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Après un an, il n'est "plus amoureux"


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  • 4 semaines après...
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Coucou tout le monde,


Je viens donner les petites nouvelles du mois !


J'ai passé trois semaines éprouvantes inaugurées par le décès de ma grand-mère, suivi d'une blessure à la cheville donc arrêt de l'escalade, une décision difficile à prendre pour ma carrière, un téléphone en rade, un sale coup de mes collègues (mecs)... l'anxiété était maximale pendant plusieurs semaines mais ça y est j'en suis sortie. Je prends mon mal en patience pour ma cheville et j'ai remplacé l'escalade par le yoga. J'ai aussi passé plusieurs week-ends très chouettes avec les copaines ou à la bibliothèque, ce qui m'a aidée à gérer mes angoisses et à ne pas me sentir seule.


Globalement la vie est plutôt chouette, j'avance dans ma thèse, je suis confiante et je suis fière de moi. Je chante, je travaille. J'explore de nouvelles relations amicales, je consolide celles que j'ai déjà, je fais de nouvelles rencontres dans mon club d'escalade, à la bibliothèque, en grimpant. J'essaie d'arrêter de fumer (échec). Je prends soin de mon monde - dans un monde qui s'écroule.


Je manque encore parfois de tendresse, de douceur physique, mais c'est par vagues, et en ce moment je ne me sens pas du tout en manque. Je savoure de nouveau ma tranquillité d'esprit, loin des tourments des relations amoureuses. Je tire beaucoup de joie des choses que je vis, avec enthousiasme et entrain. Je ne sais pas si je suis heureuse, mais en tout cas je ne suis pas malheureuse et je vais même bien. Et ça me suffit.


Je pense toujours à mon copain de l'escalade, de plus en plus même. Mais on ne se voit que de temps en temps en sortie ou pour boire des coups en groupe et c'est très bien comme ça. Je suis contente de sentir mon coeur battre un peu plus fort quand il arrive, la chaleur me monter au creux des reins, ça veut dire qu'il y a de la vie, du désir. Et avoir du désir pour les autres c'est aussi avoir du désir pour soi. Je n'ai pas l'intention d'agir sur cette émotion, elle est là, elle me fait plaisir, et voilà. Objectif thèse.


J'espère que tout le monde va bien, je vous embrasse fort :bisou:

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  • 4 semaines après...

Bonjour tout le monde,


Je viens écrire dans un moment de bleu. Les deux dernières semaines se sont déroulées au pas de course. Je suis montée à Paris pour un congrès sur plusieurs jours, j'ai enchaîné avec des répètes et deux dates dans le Sud, tout en continuant la thèse et en essayant de ne pas paniquer. Je suis très fatiguée et je pense que ça ne m'aide pas à rester sereine.


À Paris, j'ai recroisé un garçon qui a fait la même école que moi il y a presque dix ans. Je l'ai toujours trouvé mignon, je ne sais pas exactement d'où on se connaît ou si je l'avais juste stalké à l'époque. Toujours est-il qu'il est venu me parler, il connaissait mon prénom, on papote vite fait. Je savais qu'il serait là car j'avais vu son nom sur le programme. J'apprends qu'il est devenu sociologue, qu'il est musicien. Je me dis wouah mais c'est merveilleux ça existe donc ! Et puis il a une copine, évidemment. Quelques jours plus tard je le contacte pour lui demander de me raconter comment il a fait pour gérer sa vie de chercheur et sa vie de chanteur en même temps ; il me répond pas de souci on s'appelle cette semaine si tu veux ; je lui laisse mon numéro, pas de nouvelles depuis mercredi dernier.


Tant pis, je continue ma vie. Je retourne à l'escalade, ma cheville va mieux, enfin, même si ça tire parfois et que j'angoisse à l'idée de devoir tout arrêter. Je grimpe avec les copains de la salle, on partage de chouettes moments, ça me fait du bien. Il y a ce copain de l'escalade, qui n'est pas celui que j'aime bien, qui devient un peu plus tactile. Il m'aide à faire un mouvement et je sens ses mains autour de ma taille. Et ça me plaît bien.


Je lui écris pour lui proposer d'aller grimper et boire un coup un soir. Il me répond que sa chérie est chez lui pour une semaine, qu'il ira grimper la semaine d'après. Mon coeur se serre, je me sens triste.


Entre temps, j'ai écrit un mail à un professeur très important pour lui demander un rendez-vous. Je l'ai rencontré en personne à Paris, il m'a proposé un rendez-vous, je ne pouvais pas, il fallait que je redescende, il m'a dit écrivez-moi. Je lui ai écrit, j'attends sa réponse. C'est très très important.


Pour tout vous dire, jusqu'au message de mon pote mentionnant sa chérie, je me sentais plutôt bien. Je pense de plus en plus rarement à mon ex, j'ai presque oublié nos moments de tendresse, pareil pour escalade boy que je ne croise plus. J'ai repris l'écriture de ma thèse, j'ai un petit rythme mais j'avance. J'ai été complimentée à de nombreuses reprises à Paris pour ma présentation, j'ai fait de jolies rencontres qui m'ont donné de l'espoir et du courage pour aller au bout de cette thèse. Je ne me sentais pas en manque d'affection ou d'amour ou de tendresse, j'étais même plutôt fort satisfaite de mon célibat, contente d'avoir la paix, d'être libre, d'être moi.


Et puis, il y a eu le type de Paris. Le silence du professeur. La chérie de mon pote. Je me sens rejetée par des hommes qui ne font même pas partie de ma vie. C'est complètement absurde et je suis en colère contre moi. J'essaie de rester lucide et honnête envers moi-même : les séances de grimpe sont aussi des moments de validation masculine, je n'envisageais rien du tout avec mon pote mais j'étais bien contente de le dragouiller un peu. Je ne sais pas pourquoi tout ça me met dans un tel état. Il y a peut-être la fatigue accumulée. L'angoisse en sous-texte. Il y a eu ce moment où, dimanche soir, sur la route du retour, dans la nuit, les filles de mon groupe de chant se sont réjouies de retrouver leur amoureux qui les attend à la maison. Une petite griffure au coeur. Il y a ma meilleure amie qui est restée 10 ans avec quelqu'un, qui s'est séparée en juillet - et je me suis dit ça y est enfin je ne suis plus la seule à être seule - et qui s'est déjà retrouvé un petit gars. Une petit griffure à l'âme. Je ne sais pas. Toujours est-il qu'un seul petit message à la con a suffi pour balayer ma sérénité et exposer des tristesses anciennes que j'espérais tenir en respect.


Je ne sais même pas ce que je veux. Je ne sais pas si je veux un mec, si je veux un amant, si je veux juste de l'attention, juste de la tendresse ou juste la paix. Il y a parfois ces moments de down qui sortent de nulle part. Je suis véritablement heureuse d'avoir la paix, je ne me sens pas la force de vivre quelque chose avec quelqu'un, déjà parce que je suis terrorisée et aussi parce que je n'ai ni le temps ni l'espace mental pour ça. Alors pourquoi ? Pourquoi cette fragilité ? Cette tristesse ? Est-ce qu'on est encore dans ce schéma de merde qui me pousse à m'intéresser à des hommes pas dispo ? Ou est-ce que c'est tout simplement qu'à 30 ans, y'en a plus trop des hommes dispo ?


Je me sens seule. Je ne me sens pas aimable. Et je suis fatiguée de faire ce constat parce que ça fait 9 ans que je suis en thérapie.


Elle est où ma rédemption ?

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Salut Jaja,


Installes Tinder, ça va calmer tes ardeurs et te faire réaliser à quel point on est peut être mieux seuls .

Je te prédis une centaine de match en 24h, et peut être un profil intéressant sur le tas et 99% de chiens de la casse (peut être), mais je vais parler à la scientifique, c'est la loi faible des grands nombres, donc tu matches avec cet armada de zozos et au pire tu corriges les fautes d'orthographe dans leurs messages au mieux tu as une discussion intéressante avec quelqu'un.


C'est peut être bizarre comme proposition mais il me semble que tu n'as jamais essayé, et tu connais mon motto, penser contre soi.


Des bisous, t'es trop intelligente, ou trop cérébrale, mais il va falloir faire avec, parce qu'on ne se refait pas.

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Coucou toi


Et si, Tinder je connais bien... J'y ai rencontré un gars début 2020 (ça s'est fini en coeur brisé pour moi) et mon ex à l'été 2021 (et là aussi j'ai eu le coeur brisé). J'y ai perdu beaucoup de temps et de plumes, et je me suis promis de ne jamais y refoutre les pieds. Donc c'est bon là j'ai donné...

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Bonsoir Janysse


" Je suis véritablement heureuse d'avoir la paix, je ne me sens pas la force de vivre quelque chose avec quelqu'un, déjà parce que je suis terrorisée et aussi parce que je n'ai ni le temps ni l'espace mental pour ça. Alors pourquoi ? Pourquoi cette fragilité ? Cette tristesse ? Est-ce qu'on est encore dans ce schéma de merde qui me pousse à m'intéresser à des hommes pas dispo ? "


Je cherchais un autre message d'Albane et je suis tombée sur celui-ci :


https://forum.jerecuperemonex.com/viewtopic.php?p=1300246#p1300246


C'est son petit 1 que je trouve intéressant... peut-être que ça te paraitrait chouette en ce moment d'avoir quelqu'un sur qui rêvasser un peu... que ça pourrait égayer ton quotidien sans te faire prendre trop de risques non plus... d'avoir un probable possible avec quelqu'un... et là, forcément, des hommes engagés... ça réduit les chances, voire les anéanties...


J'ai continué de lire et suis arrivée à ce très beau message de Miu plein de poésie que je te mets là en espérant qu'il te redonne du baume au coeur :


"Moi je pense que chacun de nous est un royaume qui flotte dans l'océan. On se croise, on s'ouvre l'un à l'autre, on peut se fermer à un moment donné, on a des choses à exposer, à cacher, à s'échanger, à nourrir, à tailler, à naitre, et à se faner, à renaitre, à mourir. J'aime beaucoup être en relation avec les gens, peu importe de connaissance, d'amitié ou d'amour, mais j'aime également être avec moi-même. Je pense pas que je suis seule donc je suis solo. Je suis seule mais je suis avec moi même et je suis bien."


Prends soin de toi

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Coucou Numéro 7,


merci beaucoup d'être allée déterrer tout ça ! Albane était parfaitement lucide et juste sur mon cas. Je n'étais peut-être pas prête à entendre à l'époque mais cela me paraît limpide aujourd'hui. Il m'aura quand même fallu quatre ans de plus et cinq histoires foirées pour en arriver au stade où seule l'abstinence me paraît désirable.


J'ai lu un peu la suite, j'ai lu ma détresse, ma détestation de moi-même, et pour la première fois je ne m'y retrouve pas. J'ai envie de prendre dans mes bras cette Janysse qui crève de douleur, parce que je sais combien elle a mal, je sais toutes les déceptions qui l'attendent, mais aussi parce que je sais qu'un jour elle sortira de cette haine.


Aujourd'hui tout est très différent. Je ne vis pas mon célibat/abstinence comme une malédiction, quelque chose que je m'inflige en attendant le moment d'aller de nouveau faire des rencontres. Au contraire, c'est mon refuge, mon rempart contre les relations foireuses, contre les choix de merde que je ne cesse de faire en matière d'homme, contre les chiens perdus qui voient en moi la lumière et leur salut mais refusent ma part d'ombre. C'est mon rempart contre le rejet. Les trois ruptures que j'ai traversées en 9 mois ont laissé un champ de ruines et je n'ai pas fini de tout remettre en état.


Alors avoir quelqu'un en tête ? Oui, d'aussi loin que je me souvienne j'ai fantasmé sur des histoires impossibles. Mais je ne veux plus de ça, je ne veux pas avoir un garçon en tête et perdre du temps et de l'énergie mentale à y penser.


Aujourd'hui je me sens mieux. Jean-Michel sociologue ne m'a pas appelée ? Tant mieux ! Mon pote de l'escalade avec qui je n'avais de toute façon pas envie d'envisager quoique ce soit (et sur qui je n'ai jamais fantasmé pour le coup) a une chérie ? Mais tant mieux pour lui !


Je ne veux plus que mon quotidien soit égayé par le fait de penser à des garçons qui ne veulent pas de moi. Pour une féministe militante c'est à la fois triste et pathétique. Je veux vivre avec eux des amitiés joyeuses et des moments de camaraderie, boire des coups et aller grimper, je veux que ce soit ça qui égaye mon quotidien. Je veux trouver cette gaieté minuscule du quotidien dans une tournure de phrase bien écrite dans mon manuscrit, dans un fou rire avec des copines, dans la satisfaction d'un bon repas, dans un débat intellectuel sans fin, dans les frissons qui me viennent lorsque nous chantons à trois voix, dans la joie féroce qui explose quand je suis arrivée en haut de ma falaise et que mon partenaire en bas se réjouit avec moi. Je veux remplir ma vie de ces choses-là, qu'elles me nourrissent et me portent, et pas qu'elles viennent remplir frénétiquement le vide existentiel que j'ai toujours cherché à combler en pensant sans cesse à des garçons.


Je crois que sur ce point-là, j'ai quand même sacrément avancé.

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Je n’ai pas lu toute ton histoire vu la longueur de celle-ci, mais juste la dernière page. Juste pour dire que tu n’es pas la seule à te torturer l’esprit et à vivre tout ça.



« J'ai l'impression en quelque sorte qu'il ne reste plus que moi sur le bord de la route des célibataires endurcies. »


Nous sommes deux !!! :D



« Que je ne suis pas capable d'être en couple comme ça. Que je suis trop fragile, trop anxieuse, trop insécure, pas assez solide, pas assez forte, pas assez mature, pas assez bien en fait, pour vivre ça. »


Je me suis fait exactement la même réflexion.


C’est normal d’être jalouse quand une copine vient nous parler de son bonheur, c’est humain.


C’est normal que quand un gars ne nous rappelle pas ça fasse un petit pincement à l’égo, même s’il ne nous intéresse pas.


Tu n’as pas besoin d’être Miss Parfaite non plus, ça je trouve c’est un poids supplémentaire un peu inutile.


Bon courage à toi

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Merci Monpetitcoeur pour ton message :)


Aujourd'hui j'ai vu ma psy, j'ai pleuré pendant une heure. Ma cheville me fait mal, j'ai dû annuler ma soirée grimpe. Le professeur ne m'a toujours pas répondu (je le sollicite pour candidater à une bourse de fin de thèse, donc c'est vraiment très important). Je ne maîtrise rien, je n'ai le contrôle sur rien, et ça me rend dingue - car je suis psycho-rigide ça on le sait. Je me fiche des garçons, je me fiche que Jean-Michel sociologie ne m'ait pas appelée, je me fiche de tout ça. Le désespoir qui me vient à l'idée de devoir arrêter de grimper, encore une fois, d'avoir encore et encore mal à la cheville, la même depuis 5 mois, tout ça compte plus que les garçons. Je passe une IRM dans dix jours, j'espère fort fort fort qu'il n'y a rien de vraiment grave, juste une blessure qui traîne, rien d'autre. J'espère aussi que le professeur répondra lorsque je le relancerai la semaine prochaine.


Je me sens très fatiguée, abattue. Cette histoire de cheville me bouffe le cerveau depuis des mois, je n'en peux plus...

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Bonjour Janyse,


Je ne suis jamais intervenu sur ton fil mais je parcours régulièrement tes mises à jour, je retrouve dans tes ressentis, tes réactions pas mal de chose que je vois chez ma compagne actuelle.

Bref! Lors de la séparation qui m'a amené ici, je me suis mis dans le sport de façon très régulière, ça me permettait de m'échapper, d'évacuer... et un jour mon corps a dit stop, mauvaise bronchite, fatigue générale... arrêt maladie...

Ta cheville c'est peut-être juste une alerte pour que tu lèves un peu le pied (jeux de mot à la con :mrgreen: ).


En tout cas je te souhaite bon courage!

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Coucou tout le monde


Mais oui vous avez tout à fait raison, je suis dans un état de fatigue mentale avancé et je dois me calmer un peu. La rentrée a été très difficile et je n'ai pas pris de vacances depuis plus de trois mois. Je crois aussi très fort à la somatisation. J'ai une capacité très forte à tenir face à l'adversité, à puiser dans mes ressources, à tenir coûte que coûte, et il faut que mon corps parle pour que je prête enfin attention à ce qui se trame.


Je repense à mon insomnie à Paris. Elle dit quelque chose mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. La toute première (de ce type, où je ne ferme pas l'oeil de la nuit du tout), c'était 1 mois après avoir rencontré mon ex, après qu'il m'a dit qu'il ne savait pas s'il était prêt. Puis, c'est arrivé de nouveau une ou deux fois quand on s'est remis ensemble - d'ailleurs, j'ai fait une insomnie alors même qu'il dormait avec moi. Et enfin, c'est arrivé quand j'ai commencé à fréquenter escalade boy (et que ça me faisait peur). Je me demande ce que cette dernière insomnie dit de ce qui se passe...


Pour la cheville, ce qui me désespère sincèrement, c'est que je n'ai presque pas grimpé depuis 1 mois et demi, quand je me suis re-blessée début octobre (la première blessure sur cette cheville date du mois de juin). Mais c'est sans doute effectivement le signe que je dois, de toute façon, me ménager, "lever le pied". Aussi parce que j'ai l'impression de "perdre pied" depuis quelques jours. Je n'aime pas ces analogies à la mords-moi-le-nœud, mais force est de constater que ça a du sens dans ce contexte.


Du coup, j'ai pris un week-end de trois jours, rien foutu hier, aujourd'hui journée tranquille, demain pareil, histoire de me retaper un peu...


Je vous embrasse

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Coucou les copaines !


Un petit message pour vous dire que ça va beaucoup mieux. J'ai vu un ostéo exceptionnel qui m'a remise en place de partout et depuis ma cheville va bien mieux. Il m'a donné le feu vert pour pratiquer l'escalade, en prenant quelques précautions, et ce verdict m'a soulagée instantanément. Le professeur très important a fini par me répondre après que je l'ai relancé, c'est un peu laborieux mais je m'accroche et j'y crois. J'ai repris ma méditation quotidienne, et ça change tout à mon état d'esprit. Aussi, je vous ai écoutés, j'ai pris 3 jours de repos complet. Bon bah sans surprise c'était clairement ça une grosse partie du problème :roll:


Je sens la sérénité revenir, enfin !


Je vous embrasse fort :bisou:

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Coucou les copaines !


Un petit message pour vous dire que ça va beaucoup mieux. J'ai vu un ostéo exceptionnel qui m'a remise en place de partout et depuis ma cheville va bien mieux. Il m'a donné le feu vert pour pratiquer l'escalade, en prenant quelques précautions, et ce verdict m'a soulagée instantanément. Le professeur très important a fini par me répondre après que je l'ai relancé, c'est un peu laborieux mais je m'accroche et j'y crois. J'ai repris ma méditation quotidienne, et ça change tout à mon état d'esprit. Aussi, je vous ai écoutés, j'ai pris 3 jours de repos complet. Bon bah sans surprise c'était clairement ça une grosse partie du problème :roll:


Je sens la sérénité revenir, enfin !


Je vous embrasse fort :bisou:

 

:bisou:

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  • 4 semaines après...

Coucou tout le monde !


Je viens donner quelques nouvelles. Ça y est, ça fait pile un an que c'est terminé avec mon ex. Il y a un an je pleurais d'angoisse parce que le mec me ghostait. Je pleurais d'angoisse parce qu'il me traitait comme un plan cul après une année passée ensemble où j'étais limite sa nouvelle femme. Je pleurais d'angoisse parce que je n'en pouvais plus de cette relation et que je n'arrivais pas à m'en sortir, je n'arrivais pas à le quitter, j'espérais que quelque chose change tout en sachant que c'était voué à l'échec. Bref, il y a un an, ça n'allait pas du tout, du tout, du tout.


Je suis fière et heureuse du chemin parcouru depuis. Je ne sais pas si je suis guérie, je ne sais pas si on guérit d'avoir été maltraitée ou quittée par tous les hommes ou presque qu'on a connus, si on guérit vraiment un jour de ce genre de traumatisme. Toujours est-il qu'aujourd'hui je vais bien. J'ai des tracas comme tout le monde, des choses qui ne filent pas comme je l'aimerais, des angoisses bien ancrées parce qu'elle font partie de ce que je suis, mais je vais bien. Je pense rarement à mon ex, très rarement par nostalgie, généralement avec beaucoup de rancoeur. Mais c'est derrière moi et je préfère ma vie aujourd'hui que celle d'il y a un ou deux ans.


Depuis 9 mois j'ai choisi le célibat et l'abstinence, sexuelle certes mais surtout, surtout, émotionnelle. Ce qui veut dire ne pas courir après les garçons, ne rien espérer, nouer de chouettes relations amicales avec eux, ne pas vouloir plus, ne pas m'embarquer dans des trucs foireux comme d'habitude, être au centre de ma vie, tout le temps. Les schémas que je tends à reproduire sont puissants et bien ancrés, et que je ne me fais pas encore confiance pour les mettre à distance ou ne pas replonger, je préfère ne pas relationner avec des hommes. Du moins pas amoureusement ni sexuellement (ce qui ne m'empêche pas d'avoir de très bons copains). Ce n'est pas facile mais ça vaut le coup. Il m'arrive parfois de me sentir seule, mais ça passe. Il m'arrive parfois d'avoir envie de tendresse physique, mais ça passe. Il m'arrive (régulièrement) de rencontrer des garçons qui me plaisent, mais ça aussi, ça passe.


J'ai presque les larmes aux yeux en écrivant tout ça. Pas de chagrin ou de détresse comme d'habitude, mais de joie et de fierté. La vie n'est pas finie et les épreuves à venir sont sans doute nombreuses, mais j'ai trouvé une sorte d'équilibre, de paix, qui n'est pas le fruit de sacrifices douloureux (renoncer au couple, à l'amour, à la tendresse) mais le résultat de choix conscients sur ce qui est vraiment bon pour moi. Il y a un an je n'y croyais pas, mais l'histoire avec escalade boy m'a achevée. Ma maison était déjà sans dessus-dessous, mais cette histoire, enchaînée avec mon ex, a laissé un tel champ de ruines qu'il me fallait faire quelque chose. C'était ça ou crever de chagrin.


Je suis moins angoissée par le couple ou son absence dans ma vie. J'y pense beaucoup moins. Est-ce que c'est pour me protéger, parce que ça fait trop mal ? Ou parce que c'est véritablement moins important aujourd'hui, parce que ce n'est plus une de mes priorités ? Peu importe au final car je n'en souffre plus autant qu'avant. Je continue de penser à mon copain de l'escalade, que je n'ai pas revu depuis plus d'un mois et demi. Il est en plein exams, a annulé une sortie grimpe, met des jours à me répondre. Si ça se trouve il a quelqu'un. Je me suis retrouvée à attendre une réponse, anxieuse, et je n'aime pas être comme ça, je ne veux plus attendre après un gars. J'essaie de lâcher l'affaire.


Niveau cheville on est sur du mieux pas mieux. Je suis en plein dans une entorse à répétition, c'est vraiment la galère, ça empiète sur mon activité de grimpe. Mais les vacances arrivent et j'entends bien me retaper et moins grimper pendant ce temps pour mieux repartir après. Accessoirement je suis épuisée, je n'arrive plus à écrire mais ce n'est pas grave, les vacances arrivent. J'ai besoin de repos. Et la thèse sera finie quand elle sera finie. Si ça prend 6 mois de plus, eh bien ça prendra 6 mois de plus.


Voilà. Je crois que je vais bien, et ça fait du bien.


J'espère que tout le monde va bien, je vous embrasse bien fort :bisou:

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Salut ma belle,

je trouve que c'est super ce que tu racontes, si ta vie avec toi même te plaît, tu auras probablement plus de facilités à naviguer les relations avec les autres et surtout à respecter ta propre valeur en couple, ou en solo, sans avoir besoin de comparer avec des projections ou les demis vérités des amis.

Tu es bien avec toi, continues comme ça. Le reste ça doit être du bonus. Pas un chemin de croix.

Des bisous qui clignotent pour les fêtes de fin d'année.

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  • 3 semaines après...

Coucou tout le monde !


Je rentre de Paris où je suis allée pour rencontrer le professeur important. Ce dernier n'a pas souhaité donner suite à ma demande de me soutenir pour candidater à une bourse. Les raisons invoquées sont légitimes, c'est comme ça. Je me suis démenée pour obtenir ce rendez-vous, pour monter à Paris juste le temps de le rencontrer. C'est une petite défaite mais je suis fière de moi d'être allée jusqu'au bout du truc. Ça dit des choses de moi dont je suis fière : persévérante, déterminée, prête à faire ce qu'il faut pour prendre soin de mon avenir.


Il y a quelques jours, j'ai aussi appris que le garçon qui me plaisait beaucoup a une copine depuis quelques mois. Je suis déçue, mais je ne me suis pas encore autorisée à vivre cette tristesse. Quelque part, ça me libère. Ça me libère des fantasmes, de l'illusion, des projections d'une intimité qu'on ne partagera jamais. Après la soirée au bar avec des copains, je lui ai proposé de passer chez moi pour récupérer un livre. J'avais tant souhaité ce moment où je lui proposerais de "monter chez moi". Les rêves se réalisent souvent d'une façon inattendue. Il était là, chez moi, dans ma chambre, et nous parlions d'escalade en rigolant, en toute amitié, sans ambiguïté aucune. Et c'est joli aussi. Et c'est mieux ainsi. Je me dis qu'il y a des amitiés qui sont plus précieuses que des nuits d'amour.


Cette année 2024 a débuté avec une fatigue encore plus grande que celle de la fin d'année. Je suis arrivée épuisée chez mes parents pour les vacances, je suis rentrée chez moi encore plus fatiguée. Penser à ce garçon, à un possible qui me terrifiait, vivre dans l'anticipation excitée d'une occasion de se voir, replonger dans un état proche de celui où j'étais lorsque je fantasmais une histoire avec mon ami Albert (qui aimait en fait les garçons), m'a épuisée. Anticiper ce rendez-vous avec le professeur, projeter un avenir professionnel avec cette bourse, m'a épuisée. Dans les deux cas, l'excitation se mêlait à l'inquiétude, et j'ai vécu de belles émotions avec ces rêves bien au chaud dans mon coeur, mais tout ça est désormais terminé. Je suis arrivée au bout du bout de ce que je pouvais faire. J'ai osé solliciter ce monsieur important pour m'aider dans mes travaux. J'ai osé demander à ce garçon ce qu'il en était de ses amours. Je vais désormais pouvoir passer à autre chose, laisser la place à d'autres rêves, d'autres envies, d'autres désirs pour ma vie et mon existence quotidienne. Jusqu'à hier, j'étais très angoissée à l'idée de reprendre l'écriture de ma thèse alors que je suis si fatiguée. J'ai l'impression d'avoir désormais réglé ce qui devait l'être, d'être de nouveau libre pour vivre ma vie à moi, sans fantasmer des choses qui n'arriveront pas.


Ce ne sera pas ce garçon, qui restera un bon copain ; ce ne sera pas une bourse avec ce professeur, auprès de qui j'ai élargi mon réseau. La vie est longue, et riche de choses que je n'imagine pas encore. En attendant de les découvrir, je vais reprendre ma petite vie ordinaire, entre la bibliothèque, l'écriture, le chant et la grimpe, mes belles amitiés et cet amour de vivre que je construis jour après jour.


Finalement, 2024 commence plutôt bien. Je vous souhaite une année remplie de joies et de surprises, de belles amitiés et d'amours sereines, je vous souhaite de vivre intensément l'ordinaire qui tisse la trame de vos existences, d'aimer très fort les minuscules choses du quotidien qui font que la vie est ce qu'elle est. Pour ma part je chemine seule mais la solitude me pèse de moins en moins.


Je vous embrasse bien fort :bisou:

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  • 3 semaines après...

Coucou tout le monde !


Il y a deux semaines, je suis partie en week-end avec mon club de grimpe pour apprendre de nouvelles techniques. C'était tellement intense et difficile et beau. Je me suis découverte capable d'une force physique et mentale insoupçonnée. Mes performances n'étaient objectivement pas du tout impressionnantes, mais dans mon référentiel à moi, j'ai fait péter les scores. J'ai rarement été aussi fière de moi. Il m'a fallu plusieurs jours après notre retour pour enregistrer ce qui s'était passé, pour comprendre que je suis forte, que c'est bien moi qui ai fait tout ça. Quelque chose s'est passé qui a fait bouger les lignes.


Entre le doctorat, le chant professionnel (nous sommes payées pour nos dates désormais), l'escalade, j'ai l'impression de m'être forgé un chemin taillé dans l'exigence, dans l'excellence. Je ne fais plus tout ça seulement par ego ou pour survivre - être la meilleure était ma seule façon d'exister. Il y a aussi la beauté, la beauté du geste, de l'harmonie, l'élégance de la pensée, d'une phrase, d'un concept. Il y a aussi l'amour, parce que je fais ça aussi par amour de l'escalade, amour du chant, amour de la recherche ; amour de moi-même.


J'ai plané comme ça avec les endorphines du week-end pendant une semaine.


Pendant ce week-end, mon copain de l'escalade, celui qui me plaît, était là. Nous avons tellement ri, tellement partagé. Il a dit quelque chose qui m'a fait supposer que c'était fini avec la fille qu'il fréquente. Et alors là, c'était reparti pour la machine à fantasmer. Qu'on s'entende bien, le gars n'a JAMAIS dit qu'il était célibataire. Il n'a jamais laissé supposer qu'il était intéressé par moi. Il est gentil et attentionné avec moi, très amical, mais je me prends des vents quand je tends des perches.


J'ai beau être fière de moi, de mon chemin, je me trouve très conne à cet endroit. Je serais la première à dire à une amie "mais enfin laisse tomber s'il était intéressé tu le saurais". Je serais la première à lui dire "tu sais bien qu'il n'est pas pour toi, qu'il n'est pas dispo" à lui rappeler que c'est son truc, les hommes pas dispo, qu'elle est encore dans son schéma à la con, qu'il faut sortir de là, qu'elle ne peut pas replonger, pas après tout ce qu'elle a fait jusque là. Et pourtant on y est. Janysse qui crushe sur un mec très ostensiblement PAS disponible ni intéressé, comme d'habitude. Je ne comprends pas pourquoi je fais ça. Pourquoi j'en suis encore là.


Je n'arrive pas à être douce avec moi, à me dire que ça arrive, qu'on ne choisit pas toujours sur qui on craque, que ça fait presque un an qu'il n'y a eu personne, que ce mec-là est gentil avec moi, que c'est normal tout ça. Mais non, je suis déçue de moi et je n'arrive pas à lâcher prise. Je pense à lui et je suis triste. Et cette tristesse là elle ne vaut pas le coup ; elle ouvre la porte à toutes les autres : le manque de tendresse, le manque d'affection, la solitude qui parfois m'étreint encore, le manque d'amour. Et je ne veux plus ressentir tout ça. Je ne peux plus.


Je vous embrasse

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  • 1 mois après...

Bonjour tout le monde,


Je viens donner les nouvelles du mois :)


Il s'est passé un moment compliqué au moment de mon dernier message, et encore pendant un moment en février. J'ai alterné les moments de grande joie avec des redescentes difficiles, au point que ma psy s'est demandée si je n'étais pas cyclothymique (moi je pense vraiment pas, juste hypersensible). Je me suis de nouveau blessé la cheville, et j'ai dû arrêter de pratiquer un certain type d'escalade - heureusement je peux continuer à sortir en falaise et ça me rend très heureuse. Je me suis remise à fond dans le boulot même si je sais maintenant que je n'arriverai pas à soutenir ma thèse cette année.


À deux semaines près, ça fait un an que je suis célibataire, en abstinence complète. Il y a un an ça m'apparaissait comme une épreuve quasi insurmontable. Aujourd'hui je me dis qu'un an c'est vraiment rien du tout. J'ai vécu des choses d'une intensité telle qu'aucune de mes expériences en couple ne peut égaler jusque là. La rencontre avec l'escalade il y a un peu plus d'un an a été absolument déterminante et je sais que maintenant la vie ne pourra plus jamais être la même maintenant que je sais ce que c'est. Je me sens plus forte, physiquement et mentalement, et capable. Ma progression en escalade reflète ou influe sur ma progression dans la vie. Des prises qui n'étaient pas des prises deviennent des prises ; des choses, des mouvements, des voies, qui étaient impossibles deviennent possibles. Je me dis que la vie c'est pareil. Aujourd'hui il me semble impossible d'être un jour heureuse avec quelqu'un, mais peut-être que ça aussi deviendra possible.


Je suis célibataire donc, et j'en suis tout sauf malheureuse. Et ça, qui l'eût cru, hein ? Je repense à mes relations de couple, et j'y lis surtout de la contrainte, de l'investissement temporel, du désinvestissement de mes relations amicales, et beaucoup d'angoisse. Il m'arrive de me sentir un peu seule et triste, c'est le cas aujourd'hui par exemple, mais je préfère ça qu'être dans un couple bancal avec un mec qui me maltraite. Tout n'est pas à jeter dans ma relation précédente, j'ai aussi été très heureuse avec mon ex, qui était très doux et tendre, et lorsque j'y pense c'est surtout cela qui me manque, la douceur d'un autre corps que le mien, la tendresse, le souffle chaud d'un autre contre ma nuque le soir. Pour le reste... je ne suis pas sûre que cela me manque. Je me découvre libre et forte, et ça n'aurait pas été possible en étant en couple avec un garçon (du moins pas avec ceux que j'ai fréquentés).


Dans l'absolu ça me plairait bien de rencontrer quelqu'un, un garçon chouette, libre comme moi, drôle, malin, gentil et attentionné, bon grimpeur (nouveau critère très important !), concerné par la marche du monde, un minimum déconstruit. Mais ça n'est pas grave si ça n'arrive pas tout de suite, et je ne suis pas en recherche non plus. Il y a ce copain de l'escalade oui, mais il est toujours avec cette fille alors bon. Je m'engouffrerai dans une brèche si brèche il y a mais d'ici là je savoure notre amitié. Je ne suis plus tourmentée par mes sentiments pour lui. Depuis quelques semaines néanmoins, j'ai envie de tendresse physique, de nuits d'amour, de vibrer un peu pour un autre corps, d'aller en date, d'être emballée, même si c'est pour une seule soirée. J'hésite même à me remettre sur Tinder pour trouver un amant - j'ai bien compris qu'on n'y trouve pas d'amoureux dans ce panier de crabes - juste pour sentir mon corps vivre avec le corps d'un autre. Dans tous les cas je vais attendre la date symbolique de "un an célibataire" parce que j'en suis quand même super fière.


Il y a quelques semaines aussi, je me suis embrouillée fort fort avec une très bonne amie. Ça partait d'une histoire de mec justement. Elle est allée boire un verre avec un mec, sans moi, alors que je lui avais dit que j'étais intéressée par ce gars et que je voulais le rencontrer, et qu'elle m'avait dit qu'elle organiserait un verre tous les trois. Je lui ai fait part de mon mécontentement par sms, communication non violente tout ça (d'ailleurs ça me paraissait ridicule il y a 3 ans et maintenant c'est devenu hyper spontané), elle m'a ghostée une semaine avant de m'envoyer un pavé où elle m'accable de tous les maux, et me reproche notamment de détester les gens en couple, ce qui l'a empêchée de me parler de son histoire avec son ex pendant 6 mois. Il y a beaucoup d'autres reproches dans son message, dont certains sortent de nulle part. J'en ai pleuré deux jours avant d'être très en colère ; pour une fois je m'affirme, je me positionne (c'est un move de merde d'aller boire un verre avec ce gars dans mon dos), et je me prends dans la figure tout un tas de trucs bien vilains. Alors quoi ? Il faut bien fermer sa gueule pour ménager la paix dans les relations ? S'écraser pour ne pas provoquer de conflit ? C'est ce que j'ai fait toute ma vie et là j'en ai marre qu'on me marche dessus. Je n'ai pas répondu histoire de ne pas en rajouter, parce que clairement quoique je dise ce sera retenu contre moi. Quant à son histoire avec son ex, elle s'est mise en couple avec lui après qu'il l'a agressée et quasi prise en otage chez lui et moi j'ai jamais pu digérer ça parce que qui l'a ramassée en miettes après l'agression ? Janysse bien sûr. Quand elle m'a annoncé un mois plus tard tout sourire qu'ils étaient ensemble j'ai senti le monde s'effondrer. Je n'ai jamais pu faire semblant de me réjouir pour elle, j'étais juste terrorisée, mal à l'aise, et incapable de feindre l'enthousiasme, parce que j'avais été témoin des conséquences de cette première agression, et que j'ai été violée deux fois dans ma vie. Donc je ne déteste pas les gens en couple, mais j'ai détesté ce couple du début à la fin, ça c'est vrai. J'ai eu la délicatesse de ne jamais lui rappeler verbalement les conditions de leur mise en couple, mais si on se revoit pour faire la paix et discuter, il va y avoir une petite mise au point parce que me prendre dans la gueule tout son déni, ça va deux minutes. Bref tout ça pour dire que j'essaie de m'affirmer, et que je vois bien que cela a des conséquences quand Janysse arrête de faire le paillasson... Mais je le fais pour moi parce que c'est ce qui compte vraiment. Je préfère désormais m'affirmer et énoncer mon désaccord quitte à perdre une amie, et même si c'est hyper difficile, plutôt que de me taire et entretenir ainsi une forme de désamour envers moi-même.


Je chemine, je chemine...


Je vous embrasse :bisou:

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Hello Janysse,


Puis-je me permettre de te demander ton age ?

Depuis mes fatidiques ruptures, dont celle de 2020 qui m'avait fait decouvrir ce frum je prends connaissance de tes aleas, de tes reussites, et a chaque fois tu me motives a a aller de l'avant.. J'ai lu je ne sais combien de pages et j' ai perdu le fil je l' avoue ^^ .. jJetais venu de nouveau pour rediger un paragraphe aussi long qu' inutile, mais je m' en passerai.. A te lire je vois le cheminement manquant qu' il me reste a parcourir.



Merci a toi de continuer a alimenter ton topic, a nous permettre de comprendre les autres, leur cheminement, et que leur conseils ne sont jamais des mots vident de sens

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Hello Janysse,


Puis-je me permettre de te demander ton age ?

 

Hello Fl


Ne te focalises pas la dessus pour te désavouer encore un peu plus, du haut de mon grand âge, je pense pouvoir affirmer que l'homme blanc occidental accuse un retard de développement cognitif et émotionnel assez conséquent en regard de ses congénéres féminines.

La faute au patriarcat ? la faute aux fifils à leurs momons ?


Je ne sais pas, mais concentres toi sur toi uniquement, comparaison n'est pas raison.

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Bonjour,


J’ai lu ton histoire aussi, je te remercie aussi de l’alimenter, c’est intéressant.


Ton sujet est source de beaucoup plus de bienveillance que les autres, ce qui explique sa longévité. Dommage que ça ne soit pas le cas sur les autres sujets.


Tu alternes inlassablement des phases d’autoflagellation et des phases d’autocongratulations, le même schéma de rupture subie se répète au fil des ans, qu’importe, on apprécie de lire ces pages, où toute la psychologie humaine est décortiquée, la tienne mais aussi celles de tes ex, de ton entourage.


Bravo, merci et bon courage !

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Ton sujet est source de beaucoup plus de bienveillance que les autres, ce qui explique sa longévité. Dommage que ça ne soit pas le cas sur les autres sujets.


 

 

C’est le cas ici (bienveillance) parce Janysse se REMET EN QUESTION, n’élude pas et ne se cherche pas d’excuses. CQFD.

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Bonjour tout le monde !


First, si tu tiens vraiment à savoir, j'ai trente ans, mais j'ai surtout 9 années de thérapie dans les pattes et 12 ou 13 ans de forum ! Georges a raison, ça ne sert à rien de comparer son cheminement à ceux des autres, ça ne peut être source que de beaucoup de souffrance. La seule comparaison qui puisse compter, c'est celle qui te permet de mesurer le chemin parcouru, TON chemin, depuis 2020.


Souricette, j'ai lu ton topic et ce que tu prends pour un manque d'empathie ou de bienveillance n'en est pas. Moi aussi je me suis fait secouer ici à de nombreuses reprises, et si ça fait mal sur le moment, il faut prendre les interventions ici pour ce qu'elles sont : des avis de personnes qui sont TOUTES passées par là, qui ont la lucidité et le recul de voir des choses que nous ne voyons pas ou refusons de voir, et qui sont suffisamment généreuses pour te donner leur avis honnête, sans la complaisance que tes amis peuvent avoir. Et qui seront là dans les moments où ça n'ira pas.


Il y a aussi de vrais guignols qui se baladent sur le forum, et j'ai déjà été agressée verbalement en privé, notamment par une forumeuse qui s'est permise de me diagnostiquer borderline et de me donner des conseils que je n'avais pas sollicités, mais je peux te promettre que tout ce que t'écrivent Selma, Elieza, Georges et les autres, même si ça pique, et même si tu as le droit d'être en désaccord avec elleux, est tout sauf de la malveillance.


Je vous embrasse

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Bonjour Janysse, merci pour avoir donné ton avis.


Pour te répondre le plus honnêtement, aucun message ne m’a fait mal, ni même secouée.

Je vois déjà une psy depuis un bon moment, j’ai l’habitude de travailler sur moi, de discuter de mon histoire.


Par contre j’ai été déçue, c’est différent, et sans aller jusqu’à parler de malveillance, une personne m’a dit que ma psy était une bullshit, pas en privé, devant tout le monde sur mon sujet.


Cela ne m’a pas fait de mal, pas de raison, j’ai confiance en ma psy, je la trouve vraiment géniale, elle m’a énormément aidée, mais je trouve ça assez curieux de dire cela à quelqu’un, qu’on ne connaît qu’à travers quelques lignes, et qu’on puisse appeler cela de la lucidité.


Je suis contente pour toi, tu as ressenti du soutien, depuis toutes ces années, tu le mérites, je continue de trouver davantage de bienveillance ici, c’est mon point de vue, il n’engage que moi.


Au plaisir de te lire à nouveau. Je t’embrasse aussi.

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  • 2 semaines après...

Merci Janysse, Georges pour votre réponse

Haha effectivement il semblerait à défaut de faire une généralité que ma compréhension émotionnelle ne soit pas aussi avancée que d'autres, toujours un plaisir cependant de vous lire vous et les autrrs bienveillants du forum, sans qui de nombreuses âmes en peines n'auraient jamais pu s'en sortir


Je ne vais pas inutilement polluer ce topic,


Je vous souhaite un bon week-end

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  • 4 semaines après...

Hello tout le monde !


Je suis venue vous dire que je vais bien. C'est étonnant n'est-ce pas, mais je vais vraiment bien depuis plusieurs mois, et ça fait du bien.


J'avance dans ma thèse, j'abats un boulot monstre depuis deux mois et je suis très fière de moi. C'est un cheminement joyeux, je suis heureuse de me lever le matin pour plancher sur ma thèse, j'en suis reconnaissante car je sais que ce n'est pas le cas pour tout le monde.


J'ai arrêté les anxiolytiques depuis un mois, ça se passe bien, ma psychiatre diminue la dose de mon régulateur d'humeur. je ne l'ai pas encore fait, j'ai un peu peur de baisser la dose, de perdre ce sentiment de stabilité et de sérénité que j'éprouve depuis plusieurs mois. Mais je vais le faire, et on verra bien !


Ça fait deux mois que je n'ai pas vu mon amie avec qui je me suis embrouillée. J'y ai beaucoup pensé et réfléchi, je me suis demandé pendant des semaines comment revenir vers elle, j'étais assez angoissée à ce sujet. J'ai tourné et retourné dans ma tête notre relation pour comprendre ce que j'avais pu faire de mal, comment je l'avais blessée, ce qu'elle ressentait. Et puis je l'ai croisée à la bibliothèque il y a quelques semaines. On s'est regardées, elle m'a à peine souri et est allée s'assoir sans venir me dire bonjour. Je suis restée un peu, le coeur battant la chamade, perturbée au plus haut point, avant de prendre mes affaires et partir. Depuis, l'idée de la fin de notre relation a fait son chemin. Ce qui s'est passé très concrètement, c'est que j'ai exprimé un ressenti, un besoin, une situation qui m'avait blessée. Que j'ai tenté à trois reprises de communiquer à ce sujet en l'appelant, en lui écrivant que je ne voulais pas rester en froid, que j'aurais aimé parler de ce qui s'est passé. Et que sa réponse a été de me balancer des choses très violentes par sms, sans se remettre en question, sans prendre en compte ma demande de communiquer à ce sujet. Je suis arrivée à un point dans ma vie (et ma thérapie) où je ne peux plus accepter cela.


Je ne peux pas avoir dans ma vie quelqu'un auprès de qui je communique pour essayer de régler un problème relationnel et qui me donne comme ça une fin de non recevoir avec autant d'aigreur et de mauvaise foi. Si elle revient vers moi je réfléchirai peut-être à la suite, autrement pour moi là c'est terminé. Le temps passe et je réalise qu'elle n'a pas laissé un si grand vide derrière elle, que d'autres amitiés plus saines ont pris le pas sur cette relation. Ç'a été long et difficile mais je dois, je ME dois, de me respecter et de ne pas accepter ce genre de comportements dans ma vie.


Après un an d'abstinence, je me suis inscrite sur une appli de rencontre. Ç'a été rigolo et excitant pendant quelques jours, j'ai discuté avec quelques mecs, j'ai même fait un date avec l'un d'entre eux et je me suis un peu ennuyée. Ça n'était pas désagréable mais j'ai vite compris qu'il ne me plaisait pas et que j'aurais été tout aussi bien à mater une série au fond de mon lit. Il a parlé de lui, j'ai parlé de moi, et nous ne nous sommes pas rencontrés. D'ailleurs il n'a pas donné suite, et c'est tant mieux car moi non plus. Je réalise que pour une fois je n'ai pas d'attentes démesurées envers les garçons ou une potentielle relation. Je serais ravie de rencontrer un partenaire de vie avec qui faire un vrai bon bout de chemin mais dans l'absolu j'aurais surtout envie d'un plan cul ou plan tendresse, sans engagement. Ma vie est déjà tellement remplie je n'ai pas vraiment la place pour autre chose ! Et puis j'ai décidé de faire congeler mes ovocytes quand ma thèse sera terminée, comme ça je pourrai faire un enfant toute seule, et ça me rassure d'avoir décidé cela. Ce qui est marrant avec l'abstinence, j'en parlais d'ailleurs avec une copine, c'est qu'au bout d'un moment on oublie un peu ce que c'est le sexe, et ça finit par ne plus manquer du tout. Aujourd'hui, je m'en fiche un peu. Une amie m'a dit un jour, il faut que tu mettes les mecs en compétition avec toi-même : est-ce que tu passes un meilleur moment en compagnie de cette personne ou toute seule à vivre ta vie ? C'est un conseil précieux ma foi et bien utile.


Je suis heureuse de vivre ma vie telle qu'elle est, avec le travail colossal qui m'attend pour la thèse, avec l'escalade et le chant grâce auxquels je vis des choses hyper fortes. Je rentre d'un week-end de grimpe dans les Calanques où j'ai dû dépasser toutes mes peurs, où j'ai pleuré de terreur, où je suis allée puiser très loin pour continuer à descendre sur ces chemins glissants et au bord du vide, pour descendre ensuite un rappel de 35 mètres, pour continuer à grimper pendant 4 ou 5 heures à 100 mètres au-dessus du vide, le ciel bleu très haut et la mer tout autour. Je ne vois pas comment une relation amoureuse peut m'apporter autant d'intensité que ce que je vis avec mon groupe d'escalade. Bon je deviens un peu accro aux sensations fortes c'est certain. Je développe aussi de nouvelles amitiés, j'en approfondis certaines, et c'est joyeux et rassurant et juste, voilà, tout ça sonne juste, comme si j'étais au bon endroit au bon moment, avec calme et de nouveau sans attentes démesurées envers les gens que je fréquente.


Mon coeur bat toujours un peu plus fort quand je vois mon pote de l'escalade, celui qui voit une fille depuis septembre. Nous nous sommes retrouvés il y a peu à boire des coups, puis à être pompettes tous les deux, à rire et raconter nos vies, et j'avais très envie de plus, voilà un garçon avec qui je passe un meilleur (ou aussi bon) moment qu'en ma propre compagnie, mais le lendemain il partait rejoindre sa belle. Bon ben c'est comme ça. Je ne me flagelle plus pour ça, je ne me sens plus coupable ou nulle d'avoir envie d'un garçon qui n'est pas pour moi, qui est avec une autre. Voilà ce que ça fait de se sentir vivante aujourd'hui, voilà ce que ça fait d'avoir le coeur qui bat pour un regard très bleu, et ça veut dire avant tout que c'est encore possible, que je peux encore ressentir des choses pour quelqu'un, si je ne ressens pas ça pour les garçons des applis de rencontre, ça veut juste dire que ça n'est pas eux ; mais qu'il y aura quelqu'un d'autre un jour, avec qui j'aurai envie de mater ma série au fond de mon lit, et qui ressentira la même chose que moi.


D'ici là la vie est belle et pleine de surprises qu'il me reste à découvrir en temps voulu.


J'espère très fort que vous allez toutes et tous bien en ce début de printemps. Voilà l'été qui vient.


Je vous embrasse bien fort :bisou:

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Bonjour Janysse.


Merci de nous donner de tes nouvelles!


Tu as bien raison de vouloir congeler tes ovocytes. La fertilité diminuant drastiquement après 35 ans, cela devient un acte de plus en plus courant en France.

Attention tout de même à de ne pas tomber dans l’excès inverse, à croire que l’on est capable de tout faire toute seule, surtout si on a un fond dépressif et que l’on tient grâce à des médicaments et à des consultations psys.


Tu as raison d’affirmer haut et fort ta fierté par rapport à tes accomplissements! Dans mon sujet, on m’a littéralement sautée dessus pour une phrase mal comprise en m’accusant d’avoir une personnalité fière. Pourtant, je disais simplement avoir achevé ma reconversion. Mais peut être qu’à présent tu comprendras mieux la différence de traitement entre toi et les autres forumeurs et forumeuses.


Comme c’est un forum qui pousse à l’auto critique, que l’on est pas là pour brosser dans le sens du poil, et que tu cherches à être secouée, j’ai l’impression en te lisant que tu essayes de t’auto persuader que oui, tu es mieux seule, comme si en y croyant dur comme fer, ta vie amoureuse allait finir par s’arranger.

On a l’impression de lire un livre de développement personnel sur la pensée positive. Tu sembles tenir le discours que tout le monde veut entendre: je suis heureuse seule, si l’amour vient tant mieux sinon ce n’est pas grave, je suis fière, je m’aime bla-bla-bla.

Tu gagnerais à t’interroger sur ce qui fait que tu alternes des phases de positivisme exagéré avec des phases où tu n’y crois plus du tout, et essayer de modérer tout ça.


Je t’embrasse.

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Bonjour Janysse.


Merci de nous donner de tes nouvelles!


Tu as bien raison de vouloir congeler tes ovocytes. La fertilité diminuant drastiquement après 35 ans, cela devient un acte de plus en plus courant en France.

Attention tout de même à de ne pas tomber dans l’excès inverse, à croire que l’on est capable de tout faire toute seule, surtout si on a un fond dépressif et que l’on tient grâce à des médicaments et à des consultations psys.


Tu as raison d’affirmer haut et fort ta fierté par rapport à tes accomplissements! Dans mon sujet, on m’a littéralement sautée dessus pour une phrase mal comprise en m’accusant d’avoir une personnalité fière. Pourtant, je disais simplement avoir achevé ma reconversion. Mais peut être qu’à présent tu comprendras mieux la différence de traitement entre toi et les autres forumeurs et forumeuses.


Comme c’est un forum qui pousse à l’auto critique, que l’on est pas là pour brosser dans le sens du poil, et que tu cherches à être secouée, j’ai l’impression en te lisant que tu essayes de t’auto persuader que oui, tu es mieux seule, comme si en y croyant dur comme fer, ta vie amoureuse allait finir par s’arranger.

On a l’impression de lire un livre de développement personnel sur la pensée positive. Tu sembles tenir le discours que tout le monde veut entendre: je suis heureuse seule, si l’amour vient tant mieux sinon ce n’est pas grave, je suis fière, je m’aime bla-bla-bla.

Tu gagnerais à t’interroger sur ce qui fait que tu alternes des phases de positivisme exagéré avec des phases où tu n’y crois plus du tout, et essayer de modérer tout ça.


Je t’embrasse.

 

Mais t'es tellement a la masse purée...

Te compare pas à Janysse qui a 10 ans d'analyse et de remise en question derrière elle.

La personne dangereuse (mais surtout pour elle même en fait), c'est toi Souricette.

Arrete de prendre ton cas pour une généralité, arrete de te victimiser et de te regarder le nombril.


La c'est la modératrice qui va parler en revanche, arrete d'utiliser les sujets des uns et des autres pour "régler tes comptes". Ca sera le premier et seul avertissement.

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Salut Souricette,

 

Tu as bien raison de vouloir congeler tes ovocytes. La fertilité diminuant drastiquement après 35 ans, cela devient un acte de plus en plus courant en France.

Attention tout de même à de ne pas tomber dans l’excès inverse, à croire que l’on est capable de tout faire toute seule, surtout si on a un fond dépressif et que l’on tient grâce à des médicaments et à des consultations psys.

 

Ben en fait c'est pas une question de croire que je suis capable de tout faire toute seule, c'est qu'il y a une vraie possibilité de ne jamais trouver de partenaire avec qui faire un enfant auquel cas je n'aurai pas d'autre choix que de le faire seule. Bien sûr que j'aimerais vivre ma vie avec quelqu'un et faire famille avec un gars super, mais dans l'hypothèse où ça n'arrive pas, ça ne m'empêchera pas de réaliser ce désir-là. Faire un enfant sans homme ne signifie pas être toute seule. Je sais que je serai entourée de famille et amis, de proches qui m'aideront à élever ces enfants. Quant à ta remarque sur mon statut psy, je pense justement avoir une longueur d'avance précisément parce que je suis suivie et médicamentée comme il faut, ce qui n'est pas le cas de beaucoup des personnes qui en auraient pourtant besoin.

 

Comme c’est un forum qui pousse à l’auto critique, que l’on est pas là pour brosser dans le sens du poil, et que tu cherches à être secouée, j’ai l’impression en te lisant que tu essayes de t’auto persuader que oui, tu es mieux seule, comme si en y croyant dur comme fer, ta vie amoureuse allait finir par s’arranger.

On a l’impression de lire un livre de développement personnel sur la pensée positive. Tu sembles tenir le discours que tout le monde veut entendre: je suis heureuse seule, si l’amour vient tant mieux sinon ce n’est pas grave, je suis fière, je m’aime bla-bla-bla.

Tu gagnerais à t’interroger sur ce qui fait que tu alternes des phases de positivisme exagéré avec des phases où tu n’y crois plus du tout, et essayer de modérer tout ça.

 

Je ne suis pas en train de m'auto-persuader que je suis mieux seule. Je constate seulement après un an de célibat et d'abstinence que je vais bien pour de vrai. Il y a encore un an cela me paraissait impossible, et les discours du "aime-toi avant d'aimer quelqu'un d'autre" me pétaient les ovaires et continuent de me péter les ovaires parce qu'ils sont très injustes, mais dans mon message ça n'est pas de cela qu'il s'agit. Le célibat je l'ai choisi pas pour apprendre à m'aimer, mais parce que mes relations avec les hommes ont systématiquement été empreintes d'une violence que je ne peux plus supporter. Je suis effectivement heureuse seule et j'ai appris à m'aimer, après de nombreuses années très difficiles, 9 ans de thérapie (que je poursuis toujours aujourd'hui), des relations catastrophiques et plusieurs essais médicamenteux. J'ai envie de vivre une histoire d'amour, une relation saine et durable, de trouver un partenaire de vie mais je ne suis plus en recherche frénétique donc ça n'est pas grave si je suis célibataire encore un moment, je ne vois pas en quoi il s'agit de "positivisme exagéré". D'ailleurs je rencontre des garçons, je prévois des dates, je ne suis pas fermée à une rencontre non plus.


Je pense que ce genre de propos, qui mettent en avant un célibat sincèrement joyeux, ne sont précisément PAS le genre de discours que tout le monde veut entendre, bien au contraire. Pour tout un tas de raisons sociologiques et psychologiques, il met en danger certaines structures sociales bien ancrées (surtout quand ça vient de jeunes femmes en âge de procréer). C'est un discours qui dérange, et pendant longtemps il m'a dérangée. Il m'a fait beaucoup de mal. Quand j'entendais mes amies célibataires bien plus sereines que moi tenir ce genre de propos, je me sentais comme une merde, parce que je me sentais à des années lumières de ça, parce que je me sentais vide et triste et seule et que je voulais à tout prix trouver un mec et fonder un couple, ce qui m'apparaissait alors comme le seul but valable de ma vie. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.


Il ne s'agit pas non plus d'encenser le célibat et mépriser le couple, je ne dis pas que le but ultime est de rester seule et d'en être fort satisfaite ad vitam eternam. Il y a des personnes qui se construisent et grandissent avec un.e partenaire, qui sont très heureuses en couple. D'autres qui n'ont pas de troubles de l'attachement et qui ne connaissent pas l'anxiété qu'une relation amoureuse ou son absence peuvent causer. Mon chemin à moi c'est de passer par cette période de célibat plutôt que de m'abîmer dans des relations qui ne me conviennent pas et que je n'arrive pas à quitter. Et cette expérience se révèle être non pas un chemin de croix mais une libération.


Puisqu'on en est là, je t'invite maintenant à réfléchir à ce que ce discours de célibat heureux vient déranger en toi, à ce que ça vient chercher en toi de branlant qui te pousse à penser que je ne suis pas sincère, que j'exagère, que j'essaie de m'auto-persuader (et donc de vous persuader toutes et tous) que je suis bien comme ça.

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Coucou Janysse!

Je prends enfin le temps de te répondre à toi et je suis très heureuse de te lire comme ça.

Je ne vais pas trop rebondir sur les ovocytes tout ça parce que je te souhaite surtout de trouver quelqu’un avec qui partager cette aventure, et aussi parce que perso j’ai failli être maman mais avec le recul je suis presque « soulagée «  que ça ne soit pas arrivé. C’est quelque chose de tellement personnel que je me garderais bien d’en penser quoi que ce soit :)


Mais par contre, pour ce qui concerne ton amie, et bien je voulais te féliciter. Je sais à quel point il est difficile (peut être plus encore qu’en amour) de mettre un terme à une relation amicale, mais cela montre surtout que tu as conscience de tes limites et c’est chouette.

Il y a quelques années j’étais très amie avec une fille, très très toxique, mais je lui passais absolument tout parce que je l’adorais et surtout j’avais de grosses œillères. J’ai fini par l’envoyer chier après une enieme marque d’irrespect (elle me marchait clairement sur la gueule), mais d’autres filles de notre groupe étaient encore en contact avec elle.

Et bien figure toi… il y a un mois, elle a contacté une de nos copines pour « dormir chez elle » (nous habitons toutes les deux une capitale étrangère), avec un ami à elle. Cette copine lui a laissé les clés de son appart, elle avait une soirée de prévue et allait dormir chez son mec. Résultat l’autre toxique s’est défoncé la gueule, à pourri la soirée de notre copine, à perdu les clés, pour au final se dédouaner complètement de la situation (c’est pas moi c’est de ta faute tu m’as laissée gérer tes clés et je connais pas la ville)….alors comment dire, la nana en question a plus de 35 ans et est mère de deux enfants (la défoncée). .. résultat toutes nos amies l’ont bloquée et elle chiale partout que ce sont des connasses bla-bla. Bref même si ça n’a rien à voir avec ton histoire (quoi que), les gens toxiques même si on croit que ce sont nos amis… restent des gens toxiques, à fuir donc, en sprintant si possible.

Je t’embrasse bien fort Janysse, je suis ravie de te lire comme ça.

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Coucou Elieza !

Merci pour ton message :bisou:


Je suis d'accord avec toi, les ruptures amicales sont très difficiles... ce que tu dis de ton amie donne effectivement envie de fuir, mais quand on est en plein dedans on a souvent des œillères c'est bien vrai.


Pour mon amie je n'ai rien vu venir, je ne pense pas qu'elle soit fondamentalement toxique, juste jeune, un peu immature, et qu'elle va très mal. En fait elle me fait beaucoup penser à moi au même âge. Mais sa réaction par message m'a fait peur. Qu'il y ait des choses que j'ai faites qui lui déplaisent, j'entends (même si avec le recul je referais tout pareil), mais de là à me dire qu'elle fait tout pour être là pour moi (sous-entendu moi pas, ce qui est faux), qu'elle fait tout pour ne pas me contrarier quitte à me mentir sur sa relation avec son gars (si elle me ment c'est son choix, et elle a menti à d'autres que moi), et que ça impacte sa vie, son sommeil, son appétit (sic), c'est un peu gros. Plus j'y pense et moins je me dis que je mérite d'être traitée comme ça et d'être accablée de tous ces reproches.


Je vais donc suivre ton conseil (qui m'a aussi été prodigué à l'unanimité par toustes mes ami·e·s) : fuir.


J'espère que tu vas bien, je t'embrasse fort :bisou:

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Bonjour Janysse,


Je te pense sincère, ce que je pense c’est qu’il y a quelque chose de sans doute inconscient dans l’autopersuasion.

En faisant une recherche avancée avec auteur Janysse et mot-clé fière, il en ressort 61 résultats sur 80 pages.

C’est très souvent, 61 fois, que tu nous parle de ta fierté, c’est en boucle.

Le mot heureuse une vingtaine de fois aussi.


Citation de 2012, je suis tombée dessus par hasard sur un autre sujet :



« Ce qui importe, c'est ce que j'ai à dire, à écrire, à fixer.

Je suis heureuse.

Je suis heureuse.

Je suis heureuse. »



Cela ressemble à du matraquage publicitaire, et d’expérience j’ai remarqué que lorsque tu es vraiment convaincue d’être fière et heureuse, tu n’as pas besoin de le marteler à qui voudra l’entendre pendant 12 ans, de la même façon pour ceux qui sont ravis de vivre seul ou seule.

Ce n’est que mon point de vue, tu peux le réfuter.


L’important c’est que tu as avancé malgré tout, je n’ai aucun doute là dessus, et je cherche sans doute la petite bête, vu que c’est ce que tu sembles prôner, chercher ce qui pourrait piquer.


Vraiment toutes tes relations avec les hommes était empreintes de violence? à cause de la malchance ou bien tu les attires? Dur dur!

Bonne continuation.

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Bonjour Souricette,


Je ne sais pas quoi te répondre, je suis assez perplexe. Tu te rends compte que ce que tu racontes n'a pas de sens ? Aller déterrer des propos que j'ai écrits lorsque j'avais 19 ans pour prouver je ne sais quoi sur ma personne aujourd'hui ? Tu as trouvé 61 fois l'occurrence "fière" dans mes propos, bravo, et donc ? Je ne comprends même pas où tu veux en venir.

 

Vraiment toutes tes relations avec les hommes était empreintes de violence? à cause de la malchance ou bien tu les attires? Dur dur!

 

Là je te trouve carrément mauvaise. Je pourrais te répondre cordialement en faisant un petit cours de sociologie de base sur la domination patriarcale ou t'expliquer que je n'ai pas choisi de me faire violer à deux reprises, mais en fait j'en ai marre d'être sympa avec les casse-couilles du forum depuis 10 ans, et j'ai mieux à faire que de me justifier face à quelqu'un si ouvertement de mauvaise foi.


Bonne chance pour la suite, vraiment.

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Bonjour Janysse,


Je te pense sincère, ce que je pense c’est qu’il y a quelque chose de sans doute inconscient dans l’autopersuasion.

En faisant une recherche avancée avec auteur Janysse et mot-clé fière, il en ressort 61 résultats sur 80 pages.

C’est très souvent, 61 fois, que tu nous parle de ta fierté, c’est en boucle.

Le mot heureuse une vingtaine de fois aussi.


Citation de 2012, je suis tombée dessus par hasard sur un autre sujet :



« Ce qui importe, c'est ce que j'ai à dire, à écrire, à fixer.

Je suis heureuse.

Je suis heureuse.

Je suis heureuse. »



Cela ressemble à du matraquage publicitaire, et d’expérience j’ai remarqué que lorsque tu es vraiment convaincue d’être fière et heureuse, tu n’as pas besoin de le marteler à qui voudra l’entendre pendant 12 ans, de la même façon pour ceux qui sont ravis de vivre seul ou seule.

Ce n’est que mon point de vue, tu peux le réfuter.


L’important c’est que tu as avancé malgré tout, je n’ai aucun doute là dessus, et je cherche sans doute la petite bête, vu que c’est ce que tu sembles prôner, chercher ce qui pourrait piquer.


Vraiment toutes tes relations avec les hommes était empreintes de violence? à cause de la malchance ou bien tu les attires? Dur dur!

Bonne continuation.

bonjour Souricette,


Déso je m' incruste sur ton post Janysse :bisou:


Souricette, autant je comprenais que tu puisses éprouver de l' amertume en considérant qu' on traitait plus durement les nouveaux venus que les habitués ici , autant je te trouve à côte de la plaque ici.


Pour suivre Janysse depuis des années , je peux t' assurer que tu fais fausse route. Janysse est loin de plastronner, et elle a passé des moments difficiles sur lesquels elle a été très transparente . Je trouve le petit jeu de décompte des mots assez mesquin, mais si tu t' y essayais sur les mots " larmes", " fatigue", " tristesse" , tu trouverais également des résultats.


La progression de Janysse est loin d' être factice, c' est le fruit d' un long travail sur elle même , semé d' embûches , dont elle peut tout à fait être FIÈRE ( travail que tu devrais entreprendre sur toi même , plutôt que de consacrer toute cette énergie à chercher des poux aux autres sur leur post )

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Janysse,


C’est pourtant clair, 61 fois le mot fière sur un sujet de 80 pages. Ça ferait beaucoup moins de pages s’il n’y avait pas les réponses des autres. Donc c’est énorme! Certes il y a aussi des larmes et de la fatigue, ça n’empêche pas.


Je ne trouve pas que ça soit un haut niveau d’autocritique quand on explique que toutes ses relations ont été empreintes de violence uniquement à cause de la société patriarcale.


Je parlais de violence en général pas de viols en particulier, j’imagine que ça doit être très difficile à surmonter et au passage je comprends tout à fait ta décision de te retirer du marché de l’amour, j’aurais sans doute fait pareil. Je t’invite à te renseigner sur le stress post-traumatique, et te souhaite de te remettre de tes épreuves, vraiment.



Selma,


Ton message m’étonne, toi qui semble si clairvoyante sur les autres sujets.


Relis bien mes messages tu verras qu’ils ne sont pas en contradiction avec les tiens.


Je pense qu’elle a bien raison d’être fière du chemin parcouru, je suis également fière de mon chemin, il n’y a pas de compétition.


J’ai dit tout ce que j’ai dit pour aider, et elle souhaitait être piquée. Je n’interviendrai plus sur ce sujet.

Modifié par Souricette
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Souricette, autant je comprenais que tu puisses éprouver de l' amertume en considérant qu' on traitait plus durement les nouveaux venus que les habitués ici , autant je te trouve à côte de la plaque ici.

 

Alors oui, je peux témoigner que les nouveaux venus peuvent être bien bousculés ici :lol:


Après je sais que c'est votre style, pour la plupart des habitués, mais je reste convaincu que certaines personnes en pleine souffrance n'ont pas besoin de ça et que ça peut même être néfastes pour elles. J'ose pas imaginer un dépressif qui viendrait rechercher du réconfort ici...

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  • 2 mois après...

Bonjour tout le monde,


Ça fait un moment que je n'étais pas repassée, j'ai été embarquée par la vie, le temps est passé à une vitesse folle et voilà, j'ai eu 31 ans.


Il s'est passé beaucoup de choses depuis deux mois alors voici en vrac les nouvelles.


La thèse avance ! (À ce stade c'est un running gag qui fait marrer mes potes) J'écris toujours et j'espère que je pourrai rendre mon manuscrit au début de l'année prochaine... J'ai fait un gros déplacement pro à Paris en avril, c'était génial de rencontrer tout un tas de jeunes chercheurs/chercheuses venus de partout dans le monde, mon travail a été très apprécié et ma foi ça fait bien plaisir. Ces 10 jours à Paris m'ont laissée sur le carreau, complètement amorphe et épuisée, en même temps que ma psychiatre décidait de diminuer ma dose de neuroleptique. J'étais tellement fatiguée que j'ai dû prendre des vacances (oui moi !) :lol:


J'ai repris le boulot à fond pour pouvoir partir en vacances cet été l'esprit libre, et j'essaie d'avancer au maximum. J'ai passé une semaine toute seule dans les Cévennes pour garder la maison d'une amie pendant son voyage à l'étranger, et c'était délicieux. Je réalise que j'apprécie de plus en plus ma propre compagnie - et c'était pas gagné d'avance comme chacun sait ici.


Mon corps va mieux, ma cheville va mieux, j'ai repris mes activités d'escalade comme avant et tout se passe bien, j'ai progressé, j'ai pris en force physique. C'est assez déroutant. J'ai toujours été assez frêle, très mince, et le culte de la minceur avait ancré en moi l'idéal d'une femme très mince, presque fragile, aux membres très délicats et maigres, et j'étais bien contente de m'en approcher. Avec l'escalade, mes jambes se sont dessinées, mes abdos aussi, mais surtout j'ai pris des muscles et des bras aux épaules ; j'apprends à apprécier ce corps qui devient fort, qui devient plus imposant, qui n'est plus si fragile, à me trouver belle comme ça et à dire merde à cette image de la femme délicate. J'en ai marre d'être délicate.


J'ai appris récemment que mon ex amie avait eu une histoire avec ce gars, celui avec lequel elle a pris un verre dans mon dos, celui autour duquel on s'est engueulées. Bon ben ça me confirme que mes instincts étaient justes sur ce coup-là, et que son explosion de colère démesurée était non seulement violente mais aussi très injuste. Pour moi c'est terminé.


Ces dernières semaines j'ai passé beaucoup de temps avec mon copain de l'escalade, celui sur lequel je crushe depuis le mois de novembre. On s'est fait des sorties grimpe tous les deux, à la salle, en falaise, on a bu des coups ensemble le soir en rentrant. On s'est parlé de nos vies, il m'a parlé de Caroline, la fille qu'il voit depuis septembre, comment ils se sont rencontrés, comment c'est trop dur pour lui d'accepter d'être en couple, même s'il ne voit qu'elle ; il lui a dit il y a quelques semaines, après 8 ou 9 mois, qu'il ne voulait pas fermer la porte à une amourette ou à l'opportunité de coucher avec d'autres filles, il m'a dit que ça lui avait du mal d'entendre ça, qu'elle en avait pleuré. Alors là j'ai décidé que je ne serais pas celle qui fera du mal à Caroline, et qu'on allait être strictement amis avec l'autre bonhomme. Tout ça pour dire que c'est passé. Que j'aime cette intimité amicale entre nous, que je n'ai plus envie de plus, que j'ai gagné un ami, que c'est trop beau de se trouver comme ça autour du caillou, que cette amitié est plus précieuse qu'une amourette qui finirait mal de toute façon. Je ne pense plus à lui et je suis apaisée.


Il y a eu d'autres garçons il faut dire. Il y a eu les rencards avec des garçons gentils mais avec qui il n'y avait aucune alchimie, lors desquels j'avais plus envie d'être au fond de mon lit qu'à papoter en terrasse. Alors il y a eu les rencards où on fait des choses, je me dis quitte à passer un moment avec un gars qui ne m'intéresse pas, autant en profiter pour faire des choses qui m'intéressent. Du coup, on va grimper, je date les garçons à la salle d'escalade, au pire du pire j'aurai fait ma session grimpe. C'est une formule plutôt pas mal, j'ai fait de chouettes rencontres comme ça, même si je n'ai pas forcément envie d'autre chose que d'une amitié. Il y en a un qui m'a mansplainé l'escalade pendant 2h, j'ai pas osé l'envoyer paître, il était super emballé et a voulu me revoir. J'ai dit non. C'est assez rare pour le souligner.


Et puis au milieu de tout ça (en vrai seulement 5 ou 6 dates), il y a eu au mois de mai une très jolie rencontre sur Tinder avec un garçon très étonnant, très différent de ce que j'ai connu jusque là. On a tout de suite accroché, on s'est rencontrés très vite, on a passé l'après midi à la plage puis la soirée ensemble puis la nuit chez moi. C'était d'une douceur exquise. Je dis qu'il est différent parce qu'il n'est pas hétéro (mais bi ou pan), qu'il se sent parfois plus femme qu'homme, qu'il est super éveillé sur plein de questions, qu'il me fait sentir en confiance au lit comme jamais personne auparavant. Il n'est pas monogame et il voit d'autres personnes, il ne veut pas d'enfants et va se faire vasectomier bientôt. Je trouve ça super, parce que je n'ai pas envie d'être en couple, clairement je n'ai pas le temps ni l'espace mental, mais j'ai envie d'avoir un petit amant régulier, ça oui. On s'est dit qu'on n'avait pas d'attentes, juste envie de partager de chouettes moments ensemble quand le planning de nos vies ultra remplies le permet. Ça me va. Je continue à rencontrer d'autres garçons, à vivre ma vie.


Je suis lucide et je sais que la pente est très savonneuse. Que je risque de m'attacher, parce que je m'attache toujours, à un garçon qui voit d'autres personnes et qui ne veut pas d'enfants, et on est tous d'accord pour dire que c'est l'inverse de ce que veut cette chère Janysse. Bien entendu les angoisses sont revenues au galop. Cinq jours sans nouvelles, sans messages, et je panique - alors que c'est dans le contrat. La dernière fois qu'il m'a écrit, je lui ai proposé qu'on se voie, il ne savait pas parce qu'il n'arrivait pas à s'organiser, ça m'a blessée ce manque d'enthousiasme, j'ai dû le relancer trois jours après pour savoir, il était super désolé de ne pas m'avoir tenue au courant, mais c'est l'horreur au boulot, il est fatigué et angoissé et il gère rien et vraiment super pardon. Bon. Ça m'a soulagée de savoir que c'était pas moi le souci mais depuis j'ai pas eu de nouvelles et ça me travaille, j'aurais juste à le relancer mais je veux pas être celle qui le relance alors que gnagnagna. Je m'agace. Une amie m'a dit, "cette relation est là pour t'apprendre à lâcher prise".


J'ai passé deux semaines à me trouver nulle, à m'en vouloir de m'être lancée dans un truc avec un garçon dans ces conditions-là, je me suis accusée de faire des choix de merde, d'oeuvrer à ma propre destruction, de n'avoir rien appris toutes ces années, de juste être conne en fait. Ma psy m'a dit, arrêtez de vous culpabiliser, vous faites les choix que vous pouvez. Pendant plus d'un an d'abstinence, vous n'avez pas eu accès à une sexualité partagée, ni à de la tendresse physique, ni à des mots doux, vous n'avez pas été touchée physiquement, etc etc. Vous essayez juste de répondre à vos besoins. Ça m'a marquée. Oui voilà. C'est peut-être pas l'idéal mais entre ça et rien, je préfère ça. Et peut-être que de nouveau bientôt je préfèrerais juste rien. Je continue mes petits rencards cet été et à la rentrée, je retournerai tranquillement dans mon abstinence et mon célibat parce que c'est quand même vachement moins source de stress quand même. Disons que pour l'heure le coût-bénéfice penche en faveur de nuits de tendresse plutôt que de ma tranquillité d'esprit.


Voilà, c'est un moment de tourmente, décidément je trouve ça trop dur les relations amoureuses ou romantiques. Mais je sais que quoiqu'il arrive tout ira bien, je me suis déjà remise de tellement de trucs, je ne suis pas trop inquiète de risquer d'avoir un petit peu mal au coeur.


J'espère que vous allez toutes et tous bien (malgré le monde qui fout le camp), je pense bien fort à vous et je vous embrasse :bisou:

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Bon anniversaire, Janysse !


J'en profite juste pour te dire que c'est vraiment cool de voir quelqu'un sur le forum s'accomplir comme toi à travers le sport ! J'avais essayé de partager aussi sur le forum à quel point la musculation me permet de garder une structure de vie salvatrice, sans que ça soit bien compris. Ce n'est pas seulement mes muscles qui s'hypertrophient: le fait de me sentir plus fort physiquement, de passer d'un état de faiblesse à un meilleur contrôle de mon corps et de ses possibilités influe directement sur ma confiance en moi. Les femmes ne devraient pas avoir "peur" de se fortifier ainsi. D'ailleurs, je fais de plus en plus de dates direct à la salle de muscu, ça m'apprend déjà beaucoup de choses sur mes potentielles partenaires et je les mets directement dans le bain, haha !


Du coup je trouve ton témoignage sur ce point très cool, j'espère que ça en inspirera !

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