- 22 nov. 2023, 21:55
#1339351
Bonjour,
Cela fait presque 6 mois à présent que je suis séparé de mon ex et je commence enfin seulement à aller mieux. Pendant les pires moments post-rupture, j'ai lu énormément de sujets sur ce forum, pour relativiser ma propre douleur. Je dois dire que ça m'a pas mal aidé, alors aujourd'hui je partage mon histoire. Pas vraiment pour avoir des conseils (puisque tout est bien fini) mais plutôt pour aider, éventuellement, ceux qui atténuent leur douleur en cherchant des histoires plus ou moins similaires à la leur.
Ayant presque totalement quitté les phases de tristesse et de colère, j'essayerai d'être le plus "objectif" et sobre possible.
J'ai rencontré mon ex sur un forum de jeux vidéo. Je sortais à peine d'une dépression diagnostiquée par psychiatre. Je trouvais ma vie complètement vide de sens et j'essayais de combler cette douleur en intégrant cette communauté. J'ai rencontré quelques personnes formidables qui m'ont aidé à remonter la pente. Surtout, je l'ai rencontré elle.
Elle était encore en couple, mais complètement délaissée par son mec. Elle n'allait pas bien, ne dormait plus, ne s'alimentait plus beaucoup. J'ai commencé à prendre soin d'elle, à lui remonter le moral, à lui faire admettre qu'elle valait mieux que ça. Ça lui a ouvert les yeux et elle a décidé de rompre avec son mec. S'en est suivi plusieurs mois de relation "épistolaires" d'une intensité folle. Nous échangions plusieurs centaines de messages par jour. Voulant éviter à tout prix l'idéalisation virtuelle, je lui fais ma liste de défauts, lui explique que je ne vais pas bien. Elle me dit que elle non plus, qu'elle a connu deux histoires difficiles, dont un ex qui la violentait psychologiquement. Elle n'en revient pas de ma gentillesse (ses propres mots) et de la considération que je lui porte.
Grâce à moi, toujours selon ses propres dires, elle va beaucoup mieux. Devient presque euphorique. Me trouve extraordinaire. C'est pareil de mon côté. Ma dépression est loin derrière moi. On parle de tout. De nos blessures, de nos peurs, de nos espoirs. On se confie des choses qu'on n'a jamais dites à personne d'autres. Nous sommes charmés par nos intellects respectifs. Elle se croit HPI, je trouve ça un peu ridicule et n'ai pas cette prétention mais je me garde bien de le lui dire. On parle d'énormément de sujets, on est vraiment inépuisables à ce niveau-là. Surtout, on se soutient et on se tire vers le haut mutuellement. Je n'ai jamais connu ça avec personne auparavant. Forcément, ça me donne l'espoir de me mettre en couple avec elle. Je n'ai pas connu grand chose auparavant (nous avons la trentaine tous les deux). Malgré tout, je n'ai jamais pensé à draguer sur Internet (j'étais contre les applis de rencontre comme Tinder). Si on m'avait dit que je tomberais sous le charme d'une relation virtuelle, je ne l'aurais jamais cru... Elle habite un autre pays mais une relation à longue distance ne me fait pas peur. Apparemment, à elle non plus.
Malgré tout, j'essaie de garder la tête sur les épaules. Je vois bien qu'elle s'emballe beaucoup trop. Devient collante. On parle jusqu'à 3 ou 4 heures du matin, régulièrement. Le lendemain, je me lève à 7 heures pour aller travailler. Pendant plusieurs semaines, je n'ose pas trop me plaindre de ces nuits courtes (pour moi) parce que j'ai conscience que ce que je vis est unique dans mon existence. Mais je finis par en discuter avec elle. Je suis très axé sur la communication, en couple. Mon message passe bien, on raccourcit nos nuits de discussion.
Cependant, elle s'accroche toujours beaucoup à moi et ça me fait douter... Disons que je me méfie de l'excès, même si ça a un côté grisant les premiers temps. Seulement, à aucun moment je ne lui montre ces doutes. Elle n'en saura jamais rien. Après trois mois de relation "épistolaires", c'est elle qui commence à douter, sauf que elle me le dit franchement. Elle m'avoue avoir des problèmes de crises d'angoisse. Elle se cherche, est complètement perdue et est de nature plutôt instable. Tout ça ne me rassure pas. On fait un break pour réfléchir à la situation.
Au bout de trois jours de "SR" (nos premiers jours sans messages depuis trois mois) on reprend contact. On se manque trop. Non seulement on reprend nos conversations comme avant mais, cette fois, on parle de se rencontrer physiquement...
Je me rends compte que l'histoire est longue à raconter, je continuerai dans un prochain message.
Cela fait presque 6 mois à présent que je suis séparé de mon ex et je commence enfin seulement à aller mieux. Pendant les pires moments post-rupture, j'ai lu énormément de sujets sur ce forum, pour relativiser ma propre douleur. Je dois dire que ça m'a pas mal aidé, alors aujourd'hui je partage mon histoire. Pas vraiment pour avoir des conseils (puisque tout est bien fini) mais plutôt pour aider, éventuellement, ceux qui atténuent leur douleur en cherchant des histoires plus ou moins similaires à la leur.
Ayant presque totalement quitté les phases de tristesse et de colère, j'essayerai d'être le plus "objectif" et sobre possible.
J'ai rencontré mon ex sur un forum de jeux vidéo. Je sortais à peine d'une dépression diagnostiquée par psychiatre. Je trouvais ma vie complètement vide de sens et j'essayais de combler cette douleur en intégrant cette communauté. J'ai rencontré quelques personnes formidables qui m'ont aidé à remonter la pente. Surtout, je l'ai rencontré elle.
Elle était encore en couple, mais complètement délaissée par son mec. Elle n'allait pas bien, ne dormait plus, ne s'alimentait plus beaucoup. J'ai commencé à prendre soin d'elle, à lui remonter le moral, à lui faire admettre qu'elle valait mieux que ça. Ça lui a ouvert les yeux et elle a décidé de rompre avec son mec. S'en est suivi plusieurs mois de relation "épistolaires" d'une intensité folle. Nous échangions plusieurs centaines de messages par jour. Voulant éviter à tout prix l'idéalisation virtuelle, je lui fais ma liste de défauts, lui explique que je ne vais pas bien. Elle me dit que elle non plus, qu'elle a connu deux histoires difficiles, dont un ex qui la violentait psychologiquement. Elle n'en revient pas de ma gentillesse (ses propres mots) et de la considération que je lui porte.
Grâce à moi, toujours selon ses propres dires, elle va beaucoup mieux. Devient presque euphorique. Me trouve extraordinaire. C'est pareil de mon côté. Ma dépression est loin derrière moi. On parle de tout. De nos blessures, de nos peurs, de nos espoirs. On se confie des choses qu'on n'a jamais dites à personne d'autres. Nous sommes charmés par nos intellects respectifs. Elle se croit HPI, je trouve ça un peu ridicule et n'ai pas cette prétention mais je me garde bien de le lui dire. On parle d'énormément de sujets, on est vraiment inépuisables à ce niveau-là. Surtout, on se soutient et on se tire vers le haut mutuellement. Je n'ai jamais connu ça avec personne auparavant. Forcément, ça me donne l'espoir de me mettre en couple avec elle. Je n'ai pas connu grand chose auparavant (nous avons la trentaine tous les deux). Malgré tout, je n'ai jamais pensé à draguer sur Internet (j'étais contre les applis de rencontre comme Tinder). Si on m'avait dit que je tomberais sous le charme d'une relation virtuelle, je ne l'aurais jamais cru... Elle habite un autre pays mais une relation à longue distance ne me fait pas peur. Apparemment, à elle non plus.
Malgré tout, j'essaie de garder la tête sur les épaules. Je vois bien qu'elle s'emballe beaucoup trop. Devient collante. On parle jusqu'à 3 ou 4 heures du matin, régulièrement. Le lendemain, je me lève à 7 heures pour aller travailler. Pendant plusieurs semaines, je n'ose pas trop me plaindre de ces nuits courtes (pour moi) parce que j'ai conscience que ce que je vis est unique dans mon existence. Mais je finis par en discuter avec elle. Je suis très axé sur la communication, en couple. Mon message passe bien, on raccourcit nos nuits de discussion.
Cependant, elle s'accroche toujours beaucoup à moi et ça me fait douter... Disons que je me méfie de l'excès, même si ça a un côté grisant les premiers temps. Seulement, à aucun moment je ne lui montre ces doutes. Elle n'en saura jamais rien. Après trois mois de relation "épistolaires", c'est elle qui commence à douter, sauf que elle me le dit franchement. Elle m'avoue avoir des problèmes de crises d'angoisse. Elle se cherche, est complètement perdue et est de nature plutôt instable. Tout ça ne me rassure pas. On fait un break pour réfléchir à la situation.
Au bout de trois jours de "SR" (nos premiers jours sans messages depuis trois mois) on reprend contact. On se manque trop. Non seulement on reprend nos conversations comme avant mais, cette fois, on parle de se rencontrer physiquement...
Je me rends compte que l'histoire est longue à raconter, je continuerai dans un prochain message.