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Je l'ai quittée, et je regrette


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Bonsoir à toutes et tous.


J'ai 27 ans, et ai quitté mon ex il y a environ 2 mois. Aujourd'hui, je sais que j'ai fait une énorme connerie, je l'aime toujours.


Voici mon histoire.


Troisième et dernier enfant, mes parents ont divorcé quand j'étais jeune, un peu moins de 10 ans, et j'ai pris ça de plein fouet. Ma sœur et mon frère, plus âgés, n'ont pas pu trop me protéger, rapidement ils sont partis pour leurs études. J'ai appris à encaisser, à me forger une carapace, et n'ai donc quasi jamais communiqué sur mon mal-être, que ça soit à des amis ou à ma famille.


A 18 ans, j'ai rencontré mon ex-femme, via internet. J'avais une très basse estime de moi-même, c'était ma première relation et pensant que je ne trouverais jamais mieux, je me suis investi dans cette histoire.

J'ai quitté ma région natale, quitté mes amis, ma famille, pour la rejoindre au bout d'un an et demi. On est resté 7 ans ensemble, mariés, pas d'enfant, une maison achetée à la campagne... nous étions tous les deux plutôt casaniers, donc peu de sorties, peu d'amis. Ca ne me dérangeait pas.

Elle m'a quitté parce qu'elle ne se sentait plus bien, à la fois avec moi (qui l'ai pourtant soutenue dans ses projets persos), et dans cette maison (qui, il est vrai, ne nous a posé que des problèmes pendant 1 an et demi...).

J'ai bien sûr eu des torts, notamment dans mon détachement, mes reproches parfois.. pour schématiser, je me reposais sur mes acquis et ne faisait pas les efforts nécessaires à la bonne santé d'un couple. Première expérience, ça n'aide pas mais j'imagine qu'on apprend de ses erreurs..

Bref, séparation douloureuse de mon côté, j'ai essayé de la retenir un moment, pour finir par déprimer quand elle a quitté la maison.

En deux mois, j'avais relevé la tête, et compris que finalement, je l'avais aimé du pire amour qui soit, l'amour "par défaut".



A partir de là, j'ai fait quelques rencontres, par internet encore, ma timidité maladive n'aidant pas. Une relation purement charnelle, qui m'a redonné un peu confiance en moi et mon physique, une relation amicale qui s'est interrompue quand elle a compris que je n'étais pas intéressé par plus avec elle.

Et un coup de foudre en février. L'exact contraire de mon ex-femme, niveau physique et caractère, même si ce n'était pas du tout un critère, avec le recul on en a rigolé. Un immense coup de foudre, les messages puis les SMS s'enchaînent sans forcer, on parle de tout, de rien, on se découvre plein de points communs... et la première rencontre est géniale. Le cliché de la fermeture du restaurant, on l'a fait :)

Deux autres rencontres, et on était ensemble. Un mois de plus, et je lui disais clairement que j'étais amoureux.

Elle a mis un peu plus de temps à l'être, elle se protégeait, à raison, mais après quelques mois de plus, c'était l'amour fou.


Là, il faut que je dise que j'avais des problèmes, la maison de mon ex-femme ne se vendait pas, la toiture n'était pas étanche, je faisais des trajets de 2h matin et soir pour le travail, financièrement je tenais le coup mais avec quelques frayeurs... Bref, j'avais la tête encombrée, et seule ma chérie parvenait à me donner le sourire, et à me faire oublier.


On avance à Noël dernier. J'ai passé les meilleurs moments de ma vie, que ça soit dans sa famille, la mienne, ou juste tous les deux. Elle m'a fait une surprise incroyable, le meilleur cadeau qu'on m'ai jamais fait. Bref, vacances parfaites.


C'est après que ça s'est gâté. Dans le courant du mois de janvier, la maison trouve acquéreur. Je suis ravi et commence à faire des projets d'avenir avec ma belle.

Contrecoup, les problèmes financiers reviennent, toute l'organisation de la vente, du futur divorce, les trajets... de son côté, quelques problèmes de santé lui font aussi baisser le moral. Bref, ça bat de l'aile, pour des "broutilles", et au lieu de se soutenir mutuellement, on évite d'en parler par peur de la réaction de l'autre.

Jusqu'au jour où elle finit par me demander ce qui ne va pas. Et au lieu de répondre que tous les problèmes nous embrouillent l'esprit, et qu'ils passeront, je me braque dans un magnifique "Je ne sais pas si je veux faire des projets à long terme avec toi.", suivi quelques temps plus tard par un tout aussi fabuleux "Je crois que je n'ai plus de sentiments pour toi.". Allez y, sortez les cailloux, je le mérite.


Elle m'a laissé une infinité de chances d'en rediscuter calmement, de se dire les choses... et je n'ai pas su saisir l'opportunité. J'ai même fait pire et ai me suis créé un compte sur une célèbre appli mobile, chose qu'elle apprendra quand je lui avouerai discuter avec une fille...

De son côté, grosse déprime, elle m'en veut beaucoup de la trahir alors que j'avais enfoncé une à une toutes ses protections. Du mien, j'organise mon déménagement, me dit que tout ira bien une fois les problèmes réglés, sans prendre le temps de régler le vrai problème, celui de mon manque, pour pas dire absence, de communication quand les soucis deviennent encombrants.

On garde contact quand même, on se donne un moment de répit, et on prend rendez-vous pour mars/avril, pour se faire un concert ou une sortie et voir si on peut repartir sur des bases amicales.


Pendant ces deux mois, quasi silence radio, quelques SMS pour prendre des nouvelles, rien de mielleux. Je rencontre la fille de tinder, on se plaît, elle ne veut pas de relation pour le moment, et je réalise que je n'imagine avec elle rien d'autre qu'une relation physique.

Déclic. Mon ex, c'était pas que physique, c'était profond, ancré, on se comprenait, on s'aimait sans conditions... pourquoi avoir lâché ça ?


Mars approchant, on se trouve un concert fin mars, on parle un peu plus par SMS, on rattrape le retard, ça se passe bien. Quand on se revoit, re-coup de foudre de mon côté, c'est clair et définitif, c'est elle que je veux. On se revoit pour un ciné la semaine d'après. Le hic, c'est que je la sens un peu distante par SMS. Je cherche sur internet quelques conseils qui m'amènent ici, et je découvre le SR, que je décide d'adapter à notre situation. On parle, mais quand on a quelque chose à se dire, pas juste pour un "bonjour ça va ?" le matin. Cela dit je la préviens que la prochaine fois qu'on se voit, j'aurai beaucoup de choses à lui dire, j'ai fait un travail énorme par écrit pour comprendre mes problèmes.

Quand elle a repoussé notre dernier rendez-vous de mardi à hier soir, j'ai senti venir la chose.

Hier soir donc, confirmation, elle a rencontré quelqu'un, depuis environ un mois.

Hier soir toujours, malgré ça, je lui ai tout expliqué, le pourquoi de notre séparation, comment je vois l'avenir, et bien sûr que je l'aime toujours, que c'est la femme de ma vie, etc...


Elle a les larmes aux yeux, moi aussi, on discute, et elle m'en veut toujours, et a du mal à voir comment me refaire confiance, au moindre problème je peux enrayer la machine à nouveau.

De plus, elle a donc trouvé quelqu'un, qui est sûrement très gentil, etc... et qui ne l'a pas encore trahi.

Elle me dit que si j'étais venue lui faire ce discours exhaustif 3 semaines avant, elle aurait certainement replongé, mais pas forcément pour les bonnes raisons. Mais elle est très touchée quand même. Elle est consciente que les sentiments très forts qu'elle avait il y a seulement 2 mois n'ont pas pu disparaître juste comme ça, mais que pour l'instant, elle ne les retrouve pas.

Je lui confirme que si il doit se passer quelque chose, il faut que ça soit bien réfléchi. Et que j'attendrais.



Aujourd'hui, j'ai passé la journée dans mon lit à pleurer, dormir, re-pleurer. Je n'imagine pas ma vie sans elle, et chaque journée est une torture... On continue à se parler par SMS, sans excès, et on prévoit de se revoir assez régulièrement, sans empiéter sur sa vie amoureuse.

J'ai contacté ses parents, auprès desquels j'ai demandé pardon pour ce que j'avais fait subir malgré moi à leur fille.

J'ai contacté ma mère, que je vois bientôt et avec qui je vais avoir une grande discussion sur les conséquences du divorce sur mon enfance et mon comportement.

Je déménage samedi prochain, et elle sera là. Et j'ai clairement peur de craquer en plein portage de cartons en mode "Mais qu'est-ce que je fous, ces cartons ils ont leur place chez 'nous', pas chez 'moi'"...

Je sais qu'il faut laisser le temps au temps. Mais j'ai presque plus d'amis à qui parler. J'ai besoin d'aide.



Merci de m'avoir lu.

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Salut Lakoni!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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Salut


Bon, tu as sacrément merdé.

Au moins, tu le reconnais.

 

"Je ne sais pas si je veux faire des projets à long terme avec toi.", suivi quelques temps plus tard par un tout aussi fabuleux "Je crois que je n'ai plus de sentiments pour toi."

Mais qu'est-ce qui a bien pu te pousser à dire des trucs pareils ?

Es-tu sûr que tu étais si bien dans ce couple et que tu n'es pas dans une phase d'idéalisation de cette relation ?


Pour la suite, je trouve que tu t'es plutôt bien comporté, si tu es 200% sincère. Faudrait pas que tu lui refasses le coup dans 6 mois, si jamais elle décidait de revenir vers toi.

Il fallait que tu lui dises et qu'elle le sache, c'est bien.


Maintenant, tu ne peux pas rester dans ton malheur et ta culpabilité. Ce n'est pas viable, et tu ne pourras rien reconstruire dessus, ni toi, ni un autre couple, que ce soit avec elle ou une autre.


Que fais-tu concrètement pour améliorer ta communication ? Pour décoder tes émotions et pensées ?

Ta vie à toi, où en est-elle ? Tu as un nouveau logement ? Tu travailles ? Est-ce que ça te plait ?


Pour ta vie sociale, ça te fera du bien d'en reconstruire une, que tu sois en couple ou on. Sport, collègues, activités en tout genre, pourquoi pas OVS, sors, rencontre des gens.


Sa confiance est brisée, à raison. Personne ne sait si un jour, elle arrivera à passer au-dessus de ça.

Souvent, quand c'est cassé, c'est cassé, même si on comprend, qu'on pardonne.

On ne peut pas toujours tout réparer, nos actions ont des conséquences, même quand on s'excuse.

Seule elle pourra savoir si elle y arrive ou non.


Le temps, laisse-lui du temps.

Si elle te pose des questions sur ce qui s'est passé dans ta tête, réponds-lui sans tomber dans le pathos.

Elle a sûrement besoin de se sentir écoutée, et comprise.


Et surtout, reconstruits-toi toi. Sans nouvelles bases solides, rien ne pourra tenir sur le long terme.

La prise de conscience, les excuses si le travail qui suit n'est pas profond ne rétabliront jamais la confiance. Il faut du concret, du lourd.


Redeviens heureux. Heureux de t'être rendu compte de tout ça, de le changer, de t'épanouir avec tes boulets en moins.

Si tu plonges, tu ne donneras envie et confiance à personne, ni elle ni une autre, même pas à toi.


Enfin, pour les cartons, ce n'est pas grave si tu pleures à mon avis. C'est ce que tu ressens.

Elle n'a pas besoin de voir un faux toi, elle doit voir le vrai.

Evite juste de perdre ta dignité en te roulant à ses pieds à coups de "je t'aimeeeeeuhhhh ne me quiiiiiiiite pas" (coucou Paige ;) )


Il n'y a pas de recette miracle : temps, travail sur soi.

Le reste, encore une fois, ça dépend d'elle.

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Mais qu'est-ce qui a bien pu te pousser à dire des trucs pareils ?

Es-tu sûr que tu étais si bien dans ce couple et que tu n'es pas dans une phase d'idéalisation de cette relation ?

Justement rien... J'ai dit le premier truc qui m'est passé par la tête pour me protéger, j'étais si bien dans ma carapace à pas voir les problèmes, que quand elle m'a touché avec un bâton, pour me faire sortir la tête, bah j'ai fait l'inverse et y suis rentré encore plus.

Et toute la période où elle cherchait à comprendre, je n'avais pas encore fait le travail sur moi-même, je n'avais rien à lui dire de concret, et au lieu de me taire, j'ai voulu lui donner une réponse parce qu'elle était triste... Mauvaise réponse...

J'ai absolument merdé, aucune excuse.

Pour l'idéalisation.. je ne crois pas. C'était une vraie relation, une belle relation, on avait un avenir.

 

Que fais-tu concrètement pour améliorer ta communication ? Pour décoder tes émotions et pensées ?

Ta vie à toi, où en est-elle ? Tu as un nouveau logement ? Tu travailles ? Est-ce que ça te plait ?

La seule chose que je sais faire, j'écris, des lignes et des lignes. Depuis lundi dernier, après notre deuxième rendez-vous amical, j'ai écrit une dizaine de pages (et une chanson d'amour !). Avant ça, je parlais seul chez moi, je m'imaginais les conversations qu'on aurait, les meilleurs et les pires scénarios. Là, de coucher mes pensées sur le papier, ça permet de les relire, de comprendre certaines choses. Et ça me calme. Pareil en écrivant ici, sauf qu'en plus l'échange est intéressant.

J'ai aussi décidé de crever l’abcès de mon passé avec ma mère, vendredi.


Ma vie... j'habite encore pendant une petite semaine à la campagne, 100km du travail, 50km d'elle. Je déménage à Toulouse, toujours 50km d'elle, mais au moins je n'aurais plus le stress des trajets du boulot. D'ailleurs le boulot... c'est pas l'enfer, mais c'est pas enrichissant du tout. J'avais prévu de changer de voie une fois la situation posée, c'est toujours dans un coin de ma tête.


J'ai très peu d'amis, surtout des collègues en fait. Et le fait de vivre loin de tout n'aide pas. Mais justement ça va changer, je vais tenter de sortir un peu plus dans les semaines qui viennent, reprendre une activité sportive, ne serait-ce que marcher/courir, manger correctement. Tout en restant casanier, c'est mon tempérament, mais en faisant des efforts.



Merci pour tous tes conseils.

J'aurais une question. A force de lire les histoires sur ce forum, je me demande si c'est une bonne chose qu'on garde un contact, ténu mais présent, à la fois par SMS et par des sorties occasionnelles, alors qu'elle a une nouvelle histoire ?

La connaissant, et vu la fraîcheur de la rupture, elle n'est pas encore amoureuse de lui, et se protège toujours. Est-ce que j'ai le droit, vu ma confession d'avant hier, de rester comme ça auprès d'elle ? Est-ce qu'elle pourra s'investir dans sa relation si elle sait que en gros je l'attends au tournant ?

Je me vois mal couper complètement les ponts. Même en partant sur une relation plus amicale pour renouer, il y a une complicité évidente dans mon regard que j'aurais du mal à cacher...

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Continue d'écrire alors, ça fait beaucoup de bien.


Tu déménages la semaine prochaine, c'est ça ?

Evite de te dire, d'une manière générale : "quand il y aura ça, je ferai ça ; quand il y aura ça, je serai heureux"

Le bonheur, c'est aujourd'hui, maintenant, même par petites choses.

Tu n'as pas besoin d'attendre d'être à Toulouse pour manger correctement, pour aller marcher ou courir. ça, tu peux le faire dès aujourd'hui.

Commence à réfléchir à un nouveau boulot, comment ça pourrait se faire.


Mais tout ça, tu le fais pour toi, seulement pour toi, pas pour elle.


Et c'est une des raisons pour lesquelles je ne pense pas qu'il soit bon que vous gardiez le contact, au moins pendant un temps.

Parce que même inconsciemment, tu risques de faire tout ça pour elle. Et là, tu auras tout faux.

Ces contacts te font du mal en plus j'imagine.


De plus, c'est fini, et elle est avec un autre, c'est un fait.

Sa relation avec l'autre ne regarde qu'elle. Votre discussion ne date que d'avant-hier, à elle de faire le point et de voir ce qu'elle veut faire. Ne te mêle pas de ça.


En plus, tu ne veux pas être son ami. Sois honnête avec toi, et avec elle.

Si vous gardez le contact, c'est pour tenter de reconstruire quelque chose, avec succès ou pas, pas jouer à une fausse amitié où tu vas souffrir, et elle vous garder tous les 2 sous le coude (même inconsciemment).


Tu lui a fait ta déclaration, la balle est dans son camps maintenant.

Toi, tu as du boulot à faire encore, et elle de réfléchir.

Vous avez besoin de temps maintenant l'un sans l'autre, je pense.

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Troisième et dernier enfant, mes parents ont divorcé quand j'étais jeune, un peu moins de 10 ans, et j'ai pris ça de plein fouet. Ma sœur et mon frère, plus âgés, n'ont pas pu trop me protéger, rapidement ils sont partis pour leurs études. J'ai appris à encaisser, à me forger une carapace, et n'ai donc quasi jamais communiqué sur mon mal-être, que ça soit à des amis ou à ma famille.
Statistiquement, à ton âge, il y a surtout des enfants de divorcés/séparés. Je ne dis pas que c'est heureux, mais enfin, cela n'excuse pas la mollesse ni l'indécision. Je veux bien qu'on fasse porter le chapeau à Papa/Maman quand on a 16 berges et qu'on cherche une excuse pour continuer le chichon, mais à 27 ans ça fait tâche. Renonce au psychologisme ambiant, qui te trouvera toujours 30 raisons d'avoir merdé hier et jamais aucune de bien faire les choses demain.


Pour le reste, j'ai tout lu. Et sans me réjouir le moins du monde de la tournure qu'ont pris les évènements, je me demande si cela n'était pas "karmiquement souhaitable". Je m'explique. Tout d'abord, j'ai l'impression qu'en dépit d'une analyse assez lucide sur tes éventuels manquements, tu n'es pas encore "bien fini de partout". Toutes tes relations ont en commun d'avoir débuté sur internet (la faute à une timidité que tu qualifies toi-même de "maladive"). Tu parles de ta mère chaque fois que ça merde. Tu n'évoques la séduction, opérée ou subie, que sur un mode invasif et quasi-militaire (les "protections", les "risques", etc). Et l'on sent trop, à te lire, une peur profonde des femmes et du couple pour te souhaiter de récupérer ton ex.


Tu évoques des changements et des revirements (un coup tu ne "sais plus si tu veux faire des projets avec elle", un coup tu "n'imagines pas la vie sans elle et as peur de pleurer en emmenant les cartons"), mais ils ne sont que contingences superficielles, et ont tous en commun d'être dictés par la faiblesse, jamais par l'envie, l'ambition ou la certitude. Tu pars parce que "tu ne sais plus si", tu veux revenir parce que "tu n'imagines pas ... sans ...". En d'autres termes, je donne raison à ton ex de se méfier et pense comme elle que tu la giclerais au prochain émoi intérieur sans raison. Je me doute bien que tu nieras sincèrement ce diagnostic, cependant je demeure convaincu que tu n'en peux mais.


Vois-tu, si tu avais eu de bonnes raisons de la récupérer, ce que tu lui aurais dit, c'est "J'ai longtemps vécu dans la peur des femmes et du couple, peut-être à cause de ma mère et peut-être pour d'autres raisons. Aucune n'importe aujourd'hui, je n'ai plus peur. Ni de faire ma vie avec toi, ni de la vivre sans. Il se trouve simplement que je t'aime et que j'ai résolu mes problèmes. Me fais-tu confiance ?". Et ça serait sans doute passé. Au lieu de ça, tu es retombé dans le même psychologisme angoissé qui t'avait déjà amené à ce point de rupture (la dictature du sentiment, "tu es la femme de ma vie", "je t'attendrai"). C'est-à-dire que tu reviens encore une fois à une définition de l'amour totalement passive, anti-hygiénique, et parfaitement irresponsable. La vérité est qu'on ne revient pas vers quelqu'un "parce qu'on n'imagine pas vivre sans lui", quand on est un homme et pas une gonzesse ou un môme. On revient vers quelqu'un parce qu'on peut très bien vivre sans lui mais qu'on préfère le rendre heureux et construire sa vie.


Je pense que tu devrais commencer par chercher un rapport moins pathologique à l'amour et au cul, que ce travail ne peut se faire que sans appli-séduction, sans SMS, sans ta maman et ton journal intime, tentations régressives d'un âge pour hommes-enfants. Fais-le avec des couilles au cul et le vent en poupe. Va chercher des femelles, en live et sans filtre. Fous-les toi sur le noeud, et renonce à elles pour la suivante sitôt qu'elles t'intéressent un tant soit peu. Oublie ta mère, oublie le couple, oublie cette idée selon laquelle tu ne serais pas programmé pour vivre seul. Pique la meuf d'un mec que tu connais, laisse-la en plan. Injecte un peu de désespoir et de maîtrise dans ton idée de l'amour. Parce que tant que tu en espères le couple que n'a pas fait tenir ta môman et la résignation à un ordre supérieur, tu n'existes pas en tant qu'homme. Et tout amour dont tu pourrais bénéficier serait indu, en définitive.


Prends les trucs dans l'ordre : Se dominer soi, avant d'accepter que des femmes s'offrent à nous. Et non pas s'offrir aux femmes en espérant que tout ira pour le mieux.

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Troisième et dernier enfant, mes parents ont divorcé quand j'étais jeune, un peu moins de 10 ans, et j'ai pris ça de plein fouet. Ma sœur et mon frère, plus âgés, n'ont pas pu trop me protéger, rapidement ils sont partis pour leurs études. J'ai appris à encaisser, à me forger une carapace, et n'ai donc quasi jamais communiqué sur mon mal-être, que ça soit à des amis ou à ma famille.
Statistiquement, à ton âge, il y a surtout des enfants de divorcés/séparés. Je ne dis pas que c'est heureux, mais enfin, cela n'excuse pas la mollesse ni l'indécision. Je veux bien qu'on fasse porter le chapeau à Papa/Maman quand on a 16 berges et qu'on cherche une excuse pour continuer le chichon, mais à 27 ans ça fait tâche. Renonce au psychologisme ambiant, qui te trouvera toujours 30 raisons d'avoir merdé hier et jamais aucune de bien faire les choses demain.

 

Comment peux-tu lui dire que son vécu n'explique pas son indécision, alors que nous savons bien que notre vécu oriente très fortement notre façon de vivre et notre capacité d'affronter les choses. Ici nous parlons d'Amour, de couple et de relation. J'ai envie de dire OUI la façon dont nos parents nous ont aimé et OUI la façon dont nos parents se sont aimés (ou pas...), ont vécu leur vie de couple... ont un impact sur la façon dont nous, enfant (de nos parents) vivront l'Amour et le couple à l'âge adulte. Moi même j'ai compris des choses en me remémorant des épisodes de mon enfance. Et connaissant une partie de la vie de mes parents...j'ai aussi pu comprendre pourquoi eux mêmes réagissaient de telle façon et pas d'une autre.


Tu as compris d'ou vient une grande partie de tes problèmes et c'est très bien, tu pourra mieux soigner tes maux, peut-être pas tout, mais une grande partie (avec beaucoup de volonté...) j'en suis sûre !


Pour le reste, j'ai tout lu. Et sans me réjouir le moins du monde de la tournure qu'ont pris les évènements, je me demande si cela n'était pas "karmiquement souhaitable". Je m'explique. Tout d'abord, j'ai l'impression qu'en dépit d'une analyse assez lucide sur tes éventuels manquements, tu n'es pas encore "bien fini de partout". Toutes tes relations ont en commun d'avoir débuté sur internet (la faute à une timidité que tu qualifies toi-même de "maladive"). Tu parles de ta mère chaque fois que ça merde. Tu n'évoques la séduction, opérée ou subie, que sur un mode invasif et quasi-militaire (les "protections", les "risques", etc). Et l'on sent trop, à te lire, une peur profonde des femmes et du couple pour te souhaiter de récupérer ton ex.

 

S'il a autant peur du couple, des femmes c'est que cela vient bien de quelque part non?


Tu évoques des changements et des revirements (un coup tu ne "sais plus si tu veux faire des projets avec elle", un coup tu "n'imagines pas la vie sans elle et as peur de pleurer en emmenant les cartons"), mais ils ne sont que contingences superficielles, et ont tous en commun d'être dictés par la faiblesse, jamais par l'envie, l'ambition ou la certitude. Tu pars parce que "tu ne sais plus si", tu veux revenir parce que "tu n'imagines pas ... sans ...". En d'autres termes, je donne raison à ton ex de se méfier et pense comme elle que tu la giclerais au prochain émoi intérieur sans raison. Je me doute bien que tu nieras sincèrement ce diagnostic, cependant je demeure convaincu que tu n'en peux mais.


Vois-tu, si tu avais eu de bonnes raisons de la récupérer, ce que tu lui aurais dit, c'est "J'ai longtemps vécu dans la peur des femmes et du couple, peut-être à cause de ma mère et peut-être pour d'autres raisons. Aucune n'importe aujourd'hui, je n'ai plus peur. Ni de faire ma vie avec toi, ni de la vivre sans. Il se trouve simplement que je t'aime et que j'ai résolu mes problèmes. Me fais-tu confiance ?". Et ça serait sans doute passé. Au lieu de ça, tu es retombé dans le même psychologisme angoissé qui t'avait déjà amené à ce point de rupture (la dictature du sentiment, "tu es la femme de ma vie", "je t'attendrai"). C'est-à-dire que tu reviens encore une fois à une définition de l'amour totalement passive, anti-hygiénique, et parfaitement irresponsable. La vérité est qu'on ne revient pas vers quelqu'un "parce qu'on n'imagine pas vivre sans lui", quand on est un homme et pas une gonzesse ou un môme. On revient vers quelqu'un parce qu'on peut très bien vivre sans lui mais qu'on préfère le rendre heureux et construire sa vie.

 

Bonjour le sexisme...n'importe quoi


"On revient vers quelqu'un parce qu'on peut très bien vivre sans lui mais qu'on préfère le rendre heureux et construire sa vie".


Et qui dit que l'autre n'est pas heureux sans toi? L'autre n'a jamais dit qu'il avait besoin de toi pour être heureux... Et on ne revient pas avec quelqu'un parce que l'on veut construire sa vie, si ce n'était que ça on irait trouver une autre personne non?


Je pense que tu devrais commencer par chercher un rapport moins pathologique à l'amour et au cul, que ce travail ne peut se faire que sans appli-séduction, sans SMS, sans ta maman et ton journal intime, tentations régressives d'un âge pour hommes-enfants. Fais-le avec des couilles au cul et le vent en poupe. Va chercher des femelles, en live et sans filtre. Fous-les toi sur le noeud, et renonce à elles pour la suivante sitôt qu'elles t'intéressent un tant soit peu. Oublie ta mère, oublie le couple, oublie cette idée selon laquelle tu ne serais pas programmé pour vivre seul. Pique la meuf d'un mec que tu connais, laisse-la en plan. Injecte un peu de désespoir et de maîtrise dans ton idée de l'amour. Parce que tant que tu en espères le couple que n'a pas fait tenir ta môman et la résignation à un ordre supérieur, tu n'existes pas en tant qu'homme. Et tout amour dont tu pourrais bénéficier serait indu, en définitive.

 

Parce que parler avec sa mère, et écrire un journal intime est une marque de faiblesse pour un homme...



Prends les trucs dans l'ordre : Se dominer soi, avant d'accepter que des femmes s'offrent à nous. Et non pas s'offrir aux femmes en espérant que tout ira pour le mieux.

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Marou, apprends à quoter, s'il-te-plaît. Là, c'est vraiment une purge à lire ... Je t'envoie un MP dans l'aprèm pour t'expliquer ça.

 

Comment peux-tu lui dire que son vécu n'explique pas son indécision, alors que nous savons bien que notre vécu oriente très fortement notre façon de vivre et notre capacité d'affronter les choses.
Je crois plus en la volonté qu'au trauma du divorce. Par ailleurs, je n'ai pas dit que son vécu n'expliquait pas son indécision, j'ai dit que cet aspect particulier de son vécu n'excusait pas son indécision.

 

Ici nous parlons d'Amour, de couple et de relation. J'ai envie de dire OUI la façon dont nos parents nous ont aimé et OUI la façon dont nos parents se sont aimés (ou pas...), ont vécu leur vie de couple... ont un impact sur la façon dont nous, enfant (de nos parents) vivront l'Amour et le couple à l'âge adulte.
Ah, mais tu en as même qui font de la "psychogénéalogie" (un nouveau truc à la mode). Et qui ont même "envie de dire OUI la façon dont nos arrière grand-parents ont vécu ...". Je trouve ça mignon. Faut juste pas me demander de prendre tout ça au sérieux.

 

Moi même j'ai compris des choses en me remémorant des épisodes de mon enfance. Et connaissant une partie de la vie de mes parents...j'ai aussi pu comprendre pourquoi eux mêmes réagissaient de telle façon et pas d'une autre.
C'est bien, les psychanalystes doivent se frotter les mains par avance. Et ?

 

Tu as compris d'ou vient une grande partie de tes problèmes et c'est très bien, tu pourra mieux soigner tes maux, peut-être pas tout, mais une grande partie (avec beaucoup de volonté...) j'en suis sûre !
J'ai déjà donné mon point de vue, développé et argumenté à ce sujet. Je peux te proposer mon message si le sujet t'intéresse vraiment, mais j'en doute. Je crois qu'il s'agissait surtout de venir chouiner que j'étais vilain ? Enfin si tu veux savoir vraiment comment je vois le truc sur ce sujet, je peux te retrouver ça. N'hésite pas.

 

S'il a autant peur du couple, des femmes c'est que cela vient bien de quelque part non?
Oui, oui. Et si on a un trou de balle, c'est que Dieu aime nous regarder chier. Et si le choléra existe, c'est parce que c'est bon pour la nature.

 

Bonjour le sexisme...n'importe quoi
Commentaire pertinent. Je rajoute une étoile dorée à ton nom au tableau.

 

Et qui dit que l'autre n'est pas heureux sans toi?
C'est bien ce que je lui disais. C'est pourquoi je lui conseillais de s'interroger sur le bonheur qu'il pouvait apporter à son ex, avant d'entreprendre de la récupérer, plutôt que de s'en tenir à un "je n'imagine pas la vie sans toi, tu es la femme de ma vie", faible et égoïste.

 

L'autre n'a jamais dit qu'il avait besoin de toi pour être heureux... Et on ne revient pas avec quelqu'un parce que l'on veut construire sa vie, si ce n'était que ça on irait trouver une autre personne non?
Quand on vit dans un monde idiot où toutes les personnes se ressemblent et sont équivalentes (ce qui correspond assez bien à notre monde moderne, où les gens ont si peur d'être seuls), en effet.

 

Parce que parler avec sa mère, et écrire un journal intime est une marque de faiblesse pour un homme...
Parler avec sa mère des chances pour que son divorce soit cause de notre lâcheté vis-à-vis de soi et des femmes, écrire un journal intime en appelant ça "un énorme travail sur soi" ... sont effectivement des marques de faiblesse pour un homme. Mais je suis certain que nos conceptions de ce qui fait un homme divergent, et comme disait Desproges, dix verges, c'est énorme.


Salut, mignonne.

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Merci encore bluemoon.

Je prends note de tes recommandations sur le fait de couper le contact plus sévèrement au moins pendant un temps.

Je lui en parlerai samedi, sans la contacter d’ici là (sauf pour programmer le déménagement).


Merci également marou690 !


Et enfin, merci RechercheDePerdu, mais je ne me reconnais absolument pas dans ton message, désolé...

Je sais que j’ai des efforts à faire, aucun doute. Je vais tout de même essayer de te répondre, parce que certains points doivent être expliqués. Et même si ça ne correspond pas à ce que je ressens ou ce que je suis, ça m’oblige à essayer de voir les choses autrement, et donc à me sortir les vers du nez sur ce que je pourrais tenter de cacher.


Le divorce n’excuse en effet rien, je ne cherche d’ailleurs pas d’excuses, j’ai exposé des faits. Il est indéniable qu’un événement comme ça laisse des traces et que quand quasiment aucun travail n’a été fait sur ça auparavant, ça peut ressortir, même à 27 ans.

J’ai tiré un trait sur mon père il y a 18 ans, j’ai beau dire qu’il n’y a pas de manque, j’ai tout de même inconsciemment reporté le rôle de père, quand j’étais ado, sur celui qui est devenu mon beau-frère. Ma mère est importante aujourd’hui, justement parce qu’on s’est perdu pendant environ 8 ans à ne pas pouvoir accepter les choix de l’un et de l’autre.

Bref, pour moi, c’est clairement le fait d’avoir été seul pendant la fin de mon enfance et mon adolescence qui m’a appris à gérer les problèmes de la mauvaise façon, en les occultant et surtout en n’en parlant à personne, et c’est absolument ce qui s’est produit lors de cette séparation.

Ça n’excuse rien, à nouveau. C’est juste ce que je suis, et ce que je cherche à changer.


L'amour trouvé par internet, c’est juste un moyen de contact comme un autre, sauf qu’on évite la partie que je trouve très aléatoire et embarrassante dans le fait d’aller aborder une femme qui me plaît dans la rue ou en soirée si rien d’autre que le physique ne me fait penser qu’on pourrait avoir des choses en commun.

Il faut aussi rajouter que vu l’endroit où j’habite, n’ayant pas un budget illimité pour faire des trajets dans les villes proches, j’aurais en effet pu rencontrer des femmes. Et hériter d’une exploitation agricole 10 ans plus tard !!

J’exagère en parlant de timidité maladive, je n’ai aucun mal à parler avec des gens, quand j’ai des choses à leur dire, et je pense que je sais séduire.

En revanche, multiplier les relations... Je l'ai fait une fois, le cul pour le cul, et ça m'a rien apporté, au contraire, je sais que le sexe sans sentiments ça n’est pas pour moi.


Jeter des mots sur papier m’a toujours fait du bien, je ne vois pas en quoi ça serait un exutoire plus mauvais que d’aller piquer une tête à la piscine. Chacun sa came..


Le coup du « je ne sais plus si... », c’était en effet sous le coup de la faiblesse, et ce n’était pas la vérité, mais une réponse à une question à laquelle je ne voulais et savais pas répondre à ce moment-là.

Je sais ce que je veux, ce dont j’ai envie pour l’avenir, et elle le sait aussi puisque je lui ai dit récemment. Je souhaite être heureux avec elle, construire un foyer et aussi avoir un enfant. On avait commencé à effleurer le sujet il n’y a pas longtemps, j’aurais dû garder ces objectifs en tête au lieu de focaliser mon mal-être sur les problèmes immédiats qui n’ont finalement pas grande importance, juste une prise de tête de quelques semaines ou mois.


Je peux vivre sans elle, tu as raison sur ça. C’est pour le moment dur, mais je sais que ça passera, avec le temps. Et si ça n’est pas elle, ça sera une autre (rencontrée sur internet ? ^^). Mais aujourd’hui c’est elle, et je n’irai pour le moment pas chercher de relation « stable », mais plutôt me concentrer sur reconstruire un cercle d’amis et une vie stable.

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Et enfin, merci RechercheDePerdu, mais je ne me reconnais absolument pas dans ton message, désolé...
N'en sois pas désolé, ça me laisse justement dans l'idée que je commence à me rapprocher des vraies causes. Les lâches se reconnaissent rarement dans le portrait d'un lâche. Ca ne veut pas dire que le portrait est faux pour autant.

 

Je sais que j’ai des efforts à faire, aucun doute. Je vais tout de même essayer de te répondre, parce que certains points doivent être expliqués. Et même si ça ne correspond pas à ce que je ressens ou ce que je suis, ça m’oblige à essayer de voir les choses autrement, et donc à me sortir les vers du nez sur ce que je pourrais tenter de cacher.
Tu n'as rien à me/nous cacher ou révéler. Tant que tu es satisfait de ton modèle, nous n'avons d'ailleurs rien à te dire. Mais ta présence sur le forum et le contenu de ton message, ton historique avec ton ex, tout m'a porté à me dire que ton modèle prenait la flotte. Je ne te tends qu'une écope comme une autre. A toi de voir ce que tu en fais.

 

Le divorce n’excuse en effet rien, je ne cherche d’ailleurs pas d’excuses, j’ai exposé des faits. Il est indéniable qu’un événement comme ça laisse des traces et que quand quasiment aucun travail n’a été fait sur ça auparavant, ça peut ressortir, même à 27 ans.
Tout "laisse des traces". Bienvenue dans le monde réel. Et ? Qu'y a-t-il donc tant à "travailler", au bout d'un moment ?

 

J’ai tiré un trait sur mon père il y a 18 ans, j’ai beau dire qu’il n’y a pas de manque, j’ai tout de même inconsciemment reporté le rôle de père, quand j’étais ado, sur celui qui est devenu mon beau-frère. Ma mère est importante aujourd’hui, justement parce qu’on s’est perdu pendant environ 8 ans à ne pas pouvoir accepter les choix de l’un et de l’autre.

Bref, pour moi, c’est clairement le fait d’avoir été seul pendant la fin de mon enfance et mon adolescence qui m’a appris à gérer les problèmes de la mauvaise façon, en les occultant et surtout en n’en parlant à personne, et c’est absolument ce qui s’est produit lors de cette séparation.

Ça n’excuse rien, à nouveau. C’est juste ce que je suis, et ce que je cherche à changer.

Ce paragraphe, pour passionnant (et Ô combien poignant) qu'il soit, ne nous renseigne pas sur ton envie de te casser d'un coup. Il nous explique éventuellement pourquoi tu l'as fait pour de bon, et ta tendance à fuir face aux problèmes. Mais quid du problème fondamental, en amont ?

 

L'amour trouvé par internet, c’est juste un moyen de contact comme un autre
Nope. C'est un moyen de contact comme un autre quand on peut contacter les autres par d'autres moyens aussi. Quand on a trop peur SAUF SUR INTERNET, ce n'est plus "un moyen comme une autre", mais une béquille et un substitut. Qui, comme toutes les autres béquilles et tous les autres substituts a son intérêt thérapeutique, mais peut déformer et empêcher de grandir. Quand on se pète la jambe, on commence par le plâtre et la béquille. Mais à un moment, on finit par la rééducation et les squats.

 

sauf qu’on évite la partie que je trouve très aléatoire et embarrassante dans le fait d’aller aborder une femme qui me plaît dans la rue ou en soirée si rien d’autre que le physique ne me fait penser qu’on pourrait avoir des choses en commun.
Parce que le fait qu'elle aussi se soit inscrite à un site, comme toi, et le site où tu traîne sen particulier plutôt qu'un autre, ce n'est pas tout aussi "aléatoire" que le fait qu'elle te plaise physiquement ? La vie entière est aléatoire. Mais elle n'est pas embarrassante quand on n'est pas embarrassé d'entrée de jeu. Je cherche la source de ton embarras, et je ne crois pas que ce soit le divorce de ta mère. Voilà, en deux mots.

 

Il faut aussi rajouter que vu l’endroit où j’habite, n’ayant pas un budget illimité pour faire des trajets dans les villes proches, j’aurais en effet pu rencontrer des femmes. Et hériter d’une exploitation agricole 10 ans plus tard !!
Autre excuse bidon. Des gens qui en branchent d'autres en live, il s'en trouve dans toutes les couches socio-économiques depuis toujours. Même chez les clodos.

 

J’exagère en parlant de timidité maladive, je n’ai aucun mal à parler avec des gens, quand j’ai des choses à leur dire, et je pense que je sais séduire.
Il est donc curieux que tu commences par nous parler de timidité maladive. Et curieux aussi que tu "penses" savoir séduire.

 

En revanche, multiplier les relations... Je l'ai fait une fois, le cul pour le cul, et ça m'a rien apporté, au contraire, je sais que le sexe sans sentiments ça n’est pas pour moi.
Ah oui ? T'en as niqué combien, comme ça, à l'arrache ? 2 ? 5 ? 10 ? Si tu te pétais la gueule de vélo 5 fois, irais-tu dire que la bicyclette sans les petites roues, ce n'est pas pour toi ?

 

Jeter des mots sur papier m’a toujours fait du bien, je ne vois pas en quoi ça serait un exutoire plus mauvais que d’aller piquer une tête à la piscine. Chacun sa came..
Certains cherchent la vérité profonde, plutôt que la came ou l'exutoire. Il est certain qu'aucun n'y arrive jamais tout-à-fait et que beaucoup échouent dans les grandes largeurs. Ca n'en fait pas pour autant une démarche identique à la recherche d'un exutoire ou à une longueur de brasse. Nos ambitions nous définissent souvent plus finement que nos succès.

 

Le coup du « je ne sais plus si... », c’était en effet sous le coup de la faiblesse, et ce n’était pas la vérité, mais une réponse à une question à laquelle je ne voulais et savais pas répondre à ce moment-là.

Je sais ce que je veux, ce dont j’ai envie pour l’avenir, et elle le sait aussi puisque je lui ai dit récemment. Je souhaite être heureux avec elle, construire un foyer et aussi avoir un enfant.

Tant que tu "ne sais pas imaginer ta vie sans elle", tu ne souhaites rien, tu subis. Souhaiter, c'est affirmer son individualité arbitrairement contre un ordre du monde. C'est le contraire de ne pas savoir imaginer sa vie sans.

 

Je peux vivre sans elle, tu as raison sur ça. C’est pour le moment dur, mais je sais que ça passera, avec le temps. Et si ça n’est pas elle, ça sera une autre (rencontrée sur internet ? ^^). Mais aujourd’hui c’est elle, et je n’irai pour le moment pas chercher de relation « stable », mais plutôt me concentrer sur reconstruire un cercle d’amis et une vie stable.
Cette notion qui te fait partager les relations entre "relations stables" et "relations instables", entre "cul sans sentiments" et "cul avec sentiments", ça te semble vraiment sérieux, pour commencer ? C'est quoi, le "cul sans sentiments" ? T'arrives à bander, comme ça ? Si oui, qu'est-ce-que tu appelles le sentiment ?
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Pour boucler le truc, parce que je sens que tu risques de t'enferrer dans le déni, je vais concentrer ce que j'essayais de te dire. Et dont tu feras ce que tu veux, en dernière instance :

1°) Si toutes tes relations à l'âge de 27 ans ont commencé sur internet, tu peux affirmer qu'il s'agit d'un effet du hasard,e t que ce n'est qu'un moyen de contact comme un autre. Je soutiens le contraire. Toutes ces femmes croisées en vrai, qui te plaisaient, et que tu as laissées passer (et à 27 ans, le cas a dû se produire quand même un certain nombre de fois), étaient-elles moins dignes de ton intérêt que celles croisées sur internet, puisque ce n'est pour toi qu'un moyen comme un autre ?

2°) Ces termes prêts à l'emploi, "cercle d'amis", "vie sociale", "relation stable", "sexe sans sentiments", quelle expérience personnelle et profonde en as-tu, pour les juger pertinents ? Et s'ils étaient bidons, comme "républicain", "égalitaire", "progressiste", "coaching de vie" ?

3°) Ta mère pourra te masser le chakra du réconfort au moins aussi bien que bluemoon et d'autres sur le forum. Et tu pourras te faire saigner les doigts sur ton journal de souffrance. Mais comme ne dirait pas Anne Frank, il ne reste de l'écrit que l'encre et la poussière. Seule l'expérience réelle soigne ou sanctionne le monde réel.


Fais tes armes toi-même. En secret, et au feu de ta propre volonté. Fais tes armes et tue. Le reste, c'est des paroles. Le sens de la vie ne s'y retrouve jamais, quoiqu'on puisse palabrer à ce sujet sans fin.

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Lol... bah justement si je n'y arrive pas encore, c'est bien parce que j'apprends ^ ^



Recherchedeperdu, je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis qu'il cherche à se donner des excuses. Il ne se donne pas d'excuses, il essaie de comprendre ses agissements ! Je pars du principe que si tu cherches à savoir pourquoi tu réagis de telles manières c'est tout simplement parce que tu es conscient qu'il y'a quelque chose qui fait que tu te comportes ainsi. Si lui pense que ce problème vient du divorce de ses parents (et tout ce que cela a pu engendrer), c'est parce qu'il a des raisons d'y croire... Et pour ce qui est de la volonté j'en ai parlé ! être conscient ce qui ne va pas c'est bien...mais avoir la volonté pour changer c'est mieux. Certains ont cette volonté d'autres pas, d'ou les erreurs à répétition !



Si ton vécu n'a aucunement influencé ta vie actuelle, c'est ton problème, et j'ai envie de te dire : tant mieux pour toi. Je ne fais pas de psychogénéalogie je parle de chose en connaissance de cause . Et puisque tu me parles de psycho, je vais profiter pour te dire que je n'ai rien inventer, la psychologie, les neurosciences le disent. Donc fais toi passer pour plus solide que personne mais la science de ment pas....et ton vécu non plus, même si tu veux le nier ;) .



Mais qui a dit que tu étais vilain? je n'ai jamais dit ça. Parle en ton nom ^ ^



Oui tu es sexiste...tu peux ne pas être content ça m'est égale. Ton commentaire est truffé de stéréotypes.....



En même temps...il n'est plus avec sa compagne un peu normal qu'il soit dans une position de faiblesse...Pour ce qui est de l'égoïsme, être amoureux c'est quelque part être égoïste. Quand tu es avec quelqu'un ce n'est pas seulement parce que tu apportent du bien à l'autre mais aussi et surtout parce que l'autre t'apportes du bien ! tu ne crois pas? sinon pourquoi rester avec? d'ailleurs quand l'autre nous apporte plus satisfaction on se séparer ou on va voir ailleurs...



Et la femme qui écrit un journal intime c'est quoi pour toi? quand je dis que tu as des propos sexistes, c'est pas de la blague.. Enfin bon , ce n'est pas le sujet.



Bon courage à toi Lakoni, ta démarche est bonne et si ça te fais du bien c'est le plus important.

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Lol... bah justement si je n'y arrive pas encore, c'est bien parce que j'apprends ^ ^
Pour apprendre, google est ton ami. Mais je te MPise un briefing dans l'aprèm.

 

Recherchedeperdu, je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis qu'il cherche à se donner des excuses. Il ne se donne pas d'excuses, il essaie de comprendre ses agissements !
En leur prêtant systématiquement une cause extérieure (en général sa mère) et jamais interne (la lâcheté, le manque de volonté ou de contrôle, une tendance à récupérer des concepts déresponsabilisants dans une littérature pensée pour les gonzesses et les sous-hommes postmodernes).

 

Je pars du principe que si tu cherches à savoir pourquoi tu réagis de telles manières c'est tout simplement parce que tu es conscient qu'il y'a quelque chose qui fait que tu te comportes ainsi. Si lui pense que ce problème vient du divorce de ses parents (et tout ce que cela a pu engendrer), c'est parce qu'il a des raisons d'y croire...
Des gens qui se trompent, et même qui veulent se tromper, j'en connais un paquet.

 

Si ton vécu n'a aucunement influencé ta vie actuelle, c'est ton problème.
Pas tout-à-fait, ça s'écrit et se pense un peu différemment. Je te corrige : Si le vécu hors de mon contrôle ne m'a jamais empêché d'assurer ce qui me semble essentiel dans ma vie actuelle, c'est ma solution.

 

Je ne fais pas de psychogénéalogie je parle de chose en connaissance de cause.
Tu n'as aucune "connaissance de cause" supérieure à la mienne ou celle de qui que ce soit d'autre ici. Cesse de présenter des ressentis comme des connaissances, et de te prévaloir de sciences auxquelles tu n'entends rien de plus que le commun. Tu as des opinions et des sentiments, comme tout le monde, ni plus ni moins. Et tu es tout aussi prône à l'erreur que tout le monde.

 

Et puisque tu me parles de psycho, je vais profiter pour te dire que je n'ai rien inventer, la psychologie, les neurosciences le disent.
Des fausses sciences qui se plantent, l'Humanité en a trouvé des tonnes. Il y a quelques siècles, il existait par exemple des manuels de phlogistique (la science du phlogiston, particule fondamentale de la chaleur qui permettait de se passer du principe d'entropie et de faire croire qu'on avançait sans thermodynamique). Par ailleurs, le propre de la psychologie comme des autres sciences humaines, est qu'elle ne fournit jamais de démonstration absolue : il existe des psychologies différentes, qui arrivent à des conclusions différentes, toujours incertaines. Si tu veux parler "en connaissance de cause" de faits démontrables, faut se réclamer des maths ou de la logique formelle, pas de la psycho. Quant aux neurosciences, t'en trouveras une qui dit que si on foire sa vie amoureuse parce qu'on a peur des gonzesses, c'est la faute au divorce de maman, ça me fera marrer.

 

Mais qui a dit que tu étais vilain? je n'ai jamais dit ça. Parle en ton nom ^ ^
Ce que tu dis ou pas m'est indifférent. Je m'interdis de prendre au sérieux une rhapsodie de ressentis primaires sans autre argumentation que "même que neurosciences mag le dit".

 

Oui tu es sexiste...
Ceci n'est pas une pipe. Ni un argument.

 

tu peux ne pas être content ça m'est égale.
Disons que si tu arrivais à épeler "ça m'est égal" sans faute, j'aurais sans doute moins de mal à me sentir content oumécontent de tes diagnostics. En l'état, ils ne m'inspirent pas grand-chose : je fais pas dans l'assistance sociale.

 

En même temps...il n'est plus avec sa compagne un peu normal qu'il soit dans une position de faiblesse...
Ma lecture est inverse. Je tiens que c'est parce qu'il est faible qu'il n'est plus avec sa compagne.

 

Pour ce qui est de l'égoïsme, être amoureux c'est quelque part être égoïste. Quand tu es avec quelqu'un ce n'est pas seulement parce que tu apportent du bien à l'autre mais aussi et surtout parce que l'autre t'apportes du bien ! tu ne crois pas?
Non, je ne crois pas. Je pense que c'est un rapport possible à l'amour, comme il y en a qui mangent pour se sentir pleins et non parce qu'ils aiment manger. Mais je les appelle "boulimiques" et pas "gastronomes", sans remettre en cause leur existence. Le fait que des désaxés goûtent les mêmes choses que moi ne m'oblige pas à les goûter selon leurs schémas déconnants.

 

sinon pourquoi rester avec?
Pour mille raisons. Pour les mômes, pour la stabilité financière de la famille, pour honorer sa parole, parce qu'on peut trouver du bonheur à en donner à autrui sans égoïsme, parce qu'on peut aimer hors du désir immédiat.

 

d'ailleurs quand l'autre nous apporte plus satisfaction on se séparer ou on va voir ailleurs...
Pas tous, non.

 

Et la femme qui écrit un journal intime c'est quoi pour toi?
Une gonzesse. Ca te choque, que tous les hommes n'aspirent pas à être des femmes comme les autres ?

 

quand je dis que tu as des propos sexistes, c'est pas de la blague..
C'est une mauvaise blague, comme chaque fois que quelqu'un répond à des arguments par des anathèmes en espérant que ça marche. Comme si chacun vivait dans ce plateau "C'est mon choix" que tu prends pour la vie. La vérité est que face à quelqu'un de sérieux (un tant soit peu intègre et cherchant la raison), tu peux le traiter de nazi ou de pédophile, ça ne change rien à son opinion : rien de neuf ne sort jamais de cette triste blague.
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Parler avec sa mère des chances pour que son divorce soit cause de notre lâcheté vis-à-vis de soi et des femmes, écrire un journal intime en appelant ça "un énorme travail sur soi" ... sont effectivement des marques de faiblesse pour un homme. Mais je suis certain que nos conceptions de ce qui fait un homme divergent

On pourrait en effet en rester là. Le sexisme, j’ai du mal, le dénigrement d’une certaine façon de faire son introspection, pareil.

J'attendais, en écrivant ici, qu'on me sorte du chemin de pensée que j'ai déjà quand j'écris seul, qu'on me donne d'autres axes de réflexion. Et c'est ce que tu fais, mais avec tant de certitude et de préconception sur certaines choses qu'il me paraît difficile de dialoguer. D'autant plus quand tu prends une phrase d'humour pour une excuse bidon qui cache forcément quelque chose.


Je vais tenter tout de même de répondre à quelques points.

 

Mais quid du problème fondamental, en amont ?

Pourquoi j’ai fait ça à elle en particulier ? On avait une petite baisse de rythme, due à nos situations respectives sur l’instant (ce que j’ai évoqué au début), mais rien d’insurmontable si j’avais ouvert les yeux une minute. Ce qui a provoqué mon blackout de sentiments, ma rupture de communication, ce sont des problèmes que j’ai vus plus grands que ce qu’ils n’étaient, et qui me faisaient perdre pied au quotidien.

Par exemple donc, le fait que j’allais devoir payer pour une bonne partie les réparations nécessaires pour la vente de la maison, le fait qu’en m’installant avec elle, je continuerai à avoir des longs trajets chaque jour pour le boulot, le fait de devoir à nouveau courir chaque week-end pour faire les diagnostics, les travaux, remettre des tuiles en place pour éviter de couler la baraque... Globalement, c’est cette maison qui était un énorme boulet. Et d’autant plus que j’étais le seul à la gérer, mon ex-femme étant partie, sans ressources, à l’autre bout de la France.

Mon ex a aussi exprimé le fait que peut-être on vivait trop l’un sur l’autre trop tôt. Je vivais quasiment chez elle, et j’avais du mal à prendre des moments juste pour moi, mais ça ne me gênait pas vraiment.

Enfin, je ne pensais qu’aux soucis, et même mon ex n’arrivait plus à faire passer un rayon de soleil au milieu. Ça n’était pas sa faute parce qu’elle a essayé plus d’une fois, c’était mon esprit qui était fermé hermétiquement, et je ne cherchais pas à m’en sortir, à voir la lumière.

J’aurais pu garder le silence, ou juste temporiser, mais je n'arrivais pas à penser de façon cohérente à ce moment-là, et c'est retombé sur elle.

Et c’est ce que j’essaye de comprendre, pour pouvoir l’anticiper et mieux le gérer.

 

Quand on a trop peur SAUF SUR INTERNET, ce n'est plus "un moyen comme une autre", mais une béquille et un substitut.

Sûrement que j’ai peur du rejet, que c’est moins douloureux derrière un écran. Sûrement que je suis timide et ai besoin de temps avant de pouvoir parler complètement naturellement avec une nouvelle personne.

Pour autant, une fois lancé, ça va beaucoup mieux. Mais c’est le déclic à l’allumage qui me manque. Peut-être qu’un jour ça viendra, j’avoue que ça n’est pas une priorité dans mon esprit...

 

T'en as niqué combien, comme ça, à l'arrache ?

Une seule.

Le vélo, il y a une finalité qui pousse à persévérer. Alors que ça, non, ça ne m'apporte rien, je n'en vois pas l'intérêt, j’arrive en effet même pas à être particulièrement performant. Un coup d'un soir ? Se vider et rentrer chez soi ? Même une sexfriend régulière ? J'ai pas attendu d'avoir cette unique expérience pour faire un grand tour des pratiques sexuelles, que ça soit avec mon ex-femme ou mon ex. Et j’aime beaucoup le sexe, mais avec des sentiments (oui encore ce mot), avec de l’amour. Et vu que je m’aime assez, je sais aussi gérer mes pulsions si besoin est.

On a quand même le droit d’être différent et de pas avoir passé sa jeunesse à baiser dans tous les coins sans que ça soit la marque d’une faiblesse, d’un traumatisme ou d’un « mec-pas-fini », non ?

Bien sûr qu'avec un peu plus de confiance en moi, j'aurais sans doute eu d'autre copines à l'époque, et si ça me manquait, si je regrettais de pas l'avoir fait, ça pourrait faire partie des causes de mon comportement, mais ça n'est même pas le cas.

 

Ces termes prêts à l'emploi[...]quelle expérience personnelle et profonde en as-tu, pour les juger pertinents ?

Ah non mais parfois tu me perds totalement.

 

Ta mère pourra te masser le chakra du réconfort au moins aussi bien que bluemoon et d'autres sur le forum. Et tu pourras te faire saigner les doigts sur ton journal de souffrance.

Avec mon ex, c'est moi qui ai provoqué la rupture, ça serait le comble de chercher du réconfort. De l'aide, oui, pour y voir plus clair, pour réfléchir de façon différente.

Pour le divorce, pareil, le réconfort, c'était il y a 18 ans, maintenant c'est la vérité qui m'intéresse.



Et parce que je viens de voir ton dernier message, au final j'aurais presque préféré ne rien écrire... je suis tellement pas d'accord.

Quand je fais ce travail, interne, tu crois que je ne sais pas que j'ai été lâche, odieux ? Seulement j'ai la prétention de penser que ça n'est pas le moi habituel. Que c'est un état d'esprit qui ne resurgit que quand certaines circonstances sont réunies. Et bien sûr qu'au fond, il ne tient qu'à moi de refouler ce comportement, ou de l'exprimer avant que la cocotte minute explose, c'est entièrement ma faute. Et la prochaine fois, je suis quasi sûr de pouvoir le gérer autrement, mieux, beaucoup mieux. J'ai déjà tiré des grandes leçons de cet épisode. Mais avant de laisser couler l'eau du bain, j'aimerais bien en profiter pour laver les autres tâches et blessures toujours présentes.

Le sous-homme te dit bonsoir.

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On pourrait en effet en rester là.
Lâcha-t-il, satisfait, avant de me répondre 45 lignes.

 

Le sexisme, j’ai du mal, le dénigrement d’une certaine façon de faire son introspection, pareil.
C'est normal, t'inquiète pas : on vit dans un monde qui t'a pas habitué à rencontrer des pensées libres (ie : qui osent perdurer au-delà des catégorèmes évidents comme "sexiste", etc). C'est une habitude à prendre. Tu la prendras, ou pas, sans que cela bénéficie ou nuise à personne d'autre que toi.

 

J'attendais, en écrivant ici, qu'on me sorte du chemin de pensée que j'ai déjà quand j'écris seul, qu'on me donne d'autres axes de réflexion. Et c'est ce que tu fais, mais avec tant de certitude et de préconception sur certaines choses qu'il me paraît difficile de dialoguer.
Entendons-nous sur quelques points préalablement :

1°) Je n'ai aucune certitude à ton sujet. Tu m'es un cas théorique, rien de plus. Derrière ton avatar, il y a quelqu'un, dont je ne sais rien, ne pourrai jamais rien savoir, et qui ne m'intéresse pas. Tu peux être une femme quinquagénaire qui raconte son histoire du point de vue de son ex de 27 ans, tu peux être Sarkozy qui se fait passer pour un môme de 27 ans parce qu'il s'emmerde, et ainsi de suite. Je ne fais que te fournir des pistes de réflexion, d'après mon humble expérience des hommes. Est-ce-que je suis certain de taper juste ? Non, et je ne peux pas l'être. Est-ce-que c'est un problème ou est-ce-que ça m'empêche de voir quand toi, pour le coup, tu fournis des excuses bidons ? Non plus.

2°) Nous n'avons pas un "dialogue" au sens où tu sembles l'entendre (une conversation symétrique du point de vue des attentes et des préconceptions, qui exigerait que les deux fassent un effort égal ou comparable pour arriver à un consensus). Je ne cherche pas de consensus, car je n'ai pas d'enjeu. Je parle ici pour ton seul bénéfice (et celui des autres qui pourraient lire le thread ultérieurement). Je n'ai donc pas à tenir compte de ton avis, à "couper la poire en deux", ou à écrire toutes les deux lignes que je ne suis pas sûr : ces choses vont sans qu'il soit besoin de les dire, de par nos positions respectives. Tu sollicites des conseils, je t'en fournis, bénévolement. Il n'y a donc pas de "dialogue". A la rigueur, tu pourrais ne rien répondre du tout sans que cela change quoi que ce soit au thread.

 

D'autant plus quand tu prends une phrase d'humour pour une excuse bidon qui cache forcément quelque chose.
Je crois que l'humour cache toujours quelque chose quand l'autre répond en blaguant à une remarque sincère. Par ailleurs, je me dis qu'on n'élève pas quelque chose au second degré avant de l'avoir envisagé au premier.

 

Pourquoi j’ai fait ça à elle en particulier ?
Non, pourquoi tu t'es mis à te dire que tu n'avais plus de sentiments pour elle, d'un coup ?

 

On avait une petite baisse de rythme, due à nos situations respectives sur l’instant (ce que j’ai évoqué au début), mais rien d’insurmontable si j’avais ouvert les yeux une minute. Ce qui a provoqué mon blackout de sentiments, ma rupture de communication, ce sont des problèmes que j’ai vus plus grands que ce qu’ils n’étaient, et qui me faisaient perdre pied au quotidien.
Qu'est-ce-qui te faisait fermer les yeux ?

 

Par exemple donc, le fait que j’allais devoir payer pour une bonne partie les réparations nécessaires pour la vente de la maison, le fait qu’en m’installant avec elle, je continuerai à avoir des longs trajets chaque jour pour le boulot, le fait de devoir à nouveau courir chaque week-end pour faire les diagnostics, les travaux, remettre des tuiles en place pour éviter de couler la baraque... Globalement, c’est cette maison qui était un énorme boulet. Et d’autant plus que j’étais le seul à la gérer, mon ex-femme étant partie, sans ressources, à l’autre bout de la France.

Mon ex a aussi exprimé le fait que peut-être on vivait trop l’un sur l’autre trop tôt. Je vivais quasiment chez elle, et j’avais du mal à prendre des moments juste pour moi, mais ça ne me gênait pas vraiment.

Enfin, je ne pensais qu’aux soucis, et même mon ex n’arrivait plus à faire passer un rayon de soleil au milieu. Ça n’était pas sa faute parce qu’elle a essayé plus d’une fois, c’était mon esprit qui était fermé hermétiquement, et je ne cherchais pas à m’en sortir, à voir la lumière.

J’aurais pu garder le silence, ou juste temporiser, mais je n'arrivais pas à penser de façon cohérente à ce moment-là, et c'est retombé sur elle.

Et c’est ce que j’essaye de comprendre, pour pouvoir l’anticiper et mieux le gérer.

Tu n'as pas l'impression qu'il y a un pattern, dans tout ce que tu viens de dire ?

 

Sûrement que j’ai peur du rejet, que c’est moins douloureux derrière un écran. Sûrement que je suis timide et ai besoin de temps avant de pouvoir parler complètement naturellement avec une nouvelle personne.

Pour autant, une fois lancé, ça va beaucoup mieux. Mais c’est le déclic à l’allumage qui me manque. Peut-être qu’un jour ça viendra, j’avoue que ça n’est pas une priorité dans mon esprit...

Parce que tu l'isoles de tes autres problèmes, quand c'est à mon avis relié : tu es terrifié par ta virilité (que tu ne cesses de nier), et, partant, par les femmes. Que ce soit en couple ou au début de la rencontre.

 

Une seule.
Est-ce-que cela ne te semble pas un peu court pour te faire une idée juste de ce que peuvent être les rencontres hors d'un engagement formel ?

 

Le vélo, il y a une finalité qui pousse à persévérer.
En général, surtout la main d'un adulte.

 

Alors que ça, non, ça ne m'apporte rien, je n'en vois pas l'intérêt, j’arrive en effet même pas à être particulièrement performant.
De quelle "performance" parles-tu donc ? C'est important pour toi, d'être jugé performant ?

 

Un coup d'un soir ? Se vider et rentrer chez soi ?
Avec assez de mauvaise foi, tout est réductible à l'absurde. Faire du parachute ? Pourquoi faire ? Sauter d'un avion sans mourir et rentrer jouer à la game boy ? Faire des maths ? Se pignoler avec des chiffres abstraits avant de faire dodo ? La vérité est que les grands processus humains existent hors de leur finalité immédiate. Niquer une inconnue, ce n'est pas "se vider et rentrer chez soi", c'est devoir se définir pour quelqu'un qui ne nous connaît pas. Lui fournir des raisons de nous offrir le premier soir quelque chose qu'elle estime précieux. Donner et prendre du plaisir, et devoir s'interroger sur ce que peut être le plaisir de l'intimité avec quelqu'un qui ne nous est pas intime. Sortir des clichés sur "le sentiment" en se demandant exactement ce qu'est le sentiment quand on ne se connaît que depuis quelques heures, par-delà le verbal et l'habitude de l'autre, le sentiment de reconnaissance et les engagements. Se battre au corps-à-corps, baiser, plonger son regard dans celui d'un animal, avoir peur de mourir en même temps qu'un inconnu, ce sont des expériences intimes. Qui reposent et créent des sentiments échappant totalement à ta nomenclature dichotomique "sexe sans sentiments"/"sexe avec sentiments". Et c'est donc intéressant en soi.

 

Même une sexfriend régulière ? J'ai pas attendu d'avoir cette unique expérience pour faire un grand tour des pratiques sexuelles, que ça soit avec mon ex-femme ou mon ex. Et j’aime beaucoup le sexe, mais avec des sentiments (oui encore ce mot), avec de l’amour. Et vu que je m’aime assez, je sais aussi gérer mes pulsions si besoin est.
Si c'est là tout ce que tu attends et comprends du sexe (concrétiser un amour préalablement revendiqué et gérer tes pulsions), je m'explique mieux que tu me comprennes si mal. Mais entendons-nous sur le fait que c'est une sexualité d'autiste.

 

On a quand même le droit d’être différent et de pas avoir passé sa jeunesse à baiser dans tous les coins sans que ça soit la marque d’une faiblesse, d’un traumatisme ou d’un « mec-pas-fini », non ?
Tout dépend de ce qu'on juge constitutif d'un mec fini. Est-ce-qu'un enfant de 3 ans est un mec fini ? Non ? Nous sommes donc bien d'accord sur le principe de base que l'expérience est indissociable d'une part de l'identité, et qu'on est aussi par ce qu'on fait. Personnellement, je juge qu'on peut être "un mec fini" sans avoir fait du roller et sans avoir joué au poker, mais pas sans avoir affronté l'univers féminin sans filet de sauvetage ni sans s'être pris un pain dans la gueule. C'est une perspective personnelle, discutable comme la tienne ou celle de n'importe qui. Mais j'ai du mal à comprendre ce qu'elle aurait de si ridicule ... C'est quoi, pour toi, ce qui fait un mec "bien fini" de 27 ans ?

 

Bien sûr qu'avec un peu plus de confiance en moi, j'aurais sans doute eu d'autre copines à l'époque, et si ça me manquait, si je regrettais de pas l'avoir fait, ça pourrait faire partie des causes de mon comportement, mais ça n'est même pas le cas.
Tu n'admets donc pas d'autre moteur sous-jacent que la frustration et les regrets ?

 

Ah non mais parfois tu me perds totalement.
Je ne dis pourtant rien de compliqué. Reprenons. Tu nous dis "le sexe sans sentiments, c'est comme ci, comme ça, ça n'a pas de sens, bla bla bla ...". J'ai cru utile de te demander quelle expérience de la matière tu avais, pour mettre plusieurs fois le curseur sur ce distingo "sexe sans sentiments"/"sexe avec sentiments", que je trouve personnellement un peu abstrait et artificiel. Et que je ne trouve en général que sous la plume de gens qui se distinguent par leur peu d'expérience de la sexualité hors du couple.

 

Avec mon ex, c'est moi qui ai provoqué la rupture, ça serait le comble de chercher du réconfort. De l'aide, oui, pour y voir plus clair, pour réfléchir de façon différente.

Pour le divorce, pareil, le réconfort, c'était il y a 18 ans, maintenant c'est la vérité qui m'intéresse.

Si c'est bien la vérité qui t'intéresse, pourquoi tenir mordicus à cette idée que ton tourment viendrait du divorce de ta mère plutôt que de tes propres scories ?

 

Et parce que je viens de voir ton dernier message, au final j'aurais presque préféré ne rien écrire...
Alors cesse d'être une drama queen indécise et apprends à porter tes couilles, au lieu de hanter ces prétéritions creuses de gonzesses. "On pourrait en rester là" ? Alors restes-en là, au lieu de pondre des paragraphes entiers. "Tu aurais préféré ne rien écrire tellement t'es pas d'accord" ? Alors édite ou supprime ton message. Quand on est lâche, la parole est toujours vide.

 

Quand je fais ce travail, interne, tu crois que je ne sais pas que j'ai été lâche, odieux ? Seulement j'ai la prétention de penser que ça n'est pas le moi habituel.
C'est un fantasme narcissique assez commun que de s'identifier à ses heures de gloire, tout en se figurant comme un accident ses moments de honte. La vérité que tu es ce que tu fais, quelle que soit la raison qui t'a amené à le faire (et qu'en général tu ignores, même quand tu crois la connaître). Tout élément de ta personnalité ne resurgit que quand "certaines circonstances sont réunies" : c'est le propre de la vie, de fournir sans fin des agencements de circonstances imprévus qui font resurgir des aspects différents de notre personnalité. Mais l'honnêteté commande qu'on les assume tous ou aucun. Le "moi habituel" est une chimère.

 

Que c'est un état d'esprit qui ne resurgit que quand certaines circonstances sont réunies. Et bien sûr qu'au fond, il ne tient qu'à moi de refouler ce comportement, ou de l'exprimer avant que la cocotte minute explose, c'est entièrement ma faute. Et la prochaine fois, je suis quasi sûr de pouvoir le gérer autrement, mieux, beaucoup mieux. J'ai déjà tiré des grandes leçons de cet épisode.
Dieu t'entende. Ce n'est pas l'impression que j'ai en te lisant, mais il n'y a que toi qui puisses le savoir en vérité.

 

Le sous-homme te dit bonsoir.
Je vais te donner un secret à ce sujet : le sous-homme, c'est celui qui préfère subir que faire. Et c'est un état réversible en 5 secondes. On appelle ça "l'illumination de la conscience", et ça n'est jamais interdit à personne. Bonne chance.
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