- 17 août 2018, 12:13
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Modifié en dernier par Rantanplan le 03 déc. 2018, 11:26, modifié 1 fois.
Rantanplan a écrit : ↑22 déc. 2018, 15:54 Bonjour,Et après avoir supprimé tous tes messages, ce qui rend l'historie incompréhensible, au delà du fait que c'est très irrespectueux pour les personnes qui ont pris le temps de t'écrire et te conseiller.
Je reviens vers vous après une absence assez conséquente du site.
Rantanplan a écrit :Je sais que je ne le suis pas de mon copain. J'ai d'ailleurs fini par le lui avouer lors d'une de mes tentatives de le quitter. Il en a évidemment été très peiné.
Rantanplan a écrit :C'est pour ça qu'on est encore ensemble, c'est parce que lui et moi, on espère qu'avec le temps, je tomberai amoureuse de lui
Rantanplan a écrit :Lui parce qu'il s'accroche à moi et moi parce que je ne suis trop faible pour le quitter. On s'aime mais on est pas dans de bonnes conditions pour que notre relation marcheQue de contradictions.. Une fois, tu ne l'aimes pas, une fois, tu l'aimes.. Au final, vous restez ensemble pour espérer qu'avec le temps, tu puisses tomber amoureuse de lui... J'ai bien peur que cette histoire soit aussi compliquée que 14 saisons des feux de l'amour. Cela manque de bon sens. Je peux comprendre que tu sois perdue.. mais à ce point.. wow
De plus, je trouve ça horrible de comparer fréquemment mon copain à mon ex et je ne le fais pas exprès. Seulement, plein de choses me font penser à mon ex et il s'avère que mon copain et mon ex partagent certains goûts/traits de personnalité en commun. Ils se ressemblent vraiment sur certains points et c'est ça qui me rappelle en partie mon ex.Je peux le concevoir mais pas le comprendre. En effet, nous sommes tous différents et par conséquent, chaque histoire est différente. A toi aussi de savoir faire la différence entre les deux et d'éviter ces comparaisons. Après comme on dit, l'herbe est toujours plus verte ailleurs, untel est mieux sur ça etc.. Bien que les Hommes aiment se distinguer en terme de compétences et autres. Je trouve cela dommage qu'il y ait cette comparaison.
J'ai eu la même pensée que toi pour ce qui est de se recentrer sur moi-même, de régler mes problèmes. Mais on arrive pas à se quitter réellement avec mon copain. Lui parce qu'il s'accroche à moi et moi parce que je ne suis trop faible pour le quitter.Ce qui ressort quand je lis cela.. C'est le choix des mots et la façon dont tu tournes cela. Lui parce qu'il s'accroche à toi (il y a des sentiments, des envies..) et toi, une faiblesse de le lâcher. Donc en somme, pas grand chose qui te retient à ses côtés.. Rien au niveau sentimental..
Rantanplan a écrit : ↑15 janv. 2019, 17:22 Finalement, le seul qui semblait à peu près m'accepter comme je suis (m'aimer ?), c'est celui avec qui je suis restée 2 ans et demi et qui ne voulait pas s'engager (qui a dit avec moi ?).Moi!
il semblerait que les couples qui fonctionnent sur le long terme, sont des couples dont les névroses sont contraires. Ceux dont les névroses sont semblables vont dans le mur, en gros.d'après ce que je sais il faut avoir des névroses "compatibles".
J'ai essayé de mettre le hola avant même qu'on sorte ensemble avec mon dernier copain, qu'il ne fallait pas qu'il s'emballe, qu'il semblait m'idéaliser. Il me répondait en gros qu'il ne s'emballait pas et quand bien même c'était le cas, quelle importance ? Ça m'effrayait mais d'un autre côté, ça faisait très romanesque l'amour qu'il me proposait et c'était plutôt agréable (flatteur ?).
Après tout, je me disais, quand quelqu'un a l'air de vraiment beaucoup t'aimer et que toi aussi tu finis par lui rendre son amour, est-ce que ça ne forme pas une belle histoire d'amour ?c'est parce que t'avais envie d'y croire. cf plus bas la peur de la solitude… Parce que l'amour c'est pas un "troc", un truc du genre "l'autre me donne et donc je vais lui donner", les sentiments ne se commandent pas… soit on aime soit on aime pas. D'ailleurs on peut parfois aimer quelqu'un qui ne nous aime pas. Et inversement ne pas aimer quelqu'un qui nous aime…
Pour la première fois de ma vie, j'ai décidé d'affronter ma solitude (célibat) et de régler mes problèmes personnels avant de me remettre en couple.
J'ai un sentiment assez fort de culpabilité qui me tiraille. J'ai quitté mon copain, qui était déjà fragile psychologiquement avant que je le connaisse et il va vraiment mal après la rupture (même avant la rupture, il allait déjà mal mais là ça a empiré). Il a souhaité qu'on ne se parle plus parce que ça le fait souffrir, ce que je conçois aisément donc je ne lui parle plus. Mais je m'inquiète vraiment pour lui.être adulte c'est faire des choix. Ces choix peuvent causer de la peine à l'autre, mais se sont nos choix. On ne peut pas tout avoir: le beurre et l'argent du beurre (en l'occurrence ici : la rupture et quelqu'un qui va bien).
Je sais que je ne peux pas être à la fois celle qui le fait souffrir et celle qui le "soigne".
Mais j'ai peur qu'il sombre et qu'il en arrive à des extrémités qui mettent sa santé en grave danger. A vrai dire, sans rentrer dans les détails, il a déjà franchi un cap à ce niveau-là depuis notre rupture.Es tu certaine qu'il va aussi mal que ça? ou s'agit il de tes projections?
Quels conseils pouvez-vous me donner pour aider quelqu'un qui va mal, qui se fait du mal, se laisse sombrer, n'a pas l'air de vouloir se relever de sitôt et surtout ne veut pas de mon aide (oui je sais, cette question est insolubleC'est un adulte, il gère comme il veut.) ?
sandstorm a écrit :d'après ce que je sais il faut avoir des névroses "compatibles".Oui, apparemment des névroses compatibles. Encore faut-il identifier les siennes et celles du partenaire potentiel.
sandstorm a écrit :la bizarrerie c'est que ton dernier copain tu dis qu'il s'emballait trop. Mais est ce que c'est vraiment ça le problème?En fait, paradoxalement, ça m'a toujours fait fuir les gens qui se rapprochaient de moi comme ça à l'extrême. Je peux gérer qu'on soit proche de moi dans le cadre d'une amitié mais pas plus. Des gens aussi proches que la famille (quand je dois vivre avec elle), ou mon copain, j'ai tendance à fuir les démonstrations d'affection à mon égard.
sandstorm a écrit :c'est parce que t'avais envie d'y croire. cf plus bas la peur de la solitude… Parce que l'amour c'est pas un "troc", un truc du genre "l'autre me donne et donc je vais lui donner", les sentiments ne se commandent pas… soit on aime soit on aime pas. D'ailleurs on peut parfois aimer quelqu'un qui ne nous aime pas. Et inversement ne pas aimer quelqu'un qui nous aime…Oui, je reconnais. J'ai cette peur de la solitude tenace. Et jusqu'à maintenant, je fonçais droit vers des relations que je savais d'avance aller dans le mur. J'ai besoin des autres mais j'ai peur d'eux en même temps. Donc je m'approche des gens mais je fuis dès qu'eux se rapprochent de moi. Et je me permets de "donner" que quand l'autre a commencé d'abord à me "donner", comme ça je ne me retrouve pas lésée. Enfin étrangement, j'agis comme ça surtout avec ma famille et mes petits-amis. Avec mes amis, je suis beaucoup plus détendue.
sandstorm a écrit :Je pense que c'est effectivement le mieux à faire.
Ce que je peux comprendre à partir de tes écrits c'est que tu es dans un schéma où tu oscilles toujours entre le "faire du bien" et "faire du mal".
Aussi je vois que, comme la plupart des gens qui ont tendance à vouloir des relations de ce type, tu intervient dans la vie de la personne, sous prétexte de te soucier de ton bien être, par exemple pour demander à un ami d'intervenir.
Ceci est d'après ce que je sais une façon de garder le contrôle sur l'autre: que se soit par le "bien" ou par le "mal" que l'on fait à l'autre on intervient dans sa vie, on a de l'importance, etc.
sandstorm a écrit :être adulte c'est faire des choix. Ces choix peuvent causer de la peine à l'autre, mais se sont nos choix. On ne peut pas tout avoir: le beurre et l'argent du beurre (en l'occurrence ici : la rupture et quelqu'un qui va bien).Je sais que c'était le meilleur choix à faire pour faire souffrir le moins de monde sur le long terme. Auparavant, j'avais essayé la technique de rester avec lui pour ne pas lui infliger la souffrance d'une rupture et de me forcer à tomber amoureuse de lui. Je me retrouvais régulièrement au bord de la crise de nerfs et j'en devenais agressive envers lui et déprimée (bon y avait d'autres problèmes perso aussi qui n'avaient pas grand chose à voir avec lui qui jouaient aussi).
Une question qui me vient à l'esprit est la suivante: comment tu réagis quand quelqu'un que tu quittes va "bien" après la rupture?
sandstorm a écrit :Si justement, en général ce genre de schéma c'est ça: un tango subtile entre "soigner" et "faire souffrir".Je veux sortir de ce genre de schéma. Mais je ne sais pas comment.
sandstorm a écrit :Es tu certaine qu'il va aussi mal que ça? ou s'agit il de tes projections?Ce ne sont pas mes projections. J'ai montré les échanges de messages qu'on avait après la rupture aux professionnels de la santé qui me suivent et eux aussi pensent qu'il va vraiment pas bien.
sandstorm a écrit :C'est un adulte, il gère comme il veut.
Mais je suis beaucoup moins dans le contrôle parce que je n'ai pas peur d'être blessée dans ce cadre-là.oui donc il y a aussi la peur d'être blessée dans tes relations, ce qui peut expliquer pourquoi tu joues le jeu du fuis moi je te suis, suis moi je te fuis, de façon plus ou moins consciente.
D'ailleurs, je remarque que j'arrive bien plus à rigoler, à raconter des bêtises avec des amis qu'avec mes petits-amis par exemple.forcément… quand on n'a pas peur, on arrive à se lâcher, on exprime mieux ce que l'on est, et les relations sont plus équilibrées. Et puis quand on est soi même, l'autre aussi est lui même donc au final on comprend mieux et plus vite l'autre personne, on voit mieux si on est compatible ou pas, doucement et sans illusions. Bref un cercle positif
J'ai honte de reconnaître que je m'étais rendue compte avant qu'on sorte ensemble que mon dernier copain ressemblait à mon premier ex de part sa fragilité psychologique. Je lui avais même dit quand il m'avait avoué ses sentiments que je pensais que lui et moi, on ne ferait pas un bon couple, qu'on ne s'équilibrerait pas. Il m'avait répondu que j'étais pessimiste.
C'est étrange de dire ça, mais en réalité il s'avère que je suis celle à l'origine de chacune des ruptures que j'ai eue avec mes ex.
oui donc il y a aussi la peur d'être blessée dans tes relations, ce qui peut expliquer pourquoi tu joues le jeu du fuis moi je te suis, suis moi je te fuis, de façon plus ou moins consciente.
forcément… quand on n'a pas peur, on arrive à se lâcher, on exprime mieux ce que l'on est, et les relations sont plus équilibrées. Et puis quand on est soi même, l'autre aussi est lui même donc au final on comprend mieux et plus vite l'autre personne, on voit mieux si on est compatible ou pas, doucement et sans illusions. Bref un cercle positif![]()
Toi t'avais vu que ça n'allait pas marcher. Ton ex lui pensait le contraire (pour ses raisons à lui).
Maintenant ce qui est fait est fait, tu peux pas faire marche arrière. Prends cette histoire comme une expérience qui te sera utile pour mieux comprendre ce que tu veux, ce que tu ne veux pas dans une relation; tes "patterns" ou schémas que tu répètes et pourtant ils ne te rendent pas heureuse. Si tu saisis l'occasion et tu travailles ça avec un psy tu pourras plus tard construire des relations épanouies.
Ton second ex pourquoi tu n'arrives pas à l'oublier?
Pourquoi considère tu que cette dernière relation fut un carnage (et ce malgré le fait que tu considères tes 2 autres relations comme "toxiques")?
Est ce que tu vis les ruptures comme des abandons? As tu peur de te faire plaquer?
En tout cas tu vois bien qu'il y a des trucs qui se répètent à chaque relation C'est le schéma derrière que tu dois décéler avec ton psy. En tout cas dans les schémas de dépendance on peut avoir la même personne qui joue le role du dépendant ou le role de "l'indépendant" selon la relation. Mais c'est toujours le même schéma avec des protagonistes différents...
Je sais que je me pose trop de questions, ça a toujours été mon principal défaut : je réfléchis beaucoup, trop et je n'avance pas. Mon futur m'angoisse terriblement, j'ai un souci de perfection, je veux trop tout faire en même temps. Mais dès que j'ai un moment de down, j'ai l'impression que c'est la fin, que tout est perdu ...le souci de perfection faudra regarder ça avec ton psy. ça peut cacher d'autres choses (besoin de contrôle, besoin de reconnaissance etc).