Je reste dans des relations qui me font souffrir, pourquoi?

Bonjour,

Ceci est mon deuxième post :oops: !

Depuis mon premier dans lequel j'ai expliqué que je n'avais plus de nouvelles de l'homme que j'aime mais que je continuais à m'accrocher car il a beaucoup souffert (il a perdu sa femme de 15 ans et son troisième enfant, il y a de ça trois ans), j'ai décidé de mettre en place un SR total et j'ai même effacé ses coordonnées sur whatsapp et sa photo sur ma liste de contact. S'il est bien l'homme de ma vie comme je me suis entêtée à le croire pendant prés d'une année, il me reviendra lorsqu'il sera prêt à vivre une relation amoureuse avec moi. Je ne cache pas que cela fait très mal et qu'il me manques terriblement même après 5 mois de silence. :cry:

Je tiens à remercier IWillSurvive pour ses conseil et de m'avoir ouvert les yeux. C'est dingue qu'il faille un inconnu pour vous faire entendre raison, alors les ami(e)s ont tenté de nous dire les mêmes choses sans succès pendant des mois! lol

Votre deuxième mission, si vous l'acceptez, :D est de m'aider à comprendre pourquoi je reste dans des relations qui me font mal, voire pourquoi je les entreprends dès le début? :roll:

La seule véritable histoire d'amour que j'ai vécu (ou nous étions tous les deux éperdument amoureux) date d'il y a plus de 20 ans! Mon dieu, quel constat! Il avait 15 ans et j'en avait 14. Nous sommes restés ensemble 2 ans malgré une séparation physique de plus de 1000 km. En fin de compte c'est la distance qui nous a eu à la longue, j'étais beaucoup trop immature pour gérer nos séparations.

Je suis ensuite passée d'une relation à une autre, plutôt normale à cet age là.

A l'université je suis tombée folle amoureuse d'un espagnol qui m'a brisé le cœur à plusieurs reprises et m'a finalement poussée dans les bras d'un italien avec qui j'ai eu la relation la plus longue de ma vie. J'adorais ma vie avec lui (nous voyagions beaucoup et vivions entre l'Angleterre et l'Italie) mais je me suis vite rendue compte que je n'étais pas amoureuse. Je l'aimais comme un frère. J'ai mis 5 ans à le quitter. :roll:

J'ai ensuite passé une période dans le célibat avant de rencontrer sur internet un homme qui a abusé (psychologiquement) de moi pendant 2 années. J'ai fait une dépression nerveuse pendant notre relation et après qu'il m'ait quitté.

J'ai eu d'autres affaires sans lendemain, avant de rencontrer le père de mon fils. Il aurait dû être une autre histoire sans lendemain, mais je me suis retrouvée enceinte et j'ai décidé de garder le bébé (j'avais alors 34 ans). Nous avons essayer de vivre ensemble et parlions même de mariage à un moment donné mais heureusement, je me suis rendue compte que qu'il était un autre menteur. Depuis, nous n'avons pratiquement pas de contact sauf par skype, et il abandonne son fils à chaque fois qu'il trouve une nouvelle victime (marié deux fois, quatre enfants de quatre femmes différentes).

J'ai alors rencontré par internet un sacré monsieur qui a abusé de moi psychologiquement et physiquement (quand il était saoul). Il a bien caché son jeu au départ et je suis tombée amoureuse de lui, une fois sous son charme, il m'a conduit à une nouvelle dépression nerveuse.

Lui, comme la plupart des autres invertébrés que j'ai eu le malheur de fréquenter, me recontactent encore de temps en temps par LinkedIn, Whatsapp ou texto (si j'ai oublié de les bloquer).

Le dernier, je croyais vraiment qu'il était différent et je le crois encore. Mais il m'a rendue très malheureuse, je pense parce qu'il l'est également. Je l'aurais attendu toute une vie, mais je dois me rendre à l'évidence qu'il m'a utilisé comme les autres pour son bonheur personnel. :cry:

Je ne suis pas particulièrement idiote, mais quand il s'agit des hommes, je me fais manipuler. J'ai vraiment envie de fonder une famille et de trouver un homme qui sera à mes côtés. Ceci dit je ne pense pas être désespérée, ni de mettre la pression à mes conjoints. Je sais que j'ai très peu confiance en moi, et de moins en moins en ce qui concerne les hommes. Je ne ferais pas n'importe quoi pour être aimée et je n'ai pas accepté d'être forcée à faire des choses contre mon gré. Mais dès qu'ils me reviennent la queue entre les jambes (oui, d'accord, pas la meilleure analogie), je les reprends et crois ce qu'ils me disent. Dès qu'ils ne veulent plus de moi, je me demande ce que j'ai fait et jamais ce qu'ils ont fait.

Comment arrêter d'être la victime et prendre charge de ma vie amoureuse?

Je ne sais plus quoi faire et étant de nouveau célibataire, je me sens très vulnérable. :(

Merci, merci pour vos conseils!!

Bonjour AlexPerry

alors ça va être la foire aux hypothèses hein^^

Donc avant de te donner la mienne (sûrement à côté de la plaque), je ne saurai que trop te conseiller d'aller consulter un pro qui pourra t'aider, lui, réellement, à répondre à cette question et surtout donc à ARRETER de reproduire ce schéma !!

Tu as pris conscience de ce fait, crois moi, c'est déjà ENORME !! Sortir du déni est le plus difficile: ça y est, tu en es sortie. Maintenant il ne te reste plus qu'à aller consulter la "bonne" personne, te donner le temps qu'il faudra (ça va prendre des mois) , et tu verras, tu en sortiras plus forte, te connaissant bien mieux, et pouvant déjouer les pièges de ton inconscient. Oui vaste programme je sais, mais crois moi ça vaut le coup!

Bon mon hypothèse^^

Il avait 15 ans et j'en avait 14. Nous sommes restés ensemble 2 ans malgré une séparation physique de plus de 1000 km. En fin de compte c'est la distance qui nous a eu à la longue, j'étais beaucoup trop immature pour gérer nos séparations.

je vois là une piste. A cet âge-là, surtout quand on est séparé par la distance, on vit une relation idéale, idéalisée. A cet âge là, l'amour ce sont des papillons dans le ventre, des étoiles plein les yeux, le prince charmant qui va venir nous enlever sur son grand cheval blanc et avec qui la vie sera MERVEILLEUUUUUUUUUUUSE !

et peut-être (hypothèse j'ai dit hypothèse...pas crier pas taper^^) que tu n'es pas sortie de ce modèle "amoureux" puisque pour toi, et là je m'appuie sur TES dires, c'est

La seule véritable histoire d'amour que j'ai vécu

Un peu comme si enfant, tu n'avais été heureuse qu'en mangeant du manioc en Guadeloupe, et que du coup, adulte, tu cherches partout du manioc en métropole pour être heureuse. Sauf que bon, ça court pas les rues :/

adulte, l'amour n'est plus une image d'Epinal, adulte, les papillons font place à une "routine", à un sentiment plus calme, plus serein, plus posé, moins "electrique" , moins "passionné", adulte, les gens se trainent leurs névroses d'adultes, qui, bien sûr, transpirent sur leurs relations amoureuses, et donc peut-être que tu t'accroches à des gens qui te vendent "du rêve", qui te vendent (consciemment ou pas) "ton amour d'adolescence" , enfin!

ces gens là sont souvent très attirants :/ avec eux, chaque jour est une aventure, on ne sait jamais de quoi le lendemain sera fait, et si on est "volontaire pour tomber là-dedans", on confond la maltraitance psychologique, l'insécurité, avec l'amour.

Ce qui est normal à 15 ans (les déclarations enflammées, les revirements d'humeur, les "je t'aimmmmmmmmmme" suivis instantanément du "je te detessssssssssssssste") ne l'est plus du tout, passés 25 ans :/ et bien sûr, je sais que tu le sais , intellectuellement, mais affectivement, peut-être, n'as-tu jamais fait ton deuil de ce qui est pour ton ton "unique" amour

qu'en penses-tu?

Merci Paige,

Une partie de ce que tu me dis, me parle en effet. Peut-être que j'ai eu la "malchance" de vivre quelque chose d'exceptionnelle avec mon premier amour. Je ne sais pas.

J'ai consulté des professionnels pour mon "souci" ;) mais malheureusement, ils n'ont pas pu m'aider à résoudre le problème.

Ce qui m'inquiète vraiment c'est que je n'ai pas de relations amoureuses normales. J'ai des histoires avec des hommes qui n'avancent pas et je suis capable de le voir et de partir. Mais je tombe toujours amoureuse (il me semble) de personnes malsaines. C'est pas comme si je demande grand chose, je veux juste avoir une relation où l'on se voit comme un couple de personnes normales, où l'on me traite avec respect et où l'on ne me mente pas. Sébastien a refusé de me dire pendant 8 mois qu'il est veuf, il a inventé toute une histoire sur son divorce!

Alors soit j'ai VRAIMENT pas de chance, soit tous les hommes sont des ... (et je ne le crois pas), soit je provoque quelque chose chez eux qui leur donne envie de m'utiliser et je ne le vois que lorsque c'est trop tard.

Je suis perdue :(

Merci pour ton aide.

Alex

J'ai consulté des professionnels pour mon "souci" ;) mais malheureusement, ils n'ont pas pu m'aider à résoudre le problème.

Moi aussi, un à 15 ans, un à 25 un à 35 et enfin LE BON ! donc il ne faut pas hésiter à en changer; de plus une démarche peut ne pas avoir été efficace à un moment donné et l'être qques années plus tard

je ne crois pas que ce soit une "fatalité", surtout maintenant que tu es consciente, je pense que ça vaudrait le coup de chercher le "bon" psy ;-)

c'est juste mon avis :-)

Bonjour!

Je vais te donner ma théorie... Je pense que lorsqu'on porte une blessure au fond de soi, on vient inconsciemment chercher des relations amoureuses qui "réactivent" cette blessure. C'est un peu des occasions qu'on se donne pour régler le problème. Je crois donc qu'inconsciemment, tu es attirée par ces hommes parce que ça vient réveiller quelque chose chez-toi. Une épreuve difficile que tu as pu vivre étant petite, où tu t'es sentie trahie, abandonnée...

Ces relations foireuses, c'est une clé pour venir trouver ce qui t'a manqué plus jeune. Une clé pour que tu puisses t'attaquer au problème aujourd'hui et guérir cette blessure une fois pour toutes.

Je ne sais pas si ça a du sens pour toi. Si tu as souvenir d'un "traumatisme" ou d'une situation difficile que tu as pu vivre dans le passé... C'est peut-être une piste à explorer?

Bonjour,

Je suis tout à fait d'accord avec MlleBulle.

C'est un peu des occasions qu'on se donne pour régler le problème

Sauf que l'inconscient fait tellement "bien" les choses, qu'au final, tu ne peux rien changer et que ces occasions se répètent et confortent le "traumatisme" du passé...

Bonjour,

Oui, il semblerait en effet que je reproduis un schéma identique à chaque nouvelle relation. j'ai écrit pendant un temps dans un journal, et c'est effrayant de voir les mêmes processus se renouveler. Pourquoi ne puis-je pas le voir quand je suis dans la relation?

J'ai vu bon nombre de thérapeutes différents mais sans succès. Je vais peut-être tenter l'hypnose, ou le nettoyage de chakras, ça ne peut plus durer!

J'ai encore une vingtaines d'années devant moi et j'aimerais bien les passer avec quelqu'un qui me rends heureuse, m....e quoi! ;)

En ce qui concerne un trauma passé, non je ne vois pas, j'ai pas eu une enfance particulièrement heureuse mais je ne sais pas si je crois plus que ça au complexe d’œdipe, etc... Puis j'ai pu faire ma paix avec ma relation avec mon père et ne le vois presque plus, ce qui me va très bien. Ceci dit on ne sait jamais ce qui peut-être vécu comme un traumatisme, cela pourrait être quelque chose de parfaitement anodin... désolée, je parle toute seule.

En tout cas merci pour votre soutien, ça fait un bien fou. Ne vous arrêtez pas lol!

J'ai vu bon nombre de thérapeutes différents mais sans succès.

Il y a longtemps?

J'ai vu mon premier psy à 18 ans. La dernière il y a deux semaines! Entre il y en a eu un ou deux de plus. Mais sans qu'ils puissent m'apporter aucune aide. D'ailleurs j'ai arrêté de voir la dernière car je trouvais que de parler de tout cela ne faisait que me rendre malheureuse.

Je peux te demander quel type de thérapeute tu as vu? Cela t'a vraiment aidé?

Merci!

Bonjour AlexPerry (et Paige, et Bulle, et Caro),

Je ne reviendrai pas sur ce qu'ont dit Paige et Bulle car je n'aurais rien d'intelligent à rajouter!

Par contre, je peux répondre à ta dernière question car j'ai aussi consulter un (des) psy. Les deux étaient psychiatres.

- La première, car c'était une femme, je l'ai consultée de 14 à 24 ans. Les trois dernières années, je ne la voyais qu'épisodiquement. J'avais du mal à couper le lien.

On m'a imposé d'aller la voir. Je souffrais d'anorexie mentale à l'époque et on m'avait laissé le choix: le psy ou l'hôpital... En sachant qu'à l'époque (il y a plus de 20 ans et je ne sais pas si c'est toujours le cas aujourd'hui), on soignait les anorexiques en les enfermant et en les coupant totalement de leur famille, amis... Alors, entre la peste et le choléra... :D

Cette femme m'a vue grandir et on avait développé des liens affectueux l'une envers l'autre. J'étais d'ailleurs la seule de ses patientes qu'elle tutoyait. Elle m'a aidée mais ce que je retiens d'elle est surtout une grande tendresse;

- Le second, je l'ai consulté de 30 à 33 ans. Je voulais un homme, bien plus vieux que moi. Ce n'est que rétrospectivement que j'ai compris pourquoi j'avais cette exigence: je souhaitais "réparer" ma blessure narcissique avec mon père. Mon psy avait une soixantaine d'années et avait une fille de mon âge, c'est drôle quand j'y repense.

Je l'ai consulté alors que ma relation avec mon ex périclitait et on s'est d'ailleurs séparés moins d'un mois après le début de ma thérapie. Je précise d'ailleurs que mon psy était psychiatre-psychothérapeute. Il ne m'a jamais prescrit de médicaments (même s'il le pouvait), estimant que je n'en avais pas besoin.

Il me faisait beaucoup beaucoup réfléchir et même si ma thérapie s'est terminée il y a deux ans et demi, il y a des choses qu'il me disait à l'époque et que je ne comprends que maintenant. D'ailleurs, depuis que je suis avec mon nouveau chéri, plein de choses me font tilt et ça c'est chouette :D !

Comme toi, j'avais tendance à reproduire les mêmes schémas. Qui reproduisaient donc les mêmes effets. Et, en douceur, sans m'en apercevoir presque, j'ai progressivement quitté mes anciens schémas, mes anciennes façons de penser. Il y avait des séances où j'avais l'impression de faire un bon de géant, et d'autres où rien ne semblait se passer, en tout cas en apparence. Selon moi, la clef c'est ça: le psy te guide pour que tu puisses trouver les réponses qui sont en toi.

Alors, fondamentalement, on ne change pas. Je suis une personne angoissée (je m'inquiète facilement pour les autres notamment) et sensible, ma nature restera la même. Mais j'utilise ma sensibilité autrement, j'essaie d'en faire une force plutôt qu'une faiblesse. Et je m'accepte comme je suis (et donc mes angoisses s'atténuent)!

Te sentais-tu à l'aise avec tes psys? Et surtout, as-tu laissé le temps à la relation de s'installer?

Bonjour

Ben puisque le Triumvirat du fofo (BullePaigeCarrie) est intervenu par ici, je viens aussi, na ! (faut pas déconner et mon égo alors!!)

Mis à part TOUS que tous les conseils donnés et que plein de pistes sont à suivre pour toi (mais à toi de les trouver aussi en creusant), je voulais juste dire que répéter des schémas est une chose quasi-normale arrivé à un certain "âge" ...

On pense dur comme fer que ce que l'on pense est LA vérité et au final ça se barre avec l'eau du bain...

Et un jour on arrive à casser ce schéma, de part une rencontre, de part une prise de conscience, de part une volonté de prendre du recul sur les choses.

Il ne sert à rien de se lancer dans une relation tant que l'on est pas serein et posé...

Je n'ai rien contre les rencontres internet, mais il faut bien avouer que dans 90% des cas, c'est se chercher des ennuis (je parle surtout des sites gratuits et "attrayants"). Une fois que l'on a intégré cela, un jour on se dit "stop", ou la vie s'en charge pour nous...

En réfléchissant sur le pourquoi, on arrive sans peine à trouver le comment ...

Après, le plus dur est de l'appliquer mais ça vient dans une autre phase....

J'ai vu mon premier psy à 18 ans. La dernière il y a deux semaines! Entre il y en a eu un ou deux de plus. Mais sans qu'ils puissent m'apporter aucune aide. D'ailleurs j'ai arrêté de voir la dernière car je trouvais que de parler de tout cela ne faisait que me rendre malheureuse.

Je peux te demander quel type de thérapeute tu as vu? Cela t'a vraiment aidé?

Merci!

Pour compléter le témoignage précieux de Carrie, moi aussi j'ai vu mon 1er psy à 15 ans, pendant 1 an, j'avais surtout besoin qu'on "m'entende", je mentirai en disant qu'à l'époque elle m'a bien aidée :/ mais bon, je crois qu'elle avait quand même semé la graine de la lucidité, de la remise en question, de la mise en perspective.

A 25 ans, j'ai vu qqu'un d'autre, pendant 1 an aussi qui m'a alors fait beaucoup de bien "concrètement", il s'agissait plus de thérapie cognitive et comportementaliste

A 35 ans, suite à une maladie, tout s'est effondré, je suis retournée logiquement revoir la psy qui m'avait fait du bien à 25 ans, sauf que là...ben ça "passait pas", j'avais l'impression que mon monde s'écroulait littéralement et que sa réponse était "mangez une fraise tagada ça ira mieux" (c'est d'ailleurs exactement l'exemple que je lui ai donné pour expliquer combien je me sentais "décalée" dans la thérapie)

je suis donc allé voir qqu'un d'autre. J'y suis allée une à deux fois par semaine pendant 6 ans je dirai, puis deux fois par mois, puis une fois par mois et là j'en suis à 1 fois tous les deux mois. Je pourrai arrêter complètement mais je me sens "rassurée" d'y aller encore, il m'a dit qu'il avait des patients qu'il voyait comme ça, une fois par an ;-) à leur demande, juste pour une sorte de "bilan" et pour ne pas abandonner ce qui nous a "sauvé"

je le dis souvent ici (et on se moque de moi pour ça :mrgreen: ) mais moi ce psy , ou plus précisément la psychothérapie qu'on a faite ensemble, m'a réellement sauvé la vie...j'étais dans une telle impasse que je ne voyais aucune autre issue que celle de me jeter par la fenêtre...

Je rejoins totalement Carrie dans son ressenti: un dialogue permanent, basé sur la sincérité et le toujours "plus loin" en soi...accepter bien sûr de ne pas trouver toutes les réponses, toutes les solutions, mais chercher à comprendre qui nous sommes déjà, pourquoi nous le sommes PUIS à l'accepter

j'ai fait un pas énorme dans mon mieux être lorsque j'ai baissé les armes, et admis que j'étais une sorte de "handicapée" de la vie, que je ne pouvais pas me contenter de faire "comme les autres" pour que ça marche. Que le "vis tes rêves!" le "qui ne tente rien n'a rien" me poussait dans le vide! et ENFIN, au lieu de mettre toute mon energie à le nier, voire à le corriger, et bien j'ai mis mon energie à faire avec, au mieux.

tout comme Carrie, ce n'était que des psychiatres. Très peu de médicaments pour moi. (qques semaines)

Une psychothérapie n'est PAS une partie de plaisir, c'est très douloureux, très éprouvant, ce n'est pas "facile" :/ il ne suffit pas de "parler" et "d'écouter" il faut remettre en question TOUT ce qui nous a façonné, et notre inconscient lutte de toutes ses forces contre ça, donc nous, on doit lutter contre notre inconscient. C'est une lutte interne, féroce, cruelle, longue et je le répète, douloureuse.

il faut trouve le bon soignant (celui qui nous convient) et ensuite, affronter la thérapie comme une course de fond, longue et douloureuse mais dont l'issue est réellement salvatrice!

Bonjour

Ben puisque le Triumvirat du fofo (BullePaigeCarrie) est intervenu par ici, je viens aussi, na !

C'est notre Charlie à nous ! "Bonjour Charliiiiiiiiiiie" :lol: