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Il m'a quittée 2 semaines avant nos retrouvailles... Je fais quoi maintenant ?!


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Roh mon PetitLapin... Je t'aimais déjà (dès la naissance de ton pseudo trop choupinou), mais après avoir lu les 10 premières lignes et visualisé l'ensemble de ton billet, je crois que je t'aime définitivement. ^^


Je gribouille un ptit truc vite fait, histoire de te retrouver tout aussi rapidement à mon retour, pour te répondre.


A plus tard.

 

Exactement comme toi....personne très attachante et son histoire m'a fait de la peine. ..

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Oh vous êtes vraiment tous trop gentils...

Ca fait du bien de venir ici..

Ca va un peu mieux là, j’ai réussi à manger un petit truc et je suis presque sûre de ma décision.

Par contre belle insomnie comme vous pouvez le voir, j’attends de m’effondrer car pas envie de me retrouver face à mes pensées.


En fait, c'est d'autant plus dur à vivre que je suis une habituée des situations de rejet/abandon. (sortez les violons)

Je vais pas jouer la kalimero je supporte ça, d'autant plus que je sais qu'il y a toujours pire que soi. Mais c’est juste pour vous dépeindre un peu le tableau.


Déjà toute petite j'étais très solitaire, j’ai eu des moments noirs pendant mes années scolaires, beaucoup de rejet.. A l'adolescence je me suis disputé (euphémisme) avec ma mère (elle m'a reniée pendant 2 ans), puis c’est avec mon père que ça s’est mal passé.

J'ai fini par tout plaquer à 21 ans pour m'installer dans un autre pays, et ça a commencé à aller un peu mieux.


Après au niveau des relations.. Je ne vais pas dire que tout est noir, mais j'ai eu 3 relations qui ont compté pour moi (j’inclus N. puisqu’il faut que j’apprenne à le mettre dans la case des ex visiblement..)

Et ça s'est fini mal à chaque fois.


Surtout la dernière, il y a 7 ans. Même shéma pour le coup (là on pouvait dire que j’étais vraiment jeune, 19 ans), connexion spéciale, passion, toussa.

Mais je savais dès le début qu’il devait partir pour une terre lointaine. Et il est parti.

J’ai mis plus d’un an à m’en remettre.


Carrie007, tu me disais que j’avais l’air relativement jeune, que je devais y aller plus doucement “la prochaine fois”, que je ne devrais pas commencer ma vie “d’adulte” avec des “promesses”..

Malheureusement je pense que même si 26 ans c’est jeune bien entendu, je ne commence pas non plus ma vie d’adulte. En tout cas je suis indépendante depuis des années donc j’ai l’impression d’y être bien embourbée déjà.

C’est gentil si tu t’inquiètes pas trop pour moi, pour ma part.. J’suis pas aussi confiante mais bon.


Le truc, c’est que je suis un peu un spécimen (N. m’avait qualifiée d’extra-terrestre et c’est le plus beau compliment qu’on puisse me faire haha !)

Si je trouve quelqu’un avec qui il y a une vraie connexion (c’est rare), c’est que y a vraiment un truc. Je dis pas que là c’était acquis hein, mais y avait ce “truc”.


Je vois très bien de quoi tu veux parler avec cette euphorie des débuts, je connais ces petits papillons qu’on ressent quand on a réussi à concrétiser avec la personne qu’on convoitait. C’est plus de la satisfaction narcissique qu’autre chose.

J’ai eu pas mal de relations pour être honnête, rencontré un certain nombre d’hommes.

J’arrive à reconnaître quand c’est différent.


Et non je ne cherche absolument pas mon “âme soeur” ou “l’homme de ma vie”, j’ai jamais eu ce genre d’idées en tête, d’ailleurs j’ai toujours trouvé ça ridicule et surfait.

Je n’attends rien, je prends les choses qui viennent à moi comme elles sont.

Je ne me suis jamais mise en couple juste histoire de, il faut vraiment qu’il y ait ce quelque chose en plus et encore je me lance difficilement.


En me relisant je comprends pourquoi tu as pu avoir l’impression d’une amourette passionnelle vécue par une jeunette fleur bleue éblouie par ses premières émotions.

Du moins c’est ce que j’ai ressenti en lisant ta réponse.

J’ai tendance à romancer un peu trop donc je conçois que ça puisse faire cet effet.


Bien sur après coup et dans cet état de choc et de doutes, j’en viens à me demander si je n’ai pas fantasmé tout ça. Mais dans ce cas là je suis bonne pour l’asile.



Bref je vais essayer de dormir un peu, je vous embrasse et vous dis merci ! :)

La douleur est joie aussi, la malédiction est bénédiction, la nuit est un soleil aussi

Avez-vous jamais dit oui à une joie? O mes amis,vous avez alors dit oui en même temps à toute douleur.

Toutes choses sont enchainées, enchevêtrées, amoureusement liées.

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(Oh put... désolée pour le pavé ! Je ferais mieux d'écrire un bouquin haha..)

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Bonjour PetitLapin,


Contente de lire que tu as avalé quelque chose.


Je lis que par deux fois - tes deux dernières rencontres - tu t'es lancée alors que tu en connaissais l'issue : ils devaient forcément partir pour l'étranger... Peut-être serait il intéressant et bénéfique pour toi de savoir pour quelle(s) raison(s), il y a sans doute des trucs à décoder. L'amour ça peut être très simple et très doux aussi.


Aujourd'hui je te fais un bisou Papillon ^^

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Bonjour PetitLapin,


Déjà, tu peux venir t'épancher ici aussi souvent que tu le souhaites, surtout si ça te fait du bien.

 


Malheureusement je pense que même si 26 ans c’est jeune bien entendu, je ne commence pas non plus ma vie d’adulte. En tout cas je suis indépendante depuis des années donc j’ai l’impression d’y être bien embourbée déjà.

Je croyais en effet que tu étais un peu plus jeune que ça, que tu avais 22-23 ans (je t'imaginais en Master en fait). Mais 26 ans, c'est très très très jeune, oui! Même si tu as déjà de l'expérience et que tu commences à envisager ce que tu veux vraiment dans ta vie.


 


C’est gentil si tu t’inquiètes pas trop pour moi, pour ma part.. J’suis pas aussi confiante mais bon.

Je vais t'expliquer pourquoi je ne m'inquiète pas pour toi.


Déjà, je trouve que tu as déjà du recul sur toi, ta situation. Même si tu vis quelque chose de douloureux, tes propos sont teintés d'humour. Et, crois-moi, c'est une grande qualité et démontre déjà que tu es une fille de caractère, courageuse et beaucoup plus forte qu'elle ne le pense.


Nous sommes d'accord que tu ne vis "qu'un" chagrin d'amour. Ce n'est pas grave au vu de ce que vit l'humanité. Mais ton monde à toi s'est écroulé. Et je sais que c'est douloureux.


Puis, il y a aussi des gens qui nous touchent. Je lis la quasi intégralité des histoires du forum. Certaines me laissent de marbre, d'autres m'interpellent... Toi, tu m'as beaucoup touchée.


 


Le truc, c’est que je suis un peu un spécimen (N. m’avait qualifiée d’extra-terrestre et c’est le plus beau compliment qu’on puisse me faire haha !)

Si je trouve quelqu’un avec qui il y a une vraie connexion (c’est rare), c’est que y a vraiment un truc. Je dis pas que là c’était acquis hein, mais y avait ce “truc”.

Et qu'entends-tu par "truc"?


Parce que je suis d'accord qu'on ne tombe pas amoureux tous les quatre matins et que lorsqu'on rencontre quelqu'un avec qui ça peut marcher, c'est qu'il y a un "truc" mais tout dépend ce que l'on met derrière en fait!


Par exemple, j'ai une de mes amies qui fonctionne au "truc" (c'est marrant c'est le même mot qu'elle utilise). Et pour elle, le "truc", c'est les papillons dans le ventre, toussa toussa. Et elle est à chaque fois déçue.


Moi, par contre, je peux dire que j'ai ressenti un "truc" pour mon copain. Mais c'était davantage de l'ordre "c'est bizarre, j'ai envie d'être un peu plus qu'une amie pour lui, et inversement. J'ai envie de voir ce que ça pourrait donner".


Je ne sais pas si je suis très claire, là! C'est pour cette raison que je te demande ce que tu mets derrière ce fameux "truc".


 


Et non je ne cherche absolument pas mon “âme soeur” ou “l’homme de ma vie”, j’ai jamais eu ce genre d’idées en tête, d’ailleurs j’ai toujours trouvé ça ridicule et surfait.

Je suis heureuse de lire ça! Et c'est pour ça aussi que je m'inquiète encore moins pour toi!


Plus de 80% des histoires du forum parlent de ça "c'était mon âme soeur", "je ne peux pas vivre sans lui/elle", "je vais mourir", "on avait une complicité de malade, je suis sûr(e) qu'il/elle m'aime mais qu'il ne veut pas l'admettre...."


Et c'est là où ça coince, selon moi. D'abord être bien soi-même (et je pense que, dans l'absolu, tu es une personne qui est "bien" toute seule) avant d'envisager quoi que ce soit avec quelqu'un.


Tu auras une autre histoire, je te le garantis. Mais il faudra prendre ton temps. L'amour est davantage un marathon qu'un sprint!


 


Bien sur après coup et dans cet état de choc et de doutes, j’en viens à me demander si je n’ai pas fantasmé tout ça. Mais dans ce cas là je suis bonne pour l’asile.

Je ne pense pas que tu aies fantasmé tout ça. Je ne pense même pas que lui s'est montré malhonnête envers toi (en tout cas pas consciemment).


Je suis presque certaine qu'il a vraiment ressenti ce que tu décris et que toi-même as ressenti ce que tu décris. Je pense juste que, dans sa bulle, loin de toi, en mode célibat, il s'est tout simplement senti mieux. Pas contre toi ou à cause de toi mais parce qu'il n'a pas l'envie de se poser ou que ce qu'il ressent, loin de toi, n'est plus aussi fort. Ce sont des choses qui arrivent.


Je pense qu'il n'aura pas d'autre explication à te fournir.



Concernant ton envie d'aller quand même là où il est (pour toi? pour le confronter?), même si je peux arriver à comprendre ta démarche, je pense que ça te fera plus de mal qu'autre chose.


Pour avoir été confrontée à un véritable mur il y a plusieurs années, avec mon ex, je peux t'assurer que ça fait terriblement mal, et de la souffrance inutile.

Car, tu vas aller là-bas. Tu vas aller le voir. Tu peux très bien te retrouver face à quelqu'un de complètement fermé, voire désagréable qui te sortira des horreurs. Et même si ça se passe "bien", tu risques d'être mal après quand même.


Qu'en penses-tu?

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Bonsoir tout le monde !


Je prends un peu de temps pour répondre j'en suis désolée, en fait venir sur ce forum me fait en même temps du bien et souffrir.... Car ça me confronte à une réalité que je n'accepte pas encore, et que j'essaye pour l'instant d'oublier.

Pas la grande forme pour moi aujourd'hui, je suis restée cloitrée dans ma chambre toute la journée, et j'ai pu "avaler" quelque chose qu'à 19h, à savoir une banane.. (cheerzz Kakahuet 8-) )


On m'a invité à une soirée ce soir (chose extrêmement rare ici vu ma vie sociable aussi passionnante que celle d'une huitre), j'ai VRAIMENT pas la foi, mais je pense que je vais me forcer quand même et y aller dans quelques heures.

Au moins devant les gens je suis obligée de garder la face pour ne pas pleurer...


En plus je me suis encore fait du mal (pas taper) hier et aujourd'hui, car j'ai continué à lire nos looongs échanges passés... Je sais que je devrais pas, et d'ailleurs je vais pas venir chouiner maintenant puisque je l'ai cherché..

En fait je pense que je voulais relire pour voir si je n'étais pas folle, si je n'avais pas imaginé, amplifié certains trucs... Et franchement comme vous me dites, je pense pouvoir dire que nan je n'ai pas imaginé tout ça, nan il n'a pas été malhonnête et oui on a vraiment vécu ce qu'on a vécu...

Bon ok ça m'apaise pas vraiment en fait, ça m'a mis dans une rage/tristesse immense de revoir tous ces mots tendres qu'il a pu me dire, ces paroles rassurantes quant à ces deux mois de séparation (car il était très confiant et très rassurant quand on est parti)..

Il me disait que 2 mois ce n'était rien, que ce serait très dur mais que même loin l'un de l'autre ça ne changerait rien, que rien ne le détournerait de moi, que c'était un beau challenge pour notre couple et aussi pour nous sur le plan individuel, que tout était écrit et qu'il fallait qu'on se focalise sur nos retrouvailles....

Et vous savez quoi ?? En lisant tout ça, je n'avais qu'une envie, faire des screenshots (bon ok ça c'est déjà fait..) et lui balancer tout vu que visiblement il a oublié et a retourné sa veste comme si rien n'avait compté, comme si c'était du vent !!

Bon je ne le ferai pas bien sur, pas envie de passer pour la folle désespérée qui cherche à lui faire du chantage affectif..



Bref je vais essayer de répondre à tout ce qui a été dit plus haut.


IWillSurvive, j'ai lu plusieurs fois ton message. Effectivement projets et peurs identiques. On est tous les deux de grands angoissés/solitaires/torturés du bulbe, qui ont pas mal souffert avant. Et du coup on a tout les deux une grosse carapace et beaucoup de mal à se lâcher, à se dévoiler, à faire confiance.

C'est pour ça qu'on a mis si longtemps (des mois) avant de se dire que oui on était un couple, alors qu'on se comportait comme tel depuis bien longtemps, et que lui m'appelait "sa copine" quand il téléphonait à des amis par exemple. Finalement on a fini par arrêter de se voiler la face et reconnaitre notre relation pour ce qu'elle était vraiment.

A savoir non pas comme une histoire purement physique, mais comme quelque chose de sérieux et qui va bien au delà.

Même si je le ressentais dans mes entrailles depuis longtemps déjà, j'ai eu beaucoup de mal à dévoiler mes sentiments, c'est lui qui s'était lancé en premier.


Bref, pourquoi est-ce qu'on a pris le large chacun de notre côté, comme j'ai expliqué on avait déjà chacun ce projet avant de se rencontrer. J'ai énormément hésité à annuler mon voyage pour partir directement avec lui, mais j'avais pris des engagements déjà donc ça n'aurait pas été correct de ma part.. (je sais je devrais pas, mais qu'est ce que je m'en mords les doigts aujourd'hui...)


Complètement d'accord avec cette connerie d'argument concernant "La Rationalité, le Retour" ! Je veux bien admettre qu'on était sur un petit nuage et qu'on était peut-être pas au summum de notre lucidité, mais bon on était conscient quand même, on a pas subit ce qui s'est passé on l'a provoqué !

Et cette décision de se rejoindre n'a pas été prise d'un seul coup comme un cheveu sur la soupe, ça a été un long processus. Et on l'a prise à deux...


Par rapport aux reproches sur le stress, en fait c'est pas que je suis stressante genre à râler ou mettre la pression. Bien au contraire je suis quelqu'un d'hyper relax, limite insouciante, et parfois un peu à l'ouest, un peu "à côté de la plaque" comme il dit. C'est vrai que je suis très souvent dans la lune, je me déconcentre très facilement et je pars dans tous les sens. Merci les troubles de l'attention ! Et je suis tout à fait consciente que ça peut être dur à gérer, ma mère s'est arraché les cheveux par le passé à cause de ça..

Le truc c'est que lui à l'inverse est un mec très pragmatique, organisé, déterminé, qui une fois qu'il est lancé dans un truc reste hyper focus. En fait c'était notre seul et unique point de "discorde", le truc sur lequel on était vraiment à l'opposé. Et oui on en avait déjà parlé plusieurs fois..

Mais finalement il y avait une sorte d'équilibre, lui me ramenait à la réalité, son côté très pragmatique me permettait de me reconnecter au monde extérieur. Et moi de mon côté, je le calmais beaucoup, il prenait conscience qu'il devait parfois plus lâcher prise et se détendre. On avait fait quelques voyages en Europe et ça s'est toujours super bien passé, on formait une bonne équipe !


Bref moi non plus je comprends pas ce changement si brutal, passer de TOUT à RIEN. De l'amour à l'ignorance, la déconsidération.

Je sais que je devrais arrêter d'essayer de comprendre ce changement d'attitude, que je ne suis pas dans sa tête comme tu dis. Mais c'est plus fort que moi, j'ai besoin de tout analyser, le fait de ne pas comprendre est le PIRE truc qui puisse être.


Mais finalement après des jours et des jours de réflexion intense, je commence à saisir peu à peu.

Je pense qu'il a dû vraiment vraiment VRAIMENT trop cogiter, et comme à son habitude amplifier tout le négatif, se complaire dans le pessimisme, nourrir l'angoisse. Ce qui a peu à peu effacé les souvenirs heureux et mis en sourdine ses sentiments.

Finalement comme il devait être torturé entre ces deux états, il a préféré couper net, stopper tout.

Supprimer pour ne plus avoir à affronter.

Finalement oui c'est lâche, très lâche. Mais le pire c'est que je n'arrive même pas à lui en vouloir...

J'aimerais juste l'avoir en face de moi, lui parler doucement et le calmer, le rassurer comme j'avais l'habitude de le faire (et il était sensible à mes paroles qu'il trouvait toujours justes), le prendre dans mes bras.

Et tout s'arrangerait enfin, toutes peurs envolées..


En écrivant tout ça je me rends bien compte que ce n'est pas mon rôle, et que c'est d'abord à lui de régler ses problèmes. Et que finalement j'ai subit son état, que je n'ai pas à me sentir coupable de quoique ce soit.

Mais ça n'enlève pas la tristesse déchirante..


Note à moi-même : arrêter de me trouver des cas sociaux !!!

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Bonsoir PetitLapin


" Je prends un peu de temps pour répondre j'en suis désolée, en fait venir sur ce forum me fait en même temps du bien et souffrir.... "


Tu fais comme tu peux, personne ne t'en voudra tu sais.


" j'ai pu "avaler" quelque chose qu'à 19h, à savoir une banane.. (cheerzz Kakahuet 8-) ) "


Ca me fait plaisir de lire ça. Manger même un tout petit peu c'est mieux que rien. L'appétit va doucement revenir...

Et c'est une bonne idée d'aller à cette soirée, surtout après cette journée solo - ça compense un peu. Et qui sais, ça t'apportera un petit peu de soleil en discutant de chose agréables avec des gens sympas. Et surtout te distraira.


" j'ai continué à lire nos looongs échanges passés..."


... compatissants


J'ai un peu, parfois, l'impression d'écrire des choses bien bateau, mais j'espère sincèrement que les messages t'apportent beaucoup de réconfort et apaisent un peu ton chagrin et ce sentiment de solitude.


Bisou Esquimau

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Merci Numéro 7, oui ça m'apporte du réconfort toutes ces paroles bienveillantes (et tes bisous esquimau-papillon :3 ).

C'est juste le fait d'avoir sous les yeux noir sur blanc l'horrible vérité. La confrontation fait mal.


Je ne suis toujours pas partie là, j'étais en train de répondre à des annonces d'appart' pour là-bas, et je dois maintenant absolument faire ma demande de visa de travail avant de me mettre en route.

Il faut que je me magne si je ne veux pas arriver à la soirée à l'aube !! ^^


Carrie007 je prendrai le temps de te répondre plus en détail demain (si mon hypothétique gueule de bois me le permet), mais pour expliquer un peu les raisons de ma décision..


Donc j'ai décidé d'y aller malgré tout, pour des questions d'égo et de dignité, et parce que ce n'est pas dans ma nature de reculer. Ca fait plusieurs mois que je me suis mise en tête que j'irais là-bas, personne ne m'a forcé à acheter ce billet.

Je vais pas me priver de vivre une nouvelle expérience juste parce qu'il a décidé qu'il pouvait plus me voir en peinture.


Mais surtout le véritable élément, concret, qui me motive à prendre cette décision, c'est que dans ma malchance j'ai eu de la chance. Exactement au même moment où N. m'annonçait tout ça, j'ai rencontré une personne qui a habité très longtemps dans cette ville. Il a vu ma détresse et s'est montré d'une grande aide.

Il connait beaucoup de gens là-bas, donc j'ai pu contacter plusieurs personnes sur place de sa part.

J'attends les réponses mais je suis quasiment sûre de trouver un job tout de suite. En plus je serai entourée de chevaux donc ça va me faire du bien au moral..

J'ai également des contacts pour trouver un logement, ça devrait aller assez vite aussi.


Voilà donc mes arrières sont assurées, finalement une semaine avant mon départ, je suis certaine de trouver un boulot cool et un logement très rapidement. Pas de stress !

Après avoir retourné le truc dans tous les sens, je pense que c'est ce que je dois faire. Je ne me vois pas du tout rester ici, et surtout pas rentrer en France dans mon appart' empreint de tous ces souvenirs.. Dépression assurée.

Le fait de vivre une bonne expérience là-bas, sans lui, m'aidera peut-être à faire le deuil plus vite. (ou pas)


Mais j'avoue qu'au fond de moi, j'ai l'espoir qu'en apprenant ça il ait un déclic, et qu'il se rende compte qu'il a été vraiment con, qu'il s'est trompé sur toute la ligne...

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" Mais j'avoue qu'au fond de moi, j'ai l'espoir qu'en apprenant ça il ait un déclic, et qu'il se rende compte qu'il a été vraiment con, qu'il s'est trompé sur toute la ligne... "


Je tique un peu... comment va t 'il l'apprendre ?


J'aimerais t'écrire quelque chose qui me semble important. Si tu as en tête, même dans un tout petit coin minuscule de ta tête, un tout petit bout de film qui ressemble à une scène en noir et blanc sur une plage et sur fond musical de chabadabada ... je t'invite sincèrement à revoir ta décision. Ce voyage, ces rencontres à faire, cette ville, ce pays à voir, cette vie à vivre, c'est pour toi. Et uniquement pour toi.

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Parce que j'ai l'intention de lui dire.

Quand on a eu cette fameuse discussion il y a 10 jours maintenant, avant de raccrocher il m'a dit qu'on pourrait se rappeler, pour en reparler.. Là on s'est juste parlé très brièvement sur fb mardi dernier (échange tendu, j'expliquerai demain pourquoi..), et depuis je suis en SR, je ne me suis même pas reconnectée à mon compte car je voulais me couper de tout ça. A mon tour de fuir...


Donc je ne lui ai toujours pas dit ce que j'allais faire, et si oui ou non j'allais lui envoyer ce fameux rib. Je pense qu'il attend une réponse.

Mais désolé mec, si t'as envie de te racheter une conscience va falloir trouver un autre moyen !


Et oui bien sur que j'ai en tête une toute petite fenêtre qui joue ce film chabadabada.. Ce serait malhonnête de dire que je n'y pense pas même juste un peu.

Mais t'inquiète je suis aussi très lucide et j'essaye de me résigner sur le fait que je ne dois pas me faire trop d'illusions..


En tout cas je voudrais au moins qu'il comprenne que cette expérience, j'ai l'intention de la vivre malgré tout, que je n'ai pas besoin de lui. Que je n'ai jamais eu l'intention de la vivre à travers lui.

Non pas que j'ai quoique ce soit à lui prouver, mais je veux juste qu'il en prenne conscience.


Et pour moi, pour ma santé mentale.. Au moins je pourrai dire que je l'ai fait, que j'ai vécu une super expérience, et je pense que ça m'aidera à aller de l'avant.


En toute honnêteté si j'abandonne cette idée d'aller là-bas, je ne sais vraiment pas quoi faire de moi...

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J'entends très bien ce besoin d'aller de l'avant, et pour te dire vrai, je me suis trouvée un peu dure dans ma réaction. J'ai pour seule excuse de penser à toi, à ton bien être. Et en même temps, je sens aussi, dans tes mots, que ce bien être va passer par ce voyage. Je pensais t'écrire après avoir un peu réfléchi mais puisque tu me réponds rapidement, je te propose ce à quoi j'ai pensé. Un compromis.


Et si tu partais là bas sans rien lui dire, que tu t'offres 15 jours à toi, et rien qu'à toi, de façon la plus honnête possible, et seulement après, tu le contacte si tu en ressens encore l'envie. Je t'invite à prendre le temps de réfléchir à cette option.


Bonne soirée - amuse toi, change toi les idées.

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Carrie007, merci pour tes mots encourageants. C'est vrai que là tout de suite, le regard brouillé et fonctionnant à 2 à l'heure, je me sens faible au possible. Mais bon il va bien falloir que ça aille, pas le choix.

 

Même si tu vis quelque chose de douloureux, tes propos sont teintés d'humour. Et, crois-moi, c'est une grande qualité et démontre déjà que tu es une fille de caractère, courageuse et beaucoup plus forte qu'elle ne le pense.

 

Par rapport à l'humour.. Je fais des blagues (+/- marrantes) à n'importe quelle heure du jour, donc ouais même en étant au fond du gouffre.. Y a des restes. Mais c'est plus de l'humour cynique qu'autre chose, je ris jaune..

 

Et qu'entends-tu par "truc"?

 

Pour revenir à ce fameux "truc".. J'aurais du mal à expliquer je t'avoue. Comme j'ai dit c'est très rare que je le ressente..

Quand je rencontre quelqu'un, je suis très sensible au côté intellectuel, spirituel..

Pour moi la connexion est une connexion de pensées d'abord. Je suis aussi très sensible au sens de l'humour, et qu'est ce qu'on a pu raconter comme conneries et rire...


Dès le début on s'est entendu comme cul et chemise (pardonnez l'expression moyenâgeuse), grande complicité comme si on s'était toujours connu.

Et il y a eu pleins de petits hasards/coïncidences, signes, qui nous reliaient, avant et après qu'on se soit rencontré.

(il avait habité dans la même rue que moi à quelques numéros juste avant que j'emménage; on avait "matché" un an avant sur une appli de rencontre bien connue, jamais discuté mais il m'avait écrit 3 jours avant notre rencontre, je n'avais pas répondu mais on s'est rencontré malgré tout; la personne qui m'a succédé là où je travaillais.. était son meilleur ami depuis 15 ans;.. et tant d'autres)


On aime tous les deux l'aventure, les expériences insolites, les discussions cosmiques, l'écriture, les orages..

On avait un peu la même façon de penser, de s'exprimer, une vision de la vie qui s'accordait.

Un peu en marge du reste.


Bien sur avec nos différences et chacun une forte personnalité, mais la sensation d'être exactement sur la même longueur d'onde, et ça donnait lieu à de longs échanges passionnants. On a beaucoup appris et évolué ensemble.

On était pas des clones attention, mais on avait chacun trouvé quelqu'un qui nous comprend.

Ensemble on se comportait et parlait librement, sans masque, sans faux-semblants.


Autre chose qui jouait un grand rôle, notre amour pour la musique. On était tous les deux passionnés et là encore nos goûts s'accordaient parfaitement, la musique a eu une place importante dans notre histoire.

D'ailleurs là je ne peux plus rien écouter, c'est trop dur...


Et pour couronner tout ça, on avait une alchimie physique qui dépassait l'entendement. (euphémisme)

Bon je vais pas m'étendre (...) mais.. Honnêtement je sais que je vais pas retrouver ça de sitôt..!

(je sais, phrase bateau, mais... Non.)


A tous les niveaux j'étais heureuse, et je me suis laissée glisser dans ce piège sans aucune prise..

Donc voilà, ce "truc", c'est un tout. Qui fait qu'on était juste bien, apaisés, heureux quand on était ensemble. On avait besoin de rien de plus.

Ca fait mal d'écrire tout ça, j'arrive pas à faire le deuil. Ca me manque tellement de ne plus lui parler, de ne plus être "connectée"...


 

Concernant ton envie d'aller quand même là où il est (pour toi? pour le confronter?), même si je peux arriver à comprendre ta démarche, je pense que ça te fera plus de mal qu'autre chose.

 

Oui tu as raison si je vais là-bas je vais être mal, de me dire à chaque instant qu'on aurait dû être ensemble, à penser qu'il est si près mais si loin en même temps..

Mais je me dis que dans tous les cas, où que je sois sur cette planète, je vais être mal et il va me manquer atrocement.

Et j'avoue que si je n'y vais pas, j'ai peur d'avoir toute ma vie cet arrière-goût de regret en fond de moi, et de vivre avec des "Et si...?"


Mais bon ne t'en fais pas, je suis une personne extrêmement fière, donc si j'y vais loin de moi l'intention de ramper vers lui comme un vulgaire parasite dont on s'est débarrassé d'un coup de main violent. (ça y est j'ai la colère qui monte haha)

Si j'y vais c'est pour moi, et le reste... On verra bien. Pour l'instant je n'attends rien. Et j'essaye de faire taire la petite voix fourbe qui espère désespérément..


Je vais lui dire tout ce que j'ai à dire (demain matin... stress intense....), et puis je vais tracer ma route, faire ma vie. Avec ou sans lui.

"A mes risques et périls", comme il dit si bien.

La douleur est joie aussi, la malédiction est bénédiction, la nuit est un soleil aussi

Avez-vous jamais dit oui à une joie? O mes amis,vous avez alors dit oui en même temps à toute douleur.

Toutes choses sont enchainées, enchevêtrées, amoureusement liées.

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Bonsoir PetitLapin


Je viens de lire ta réponse à Carrie... je pense sincèrement que tu te trompes de vouloir lui dire ce que tu as sur le coeur. Parce que je te sens encore parfois en colère. Et qu'il y a des choses que cette colère t'empêche de voir. Ou plutôt que tu déformes. Et je crois aussi que tu te trompes de le prévenir de ton arrivée. Je suis profondément convaincue que ça pourrait se passer bien autrement. Vraiment je le pense. Voilà, je voulais juste te dire ça.


Ton choix est le tiens, et je te souhaite bon courage pour demain matin. Je t'embrasse.

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Pour vous dire un peu où j'en suis concrètement (vu que mon vol est dans... 4 jours *mégastress*).

J'ai fait ma demande de visa qui a été acceptée, envoyé des mails pour des apparts et déjà une visite prévue, envoyé des candidatures pour un job (une réponse pour l'instant, un peu trop loin j'attends d'autres retours).


Mais bon au moins ça avance vite, je fais des efforts surhumains pour ne pas me laisser complètement couler et essayer de gérer tous ces préparatifs au mieux. Pas trop le choix de toutes façons.


On a l'impression que je retombe plutôt bien sur mes pattes, mais je ne suis toujours pas sortie de mon épais brouillard en réalité. J'ai même l'impression qu'il s'épaissit de jour en jour.


J'ai de la bouillie dans le cerveau, le manque de nourriture et de sommeil me font disjoncter. L'impression d'être plusieurs et en même temps personne. Comme un vieux disque rayé à force de ressasser.

Est-ce que c'est possible de se retrouver dans un état pareil ?!


Je veux me ressaisir, je sais que ça va bien finir par arriver mais là c'est le marécage sans fond.

J'arrive pas à m'enlever de la tête toutes ces questions qui me hantent.. J'ai souvent cette petite voix au fond de moi : "Mais N., comment tu peux me faire ça..."


Bon bref, finies les jérémiades.


Par rapport à la situation tendue, il s'avère que quelques jours après cette fameuse annonce, j'étais tellement sonnée que j'ai appelé son cousin (et meilleur pote). Il me connait et m'appréciait, on a souvent passé des soirées chez lui.

Aucune intention de faire prendre parti à qui que ce soit, juste un besoin de parler à quelqu'un qui connait N., qui nous connait nous et d'avoir son avis.

Bref il n'était même pas au courant, et très étonné aussi. Il était mal pour moi, sachant qu'il trouvait qu'on était vraiment bien ensemble N. et moi.

Après cet appel, il a écrit à N. en lui disant que je n'étais pas au top et qu'il devrait m'appeler.. Forcément N. l'a super mal pris, et la dernière chose que j'ai lu de lui c'est "Ne mêle pas mes amis, merci. Donne moi ton rib"


Plus froid on fait pas...

Voilà je lui ai répondu mais depuis (mardi dernier) je ne me suis pas reconnectée car j'appréhende énormément de voir ce qu'il m'a répondu.

J'ai l'intention de regarder ça ce soir, ça m'angoisse tellement..

Et je compte l'appeler demain matin car j'ai plusieurs choses à lui dire avant de commencer un vrai SR..

 

Et si tu partais là bas sans rien lui dire, que tu t'offres 15 jours à toi, et rien qu'à toi, de façon la plus honnête possible, et seulement après, tu le contacte si tu en ressens encore l'envie.

 

Numéro 7, j'avoue que j'y ai sérieusement pensé aussi mais... J'ai envie d'être complètement transparente, je ne veux pas qu'il pense que je lui cache des trucs, que je le méprise.

Je veux au moins lui dire que je serai là, que je vais gérer ma vie mais... qu'en même temps je suis ouverte pour le voir.

Je ne veux pas qu'il croit que je suis à sa disposition !! Mais je veux tout de même qu'il ait dans un coin de sa tête l'information que je suis dans les parages...


Bon mais pour l'instant je me sens pas du tout prête à l'appeler, j'angoisse tellement. J'avais prévu de le faire dimanche, puis j'ai repoussé à lundi, puis à mardi.. Là je n'ai plus trop le choix, mais j'ai peur d'avoir l'air trop fragile et émotive, alors que je devrais garder un ton détaché et sûr de moi.

Aussi j'aimerais lui dire au moins une dernière fois que je l'aime, qu'il manque à son petit lapin..(sans ton mélo-dramatique, simplement le lui dire). Mais je ne sais pas si c'est une bonne chose à faire...

Je ne sais plus rien c'est tellement perturbant !

La douleur est joie aussi, la malédiction est bénédiction, la nuit est un soleil aussi

Avez-vous jamais dit oui à une joie? O mes amis,vous avez alors dit oui en même temps à toute douleur.

Toutes choses sont enchainées, enchevêtrées, amoureusement liées.

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