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Il revient mais sans vouloir reprendre notre relation


Daenyan

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Coucou, je ne fais que passer pour dire à Paige que pour son fils, quelle que soit la prépa qu'il a choisie (j'ai lu qu'il voulait l'ENS est-il en littéraire ?), il faut absolument qu'il lise bcp pendant cet été (mais qu'il ne s'épuise pas avant la rentrée) parce qu'il n'aura pas le temps pendant l'année, qu'il continue à se privilégier les moments de tranquillité et à faire attention à la période de novembre-décembre-janvier (le "triangle de la mort et du blues hivernal" XD). C'est l'expérience d'une 2e et future 3e année de prépa littéraire qui parle mais ca vaut pour toutes les prépas. Courage a lui!


@Daenyan : je lis toujours en sous-marin tes interventions sur d'autres fils qui manifestent d'une force mentale et d'un recul impressionnants malgré ton histoire O_o ne perds pas espoir ni courage, la vie prend souvent beaucoup mais elle compense et donne toujours!

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Je suis d'accord avec Paige, et je comprends tout ce qu'elle dit, mais, malgré tout, je ressens un peu les mêmes choses que Daenyan. Et, aussi vrai que ce soit, c'est quand même triste... Non ?

 

Bien sûr ma chère Lys que c'est triste, un peu...tout comme il est triste de mourir avant de pouvoir être grand parent, ou d'avoir une mauvaise santé, ou de ne pouvoir intégrer l'école de ses rêves , ou d'être orphelin....oui c'est triste, mais n'est-ce pas la vie? La vie n'est-elle pas globalement assez "triste"? (je vais faire hurler pardon!)


je veux dire, qui, a une vie qu'il trouve, personnellement parfaite à tout point de vue? A voir les "stars" ou gens très intelligents, qui se suicident, je pense qu'absolument personne ne trouve sa vie parfaite. Mêmes ceux pour qui NOUS estimons qu'ils ont une vie parfaite, et qu'ils se plaignent pour rien. Quand ces gens sautent par la fenêtre, leur détresse est de fait, réelle. Même si nous la leur contestons




Je pense que les plus heureux (ou les moins malheureux) sont ceux, qui, dans des conditions normales d'existence (oui j'exclus bien sûr les mômes qu'on met sur le trottoir à 8 ans par exemple), "renoncent" à cette idée de vie exemplaire (exemplaire à nos propres yeux)...et, je pense (à tort peut-être) que se rendre compte que SI on était heureuse en amour (par exemple), pour autant, on n'en serait pas moins "triste" mais pour d'autres choses...que JAMAIS on ne va s'assoir (naturellement) et dire "ahhhhhh c'est parfait ne changeons RIEN"


c'est surtout ça que j'ai voulu dire, que nous courrons, tous, toujours après du "mieux", du "plus", d'un "idéal" qui est le nôtre, mais que cette course est ...sans fin, SAUF si nous décidons, nous, d'y mettre fin. Et c'est un travail très difficile. et on a parfois des rechutes, bien sûr. Mais ça vaut le coup, au risque de passer à côté de sa vie et se réveiller à 80 ans (ou à 40 avec un bon cancer :/) en se rendant compte qu'on a profité de rien ...


je suis peut-être à côté de la plaque hein, c'est juste mon ressenti :)


EDIT: et je SAIS que Daenyan et toi faites votre maximum pour profiter de tout, ce que je veux dire mais j'ai du mal à le dire clairement, c'est qu'aussi "triste" que soit l'idée d'être célibataire à 40 ans, ne pas l'être ne donne pas une assurance au bonheur. Nullement. Qu'"attendre" ou "espérer" le petit plus "pour" être heureux, nous condamne...à ne pas l'être...pardon si je ne suis pas claire :/

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Merci encore pour tes propos très sages, Paige, tes paroles raisonnent beaucoup en moi, j'apprécie ton recul sur la vie.


La meilleure solution me semble aussi être là, dans ce lâcher prise, d'accepter enfin de juste vivre ce que j'ai au jour le jour, sans (trop) regarder ce que je n'ai pas. Je suis assez d'accord avec toi, on fait aussi avec ce que la vie nous met sur la route, et autant je peux me reprocher certains choix d'hommes, si je regarde les choses froidement, je ne peux pas dire que j'ai laissé passer un mec top. J'en ai jamais voulu à personne de ne pas "me choisir", c'est tout, si ça ne vient pas, ça ne vient pas, j'ai moi aussi repoussé des flirts, des gars "biens" mais pour qui je n'éprouvais rien, ça ne se force pas.


C'est une discussion que j'ai parfois avec mes amis, mais à l'inverse, Paige, tu as une vision plus large des choses, tu ne nous dis pas "c'est top d'être seule, c'est top tu fais ce que tu veux, de toute façon, il ne faut pas rentrer dans une norme", tu nous dis plutôt, "respire, laisse couler, et profite de ce que tu as sans regarder ce que tu n'as pas, non ?". Mes amis me disent plutôt la première partie, comme si mon célibat était un choix, je réponds toujours avec humour, souvent, qu'ils sont bien contents de partir en amoureux avec la norme, ou bien content quand la norme leur dit qu'ils/elles sont le meilleur papa/la plus belle maman du monde. Parfois, les gens pensent que c'est un choix, pas de mec, pas d'enfant, ils n'ont rien compris, ils ne comprennent pas que je fais juste avec les cartes que me distribue la vie. Je préfère la deuxième partie : ok je suis seule, autant en profiter sans (trop) soupirer.


C'est triste, mais pas le choix, et je suis d'accord, mieux vaut qu'on profite (Lys, je sais que tu me comprends et que ça doit résonner en toi également) de ce qu'on a, et ainsi, un jour, en se retournant sur nous-même, au moins, il y aura eu de beaux moments de vie à la clé.


Après, ce que tu dis, Eyeoftiger, est plutôt vrai, j'en ai fait l'expérience moi-même. Quand j'ai perdu mon boulot, j'ai fait mon préavis, au début, avec le coeur lourd, à la fin, j'étais heureuse de me dire que j'allais de toute façon rebondir. Et le dernier jour, en fin de journée, pendant que je faisais ma tournée d'au revoir dans les bureaux, un appel. J'avais décroché THE JOB, à mes conditions. J'ai pris quelques jours de vacances, et j'ai commencé dans la foulée, et aucun regret depuis. A un moment, j'étais au bon moment, au bon endroit, j'ai ressenti cette sensation, vraiment. Pourtant, il n'y avait plus d'enjeu d'aucune sorte, j'avais accepté : me retrouver pour la première fois au chômage, être virée malgré que je faisais mon boulot, j'avais lâché prise complètement, je m'en étais remise à la vie, qui vivra verra. Et j'ai vu.


C'est sûrement ce qu'il me reste à faire en amour, me détacher de l'enjeu de ce dont je rêve (rencontrer quelqu'un, fonder une famille) pour simplement vivre, et rester ouverte à ce que la vie mettra sur mon chemin (bon, si elle pouvait zapper la période "mecs qui veulent juste un plan cul même si je suis une fille géniale", ce serait grandement apprécié :lol: ).

En amour, comme au jeu, il faut savoir savoir se retirer à temps. Avant d'y laisser trop gros.
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Ah voilà, il me fallait quelques paragraphes de plus chère Paige 😊


Je sais que j'avance bien, et justement, ce lâcher prise je le touche du doigt. Je suis plus occupée à m'occuper de moi et de ce sur quoi je peux agir qu'avant où je m'occupais de ce sur quoi je ne pouvais agir, et en course perpétuelle vers un bonheur hypothétique (quand je n'avais pas compris que ça passait d'abord par moi, et aussi par la vie). Bref, c'est juste que parfois c'est un peu décourageant.


Daenyan, le rêve de LA rencontre, avec les projets et les enfants, personnellement j'y renoncerai pas. Mais, je sais aussi que ça n'arrivera peut-être pas, ou dans longtemps, et je me suis détachée de la pression que je me mettais jusqu'à il y a peu. C'est ça le truc, rester ouvertes à ce que la vie nous offrira, et ne pas s'en détourner. Et, peut-être que ça arrivera, mais pas tout à fait comme on l'a imaginé, et ce sera bien aussi.

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Tu sais Daenyan, quand je me suis séparée définitivement de mon ex (celui qui m'a fait atterrir ici), j'avais 37 ans, pas d'enfants, je sortais donc de cette relation de 4 ans et demi dans laquelle j'avais projeté beaucoup de choses (enfants, mariage...).

J'étais très angoissée de cette "solitude" imposée, a l'aube de mes 40 ans...et puis me voici, 2 ans après, avec quelqu'un qui me respecte, qui a les mêmes envies que moi, qui apprécie mes ami(e)s, n'essaye pas de me changer...comme quoi tout est possible!


Et quand bien même ca n'aurait pas été le cas, ces 2 ruptures précédentes (avec le même donc) m'ont permis de découvrir des ressources inespérées, en moi même :)


Courage a toi, de toutes façons tu es sur la bonne voie :)


:bisou:

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Oui Daenyan, tu as raison, j'imagine que j'essaie de ne pas répondre ce qui moi m'agaçais quand j'allais mal, le "oh y'a pire" ou le "oh mais vois le bon côté", ça me foutait hors de moi, ça ajoutait au chagrin, la culpabilité d'aller mal. Je trouve qu'on n'a pas besoin de ça


d'autre part, c'est mon moyen de défense. Je suis anxieuse et j'ai toujours peur de l'avenir, et je me suis rendue compte que CHEZ MOI, dire "non mais un jour ça ira mieux" non seulement ne me rassurait pas (je n'arrivais pas à m'en convaincre) mais me paniquait encore plus en me rappelant que peut-être que non, ça n'irait pas mieux....


Donc je préfère en fait, me poser, et dire "ok ça ira pas mieux. Bon. Alors on fait quoi partant de ça?" là, à partir de là, moi, j'arrive à "construire", mais c'est personnel, je peux très bien entendre que d'autres n'aimeront pas ça


par exemple, qd j'ai des élèves en stress pour leur bac, après les avoir "rassurés" sur leur capacité, si je les vois toujours en pleurs, ben oui, je l'avoue, je leur dis "bon écoutez, imaginez que vous ne l'ayez pas ce bac, alors?" et passé le moment "oh non mon dieuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu dites pas çaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!" ben on arrive souvent à réaliser que ça serait, certes, fort désagréable/décevant/frustrant, MAIS c'est tout. C'est le pire, mais le pire n'est pas si horrible, en fait.


mais si c'est efficace chez bcp d'élèves, je dois dire que certains me disent "oh non madame me dites pas ça, je préfère me motiver à l'avoir, je ne veux pas penser au cas contraire!" et je respecte bien sûr :) on a tous nos moyens de défense, à toi de trouver le tien :) celui qui te sera le plus efficace :)


Lys, qui comme elle le dit (coucou^^, je parle de toi comme si tu n'étais pas là pardon!), touche du doigt réellement ce lâcher prise, prend sa force en "espérant" toujours "son" idéal de vie.


D'autres préfèreront draguer tout ce qui bouge pour avoir l'impression d'être dans l'action, et FAIRE quelque chose, très bien aussi si ça leur convient;


l'idée c'est de trouver un moyen de défense face à ta déception, qui te soulage...


la réplique de tes amis, qui veulent bien faire, bien sûr, est (comme souvent) un mélange de ce qu'ils pensent réellement (combien de fois j'ai envié ma copine célibataire quand moi je devais allaiter le gamin criard dans son berceau :D), et de se "débarrasser" de ton coup de blues. Après tout, dire aux gens "mais non, tu vas très bien" est une excellente façon de régler le pbme :)


Du coup, j'ai essayé de te donner les pistes qui moi m'ont soulagée:


la déculpabilisation: non, on ne choisit pas TOUT ce qui nous arrive, on n'est pas des Dieux, on n'est pas des surpuissants qui maitrisons le monde et ses aléas. MEME si on fait de notre mieux bien sûr, et qu'on peut faire des erreurs, bien sûr; mais on ne choisit pas tout


la relativisation: on n'est pas encore mort, tout peut arriver! comme l'ont dit Elieza et Lys


le renoncement: avoir, oui, dans un coin de sa tête, l'idée que ben oui peut-être que ça n'arrivera pas. Et arriver à ne pas être trop trop malheureux (Lys a dit "triste", triste on peut avoir le droit, parfois, malheureux, c'est interdit ;)) de cette idée...et par contraposée, à être heureux des choses sympas qu'on a réussi à construire: ton job par exemple.


L'idée n'étant pas de dire DU TOUT que la joie du job "compense" la joie du couple! bien sûr que non! l'idée étant "juste" de se dire que tu as réussi des choses, dans ton plan "idéal", oui, des choses sont réussies, et puis, d'autres pas. Voilà. Je crois qu'en vieillissant, on en est un peu tous là :)


Des bisous à vous toutes!

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  • 2 semaines après...

Bonjour,


C'est Paige qui m'a dirigé vers ta conversation. Je n'ai pas tout lu (désolée mais je lirai tout promis !)


J'ai également 34 ans, je suis exactement dans la même situation. Rupture, projets (quasiment Les même). Ça fait mal c'est sur, de se dire que si on regarde 10/20 ans en arrière, à notre âge on se voyait mariée avec un homme merveilleux et 1 ou 2 enfants... et en fait non, on est là à se construire seule.


Je viens de finir un livre qui s'appelle : Il n'est jamais trop tard pour éclore. Je te conseille de Le lire, je l'ai lu en quelques jours et il m'a permis de relativiser sur pas mal de choses.


Bon courage pour la suite et à bientôt 😘

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Bonjour à tous,


Merci Elieza, Paige et Tinky de vos partages. Ca montre que la vie reste lumineuse ! Je vous souhaite énormément de bonheur !


Paige, je t'avoue que je comprends bien mieux ton point de vue avec le recul de ces dernières semaines. Ta façon de voir les choses, je l'ai eu quand je me suis fait virée. J'avais atteint le pire, et je me suis dit, partant de là, qu'il fallait en prendre mon parti pour avancer. J'ai l'impression que ça m'a débloqué complètement une fois que j'ai arrêté d'avoir peur d'être au chômage et que j'ai lâché prise.


Niveau amour, à un moment, j'étais dans l'action, j'ai enchaîné les rencontres via les SDR, car ça avait fonctionné pour mes copines, or pour moi, ça a été une catastrophe, je n'ai eu que des déceptions et j'ai vraiment, vraiment douillé, des gars avec qui ça collait super, mais bon, il fallait comprendre, ils n'avaient pas tourné la page de leur ex, etc., même s'ils avaient aussi un coup de coeur, ils restaient sur l'optique "je ne veux rien de sérieux, juste un plan cul, et si ça se passe bien, peut-être que j'aurais envie de plus". Je trouvais que les SDR faussaient complètement les cartes dès le début, mais c'est mon ressenti.


Alors je pense que mon souci est là, cette incapacité que j'ai eu à ne pas lâcher prise, à tout faire pour "faire ma vie avec quelqu'un", et quelque part compenser tout ce que j'ai perdu quand j'ai été quittée il y a huit ans.


Et là, je commence vraiment à saisir les choses, à enfin me laisser aller. On ne peut pas établir un plan d'action pour rencontrer quelqu'un qu'on va aimer et qui va nous aimer. Etre en couple, finalement, c'est facile, c'est être en couple avec une bonne personne pour nous qui est compliqué, parce qu'il faut la rencontrer et la reconnaître.


Je pense que c'est ce qui est le mieux pour moi désormais, à 34 ans, après des années d'histoires foireuses, après des années à courir, il est enfin temps de vivre, apprécier tout ce que j'ai et de simplement garder les yeux ouverts, car la vie m'a distribué de belles cartes et elle en a d'autres en réserves. Je sais que je construis ma vie, que je rencontrerais un, ou plusieurs hommes, avec qui je ferais un bout de chemin plus ou moins long, mais l'essentiel est que le jour où je me retournerais sur ma vie, je me rende compte que j'ai été plus heureuse que triste parce que j'aurais enfin profiter de l'instant présent. Je ne serai pas heureuse demain parce que je serais enfin en couple, je suis heureuse aujourd'hui, et demain, être en couple sera un bonheur supplémentaire.


Ca va donc plutôt bien, je ne pense même plus à monsieurflûtiste, c'est tout, c'est le passé, ce n'était pas la bonne personne pour moi, j'ai juste refusé de le voir. J'ai souvent refusé d'écouter mon instinct pour me précipiter dans des histoires foireuses (je suis même sortie avec un mec adorable et parfait sur le papier, pour qui je n'avais pourtant pas d'attirance physique ou d'admiration, et bien je peux vous dire que chimiquement, c'était une catastrophe, comme quoi, il faut écouter son instinct, si on ne sent pas les choses, il ne faut pas y aller). Il est enfin temps que je l'écoute et que je laisse les choses se faire naturellement. Donc ma chère Paige, je suis tellement d'accord avec toi, triste oui, parfois, mais malheureuse, certainement pas, avec tous les bienfaits que j'ai reçu dans la vie.


Tomber sept fois, et se relever huit. Je trouve que ça me représente bien.


Des bisous !

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