Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
BY Ethan101
#1339351
Bonjour,

Cela fait presque 6 mois à présent que je suis séparé de mon ex et je commence enfin seulement à aller mieux. Pendant les pires moments post-rupture, j'ai lu énormément de sujets sur ce forum, pour relativiser ma propre douleur. Je dois dire que ça m'a pas mal aidé, alors aujourd'hui je partage mon histoire. Pas vraiment pour avoir des conseils (puisque tout est bien fini) mais plutôt pour aider, éventuellement, ceux qui atténuent leur douleur en cherchant des histoires plus ou moins similaires à la leur.

Ayant presque totalement quitté les phases de tristesse et de colère, j'essayerai d'être le plus "objectif" et sobre possible.

J'ai rencontré mon ex sur un forum de jeux vidéo. Je sortais à peine d'une dépression diagnostiquée par psychiatre. Je trouvais ma vie complètement vide de sens et j'essayais de combler cette douleur en intégrant cette communauté. J'ai rencontré quelques personnes formidables qui m'ont aidé à remonter la pente. Surtout, je l'ai rencontré elle.

Elle était encore en couple, mais complètement délaissée par son mec. Elle n'allait pas bien, ne dormait plus, ne s'alimentait plus beaucoup. J'ai commencé à prendre soin d'elle, à lui remonter le moral, à lui faire admettre qu'elle valait mieux que ça. Ça lui a ouvert les yeux et elle a décidé de rompre avec son mec. S'en est suivi plusieurs mois de relation "épistolaires" d'une intensité folle. Nous échangions plusieurs centaines de messages par jour. Voulant éviter à tout prix l'idéalisation virtuelle, je lui fais ma liste de défauts, lui explique que je ne vais pas bien. Elle me dit que elle non plus, qu'elle a connu deux histoires difficiles, dont un ex qui la violentait psychologiquement. Elle n'en revient pas de ma gentillesse (ses propres mots) et de la considération que je lui porte.

Grâce à moi, toujours selon ses propres dires, elle va beaucoup mieux. Devient presque euphorique. Me trouve extraordinaire. C'est pareil de mon côté. Ma dépression est loin derrière moi. On parle de tout. De nos blessures, de nos peurs, de nos espoirs. On se confie des choses qu'on n'a jamais dites à personne d'autres. Nous sommes charmés par nos intellects respectifs. Elle se croit HPI, je trouve ça un peu ridicule et n'ai pas cette prétention mais je me garde bien de le lui dire. On parle d'énormément de sujets, on est vraiment inépuisables à ce niveau-là. Surtout, on se soutient et on se tire vers le haut mutuellement. Je n'ai jamais connu ça avec personne auparavant. Forcément, ça me donne l'espoir de me mettre en couple avec elle. Je n'ai pas connu grand chose auparavant (nous avons la trentaine tous les deux). Malgré tout, je n'ai jamais pensé à draguer sur Internet (j'étais contre les applis de rencontre comme Tinder). Si on m'avait dit que je tomberais sous le charme d'une relation virtuelle, je ne l'aurais jamais cru... Elle habite un autre pays mais une relation à longue distance ne me fait pas peur. Apparemment, à elle non plus.

Malgré tout, j'essaie de garder la tête sur les épaules. Je vois bien qu'elle s'emballe beaucoup trop. Devient collante. On parle jusqu'à 3 ou 4 heures du matin, régulièrement. Le lendemain, je me lève à 7 heures pour aller travailler. Pendant plusieurs semaines, je n'ose pas trop me plaindre de ces nuits courtes (pour moi) parce que j'ai conscience que ce que je vis est unique dans mon existence. Mais je finis par en discuter avec elle. Je suis très axé sur la communication, en couple. Mon message passe bien, on raccourcit nos nuits de discussion.

Cependant, elle s'accroche toujours beaucoup à moi et ça me fait douter... Disons que je me méfie de l'excès, même si ça a un côté grisant les premiers temps. Seulement, à aucun moment je ne lui montre ces doutes. Elle n'en saura jamais rien. Après trois mois de relation "épistolaires", c'est elle qui commence à douter, sauf que elle me le dit franchement. Elle m'avoue avoir des problèmes de crises d'angoisse. Elle se cherche, est complètement perdue et est de nature plutôt instable. Tout ça ne me rassure pas. On fait un break pour réfléchir à la situation.

Au bout de trois jours de "SR" (nos premiers jours sans messages depuis trois mois) on reprend contact. On se manque trop. Non seulement on reprend nos conversations comme avant mais, cette fois, on parle de se rencontrer physiquement...

Je me rends compte que l'histoire est longue à raconter, je continuerai dans un prochain message.
#1359536

Salut Ethan101!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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BY Ethan101
#1339360
Partie 2:

Elle veut qu'on se rencontre à la fin du mois. Elle est très pressée de me voir. Moi, je temporise. Je sens qu'elle est du genre à se désintéresser aussi vite qu'elle s'emballe, j'ai eu le temps de la cerner. J'ai la sourde conviction que notre rencontre ne se passera pas bien dans ce contexte psychologique. Alors je repousse notre rencontre de deux mois, début février, à Paris. Je lui montre enfin des photos de moi, elle me dit que je suis beau, ça me soulage en partie (spoiler: je ne me trouve pas beau haha !). Moi je l'avais déjà vue en photo sur le forum juste avant qu'on ne commence à parler ensemble. Je ne la trouvais ni belle ni laide, aucun avis particulier. Mais plus le temps passe et plus je la trouve attirante aussi.

Elle continue d'être présente pour moi, de me faire des compliments dont je n'ai pas l'habitude. Elle m'envoie un magnifique cadeau d'anniversaire par colis. J'en pleure de joie quand je le déballe en direct, en visio avec elle. Mon cœur lâche peu à peu. Moi qui me méfie toujours, qui garde une certaine distance émotionnelle de peur d'être déçu... Je suis en train de tomber amoureux.

Les mois suivants continuent d'être idylliques malgré ses soucis d'anxiété qui reviennent régulièrement. Je la soutiens dans ces moments-là. Elle parle de moi à ses amies, à sa famille... Je me sens emporté dans un tourbillon. Je lâche prise.

Arrive février. Après six mois de relation "épistolaire" et par visio, nous nous rencontrons enfin sur le quai d'une gare à Paris. On s'embrasse, bien que je me sente gêné. Elle m'a tricoté une écharpe magnifique, elle n'avait jamais fait ça pour personne, je suis touché plus que je ne pourrais le dire. Nous allons mettre nos affaires à l'hôtel. Elle me demande si je veux deux chambres ou une chambre commune. Bordel, ça fait six mois que je la connais. Je demande la chambre commune.

La journée est incroyable, elle est euphorique, me tient la main amoureusement. On boit jusqu'à tard. On rentre dans la chambre et on passe une nuit formidable. Je suis rouillé mais j'arrive à la satisfaire totalement, j'en suis très fier. On s'endort serrés l'un contre l'autre...
Dès le lendemain, je sens une distance s'installer. J'aurais dû parier, j'aurais gagné le gros lot haha ! Je ne dis rien, on continue à passer des journées et des nuits formidables mais je sens une ombre, un doute qui plane. Le quatrième jour, le doute est devenu une tension. Elle n'est plus comme avant. Pour la première fois, on ne couche pas ensemble, cette nuit-là, je vais à la salle de muscu m’exercer pour la laisser seule (je pratique la muscu depuis des années).

Le lendemain matin, tous mes doutes se confirment: elle éclate en sanglots. Me dit qu'elle ne sait plus où elle en est. Je suis formidable mais elle, elle a "son cerveau cassé" (selon ses propres mots). Elle a peur que nos vies soient trop différentes et qu'elle me fasse souffrir si ça ne marche pas entre nous. Franchement, j'aurais dû partir en courant à ce moment là vu l'immense red flag qu'elle agitait hahaha !

Mais je suis amoureux d'elle, à présent. Et je le lui dis. Voilà, je lui dis "je t'aime" parce que je sens qu'elle m'échappe et que si je ne lui dis pas maintenant, je n'aurai peut-être plus l'occasion. Ensuite, avec un sang froid étonnant, je lui assure qu'on a le temps. Que je vais pas la demander en mariage demain. Ça la fait rire. Je lui dis qu'on peut prendre notre temps et voir où ça nous mène. Ça la libère complètement. On se jette dans les bras l'un de l'autre. Je suis très fier de moi et de ma communication. Je pense avoir réglé le problème.

Notre semaine parisienne se termine. On boit un dernier verre avant son départ. Elle éclate soudain à nouveau en sanglots. Je garde mon sang-froid, la sers dans mes bras et la réconforte à nouveau. On se fait chacun un cadeau rigolo avant de partir et on s'embrasse.

J'ai passé la semaine la plus riche en émotions de mon existence.

A suivre...
#1339380
Bonsoir Ethan,

Quelle histoire passionnante, qui fait tellement écho à la mienne, c’est fou. Je pourrais citer une foule de similitudes.

J’en prends une au hasard :
Mon ex aussi n’a pas osé me dire au début qu’il s’endormait en m’écrivant le soir (bon on allait se coucher à 23h, nous étions plus raisonnables) c’est vraiment la passion du début, typique de la relation à distance.

Quelques remarques sur une première lecture « à chaud » : je note que ton ex t’avait envoyé des signaux négatifs dès le début. Ce n’est pas très bon présage, mais ça pouvait être dû aussi à un manque de confiance en elle. Je comprends que tu ai persévéré quand même.

J’ai aussi l’impression que ton ex est une personne bien, et qui avait conscience d’avoir des problèmes qui risquaient de te faire souffrir.
Vous avez décidés ensemble de tenter l’aventure malgré tout. Et j'espère pour toi que vous avez bien fait, et que le bilan de votre relation ensemble est positif (?)

J’attends la suite avec impatience. Ce qui s’est passé ensuite et comment tu t’en est sorti.
BY Ethan101
#1339381
Bonsoir Monpetitcoeur,

Merci beaucoup de ton retour ! C'est en lisant ton histoire que je me suis dit "il faut que je raconte la mienne pour dire aux gens que d'autres personnes vivent des choses très similaires, destructrices, et pourtant s'en remettent et avancent dans la vie. On n'est pas seuls dans le malheur".

23 H ? Franchement, si ça avait été à cette heure-là, ça ne m'aurait pas du tout dérangé haha ! Le truc c'est que mon ex travaillait chez elle en indépendante. Elle pouvait se lever à 11H le lendemain, moi pas... Elle n'arrêtait pas de me dire qu'elle exagérait mais j'étais incapable de confirmer et de la "repousser" (mon gros défaut: j'ai du mal à dire non, j'y reviendrai dans mon récit). Le jour où on a parlé jusqu'à 5H du matin et que j'ai dormi moins de 2H au point d'avoir la nausée au travail, j'ai compris qu'il fallait que je rétablisse ma règle de communication vitale dans un couple: dire les choses, mais en essayant de ne pas blesser l'autre. Heureusement, elle a compris tout de suite.

Oui, tu as raison pour les signaux négatifs dès le début. Il y en aura d'autres, tu verras. Pourquoi j'ai continué malgré tout ? Parce que j'ai une patience de dingue. Je me suis dit qu'elle me trouvait tellement formidable que tôt ou tard elle oublierait ses doutes et comprendrait que j'étais SON homme :lol: En plus, j'avais vraiment le temps. Je n'étais pas prêt à emménager avec quelqu'un tout de suite, donc je trouvais la relation à distance vraiment idéale.

Pour le bilan de la relation, je te laisse la surprise, j'ai le sens du suspens hahaha !
#1339382
Je suis vraiment contente que mon histoire t’a convaincu de poster ici, je suis persuadée que nos échanges nous permettrons de comprendre encore mieux nos histoires respectives.

Je comprends que tu veuilles préserver ton effet de suspense (j’ai moi même tenté de faire un effet blague sur mon fil, avec un succès plus que mitigé :D )je serai donc patiente.

Je suis moi-même en télétravail et à temps partiel. Les levers à 11h je connais. Encore une similitude. ;)

Nous parlions au début tous les soirs de 19h30 à 23h, et pas mal le week-end aussi. C’est sans doute trop. Je comprends que quand on travail à temps plein en présentiel ça soit plus compliqué à gérer. On a diminué le temps de discussion et ça semblait lui convenir mais, je crois qu’à force il s’est lassé quand même du côté virtuel, même en discutant moins, il a gardé ça pour lui pour ne me l’annoncer qu’après la rupture. Problème insoluble ou manque de communication, difficile de trancher.
Car pour autant comme toi, et ça je ne l’avais pas évoqué, il n’était pas prêt à vivre avec quelqu’un (il avait 38 ans quand on s’est rencontrés et ça faisait 10 ans qu’il vivait tout seul) donc ça l’arrangeait que je sois loin de lui le plus souvent.

Question qui me brûle la langue, mets tu toujours l’écharpe ? :lol:
BY Ethan101
#1339383
"je suis persuadée que nos échanges nous permettrons de comprendre encore mieux nos histoires respectives."
Oui, j'en suis sûr aussi !

"Encore une similitude."
Je vais finir par croire que tu es elle hahaha !

"il s’est lassé quand même du côté virtuel"
Pareil pour elle... à la différence que ça l'arrangeait aussi pourtant et que par la suite je me suis senti prêt à vivre avec elle (bien avant la rupture, c'était donc sincère) mais j'en reparlerai.

"ça faisait 10 ans qu’il vivait tout seul" Ah oui, c'était entré dans son fonctionnement pour ainsi dire... perso c'est pas du tout mon cas, j'avais besoin de temps pour régler des fêlures en moi et réarranger ma vie pour être certain de ne pas replonger en dépression. C'était provisoire et je l'avais dit à mon ex.

"Question qui me brûle la langue, mets tu toujours l’écharpe ?"
Mais... quelle impatiente hahaha ! Ca aussi ça fait partie de l'histoire... et ça montrera mes mauvais côtés aussi ;)

Et perso j'avais compris dès le début que c'était un rêve que tu racontais... mais j'ai l'habitude de l'analyse onirique à travers les bouquins de Freud, Jung, l'oniromancie antique et les travaux récents des neurosciences. Je peux comprendre que quelqu'un qui n'y prête jamais attention ait pris ton rêve au premier degré. :lol:
#1339386
Ethan101 a écrit : 24 nov. 2023, 00:07 Et perso j'avais compris dès le début que c'était un rêve que tu racontais... mais j'ai l'habitude de l'analyse onirique à travers les bouquins de Freud, Jung, l'oniromancie antique et les travaux récents des neurosciences.
:lol:

Bonjour Ethan,

Je ne sais comment dire ça, mais je trouve ton récit insupportable d' auto suffisance , avec ta clairvoyance, tes règles de communication dans un couple, ta muscu, etc..
Mais je n' ai pas lu les travaux les plus récents en neurosciences, c' est sans doute pour ça .

Mais l' essentiel est que tu aies trouvé un public pour se pâmer devant le " suspense" de ce pavé indigeste relatant une histoire somme toute assez banale et vide , montée en épingle.

Je pense que tous les deux vous vous porteriez mieux si vous n' envisagiez pas une relation amoureuse comme réceptacle à masturbation intellectuelle( je crois qu' au fond, peut importe qui est de l' autre côte de l' écran , tant qu' il vous permet d' exulter )

Bonne journée
#1339387
Bonjour,

En effet, ce suspens est intenable, j'en peux plus, viiiiite dis -nouuuuus !!! J'ai préparé le pop corn, une bonne mousse, fait bon dans le salon, la boîte de kleenex est prête...
Mais pourquoi tu nous fais ça ?

Mais finalement je crois pas avoir besoin ni de tarots ni de boule de cristal ni d'oniromancie ( quoi que bien frais, m'en basculerais bien un godet tiens), pour présager de la suite...

La nana qui elle aussi n'était pas sortie de son univers jeux vidéos panpantutues depuis des lustres se croit encore en pleine romance, tcho bisou, jeu aérojambesque manière de virer les toiles d'araignées, elle laisse venir, et pi ensuite elle ouvre les yeux, et voit l'oniromantologue freudo-junguesque à tendance logorhique autocentrée arriver avec ses gros sabiaux, elle se dit oula ça va coller aux entournures, elle met les adjas, et roule Abdoul...

Comme dit selma-la-toxique, pas besoin de faire durer le suspens pour viser le topo...

Mais, mode canapé on, voyons la suiiiite, si mon petit coeur arrive à tenir.... :F
#1339388
Selmasultane a écrit : 24 nov. 2023, 08:21
Ethan101 a écrit : 24 nov. 2023, 00:07 Et perso j'avais compris dès le début que c'était un rêve que tu racontais... mais j'ai l'habitude de l'analyse onirique à travers les bouquins de Freud, Jung, l'oniromancie antique et les travaux récents des neurosciences.
:lol:

Bonjour Ethan,

Je ne sais comment dire ça, mais je trouve ton récit insupportable d' auto suffisance , avec ta clairvoyance, tes règles de communication dans un couple, ta muscu, etc..
Mais je n' ai pas lu les travaux les plus récents en neurosciences, c' est sans doute pour ça .

Mais l' essentiel est que tu aies trouvé un public pour se pâmer devant le " suspense" de ce pavé indigeste relatant une histoire somme toute assez banale et vide , montée en épingle.

Je pense que tous les deux vous vous porteriez mieux si vous n' envisagiez pas une relation amoureuse comme réceptacle à masturbation intellectuelle( je crois qu' au fond, peut importe qui est de l' autre côte de l' écran , tant qu' il vous permet d' exulter )

Bonne journée
:bisou: :bisou: :bisou:

@elieza mapetitec... et ethan101 ce serait pas la même IP par hasard ?
#1339396
Ethan,

J’ai aussi presque brièvement pensé aussi au fait que tu sois mon ex surtout quand j’ai vu l’histoire de l’écharpe, mais il y a quand même pas mal de différences aussi. À commencer par le fait que mon ex lui, semblait très bien vivre la séparation, vu que c’est son choix à lui. En fait c’est une histoire miroir mais du point de vue masculin.

J’espère que tu ne te laisseras pas influencer par cette horde de commentaires négatifs et que tu raconteras ton histoire à ta façon, qui correspond à ta personnalité.
Je ne trouve pas qu’il y a de l’auto-suffisance à vouloir instaurer quelques règles dans le couple.
Quant à moi, j’ai aussi quelques livres sur l’analyse de rêves à la maison - je pratique aussi le rêve lucide, c’est moins connu mais passionnant aussi - je ne comprends pas pas pourquoi cela gêne certains à ce point que nous trouvions de l’aide dans ce formidable outil pour la connaissance de soi.
BY Ethan101
#1339398
Selmasultane a écrit : 24 nov. 2023, 08:21
Ethan101 a écrit : 24 nov. 2023, 00:07 Et perso j'avais compris dès le début que c'était un rêve que tu racontais... mais j'ai l'habitude de l'analyse onirique à travers les bouquins de Freud, Jung, l'oniromancie antique et les travaux récents des neurosciences.
:lol:

Bonjour Ethan,

Je ne sais comment dire ça, mais je trouve ton récit insupportable d' auto suffisance , avec ta clairvoyance, tes règles de communication dans un couple, ta muscu, etc..
Mais je n' ai pas lu les travaux les plus récents en neurosciences, c' est sans doute pour ça .

Mais l' essentiel est que tu aies trouvé un public pour se pâmer devant le " suspense" de ce pavé indigeste relatant une histoire somme toute assez banale et vide , montée en épingle.

Je pense que tous les deux vous vous porteriez mieux si vous n' envisagiez pas une relation amoureuse comme réceptacle à masturbation intellectuelle( je crois qu' au fond, peut importe qui est de l' autre côte de l' écran , tant qu' il vous permet d' exulter )

Bonne journée
Bonjour Selmasultane,

Je suis désolé que tu aies vu mes références comme du mépris. L'étude des rêves n'est pas quelque chose qui intéresse beaucoup de gens, donc j'échangeais avec Monpetitcoeur sur le sujet puisqu'elle semble intéressée :)

Après, comment dire... je raconte les choses factuellement. Pas pour livrer un bon récit, mais une tranche de vie. Donc, comme ce n'est pas de la fiction, oui, c'est forcément plus vide qu'un bon roman :lol: Il y a des détails qui ont leur importance (je parle de la muscu parce que c'est la première nuit où j'ai laissé seule mon ex pour aller me défouler ailleurs, je parle de la communication parce que c'est pour moi la pierre angulaire d'un couple et que ça va participer à notre échec, etc.)

Le "suspens", c'est pour rire (et parce que j'ai pas le temps de tout raconter en une fois): si je suis ici, c'est que tout s'est cassé la gueule, non ? C'est comme parler de suspens pour un film sur le Titanic :lol:

Aussi, j'accepterai tous les jugements à mon égard, car chacun à le droit de donner son avis, mais je te propose de le faire quand j'aurai exposé toute mon histoire, non ? Je suppose qu'à ce stade, tu imagines que je suis quelqu'un qui a une haute opinion de lui-même et c'est tout faux. La vérité, c'est que je pars d'un état dépressif où je pense à en finir avec moi-même parce que je me dégoûte, à une reconstruction de mon amour-propre via une personne qui m'a fait comprendre mes bons côtés. Ensuite, j'expliquerai comment j'ai compris que tout cela était fragile et illusoire lorsqu'elle m'a quitté et comment je tente aujourd'hui, à l'aide de la thérapie et d'autres moyens, de me sentir bien, seul avec moi-même, plutôt que de chercher une béquille extérieure.

Bonne journée à toi aussi
BY Ethan101
#1339399
etpourtant a écrit : 24 nov. 2023, 09:41 Bonjour,

En effet, ce suspens est intenable, j'en peux plus, viiiiite dis -nouuuuus !!! J'ai préparé le pop corn, une bonne mousse, fait bon dans le salon, la boîte de kleenex est prête...
Mais pourquoi tu nous fais ça ?

Mais finalement je crois pas avoir besoin ni de tarots ni de boule de cristal ni d'oniromancie ( quoi que bien frais, m'en basculerais bien un godet tiens), pour présager de la suite...

La nana qui elle aussi n'était pas sortie de son univers jeux vidéos panpantutues depuis des lustres se croit encore en pleine romance, tcho bisou, jeu aérojambesque manière de virer les toiles d'araignées, elle laisse venir, et pi ensuite elle ouvre les yeux, et voit l'oniromantologue freudo-junguesque à tendance logorhique autocentrée arriver avec ses gros sabiaux, elle se dit oula ça va coller aux entournures, elle met les adjas, et roule Abdoul...

Comme dit selma-la-toxique, pas besoin de faire durer le suspens pour viser le topo...

Mais, mode canapé on, voyons la suiiiite, si mon petit coeur arrive à tenir.... :F
Selma-la-toxique ? Je n'ai rien dit de tel. :shock:
BY Ethan101
#1339400
Elieza a écrit : 24 nov. 2023, 11:10
Georges I. Abdamiaou a écrit : 24 nov. 2023, 09:51

@elieza mapetitec... et ethan101 ce serait pas la même IP par hasard ?
J'y ai pensé et j'ai vérifié, mais soit le vpn est bon, soit c'est effectivement deux individus distincts....
Heuu... vous êtes sérieux là à vérifier les IP ? Vous faites flipper, là, par contre...
BY Ethan101
#1339402
Monpetitcoeur a écrit : 24 nov. 2023, 11:51 Ethan,

J’ai aussi presque brièvement pensé aussi au fait que tu sois mon ex surtout quand j’ai vu l’histoire de l’écharpe, mais il y a quand même pas mal de différences aussi. À commencer par le fait que mon ex lui, semblait très bien vivre la séparation, vu que c’est son choix à lui. En fait c’est une histoire miroir mais du point de vue masculin.

J’espère que tu ne te laisseras pas influencer par cette horde de commentaires négatifs et que tu raconteras ton histoire à ta façon, qui correspond à ta personnalité.
Je ne trouve pas qu’il y a de l’auto-suffisance à vouloir instaurer quelques règles dans le couple.
Quant à moi, j’ai aussi quelques livres sur l’analyse de rêves à la maison - je pratique aussi le rêve lucide, c’est moins connu mais passionnant aussi - je ne comprends pas pas pourquoi cela gêne certains à ce point que nous trouvions de l’aide dans ce formidable outil pour la connaissance de soi.
Pour moi, il n'y a pas de commentaires positifs ou négatifs, chacun donne l'avis qu'il veut. Par contre, je m'inquiète du fait qu'après deux messages où je raconte mon histoire on me pense un imposteur agissant par proxy (sérieusement ?!) ! On est dans le pur délire paranoïaque là, plus dans la critique constructive de mon témoignage.
BY Ethan101
#1339408
PARTIE 3

Ces récents événements tournent dans ma tête. Je comprends que j'ai bêtement considéré cette femme comme celle qui allait me sauver de moi-même. Or, sa propre instabilité commence déjà à me faire souffrir. Je me prends alors la tête sur le fait que je suis systématiquement attiré par des gens brisés comme moi. Pourquoi ? Par facilité ? Par peur ? Par besoin de me sentir utile ? Parce que, inconsciemment, je cherche à confirmer que les choses tournent toujours mal ?

Je continue ma thérapie pendant ce temps et avance pas mal sur la compréhension de plusieurs points. Je travaille particulièrement sur la mort de ma mère, à laquelle j'ai assisté quand j'avais 9 ans, et sur l'incapacité de mon père à me donner de l'attention parce qu'il tentait de gérer son propre chagrin comme il pouvait. Ma psychologue me dit que tout cela m'a donné le besoin compulsif de prendre soin des autres de façon exagérée, dans une tentative malsaine de m'oublier, ce qui conduit forcément à de graves déséquilibres. Elle me conseille de travailler sur mes propres manques pour espérer des relations plus stables.

Mais j'ai peur de voir resurgir mon dégoût de moi-même si je me concentre sur le vide qui m'habite. Mon psychiatre n'a pas encore posé un diagnostic de guérison mais de rémission. Je souffre de ce qu'il appelle "une double dépression", tenace et difficile à soigner. Alors je préfère me fuir à nouveau et me concentrer sur "elle", ce qui est évidemment une lâcheté de ma part. Mais je ne le vois pas ainsi sur le moment.

Comment laisser tomber une relation aussi unique simplement à cause de la peur ? Je savais que si je ne tentais pas l'expérience, je le regretterais toute ma vie. La Saint-Valentin approche, et je décide de la surprendre. Ses ex n'avaient jamais eu aucune attention pour elle, d'après ses dires. J'allais marquer le coup.

Je lui commande un cadeau personnalisé par téléphone dans une boutique de son pays et je fais livrer. Je m'assure qu'elle sera bien chez elle le 14 février. Je prépare mon coup avec soin, elle ne se doute de rien. Le jour J, elle est tellement surprise qu'elle manque de peu de ne pas ouvrir au livreur ! Elle m'envoie aussitôt un message où elle me remercie chaleureusement du cadeau. Sa confusion et son plaisir sont évidents, elle pleure au téléphone. Je suis content, mais peu à peu, je comprends que les choses sont moins idylliques qu'il n'y parait. Je n'ai rien reçu pour la Saint-Valentin, de mon côté, alors qu'elle m'a déjà envoyé pas mal de cadeaux par le passé.

L'idée me tracasse sans pour autant me tourmenter. Au soir, elle revient me parler. Elle me dit qu'elle ne pense pas que se mettre en couple ensemble soit une bonne idée. Elle me sort alors une liste d'arguments kilométriques. Son ex était d'une jalousie maladive: elle souhaite profiter de sa liberté et veut pouvoir fréquenter ses amis masculins sans se sentir surveillée. Elle adore voyager, y compris seule: elle veut pouvoir partir sans devoir rendre de comptes. Elle est carriériste: elle ne veut pas culpabiliser de "trop" travailler et de participer à de nombreux événements et repas liés à son job (elle a très peu de temps libre en dehors de ses voyages).

Je suis stupéfait. J'ai littéralement l'impression qu'elle se fout de ma gueule.

Depuis 6 mois, elle me raconte sa vie presque heure par heure. Elle a pu voir qui elle voulait sans un reproche de ma part. Elle a travaillé comme une dingue une moyenne de 12 heures par jour. Elle a fait un voyage en Asie, seule. Je ne me suis plaint à aucun moment. Pourquoi ça changerait subitement ? Je ne comprends pas. Elle me dit qu'elle SAIT que je ne suis pas comme ça, mais que c'est son "cerveau" qui la fait angoisser de manière absurde à l'idée d'être à nouveau en relation. Que ça n'a rien à voir avec moi.

Enfin, elle me dit que ce n'est pas sain de commencer une nouvelle histoire sans avoir fait son deuil de la précédente (ce détail aura son importance par la suite). Ça fait 5 mois que c'est fini pourtant avec son ex. Combien de temps lui faut-il encore ?

Je me sens en colère parce que tous ces arguments me semble bidons, et un peu lâches. Je ne veux pas me disputer avec elle et préfère refaire un break de plusieurs jours pour réfléchir. Nouveau SR. Je tourne la situation dans tous les sens dans ma tête. Je finis par écrire une liste de tous ses arguments et trouve de quoi les contrer, un par un. Je la recontacte et lui transmets le fruit de mes réflexions.

- Tu as réponse à tout ! me dit-elle. D'accord, on peut essayer !
- Alors c'est bon ? On est officiellement en couple, tous les deux ?
- Oui, je suis d'accord. C'est la fête dans ta tête en ce moment ?
- Hein ? C'est quoi cette question ? Tu n'es pas contente, toi ?
- Bien sûr que si, je suis contente.

Je ne suis pas convaincu. Je trouve sa question très bizarre. Son manque d'enthousiasme me semble évident. Pourtant, je ne l'ai pas forcée. Je sais que je me suis engagé dans quelque chose de difficile avec elle. Je sais aussi que les choses ne seront plus jamais aussi intenses qu'à nos débuts. Mais je me dis que c'est normal, que l'ivresse des premiers moments s’essouffle toujours et que ce n'est pas une raison pour fuir.

Je n'aurais pas pu la forcer à se mettre en couple, si elle n'en avait pas envie. Ce sont juste ses doutes, ses peurs qui s'expriment à cause de ses deux relations amoureuses destructrices. Voilà ce que je pense à cet instant. Je vais employer les prochains mois à la rassurer, à soigner ses angoisses. Et je vais presque réussir... en misant davantage sur le réel. Sur le concret. Nous allons nous revoir plus souvent et les choses se stabiliseront d'elles-mêmes...
#1339411
C'est assez rare de voir apparaitre des personnalités singuliéres concomitamment par ici, et croyant peu aux coïncidences, je suis plutôt enclin à la vérification, mais bienvenue ethan, j'ai parcouru tes posts, j'aime la diversité donc j'apprécie ton arrivée parmis nous si tu n'es pas un symptôme d'un début de schizophrénie :)
BY Ethan101
#1339413
Merci pour ton accueil, Georges ! J'avoue que ton message me rassure :D

Non, pas de syndrome de double personnalité hahaha ! Comme tu as pu le voir, je me bats contre la dépression, c'est déjà mentalement bien assez lourd à gérer !

J'avoue que je suis moi-même étonné des ressemblances avec Monpetitcoeur. Maintenant, ces ressemblances sont sans doute superficielles et nées du prisme du forum. Je pense qu'il est impossible de connaitre véritablement quelqu'un juste par ce qu'il écrit sur un forum (mon histoire en est une preuve :lol: ). Vous comprendrez peut-être à quel point j'ai une mauvaise estime de moi-même (je ne sais même pas si ça existe, un dépressif orgueilleux) et qu'il n'y a aucune auto-suffisance de ma part. J'essaie de raconter le plus "objectivement" possible mes bons et mes mauvais côtés dans mon histoire.

Par contre oui, j'intellectualise bien trop les choses. J'ai conscience de mes manques et je travaille avec ma psy pour résoudre ces problèmes.
#1339414
Les gens qui ont une mauvaise estime de eux même paraissent souvent arrogant de prime abord, ça peut paraître pas trés logique, mais on pourrait parler de tendance à surcompenser et à la projection de sa propre vision dégradée de soi même sur autrui je pense.
Et si tu as la curiosité de parcourir les anciens posts sur le forum je t'invite à réfléchir à quelque chose que j'ai répété ici un nombre incalculable de fois:
Penses contre toi même.
BY Ethan101
#1339416
PARTIE 4

Elle est d'accord pour que nous nous voyions plus souvent. Elle me dit en ressentir le besoin aussi et me propose alors de partir en voyage ensemble chaque mois pendant 4 ou 5 jours. La masse de travail qu'elle s'inflige lui fait de plus en plus approcher le burn out: elle considère ses escapades comme son unique échappatoire. Je lui explique que je n'ai pas les moyens financiers nécessaires pour des vacances aussi régulières. Elle me répond qu'elle prendra en charge la majorité des frais.

Il est vrai qu'elle gagne très bien sa vie. On peut même dire qu'elle est "plein aux as". Malgré tout, je n'ai aucune envie de donner l'impression de profiter d'elle et je lui explique. Mais elle insiste. Elle m'assure que l'argent n'est définitivement pas un problème. Je finis par accepter.

Nous ferons trois voyages, en Grèce, en Irlande et en Italie. C'est un changement brusque de ma réalité, ayant l'habitude de vivre assez modestement de par mon emploi pour le moins mal payé. J'essaie de ne pas perdre la tête, mais je sens que ce mode de vie lui convient parfaitement et que nos tensions s’aplanissent. Elle se projette à nouveau, parle de l'avenir, veut savoir combien d'enfants je désire... Son entrain me fait penser que les choses sont "gagnées" entre nous. Et pourtant, surgit un imprévu que la majorité des hommes, je suppose, prendrait de façon dramatique.

Je constate bientôt une perte presque totale de ma libido, accompagnée de problèmes mécaniques. J'avais déjà eu ça pendant ma dépression, c'est un effet secondaire habituel. Cependant, je pensais les choses revenues à la normale, et cette régression m'inquiète. Je lui en parle et décide d'employer d'autres moyens pour la satisfaire. Sa satisfaction devient mon seul but durant nos moments intimes. Elle culpabilise de ne plus être capable de me donner du plaisir mais ne fait rien pour essayer de me stimuler. Elle se contente de prendre sans plus strictement rien tenter de son côté. Nouvelle crise de larmes. Elle me demande pardon, ne comprend pas ce qu'elle a fait pour "mériter quelqu'un d'aussi attentionné que moi" (ses propres mots).

Je lui dis que ça ne me pose pas de problèmes (ma libido étant au plus bas, c'est vrai), que c'est provisoire, mais elle ne considère pas normal qu'elle puisse prendre du plaisir sans parvenir à me le rendre d'une manière ou d'une autre. Elle décide d'en parler à sa psy.

Quelque temps plus tard, de retour chez moi, je reçois un appel de sa part. Elle me dévoile alors que sa nouvelle séance chez sa psy lui a révélé quelque chose qu'elle avait complètement refoulé avec les années: enfant, elle a été victime d'attouchements de la part de son grand-père, ce qui lui créé des blocages sexuels. Elle pense que c'est la cause de ma perte de libido et s'en veut énormément pour ça.

Je la rassure aussi longtemps que nécessaire. Cette "révélation" me parait suffisamment grave pour que je prenne du temps pour elle et lui assurer de mon soutien. Les choses s'arrangent encore une fois.

Quelques semaines plus tard, mon oncle, qui était aussi mon parrain, décède d'une crise cardiaque. Plus que mon oncle, cet homme est le membre de ma famille qui a pris le plus soin de moi à la mort de ma mère. Je suis assommé par cette nouvelle brutalité de la vie. Mon père et ma belle-mère gèrent leur propre chagrin de leur côté et mes amis compatissent à ma douleur sans plus. Je me sens très seul, très minable, et je ressens à nouveau la perte de sens si intimement liée à la dépression.

C'est alors que mon ex décide de venir me rejoindre 4 jours pour me soutenir. Je ne m'attendais pas à ça. Elle croule littéralement sous le boulot (on avait convenu de ne pas voyager ce mois-là) mais s'est arrangée pour tout décaler. Elle vient en avion, reste deux jours entiers sur place, et repart au matin du quatrième jour. Elle me soutient comme personne ne l'avait fait jusqu'ici. Son aide m'est inestimable. J'ai enfin la "preuve" qu'elle tient à moi. Les actes que j'attendais sans oser me l'avouer.

Elle rentre chez elle ensuite et c'est à partir de là que les choses vont commencer à se dégrader inexorablement...
BY Ethan101
#1339417
PARTIE 5

Je passe les jours suivants à la remercier de ce qu'elle vient de faire pour moi. Elle me dit que c'était la moindre des choses, que je lui ai apporté énormément de bienfaits dans la vie, et qu'elle voulait me rendre la pareille. L'équilibre semble atteint dans notre relation mais je remarque qu'elle travaille encore plus pour compenser les 4 jours où elle n'a rien pu faire.

Elle devient logiquement plus distante. Nous nous écrivons bien moins qu'avant. J'essaie de respecter son travail et ne veut pas la déranger. Ça me dégage beaucoup de temps libre, du temps où je discutais avec elle pendant des heures chaque jour. J'essaie de me convaincre que c'est provisoire.

Je tente de lire mais n'y parviens plus. Mes séances de muscu me sont de plus en plus pénibles aussi. Le sport m'a fortement aidé à structurer mon existence pendant ma dépression: un exutoire et une hygiène de vie qui m'ont permis de ne pas totalement sombrer quand j'étais au plus mal.

Mais là, je me sens anormalement fatigué. Je bâcle les séances sportives et me sens physiquement diminué, ce qui m'impacte psychologiquement. Y a-t-il un lien avec ma perte de libido ? Je repense aussi souvent à mon oncle mais n'ose plus trop en parler avec ma copine car elle m'avoue que le souvenir de ses attouchements la hante et qu'elle se sent de plus en plus mal. Je lui répète qu'elle peut m'en parler quand elle veut mais elle prétend qu'elle m'a déjà tout dit et que je ne peux pas l'aider. J'insiste maladroitement et elle me rembarre méchamment. Moi qui était si fier de ma communication, j'ai l'impression que je n'arrive plus à l'atteindre émotionnellement. Je me demande à quel moment on en est arrivé là.

Elle finit par me dire quand même que je vois tout en noir dernièrement, qu'elle veut bien me soutenir, mais que je ne dois pas me laisser aller. Je le prends très mal. De la part d'une personne capable de pleurer parce qu'elle va arriver en retard à un repas de travail, je trouve ça culotté.

Plus d'un an après notre rencontre, sept mois en couple, on ne se fait plus beaucoup de compliments, on se parle peu. Je me sens anormalement indifférent à toutes choses, y compris à elle. Je retourne voir mon psychiatre. Il me confirme une rechute de dépression. Me propose d'augmenter ma dose d'antidépresseurs mais me prévient que cela peut empirer mes problèmes de libido, voire les rendre permanents. Je prends peur et refuse donc.

Je repense beaucoup à ma mère et à d'autres personnes que j'ai perdues. Je deviens morbide mais n'en parle pas à mon entourage. Les gens ont horreur des dépressifs, d'après mon expérience. Ils te disent de te secouer et que tu n'as aucune raison de te plaindre. Bien sûr, ils connaissent mieux ta vie que toi-même... Alors, je fais semblant d'aller bien. Je fais deux graves erreurs à mon travail, tellement c'est la merde dans ma tête. Je suis humilié par un collaborateur qui s'en rend compte. Je me mets à pleurer seul dans ma chambre, à me traiter d'imbécile, de minable. Je dors peu et mes nuits sont traversées de cauchemars. Je n'en dis rien à ma copine car je suis convaincu que je vais l'emmerder. Je lui en veux de sa prise de distance, même si c'est dû à son satané boulot. Malgré tout, j'ai l'impression que je n'ai plus qu'elle dans la vie et qu'il faut sauver ça à tout prix.

Alors je lui dis qu'il est temps que je vienne la voir dans son pays (chose que je n'avais encore jamais faite). Je lui demande cependant d'accepter uniquement si elle en a envie. Elle accepte immédiatement, me dit même qu'elle me présentera enfin à ses parents. Sa réaction me réconforte énormément.

La rencontre avec la "belle-famille" se passe à merveille. Ils me disent que leur fille a si souvent parlé de moi qu'ils se demandaient quand ils me verraient... Le reste du séjour est pourtant catastrophique. Ma copine me fait des reproches sur tout et rien. Ma façon de manger, de m'asseoir, de me comporter. Je ne comprends pas ce que je dois faire pour lui plaire et lui demande.

- Je ne sais pas, m'avoue-t-elle.

OK, j'abdique. Elle commence vraiment à m'énerver. Elle évite d'avoir une vraie conversation, et elle évite même le contact physique, ce qui me met très mal à l'aise.
Au moment de mon départ, elle éclate une dernière fois en sanglots, et me dit que je compte beaucoup pour elle. Je me fais violence pour la prendre dans mes bras mais je n'ai même pas la force de lui demander ce qu'elle a. Je n'ai pas envie de réentendre "je sais pas".

De retour chez moi, elle se "transforme" par messages. Elle m'appelle par mon petit surnom affectueux, et redevient aimable et blagueuse. J'ai l'impression d'avoir une femme à double personnalité, qui me tire la tête quand elle me voit en vrai et qui joue à la femme attentionnée quand elle est derrière son écran. Je ne supporte pas cette hypocrisie et je veux qu'elle le comprenne.

- Je pense qu'on a besoin de faire un nouveau break. Ça ne va pas trop entre nous en ce moment.

- Comme tu veux !

- Je te laisserai reprendre contact quand tu te sentiras prête.

Elle n'a même pas essayé de discuter, une fois de plus... Nous n'échangerons plus de messages pendant un mois, notre plus long SR. Je ne chercherai pas non plus à la recontacter, me disant qu'elle a besoin de ce temps pour réfléchir et changer son comportement. Car j'ai l'impression que c'est à elle de faire des efforts, que j'ai assez donné. Moi, j'ai un petit sursaut d'énergie qui me permet de commencer à reprendre le dessus. Je me rends compte que je suis soulagé sans elle et qu'elle ne me manque pas beaucoup.

C'est alors que je reçois enfin un appel. Elle me dit en pleurant qu'elle a longuement hésité parce qu'elle tient énormément à nous, mais que c'est fini, qu'elle ne peut plus continuer ainsi. Je pleure aussi. Elle me remercie pour tout le respect que je lui ai témoigné pendant un an et demi. De ma patience, ma bienveillance... Mais elle appuie sur le fait qu'on se fait trop de mal mutuellement ces derniers temps. Elle a raison, bien sûr...

Et malgré tout, je ne m'attendais pas à une fin aussi nulle. Sans réelle discussion, sans dispute, sans tentative de seconde chance. C'est notre première véritable crise et au lieu d'essayer de se battre, elle se barre ? Je fais mine d'accepter sa décision mais je me mets en tête de la récupérer dès le lendemain. Je l'avais déjà fait avec une ex par le passé, après tout. Et je trouve rapidement les vidéos d'un certain coach nommé Antoine qui semble donner des conseils imparables. Qu'est-ce qui pourrait mal se passer ? :lol:
BY Ethan101
#1339418
PARTIE 6

Mon ex insiste pour qu'on reste amis malgré la séparation. Elle me dit qu'elle ne veut pas se passer de nos échanges, que je compte toujours pour elle. Je gobe ce baratin et je me dis que feindre l'amitié me permettra de commencer ma "reconquête". Comme je me sens mieux psychologiquement suite au SR d'un mois, je veux lui montrer mes meilleurs côtés sans trop en faire. Je lui envoie donc un message après quelques jours... et elle ne répond pas. J'attends 48 heures et lui en renvoie un autre, demandant sous forme de blague si elle m'avait déjà oublié. Elle me répond sèchement.

Je garde mon sang-froid mais elle continuera à m'éviter. C'est l'incompréhension chez moi. Je lui envoie un dernier message lui disant qu'il lui faut prendre une décision: soit on reste amis comme elle me l'a demandé, soit elle me nie et dans ce cas elle n'entendra plus jamais parler de moi. Elle me répond miraculeusement en 5 minutes, un long message d'excuses où elle me parle à nouveau comme avant, pleine de charme et de bienveillance. Elle me dit que c'est à cause de... son boulot, mais qu'elle fera attention à me répondre plus vite.

Pendant une semaine, nos échanges redeviennent plus fluides mais elle recommencera à m'éviter. J'ai du mal à contenir ma colère face à cette girouette. J'en parle à une amie qui me répond:

- Elle a pas un mec ?

Je rigole.

- Elle a eu besoin de faire le deuil de son ex pendant 6 mois avant d'accepter de se mettre avec moi. Donc non, elle est incapable de sauter d'un mec à l'autre aussi rapidement !

Et pourtant, le doute s'installe. Je demande des infos à un ami en commun. Je le sens gêné. Il finit par m'avouer:

- Elle a rencontré un gars une semaine après le début de votre break.

Une semaine... voilà le temps qu'il lui a fallu pour m'oublier pendant que moi, je pensais comme un con que les choses pouvaient encore s’arranger ! Je craque. Je lui envoie un message lui disant que je sais tout et que j'aimerais en discuter. Pas de réponse. Je lui enverrai des messages toute la soirée, comme un dingue, lui disant qu'elle n'a qu'à accepter une courte conversation avec moi pour répondre à mes questions et que je ne pourrai pas tourner la page sans ça. Mais elle préfère continuer à me nier. Je me saoule au rhum toute la nuit pour atténuer les pensées morbides qui tournent en boucle dans mon crâne (super idée...).

Le lendemain, elle daigne enfin me répondre. Elle avoue avoir rencontré ce mec par hasard, qu'elle ne cherchait personne mais que c'est la vie. Elle est ultra froide et semble se foutre complètement de mon état. Je lui dis que ses excuses de burn-out et d'attouchement étaient de belles conneries et que ça ne l'a pas empêché de sauter sur le premier venu. Je lui vide mon sac pour la première fois, et ça la fait pleurer. Ses réponses changent alors. Je vois qu'elle est abattue par la situation et qu'elle accepte mes attaques avec résignation. Du coup, ça me calme et on a une dernière conversation finalement apaisée. Je lui dis que je quitte sa vie définitivement. Elle répond qu'elle comprend et qu'elle est désolée pour toute la souffrance qu'elle m'a causé.

Après ça, je plonge dans le vide total. J'avais patiemment reconstruit mon estime de moi pendant plus d'un an grâce à elle. C'étaient ses compliments, ses attentions, ses mots gentils et son admiration qui m'avaient permis de me reconstruire suite à ma première dépression. Logiquement, si on me retire ça, si ma béquille me fait comprendre que je suis remplaçable en seulement quelques jours, qu'est-ce qui me reste ? J'avais toujours évité de travailler véritablement sur moi, par lâcheté, et j'en payais maintenant le prix.

Je me mets en arrêt maladie et me coupe de tout le monde. Mes parents, inquiets, finiront par venir chez moi et, en voyant ma tête de zombie, insisteront pour une hospitalisation. Je refuserai.

Je n'ai pas trop de souvenirs de ce qui s'est passé pendant cette période sinon que, à un moment, je me pèse et constate que j'ai perdu 8 kilos. Je me souviens que mon psy me disait que chaque rechute de dépression serait plus grave que la précédente et qu'il faudrait effectivement m'hospitaliser si un jour je devais atteindre le stade de la dépression sévère.

Ce stade se caractérise par un arrêt total de toutes les activités et des pensées suicidaires renforcées. Je me rends compte que je suis en plein dedans.

Vient alors un sentiment souvent vu très négativement, mais qui m'a sans doute sauvé la vie: la haine. Je haïssais cette femme et le pouvoir qu'elle avait sur moi. Comment accepter d'être dans cet état de loque humaine pendant qu'elle se faisait tringler joyeusement par son nouveau mec ? Cette haine me sort de mon état quasi catatonique et je décide de m'en sortir pour de bon. Seulement pour moi, et non plus dans l'espoir de la récupérer.

Je terminerai donc mon histoire en donnant quelques conseils aux personnes se retrouvant dans le même état psychique que moi et qui souhaiteraient reprendre le dessus.
Modifié en dernier par Ethan101 le 25 nov. 2023, 22:43, modifié 2 fois.
BY Ethan101
#1339419
CONCLUSION

Je demande de l'aide à ma psy et suis ses conseils. J'en fais même plus que nécessaire.

Je commence par parler de mon état à mes proches. Certains amis, certains membre de ma famille n'avaient aucune idée de ma maladie psychique puisque je ne leur en avais jamais parlé. J'oublie ma honte. Mes certitudes limitantes du style "je vais les emmerder avec mes histoires". Tous tombent des nues. Apparemment, personne ne soupçonnait rien.

J'en parle aussi à mon travail. Le collaborateur qui m'avait humilié quelques mois plus tôt se confond en excuses. Depuis ce jour, il a complètement changé de comportement à mon égard et m'apporte même parfois une tasse de café !

Je pense qu'il ne faut pas se servir de la dépression comme d'un bouclier pour tout vous faire pardonner. Il ne faut pas saouler les gens avec ça. Mais les mettre au courant une fois, une seule, sans ton larmoyant, juste comme si vous les informiez que vous avez une maladie (ce qu'est la dépression diagnostiquée par psychiatre) et que vous êtes suivis dans le but de vous en sortir... Ça, j'ai pu remarquer que les gens le prenaient bien parce que ça leur permettaient de mieux comprendre certaines de vos réactions.

Ensuite, je me suis remis au sport... J'ai repris la muscu mais je me suis aussi lancé dans la course à pieds en club. Je pense qu'il est bien de se fixer des objectifs personnalisés pour se donner un but et se forcer à suivre une hygiène de vie saine. Dans mon cas, il s'agit de courir un semi-marathon, pour commencer. De plus, la présence d'un groupe est stimulante et permet de combattre les sensations de solitude.

J'ai également repris la lecture. Sauf que je me concentre uniquement sur les bouquins de développement personnel. Il y a un tri à faire, bien entendu, mais certains livres sont tout à fait sérieux et peuvent profondément changer une vie... à condition ne pas se contenter de lire mais d'appliquer les conseils prodigués ! Recommandations lectures: Un rien peut tout changer de James Clear et Le pouvoir du moment présent de Eckhart Tolle.

La méditation est aussi un outil TRES précieux. Si comme moi vous avez l'impression de ne plus avoir de contrôle sur les pensées négatives qui se bousculent dans votre tête, tentez de méditer quotidiennement pendant un mois et voyez la différence ! Il y a des tas de bouquins pour apprendre en douceur. "Méditer jour après jour" de Christophe André, par exemple.

Je compte débuter prochainement une TCC, thérapie brève fortement recommandée pour traiter les dépressions. C'est un investissement conséquent mais les résultats son étayés par toutes sortes d'études.

Enfin... il faut dormir ! Le manque de sommeil a des conséquences catastrophiques sur l'humeur, alors dormez autant que vous en ressentez le besoin.

Je sais que mon idée d'utiliser la colère, voire la haine, comme moteur pour s'en sortir sera mal vue par certains. Mais ma psy elle-même a validé l'idée. Selon elle, le refoulement est inutile et peut même empirer la situation. Acceptez l'idée que vous êtes dévorés par la colère mais, au lieu de retourner ce sentiment contre vous-mêmes, projetez-le vers votre extérieur immédiat, sous la forme d'activités constructrices. Au bout d'un moment, la colère partira d'elle-même, parce que vous l'utiliserez comme carburant et qu'aucun carburant n'est éternel !

Il s'agit par la suite de réapprendre à vivre dans la sérénité, mais les processus que vous avez mis en place vous y aideront fortement, normalement, même si ça prendra du temps.

Pour ma part, j'ai envoyé une ultime lettre à mon ex lui expliquant tout ce que je ne lui avais pas dit pendant les dernières semaines de notre relation. Une lettre apaisée qui lui assure que je ne lui en veux plus, même si je persiste à ne plus vouloir garder le contact avec elle. Contre toute attente, elle m'a répondu il y a deux jours. Je n'ai pas ouvert sa lettre. Je n'ai plus besoin de réponses - pourquoi me troubler de nouveau avec ses justifications ? Je l'ai mise dans un tiroir et je continue lentement à l'oublier.
BY Elieza
#1339420
Et ben… entre ceux qui résument ça en trois phrases et toi qui décortique le moindre poil de couille, y’a du taf…
Désolée hein mais ton histoire malgré le suspense et le romanesque que tu souhaitais y ajouter n’est plus plus ni moins….tadam… banale.
Juste enrobée de recherche de causes et de conséquences, de jolis mots et de bonnes intentions ( encore une fois assez classique).

La conclusion, tristement banale elle aussi, c’est que dès le départ vous n’êtes pas compatibles mais pour une raison x ou y vous décidez de persévérer, avec l’issue prévisible que ça devait avoir.
Je t’assure, étant une grande habituée des psy et consorts, rien ne vaut une bonne vieille psychothérapie des familles, et les bouquins de développement personnel… tu as l’air assez lucide, tu es conscient que c’est du bullshit? Un des Best sellers en la matière vient de Ron Hubbard, si tu ne connais pas fais un Google rapide et reviens me dire ce que tu en penses.
BY Ethan101
#1339421
Salut Elieza,

Ta conclusion est tout à fait juste, et je suis évidemment parvenu à la même ! Je reconnais parfaitement que c'est une fin banale en soi. Mais à part dans les films et les bouquins, je pense que toutes les fins sont plutôt banales ;)

Par contre, la longueur de mon histoire n'a pas pour but d'y insuffler du suspens (je répète que c'était une blague...) et encore moins du romanesque. La profusion de détails et le style neutre au présent tentent de transcrire factuellement une relation sous dépression (parler de perte de libido n'a d'ailleurs rien de très agréable ni de romanesque, mais je l'ai fait pour rester factuel :? )

"Je t’assure, étant une grande habituée des psy et consorts, rien ne vaut une bonne vieille psychothérapie des familles"
Oui, je suis d'accord, comme je le dis à la fin :)

"et les bouquins de développement personnel… tu as l’air assez lucide, tu es conscient que c’est du bullshit?"

Y'a du tri à faire. Je ne voulais pas en entendre parler non plus, mais le monde du développement personnel est extrêmement large. Tu y trouveras autant des bouquins de Jean-Edouard qui parle à des Anges gardiens sous LSD, que des essais menés par des spécialistes et recommandés par des universitaires ou des journaux tels le New York Time. C'est le cas de "Un rien peut tout changer" par exemple, qui propose simplement une méthode de routine quotidienne et d'organisation basée sur la psychologie. Pour ma part, ça fonctionne vraiment pas mal, c'est pourquoi je recommande au moins d'y jeter un oeil.

Oui, je connais Ron Hubbard, c'est le gourou détraqué qui a écrit des livres de science-fiction ! J'ignorais par contre qu'il avait écrit du dev perso, tu m'apprends un truc ! Ben voilà, la catégorie Jean-Edouard dont je parlais :lol: Je trouve d'ailleurs dommage que des imposteurs comme lui entachent toute une catégorie de livres de bien-être dans laquelle certains auteurs sortent du lot.
BY Ethan101
#1339422
Ok, je viens de voir qu'il s'agissait d'un bouquin sur la Dianétique qui servira de base à la scientologie. C'est effectivement le problème de la catégorie fourre-tout du dev perso, tu peux vraiment y trouver de tout, le meilleur comme le pire. Je pense qu'effectuer des recherches avant d'acheter un bouquin peut permettre d'éviter de se casser la gueule !
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