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Après 1 an de SR, elle m'envoie un cadeau d'anniversaire [Avoir dû s'auto-larguer]


Alceste

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[Dis-moi, patachou, avant que je ne te réponde [et tu vas pas être déçu du voyage et vas pouvoir refaire ton « OMG » : tu l’as fait exprès, dis-moi ? Tu commençais à me trouver trop calme et un peu trop bref dans mes réponses ? Non, parce que, si ça avait été le cas, tu n’aurais pas pu faire mieux pour me relancer !]

 

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Ce serait comme te dire « don’t think about the elephant ». C’est trop tard !

 

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Il parait !

 

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Mais non, c’était complètement hyperbolique de ma part ! C’est vrai que je suis dégoûté de devoir porter des lunettes, mais pas à ce point, t’inquiète ! No harm done ! ;)

 

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Je l’avais compris ainsi. ^^

 

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Alerte divergence !!! :mrgreen:


 

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C’est mon Philinte, mon Wilson.

 

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Mouais. Bien essayé ! :P

 

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Ah, mais, de par ma « curiosité », et le fait que je me tiens très bien au courant, regarde pas mal la télé, je pense que j’ai une très bonne culture « musicale » globale, je connais le répertoire qu’il faut connaître, tous les trucs cultes et mêmes d’autres, etc. Je me repère très bien dans la production musicale. C’est juste que ça ne me plait pas du tout. Donc, en l’occurrence, l’excellent exemple que tu cites, je savais très bien que tout le monde penserait à cette chanson qui n’a rien de vraiment virtuose ; mais du coup, c’était incontournable. D’où mes paroles « Bon, voilà, ça c’est fait, on en parle plus », genre « oui, regardez, j’y ai pensé aussi, on y a tous pensé, c’est bien, alors, on expédie ça, et on passe à la suite ». Après c’était aussi l’occasion d’un gag. Et d’ailleurs, la musique de fond de tout l’épisode, c’est l’instru de la chanson ! ^^


(Tu me l'as foutu en tête, maintenant, t'es contente ? :mrgreen: )


Tu dois être fan de télé-crochets toi, non ? :D

 

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Ah, tu as regardé ! Merci d’avoir jeté un coup d’œil, c’est sympa ! Et merci pour ces remarques. Si c’est un peu amusant, tant mieux ! Et je parle pas trop mal, encore mieux, et même très important ! ^^ Je supporte pas ma voix, mais ça, c’est autre chose.

 

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Merci ! Ouais… bizarrement, c’est peut-être un des problèmes, finalement. A être trop passionné, on en vient peut-être à ne passionner que soi. Comme si y’avait pas de place pour les autres. C’est la marche de trop. Beaucoup me renvoient l’image navrante d’un mec qui se fait plaisir tout seul, mais qu’on a du mal à suivre dans son délire. C’est le contraire de l’effet que je voulais créer ! Mais bon, à peu près tout ce qui s’est passé autour de cette chaine, en dehors des épisodes en eux-mêmes qui sont comme sortis de ma tête, a eu l’effet contraire de ce que je voulais !

 

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Merci ! Et bonne soirée à toi !


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Salut Alceste,

 

Salut, patachou !

 

Je me risque également à sortir de mon mode sous-marin et à mettre mon petit grain de sel, que je te prie de balayer aussi vite qu'il ne sera arrivé, pour reprendre les droits de ton fil, que j'ai lu avec grand intérêt.

 

Alors, déjà, je n’ai envie de balayer aucune intervention qui me fera le plaisir et l’honneur de se faire sur ce topic où j’ai raconté mon histoire, mais clairement pas la tienne non plus qui, je vais avoir l’occasion d’y revenir et d’y répondre, m’a beaucoup intéressé, soulève plein de choses pertinentes, pose de bonnes questions, et est pleine de gentillesse et de bienveillance !


Donc, au contraire, j’ai envie de te dire merci, et je suis vraiment toujours content de voir une nouvelle personne qui vient partager son ressenti sur mon récit, ou m’encourager, ou alors au contraire pointer quelque chose qu’elle trouve moins positif, en tout cas prendre la peine et de me lire, et de m’écrire, c’est quelque chose qui me fait plaisir et je pourrais même dire du bien !


Donc crois-moi, ta contribution est plus que la bienvenue, et d’ailleurs si d’autres ici nous lisent et souhaitent me faire passer un quelconque message ou échanger avec moi ici, j’en serai ravi, je suis venu pour ça (sinon je serais resté moi-même en sous-marin aussi, à lire les autres histoires dont j’ai tiré des enseignements), alors n’hésitez pas, ce sera avec plaisir !

 

Je t'avoue qu'à la vision de la longueur de ton tout premier post, un panneau "OH - MY - GOD !" s'est rapidement mis à clignoter dans ma tête.

 

Ouais, j’imagine sans mal… ça me fait toujours peur de créer de funeste effet, mais je me débrouille pourtant si bien pour le créer ! Je comprends ta réaction sur le coup ! Certes, les posts sont, par la force des choses, plutôt détaillés ici, mais là, j’étais dans la moyenne haute…

 

Mais c'est avec grand plaisir que j'en suis arrivée au bout sans avoir eu même le temps de m'en rendre compte. Comme tu dois le savoir, te lire est assez agréable, à la fois dans la forme, et surtout dans le fond. Et il m'a fallu un peu de temps pour vous rattraper, tes interlocuteurs et toi, pour en arriver là, à prendre un petit moment pour "te répondre".

 

Ouf. Alors c’est déjà ça ! La moindre des choses quand on a l’outrecuidance d’écrire autant, d’être si peu synthétique, c’est au moins de ne pas ennuyer, et même réussir à faire oublier un peu la longueur et d’abréger les éventuelles souffrances d’un lecteur en rendant cela le plus agréable possible. Si j’y suis parvenu, simplement en écrivant spontanément, alors j’en suis soulagé et ravi ! Cela m’excuse un petit peu.


Tu as été sacrément courageuse et persévérante de lire l’intégralité de ce topic, de rattraper ton retard, d’absorber toutes ces informations ! Vraiment, merci à toi, c’est déjà un immense signe d’intérêt, de gentillesse et de soutien d’avoir pris tout ce temps pour mon histoire qui, au fond, à travers les réactions et par comparaison avec ce que je lis ailleurs, est plutôt banale, n’a rien de bien extraordinaire, n’est même pas « compliquée » en elle-même, et « résolue », et qui n’est compliquée, douloureuse et spéciale que par la perception que j’en ai et la façon très intense et totale dont j’ai vécu les choses, sans filtre.

 

Je ne suis pas certaine du tout que mon intervention sera des plus pertinentes ou utiles, et ce d'autant que beaucoup de choses ont déjà été justement dites par les un(e)s et par les autres, mais j'ai eu envie de partager ici quelques-unes de mes "rapides" impressions.

 

Elle l’est, crois-moi ! Tu as dit plein de choses intéressantes qui méritaient réponse et réflexion, et je m’en vais de ce pas t’en faire part à mon tour !

 

Tout d'abord, concernant ton histoire, de mon point de vue, je trouve que tu as assumé les événements de manière digne et honorable.

 

Merci beaucoup. Déjà, c’est vraiment très réconfortant et rassurant de lire cela, et à plusieurs reprises en plus. C’est déjà ça !

 

J'imagine qu'il n'en a pas toujours été ainsi, mais je trouve que tu as essuyé son lot d'épisodes douloureux, et ô combien anxiogènes.

 

Alors oui, en effet, il n’en a pas toujours été ainsi, évidemment, autrement se poserait la question de pourquoi j’étais avec cette personne ou si je pouvais ou voulais être heureux. Donc, oui, il y a eu du bon, du très bon, et sur de longues périodes. Toutefois aussi, je n’ai tout raconté au niveau des épisodes douloureux ; mon récit était déjà très long, je me suis concentré sur la rupture, elle-même en omettant quelques détails, mais il y a eu aussi, par le passé, des frôlages de rupture, des crises ou des clashs, et plusieurs paroles déjà ahurissantes ou des attitudes un peu légères, comme de lointains avertissements. Comme toujours ou souvent, donc, les choses viennent de loin, et tout se met en place très tôt pour préparer ce qui sera l’acte final.

 

Et que tu les as géré du mieux que tu as pu. Il n'est en effet clairement pas aisé de reconnaître que les frontières de l'acceptable sont franchies lorsque les sentiments sont de la partie, de démêler le vrai du faux, dans ce type de situations merdiques borderline. Et de prendre acte tel qu'il se doit pour soi, lorsqu'on y est parvenu. Prendre la moins pire des décisions.

 

En effet, très difficile, et je suis sûr que tu parles aussi en connaissance de cause. On a quasiment tous connus ça ; moi aussi dorénavant. C’est difficile. D’autant plus qu’avec mon sens de la « loyauté », ma vision du couple qui doit réussir à surmonter les épreuves, ne pas se disloquer à la première difficulté, je suis porté à encaisser des choses dans l’idée qu’on en parle, qu’on règle la question, et qu’on peut continuer, reprendre où on en était sans faire exploser impulsivement quelque chose qui a du potentiel et qui mérite qu’on se batte pour lui. Je ne suis pas un déserteur. Je ne recule pas devant le conflit ou les difficultés si on doit en rencontrer, et dans l’idée qu’on peut en sortir le plus fort et qu’un couple ce n’est pas que se marrer, s’amuser, mais aussi parfois devoir mettre les mains dans la merde, ou dans le cambouis pour procéder à quelques ajustements.


Mais effectivement, il s’agit de repérer le stade où trop c’est trop, où les limites éliminatoires sont franchies et où peut-être il n’y a plus rien à sauver, peut-être même plus de couple. J’ai eu une première intuition lors du rapprochement spectaculaire avec son ami. Mais ce début de vacances de Noël où j’attendais tant nos retrouvailles, où elle aurait dû n’attendre que ça aussi, et où après 3 jours de bringue, elle m’annonce qu’elle a enfin une soirée de libre… mais qu’elle va la passer en tête à tête avec lui, me disant cela en toute décontraction, preuve qu’elle ne voyait même pas où était le problème, là, j’ai compris que c’était Foupoudav (« FOUtu POUrri D’AVance », cf « Soldat Ryan »).

 

Je ne pense pas que tu ne doives t'en vouloir de quoi que ce soit. Quant au fait de ne pas avoir de regrets, ceci est une autre paire de manches (le regret du temps perdu principalement pour moi, à se voiler la face en particulier, à m'être égarée et obstinée avec une personne ne me correspondant pas/plus), mais je ne crois pas non plus que tu ne doives en avoir. Parce que tu es resté toi-même et que tu as fait ce que tu as pu, là encore.

 

Là encore, c’est réconfortant que tu voies les choses ainsi, et je vois tout à fait ce que tu veux dire, et prends d’autant plus tes paroles à cœur, que je vois que tu sais de quoi tu parles, que tu es passée par là. Faut vivre avec tout ça, c’est sûr. Ca laisse des traces. Mais bon, la métaphore est un peu extrême, mais c’est comme un chirurgien : il sera toujours dégoûté de pas avoir réussi à sauver un patient, d’en avoir perdu un au bloc, c’est un sentiment d’échec, et c’est triste. Mais sans aucune complaisance, juste parce que parfois c’est vrai, faut réussi à se dire que tout ce qui pouvait être fait a été fait, et que si ça devait lâcher, c’était juste son heure, que rien n’aurait la personne… ou le couple.

 

Quant à la demoiselle, elle est effectivement encore jeune. Mon jugement a priori la concernant serait naturellement dur, du comportement que tu nous as décrit, et je l'imagine volontiers. Mais là aussi, et sans vouloir lui trouver des excuses, je ne suis pas sûre qu'il faille lui en vouloir démesurément. En fait, c'est une gamine qui s'est ignorée, et qui s'ignore peut-être encore, du reste. Et qui a besoin de faire son chemin et de mûrir. Finalement, ainsi va la vie.

 

Je trouve ça juste et loyal de ta part de présenter les choses ainsi. Ton analyse est la bonne, il me semble et c’est fairplay d’en prendre compte, de ne pas tomber dans la complaisance en ne nuançant pas les choses à l’appui de tels faits.

 

Un autre point à son sujet qui a été soulevé, est que je ne pense pas, mais peut-être que je me trompe naïvement, qu'elle ait chercher à te faire du mal délibérément, sur la fin de votre relation et par la suite. Je pense surtout qu'elle était beaucoup trop centrée sur elle-même pour se rendre compte de la portée et du caractère inapproprié de certains de ses actes. Là encore, probablement par manque de maturité.

 

Alors, tout ceci étant dit, et tout en maintenant ce que je viens de dire juste au-dessus qui est toujours vrai, je n’arrive pas, de moi à moi uniquement, à relativiser les choses ainsi. Non pas que j’aie raison. Mais je n’y arrive pas. Peut-être parce qu’il m’est simplement plus difficile d’être objectif, d’avoir du recul comme j’ai dû endurer cela. Mais pas que, malheureusement. C’est juste que ça heurte profondément certaines de mes « obsessions », ou fixettes, ou principes les plus fermes, et là, ce sont des spécificités bien à moi qui, je le conçois, peuvent paraître spéciales ou un peu trop extrêmes, mais je suis comme ça…


Je n’ai pas cru un instant qu’elle m’a manipulé ou fait tout ça de façon volontaire et machiavélique. Pas un instant. Vraiment. Aujourd’hui encore, comme malheureusement nous n’avons jamais eu de nouvelles explications plus posées, elle croit que j’en suis toujours persuadé, et que pour moi c’est une espèce de salope diabolique qui tirait ses ficelles et a tout manigancé. Elle se trompe. Elle croit d’ailleurs que je me suis inventé ça pour mieux digérer les choses. Je ne suis pas du genre à m’inventer des trucs pour me rendre les choses plus faciles, je regarde trop la souffrance en face pour ça, je déteste me raconter des histoires dans ce registre. Elle se trompe.


En revanche… je vais dire une hérésie pour beaucoup, mais je crois que j’aurais préféré. Oui, je l’aurais beaucoup plus détestée, encore plus détestée. Mais… au moins, elle aurait su ce qu’elle faisait. Je l’aurais détestée, mais pas méprisée.


Il y a un truc qui me parle beaucoup chez Baudelaire, c’est ce qu’il appelle la « conscience dans le Mal » :


« Il n’y a aucune excuse à faire le mal. Mais il y a quelque mérite à savoir qu’on le fait. Et le plus irréparable des vices est de faire le mal par bêtise. »


C’est tout à fait comme ça que je ressens les choses… peut-être parce que je mets l’intelligence, la lucidité, et la conscience de nos actes ou encore la philosophie au-dessus de tout. Une fois encore, on est jamais excusable de faire le mal. Je ne cautionnerai pas les pires attitudes, mêmes faites en âme et conscience, faites de façon réfléchies, pensées, philosophées. Mais c’est claire que pour moi, pire encore que ça, c’est juste les gens bêtes, irréfléchies, inconséquents, légers qui font le mal sans le petit mérite de savoir ce qu’ils font et d’avoir leurs raisons. Le « j’ai pas fait exprès », pour moi, c’est pas une circonstance atténuante. C’est une circonstance aggravante. « Ah, ok, non seulement tu fais du mal, mais en plus t’es même pas foutue de t’en rendre compte. » Alors oui, c’est une échelle de valeurs très spéciale et sans doute peu partagée, peut-être inconcevable, mais je pardonne mieux la méchanceté que la bêtise. Je préfère un méchant génial à un méchant bête. Et je pourrais même peut-être préférer un méchant génial à un gentil bête. Typiquement, bien que n’appréciant pas du tout les personnes aux mœurs légères, je préfèrerais côtoyer un libertin absolument brillant, qui sait mettre de la pensée, de la philosophie, du « génie » derrière son attitude, qu’un vertueux, mais qui n’a qu’une vertu d’instinct, irréfléchie, pas du tout mûrie ou conceptualisée.


L’attitude de mon ex m’a énormément déçu. Mais elle m’a doublement déçu, parce qu’elle ne savait même pas ce qu’elle faisait, elle ne l’a jamais su. Ce n’est qu’une personne qui se laisser par le bout du nez par ses envies, ses instincts, ses impulsions, sans aucun recul, sans aucune philosophie, c’est une inconséquente. J’aurais préféré une Merteuil ! Au moins je devrais ma souffrance à une forme de génie féminin qui aura été plus fort que moi, qui m’aura presque fait mérité ma souffrance par la supériorité de ses calculs et de son esprit sur le mien. Au lieu de ça, je me suis fait des illusions sur une petite gamine tout ce qu’il y a de plus ordinaire, infantile, immature, irréfléchie ! Une petite Vola(n)ge !

 

Voilà, qui ne tente rien n'a rien. Et il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas de conneries / d'erreurs, en particulier d'erreurs d'appréciation. Je ne pense néanmoins pas qu'elle ait eu la volonté de te duper volontairement, en tout cas, pas plus qu'elle ne s'est dupée elle-même. Pas pendant 2 ans. Par contre, je pense clairement que votre histoire est définitivement finie, et que cette fille n'est pas pour toi.

 

Oui, je pense aussi que notre histoire est définitivement terminée. Et sans doute qu’elle n’est pas pour moi… peut-être pour ça que je la voulais autant, peut-être, et aussi que j’ai l’impression, fondée pour le coup, que je ne retrouverai jamais ça. Parce que je ne suis pas censé le retrouver. Parce que c’est complètement illogique et paradoxal que quelqu’un comme moi cherche certaines des caractéristiques qu’elle avait, et que les filles comme elles ne vont pas avec des gars comme moi. Et inversement, les gars comme moi ne sont pas censées s’intéresser à des filles comme elles. Je ne chasse pas dans ma cour. Je cherche des caractéristiques contradictoires. J’ai vécu une bonne partie de cette relation avec l’impression, désagréable et terrifiante, d’être une sorte d’usurpateur. De vivre une histoire que je n’étais pas censée vivre. D’être en infiltration dans une relation, avec un type de fille que je n’étais pas censé pouvoir approcher, côtoyer. J’avais l’intuition lointaine que ça allait finir par exploser… que les masques tomberaient… et j’avais la terrible idée que j’étais comme en train de faire la première partie d’un concert… seulement la première partie… je venais chauffer les instruments avant le vrai show à venir… je n’avais rien à faire là. Et pourtant, je ne m’étais, de moi à moi, peut-être jamais senti autant à ma place et en tout cas n’avais jamais été aussi terrifié de la perdre, de devoir la céder. J’aurais pu la suivre au bout du monde, cette fille. Chez moi, c’était nulle part sinon auprès d’elle. Mais en même temps, c’était pas chez moi, j’étais pas censé être là. Et en fait, ses parents avaient raison depuis le départ. Soit ils se trompaient sur leur fille, soit c’est elle qui se trompait sur elle. J’espérais la deuxième solution, mais c’était bien la première. Ils l’avaient parfaitement cernée. Elle était exactement ce qu’ils en avaient fait, avec leur espèce de cynisme ordinaire. On avait rien à faire ensemble. On jouait pas dans la même cour. J’étais bien l’anomalie que les parents pointaient. Et non, je ne me dénigre pas, car je méprise ces gens-là, je ne me considère pas moins bien qu’eux ou indigne d’eux. Mais bon… là, c’était Julien Sorel chez les de La Môle dans Le Rouge et le Noir ! Deux mondes qui se rencontrent… une union improbable entre deux personnes que tout oppose et tout attire…

 

J'en arrive à une des questions que je me suis posée en prenant en considération le contexte de ton récit. Si je t'ai bien suivi, cela fait 6 mois environ que vous avez rompu. Et je me suis demandée par quel cheminement, en particulier mental, tu t'es retrouvé sur une plateforme comme JRME, pour "Je Récupère Mon Ex" quand même, au bout de ce temps qui me parait déjà conséquent. J'espère pour toi que ce n'est pas en lien avec le foutu titre de ce forum. Et effectivement, j'espère de tout cœur pour toi que tu sauras/saurais résisté à un éventuel coup de talon à l'arbre de la "démone-ex". Ou plutôt que tu n'aies même pas besoin d'y résister parce que tu serais tout simplement sorti de la stupeur post-rupture, et aurais retrouvé tes esprits.

 

Excellente question de que tu soulèves là (encore, décidément !), et peut-être même THE question ! Qu’est-ce que je fais là, après tout ? Comment j’ai atterri, et qu’est-ce que je cherche au juste ?


Tu as raison, 6 mois, ça fait loin… pourquoi débarquer après un tel délai ? Avec en plus une histoire déjà bien « analysée », le travail est, le renoncement est là, la page est prête à être tournée…


Je ne connaissais pas du tout JRME. Je peux considérer cette rupture comme ma première vraie rupture, parce que c’était on peut dire ma première vraie relation. Je n’ai été qu’avec deux filles, la première, c’était un truc très spécial, longue histoire, plus une espèce d’amitié amoureuse, qui a tourné à une espèce de collocation, c’était pitoyable, mais au moins, on peut dire que c’est juste retombé comme un gros soufflet, et que ça n’a pas fait d’énormes dégâts, juste fait perdre beaucoup de temps. Aucune autre fille en dehors de ça. J’ai besoin d’aimer pour être intime, donc pas de plans cul ou je ne sais quoi encore, de relations pansements, ou autres petits refuges ou escales de complaisance qui permettent à d’autres de traverser le célibat (faux célibat, du coup) plus sereinement. Quand je suis pas amoureux et pas en couple, je suis seul, point. C’est dur. C’est triste. C’est douloureux et pesant. Mais c’est le jeu. Je ne veux pas tricher par rapport à ça, c’est pas mon fonctionnement.


Bref, du coup, une rupture aussi « classique », une rupture, une vraie, ce qui s’est passé, et que je ne pensais jamais vivre (être quitté pour un autre, être au bord d’être cocufié, etc.) car je suis tellement prudent avec ça et tellement plein d’avertissements, de mises en garde, explicite dans mes attentes en la matière, que je me dis que les choses sont claires, et que normalement, j’écarte les personnes capables d’être aussi légères. Qu’on puisse ne plus m’aimer, c’est une chose. Flirter dans mon dos, me faire des coups pareils, je pensais que j’étais assez « sélectif » pour écarter les profiles à risque. Evidemment, c’est sans compter que le profile d’une personne puisse muter en cours de route.


J’étais tellement mal, démuni, en quête de réponses… j’avais conscience du côté très « ordinaire » de ce qui m’arrivait… Or, je n’étais pas préparé à l’ordinaire. Ma première histoire a été lamentable ; mais tout sauf ordinaire. Et je pensais que, sans que ce soit fondamentalement mieux ou moins douloureux, je ne serais pas confronté à des situations si ordinaires, tapant tellement dans le pas ordinaire dans mes rencontres. Mais là, si. Et du coup, devant l’ordinaire, j’étais perdu, j’avais besoin de repères, de balises, d’indications : « Ca, c’est « normal » », « ça, ça l’est moins », « ça, ça arrive souvent, vous inquiétez pas », « ça, c’est un truc classique ».


Je me suis mis à chercher des témoignages, des articles, diverses sources sur le Net pour analyser le comportement de mon ex, comprendre comment quelqu’un d’ordinaire fonctionnait, chercher des similitudes… et quand c’est moi que je constatais ordinaire par les réactions qui étaient décrites, loin de me décevoir ou me froisser, ça me rassurait beaucoup, autant en lisant de la littérature, voyant que les choses sont universelles et toujours les mêmes, comme les témoignages des gens ou les articles. J’avais au moins cette consolation que c’était normal, que j’étais pas seul, que du coup, c’était pas foutu. Ca m’aurait effrayé de me sentir seul, car ça m’aurait entretenu dans une idée terrifiante que mon cas était trop à part et que moi, je m’en sortirais pas. Là, je lisais des gens qui étaient passés par là, et s’en étaient remis. Je lisais des trucs assez extrêmes que je n’étais donc pas le seul à ressentir.


C’est dans ce flot de recherches que j’ai découvert JRME ! Le titre ne m’a pas vraiment séduit… je trouvais ça très trivial, très vulgaire, très ordinaire… un peu pub pour téléphone portable pour des histoires de cœur à la con ! J’ai été vite dérangé par cette façon d’assimiler le discours du marketing, du commerce, du marché, du management au langage amoureux et des relations… ça continue de me déranger d’ailleurs, et bien une déformation de cette époque, ça. Mais j’ai trouvé les articles plutôt justes, intéressants, positifs et réalistes et honnêtes juste ce qu’il fallait ! Puis j’ai découvert Antoine, que j’ai trouvé très sympathique, chaleureux, plein de bons conseils, pas toujours en accord avec mon fonctionnement, mais ses vidéos me faisaient du bien, me mettaient un peu de baume au cœur, et me donnaient même un peu espoir dans la période où je croyais encore à un retour (jusqu’à l’épisode de mon anniversaire, en Février).


J’ai découvert JRME dès Janvier. Je me suis noyé tant bien que mal dans mes activités, continuant de regarder les vidéos de temps en temps, quand j’avais un coup de mou. J’ai eu une renaissance encourageante entre Février et Avril… mais début Mai, là, ça a été le plongeon. J’ai replongé. Je me suis rendu compte que mes activités ne faisaient que fuir ma souffrance, pas la guérir, car ça ne m’apportait pas la réussite escomptée. Je n’avais fait aucune rencontre, ma vie stagnait sur tous les plans. J’étais pas plus avancé, j’avais raté ma revanche sur moi-même et sur la vie. Les semaines de SR s’accumulaient, et c’était plus qu’un SR. J’avais coupé les ponts. Alors, oui, j’avais bien fait. Oui, au moins c’était clair. Oui, peut-être que je partais comme un prince. Mais n’empêche que voilà, c’était cramé pour de bon. Et je sentais, j’avais l’intuition douloureuse qu’une mauvaise nouvelle allait tomber, que vu la période, quelque chose allait se confirmer ou se passer, que cette fois, c’était vraiment fini, que j’allais être remplacé, si ce n’était pas déjà fait, et qu’il n’y avait aucune morale à cette histoire stupide, parce que stupide, sinon : « elle était trop jeune ».


Je sais depuis Février que je ne veux plus récupérer mon ex, que la messe est dite. Que même si elle revenait, je lui en voudrais trop, du mal qu’elle a fait, mais en plus, du mal qu’elle a fait sans s’en rendre compte, par pure connerie, meilleur moyen de tomber au fond de mon estime. Donc, je te confirme, je ne suis pas ici à l’image du nom du site pour la récupérer. Et il est vrai que mon arrivée ici intervient hyper tard dans mon processus, et je regrette profondément de ne pas avoir sauté le pas plus tôt. J’aurais eu besoin d’aide, de soutien, de parler plus tôt dans l’année, mais je me contentais de suivre le Forum en sous-marin, de lire les histoires, de comparer avec la mienne… Mon arrivée intervient dans un moment de « rechute », de solitude extrême, et après le coup dur de la confirmation de sa remise en couple ; jusqu’à cette preuve, je lui laissais encore le bénéfice du doute sur toute cette histoire de « parano ». Là, en ayant la confirmation, tout rétrospectivement se confirmait, s’éclairait, j’avais donc raison, j’avais vu juste, il s’était bien passé ça, etc. Ca m’a foutu un coup. J’ai eu l’impression que la dernière pièce du puzzle de l’histoire venait de tomber, et donc qu’elle était racontable, que j’avais un début et une fin. Et donc, j’ai sauté le pas de venir la raconter ici… alors que je ne peux ni ne veux plus récupérer mon ex. Et que, même si elle revenait, je ne pourrai pas passer au-dessus de tout ce qui s’est passé, de ce qu’elle a fait, de ce qu’elle a été. N’empêche qu’aujourd’hui, celle qui cartonne, qui est en couple et qui est sur un putain de nuage, c’est elle. C’est bien d’être le gars qui a été réglo et qui savait ce qu’il voulait… mais c’est moi qui morfle, qui ne suis pas plus avancé.


« The winner takes it all », chantait ABBA ! Ca t’inspirera peut-être, Will !

 

J'ai été surprise également de lire que tu souhaitais retrouver rapidement quelqu'un. Je me demande ce qui te fais ressentir cette envie. Ou ce besoin, je ne sais pas. Même si j'avoue que la vie "seul(e)", c'est clairement moins "chouette" que de la partager avec quelqu'un, de mon point de vue. Il y a ses avantages et ses inconvénients. Quoi qu'il en soit, je pense que tu ne devrais pas trop focaliser là-dessus, prendre ton temps, et te laisser porter vers les surprises (oui, oui !, y'en a, des fois !) que la vie nous réserve à chacun.

 

Ah, oui, surprise ? Vraiment ?

En quoi est-ce si surprenant que cela ? Surtout ici !


Ce qui me fait ressentir ça, c’est tout simplement que j’ai envie d’être en couple. J’aime être en couple. Et mon impatience vient en partie du fait que je suis de ceux qui ont ressenti cette envie extrêmement tôt (comme j’ai eu l’occasion de l’expliquer), et donc ça n’a rien de récent pour moi, et donc c’est comme si je ressentais la solitude, la pesanteur du célibat depuis d’autant plus longtemps. Mon rêve n’était pas d’avoir plusieurs aventures avant de me poser ; ni d’avoir une copine parce que c’est sympa, et qui vivra verra. Je voulais former un couple, durable. Pas pour autant me marier super jeune, avoir un gosse à 21 ans, la maison, le chien et tout. Non. Prendre le temps de faire les choses, d’évoluer, d’avancer, de se construire, mais à deux, et le rêve de rencontrer la personne dès l’adolescence, la femme d’une vie.


J’ai toujours été solitaire et aimé la solitude. J’écris, je suis légèrement artiste sur les bords, je crois que ça veut tout dire. Je suis autonome, je sais m’occuper tout seul, formuler des rêves et des envies tout seul, je sais savourer la solitude, je sais m’en faire une amie, je sais vivre seul. Mais ces moments-là, on peut se les ménager au sein d’un couple, mais être en couple. Et si j’ai pu par le passé avoir une bonne dose bien remplie d’envie de solitude et de plaisir à cela pour compenser l’envie d’être en couple, là, j’arrive à bout de la jauge de solitude. Même pour moi, là, ça va, c’est bon, j’ai fait le tour ! Paradoxalement maintenant, je savourerais d’autant plus ma solitude de temps en temps si j’étais en couple. Se prendre un moment tout seul, en se disant qu’on a quelqu’un dans sa vie, c’est pas la même ambiance que se prendre un moment tout seul, et quand on sort de ce moment… être toujours seul.


J’ai des choses à donner, à partager, à recevoir. Je veux une vie affective, intime. Ca joue aussi, clairement. Le célibat, c’est pas une cour de récré pour moi, je le joue premier degré de par mes principes, c’est monastique ! Et je ne veux pas des caresses ou de l’intimité d’une femme qui n’est pas amoureuse de moi ou ne veut pas s’engager avec moi, d’une espèce d’inconnue ou d’une simple fréquentation, et je ne veux pas lui donner ça non plus. Je réserve ça pour le couple, et donc si pas couple, rien.


Dit comme ça, ça va faire too much à certains peut-être, mais c’est la formule qui fait ça, l’idée est à relativiser, mais en gros je cherche quelqu’un qui me réconcilie un peu avec ce monde et cette existence. Et je connais le discours comme quoi le bonheur est en soi et c’est pas à quelqu’un de nous l’apporter, etc. Je sais. Et j’ai fait mon chemin là-dessus. Mais y’a un moment où, pour moi, une vie sans amour, ça n’a juste pas de sens. Voilà, pour certains, c’est autre chose, ou pas à ce point, pour moi, c’est insensé. Je suis amoureux de carrière et de vocation, et là je suis juste un cœur désoeuvré, et c’est pas pour autant que je reste pas sélectif et prudent, la preuve, je n’ai toujours personne, alors que j’ai eu plusieurs occasions depuis. Il me reste assez de discernement et de critères pour ne pas me monter une histoire avec n’importe qui juste parce que c’est ce à quoi j’aspire le plus.


Difficile de ne pas focaliser là-dessus, donc. D’autant plus qu’aucun autre aspect de ma vie, malgré des efforts et des sacrifices tout aussi grands, ne décolle et ne paye non plus. Ce que je sais c’est que quand j’étais en couple, même quand ça allait mal ailleurs, je me disais : « How wonderful life is, now she’s in the world ». Ca pouvait jamais être moche ou complètement désespéré, tellement c’était cool, ça me remplissait. Avoir cette alliée auprès de soi, s’épauler, marcher ensemble, former un tout. Même la journée la plus ordinaire ne l’était pas, pas pour moi en tout cas. Je n’ai aucun problème avec la soi-disant « prison du couple ». Je n’ai jamais compris cette histoire « d’enterrement de vie de jeune garçon/fille », je trouve l’idée tellement vulgaire, déplacée, incongrue… c’est pas un enterrement pour moi, y’a rien à regretter ou à pleurer avant cela… sinon peut-être que ce ne soit pas arrivé plus tôt (je parle dans ma vision des choses). J’aime l’idée que je dois « rendre des comptes » (à un certain degré, EVIDEMMENT) à quelqu’un, que je suis engagé, que j’appartiens à quelqu’un (j’ai pas de problème avec ça ! La personne que j’aime, je lui appartiens ! Ca veut pas dire que je m’aliène ! Encore une fois, dans le genre individualiste, j’ai un bon niveau, rien à voir à l’oubli de soi ! Vu de l’égo que j’ai, j’aurais du mal), mais je suis à quelqu’un, à elle, et c’est parfait ainsi. Je n’ai aucun mérite, « ça m’éclate », et c’est ma priorité, alors forcément, c’est facile et c’est plaisant pour moi.


J’ai du mal avec le discours « ca viendra », « laisse le temps », « tu as le temps », parce que je trouve ça trop aléatoire, et ça reflète pas ce que je ressens. Ni même ma vision des choses, que vous allez trouvez terriblement noir et pessimiste. Mais j’arrive pas à voir le positif dans l’idée qu’on rencontre enfin l’amour à tel ou tel âge « tardif ». « Y’a pas d’âge pour s’aimer ». Sans doute. Mais y’a peut-être un âge pour commencer… En tout cas, si par malheur je rencontrais la bonne personne « au milieu du chemin de ma vie », ce que je verrais, c’est le temps que je ne pourrai jamais rattraper et vivre avec elle… la moitié d’une vie… et qu’il nous reste seulement une moitié qui n’est guère la plus réjouissante ou jolie, qui est un déclin, et qui en plus à un fin imprévisible qui peut arriver à tout instant. Je suis très fort au memento mori. Imbattable, même. Je suis pas du genre à me faire subir des choses en me faisant fantasmer sur une retraite à laquelle mon espérance de vie ne me mènera peut-être jamais, si ce n’est je ne sais quel stupide accident, ou quoi que ce soit d’autre. Je suis pas vraiment épicuriste, mais j’applique plus ou moins l’idée de vivre comme si c’était bientôt la fin. On me rendra jamais les années que je perds, et je ne peux pas savoir si je vivrai assez longtemps pour me les « rembourser » ou les compenser si j’atteins enfin mon but.


J’ai une propension à détester la vie et l’être humain. Soit. Mais je sais que je suis capable, j’en ai eu la preuve, je l’ai vécu, d’apprécier ma vie et des êtres humains, et un en particulier. Je voudrais juste retrouver ça. J’ai longtemps cru que ma clé c’était l’art, mes créations, mes projets, une éventuelle réussite, mais en fait je ne suis définitivement pas carriériste, ça compte énormément pour moi, c’est essentiel, et je refuse d’y renoncer, je ne le peux pas, ça fait partie de moi, et j’ai besoin de cet espace… mais c’est pas ma quête principale. C’est pas ma destination. Je veux être en couple, et je veux même les emmerdes et les crises qui iront forcément avec, tant qu’on explose pas à la première difficulté et qu’on reste loyaux l’un envers l’autre, que les sentiments et la fidélité sont là. Les sentiments, on ne contrôlera jamais leur pérennité. Mais on peut au moins la jouer réglo. Je demande à personne de me réparer, je serai toujours un névrosé. Mais si je pouvais trouver quelqu’un avec qui ça crée une espèce d’alchimie bizarre et chaleureuse qui fonctionne au quotidien, et qu’on se fait plus de bien que de mal, ou presque que du bien.

 

Voilà, pour ma part, il m'aura fallu "deux jours" pour écrire ce pavé à deux balles qui fera sûrement un gros "PLOUF !", d'ailleurs…

 

Qu’est-ce que tu penses de ton PLOUF ? Pas mal, pour un PLOUF, hein ?


Et quand à moi, avec le saut de la mort que je t’ai fait, là, j’ai vidé la piscine tellement ma réponse s’abat comme une énorme masse !


C’était tout sauf un pavé à deux balles ! Tout le contraire ! Et preuve parmi d’autres, il m’a inspiré, et poussé à formuler des choses que je n’avais pas encore dites.


Je te suis d’autant plus reconnaissant si tu as passé deux jours à « travailler » pour cette intervention dont tu m’as fait la faveur, et dont je te remercie car c’était très intéressant, et que c’est toujours plaisant d’avoir un nouveau son de cloche ! (et là, entendons-nous sur l’expression ! Je ne te qualifie pas de cloche ! XD)

 

Hé oui !, la nuit est mon amie, mais comme le matin et moi nous détestons, et qu'accessoirement, je suis bien obligée de le côtoyer, j'essaie de ne pas trop tirer sur la corde. Donc, il y a plus long que toi encore !

 

Ha ha ! C’est bon à savoir qu’il y a plus long que moi, écoute !


Une amie de la nuit, encore ! Coool ! Bienvenu au club ! Avec Will, et bien d’autres encore, c’est pas mal !


Ouais, j’entretiens aussi de bien mauvaises relations avec le matin, et nos rencontres épisodiques et contraintes sont toujours assez… froides et nonchalantes !


Merci encore pour ton post, et navré pour la lecture que ma réponse va te donner en retour ! On va dire que c’est de ta faute ! :P

Modifié par Alceste

Never meet or Never part


« Vous m’oublierez ; vous me trahirez ; celui qui vous amuse vous ennuiera. – Et j’ajoute aujourd’hui : celui-là seul souffrira qui comme un imbécile prend au sérieux les choses de l’âme. » (Baudelaire)

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Salut Alceste.



Ravie de lire que mon intervention n'a pas été totalement vaine. Quoi que je soupçonne un excès de politesse de ta part ! Cela me rappelle d'ailleurs que je ne pense pas que tu sois aussi misanthrope que tu ne le prétendes, au fond. Et même en surface. Il n'y a pas tant besoin de gratter que ça.



Trêve de plaisanteries foireuses. J'ai lu attentivement ta réponse et j'ai relevé quelques points sur lesquels je souhaitais rebondir. C'est long. Je suis d'avance désolée, et j'annonce la couleur en encourageant chacun à se sentir libre de se barrer en courant dès à présent loin de ce pavé, si il ne s'en sent pas la motivation. C'est parti.



Je vois bien le concept : mieux pardonner la méchanceté que la bêtise, préférer un méchant-génial à un méchant-bête. Je partage sensiblement l'avis, mais peut-être pas dans le cadre des relations amoureuses, ceci étant. Ou plutôt de la rupture amoureuse, à plus proprement parler. Difficile à dire, mon avis n'étant pas forcément tranché, probablement par le manque de vécu à ce sujet (que je ne cherche néanmoins pas le moins du monde à combler !). Pas sûre non plus que cela aille, me concernant, jusqu'à préférer un méchant-génial à un gentil-bête, cependant. On pourrait aussi inclure deux autres catégories troublantes de personnes à ce concept, qui ne sont probablement pas exclusives avec les autres : les faux-gentils, et les faux-méchants.


Je me souviens avoir dit un jour à une "bébé collègue" en formation, dans un moment difficile, en faisant référence à deux de mes collègues de l'époque qui n'étaient plus censés y être, eux, en formation, la chose suivante : "Je crois que j'ai beaucoup de mal avec la médiocrité". Bon, d'une part, c'était hyper pédant de ma part. Et d'autre part, dans ce cas de figure, on se place dans un tout autre domaine. Mais je crois que c'est ce qui se rapproche le plus de ton idée, dans mon expérience personnelle.


A la période de mon anecdote à deux balles, j'avais 3 collègues. Des 3, c'est le méchant-bête qui m'est le plus resté dans le piffe. Le gentil-bête me laisse passablement indifférente. Quant au faux-gentil/méchant-"génial" (le "génial" étant un peu hyperbolique), c'est celui à qui j'arrive le plus à trouver des excuses, finalement. En pratique, je n'en préfère aucun des 3 : je les "déteste" tous ^^ ! Par contre, effectivement, je pardonne plus volontiers le méchant-"génial" au méchant-abruti de mon histoire, ce dernier pour lequel je ressens pas mal de mépris.


Ceci étant dit et sorti de nulle part, c'est un peu facile et totalement biscornu de coller de la sorte des étiquettes aux gens, et aux ex le cas échéant, sur la base de cette "classification" improvisée, qui relève quelque peu des délires paranoïaque et de persécution. Je ne sais pas trop où situer ton ex là-dedans. Peut-être juste bête (pardonne-moi), ni gentille, ni méchante, dans la période qui a encadré votre rupture.


Heureusement, je continue de penser qu'il existe aussi des vrais gentils (et malheureusement aussi, leur pendant, les vrais méchants).



En tout cas, je ne vois pas pourquoi tu devrais te restreindre à un terrain qui te serait soi-disant prédestiné pour "courir la donzelle". Et je me demande, 1- ce qui te fait juger qu'il y ait justement une cour au-delà de laquelle, toi en particulier, il te serait interdit de t'aventurer, et 2- ce qui te fait dire que tu ne retrouveras jamais cela, et si tu exprimes une sorte de regret dans cette déclaration.


Même si, effectivement, il y aura toujours des personnes qui, pour des raisons diverses et variées, seront incompatibles. Ou le deviendront, c'est la vie.


Bref, à mon humble avis, tu n'es pas tenu de trouver quelqu'un qui soit ton exact ou même approximatif sosie en féminin. Bien sûr, il faut bien se retrouver sur certains points, avec si possible une balance qui penche plus vers la profondeur des choses que la superficialité. Bien qu'il faille un peu des deux, je crois. Je crois également que tu résumes tout dans cette phrase joliment tournée que j'ai beaucoup aimé :

 

Mais si je pouvais trouver quelqu’un avec qui ça crée une espèce d’alchimie bizarre et chaleureuse qui fonctionne au quotidien, et qu’on se fait plus de bien que de mal, ou presque que du bien.

 

Mais de toute évidence, tu ne retrouveras très certainement jamais ce que tu as vécu avec cette fille. Car chaque histoire est différente, quoi qu'on en dise. Mais sois certain que ce qu'il y aura surtout de différent, c'est que ce sera carrément mieux, le moment venu !



Après, malheureusement, je crois que c'est un leurre que de penser que ta sélectivité en matière relationnelle prévienne à 100% le risque de vivre des expériences aussi désagréables que celle qui t'est tombée sur le coin de la gueule. La fourberie pouvant s'insinuer partout, et comme tu le dis, les gens pouvant évoluer au fil du temps, sans que cela ne relève de la fourberie, dans des directions différentes de la nôtre. A moins que ce ne soit nous-mêmes qui dévions de trajectoire.


C'est une des raisons qui me rend sceptique quant au concept de "Homme/Femme d'une vie". Même si je n'en ai pas encore fait le deuil, et que je ne travaille pas spécialement là-dessus. Il faut avouer de toute façon que c'est déjà raté, vu que j'ai déjà cramé quelques années avec deux mecs qui ont fini par se barrer, tout comme toi avec une nana qui t'a laissé sur le bas côté. Alors peut-être reste-il la possibilité d'un "Homme/Femme du reste de cette vie". En attendant, effectivement, chaque minute de passée sans l'être aimé, est une minute de perdue. Moi ?, romantique ? Quedalle !

Plus sérieusement, si il y a effectivement une chose pour laquelle j'ai des regrets que je n'arrive pas parfaitement à surmonter, c'est bien le fait d'avoir "perdu" ou "gaspiller" mon temps. Rien à voir avec une connerie du genre l'horloge biologique, blabla tout ça. Mais je ressens mes années passées en couple, à ne pas avoir bâti grand-chose, comme une perte considérable de temps. Alors j'essaie de me focaliser sur le fait que je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui si les choses s'étaient passées différemment, et que je m'en sors tout de même pas si mal, au fond.


Il faut se faire une raison, on n'aura jamais la certitude absolue de ne jamais être trompé, de ne jamais se faire fourvoyer, de ne jamais être déçu, malgré toutes les précautions prises. Alors autant ne pas être excessif, ne pas se foutre la pression, ni à soi, ni à l'autre. S'investir, on peut en dire ce qu'on veut, je pense que c'est quoi qu'il en soit se mouiller, et prendre certains risques, mesurés si possible. L'essentiel étant à mon avis, lorsqu'on aime, de faire le maximum pour rester droit et honnête, donner le meilleur de soi, et surtout être fidèle à soi-même.



Et j'ai eu l'impression à te lire que tu t'es efforcé de suivre cette conduite. Et tu ne peux que t'en féliciter. Alors, tu peux "rager" que ce soit elle qui plane au jour d'aujourd'hui. Rien à foutre ! Elle a merdé, elle a pas été réglo. Toi si. Et puis, ce n'est pas parce qu'elle est en couple, qu'elle partage sur les réseaux sociaux, ou je ne sais quoi, des photos tout sourire, que tout est si rose qu'il n'y parait pour elle. Les façades d'apparat, les gens savent bien faire à notre époque.


Il y a aussi une autre chose à laquelle j'ai un peu tendance à croire bizarrement, et c'est sûrement mal d'ailleurs, c'est le retour de bâton. La roue qui tourne. Le karma. Appelle ça comme tu veux. Ceci étant, ce n'est sûrement pas la bonne façon de raisonner. Car au final, dans l'absolu, tu t'en tapes de ce qu'elle devient. Le détachement, ce n'est pas souhaiter s'en sortir mieux que l'autre. C'est de se dire : "il lui arrive quelque chose de bien. Tant mieux pour elle. Je m'en fous", ou, "il lui arrive quelque chose de moins bien. C'est dommage pour elle. Je m'en fous aussi". Et aussi laisser notre ego à la place qu'il doit occuper, car il a tendance à vouloir s'en mêler un peu, dans ces histoires.



Quand je disais que j'ai été surprise de lire que tu souhaitais retrouver quelqu'un rapidement, c'était le "rapidement" qui m'interrogeait, et non pas le "retrouver quelqu'un". Je suis d'accord avec toi, il n'y a rien de plus blasant que les phrases bateau toutes prêtes, qui ne sont pas le moins du monde réconfortantes, du type "ça viendra", "laisse le temps", "tu as le temps", "le bonheur est en soi". Mais à vrai dire, j'ai bien peur qu'il n'y ait pas beaucoup d'autres choix que de relativiser une situation de célibat et de faire avec. Et oui, ça viendra.


Allez, je vais moi aussi donner dans la phrase en carton toute prête en combinant les deux suivantes qui se prêtent pas mal au contexte, je crois, à savoir : "tout vient à point à qui sait attendre" et "la chance ne sourit qu'aux esprits bien préparés". Ca te fait une belle jambe, n'est-ce pas ? Tu comprendras sûrement l'idée derrière tout ça, à la lumière de mes commentaires précédents.



Je n'en rajoute pas plus. Désolée pour la lenteur de ma réponse.



Bonne soirée à toi, et aux rares (ou aux fantômes) qui auront lu ce truc jusqu'au bout !

Modifié par patachou
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@Will : Oh, yeah ! Merci pour ce clin d'œil ! =)


@Patachou : je suis en train de préparer ma réponse à ton message, dont je te remercie, autant pour le temps que tu as pris pour le rédiger, que pour son contenu toujours aussi pertinent et intéressant ! ;)

Never meet or Never part


« Vous m’oublierez ; vous me trahirez ; celui qui vous amuse vous ennuiera. – Et j’ajoute aujourd’hui : celui-là seul souffrira qui comme un imbécile prend au sérieux les choses de l’âme. » (Baudelaire)

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Que de répliques et dialogues grandioses ! Aussi amusants qu'attendrissants, aussi cruels que romantiques ! Y'a une forme de candeur sombre, tout est dans les contrastes, c'est très savoureux !


Merci à toi pour ce petit florilège qui fait plaisir à relire, surtout quand on a encore fraichement les scènes en tête ! Bon "refresh" à toi ! :D

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Merci pour toutes ces belles citations, Will !


Je prends plaisir à les relire ! Je les ai même copié-collé dans un document spécial, comme il m'est arrivé de le faire pour quelques films, alors merci pour ce florilège concocté par tes soins ! =)


(Et j'ai aussi remarqué ton changement de signature, les citations... et même le lien musical ! Of course, cette chanson ! ^^)

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Merci pour toutes ces belles citations, Will !


Je prends plaisir à les relire ! Je les ai même copié-collé dans un document spécial, comme il m'est arrivé de le faire pour quelques films, alors merci pour ce florilège concocté par tes soins ! =)


(Et j'ai aussi remarqué ton changement de signature, les citations... et même le lien musical ! Of course, cette chanson ! ^^)

 

'Tensioooooonnnn... Pas touche un Ibiza à ma Survive. Tu copies/colles et c'est tout... Pas de MP ou je ne sais quoi. De toute façon Willy elle sait que je vois dans l'avenir... Sinon c'est Frontline Combo©


Patachou non plus, personne en fait. Toutes les femmes du forum m'appartiennent stricto/verso.


Les mecs aussi, sauf ceux qui viennent pour des histoires de larmes, là chui pas d'accord, je charcle directos...


Bon courage. Ça va je plaisante mec...



"Va-t'en buter l'amour, celui qui crie pour toujours, sur un coup de tête en l'air.

À s'qu'on dit, au jeu d'aimer, il est bien moins ruineux, de tout perdre, que de tricher."


Eiffel - Sanguine

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Je viens de lire ton sujet : je suis un peu comme toi, un peu trop sentimental ;) Tu peux lire mon sujet dans cette rubrique ("elle se console 2 jours après avec un autre").

Alors mon ressenti quant au comportement de ton ex petite amie : immaturité totale. Effectivement, tu l'as aimé plus qu'elle ne t'a aimé et la distance n'aidant pas, elle découvre qu'elle plait, tu lui as mis le pied à l'étrier en quelque sorte et je pense qu'il est dans l'air du temps aujourd'hui de profiter à fonds avant de se poser avec quelqu'un : multiplier les partenaires, les relations courtes ou kleenex ... Des personnes comme toi (ou moi), ça n'existe plus vraiment. Je connais d'ailleurs un paquet de filles de plus de 40 ans sans enfants qui pleurent aujourd'hui parce qu'elles ont largué leur amour de jeunesse au bout de 5/6 ans alors que tout allait bien pour profiter de leur pouvoir de séduction et s'éclater en pensant qu'après 30/35 ans, elles trouveront bien quelqu'un pour se poser définitivement et avoir une famille.


Sauf que ça ne marche pas vraiment comme cela. Pour construire quelque chose, il faut du temps et le temps passe vite.


Au pire, il y aurait eu séparation quelques années après, mais elles auraient construit quelque chose, eu des enfants par exemple. Ce n'est jamais perdu.


Je conclurai donc en disant que votre relation était surement vouée à l'échec et son comportement post rupture prouve qu'elle n'est pas fiable (je ne parle même pas de son comportement pendant la relation (l'histoire de l'épaule du mec ... Comment peux tu accepter ce genre d'attitude)). Une homme a besoin d'être rassuré comme une femme ...

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Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ton point de vue AlexandreS. Et j'ai eu l'occasion également d'en voir un complément sur un autre topic, concernant les projections et souhaits des femmes de notre époque. En tout cas, je ne m'y retrouve pas du tout.


Tu sais, nous ne sommes pas toutes obnubilées par le fait de devenir une couveuse ambulante, enfin mère (oui, oui, j'exagère un chouïa volontairement). Et ne sommes pas toutes des vamps à la recherche de l'homme-géniteur que tu as décrit ailleurs.


En ce qui me concerne, je ne suis pas tant intéressée par un géniteur que par un amour sincère et équilibré. Cela me paraît tellement délirant de rechercher un homme en se disant : "le prochain, faudra qu'il soit prêt à me mettre enceinte". La vision et le vécu de l'amour sont totalement biaisés dans ces conditions. Et à moins de tomber sur un mec vachement malléable, et acaractériel (ce qui est tout sauf ce qui m'attire, du reste), tu as toutes tes chances de faire fuir le dit mec à toutes jambes avec un tel état d'esprit. À juste titre.


Quant au fait de se consoler ou de se satisfaire sans remords d'avoir eu un enfant d'un amour de jeunesse qui aura explosé ultérieurement, je trouve cela d'un égoïsme sans nom. Ce n'est pas ça ce que je conçois par construire quelque chose. Non merci. Je n'ai pas eu d'enfant de mes précédentes relations, et je m'en réjouis. Je veux avant tout aimer l'autre pour ce qu'il est, et être aimée de l'autre pour ce que je suis. J'irai même jusqu'à dire que je conçois une vie sans enfant, si les conditions ne sont pas réunies. Et je ne choisirai jamais un homme pour assouvir un souhait de maternité, dont le fondement est avant tout l'amour solide entre un homme et une femme.


Donc, oui, la nature a peut-être donné à la femme la vocation de donner la vie. Mais nous n'avons pas toutes le dessein d'accomplir cela en priorité dans nos relations amoureuses. Sans que nous ne soyons des putes qui couchent où ça leur chante dès que ça nous gratouille.

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Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ton point de vue AlexandreS. Et j'ai eu l'occasion également d'en voir un complément sur un autre topic, concernant les projections et souhaits des femmes de notre époque. En tout cas, je ne m'y retrouve pas du tout.


Tu sais, nous ne sommes pas toutes obnubilées par le fait de devenir une couveuse ambulante, enfin mère (oui, oui, j'exagère un chouïa volontairement). Et ne sommes pas toutes des vamps à la recherche de l'homme-géniteur que tu as décrit ailleurs.


En ce qui me concerne, je ne suis pas tant intéressée par un géniteur que par un amour sincère et équilibré. Cela me paraît tellement délirant de rechercher un homme en se disant : "le prochain, faudra qu'il soit prêt à me mettre enceinte". La vision et le vécu de l'amour sont totalement biaisés dans ces conditions. Et à moins de tomber sur un mec vachement malléable, et acaractériel (ce qui est tout sauf ce qui m'attire, du reste), tu as toutes tes chances de faire fuir le dit mec à toutes jambes avec un tel état d'esprit. À juste titre.


Quant au fait de se consoler ou de se satisfaire sans remords d'avoir eu un enfant d'un amour de jeunesse qui aura explosé ultérieurement, je trouve cela d'un égoïsme sans nom. Ce n'est pas ça ce que je conçois par construire quelque chose. Non merci. Je n'ai pas eu d'enfant de mes précédentes relations, et je m'en réjouis. Je veux avant tout aimer l'autre pour ce qu'il est, et être aimée de l'autre pour ce que je suis. J'irai même jusqu'à dire que je conçois une vie sans enfant, si les conditions ne sont pas réunies. Et je ne choisirai jamais un homme pour assouvir un souhait de maternité, dont le fondement est avant tout l'amour solide entre un homme et une femme.


Donc, oui, la nature a peut-être donné à la femme la vocation de donner la vie. Mais nous n'avons pas toutes le dessein d'accomplir cela en priorité dans nos relations amoureuses. Sans que nous ne soyons des putes qui couchent où ça leur chante dès que ça nous gratouille.

 

Je m'incruste juste pour rebondir sur ce que tu dis ^^ c'est pour ça que quand mon ex m'avait dit qu'il était capable de mettre fin à notre relation (alors qu'on en était qu'au début) si j'étais certaine de ne pas vouloir d'enfants plus tard, ça m'avait blessée car pour moi cela signifiait qu'il ne m'aimait pas pour ce que j'étais, bien que je comprenne aussi son point de vue.

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Attention, je ne dis pas que j'ai fait le choix de ne pas avoir d'enfant. Je dis que j'ai fait le choix de mettre ma priorité sur le couple, et sur l'amour qui l'anime.


Il faut arrêter avec le "Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". En quoi avoir des gosses est une preuve d'amour mutuel ? C'est un désir partagé. Un projet. Un voyage à deux. Mais ce n'est pas une preuve d'amour. Il suffit de voir tous ces gosses issus de grossesses dites accidentelles. Et tous ces enfants de divorcés qui ne sont pas le ciment du couple, même s'ils sont chéris de leurs deux parents. Le ciment, c'est s'aimer et continuer de se désirer. Continuer de désirer ce que l'on a déjà.


Après, ce que je ne partageais pas dans le commentaire d'AlexandreS, c'est cette façon de dessiner de façon stéréotypée, le parcours sentimental d'une femme de nos jours. Je batifole dans la vingtaine. Je largue mon mec s'il le faut lorsqu'il devient une entrave. Et puis la trentaine ne m'a pas apporté une relation durable, on ne sait trop pour quelle raison. Alors je pigne dans la quarantaine parce que je suis seule et sans enfant. Alors que j'aurais pu en faire un ou plusieurs, avec ce mec, là, il y a 15 ou 20 ans, celui-là même dont je n'étais plus amoureuse et qui s'accrochait à moi. Et si c'était justement le mec qui l'aurait dégagée, cette femme ?! Et si les relations amoureuses étaient-elles tout simplement beaucoup plus complexes que cela ?

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.

 

:o :o :o


Oh la vilaine ! :twisted:


Oh, que c'est bas ! :mrgreen:


You will pay for your insolence ! 8-)


Aaah, merci ma chère Will ! J'ai une pensée affectueuse pour toi quand je vois un film qui t'est tout particulièrement cher... et toi quand tu tombes sur un plateau de fromage idéal pour me dégoûter ! :lol:


Ah, non mais sérieux, l'image m'a tellement surpris et saisi, que mon imagination a réussi à recréer l'odeur infecte du fromage, déjà puant, mais avec en plus cette froide odeur de frigo... bbrrrr... Tu peux pas te bouffer des brioches au Nutella ou un bol de céréales comme tout le monde ? :P


Bon, merci pour cette délicate attention, Will ! Je retourne à mon montage et à mes propres encas, si l'appétit est toujours là malgré cette vision d'horreur qui ne doit pouvoir être surpassée que par Donald Trump nu. Et bon appétit à toi, alors, amie noctambule ! ;)

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C'est un casse-dalle digne de Karadoc que tu t'es fait là, Will ! :D


Tout à fait, l'intention, c'est tout ce qui compte ! ^^


Bonne journée et bon courage à toi pour le boulot, chère Willy House Baudelaire ! Tu auras bientôt des nouvelles de tes cousins spirituels ! ;)


PS : I love you-r PS ^.^

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CA Y EST !


ENFIN ! J’ai assez de temps devant moi (et vu la masse de choses qui ont été écrites, il m’en fallait vraiment beaucoup, c’est pour ça que j’attend le bon moment) pour réagir en bonne et due forme aux différents posts des derniers jours !


J’ai trouvé les échanges très intéressants, et j’étais frustré de ne pas pouvoir y réagir sur le coup ! Je vais enfin pouvoir corriger cela ! Et je vais y aller méthodiquement, en prenant les posts dans l’ordre, à commencer par le tien, Patachou !


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Ravie de lire que mon intervention n'a pas été totalement vaine. Quoi que je soupçonne un excès de politesse de ta part ! Cela me rappelle d'ailleurs que je ne pense pas que tu sois aussi misanthrope que tu ne le prétendes, au fond. Et même en surface. Il n'y a pas tant besoin de gratter que ça.

 

Ce n’était pas un excès de politesse de ma part, je peux te le dire ! Et c’est intéressant qu’en y voyant cela, tu y perçoives quelque chose qui contredit un peu ma misanthropie ! Et je vois l’idée et la logique ! Mais je pense que c’est tout sauf incompatible ! Ca va même presque logiquement ensemble, selon certains profiles ! Parmi les misanthropes les plus « connus », la plupart étaient des gens extrêmement courtois, polis, corrects. Les misanthropes le sont parce qu’ils rêvaient d’un autre monde, et d’une humanité meilleure, plus civilisée, plus digne, plus grande, moins pitoyable, complaisante, idiote et grossière, vulgaire ; de là, peu de chance qu’ils penchent du côté de ce genre de travers, par cohérence philosophique et fidélité à ces principes, ils essaient d’être l’être humain qu’ils auraient aimé que les autres soient aussi !


Comme je le dis souvent, un mec juste acariâtre par nature, sans raison particulière, qui n’a aucun « discours sur l’être humain », aucune « philosophie », qui est juste désagréable, raciste, homophobe ou je ne sais quoi, c’est pas un misanthrope, c’est juste un connard. Misanthrope, y’a tout une philosophie, une mentalité, une part d’idéal, une certaine vision de l’être humain, une profondeur derrière, c’est pas être désagréable pour l’être ou tout détester. D’où le fait que politesse et courtoisie vont très bien avec ! ^^

 

Trêve de plaisanteries foireuses. J'ai lu attentivement ta réponse et j'ai relevé quelques points sur lesquels je souhaitais rebondir. C'est long. Je suis d'avance désolée, et j'annonce la couleur en encourageant chacun à se sentir libre de se barrer en courant dès à présent loin de ce pavé, si il ne s'en sent pas la motivation. C'est parti.

 

Coool ! Plein de choses à lire, que je sais d’avance intéressantes, alors allons-y, Allonso !

 

Je vois bien le concept : mieux pardonner la méchanceté que la bêtise, préférer un méchant-génial à un méchant-bête. Je partage sensiblement l'avis, mais peut-être pas dans le cadre des relations amoureuses, ceci étant. Ou plutôt de la rupture amoureuse, à plus proprement parler. Difficile à dire, mon avis n'étant pas forcément tranché, probablement par le manque de vécu à ce sujet (que je ne cherche néanmoins pas le moins du monde à combler !). Pas sûre non plus que cela aille, me concernant, jusqu'à préférer un méchant-génial à un gentil-bête, cependant. On pourrait aussi inclure deux autres catégories troublantes de personnes à ce concept, qui ne sont probablement pas exclusives avec les autres : les faux-gentils, et les faux-méchants.

 

Ouii !! C’est vrai ! Ils sont terribles, eux aussi ! ^^

 

Je me souviens avoir dit un jour à une "bébé collègue" en formation, dans un moment difficile, en faisant référence à deux de mes collègues de l'époque qui n'étaient plus censés y être, eux, en formation, la chose suivante : "Je crois que j'ai beaucoup de mal avec la médiocrité". Bon, d'une part, c'était hyper pédant de ma part. Et d'autre part, dans ce cas de figure, on se place dans un tout autre domaine. Mais je crois que c'est ce qui se rapproche le plus de ton idée, dans mon expérience personnelle.

 

Y’a rien de pédant là-dedans, je trouve ! Et c’est tout à fait pertinent, il me semble. La médiocrité, c’est un fléau du quotidien, ça tire tout vers le bas et l’y maintient, c’est une plaie.

 

A la période de mon anecdote à deux balles, j'avais 3 collègues. Des 3, c'est le méchant-bête qui m'est le plus resté dans le piffe. Le gentil-bête me laisse passablement indifférente. Quant au faux-gentil/méchant-"génial" (le "génial" étant un peu hyperbolique), c'est celui à qui j'arrive le plus à trouver des excuses, finalement. En pratique, je n'en préfère aucun des 3 : je les "déteste" tous ^^ ! Par contre, effectivement, je pardonne plus volontiers le méchant-"génial" au méchant-abruti de mon histoire, ce dernier pour lequel je ressens pas mal de mépris.

 

Je vois tout à fait ! Et tu as une expérience très empirique de ces profils, à ce que je vois !


Ceci étant dit et sorti de nulle part, c'est un peu facile et totalement biscornu de coller de la sorte des étiquettes aux gens, et aux ex le cas échéant, sur la base de cette "classification" improvisée, qui relève quelque peu des délires paranoïaque et de persécution. Je ne sais pas trop où situer ton ex là-dedans. Peut-être juste bête (pardonne-moi), ni gentille, ni méchante, dans la période qui a encadré votre rupture.


Oh, mais tu es toute pardonnée, et ne t’en fais pas, tu peux y aller ! Je ne suis pas du tout sensible à ce qu’on peut dire sur elle !


Et je pense que ton diagnostic est le bon, et le pire au fond : juste bête. Platement, banalement, désespérément bête. Même pas au service d’une quelconque méchanceté ou gentillesse. C’est le fond du fond.

 

Heureusement, je continue de penser qu'il existe aussi des vrais gentils (et malheureusement aussi, leur pendant, les vrais méchants).

 

Oui, les deux extrêmes existent !

 

En tout cas, je ne vois pas pourquoi tu devrais te restreindre à un terrain qui te serait soi-disant prédestiné pour "courir la donzelle".

 

Oh, pour plein de raisons !


Déjà parce que justement, je ne « cours pas la donzelle », même si je sais que tu n’utilisais l’expression que pour rigoler !


Ensuite parce que j’ai un problème pragmatique de « lieu de chasse » (si je voulais poursuivre ton image volontairement décalée), si je voulais sortir hors de mon profile type destiné, faudrait par définition que je me traine dans des lieux de sociabilité, de rencontre qui correspondent au profile recherché, et qui sont des endroits que je ne fréquente pas, fuis, et déteste.


Enfin, même si je m’y résignais, ou trouvais ailleurs, en toute logique, je ne suis pas attirant pour ces filles là. Normal ! On est pas du tout dans le même délire ! Elles ont autre chose à foutre que de fricoter avec Gollum, quand elles peuvent aller faire la fête avec Aragorn ou je ne sais qui ! Quand bien même j’arrive à « séduire », encore faut-il garder la personne ; et j’ai vu ce que ça donnait. La fille se fait chier et se casse avec un mec qui vend du rêve, de la fête, de la légèreté.


Oui, je sais, je suis d’un défaitisme désespérant qui à un tel stade pourrait (injustement) passer pour de la mauvaise foi ou de la mauvaise volonté !


Mais dans un certain état d’esprit où je voudrais, volontairement, trouver quelqu’un de pas comme moi, une fille qui n’aille pas dans le sens de mes « névroses », qui n’a pas forcément ma vision du monde ou de l’humanité, qui ne se laisse pas atteindre par mes parts d’ombre, qui me supporte, qui puisse avoir quelque chose de réconfortant, de rafraichissant, quelqu’un de bien, de gentil, de droit mais qui l’est par nature, sans forcément tout intellectualiser comme moi… ça existe sans trop de problème, je pense… ce qui est plus compliqué, c’est quelqu’un de ce profile là qui puisse pour autant avoir envie d’être avec quelqu’un comme moi, je vois pas ce que, dans sa logique, sa façon d’être, elle a à y gagner. Moi je vois ce que j’ai à gagner avec elle. Elle, je vois pas. Et non, je ne suis pas un mec qui ne se trouve que des défauts, bien au contraire ! Si je me détestais, je changerais, je suis pas maso ! On est condamné à vivre avec soi-même ! Alors si on se déteste, on a un problème. Je ne parle pas de moi à moi, mais de quelqu’un à moi ! Trouver quelqu’un de ce profile, mais qui m’accepte et m’apprécie comme ça, ça me parait compliqué et paradoxal !

 

Et je me demande,

1- ce qui te fait juger qu'il y ait justement une cour au-delà de laquelle, toi en particulier, il te serait interdit de t'aventurer,



J’ai répondu à cette question, tant bien que mal, juste au-dessus ! ^^’ Mais je suis moyennement satisfait de ma réponse, pas sûr que ce bien clair ou convainquant.

 

et 2- ce qui te fait dire que tu ne retrouveras jamais cela, et si tu exprimes une sorte de regret dans cette déclaration.


Je pense que ce que j’ai développé plus haut répond aussi à cela. Je peux peut-être le retrouver… et ça peut marcher pendant une certaine période… puis comme ça m’est trop souvent arrivé, y compris en amitié, on va finir par me détester pour les raisons exactes pour lesquelles on m’avait aimé… je vais lasser, ennuyer, ou je ne sais quoi, et elle va se tirer !

 

Même si, effectivement, il y aura toujours des personnes qui, pour des raisons diverses et variées, seront incompatibles.

 

Tout à fait, et c’est ça que je pense. Je pense que j’étais avec quelqu’un avec qui j’étais techniquement incompatible. Mais j’y trouvais mon compte, ça me plaisait, c’était frustrant et insuffisant dans certains domaines précis, mais c’était pas si grave pour ce que ça apportait ailleurs et globalement. Moi, j’arrivais à y trouver mon compte. Et pour cause, j’étais celui qui y gagnais le plus, sans doute. C’est pas à moi qu’on risque de sortir que j’exprimais pas assez mes sentiments, donnais pas assez d’attention, etc. C’est tout le contraire avec moi. Mais ça suffit pas.

 

Ou le deviendront, c'est la vie.

 

Un de mes plus grands flippes ! Vraiment, ça me terrifie ! Bien sûr, on ne peut jamais être sûrs à 100% que les choses dureront… et je l’accepte, « c’est la vie », comme tu dis… mais tout en l’acceptant, contraint et forcé, je ne l’accepte pas au sens de me faire à l’idée. J’ai un mal fou avec ça, c’est un vertige qui me prend.


C’est particulièrement bien illustré dans le film Her, dont c’est en réalité, bien au-dessus des relations virtuelles, le vrai sujet. Une relation commence. Et si on « figeait » les choses à un certain état, si les personnes restaient les mêmes, la relation durerait toujours. Mais les choses évoluent, les gens changent, il y a une part en l’autre qui évolue toute seule de son côté, qui fait son chemin, qui nous échappera toujours et nous sera toujours étrangère… et s’il part trop loin ou dans une autre direction… ça casse. La formule est déséquilibrée et l’équation se casse la gueule.

 

Bref, à mon humble avis, tu n'es pas tenu de trouver quelqu'un qui soit ton exact ou même approximatif sosie en féminin. Bien sûr, il faut bien se retrouver sur certains points, avec si possible une balance qui penche plus vers la profondeur des choses que la superficialité. Bien qu'il faille un peu des deux, je crois.

 

Oui, c’est tout à fait cela !


Mais… j’ai toujours privilégié à fond la profondeur, pensant très légitimement que l’essentiel était là, et que les choses superficielles, factuelles, triviales, on s’en foutait !


Je crois que je me suis planté.


Bien sûr, si les choses profondes sur la notion d’un couple, les principes sur la fidélité, etc. Oui, faut être synchros. Mais sinon, plus avant dans les questions existentielles… je l’ai cru, en tête d’ampoule que je suis, mais la réalité, c’est qu’on peut finir par se quitter parce qu’on arrive pas à s’amuser de la même façon ; moins évident qu’on finisse par se quitter parce qu’on est plutôt platonicien et elle aristotélicienne.


Les choses profondes, c’est cool au début, dans la passion, quand on se découvre, qu’on boit les paroles de l’autre… par la suite, au quotidien, quand on connaît par cœur ses idées, et qu’il en marre d’entendre les nôtres car il les connaît par cœur aussi, il reste tous ces trucs qu’on a négligés, c’est eux qui prennent le pas et font le fonctionnement au quotidien.


A l’appui de ma dernière relation… sur la fin, c’est des trucs aussi nases, cons, stupides que nos différences de goûts alimentaires (et je suis ultra difficile, et pas porté bouffe, alors forcément, pas vraiment le gars avec qui on s’éclate là-dessus, et c’était clair depuis le départ !), et bien ça créait des tensions, tuait le couple à petit feu, et faisait « perdre » des moments qui, on le sentait, étaient censés être importants pour l’autre, pour entretenir l’alchimie. Moi, ça me navrait, de voir qu’une soirée pouvait être foutue en l’air pour un truc aussi ridicule, trivial, stupide que des sushis que j’avais refusé de bouffer ! Mais faut croire que ces choses deviennent très importantes par la suite au quotidien, et prennent largement le pas sur les plus profondes, qui ne font pas le quotidien.


Et le quotidien, on pourrait considérer ça comme mon point faible, dans la définition la plus en cours. Non pas parce qu’il me fait peur ou que je ne l’aime pas ! J’adore le quotidien, et la routine ne me fait même pas peur ! Une routine, ça peut être cool, si la routine en question est cool ! L’enfer, c’est une routine qui est nulle. Si tous les jours, vous allez à un boulot de merde, la routine c’est nul. Si tous les vous allez à un boulot cool, la routine c’est chouette. Je suis plutôt touché et sensible aux choses répétées, au cocon, aux habitudes. Qu’elle ait toujours les mêmes gestes le matin, ou qu’on ait des rituels, j’adore ça ! Je suis pas dans ce genre de bovarysme, où chaque jour est censé être différent et où on crie puérilement à l’ennui pour un rien ! La vie c’est pas spectacle, on est pas censés performer tout le temps comme si fallait distraire un public invisible et exigeant qui se fait très vite chier.


Courir plus vite que notre « ennui » en multipliant trois mille activités, en s’inscrivant à un cours de dance, une séance de rafting, une séance de sport et trois restos, c’est pas mon truc. Je prends pas vraiment l’existence ou ce monde comme une espèce de grand parc d’attraction. Et la plupart de mes loisirs préférés sont solitaires : écriture, lecture.


Ceci étant dit, j’adore faire de la lecture à deux ! Lire à haute voix pour l’autre, et que l’autre me fasse la lecture ! Problème, ça n’amuse quasiment personne ! Personne n’a jamais compris mon délire là-dessus et en réalité, on a jamais voulu le faire avec moi ! C’est tellement naze ! Mon Dieu, tirez-moi de cette époque ! Se faire la lecture, c’est LA base de la bonne vie en société, quand ça avait encore un sens. Et franchement, l’idée de se lire un livre enlacé l’un contre l’autre lors d’un aprem pluvieux, ou encore mieux, lors d’un aprem bien ensoleillé, narguer ce foutu soleil aveuglant et assommant de chaleur auquel tout le monde voue une espèce de culte surfait et superficiel, et lui préférer la fraicheur et l’ombre de l’intérieur, ça c’est d’une audace quasi aristocratique et on est en plein dandysme dans le plus noble sens du terme !


Mais bref, la question du quotidien, on pourrait encore la développer indéfiniment. Et l’approche que j’en ai encore plus. Et toutes les raisons pour lesquelles quelqu’un peut finir par trouver ça chiant, aussi, avec cette obsession pour la routine. Les gens sont tellement obsédés par l’horreur de la répétition, qu’on dirait qu’ils ne font pas gaffe à si la chose répétée est avant tout bonne ou mauvaise. Si elle est mauvaise, ok. Mais si c’est cool, et alors ? Ca n’empêche d’ailleurs pas non plus les surprises ponctuelles ! D’ailleurs, j’adore en faire !

 

Je crois également que tu résumes tout dans cette phrase joliment tournée que j'ai beaucoup aimé :
Mais si je pouvais trouver quelqu’un avec qui ça crée une espèce d’alchimie bizarre et chaleureuse qui fonctionne au quotidien, et qu’on se fait plus de bien que de mal, ou presque que du bien.

 

Merci ! Content que tu ais apprécié ma tentative de formulation ; je maintiens mes propos, je pense que c’est ça !

 

Mais de toute évidence, tu ne retrouveras très certainement jamais ce que tu as vécu avec cette fille. Car chaque histoire est différente, quoi qu'on en dise. Mais sois certain que ce qu'il y aura surtout de différent, c'est que ce sera carrément mieux, le moment venu !

 

Oui, j’ai parfaitement acquis que chaque histoire est différente et qu’on ne retrouve jamais ce qu’on a perdu. En revanche, cela ne me rassure en rien. J’ai aimé ce que j’avais quand ça allait bien. Je déteste devoir me dire que c’est perdu à jamais. Même dans l’idée que je suis censé trouver mieux, mais autrement. Mais c’est surtout très abstrait vu de là. Mais ce qu’il y a de terrible là-dedans c’est qu’en gros il y a des choses sont vouées à te manquer éternellement chez quelqu’un de perdu.

 

Après, malheureusement, je crois que c'est un leurre que de penser que ta sélectivité en matière relationnelle prévienne à 100% le risque de vivre des expériences aussi désagréables que celle qui t'est tombée sur le coin de la gueule. La fourberie pouvant s'insinuer partout, et comme tu le dis, les gens pouvant évoluer au fil du temps, sans que cela ne relève de la fourberie, dans des directions différentes de la nôtre. A moins que ce ne soit nous-mêmes qui dévions de trajectoire.

 

Oh, oui, tu as absolument raison ! Et tellement raison selon moi que, justement, j’ai complètement perdu la confiance que je pouvais avoir avant en ce que peuvent raconter les gens sur eux. La fille était tellement sûre d’elle, convaincue, cohérente, droite, insistante sur ses idées, nos principes communs, son discours, ses projets et ses aspirations, etc. Tout ça pour voir à quel point tout ça peut vaciller si rapidement et si facilement ; comme si on faisait un nœud en apparence ultra complexe et solide ; mais qu’il suffit de tirer un peu dessus pour qu’il se défasse ! Avant, je donnais beaucoup de valeur à la parole des gens, à tant de conviction. Je leur faisais confiance pour se connaître, savoir ce qu’ils racontaient. Maintenant, je vais avoir ce doute… « et si c’était encore quelqu’un qui se croit fini, alors qu’en fait, elle est en construction, et peut changer à tout instant » : « elle dit ça maintenant, mais plus tard ? ». Je suis quelqu’un de très, très constant, au point qu’on m’a carrément reproché plusieurs fois d’être immuable ou inflexible. J’évolue un peu, mais je me connais bien et depuis longtemps, je n’ai pas fait de crise d’ado ou identitaire, je sais parfaitement qui je suis et ce que je veux depuis très longtemps, et ça ne bouge pas. Comme le disait Stendhal à carrément 53 ans : « Tel j’étais à 6 ans, tel je suis maintenant ! ».


Certains mesurent en partie la valeur d’une personne à sa capacité à changer et se renouveler. Je la placerais plutôt dans sa capacité à rester complètement la même, dans une sorte de constance admirable, d’équilibre qu’aucune bourrasque ou influence ne peut perturber. Une force tranquille ! De là, c’est sûr, ça peut créer des conflits philosophiques. Mais du coup, maintenant, je me méfie.

 

C'est une des raisons qui me rend sceptique quant au concept de "Homme/Femme d'une vie". Même si je n'en ai pas encore fait le deuil, et que je ne travaille pas spécialement là-dessus.

 

Oui, je vois ce que tu veux dire. Et je n’arrive pas à « lâcher » cet idéal non plus, pour ma part. Je refuse de me dire que ça puisse ne pas être possible. Ca a existé, ça peut exister ! Même si je vois bien d’où le discours sceptique sur ça : l’espérance de vie se rallonge, les existences sont plus individuelles qu’avant, du coup, on a plus de chance d’évoluer dans notre vie, et une vie de plus en plus longue, et de plus en plus « individuelle » et donc « égoïste » (un véritable fléau, pour les relations humaines, que cet égoïsme ! Tout le monde court après son petit bonheur, et cherche une satisfaction immédiate et constante ; toute personne en travers de ce but ou qui le ralentit, ou qui au départ y contribuait mais par malheur a une baisse de régime, hop, éliminé !).


Je m’avance, car on est encore jeunes, mais dans un registre amical, je pense que mon meilleur ami est « l’ami de ma vie » (déjà 20 ans d’amitié, depuis nos 9 ans). Alors, bien sûr, le couple, c’est encore différent, plus fragile, plus compliqué. Mais je pense qu’on a trouvé notre « rythme de croisière », notre bonne façon de communiquer, notre place, et donc que de là, ça peut durer comme ça des années !


Et je pense qu’on peut trouver ça en couple, mais qu’il faut se laisser du temps, et avoir un minimum le sens du sacrifice et ne pas chercher la facilité et la satisfaction immédiate. Plus personne ne se laisse le temps, on zappe, on passe au suivant ! Et on recherche toujours plus et mieux. Partir avec un autre quand y’a vraiment détresse dans le couple d’origine ou trucs sérieux, graves, évidemment. Mais on voit des personnes quitter un couple « bien », qui fonctionne… pour quelqu’un d’autre, juste parce que c’est « nouveau » et que c’est possible que ce soit « encore mieux » ! Mais on s’arrête où, comme ça ? Tu m’étonne que ça se perde, le côté « homme/femme de vie », on ne se contente même plus de qu’on a quand on a la chance déjà de l’avoir trouvé ! On veut toujours plus, toujours mieux, toujours nouveau, sans laisser le temps à ce qu’on a de fructifier, de s’améliorer, de s’installer, et en ne réalisant même pas à quel point c’est miraculeux en soi !


Je m’avance forcément un peu en disant cela, mais je retranscris juste ce que je ressentais vraiment profondément et intensément à cette époque : j’avais la conviction et l’envie profondes, réelles de passer toute ma vie avec la fille avec qui j’étais. J’étais prêt. Ca ne me faisait absolument pas peur. Au contraire ! Et pourtant, oui, elle avait plein de trucs qui m’énervaient, oui, on était pas si bien assortis, oui, sans doute quelque part dans le monde, y’avait quelqu’un d’encore mieux fait pour moi, d’encore « mieux ». Mais alors ? Je dois passer ma vie à zapper les filles, à aller de candidate en candidate jusqu’à me convaincre que j’ai trouvé le chef-d’œuvre faite femme ? Elle me faisait craquer, le quotidien même le plus banal me rendait heureux avec elle, et on avait des principes et des projets communs, de là, pourquoi j’aurais foutu un truc aussi compliqué à trouver en l’air, juste pour une espèce de quête vaine et acharnée d’éternelle insatisfaction ? Je me doutais que ça n’allait pas toujours être rose, qu’il y aurait des hauts et des bas, que ce serait pas parfait, que certaines choses me manqueraient, mais y’avait tout le reste !


J’étais prêt à nous laisser le temps, on avait une vie pour se « roder » et trouver le fonctionnement parfait, comme avec mon meilleur ami, ne pas chercher « mieux » ailleurs, mais chercher à faire toujours mieux « ici », là où on était déjà ! Voilà un défi que j’étais prêt à relever, auquel je m’engageais !


Y’a un moment où faut dire « stop » et dire : je fais quoi avec ce que j’ai là, en me contentant de cela, parce que j’ai déjà un bol terrible avec ce que j’ai, et j’ai profondément envie d’exploiter son potentiel au maximum et jusqu’au bout. Je l’aurais jamais lâchée, je pense, TANT QUE les règles de base étaient respectées : fidélité, loyauté, investissement. Or, elle a commencé à papillonner, à regarder ailleurs, à se rapprocher d’un autre ! Ca, je ne tolère pas, je n’accepte pas, je ne pardonne pas, et c’est éliminatoire, le pacte est brisé. Je pouvais tout tolérer, sauf ce genre d’attitude. Je peux être d’une patience limite inhumaine avec des scènes, des remarques, des attitudes, des sales petites manies, et 1001 défauts, mais à une condition : on se comporte correctement niveau couple. Si elle n’avait pas commencé à démissionner, à décrocher, à quitter son rôle de copine, je ne l’aurais pas lâchée. « Never meet, or never part ».


J’ai mis 7 ans à me « résigner » à me débarrasser de ma première copine, alors que c’était n’importe quoi cette relation, ça ressemblait à rien, mais faut lui reconnaître un truc : elle était irréprochable en terme de conduite. Du coup, le reste, je « gérais », et j’ai été patient, j’ai pas tout envoyé chier à la première difficulté, je me suis entêté, j’ai voulu nous donner une chance jusqu’au bout, voir si ça pouvait prendre forme, car je raisonnais à l’échelle d’une vie, et s’il fallait 5 ans pour qu’on prenne nos marques, le deal me semblait honnête si le bonheur était à la clé ! J’ai eu les glandes parce que finalement, tout ça pour rien, et en réalisant qu’en fait on allait nulle part, et donc j’ai trop laissé trainer les choses, mais pour des raisons aussi extérieures (j’ai pas voulu perturber mes études en pulvérisant ce couple de pacotille). Je ne lâche pas les gens comme ça ; il m’en faut beaucoup. Et pourtant, j’en ai rencontré des filles quand j’étais ce premier couple où j’étais complètement insatisfait, frustré et malheureux, mais je ne suis pas un garçon léger, inconstant et qui lâche un truc qu’il a construit et un engagement pour la première pelouse un peu plus verte ! J’étais engagé, je respectais complètement les règles et le code de conduite, je ne l’ai jamais trompée, ne suis donc jamais allé chercher chez une autre ce qu’elle ne me donnait même pas, ce qui aurait presque pu m’y rendre légitime, mais non, surtout pas, pas même flirter, je la respectais, et respectais mon engagement.

 

Il faut avouer de toute façon que c'est déjà raté, vu que j'ai déjà cramé quelques années avec deux mecs qui ont fini par se barrer, tout comme toi avec une nana qui t'a laissé sur le bas côté.

 

Ouais, je me dis pareil, et je m’en remets pas. Un des deux rêves de ma vie est déjà FouPouDav, du coup. Je sais déjà que c’est cramé pour l’amour d’une vie. Et ça me fait horriblement chier. C’est une déception que j’ai du mal à surmonter. Mais bon, je suppose que c’est ça d’avoir des rêves un peu trop « fous ».

 

Alors peut-être reste-il la possibilité d'un "Homme/Femme du reste de cette vie".

 

Oui, c’est ça ! Pas mal ! Bonne formule !

 

En attendant, effectivement, chaque minute de passée sans l'être aimé, est une minute de perdue. Moi ?, romantique ? Quedalle !

 

The same here.

 

Plus sérieusement, si il y a effectivement une chose pour laquelle j'ai des regrets que je n'arrive pas parfaitement à surmonter, c'est bien le fait d'avoir "perdu" ou "gaspiller" mon temps. Rien à voir avec une connerie du genre l'horloge biologique, blabla tout ça. Mais je ressens mes années passées en couple, à ne pas avoir bâti grand-chose, comme une perte considérable de temps. Alors j'essaie de me focaliser sur le fait que je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui si les choses s'étaient passées différemment, et que je m'en sors tout de même pas si mal, au fond.

 

Je comprends et je te rejoins tout à fait là-dessus ! En effet, le temps investi en pur perte finalement, c’est une chose terrible retrospectivement. Sur l’instant, quand on pense que ça vaut le coup, ça va ! Mais quand ça foire, « tout ça pour ça », c’est une expérience terriblement vexante, et le mot est bien faible. On ne rembourse jamais le temps investi. Et le temps est notre bien le plus précieux et le plus fragile. On ne peut pas offrir plus précieux à quelqu’un que cela, investir des années, ou une vie sur lui ! Quand on sait à quel point elle est courte, et peut être encore plus courte que prévue !


Mais tu as raison, c’est vrai ! Se dire que c’était nécessaire n’est pas forcément un truc naze qu’on se dit pour se consoler ! Ca peut être vrai ! Je pense moi aussi que mon premier couple, aussi pitoyable fût-il, et même si son explosion m’a cramé direct mon rêve d’amour d’une vie, était un passage quand même nécessaire… c’est horrible à dire, parce que c’est comme avouer que j’étais pas censé réaliser mon rêve, que j’étais conçu pour me planter, mais je me connais, j’aurais jamais lâché mon « idéal », sans voir par l’expérience qu’en fait, je me trompais complètement d’idéal ! Là où j’ai été naze, c’est d’avoir mis beaucoup trop de temps pour réagir, mettre fin à la mascarade, mais c’est « tout à mon honneur » dans le côté loyauté, persévérant, penser à l’échelle d’une vie ! Et puis comme c’était mon premier couple, je me suis battu jusqu’au bout, avec acharnement, tant que je pouvais maintenir l’espoir que mon rêve d’amour d’une vie était possible ! Je savais que si je renonçais, je brisais ce rêve ! Alors je me suis acharné au-delà de toute raison ! Et j’ai fini par comprendre que c’était cramé, et j’ai compris que je m’étais planté de profile, et qu’en fait, ça n’allait pas du tout. Pas pour rien que ma seconde et dernière relation, la fille était juste l’opposée de la première ! Et typiquement, y’a des choses géniales que j’ai vécu avec elle que je n’aurais jamais vécues avec l’autre ; mais en revanche, je peux dire que le coup (de pute) qu’elle m’a fait, jamais l’autre ne me l’aurait fait, car elle était beaucoup plus droite ! Décidemment, on ne gagne jamais sur tous les plans !

 

Il faut se faire une raison, on n'aura jamais la certitude absolue de ne jamais être trompé, de ne jamais se faire fourvoyer, de ne jamais être déçu, malgré toutes les précautions prises. Alors autant ne pas être excessif, ne pas se foutre la pression, ni à soi, ni à l'autre. S'investir, on peut en dire ce qu'on veut, je pense que c'est quoi qu'il en soit se mouiller, et prendre certains risques, mesurés si possible. L'essentiel étant à mon avis, lorsqu'on aime, de faire le maximum pour rester droit et honnête, donner le meilleur de soi, et surtout être fidèle à soi-même.

 

Je suis absolument d’accord avec ça ! Je me suis fait une raison, et j’approuve complètement ce discours plein de sagesse selon moi !

 

Et j'ai eu l'impression à te lire que tu t'es efforcé de suivre cette conduite. Et tu ne peux que t'en féliciter. Alors, tu peux "rager" que ce soit elle qui plane au jour d'aujourd'hui. Rien à foutre ! Elle a merdé, elle a pas été réglo. Toi si. Et puis, ce n'est pas parce qu'elle est en couple, qu'elle partage sur les réseaux sociaux, ou je ne sais quoi, des photos tout sourire, que tout est si rose qu'il n'y parait pour elle. Les façades d'apparat, les gens savent bien faire à notre époque.

 

Je peux pas voir ce qu’elle partage, comme elle a eu l’aimable attention de me supprimer quelques jours après la rupture, mais même en public, quasiment rien ne transparait, aucun statut « en couple », pas de changement de photo de profile, rien, niente.

« Les gens heureux n’ont rien à raconter » ; dans cette définition, on a la preuve qu’elle l’est, et temporellement, c’est logique dans la suite des événements.


Oui, oui, je sais, j’ai pas mal entendu cela « toi, t’as été réglo, elle a merdé ». Mais, même moi malgré mon idéalisme acharné, je ne sais pas si ça me suffit, si j’arrive à m’en contenter. Tout ce que je vois c’est une personne qui a triché et se tire de la table de jeu avec ses jetons sans que personne ne puisse lui demander des comptes, de m’être fait emporter une partie de moi, arnaquer, et de n’avoir pour consolation que d’avoir joué réglo. C’est chaud, franchement. Mais je vois l’idée, et je sais que ce serait pire encore si je ne l’avais pas été. Quoi que, elle, elle ne l’a pas été, mais ça ne l’empêche pas de dormir, entre autres, justement parce que l’inconséquence est poussée jusque là. Comme ces personnes inconséquentes ont la vie « belle » sur le dos des dégâts qu’elles font sur leur passage sans rien ranger derrière elles.

 

Il y a aussi une autre chose à laquelle j'ai un peu tendance à croire bizarrement, et c'est sûrement mal d'ailleurs, c'est le retour de bâton. La roue qui tourne. Le karma. Appelle ça comme tu veux. Ceci étant, ce n'est sûrement pas la bonne façon de raisonner. Car au final, dans l'absolu, tu t'en tapes de ce qu'elle devient. Le détachement, ce n'est pas souhaiter s'en sortir mieux que l'autre. C'est de se dire : "il lui arrive quelque chose de bien. Tant mieux pour elle. Je m'en fous", ou, "il lui arrive quelque chose de moins bien. C'est dommage pour elle. Je m'en fous aussi". Et aussi laisser notre ego à la place qu'il doit occuper, car il a tendance à vouloir s'en mêler un peu, dans ces histoires.

 

Tu as de la chance de croire au Karma et au retour de bâton ! Ca doit être cool, et d’un certain réconfort ! Pour ma part, je n’y crois pas du tout. « Tout est chaos ». Si y’a quelque fois une justice dans ce monde, elle est purement accidentelle, et miraculeuse donc. Et dans ce cas tant mieux. Les enfoirés n’ont pas ce qu’ils méritent la plupart du temps. Les gens bien n’ont pas toujours ce qu’ils méritent. Et certaines personnes, de par leur fonctionnement, sont comme « taillées » pour écraser tout sur leur passage comme un Bulldozer en ne payant jamais les conséquences, tant ils sont comme « au-dessus » de leurs actes et des conséquences. Et y’a des gens au contraire qui sont très/trop sensibles, prennent tout trop à cœur, et eux sont aux premières loges pour être des victimes, morfler et payer les conséquences.


Tu as tout à fait raison ceci dit, concernant le fait que la vraie guérison est dans le détachement, l’indifférence. C’est vrai.

 

Quand je disais que j'ai été surprise de lire que tu souhaitais retrouver quelqu'un rapidement, c'était le "rapidement" qui m'interrogeait, et non pas le "retrouver quelqu'un". Je suis d'accord avec toi, il n'y a rien de plus blasant que les phrases bateau toutes prêtes, qui ne sont pas le moins du monde réconfortantes, du type "ça viendra", "laisse le temps", "tu as le temps", "le bonheur est en soi". Mais à vrai dire, j'ai bien peur qu'il n'y ait pas beaucoup d'autres choix que de relativiser une situation de célibat et de faire avec. Et oui, ça viendra.

 

Je suppose, oui !

 

Allez, je vais moi aussi donner dans la phrase en carton toute prête en combinant les deux suivantes qui se prêtent pas mal au contexte, je crois, à savoir : "tout vient à point à qui sait attendre" et "la chance ne sourit qu'aux esprits bien préparés". Ca te fait une belle jambe, n'est-ce pas ? Tu comprendras sûrement l'idée derrière tout ça, à la lumière de mes commentaires précédents.

 

Ha ha ! Ouais, tu as raison, ça me fait une belle jambe ! Mais ça reste gentil de me ramener à ces phrases positives et réconfortantes, merci !


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Merci pour toutes ces belles citations, Will !


Je prends plaisir à les relire ! Je les ai même copié-collé dans un document spécial, comme il m'est arrivé de le faire pour quelques films, alors merci pour ce florilège concocté par tes soins ! =)


(Et j'ai aussi remarqué ton changement de signature, les citations... et même le lien musical ! Of course, cette chanson ! ^^)

 

'Tensioooooonnnn... Pas touche un Ibiza à ma Survive. Tu copies/colles et c'est tout... Pas de MP ou je ne sais quoi. De toute façon Willy elle sait que je vois dans l'avenir... Sinon c'est Frontline Combo©


Patachou non plus, personne en fait. Toutes les femmes du forum m'appartiennent stricto/verso.


Les mecs aussi, sauf ceux qui viennent pour des histoires de larmes, là chui pas d'accord, je charcle directos...


Bon courage. Ça va je plaisante mec...

 

Trois plombes plus tard : Salut, Gillesdharma ! Et merci pour cette intervention cocasse qui m’a bien amusé ! Et oui, t’inquiète, j’avais bien compris que tu plaisantais ! ;)


D’ailleurs, au fait… « Dharma », juste comme ça ? Ou alors, « Dharma », comme la « Dharma Initiative » dans LOST[/b] ?


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Je viens de lire ton sujet : je suis un peu comme toi, un peu trop sentimental ;) Tu peux lire mon sujet dans cette rubrique ("elle se console 2 jours après avec un autre").


Salut, AlexandreS !


J’ai lu ton histoire ! Je suis sentimental, en effet, mais peut-être encore un peu trop pour supporter certaines choses que tu as relaté à travers ton histoire ! Aussi bien dans ce qui t’a été fait… que dans ce que ce que tu as fait (il s’agit d’une infidélité ! Même si tu la contextualises, reste que…)


Alors mon ressenti quant au comportement de ton ex petite amie : immaturité totale. Effectivement, tu l'as aimé plus qu'elle ne t'a aimé et la distance n'aidant pas, elle découvre qu'elle plait, tu lui as mis le pied à l'étrier en quelque sorte et je pense qu'il est dans l'air du temps aujourd'hui de profiter à fonds avant de se poser avec quelqu'un : multiplier les partenaires, les relations courtes ou kleenex ...


Je te rejoins complètement sur l’immaturité ! Pour le reste, « malheureusement » (je sais pas si le mot est approprié), je pense que c’est plus « tordu » et « nuancé » que ça. A moins qu’elle ait vraiment changé radicalement, mais vraiment radicalement, je ne la crois pas dans ce délire coups d’un soir, relations Kleenex ! Pour plein de raisons !


Déjà, elle a beaucoup trop de phobies et de complexes en matière de sexualité pour pouvoir « survivre » dans cette cour ; elle a le succès qu’il faut, mais elle peut pas assumer, je crois.


Ensuite, son orgueil mal placée. Elle fonctionne beaucoup à l’image, au paraître, et adore son rôle de fille bien élevée, comme il faut, que tout le monde admire, trouve parfaite, irréprochable, et elle se nourrit de ça, dans une espèce de narcissisme mal assumé. Et ça marche aussi d’elle à elle. Je pense déjà qu’elle n’a pas assumé et pris la responsabilité de la rupture parce qu’elle est même pas foutu d’endosser ce rôle, qui brise son image de gentille. Elle veut jouer tous les rôles : à la fois celle de la victime qui est quittée et qui se sacrifie, et en même temps celle de la fille qui s’en tire la tête haute, est plus heureuse ainsi et veut profiter de la vie ! Le beurre et l’argent du beurre. Du coup, d’elle à elle, elle n’assumerait pas de la jouer ouvertement « fille dévergondée », parce que ça briserait son image narcissique de fille « bien ». Du coup, elle a recours à la coquetterie, en tant qu’attitude sociale. Elle joue avec les limites. Elle séduit, enjôle, savoure le fait d’être entourée, désirée, aimée, admirée, flirte un peu, joue, mais ne franchit pas le cap. Pour mieux se « légitimer » dans cette attitude, et s’offrir une couverture, elle se met « en couple », qui donne une image sociale « stable » et qui peut susciter l’envie, la jalousie, l’admiration.


Du coup, jusqu’au bout décidément, c’était absolument prévisible qu’elle enchaine avec son next, car elle ne peut pas assumer la vraie solitude, il fallait bien qu’elle ait « une liane » à laquelle se raccrocher, et un nouveau roi du Harem, avec lequel parader. Elle va jouer au couple parfait que tout le monde envie et admire, et effectivement, quand elle commencera à s’ennuyer ou à avoir fait le tour comme avec moi, là, au lieu à nouveau de prendre ses responsabilités, elle deviendra distante, démissionnera sans mot dire, regardera ailleurs… et prendra l’air surprise devant les reproches du next ! Il finira par la quitter, d’exaspération, et ce sera comme si c’était son idée, alors que c’était la sienne, mais non formulée et pas même admise consciemment par elle. Et elle pourra à nouveau jouer la victime qui ne comprend pas, mais qui respecte « son choix », et se consoler avec un autre.


Tu vois, on est dans un truc à la fois plus subtile et moins crade, mais en même temps plus « pervers », que le fait de collectionner les mecs. Elle a une image à préserver, face aux autres, et face à elle-même. Dans sa version de l’histoire, elle était en couple avec son premier amour, elle pensait que c’était pour la vie, mais il était jamais satisfait et pas heureux avec elle, et parano de surcroît, alors il a décidé de la quitter, elle a compris sa décision, elle l’a respectée, et elle est restée digne et a décidé « d’être heureuse » quand même, elle a fait semblant de ne pas pouvoir « tout de suite » être avec le next, histoire de sauver les apparences et de ne pas dévoiler son jeu déjà bien trop clair, a dû le faire un peu poireauter, tout en préparant bien le terrain, et le moment venu, top départ, et elle a officialisé, savourant la pluie de « tu as raison, c’est bien, tu vas te reconstruire », « tu mérites d’être heureuse, après ce qui t’est arrivé, ma pauvre », « le précédent ne te méritait pas ! Celui-là est mieux pour toi ! Soyez heureux ! », etc.


Je pense qu’elle n’admettra et ne s’admettra jamais les vraies raisons qui l’ont détourné de moi, parce que ça heurterait l’image qu’elle s’est construite pour s’estimer : la fille au-dessus du lot, qui a une attitude irréprochable. Seulement, ses « pulsions » et son côté ordinaire la rattrape, et elle compose avec ça. C’est du même ordre que quand elle me disait ne pas aimer les fêtes, ne pas être fêtarde ; moi, si je le dis, c’est que c’est vrai, et y’a aucune nuance à apporter à cela. Mais elle, elle adorait les soirées à une dizaine de personnes jusqu’au bout de la nuit ! Mais comme ça buvait de l’Oasis et non de la Vodka, et que ça écoutait de la K-Pop plutôt que je ne sais quoi, ça se donnait des airs d’être « au-dessus » ou différent, alors que ça restait juste une vulgaire soirée où rien d’intéressant ne se dit, ni d’intelligent, et où les gens ont en plus le triste mérite de se rendre aussi crétins qu’en étant bourrés et cela pourtant sans s’être bourrés !


Tout est dans la façon dont les gens se racontent l’histoire à eux-mêmes et s’arrangent avec leur conscience, et se voient meilleur qu’ils ne le sont pour ne pas avoir à se regarder en face et assumer leurs actes. D’où le fait que je préférerai toujours quelqu’un qui assume complètement, en âme et conscience, même le pire.


Des personnes comme toi (ou moi), ça n'existe plus vraiment. Je connais d'ailleurs un paquet de filles de plus de 40 ans sans enfants qui pleurent aujourd'hui parce qu'elles ont largué leur amour de jeunesse au bout de 5/6 ans alors que tout allait bien pour profiter de leur pouvoir de séduction et s'éclater en pensant qu'après 30/35 ans, elles trouveront bien quelqu'un pour se poser définitivement et avoir une famille.


C’est un « stéréotype » que tu décris là, mais il existe. Comme tous les stéréotypes, il ne peut résumer tout un monde, et il a ses limites, mais le fait existe, et il est connu. Et je dois dire qu’en effet, c’est un schéma qui révulse une personne comme moi, car j’estime que – homme ou femme – les gens « sérieux » n’ont pas à ramasser les inconséquents quand ils ont fait le tour de toutes les conneries qu’ils pouvaient faire et que, de la façon la plus ordinaire qui soient, ils finissent par en avoir marre. Tant mieux si ces personnes trouvent quelqu’un comme elles ou pas regardantes sur leur passé, considérant qu’il faut que « jeunesse se passe », comme si c’était une obligation ou une bonne chose, ou qui ont cette capacité à prendre un individu sur un « instant T » en le coupant de son passé, moi je ne le peux pas et ne le veux pas. Y’a pas prescription avec moi, et on est responsable de l’intégralité de son passé et de son vécu. Et on doit en rendre des comptes. Je rendrai des comptes sur le mien.


Au pire, il y aurait eu séparation quelques années après, mais elles auraient construit quelque chose, eu des enfants par exemple. Ce n'est jamais perdu.


Grand Dieu, je préfère qu’elle se soit tirée encore à ce stade, où on ne vivait même pas ensemble ! Car si en plus c’était arrivé après tant d’années, je l’aurai encore plus mal vécu, et avec des enfants dans l’histoire, je lui aurais encore moins pardonné.


Je conclurai donc en disant que votre relation était surement vouée à l'échec et son comportement post rupture prouve qu'elle n'est pas fiable (je ne parle même pas de son comportement pendant la relation (l'histoire de l'épaule du mec ... Comment peux tu accepter ce genre d'attitude)). Une homme a besoin d'être rassuré comme une femme ...


Je suis complètement d’accord, un homme a besoin d’être rassuré autant qu’une femme ! Chose qui a tendance à être négligée, à cause de vilains clichés qui trainent sur l’insensibilité des hommes, confortés par certains des pires spécimens.


Je suis d’accord aussi, la relation était vouée à l’échec, et oui, elle n’était pas fiable ! Et oui, c’est justement parce que je n’ai pas accepté et laissé passer des trucs comme l’épaule du mec que j’ai fini par décréter une rupture dont je ne voulais même pas !


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Patachou ! Ca faisait longtemps ! ^^


J’enchaine en réagissant à tes interventions !


Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ton point de vue AlexandreS. Et j'ai eu l'occasion également d'en voir un complément sur un autre topic, concernant les projections et souhaits des femmes de notre époque. En tout cas, je ne m'y retrouve pas du tout.

Tu sais, nous ne sommes pas toutes obnubilées par le fait de devenir une couveuse ambulante, enfin mère (oui, oui, j'exagère un chouïa volontairement). Et ne sommes pas toutes des vamps à la recherche de l'homme-géniteur que tu as décrit ailleurs.



Tu fais bien de le rappeler, Patachou, en effet ! Qui plus est en tant que femme ! C’est la moindre des choses ! Et de même que je n’aurais sans doute pas apprécié de voir les hommes résumés à des séducteurs sans scrupule qui alignent les conquêtes avant de vouloir trouver une « bobonne » qui s’occupe d’eux, parce que je ne retrouve absolument pas dans ce genre de stéréotypes ! En revanche, cela n’empêche malheureusement pas qu’ils existent, et j’ai « appris » à « laisser passer » quand je lis des trucs volontiers réducteurs sur les gens de mon sexe, parce que je me doute bien qu’il s’agit de mettre en avant un comportement vaguement général, une forme de cliché de façon soit rhétorique, soit pour zoomer sur la pire tranche d’une population !


En l’occurrence, AlexandreS n’était pas tout à fait dans le vrai concernant le profile de mon ex, ce que je me suis appliqué à lui expliquer, mais pour autant, le profile qu’il décrit existe, il ne résume surtout pas tout un sexe, mais le fait est réel ! Mais bien que toutes les femmes ne sont pas comme ça, et carrément pas la majorité !


En ce qui me concerne, je ne suis pas tant intéressée par un géniteur que par un amour sincère et équilibré. Cela me paraît tellement délirant de rechercher un homme en se disant : "le prochain, faudra qu'il soit prêt à me mettre enceinte". La vision et le vécu de l'amour sont totalement biaisés dans ces conditions. Et à moins de tomber sur un mec vachement malléable, et acaractériel (ce qui est tout sauf ce qui m'attire, du reste), tu as toutes tes chances de faire fuir le dit mec à toutes jambes avec un tel état d'esprit. À juste titre.


Là… je sais pas, je dirais oui et non.


Je comprends tout à fait l’idée, et je l’approuve de base. D’ailleurs, malgré mon envie affirmée et essentielle d’avoir des enfants, une femme qui commencerait direct par ce sujet me ferait « peur » non pas par peur de l’engagement (ça, ce serait très bon signe, sur ce point !), mais plutôt :


« Ah ouais, d’accord, elle, elle est en panique, elle veut un gosse, avec le premier volontaire venu, elle veut le mec rassurant qui fera le gosse et sera là, mais y’en aura que pour l’enfant, c’est une femme avant tout voire uniquement en mal de maternité, l’étape couple est squeezée à la source ».


Là, oui, ok ! Et donc, c’est bien vu de ta part de dire que c’est un truc à ne surtout pas amener en prio, comme mettre la charrue avant les bœufs.


C’est très sensé que tu dises qu’il s’agit avant tout de former un couple, qui fonctionne en tant que tel, a sa raison d’être « seul », et qui repose sur l’amour. Complètement d’accord !


Ceci étant dit, le raisonnement est simple et radical : dans la mesure où on cherche l’homme/la femme du « reste de sa vie », cela implique d’avoir le même projet de vie ! Or, si les enfants font partie de ce projet pour soi, mais que la personne, bien que l’amour soit là, elle, n’en veut pas, y’a un problème. Alors soit effectivement, on ne tient pas tant que ça à avoir des enfants, on renonce, parce qu’on estime que ce qu’on a est trop unique, superbe, et que le projet de vie initial ne fait pas le poids à côté. Dans ce cas, ouais. Mais… même, en fait. Parce que je vais aller encore plus loin, et ça va peut-être te faire grincer des dents, mais sache que je parle aussi bien des hommes que des femmes en disant cela : le fait de vouloir des enfants et d’avoir ce côté maternel/paternel peut faire partie de ce qui nous touche chez quelqu’un, ce qu’on aime et ce qu’on recherche. Je ne recherche surtout pas une femme qui fait de la « pouponnerie » une espèce de loisir ou de passion, qui affiche sa grossesse sur Doctissimo, qui se limite à son rôle de mère, et tout ce qu’on peut redouter de pire dans le registre. Mais je le dis, une femme qui n’a pas ce désir de maternité, voire qui n’aime pas les enfants, ça me refroidit sur un plan sentimental. Ca a tout à fait le « droit » d’exister, je ne pense SURTOUT PAS que la maternité fait partie de ce qui définit une femme, NON ! Pas du tout ! Tout le contraire ! Mais en revanche, moi, c’est un truc qui me touche et que je recherche ! Et d’ailleurs, je comprends aussi qu’une femme soit « refroidie » par un homme qui a décidé de ne jamais avoir d’enfants, ou qui n’aime pas ça, qui n’a pas une once d’instinct paternel !


Y’a le côté pragmatique « projet de vie », et puis y’a le côté « ce que ça dit de la personne et qui contribue à me séduire ou pas ». Le côté projet de vie, c’est « radical », une fille me plait, mais ne veut pas d’enfant, j’en veux. Je renonce à elle ou au projet ? Es-ce vraiment la bonne personne ? Le côté « personnalité », c’est le fait que moi, personnellement, pour prendre un cas extrême, homme ou femme, quelqu’un qui dénigre les enfants, dit qu’il déteste ça, qu’il ne voit pas l’intérêt, ça ne me séduit personnellement pas (sur un plan purement sentimental, amoureux, je précise).


En débordant sur des exemples plus ou moins appropriés ou proportionnés, c’est comme tout le reste ! Par exemple, on peut se dire : « Je n’épouse pas un parti politique ! Je m’en fous de pour qui il vote ! » Et dans les faits, c’est vrai, et c’est sûr qu’on se sentirait bien con à priori de « renoncer » à quelqu’un juste parce qu’on a pas la même sensibilité politique. Mais en fait, c’est plus important que ça n’y parait, parce que ça dit indirectement plein de choses de la personne.


Quant au fait de se consoler ou de se satisfaire sans remords d'avoir eu un enfant d'un amour de jeunesse qui aura explosé ultérieurement, je trouve cela d'un égoïsme sans nom. Ce n'est pas ça ce que je conçois par construire quelque chose. Non merci. Je n'ai pas eu d'enfant de mes précédentes relations, et je m'en réjouis.


Là, je suis complètement d’accord. L’enfant « trophée de chasse », qui est là pour au moins « donner corps » à une relation perdue et la « justifier un minimum », sorte de lot de consolation, je n’apprécie pas l’idée non plus, et ce n’est pas du tout approprié. Comme toi, je trouve qu’il y a plutôt de quoi se réjouir, quand finalement ça se casse la gueule, de se dire : « Ouf, heureusement, on a pas franchi certains caps, ça limite les dommages collatéraux.


Je veux avant tout aimer l'autre pour ce qu'il est, et être aimée de l'autre pour ce que je suis. J'irai même jusqu'à dire que je conçois une vie sans enfant, si les conditions ne sont pas réunies. Et je ne choisirai jamais un homme pour assouvir un souhait de maternité, dont le fondement est avant tout l'amour solide entre un homme et une femme.


Je suis complètement d’accord ! Et j’oserai dire que c’est « compatible » en bonne partie avec ce que j’ai dit plus haut, même si ça ne va pas te sembler le cas.


Et tant que les conditions ne sont pas réunies, pas d’enfant. Et je pourrais renoncer à en faire dans ce cas extrême. Parce qu’on ne demande pas à naître, et j’inflige pas la vie à un être humain si j’ai pas toutes les conditions réunies pour qu’il ne m’en veuille pas trop de l’avoir jeté dans ce monde. Et la base des bases, c’est de s’aimer et de former un couple solide.


Donc, oui, la nature a peut-être donné à la femme la vocation de donner la vie. Mais nous n'avons pas toutes le dessein d'accomplir cela en priorité dans nos relations amoureuses. Sans que nous ne soyons des putes qui couchent où ça leur chante dès que ça nous gratouille.


Ca te chatouille, ou ça te gratouille, chère Patachou ? :D


Ahem. Bref ! ^^’


Mais oui, là encore, tu fais bien de préciser cela et de recadrer les choses, même si je pense qu’ici personne n’a douté de cela, et que c’est à des fins purement rhétoriques que les extrêmes sont invoqués !


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Je m'incruste juste pour rebondir sur ce que tu dis ^^ c'est pour ça que quand mon ex m'avait dit qu'il était capable de mettre fin à notre relation (alors qu'on en était qu'au début) si j'étais certaine de ne pas vouloir d'enfants plus tard, ça m'avait blessée car pour moi cela signifiait qu'il ne m'aimait pas pour ce que j'étais, bien que je comprenne aussi son point de vue.



Comme je le disais en réponse à Patachou, si c’est sur un plan purement pragmatique de projet de vie qu’il a renoncé à toi pour ça, je comprends que tu te sois sentie blessée et pas aimée pour ce que tu étais, et y’a de quoi. Mais s’il y a mis autre chose et que, pour lui, la « maternité » fait partie de ce qui le touche et le séduit chez une femme, qu’il recherche comme d’autres recherchent la générosité ou la loyauté, alors il t’a bel et bien aimée… ou « quittée » pour ce que tu étais… ou n’étais pas, pour ta personnalité, de même qu’une femme pourrait être refroidie par l’absence de paternité chez un homme.


Inversement, je me dois d’être cohérent avec moi-même, si une femme renonce à moi parce que je veux des enfants, mais elle non, je comprendrais, je ne suis sans doute pas celui qu’il lui faut, car j’ai une vocation de « family man » en moi, et si une femme n’a pas ça, je le comprends tout à fait, et je comprends que ça puisse ne pas la séduire comme idée !

Never meet or Never part


« Vous m’oublierez ; vous me trahirez ; celui qui vous amuse vous ennuiera. – Et j’ajoute aujourd’hui : celui-là seul souffrira qui comme un imbécile prend au sérieux les choses de l’âme. » (Baudelaire)

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Attention, je ne dis pas que j'ai fait le choix de ne pas avoir d'enfant. Je dis que j'ai fait le choix de mettre ma priorité sur le couple, et sur l'amour qui l'anime.

 

Là-dessus, une fois encore, je suis d’accord ! Avant d’être parents, on aura forcément été un couple, et c’est la base, et romantiquement le plus important ! D’ailleurs, je ne détache pas l’envie d’enfants de justement cette envie de fonder cette famille qui sera le fruit de notre amour ! Je m’en souviens, quand j’étais fou amoureux de mon ex, j’avais des montées, des « bouffées » de paternité, j’étais tellement fou d’elle, tellement amoureux d’elle, que je m’attendrissais déjà à l’idée qu’on puisse avoir un enfant qui serait un peu d’elle et de moi, qui lui ressemble, etc. C’était une envie profonde et spontanée, pas un simple plan de vie « froid », surtout pas, mais quelque chose dans le prolongement du reste, comme vouloir vivre avec, comme vouloir être intime avec, etc.

 

Il faut arrêter avec le "Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". En quoi avoir des gosses est une preuve d'amour mutuel ? C'est un désir partagé. Un projet. Un voyage à deux. Mais ce n'est pas une preuve d'amour. Il suffit de voir tous ces gosses issus de grossesses dites accidentelles. Et tous ces enfants de divorcés qui ne sont pas le ciment du couple, même s'ils sont chéris de leurs deux parents. Le ciment, c'est s'aimer et continuer de se désirer. Continuer de désirer ce que l'on a déjà.

 

Je suis d’accord, l’idée des « enfants pansements » est atroce, cynique, et n’a jamais sauvé un couple, et c’est bel et bien l’amour et le désir le ciment du couple, et de même qu’il n’y a pas de sens à s’acharner à rester ensemble quand on se déteste, juste parce qu’il y a des enfants, c’est insensé d’en faire comme si ça réparait logiquement un couple défaillant, et c’est ultra égoïste !


En revanche, je pense qu’en plus d’un projet, d’un désir partagé et d’un voyage à deux, comme tu le dis si bien, ça peut être une preuve d’amour, mais d’autant plus belle et « saine » quand justement y’a rien à prouver et que tout est déjà prouvé ailleurs ! Mais ça reste un tel engagement, et une forme d’acte tellement romantique si on le prend comme le fruit d’un amour, un être qui va être un peu de nous deux, et que l’on va élever ensemble, etc.

 

Après, ce que je ne partageais pas dans le commentaire d'AlexandreS, c'est cette façon de dessiner de façon stéréotypée, le parcours sentimental d'une femme de nos jours. Je batifole dans la vingtaine. Je largue mon mec s'il le faut lorsqu'il devient une entrave. Et puis la trentaine ne m'a pas apporté une relation durable, on ne sait trop pour quelle raison. Alors je pigne dans la quarantaine parce que je suis seule et sans enfant. Alors que j'aurais pu en faire un ou plusieurs, avec ce mec, là, il y a 15 ou 20 ans, celui-là même dont je n'étais plus amoureuse et qui s'accrochait à moi. Et si c'était justement le mec qui l'aurait dégagée, cette femme ?! Et si les relations amoureuses étaient-elles tout simplement beaucoup plus complexes que cela ?

 

Une fois encore, d’accord avec cette remise en perspective et contestation d’un stéréotype, qui existe bel et bien, mais reste un stéréotype, et qui a son équivalent masculin ! C’est même pire encore chez les hommes ! Les gens en général, de façon stéréotypée, fonctionnent comme ça, c’est un peu les étapes cliché mais plusieurs fois illustrées ! La vingtaine de la teuf et des expérience, la trentaine où on commence à chercher du sérieux mais on galère bien, et la quarantaine où, si on a pas déjà trouvé, le compteur s’affole ! Moi qui me tiens à 10 000 lieues de ce fonctionnement, je le regarde avec d’autant plus de perplexité et de mépris, mais le pire c’est que ça existe, mais ça tu le sais, et tu rappelles à juste titre qu’il ne faut pas généraliser et que c’est plus compliqué que ça !


--------------------------------------------------------------


Waaaw ! Je crois que j’ai répondu à tout le monde et réagi sur tout ! Pffffiou ! Du coup, comme j’ai répondu à tout d’un seul coup, c’est méga long, désolé ! Je ne sais pas si certains auront eu le courage de tout lire, mais en tout cas les principaux intéressés ont eu leur réponse de ma part ! 

Never meet or Never part


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Bonjour Alceste,


Ce n'est pas pour ça qu'il m'a quittée, c'était une anecdote ;) pour ma part ce n'est pas que je n'aime pas les enfants (au contraire), mon choix est basé sur une multitude de paramètres par rapport à mon vécu et à d'autres ressentis personnels. Mais je respecte totalement ton point de vue, comme celui de tout le monde d'ailleurs. L'essentiel étant que chacun y trouve son compte et soit en accord avec lui-même ;)

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