- 15 sept. 2018, 11:36
#1291253
Bonjour,
Après m'être appuyée sur les sages paroles de ce forum depuis ma rupture avec monsieur il y a 6 semaines, j'avais réussi à entamer un sr strict qui ne m'apportait que du bon. Mais après une désillusion arrivée trop tot hier, le soufflet est retombé et je me retrouve toute perdue.
Mon histoire, qui je previens va etre longue à lire.
J'ai rencontré Monsieur il y a deux ans. Séparé depuis 4 années de la mere de sa fille (à la naissance de la petite, il a essayé avec la mère malgré la grossesse imposée de force à 2 semaines de relation par madame mais il n'a jamais reussi à s'attacher). C'etait toujours ambigu avec elle car elle se servait de la petite (handicapée) pour le garder sous le coude malgré la separation de domicile actée (surtout financierement et pour les services). Lui, englué dans cette situation d'esclave et ne voulant pas paraitre pour un mauvais père en mettant de la distance avec la mere, s'etait seulement autorisé un plan Q en 4 ans et etait déprimé au possible, limite suicidaire.
Et c'est là que je suis entrée dans sa vie. Tout de suite nous nous sommes attachés l'un à l'autre mais la situation étant ce qu'elle etait, tout est vite devenu clair : Si l'on voulait aller plus loin dans notre relation, il allait falloir mettre de la distance avec cette ex et qu'il se laisse aider pour se reprendre en mains. L'ex etant assez folle ( elle a même tenté de l'ecraser, ou faisait irruption dans l'appartement, petite fille de 4 ans à la main, pour gifler monsieur et lui hurler dessus), je l'ai épaulé pour aller au jugement et etablir une garde stricte afin de mettre madame en arriere plan et ne plus la laisser lui faire du chantage pour voir sa fille.
J'ai failli craquer à plusieurs reprises, lui etant trop faible pour mener les objectifs de front et moi doutant sur ma capacité à tout arranger pour lui. Mais chaque fois, il me declarait son amour, me disait revivre à mes côtés et admirer ma force. Alors j'ai tenu bon, on a emménagé ensemble et vécu dans le même appartement un an. Mais voila, une fois le jugement passé, il fallait apprendre à elever un enfant. Et surtout, un enfant handicapé que la mère bebetisait au possible, refusant que la petite soit prise en charge pour evoluer convenablement. Une petite qui à 4 ans demandait autant d'energie qu'un nourrisson.
Monsieur m'a fait confiance, et pendant les vacances, je me suis attelée à faire gagner en autonomie à cette petite ( en quelques mois je lui ai appris à se reveiller seule et arreter de pleurer pour un oui ou un non à toutes heures, je lui ai appris à manger seule, aller aux toilettes seule, se laver, s'habiller... montrant aux professionnels de santé et monsieur que son grand retard avait été en bonne partie accentué par une maman depressive qui voulait se nourir des problemes de sa fille).
J'ai abandonné une vie professionnelle pour en quelques sortes, sauver mon ex. Je l'ai relooké, lui qui se cachait derriere des cheveux longs pas du tout entretenus, des tshirts vieux de 10 ans crasseux et troués. J'ai fait la meme chose pour la petite pour qui le papa n'avait jamais rien acheté ( se contentait de ce que la maman fournissait, meme si plus du tout adapté pour elle). Et puis je lui repetais qu'il etait beau, organisais des soirées à la maison pour qu'il renoue avec ses amis qu'il ne voyait plus beaucoup avant, lui gardait la petite le samedi soir pour qu'il sorte un peu.
Monsieur est devenu le plus heureux... et moi, je me suis totalement oubliée, tombant en depression, sans emploi, me sentant maintenant inutile, ininteressante, finissant par ne plus prendre soin de moi et prendre des kilos. Il s'eloignait tellement qu'on a fini par crever l'absces et tout remettre en question, j'avais besoin d'aide à mon tour. Je suis rentrée chez mes parents deux semaines loin de chez nous pour voir un psy et reprendre du temps pour moi. Au bout de 4 jours, monsieur entendant mes progrès, me demande de rentrer plus tot, sait que c'est bel et bien moi qu'il veut dans sa vie, a cessé de douter et m'aime plus que tout. Me dit que tout va s'arranger, que je lui manque deja.
Et puis l'été arrivant, moi n'ayant pas fini le chemin personnel que j'avais à faire, la distance s'est réinstallée. Etant benevole d'une association de theatre culturel, j'ai été beaucoup prise par des repetitions et lui a rencontré une nouvelle bande d'amis avec qui il sortait au bar tout les soirs. Le reste du temps, nous hebergions 4 amis pour les vacances et n'avions plus un moment à deux.
Tres vite, alors qu'il me disait je t'aime deux jours avant et nous etions donné rdv pour une soirée en amoureux à admirer la lune rouge, il m'appelais pour annuler notre rdv auquel je me rendais, me retrouvais dans la rue, alcoolisé, pour me dire que c'etait fini.
L'après rupture : etant engagée dans mes representations de theatre, la petite à garder et n'ayant nulle part où aller, il a insisté pour que je reste le mois d'aout. L'horreur. Il etait froid, haineux, j'etais de trop et ses amis presents à l'appart en permanence, le poussaient à sortir avec d'autres filles et m'oublier. Puis ils sont partis, j'ai fini ma deniere representation et nous nous sommes retrouvés autour d'une longue discussion. Tout a été mis à plat, nous avons mis ensemble en evidence les raisons de la rupture. Malgré tout, là où il me repetait ne plus avoir d'espoir et ne plus du tout m'aimer, a avoué avoir parlé sous le coup de la colère et s'etre précipité dans ses mots. Nous etions d'accord sur le fait que notre relation n'etait plus viable et devait s'arreter. Les 3 semaines suivantes, dont deux où la petite etait en vacances avec nous, ont été magiques. Un nouveau souffle, une volonté commune de mettre le passé derrière. Puis, ma date de depart arrivant, je lui ai demandé ce qu'il envisageait dans le futur. Il m'a dit que si cela se passait tout le temps comme durant ces 3 semaines, il signait de suite. Nous nous sommes rendus compte que nous n'avions jamais profité avant cela, attendant toujours la fin du jugement, la fin de quelque chose d'extérieur pour se concentrer sur notre bonheur.
Nous avons convenu qu'on voulait se laisser du temps, laisser les sentiments se reinstaller dans des conditions plus sereines et pour cela, reprendre soin de nous chacun de notre côté. Il me disait « j'y crois à fond, la distance et le temps va nous aider à mettre les choses negatives du passé de côté et ça va le faire. Je suis sûr que tu vas me manquer, comme la dernière fois où tu etais rentré chez tes parents. Ne m'abandonne pas, j'aimerais vraiment qu'on demarre quelque chose de nouveau toi et moi» Le tout en evoquant une nouvelle relation dans laquelle nous pourrions realiser nos envies et projets jamais réalisés, comme se prendre une maison ensemble et se creer une bande de potes commune.
Je pars galvanisée, dans un sr où je reprends confiance en moi, me bouge très vite pour remettre de l'ordre dans ma vie, à mes presque 26 ans, larguée chez papa et maman. Et au bout de 10 jours (hier), je l'appelle pour recuperer des documents à l'appart. J'ai laissé une bonne partie de mes meubles/ affaires, lui en ayant besoin pour vivre et moi pas forcément pour le moment, nous disant que tant qu'on se laisse du temps/ une chance, il n'y a pas lieu que je recupere tout, que ça servira surement dans notre prochaine maison et qu'il n'est pas necessaire de se remeubler chacun de son côté.
J'arrive, c'est froid, bizarre. Je sais qu'il a passé ces 10 jours avec son meilleur ami qui vient de demenager loin, puis sa soeur, puis sa nouvelle bande d'amis qui le sollicite tout les jours. Je suis tres froide, pressée, il lache ce qu'il est en train de faire et me reclame des calins, des bisous sur la joue puis dans le cou, me dit que je suis rayonnante, qu'il est super heureux de me voir à nouveau avec le sourire et plein de choses positives à raconter. Je me dis « wahou, je l'ai impressionné sans le vouloir». Puis je me ressaisis et lui dit « oh mais le lit d'appoint est defait». Oui son meilleur ami et sa copine ont dormi là 3 jours pendant le demenagement. Son meilleur ami etant celui qui le pousse vers d'autres filles et lui dit qu'il ferait mieux de ne pas revenir vers moi, je lance un « ha bah si t'as passé tes 10 jours aussi bien occupé avec lui et tes nouveaux amis, je n'ai pas du beaucoup te manquer haha». Et là tout gêné il m'avoue que sa vie ayant été tres mouvementée par ce depart, il n'a pas eu le temps de se poser et de penser à moi. Que je ne lui ai pas manqué c'est vrai. Bon, je ne me laisse pas déstabiliser plus que ça, je recupere mes papiers, on prend un peu de nos nouvelles et compare un peu avec nos anciennes vies. Je redeviens un peu froide et détachée, et là il me reprend dans ses bras en disant « ma pauvre, ce que je t'ai fait subir, t'as l'air tellement plus heureuse, t'as un sourire enorme».. puis se met à pleurer ??!!?? Je lui demande pourquoi il pleure, il se degage de mon etreinte s'eloigne, ne veut pas repondre, s'enerve. Je ne comprends pas. Il fini par me lacher « mon ex me dit pareil que toi, qu'elle s'en sort beaucoup mieux sans moi. Je dois avoir un probleme, y'a qu'à voir comment tu rebondies après 10 jours sans moi, tu as l'air tellement heureuse».
Et s'en suivent discussions et calins qui me rassurent. Et re-coup de theatre, il me dit qu'il a quand meme eu le temps de penser à moi ces 2-3 derniers jours et qu'il s'est surpris à ne pas etre en manque de moi comme il s'y attendait. Categorique, je lui demande quand je peux venir récupérer mes meubles. Étonné, il me repond qu'il ne desespere pas pour autant mais que ça lui a fait peur. Je lui dis alors que je ne le comprends pas, qu'il y a 10 jours il me disait y croire à fond et me demandait de ne pas l'abandonner. Je lui demande s'il y croit encore «je t'avoue que j'y crois moins. Mais il y a toujours de l'espoir. Je pense juste que tu y croies plus que moi et qu'on verra dans le futur. On va se revoir pour se reintegrer petit à petit dans nos vies et on verra ce que ça donne, si quelque chose se recrée. Mais je ne veux pas que tu te prives pour moi, si tu rencontres quelqu'un d'autre. Ça m'emmerderait que tu ailles avec un autre mais il ne faut pas que tu te prives, je ne t'en voudrai pas». Je lui montre que ses paroles ne suffisent plus à m'y faire croire aussi, qu'il est beaucoup trop dur et que je vais lui echapper. Il me martèle qu'il y a toujours de l'espoir mais qu'il ne peut pas predire l'avenir. On est as loin de s'embrasser quand je pars, prolonge par des calins et bisous très longs sur la joue, se rapproche du baiser sur la bouche qui se transforme en bisou esquimau très tendre et long. Et là je me rends compte que cette intimité, ses calins me manquent.
Je le rappelle le soir, ayant convenu que je devais le mettre au courant pour une histoire de clés. J'en profite pour lui dire que ça m'a fait plaisir de le revoir mais qu'il m'a un peu paumé, que je ne vais pas tres bien et ne sait plus quoi penser. Que s'il veut continuer de nous donner une chance, qu'il va m'en falloir un peu plus. Il s'enerve, n'a pas envie de se reprendre la tete avec tout ça, me dit que je dois penser à autre chose et manque de me raccrocher au nez. La suite de la soirée, j'ai bu avec des amis. Un peu trop, certainement pour faire taire les inquietudes dans ma tete. Je l'ai appelé, il n'a pas repondu, idem pour mes ( trop ) nombreux sms.
Ce matin, je me suis réveillée en pleurant. Je me sens minable à nouveau. Je pensais ne plus etre atteignable par tout ça. Et au final, toute cette satisfaction de me reprendre en mains, de l'avoir surpris avec ma bonne humeur sans meme l'avoir voulu... est detruit par ce « tu ne m'as pas manqué, ça m'a moi meme fait peur. J'y crois moins qu'il y a 10 jours». Il m'a aussi dit que ça changerait peut etre car il avait vraiment eu plaisir à me voir, et surtout me voir aussi rayonnante. Pourtant, je sais qu'hier j'ai du le laisser sur une très mauvaise impression, de la colere et de la pitié. Difficile de repartir sur un mois de sr avec ces derniers echanges idiots. Que dois-je faire ???
Après m'être appuyée sur les sages paroles de ce forum depuis ma rupture avec monsieur il y a 6 semaines, j'avais réussi à entamer un sr strict qui ne m'apportait que du bon. Mais après une désillusion arrivée trop tot hier, le soufflet est retombé et je me retrouve toute perdue.
Mon histoire, qui je previens va etre longue à lire.
J'ai rencontré Monsieur il y a deux ans. Séparé depuis 4 années de la mere de sa fille (à la naissance de la petite, il a essayé avec la mère malgré la grossesse imposée de force à 2 semaines de relation par madame mais il n'a jamais reussi à s'attacher). C'etait toujours ambigu avec elle car elle se servait de la petite (handicapée) pour le garder sous le coude malgré la separation de domicile actée (surtout financierement et pour les services). Lui, englué dans cette situation d'esclave et ne voulant pas paraitre pour un mauvais père en mettant de la distance avec la mere, s'etait seulement autorisé un plan Q en 4 ans et etait déprimé au possible, limite suicidaire.
Et c'est là que je suis entrée dans sa vie. Tout de suite nous nous sommes attachés l'un à l'autre mais la situation étant ce qu'elle etait, tout est vite devenu clair : Si l'on voulait aller plus loin dans notre relation, il allait falloir mettre de la distance avec cette ex et qu'il se laisse aider pour se reprendre en mains. L'ex etant assez folle ( elle a même tenté de l'ecraser, ou faisait irruption dans l'appartement, petite fille de 4 ans à la main, pour gifler monsieur et lui hurler dessus), je l'ai épaulé pour aller au jugement et etablir une garde stricte afin de mettre madame en arriere plan et ne plus la laisser lui faire du chantage pour voir sa fille.
J'ai failli craquer à plusieurs reprises, lui etant trop faible pour mener les objectifs de front et moi doutant sur ma capacité à tout arranger pour lui. Mais chaque fois, il me declarait son amour, me disait revivre à mes côtés et admirer ma force. Alors j'ai tenu bon, on a emménagé ensemble et vécu dans le même appartement un an. Mais voila, une fois le jugement passé, il fallait apprendre à elever un enfant. Et surtout, un enfant handicapé que la mère bebetisait au possible, refusant que la petite soit prise en charge pour evoluer convenablement. Une petite qui à 4 ans demandait autant d'energie qu'un nourrisson.
Monsieur m'a fait confiance, et pendant les vacances, je me suis attelée à faire gagner en autonomie à cette petite ( en quelques mois je lui ai appris à se reveiller seule et arreter de pleurer pour un oui ou un non à toutes heures, je lui ai appris à manger seule, aller aux toilettes seule, se laver, s'habiller... montrant aux professionnels de santé et monsieur que son grand retard avait été en bonne partie accentué par une maman depressive qui voulait se nourir des problemes de sa fille).
J'ai abandonné une vie professionnelle pour en quelques sortes, sauver mon ex. Je l'ai relooké, lui qui se cachait derriere des cheveux longs pas du tout entretenus, des tshirts vieux de 10 ans crasseux et troués. J'ai fait la meme chose pour la petite pour qui le papa n'avait jamais rien acheté ( se contentait de ce que la maman fournissait, meme si plus du tout adapté pour elle). Et puis je lui repetais qu'il etait beau, organisais des soirées à la maison pour qu'il renoue avec ses amis qu'il ne voyait plus beaucoup avant, lui gardait la petite le samedi soir pour qu'il sorte un peu.
Monsieur est devenu le plus heureux... et moi, je me suis totalement oubliée, tombant en depression, sans emploi, me sentant maintenant inutile, ininteressante, finissant par ne plus prendre soin de moi et prendre des kilos. Il s'eloignait tellement qu'on a fini par crever l'absces et tout remettre en question, j'avais besoin d'aide à mon tour. Je suis rentrée chez mes parents deux semaines loin de chez nous pour voir un psy et reprendre du temps pour moi. Au bout de 4 jours, monsieur entendant mes progrès, me demande de rentrer plus tot, sait que c'est bel et bien moi qu'il veut dans sa vie, a cessé de douter et m'aime plus que tout. Me dit que tout va s'arranger, que je lui manque deja.
Et puis l'été arrivant, moi n'ayant pas fini le chemin personnel que j'avais à faire, la distance s'est réinstallée. Etant benevole d'une association de theatre culturel, j'ai été beaucoup prise par des repetitions et lui a rencontré une nouvelle bande d'amis avec qui il sortait au bar tout les soirs. Le reste du temps, nous hebergions 4 amis pour les vacances et n'avions plus un moment à deux.
Tres vite, alors qu'il me disait je t'aime deux jours avant et nous etions donné rdv pour une soirée en amoureux à admirer la lune rouge, il m'appelais pour annuler notre rdv auquel je me rendais, me retrouvais dans la rue, alcoolisé, pour me dire que c'etait fini.
L'après rupture : etant engagée dans mes representations de theatre, la petite à garder et n'ayant nulle part où aller, il a insisté pour que je reste le mois d'aout. L'horreur. Il etait froid, haineux, j'etais de trop et ses amis presents à l'appart en permanence, le poussaient à sortir avec d'autres filles et m'oublier. Puis ils sont partis, j'ai fini ma deniere representation et nous nous sommes retrouvés autour d'une longue discussion. Tout a été mis à plat, nous avons mis ensemble en evidence les raisons de la rupture. Malgré tout, là où il me repetait ne plus avoir d'espoir et ne plus du tout m'aimer, a avoué avoir parlé sous le coup de la colère et s'etre précipité dans ses mots. Nous etions d'accord sur le fait que notre relation n'etait plus viable et devait s'arreter. Les 3 semaines suivantes, dont deux où la petite etait en vacances avec nous, ont été magiques. Un nouveau souffle, une volonté commune de mettre le passé derrière. Puis, ma date de depart arrivant, je lui ai demandé ce qu'il envisageait dans le futur. Il m'a dit que si cela se passait tout le temps comme durant ces 3 semaines, il signait de suite. Nous nous sommes rendus compte que nous n'avions jamais profité avant cela, attendant toujours la fin du jugement, la fin de quelque chose d'extérieur pour se concentrer sur notre bonheur.
Nous avons convenu qu'on voulait se laisser du temps, laisser les sentiments se reinstaller dans des conditions plus sereines et pour cela, reprendre soin de nous chacun de notre côté. Il me disait « j'y crois à fond, la distance et le temps va nous aider à mettre les choses negatives du passé de côté et ça va le faire. Je suis sûr que tu vas me manquer, comme la dernière fois où tu etais rentré chez tes parents. Ne m'abandonne pas, j'aimerais vraiment qu'on demarre quelque chose de nouveau toi et moi» Le tout en evoquant une nouvelle relation dans laquelle nous pourrions realiser nos envies et projets jamais réalisés, comme se prendre une maison ensemble et se creer une bande de potes commune.
Je pars galvanisée, dans un sr où je reprends confiance en moi, me bouge très vite pour remettre de l'ordre dans ma vie, à mes presque 26 ans, larguée chez papa et maman. Et au bout de 10 jours (hier), je l'appelle pour recuperer des documents à l'appart. J'ai laissé une bonne partie de mes meubles/ affaires, lui en ayant besoin pour vivre et moi pas forcément pour le moment, nous disant que tant qu'on se laisse du temps/ une chance, il n'y a pas lieu que je recupere tout, que ça servira surement dans notre prochaine maison et qu'il n'est pas necessaire de se remeubler chacun de son côté.
J'arrive, c'est froid, bizarre. Je sais qu'il a passé ces 10 jours avec son meilleur ami qui vient de demenager loin, puis sa soeur, puis sa nouvelle bande d'amis qui le sollicite tout les jours. Je suis tres froide, pressée, il lache ce qu'il est en train de faire et me reclame des calins, des bisous sur la joue puis dans le cou, me dit que je suis rayonnante, qu'il est super heureux de me voir à nouveau avec le sourire et plein de choses positives à raconter. Je me dis « wahou, je l'ai impressionné sans le vouloir». Puis je me ressaisis et lui dit « oh mais le lit d'appoint est defait». Oui son meilleur ami et sa copine ont dormi là 3 jours pendant le demenagement. Son meilleur ami etant celui qui le pousse vers d'autres filles et lui dit qu'il ferait mieux de ne pas revenir vers moi, je lance un « ha bah si t'as passé tes 10 jours aussi bien occupé avec lui et tes nouveaux amis, je n'ai pas du beaucoup te manquer haha». Et là tout gêné il m'avoue que sa vie ayant été tres mouvementée par ce depart, il n'a pas eu le temps de se poser et de penser à moi. Que je ne lui ai pas manqué c'est vrai. Bon, je ne me laisse pas déstabiliser plus que ça, je recupere mes papiers, on prend un peu de nos nouvelles et compare un peu avec nos anciennes vies. Je redeviens un peu froide et détachée, et là il me reprend dans ses bras en disant « ma pauvre, ce que je t'ai fait subir, t'as l'air tellement plus heureuse, t'as un sourire enorme».. puis se met à pleurer ??!!?? Je lui demande pourquoi il pleure, il se degage de mon etreinte s'eloigne, ne veut pas repondre, s'enerve. Je ne comprends pas. Il fini par me lacher « mon ex me dit pareil que toi, qu'elle s'en sort beaucoup mieux sans moi. Je dois avoir un probleme, y'a qu'à voir comment tu rebondies après 10 jours sans moi, tu as l'air tellement heureuse».
Et s'en suivent discussions et calins qui me rassurent. Et re-coup de theatre, il me dit qu'il a quand meme eu le temps de penser à moi ces 2-3 derniers jours et qu'il s'est surpris à ne pas etre en manque de moi comme il s'y attendait. Categorique, je lui demande quand je peux venir récupérer mes meubles. Étonné, il me repond qu'il ne desespere pas pour autant mais que ça lui a fait peur. Je lui dis alors que je ne le comprends pas, qu'il y a 10 jours il me disait y croire à fond et me demandait de ne pas l'abandonner. Je lui demande s'il y croit encore «je t'avoue que j'y crois moins. Mais il y a toujours de l'espoir. Je pense juste que tu y croies plus que moi et qu'on verra dans le futur. On va se revoir pour se reintegrer petit à petit dans nos vies et on verra ce que ça donne, si quelque chose se recrée. Mais je ne veux pas que tu te prives pour moi, si tu rencontres quelqu'un d'autre. Ça m'emmerderait que tu ailles avec un autre mais il ne faut pas que tu te prives, je ne t'en voudrai pas». Je lui montre que ses paroles ne suffisent plus à m'y faire croire aussi, qu'il est beaucoup trop dur et que je vais lui echapper. Il me martèle qu'il y a toujours de l'espoir mais qu'il ne peut pas predire l'avenir. On est as loin de s'embrasser quand je pars, prolonge par des calins et bisous très longs sur la joue, se rapproche du baiser sur la bouche qui se transforme en bisou esquimau très tendre et long. Et là je me rends compte que cette intimité, ses calins me manquent.
Je le rappelle le soir, ayant convenu que je devais le mettre au courant pour une histoire de clés. J'en profite pour lui dire que ça m'a fait plaisir de le revoir mais qu'il m'a un peu paumé, que je ne vais pas tres bien et ne sait plus quoi penser. Que s'il veut continuer de nous donner une chance, qu'il va m'en falloir un peu plus. Il s'enerve, n'a pas envie de se reprendre la tete avec tout ça, me dit que je dois penser à autre chose et manque de me raccrocher au nez. La suite de la soirée, j'ai bu avec des amis. Un peu trop, certainement pour faire taire les inquietudes dans ma tete. Je l'ai appelé, il n'a pas repondu, idem pour mes ( trop ) nombreux sms.
Ce matin, je me suis réveillée en pleurant. Je me sens minable à nouveau. Je pensais ne plus etre atteignable par tout ça. Et au final, toute cette satisfaction de me reprendre en mains, de l'avoir surpris avec ma bonne humeur sans meme l'avoir voulu... est detruit par ce « tu ne m'as pas manqué, ça m'a moi meme fait peur. J'y crois moins qu'il y a 10 jours». Il m'a aussi dit que ça changerait peut etre car il avait vraiment eu plaisir à me voir, et surtout me voir aussi rayonnante. Pourtant, je sais qu'hier j'ai du le laisser sur une très mauvaise impression, de la colere et de la pitié. Difficile de repartir sur un mois de sr avec ces derniers echanges idiots. Que dois-je faire ???