- 24 avr. 2016, 03:22
#1145010
Bonjour,
Je ne suis pas douée pour les relations amoureuses stables. De nature agréable, mon autonomie et mon radicalisme me donnent cependant l'air de n'avoir besoin de personne. Chaque rupture me renvoie imanquablement à ma peur de moisir seule, sans enfant(s).
Une nouvelle rencontre, pas si nouvelle, il y a maintenant huit mois, m'a méchament chamboulée. Son personnage me fascine. Dévoué et d'une virilité exacerbée, il exprime simultanément l'ardeur et le détachement. Mais aussi le sex-appeal, la confiance en lui (en apparence), la détermination.
Je ne sais pas bien si j'avais un problème avec sa sexualité. Une forte envie de me dominer : peu de tendresse, des mots très crus et une certaine satisfaction à me faire mal physiquement. Après l'acte, il réclamait cette fois-ci, mes bras et ma bouche. Le souvenir de ces instants ne me paraît pas malsain, je me préoccupais plutôt de savoir s'il m'estimait dans tout ça.
Une nuit, après plusieurs verres de vodka, il me fixait de son habituel regard scrutateur, j'ai souri. L'idée de savoir que le sérum de vérité allait bientôt agir me rendait euphorique : j'évoque pour lui les langueurs de l'amour mais il me trouve néanmoins peu rassurante, pas assez transparente. Face à mon calme, il a un peu perdu les pédales... il disait vouloir me faire réagir... je le laissais faire ses allers-retours dans l'appartement en attendant qu'il cesse ses jérémiades blessantes. Ce soir là, il m'a baisée plus froidement que jamais en me balançant qu'à force de gentillesse, on se faisait avoir. J'ai quitté son lit avec la boule au ventre.
Ma crainte de ne pas le rassurer suffisament m'a sans doute fait défaut. Il sous-entendait, sur le ton de la plaisanterie (toujours), que je n'étais pas exclusive et peut-être bien que (pour le coup) lui-même ne l'était pas. Je tentais tant bien que mal d'adoucir son insécurité en répondant à son interrogatoire et en réagissant à ses plaisanteries détournées parce qu'en quelque sorte, bien qu'irréprochable, je me sentais responsable de son manque de confiance en moi (en lui?). Difficile de comprendre si mon sentiment d'impuissance m'a joué un mauvais tour... mais dans le désorde, il est facile d'imaginer l'éloignement. A mon questionnement, une réponse qui ne niait pas les faits : "Le travail", mais néanmoins hâte de me voir. J'aurais pu lui accorder le bénéfice du doute mais j'ai laissé parler ma frustration et, lasse d'avoir la sensation de batailler inutilement, je l'ai quitté. Dans ce mini désastre final, il ne pouvait au moins plus douter de mes sentiments.
Il a su où me trouver pour arrondir les angles et à vrai dire je n'attendais que ça. Mais voilà, à force d'indisponibilités douteuses avec excuses foireuses et d'un fort besoin de me dominer, plutôt que de me laisser aller à nouveau à mon imagination, je me suis mise en sommeil. Il a aussitôt continué de prendre des nouvelles, tenté des retrouvailles sexuelles, pas sexuelles. Tout est interminablement contradictoire avec lui, pas évident de savoir si c'est du lard ou du cochon.
Six mois ont passé, j'ai connu d'autres hommes mais... néant affectif. Lui, est toujours dans un coin de ma tête. Ses dernières nouvelles datent d'il y a trois semaines mais je crains avoir poussé la traque à son paroxysme... Je ne sais plus très bien comment ranimer les espérances ? Ni si c'est vraiment une bonne idée.
On m'a beaucoup conseillée de faire confiance à la vie, de me laisser suprendre par des éventuelles nouvelles à venir de lui... et sinon tant pis. Prendre l'initiative d'une reprise de contact serait tendre le bâton pour me faire battre? Qu'en pensez-vous?
Merci.
Je ne suis pas douée pour les relations amoureuses stables. De nature agréable, mon autonomie et mon radicalisme me donnent cependant l'air de n'avoir besoin de personne. Chaque rupture me renvoie imanquablement à ma peur de moisir seule, sans enfant(s).
Une nouvelle rencontre, pas si nouvelle, il y a maintenant huit mois, m'a méchament chamboulée. Son personnage me fascine. Dévoué et d'une virilité exacerbée, il exprime simultanément l'ardeur et le détachement. Mais aussi le sex-appeal, la confiance en lui (en apparence), la détermination.
Je ne sais pas bien si j'avais un problème avec sa sexualité. Une forte envie de me dominer : peu de tendresse, des mots très crus et une certaine satisfaction à me faire mal physiquement. Après l'acte, il réclamait cette fois-ci, mes bras et ma bouche. Le souvenir de ces instants ne me paraît pas malsain, je me préoccupais plutôt de savoir s'il m'estimait dans tout ça.
Une nuit, après plusieurs verres de vodka, il me fixait de son habituel regard scrutateur, j'ai souri. L'idée de savoir que le sérum de vérité allait bientôt agir me rendait euphorique : j'évoque pour lui les langueurs de l'amour mais il me trouve néanmoins peu rassurante, pas assez transparente. Face à mon calme, il a un peu perdu les pédales... il disait vouloir me faire réagir... je le laissais faire ses allers-retours dans l'appartement en attendant qu'il cesse ses jérémiades blessantes. Ce soir là, il m'a baisée plus froidement que jamais en me balançant qu'à force de gentillesse, on se faisait avoir. J'ai quitté son lit avec la boule au ventre.
Ma crainte de ne pas le rassurer suffisament m'a sans doute fait défaut. Il sous-entendait, sur le ton de la plaisanterie (toujours), que je n'étais pas exclusive et peut-être bien que (pour le coup) lui-même ne l'était pas. Je tentais tant bien que mal d'adoucir son insécurité en répondant à son interrogatoire et en réagissant à ses plaisanteries détournées parce qu'en quelque sorte, bien qu'irréprochable, je me sentais responsable de son manque de confiance en moi (en lui?). Difficile de comprendre si mon sentiment d'impuissance m'a joué un mauvais tour... mais dans le désorde, il est facile d'imaginer l'éloignement. A mon questionnement, une réponse qui ne niait pas les faits : "Le travail", mais néanmoins hâte de me voir. J'aurais pu lui accorder le bénéfice du doute mais j'ai laissé parler ma frustration et, lasse d'avoir la sensation de batailler inutilement, je l'ai quitté. Dans ce mini désastre final, il ne pouvait au moins plus douter de mes sentiments.
Il a su où me trouver pour arrondir les angles et à vrai dire je n'attendais que ça. Mais voilà, à force d'indisponibilités douteuses avec excuses foireuses et d'un fort besoin de me dominer, plutôt que de me laisser aller à nouveau à mon imagination, je me suis mise en sommeil. Il a aussitôt continué de prendre des nouvelles, tenté des retrouvailles sexuelles, pas sexuelles. Tout est interminablement contradictoire avec lui, pas évident de savoir si c'est du lard ou du cochon.
Six mois ont passé, j'ai connu d'autres hommes mais... néant affectif. Lui, est toujours dans un coin de ma tête. Ses dernières nouvelles datent d'il y a trois semaines mais je crains avoir poussé la traque à son paroxysme... Je ne sais plus très bien comment ranimer les espérances ? Ni si c'est vraiment une bonne idée.
On m'a beaucoup conseillée de faire confiance à la vie, de me laisser suprendre par des éventuelles nouvelles à venir de lui... et sinon tant pis. Prendre l'initiative d'une reprise de contact serait tendre le bâton pour me faire battre? Qu'en pensez-vous?
Merci.
Modifié en dernier par Beluga le 24 avr. 2016, 11:59, modifié 1 fois.