galère". A nouveau ce plaisir de constater que la vie s'allège, la perspective retrouvée qu'il y aura encore plein de belles choses à venir.
Une ombre flotte quand même derrière ce tableau, la sensation que pour l'instant, monsieur mon coeur en est resté au mode "Téflon"... De bien bonnes choses, mais encore rien qui s'y attache... Pas vraiment alarmant, la situation à un certain confort, mais je grade quand même cette tendance à garder à l'oeil, parce qu'un jour, il faudra bien accepter de quitter ce confort.
Ce soir, madame Ironie s'en est venu frapper à ma porte, parée de ses plus beaux atouts. La situation devenait sans doute trop simple, il me fallait bien un coup de grisou pour me remettre les idées en route :mrgreen: . Une chose semble bien confirmée, les dimanches soirs de partie je m'en suis visiblement très bien sortie pour ce qui était d'apparaitre sous mon meilleur jour. Rayonnante, de l'humour, du charme, des choses intéressantes à raconter, un imaginaire infini à partager... du grand moi-même 8-) (auto-congratulation, c'est fait)! Après des mois de persévérance, ce soir après la partie, sur le petit chemin le long duquel j'avais laissé ma voiture, après quelque minutes de conversation en tête-à-tête, il tente de m'embrasser...
P****n de b****l de m***e!!!
Et RE p****n de b****l de m***e!!!
Fais p****n de c***r...


:mrgreen: Le détail qui tue, c'est que "il", ce n'est pas Théorique, sinon, ça aurait sans doute été trop simple :evil:. Bref, il, c'est J, un des joueurs. Là, j'ai l'impression d'être un personnage de cartoon, avec un ange et un diable, qui, chacun juché sur l'une de mes épaules, me fait part de son opinion sur le sujet... Pourquoi ce n'était pas Théorique, ce "combat là" j'y aurai été préparée? Pourquoi ce n'était pas quelque d'étranger à la partie et au cercle des connaissances de mon ex?
...vous croyez qu'au moins avec ça je pourrais trouver un nouveau corollaire aux lois de Murphy?

Si la sagesse populaire annonce volontiers que la nuit porte conseil, elle oublie de préciser à quelle date cette sage nuit survient. Pas de grande avancée ce matin, juste quelques constations qui ne m'avancent guère.
Primo, je me sens une fois de plus éligible au poste de secouée du bocal en chef. Mince! Soit c'est non, pas intéressée, soit c'est oui avec cortège de papillons... Moi, c'est une déferlante d'incertitude et sa belle traine de questions existentielles.
Secundo, dans toute la littérature que j'ai parcouru ces derniers temps, j'ai souvent croisé cette idée de "répétition"... Ben là j'en ai une preuve flagrante, parce que, je l'avoue, cette histoire à un sacré gout de déjà-vu.
Tertio, un SMS de J qui ne m'aide pas à faire avancer le schmiliblick.

Seconde nuit, j'avance à grands pas :mrgreen: ...
J'ai du pour, du contre et leurs contraires. Second SMS de J, qui ne m'aide pas plus que le précédent. Bon, je crois définitivement que la prochaine étape sera de lui expliquer un peu la situation. Certes, ce n'est pas la panacée, mais là, dans l'immédiat, j'ai pas mieux sous la main. [i]Opération texto: heure H![/i]
C'est fait... enfin, vu que j'aurais eu le plus grand mal à caser mes explications en trois textos, vu surtout que par principe je considère qu'il est des choses qui doivent se dire en face-à-face, j'ai surtout repoussé un peu l'échéance d'une discussion épineuse. [i]Là, c'est pas dans des chips que j'ai l'impression de sautiller, mais dans des oursins...[/i]

Troisième nuit, j'arriverais presque à complètement éluder le sujet...
Résolution du jours : confrontation en "live", on verra bien ce qu'il en sort.

Au troisième soir, résolution tenue. On ne peut pas exactement dire que la soirée a été très agréable, mais au moins, j'ai pu expliciter un peu la situation à J... en "omettant" tout de même de lui donner l'identité de "ex" :mrgreen: . Un "exercice" qui ne n'auras pas servi à me faire avancer dans les réponses à mes interrogations multiples, mais qui m'aura soulagée un peu.
Pour ce qui est des interrogations en tous genres, j'ai attendu samedi soir pour mon édification personnelle... Au programme de cette soirée, restaurant avec l'équipe des joueurs du dimanche. Après quelques désistements, ont répondus présents un monsieur Théorique, une Mlle Meilleure Amie, J et un JoliDragon. Ce que je retiendrais, un élément "semi-anecdotique" qui donne la tonalité de mes considérations depuis, les parfums...
Théorique, inspiré par je ne sais quelle muse perverse, semble avoir retrouvé son flacon de "The parfum". Depuis le temps, la charge affective a beau avoir considérablement diminuer, il n'empêche que je trouve toujours qu'il sent diablement bon sur Théorique :evil: . J, lui, fragrance inconnue au bataillon, d'une famille qui n'est de loin pas ma préférée, une senteur gênante ascendant incommodante...[i] Une histoire de parfum ne résume pas tout, mais c'est quand même très embêtant de penser qu'on ne peut pas sentir son prétendant.[/i]
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  • 2 semaines après...
Bonsoir tous!
Je ressors des derniers méandres de mon petit bonhomme de chemin pour revenir à la contemplation de tout ce qui a été parcouru en une année.

Pour tout vous dire, par soucis d’équité, tout autant que d'exhaustivité, j’aurais trouvé bien de pouvoir vous livrer le bilan de monsieur Théorique en compagnie du mien. Sauf qu'en la matière, il a été particulièrement avare en informations. Je ne crois pas qu’il aie jamais laissé échapper le moindre indice sur son éventuel passage par un champ de navets (ou de poireaux ou d'un autre légume ou même d'un verger), sur ses tactiques pour fuir droit devant sans jamais rencontrer d'obstacle ou sur un quelconque souvenir du défunt qui lui aurait traversé l'esprit. Bref, je me contenterai de constater qu’il a assumé jusqu’au bout la décision qu’il a prise et qu’il a tourné la page au plus vite pour se lancer de toutes ses forces dans sa vie de célibataire. [i]Si ce n'est pas la vérité exacte, tout le reste ne serait que supposition de ma part... :twisted: [size=85]Je me demande quand même si, au nom de l'instruction du plus grand nombre, je ne devrais pas lui demander de me rédiger un petit rapport sur la question.[/size][/i]

Ne me reste donc que le sujet primordial : bibi 8-) et ce constat "nécessaire" de tout ce qui m'a parmi de ressortir des Enfers de la non-vie dans lesquelles cette décision, subie de plein fouet, m'avais plongée pour retrouver le cours d'une vie agréable.
Un truc comme ça, on ne s'en relève pas du jour au lendemain, même avec toute la meilleure volonté du monde. Parfois, j'en aspirais à être frappée d'une amnésie définitive concernant mon passé commun avec monsieur Théorique. Sauf que, bien entendu, ce genre de prières ne sont jamais exaucées... [i]Sans quoi je ne serais pas ici en train d'écrire... mais au fait, qu'est-ce que je fait là? De quoi je voulais vous parler?... Non, toujours pas :mrgreen: [/i]
Bref, le chemin vers le mieux pour moi a débuté à très petits pas. De la période la plus sombre, je retiendrais un conseil que l'on m'avait donné, s'accorder un petit plaisir chaque jour. Des petits rien au quotidien, plus une résolution bien moins légère, débuter (enfin) une psychothérapie.
Un jour après l'autre, faire de mon mieux au boulot pour ne pas empirer encore le massacre, redécouvrir progressivement des choses qui font du bien, retrouver lentement les moyens de projets plus ambitieux. Une petite douceur qui fait envie dans la vitrine, descendre du bus quelques arrêts plus tôt pour prendre le temps d'une marche, une amie qui me met un livre dans les mains... Il aura fallut cela pour me rappeler que j'aimais lire, le premier d'une longue série.
C'est l'une des choses qui me réjouit aujourd'hui, d'avoir su retrouver du temps pour la lecture. J'ai retrouvé les auteurs que j'appréciais déjà. J'ai aussi découvert le rayon "développement personnel", je ne sais pas si je m'y éterniserais, mais j'y ai trouvé des textes qui m'auront fait du bien à ce moment là de ma vie... Grâce notamment aux ouvrages cités dans ce forum.
L'impression que les choses n'avancent pas vite, un moral toujours précaire, mais 4 mois après la rupture je "tombe" sur ce forum pas du tout par hasard. Un projet un peu utopique en ligne de mire, mais qui ne tardera pas à être accompagnés de beaucoup d'autres dans lesquels monsieur Théorique n'est pas compris. L'envie (l'espoir) de le récupérer qui me donne le cape, mais aussi ce constat qu'il est nécessaire de me préparer à des lendemains sans lui.
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  • 2 semaines après...
Les montagnes Russes qu'on disait hein!?!
Je n'étais alors, de très loin, pas débarrassée de toute souffrance, mais j'avais au moins la satisfaction de connaitre des moments de répit. Up and down, petite gym quotidienne du moral.

En toile de fond, des cogitations qui allaient bon train. De questions en hypothèses, de considérations en théories, un besoin intarissable d'analyser la situation sous toutes ses coutures. Décortiquer méticuleusement le moindre souvenir, le moindre fait pour tenter de trouver "la solution", l'explication de tout ça. J'en ai grillé des neurones à tenter de déterminer quels éléments avaient pu jouer en ma faveur ou en ma défaveur, à deviner ce qui se passait dans la tête de Théorique, à comprendre les rouages de mon fonctionnement... A chercher le moyen de réparer ce qui avait été cassé, puis, plus tard, de "comprendre" pour simplement accepter la réalité.
De tout ça, je retire une théorie toute personnelle à base de peurs, de miroirs, de fuite, de meilleure amie, d'une pointe de mesquinerie (ingrédient facultatif mais avec c'est encore meilleur :twisted: ) et de quelques autres notions secondaires. Peut importe sa véracité en définitive, il n'y a ni "méchant vilain coupable", ni "pauvre et innocente victime", juste quelques raisons au fait que ceux que nous étions alors ne pouvaient pas s'épanouir ensembles. Au moins de quoi venir à bout d'une partie des émotions négatives que la rupture avait pu m'inspirer.
La plus grande surprise de tout ça, le résultat les plus concret est finalement arrivé là où je ne l'attendais pas, dans toute la masse de "matière écrite" que j'ai pu en extraire et dans cet incroyable terrain de brassage d'idées collectif. Un amour perdu, une aventure au sein de la communauté JRMiste, une expérience hautement novatrice et réjouissante pour moi de gagné.

Gagné aussi, suite à mon passage en Enfer, le meilleur "alibi" pour m'autoriser pas mal de "menus" plaisirs ensuite!
Effet de bord "positif" de la période la plus sombre, la perte de poids. Positif parce que j'entrais dans la catégorie des personnes qui avaient des kilos à perdre et que la tendance s'est arrêtée avant de devenir critique. De quoi en être contente, même si je n'en retire pas vraiment de fierté en soi. Ce n'est pas comme si j'avais du lutter contre la gourmandise et affronter la sensation de privation... j'avais "juste" plus d'appétit. Un peu plus fière déjà de me maintenir au même poids depuis, même si j'avoue que je n'ai toujours pas l'impression de faire de gros efforts pour cela.
Deuxième effet kiss kool, j'attaque la constitution d'une nouvelle garde-robe et d'un look quelque peut remis au goût du jour. [i]Vu l'ampleur de la perte, dans mes vieux pantalons je ressemblais vraiment à Bozo le clown...[/i]. L'astuce en la matière, c'est d'aller faire son shopping avec des amies qui vous poussent à essayer des vêtement "inhabituels", cela peut déboucher sur quelques bonnes surprises. Bref, j'ai renouvelé la quasi-totalité du contenu de mon armoire. J'ajoute à cela un investissement dans quelques soins du visage et dans un rendez-vous régulier avec ma coiffeuse et j'ai gagné pas mal de compliments ces derniers temps. 8-) Il parait que j'ai carrément rajeuni!
Au rayon esthétique toujours, il y a eu un autre gros investissement : une épilation définitive. Dire qu'il m'a fallut tout ces marasmes pour que je me décide enfin à le faire... La belle saison venue, j'ai pu constater à quel point cela m'a changé la vie (et a grandement contribué au retour des robes et jupes dans mon armoire). Adieu à mes complexes pileux de noiraude (dans une "grande" cérémonie de crémation des rasoirs et pots de cire).
A niveau de la forme, là aussi de la nouveauté, bien que survenue un peu plus tardivement. Pour la première fois depuis très longtemps, le besoin d'activité physique. Tout à commencé "bêtement" cet été, en vacances, par quelques cours d'aquagym... pour faire naitre une petite "accoutumance" à la chose. Besoin désormais rempli par ces cours de danse orientale qui me faisaient de l'oeil depuis un moment (mais toujours pas par un cours de Pilates que je n'arrive pas à caser dans mon emploi du temps, damned).

Est arrivé aussi, non pas une nouveauté, mais un grand retour... aux fourneaux. Le plaisir de faire la cuisine, partagé avec ma famille, mes amis, mes collègues et même mes camarades de jeu du dimanche soir! La cuisine, que je suis tentée de proclamer "grande école de la vie". Des grands moments de solitude (première chantilly au chocolat à l'issue incertaine et aux murs de la cuisine bien crépis), des grands loupés parfois (la cuchaule qui ne leva jamais, candidate au titre de meilleur pain de nain), mais avec un peu de persévérance, surtout le grand plaisir d'avoir fait quelque chose de bon et de le partager.
Pour l'accord des vins, c'est plus long... la faute à "il n'est pas vraiment recommandé (ou vraiment pas économique) de goûter une douzaine de vins par jour histoire de se constituer une mémoire gustative sur le sujet". Enfin, petit à petit de nouveaux noms viennent quand même s'inscrire!

Puis, il y a tout ce que je n'avais pas perdu. Cela peut sembler étrange, mais c'est ainsi, tellement eu la sensation d'avoir "tout perdu" qu'il m'aura fallut du temps pour réaliser que, si changement il y avait, ce n'était quand même pas une "condamnation à l'ennui perpétuel". J'ai réalisé que j'avais des amis avec qui il était possible de passer un peu plus de temps, qu'il y en avait d'autres que je n'avais pas revu depuis longtemps et qui étaient heureux de reprendre contacte (Facebook n'a pas que des défauts), puis que j'avais aussi plus d'occasions de faire de nouvelles rencontres, d'enrichir encore mon horizon. J'ai trouvé les ressources pour reprendre le jeu de rôle en sa "compagnie", j'ai réalisé aussi que je pouvais continuer à faire les choses que j'aimais sans lui (même si son absence a longtemps pesé lourd), le cinéma, le théâtre, les concerts, avec d'autres... ou même seule. Prochaine grosse folie en la matière, un premier balcon pour aller voire Don Giovanni (Théo, ce soir là je te réserve un place aux premières loges dans mes pensées). L'une des chose délicate dans tout ça aura été surtout de retrouver un équilibre entre les sorties et les moments plus solitaires, de réapprendre à apprécier ces "tête-à-tête avec moi-même"... ne pas transformer les moments de distraction (et d'évasion) en fuite en avant perpétuelle.

Je crois que les objectifs que je m'étais fixée en début d'année on été bien remplis, mais je ne le remercierais pas pour tout ça. Parce que ce n'est pas lui qui m'a soufflé ces idées, parce qu'il n'a pas été là pour m'encourager lorsque je aurais eu besoin, parce qu'il 'a jamais sponsorisé quoi que ce soit... parce que finalement, même si la rupture à amorcé toutes ces réactions, c'est moi qui ai fait tout le boulot, je ne lui doit finalement rien.
Si remerciements il doit y avoir, c'est pour vous tous, les JRMistes plus ou moins anonymes. Chaque échange que j'ai eu, mais aussi chaque bout d'histoire que j'ai discrètement lu sans intervenir, tout ce grand remue-méninges aura apporté sa petite contribution au résultat actuel.

[b][color=#0000FF][size=150]MERCI À TOUS!!![/size][/color][/b]
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[quote="JoliDragon"]
… un premier balcon pour aller voire Don Giovanni [/quote]
[size=150]AAAAAAAAAArgh ![/size] [size=85]Je m'étouffe … (telle Violetta au 1er acte de la Traviata …[/size] [size=50]La phtisie n'y est donc encore pour rien …[/size] :mrgreen: ) :|

Merci de ce récapitulatif, JoliDragon, car il est non seulement agréable à lire — comme toujours — mais, de plus, il m'évite de me lancer dans un grand récapitulatif perso, tant je me retrouve dans certains de tes acquis post-rupture.

Il fut un temps où, à l'occasion de vagues rêveries pseudo-philosophiques, je me disais sereinement — c'était dans une autre vie, avant que le ciel ne me tombe sur la tête — que le bonheur, quelque part, m'endormait un peu.
Eh bien aujourd'hui, grâce à un ticket pour l'enfer, avec le séjour [i]all inclusive[/i] de plusieurs mois offert avec, j'ai pu vérifier le corollaire de cet aphorisme personnel : si le bonheur endort, je sais à présent que le malheur réveille.
Et pour réveiller, il [size=200]réveille[/size]. Mais grave. :mrgreen: :twisted:

C'est ainsi, que comme tu le soulignes, j'ai fait depuis la ruptures des choses que j'avais depuis des années l'idée de faire, l'intention de faire, la tentation de faire, la velléité de faire [i]and so on[/i], sans jamais trouver l'énergie ou la motivation ou l'envie ou le désir ou le temps ou les sous (ou tout ce que tu voudras) pour les réaliser, lorsque je filais des jours heureux (ou au moins des jours qui n'étaient pas malheureux).

Je ne comprends d'ailleurs pas très clairement pourquoi à certain(e)s, dont je suis, il faut parfois un véritable tremblement de terre ascendant tsunami, pour se décider à bouger, à agir, à réaliser, à expérimenter, à inventer. L'inertie du bonheur est-elle si grande qu'elle nous paralyse ? Ou plutôt … serait-ce … serait-ce que dans notre précédente relation (ou au moins dans les derniers temps de celle-ci, les derniers temps pour moi se comptant en années), nous n'étions plus tout à fait [u]dans la vie[/u] ?
Etait-ce vraiment le bonheur, cette illusoire "sécurité" ? Etait-ce vraiment le bonheur cette relation où l'on se sentait parfois réduit par l'autre à la somme de nos manques et de nos insuffisances ? Nous pensions, ainsi que tu le dis, "avoir tout perdu". Avons-nous, finalement, perdu beaucoup ?

Nous fallait-il une autre "naissance" pour être à nouveau dans la vie ? Avec le hurlement de terreur qui s'impose, quand on aspire un air qui brûle les poumons, (et qu'en plus on se prend des claques pour nous obliger à le respirer, cet air là), quand on perd pied dans un nouveau monde, un monde étrange ou étranger ?
Ce n'est jamais très drôle de naître. Mais, peu après, il y a, normalement la vie. Alors on pourrait me répondre que ce n'est jamais très drôle la vie, non plus. Certes, parfois, c'est pas drôle. Mais c'est toujours intéressant, et quelquefois c'est exaltant, et quelquefois c'est juste … léger. La légèreté ne s'opposant pas à la profondeur, d'ailleurs : qui dirait de la danse qu'elle est superficielle ?

Je te suis à nouveau, JoliDragon, lorsque tu dis que ce n'est pas ton ex que tu remercieras de tout cela.
Pendant longtemps, j'ai pensé (et parfois cette pensée me reprend) qu'un jour je le remercierai de m'avoir forcée à bouger, à mobiliser mes forces pour avancer, pour réfléchir sur moi, pour évoluer. Mais, de plus en plus souvent aujourd'hui, je me demande de quoi, au fond, je le remercierais. Car il n'a rien fait de ce chemin là, il n'a pas été à mes côtés (je ne le voulais pas), il a même à plusieurs reprises failli me faire revenir en arrière par sa peine et ses pleurs lorsque par inadvertance j'acceptais de lui parler.
Non, ce chemin là, avec ses erreurs, ses errances, ses chutes, ses tâtonnements, mais aussi avec son courage, sa patience, son désir d'avancer, et son espérance, ce chemin là, il n'y a que nous qui l'avons emprunté. Ce chemin n'a pas d'autre existence que nos pas. Le chemin n'était pas tout tracé, car il n'existait pas : ce sont nos pas qui ont fait le chemin. Alors s'il y a quelqu'un à remercier, c'est nous. Et tous ceux qui nous ont aidés, ce forum, nos amis, la famille, les livres, la musique, l'art ou tout ce qui en tient lieu.
Nos ex n'ont [u]rien écrit[/u] de notre nouvelle histoire.

Et j'emploie à dessein le mot "écrit" … Car, comme toi, JoliDragon, je conserve de cette presque année de rupture, des pages et des pages et des pages et des pages. De la matière brute, de la matière vive, vive comme la chaux du même nom parfois. C'est fou tout ce qu'on peut sortir de soi quand on ne peut pas faire autrement. Et quelque chose me dit que ce n'est pas fini.

[i]C'est en vain que d'eux tous le sang me fait descendre,
Si j'écris leur histoire, ils descendront de moi[/i]
.

Continuons nos chemins, JoliDragon, on s'y croisera bientôt. ;)
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[quote="Theodora"]
c'est ainsi, que comme tu le soulignes, j'ai fait depuis la ruptures des choses que j'avais depuis des années l'idée de faire, l'intention de faire, la tentation de faire, la velléité de faire [i]and so on[/i], sans jamais trouver l'énergie ou la motivation ou l'envie ou le désir ou le temps ou les sous (ou tout ce que tu voudras) pour les réaliser, lorsque je filais des jours heureux (ou au moins des jours qui n'étaient pas malheureux).

Je ne comprends d'ailleurs pas très clairement pourquoi à certain(e)s, dont je suis, il faut parfois un véritable tremblement de terre ascendant tsunami, pour se décider à bouger, à agir, à réaliser, à expérimenter, à inventer. L'inertie du bonheur est-elle si grande qu'elle nous paralyse ? Ou plutôt … serait-ce … serait-ce que dans notre précédente relation (ou au moins dans les derniers temps de celle-ci, les derniers temps pour moi se comptant en années), nous n'étions plus tout à fait [u]dans la vie[/u] ? [/quote]
théo, ne soit pas trop dure avec toi même, pourquoi veux tu que le bonheur ait un effet différent sur toi que sur les autres?

je ne ferai que paraphraser Hegel les peuples heureux n'ont pas d'histoire leur avenir est une page blanche... il en va de même de l'homme....
quand nous sommes heureux l'histoire le quotidien ne nous marque pas... la seule trace des jours qui passent pourraient être un journal tenu mentionnant avec minutie les petits évènements du quotidien... pas de tsunami, pas de grandes crises juste le premier sourire de pierre, le décès de paul , premières primevères pu les premières cerises ... du bonheur...en aussi important voire moins l'Histoire avec un grand H et l'vancée des vendanges de 15 jours cette année...

ce n'est pas parce que nous vivons à nouveau que nous sommes heureuses...
c'est juste la preuve que nous ne sommes pas mortes... pas pour cette fois du moins

Ne décries pas ton immobilisme heureux il t'a endormi mais c'est aussi la preuve que tu étais bien... ce qui n'empêche qu'un jour nous serons à nouveau dans le bonheur du quotidien... c'est le mal que je nous souhaite...
[quote="Theodora"] Etait-ce vraiment le bonheur, cette illusoire "sécurité" ? Etait-ce vraiment le bonheur cette relation où l'on se sentait parfois réduit par l'autre à la somme de nos manques et de nos insuffisances ? Nous pensions, ainsi que tu le dis, "avoir tout perdu". Avons-nous, finalement, perdu beaucoup ? [/quote] je crois pouvoir répondre que la sécurité et l'immobilisme sus relaté oui c'était le bonheur mais s'il se résumait à la somme des manques et insuffisances, c'est que la chaine librement consentie s'est transformée en servitude - et je sais de quoi je cause- :mrgreen:
[quote="Theodora"] Nous fallait-il une autre "naissance" pour être à nouveau dans la vie ? Avec le hurlement de terreur qui s'impose, quand on aspire un air qui brûle les poumons, (et qu'en plus on se prend des claques pour nous obliger à le respirer, cet air là), quand on perd pied dans un nouveau monde, un monde étrange ou étranger ?
Ce n'est jamais très drôle de naître. Mais, peu après, il y a, normalement la vie. Alors on pourrait me répondre que ce n'est jamais très drôle la vie, non plus. Certes, parfois, c'est pas drôle. Mais c'est toujours intéressant, et quelquefois c'est exaltant, et quelquefois c'est juste … léger. La légèreté ne s'opposant pas à la profondeur, d'ailleurs : qui dirait de la danse qu'elle est superficielle ?[/quote]
je ne crois pas que nous étions hors de la vie nous étions dans une vie à deux... aussi honorable que la vie tout court... l'eden retrouvé reconstruit en qq sorte...
et ce qui fait mal c'est de le perdre encore à nouveau et toujours? rien ne peut nous être donné à vie? justement?
seule la transcendance -qu'on la nomme comme on veut_- pourrait elle nous remplir enfin de ce besoin d'absolu et de cet instinct de combat qui nous pousse à exister? et si pas transcendance? quel nom lui donner si ce n'est Amour? mais l'amour est par définition éphémère et c'est une lutte que de construire jour après jour
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  • 1 mois après...
Et zou, je m'auto-exhume pour quelque nouvelles!

Je vis cernée par des individus contaminés, mais mes défenses tiennent bon! Bon, il m'arrive d'envisager d'investir dans un manuel de survie à une attaque de zombies si les spécimens devaient devenir trop menaçants... mais je crois que ça c'est du à mon côté barrée et pas à la fièvre :roll: . En attendant, je revêt mon petit masque pour faire plein de bisous à ceux et celles qui sont touchés (Puppis, si tu me lis...).

Albane, Théo, pour revenir sur vos mots, moi, je me souviens qu'au moment de la rupture, c'est bien au fond de mon cœur une perte immense que j'ai ressenti. A ce moment là, je ne me suis pas demandée si le bonheur que je vivais était illusoire, je ne me demandais pas à quoi il tenait, il me suffisait.[size=85]J'ai aussi pêché par manque de confiance en la pérennité de ce bonheur, et ai beaucoup expié pour cela, mais c'est un autre chapitre de mon histoire.[/size]
Je ne parlerais pas d'immobilisme, en revanche, je sais que le sentiment de sécurité était un élément important de ce bonheur. Si j'en crois un certain Maslow, le besoin de sécurité (affective comprise) viendrait même en seconde priorité, juste après ceux qui assurent le bon fonctionnement de notre corps (ces trucs un peu surfaits: manger, boire, respirer). Est-il alors si surprenant que nous hésitions à partir "à l'Aventure dans la Vie" alors que nous avons déjà devant nous de quoi répondre à nos besoins (et là je ne pense pas qu'à la sécurité)?
J'ai toujours l'impression d'avoir perdu beaucoup. Simplement, j'ai découvert... disons... qu'il existait d'autres sources d'approvisionnement! Aurais-je eu les ressources nécessaires à me lancer dans cette grande expédition de découverte si je n'y avais pas été forcée par l'existence? J'en doute. [i]Auprès de mon arbre je vivais heureux...[/i]
[size=85]En passant, voilà que je crois me souvenir que le jour de ma naissance, je n'ai pas voulu le pousser, le grand cri de terreur et que j'ai vraiment eu besoin de claques. Drôle de bienvenue, quand on y pense...[/size]

Pour le reste... pour résumer, un bon coup-de-pied au cul de la part du "principal intéressé" m'aura fait faire un sacré bon en avant en ce qui concerne le lâcher-prise. [size=85] :evil: Nan, je ne lui dirais toujours pas merci, il ne l'a pas fait "exprès".[/size] Depuis, ce sont les "enjeux cachés" qui commencent à se profiler à l'horizon... J'ai comme qui dirait mon inconscient qui refoule un peu :mrgreen: . La désagréable sensation que les tempêtes passées n'étaient qu'un échantillon. Une petite prise directe avec les peurs les plus enfouies, là, comme ça, maintenant, je me sens pas trop... Je sens que je vais encore devoir faire quelque prouesses pour convertir un grand saut dans le vide en série de petits bonds moi.
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courage jolidragon un grand bond en avant devrait suffire... :mrgreen:
et après tout tant que tu es du bon côté qu'importe que le grand bond ne soit pas pour tous...

courage

qu'importe que tu aies eu besoin de claques tu as décidé de vivre.... qu'importe comment et pourquoi bienvenue parmi nous
Modifié par Albane
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  • 3 semaines après...
Toujours vaillante, fidèle à mon poste des "plus", voici mon bric-à-brac qui hérite d'un nouvel élément improbable...
[b]Les stéréogrammes[/b]
[size=85] :?: Vous vous en souvenez, ces images qui avaient été très à la mode il y a quelques années. L'œil magique? Si, si, cherchez bien...[/size]

Ce soir, mon chemin y ressemble vraiment.

Première image.
Le casse-tête de l'après rupture. De la douleur, de l'incompréhension, un bouillon d'émotions, une kyrielle de questions. Je tente de comprendre, de donner un sens à tout cela. Je cherche à voir à la fois l'ensemble du tableau et chacun de ses moindres détails, je tente de comprendre sa logique, ses règles. Je souhaite y parvenir, pour réparer l'irréparable dans un premier temps, puis pour accepter et comprendre, pour ne plus rencontrer les mêmes écueils. [size=85]Quelque part, là derrière, il y a le fait que, même si concrètement c'est lui qui est parti, une "partie" de moi l'y a vraisemblablement bien poussé, tandis que l'autre s'obstine à refuser la séparation. Sacré grand écart! :mrgreen: [/size]
Je reste scotchée dessus, bien déterminée à trouver la solution. On peut bien me donner des indices, des méthodes pour y parvenir, me souffler même le résultat, tant que je n'ai pas trouvé le moyen de voir par moi-même, le problème ne peut être considéré comme résolu.
Puis, enfin, je laisser tomber. Ceci ne veut pas dire que j'ai rangé l'image "dérangeante" hors de ma vue, mais que, bien au contraire, je la garde sous les yeux. Je renonce aux détails, à la vue d'ensemble, je renonce à chercher, à résoudre le problème. Je lâche-prise. Alors, enfin, je peux laisser mon regard passer au travers... la magie peut opérer.
Seconde image.
Celle qui était enfouie "derrière" la première, je la vois. [i]Sensation de liberté[/i].

Et de une... La bonne nouvelle, si cela fonctionne vraiment comme pour les stéréogrammes, c'est que les suivantes se font presque sans effort.
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...bon, j'arrête un peu de me prendre pour un croisé Rataplan-VDM...

La fenêtre conducteur de ma titine qui refuse de remonter par temps de pluie...
Les achats payés oubliés sur le bord du comptoir...
Les clefs, le sac, la veste enfermée dans la voiture...
L'ordinaire quoi :mrgreen:

Enfin, coup d'envoi des festivités dans quelques heures alors, avant que je me trouve trop loin de mon cher PC...

[size=150][color=#BF0000]Joyeux Noël à tous!!![/color][/size]

[size=85]PS pour le gros barbu en rouge : Avec tout ça, je n'ai pas eu le temps de me décider entre le maintien du silence (trêve agréable à sa manière), un SMS de sa part (qui ferait quand même bien plaisir) et surtout... pour le calendrier... Alors, fais comme tu veux![/size]
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Noël passé, silence maintenu, pas grand chose à dire de plus...
Enfin, je "m'accorde" un petit moment de nostalgie cet après-midi. En cherchant autre chose, j'ai retrouvé ce morceau...

[url=http://www.youtube.com/watch?v=sUMoTCkX5Ss]Angra : Lullaby for Lucifer[/url]

[size=85]On the sand, by the sea
I left my heart to shed my grief
A vulture came begging me:
- Feed me with this piece of meat!
I won't give away
Something I need

On a garden nursery
I let my fancy wander free
Children playing around a tree
Sharing apples happily
Come and rest with me
Lay your hands on dreams

I'll wait here by your side
'till you fall asleep
I'll wait until you cry
All over me the tears you hide inside...[/size]


...fin de l'interlude. Retour à ici et maintenant!
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  • 3 semaines après...
Je sais pas pour vous, mais mon Monsieur "préféré" à quand même profité du week-end pour :
A. Revenir de vacances (c'est important)
B. Se manifester par mail (si la lumière allumée attire les insectes, celle de l'appart' éteinte plus de 24h00 semble agiter les exs, animaux oh combien fascinants, je ne cesse de me le répéter).

Objet du message, l'annulation de la partie d'hier. :mrgreen: Déjà, je suis vénère, je ne jouirais point de la satisfaction d'avoir fait des infidélités à mon MJ. Le fourbe!

Puis surtout, et là j'entre dans une dimension jusqu'alors inconnue de moi, exceptionnellement, c'est une annulation motivée par bien plus qu'un vague "indisponible". [size=85]J'avoue que c'est ce que j'avais employé dans mon mot d'excuses pour mon absence d'hier.[/size] Une motivation folle qui franchit le "Cap de la mention : malade", un homme qui, pour une fois, dans un élan "spontané et déraisonnable" (c'est tout lui, ce côté grand fou :mrgreen: ) nous fait savoir qu'il ne s'est pas remis du climat... de Floride, ce rectum de fils du chacal!!!

Dans les catégories manque d'originalité, manque de goût et manque de tact sont nominés...
Monsieur Théorique!

[size=85](Parce que, pour cela et d'autres éléments, son message "aux joueurs" sent quand même méchamment la réponse à mon "avis d'absence", ou alors il faut que j'aille faire faire une petite révision de ma truffe)
[/size]
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Monsieur Théorique, donc, fait preuve une fois de plus d'un mauvais goût très sûr … :-Bam

Y chercherait pas vaguement à t'énerver, là ? Nan paske l'était pas non plus obligé de te parler du climat de Floride en plein mois de janvier … Est-ce que tu lui parles, toi, de l'aimable climat parisien (pourtant davantage de saison) ?

JoliDragon, tu te tiens bien, steplé. Pas de réponse. Ou alors tellement polie-polie-polie-polie qu'elle en devient légèrement insultante. Il m'arrive (rarement) avec certains êtres désagréable de pratiquer la politesse jusque là. Plus polie qu'un galet de rivière … 8-)

A part ça, il semble que l'air de Paris fasse réagir les ex : celui de Kittybrite sort aussi de nulle part … :-Party

Suggestion à Antoine : si l'effet "atmosphère de Paris" se confirme (j'attends des news de l'ex-à-Puppis, là … :D ), il faut mettre sur pied un consortium vendant des boîtes d'air parisien (50 Euros la boîte, vu qu'on sait d'expérience que les largués sont prêts à tout, profitons-en :twisted: :twisted: :twisted: :twisted: ) : "[i]vous voulez que votre ex se manifeste ? Ouvrez la boîte. La boîte ne sert qu'une fois. L'ex, en revanche, sert un nombre de fois exactement proportionnel au nombre de boîtes ouvertes[/i]". Et achetées, donc … :mrgreen:

'tain, en 2010, on va être millionnaires, et pis on aura même plus de cadrans assez grands sur nos calculettes pour additionner les manifestations exiennes … 8-)
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Fascinants je vous dit, en plus, le mien est très joueur, j'ai de la chance!!!
[quote="Theodora"]Y chercherait pas vaguement à t'énerver, là ? [/quote] Je n'oserais répondre, ce serait m'engager du côté obscure de l'interprétation... même si j'en pense pas moins :-Bam . [size=85]Bon, je me reprend et me concentre sur l'essentiel, il est revenu malade[/size] :twisted:

Promis Théo, je me tiens bien... même si c'est un peu dommage de gâcher un tel élan de créativité en matière d'insultes.
Pour moi ça sera pas de réponse du tout, le dernier message que je lui ai envoyé était déjà ultra poli-poli-poli (tendance morceau de glace) que j'ai eu droit à la mention "vacances en Floride" dans sa réponse... Oups, pardon, je dois dire dans le mail sans aucun rapport qu'il a envoyé à toute l'équipe (et dans lequel il se s'excuse fort curieusement pour le côté un peu sec de son message précédent alors que personne ne lui a rien reproché que je sache). Si je répond cette fois, j'aurais trop peur d'écoper d'un souvenir des ses vacances... ou pire, d'un calendrier "home made" avec les photos dudit voyage... :mrgreen:
[size=85]Quelqu'un pourrait me faire un mot d'excuses pour dimanche prochain siouplé?[/size]
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:lol: :lol: :lol:
...peut-être un peu moins télégraphique et surtout avec une formule de politesse finale presque aussi longue que le corps du message...

[size=85]...avec toute l'expression sincère de mes salutations les meilleures et de mon dévouement dévoué que vous aurez la bienfaisance de daigner agréer... [/size]
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Je sent que l'on va plutôt voyager un maximum afin de combiner les effets :
- Eloignement physique (distance) :-Uzi
- Eloignement psychologique : oh comme il y a plein de gens merveilleux :D :D :D
JRME World Tour en piiiiste :-Old
[quote="Albane"]bloquée à paris par la neige stop... impossible de venir.... :lol: :lol: :lol:[quote="JoliDragon"][size=85]...avec toute l'expression sincère de mes salutations les meilleures et de mon dévouement dévoué que vous aurez la bienfaisance de daigner agréer... [/size][/quote][/quote] Parfait ^^

:lol: :lol: :lol: :!:
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[quote="JoliDragon"] [size=85]...avec toute l'expression sincère de mes salutations les meilleures et de mon dévouement dévoué que vous aurez la bienfaisance de daigner agréer... [/size][/quote] Je pensais plutôt à un truc du genre Merteuil/Valmont à la Présidente de Tourvel. Mais j'te préviens, c'est une lettre d'excuse définitive :lol: :lol: :lol:

"[i]On s’ennuie de tout, cher Théorique, c’est une loi de la nature, ce n’est pas ma faute.
Si donc je m’ennuie aujourd’hui d’une aventure qui m’a occupée entièrement depuis deux années, ce n’est pas ma faute.
Si j’ai eu juste autant de patience que toi de talent — et c’est sûrement beaucoup dire — il n’est pas étonnant que l’un ait fini en même temps que l’autre. Ce n’est pas ma faute.
Il s'en suit que depuis quelque temps je ne viens plus aux parties : mais aussi, l'ennui mortel qu'elles dégagent m'y a contrainte : ce n’est pas ma faute.
Je sens bien que je t'offre là une belle occasion de crier au parjure : mais si la nature n’a accordé aux femmes que la volonté, tandis qu’elle donnait aux hommes l'entêtement, ce n’est pas ma faute.
Crois-moi, choisis une autre activité, comme j’ai fait un autre passe-temps. Ce conseil est bon, très bon ; si tu le trouves mauvais, ce n’est pas ma faute.
Adieu, cher Thérorique, j'ai joué avec plaisir, je vous quitte sans regret, et je reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n’est pas ma faute[/i]
".

[size=85]Allons bon, voici que je suis en train de me coller une folle envie de relire les liaisons dangereuses … alors que j'ai tout autre chose à faire, genre valise-rangement-ménage, des trucs tellement exaltants que forcément, hein, le XVIIIe siècle peut bien attendre un peu … [/size] 8-)
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:shock: :shock: :shock:

j'ai toujours adoré les liaisons et le passage que tu viens de pasticher en particuler mais alors là.... chapeau bas! tu le connais par coeur?

[size=85]en tout cas j'adore... sauf que si mes souvenirs sont bons cette lettre est le début de la fin na?!![/size]
pour être définitif...c'est définitif!
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...si ce n'est que je cède très volontiers à Théorique les rôles de la marquise ou/et du vicomte tant qu'à faire, même si je sais qu'il savourerais la référence à sa juste valeur.

Quand à l'idée d'une lettre d'excuses définitive... [size=85] :roll: quand je serais même lassée de l'observation du spécimen.[/size]
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[quote="Albane"]:shock: :shock: :shock:

tu le connais par coeur?

[size=85]Oui, et pas que celui là :oops: Mais je n'ai pas de mérite, j'ai une mémoire qui marche toute seule, pour ces trucs là …[/size]… Cela dit, j'ai vérifié après le pastichage, quand même, j'avais des doutes sur deux phrases … :D
Moi aussi, j'adore ce livre, cette langue, cette insolence. La cruauté de Merteuil est sauvée par son élégance d'expression (d'âme, c'est autre chose en revanche).
Par exemple, quand elle dit au Vicomte qu'elle était dans je ne sais plus quel salon et "[i]que j'y ai dit non pas tout le bien que je pense de vous, mais celui que je n'en pense pas[/i]." :lol:
[quote="JoliDragon"]...si ce n'est que je cède très volontiers à Théorique les rôles de la marquise ou/et du vicomte tant qu'à faire, même si je sais qu'il savourerais la référence à sa juste valeur.

Quand à l'idée d'une lettre d'excuses définitive... [size=85] :roll: quand je serais même lassée de l'observation du spécimen.[/size][/quote]
[/quote]
Si tu dois lui laisser un rôle, laisse-lui celui du Vicomte. La Marquise, même si j'ai peu de sympathie pour elle, est d'une autre trempe … Mais on trouve toujours son maître. C'est juste une question de temps.

Et quant à l'observation du phénomène … well … continue tant que ça t'amuse — tant que ça ne te fait pas de mal, en tout cas. Surtout que j'aime bien les aventures de Monsieur Théorique. On dirait un titre de BD. :D
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Pfffffffffffffff mais qu'il retourne en Floride déverser ses prétextes minables de crocodile larmoyant, celui-la !!! N'importe quoi le monsieur ! :-Uzi :-Coch
Cela en est même risible un tel comportement immature... :lol: Vraiment, pas de quoi casser, même ébrécher, un si beau SR... Ton drapé d'indifférence te sied si bien au teint cher JoliDragon ! :mrgreen:
Bises from Paris et son air attractif pour les boulets suisses ;) :-King
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[size=85]J'ai un gros doute... je me souviens avoir écrit par ici au sujet de mémorables vacances avec lui... mais avais-je mentionné l'État?[/size]

@bluelabel :oops: :oops: :oops: Merci beaucoup
Sur ce, je vais faire élargir mes portes.

@éloïs : Je vais garder sur moi mon beau drapé, réservant les écarts aux écrits qui ne lui sont pas destinés. :idea: Je me demande si l'aire de Suisse aurait le même effet pour les "exs" des habitants de Paris et environs...
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