MissPollock a écrit :Vue la réaction... Peut être que c'était l'effet escompté...
Pas forcément. Et en tout cas, pas consciemment. Je pense que dans le cas où l'on me forcerait à écrire une lettre d'adieux, même sincère, je souffrirais de devoir me mettre une fois encore en position passive en communiquant mon intention l'autre. Si ce sont mes adieux, je n'ai aucune raison de devoir en rendre compte à l'autre.
MissPollock a écrit :Sinon, il y aurait du soulagement, au moins pour quelques jours
Ou pas. Je dois t'avouer que j'y crois pas, moi, à ces conneries. Tant qu'on n'est pas capable de faire ses adieux en silence, et de cesser d'inclure l'autre dans sa vie (fût-ce comme correspondant de son courrier à sens unique), je ne sais pas à quel soulagement on peut prétendre.
MissPollock a écrit :J'hésite à le faire en lui rendant ses cadeaux... Au mieux ça fonctionne au pire, ça me soulagera
Je ne crois pas. Je dirais qu'au mieux, t'auras l'air d'une sale conne égoïste et mal élevée, un peu gamine et obsédée par lui, et tu t'en foutras, sans que cela t'ait rapporté quoi que ce soit. Au pire, t'auras l'air d'une sale conne égoïste et mal élevée, un peu gamine et obsédée par lui, et ça augmentera ta gêne et ta tristesse.
Je n'arrive pas à me convaincre que l'on puisse s'élever durablement par la bassesse. Traite-moi d'utopiste si tu veux, mais je pense que le dernier des cons trouve assez de bon sens, à son corps défendant, pour savoir au fond de lui quand il est faible et vil. Et cracher sur des cadeaux qui avaient un sens à une époque, qui ont été donnés avec plaisir et reçus avec plaisir, pour salir ladite époque ... me semble indubitablement faible et vil.