kery a écrit :je précise qu'elle a un mec depuis deux mois
C'est très frais, deux mois, pour une fille. De toute façon, le seul fait qu'elle continue à te mendier du cul en dépit du fait qu'elle te trouve "relou", justement, devrait te rassurer : c'est que tu ne la dégoûtes pas encore tant que ça, et qu'elle n'est pas encore trop liée à l'autre. Il faut croire que dans l'ensemble, va savoir pourquoi, tu n'as pas fait trop mauvaise impression. Tu devrais en profiter.
kery a écrit :elle était pas contre qu'on aille plus loin malgré qu'elle a quelqu'un mais la je la fais flipper elle m'a ( avec mon comportement de relou).
Bah oui ... Mais tu es flippant, sans déconner. Tu la connais à peine et lui fous une pression de cent barres.
kery a écrit :il faut que je fasse un SR en changeant tout chez moi et en revenant avec un nouveau mental et je pense qu'elle pourra peut etre quitter son mec et se mettre avec moi
Aucune apparence ne lui donnera l'impression qu'elle devrait lâcher son mec pour se lancer avec un inconnu. Si tu la sautais gentiment et te barrais, de toi-même, après avoir fait le taf ; si tu lui ramenais une babiole de temps à autre ; si tu l'habituais progressivement à discuter un peu avec toi, avant ou après, tout en la tenant un peu à distance ... tu aurais sans doute des chances très réelles. Une fille à qui tu ne plairais pas un minimum se serait déjà barrée en courant, avec tes conneries.
kery a écrit :mon point faible c'est les femmes .
Il y a que quand je suis bien avec quelqu'un que j'arrive à avancer dans la vie
Nous avons tous des points faibles. Mais nous ne sommes pas obligés d'avoir des vices. La distinction entre les deux est fondamentale. La faiblesse est un défaut technique. Le vice, c'est quand tu laisses ce défaut prendre une dimension éthique en le retournant contre toi-même.
Être physiquement faible, c'est un défaut. On peut en tenir compte, le travailler, et contenir son influence dans sa vie. Être un peu con, aussi. Être lâche ou parjure, avoir besoin des femmes pour avancer dans la vie, ce sont des vices. Parce que la lâcheté appelle la lâcheté, le mensonge mène au mensonge, et le besoin des femmes à leur désertion. Il ne s'agit donc plus de paramètres que tu peux intégrer et ajuster pour ton bénéfice, mais de faillites structurelles qui t'aliènent inéluctablement à tes propres mécaniques, à ce qui te définit. Comme l'alcoolisme ou le jeu.
Quand tu regardes un robot-mixeur, il peut être abîmé ou il peut être cassé. Il peut avoir un défaut un vice de fabrication. Et c'est pas la même chose. S'il faut le laisser chauffer deux minutes avant de pouvoir couper ses aubergines, c'est un défaut. S'il te balance des lames dans la gueule quand tu l'allumes au lieu de couper tes légumes, c'est un vice. Car à toutes fins utiles, il a fonctionnellement cessé d'être un robot-mixeur pour devenir autre chose, une arme ou peu importe.
Il est important que tu fasses la différence entre les deux et que tu comprennes que ton truc n'est pas une "limite de tes possibilités" mais un vice que tu entretiens. Et qu'il faut corriger avant toute chose.