Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#1332387
Coucou tout le monde !

Je voulais passer donner des nouvelles très positives mais en très peu de temps pas mal de choses ont été ébranlées...

Tout se passe super bien avec mon amoureux. On est très complices, très tendres, très attentionnés l'un envers l'autre, on se parle, on échange, on fait des projets (weekend dans la région, gros voyage en outre-mer en décembre pour voir sa famille), il m'intègre de plus en plus dans sa vie et celle de sa fille, on passe un weekend tous les trois où on sort tous les trois, la petite au milieu et chacun de nous qui lui tient une main, et tout ça me plaît, la douceur de notre rythme, les choses qui avancent concrètement, tout ce temps qu'on passe ensemble et qui est toujours du bon temps. Je commence à m'y voir, à me projeter avec ce bonhomme et sa toute petite et leur chien, à y voir un refuge. Je suis heureuse, il est heureux, et tout va bien. Côté boulot pour moi c'est un peu difficile, j'arrive dans un moment délicat où il faut envisager la rédaction de la thèse, ça me fait peur, je croule sous les responsabilités, je dis oui à tout et j'ai beaucoup de travail mais je me sens motivée. Et le soir, le weekend, je retrouve mon cocon avec mon chéri et je repars requinquée le lundi matin.

Jusqu'à il y a 2 semaines environ. Chéri m'appelle un soir, tard, après une semaine où on s'est vu tous les soirs ou presque et c'était super, et me dit que ça ne va pas, qu'il est déprimé, qu'il a appris que son ex avait un nouveau mec, que ça le remue, qu'il n'arrive pas à dormir, qu'il se sent mal. Je me montre rassurante, je lui dis que c'est normal, qu'on savait tous les deux que ça allait arriver, qu'il faut qu'il encaisse, que je viens demain s'il veut. Il dit oui. Je ne dors pas de la nuit.

Le lendemain soir je vais chez lui, clairement il est ailleurs, il ne va pas bien. Il se montre très câlin mais je sens qu'il plane. Je ne dors pas de la nuit.

Je passe ensuite deux journées horribles où l'angoisse monte, quand je l'ai au téléphone il me dit que c'est compliqué dans sa tête, je me réveille un vendredi matin en pleurant toutes les larmes de mon corps. Mon cerveau s'emballe, je me dis ça y est, c'est arrivé, il doute, il ne m'aime pas en fait, il va réaliser que c'est trop tôt, qu'il n'était pas prêt, qu'il faut qu'on arrête. Je meurs d'angoisse. Le soir, on se voit, je veux lui parler. Je ne sais pas faire en temps normal alors pour moi c'est vraiment un acte de courage et d'amour. Il dit que c'est compliqué, qu'il voit bien qu'il me fait du mal, qu'il est désolé de me faire subir ça. Je lui demande de m'expliquer ce qui se passe exactement (parce qu'à part "c'est compliqué", il ne me dit rien), il répond qu'il ne veut pas en parler, qu'il lui faut le temps de digérer et qu'après on en rediscuterait. Je dis que j'ai besoin de savoir que nous deux c'est ok, d'être rassurée. Il me dit que oui bien sûr, tout va bien, que je suis fantastique, qu'il sait que je suis là. La soirée et le weekend qui suivent sont tendres et rassurants.

Je rentre chez moi en début de semaine, tout va bien, je me sens mieux, je sais que c'est difficile pour lui, pour moi, mais je vais être soutenante, et on va en sortir plus forts. On s'appelle, je lui demande s'il veut que je vienne un soir dans la semaine, il dit pourquoi pas, mais on se voit déjà vendredi... Je panique, je lui force la main à base de "tu veux pas que je vienne ?" il dit si si, viens si tu veux. Je passe une très mauvaise nuit. Je pleure dès 9h30 au boulot. Mes collègues me conseillent de le rappeler et lui dire que je comprends qu'il ait besoin de temps pour lui, que c'est ok, qu'on peut tout à fait se retrouver vendredi soir (Nous partons en weekend dans le coin tous les deux de vendredi à dimanche (c'était prévu avant cette affaire de nouveau conjoint, il ne m'a jamais demandé de reporter, et je me suis dit que ça lui ferait du bien de changer un peu d'air...).

Le soir, c'est ce que je fais. Il me répond que olala mais c'est pas du tout ça, c'est juste que dans ma tête je sais pas où j'en suis. Quelque chose en moi s'effondre. Je lui demande, ok, je dois comprendre quoi ? Il s'exclame mais rien, rien du tout ! Et ajoute "j'ai l'impression que ça te met mal à chaque fois". La conversation se poursuit avec lui qui me dit qu'il ne veut pas me parler parce qu'il sait que ça me met mal, et moi qui lui dis que je gère même si c'est difficile, et que je ne veux pas qu'il se sente mal de me faire du mal en plus de tout le reste. Il insiste pour me dire que ça n'a rien, mais vraiment rien à voir avec moi. On décide de se voir le lendemain soir, la fin de la conversation est détendue.

J'ai l'impression de tout faire de travers. Je sais que j'ai rencontré un homme qui n'avait pas tout à fait fini son deuil, et je m'apprêtais à lui dire adieu à chaque instant, mais il m'a intégrée dans sa vie, on a construit petit à petit quelque chose de doux et solide, de rassurant, pour lui comme pour moi, où on se sentait tous les deux en sécurité. On s'aime, on se projette, on s'adore. Et là, depuis deux semaines, toutes ces peurs, cette insécurité affective, tout s'est réveillé. Je n'arrive pas à prendre du recul, à être lucide sur la situation, à ne pas agir sous le coup de la panique. Pire encore, je n'arrive pas à le croire quand il me dit que je suis fantastique, qu'il m'aime, que ce n'est pas du tout moi le problème. J'en ai trop vues, lues, des histoires où le gars dit être fou amoureux et en fait non. J'ai peur de l'étouffer, j'ai peur d'être trop distante, j'ai peur d'être moi, je ne sais pas comment me comporter.

Rationnellement, je sais que ce qu'il traverse est normal. Je sais que ça n'a rien à voir avec notre histoire à nous, qu'il doit régler des choses dans sa tête avec cette histoire passée - à la fois son ex femme, mais aussi la mère de son enfant, potentiellement un nouvel homme dans la vie de sa fille, bref ça fait beaucoup d'un coup. Je ressens beaucoup d'empathie pour sa situation, et je me sens impuissante, je ne peux pas faire le travail à sa place.

Je voudrais faire ce qu'il faut pour le soutenir et me préserver en même temps, mais je suis saturée de pensées horribles, toute la noirceur qui était bien planquée ces derniers mois ressurgit très violemment, et c'est difficile à gérer (d'autant plus que côté thèse c'est un peu angoissant aussi).

Voilà. Je voudrais juste un peu de votre aide bienveillante pour comprendre ce qui se passe et agir au mieux pour être soutenante, présente et aimante, mais aussi me protéger...

Merci merci d'avance pour votre aide.

Je vous embrasse
#1332389
Bonjour Janysse

j'ai l'impression en te lisant que cette jolie histoire qui a commencé simplement, qui a progressé lentement te plait, tu t'y sens bien, mais tu es angoissé que ça va capoter : peut être que tu te dis que c'est trop beau pour que ça soit vrai? que c'est trop beau pour que ça dure? Ton coté rationnel te dit que sa réaction est normale, et effectivement quand on apprend qu'un(e) ex a refait sa vie ça fait toujours un petit quelque chose...

Alors quoi faire? De ma fenêtre du moins il n'y a pas grande chose à faire: c'est à lui de réfléchir sur tout ça, gérer cette nouvelle situation. Tu ne peux donc pas vraiment le soutenir d'ailleurs tu es lucide malgré tout sur ça: tu dis toi même que tu ne peux pas faire le travail à sa place. Mais par contre tu peux être présente et aimante et être "toi" même si tu dis avoir peur d'être toi même... Je pense que la seule solution c'est d'y aller au fur et à mesure, voir comment les choses évoluent, faire confiance à ton intuition sans tomber dans le piège de tes angoisses, ce n'est pas une situation facile pour toi non plus, je ne peux pas te dire le contraire mais à part attendre pour voir si cet homme veut continuer cette histoire ou non, je vois pas trop qu'est ce que tu peux faire d'autre...
#1332391
Coucou Janysse!
Et si tu écoutais simplement ce qu’il te dit…?
Comme tu le dis très justement, le travail c’est à lui de le faire.
Tu lui as dit que tu étais présente, je pense qu’il le sait.
Continues tu a voir ta psy?
#1332392
Mes chères amies !

Merci infiniment pour vos retours bienveillants. Vous avez toutes les deux raison, et je suis consciente d'être en train de céder à la panique (et de faire n'importe quoi).
sandstorm a écrit :j'ai l'impression en te lisant que cette jolie histoire qui a commencé simplement, qui a progressé lentement te plait, tu t'y sens bien, mais tu es angoissé que ça va capoter : peut être que tu te dis que c'est trop beau pour que ça soit vrai? que c'est trop beau pour que ça dure? Ton coté rationnel te dit que sa réaction est normale, et effectivement quand on apprend qu'un(e) ex a refait sa vie ça fait toujours un petit quelque chose...
C'est tout à fait ça. Je me sens bien avec lui ET dans la relation, mais une part de moi se dit que c'est trop beau pour être vrai, que je ne devrais pas y croire, que ça ne peut pas durer, que j'ai eu l'outrecuidance de penser que je pouvais être aimée. Résultat des courses, cette part de moi essaie de tout saboter...
Elieza a écrit : Et si tu écoutais simplement ce qu’il te dit…?
Comme tu le dis très justement, le travail c’est à lui de le faire.
Tu lui as dit que tu étais présente, je pense qu’il le sait.
Continues tu a voir ta psy?
Oui, il sait que je suis présente. Maintenant j'ai peur de l'être trop, de l'étouffer, que sais-je. Je me pose beaucoup de questions parce que tout ça remue des blessures encore très vives chez moi. Et oui, bien sûr, je vois toujours ma psy, une à deux fois par mois, c'est un engagement envers moi-même que je continue de tenir. Je devais la voir demain justement mais elle a annulé car elle est malade :/

À vous lire, je me sens un petit peu mieux. Je vais prendre sur moi et le laisser respirer, être la Janysse pétillante que je suis d'ordinaire. Je dis que j'ai peur d'être moi-même parce que j'ai l'impression que "moi" est terrifiée en permanence, angoissée à l'idée de le perdre et donc pénible, needy, peu aimable. Je sais que j'ai encore des failles immenses dans mon estime de moi - même si ça tend à s'améliorer avec le travail psy - et c'est ce qui me fait dire ça. Parce qu'en prenant du recul je sais que "moi", Janysse, est aussi rigolote, joyeuse, fiable, résiliente, généreuse...

C'est peut-être une opportunité pour grandir et apprendre à composer avec l'incertitude.

En matière de relations humaines (amicales et surtout amoureuses), il n'y a qu'à vous, ce forum, que je fasse vraiment confiance... Merci encore pour votre aide. :bisou:
#1332394
Coucou Janysse,

J'ai pas trop les mots mais je comprends tellement ta situation... je vais pas être d'une grande aide.. mais que tu paniques ou non ça changera pas l'issue de ses sentiments... donc ne stresse pas fais lui confiance sois présente mais pas insistante mais écoute quand même tes besoins. Quoi que tu fasses tu pourras pas faire faux ou mal si t'écoutes ton cœur et que tu agisses en conséquence.. t'es une femme en or et il le sait sûrement aussi ;)

Tiens nous au courant de la suite de cette situation.

En pensée très forte avec toi !! :bisou:
#1332399
Coucou Sophana,

Merci pour ton message, ça me fait très plaisir de te lire et je crois que tu as entièrement raison, quoique je fasse ça ne va pas changer grand chose alors autant prendre les choses à la cool !

Comment vas-tu ? Quelles sont les nouvelles ?

Je l'ai vu hier soir, et nous avons passé une bonne soirée. Il boit pas mal en ce moment, et il a fini un peu ivre vers 22h30, on racontait n'importe quoi et puis il a commencé à parler de pourquoi ça n'allait pas. Il y a une histoire de meubles à se partager. Il vit dans la maison qu'ils avaient prise en location ensemble, et qu'ils ont meublée avec leurs meubles (accumulés pendant leurs 13 ans ensemble) et leur déco. Mais en fait il ne sait pas trop, parce qu'une partie des meubles a été achetée par elle (et pas en commun) donc au final il n'a pas grand chose à lui. Toutes ses affaires sont encore dans le garage, elle vit chez une amie depuis plus d'un an et ne semble pas chercher de nouveau logement. Il a toutes ses affaires et ses meubles sur les bras, dont il ne sait pas quoi faire. Il ne sait pas si elle veut récupérer ses meubles à elle, ses affaires, ce qu'elle veut faire, apparemment elle est incapable de lui donner une réponse et chacune de leur interaction lui pèse. Accessoirement si elle reprend tout il ne lui restera pas grand chose dans la maison.

Voilà, j'ai écouté, je n'ai rien dit. C'est venu tout seul. Je comprends un peu mieux et je constate qu'effectivement ça n'a rien à voir avec moi. Je me sens plus sereine, c'est exactement ce dont j'avais besoin, de comprendre ce qui se passait dans sa tête. Par conséquent je serai moins angoissée et en demande, et plus capable de lui donner de l'air. J'espère aussi qu'en parler un peu lui aura fait du bien.

Ce soir, weekend en amoureux.

Je vous embrasse fort
#1332401
Hmmm ça faisait 2 semaines que j'essayais de lui tirer les vers du nez, et à chaque fois j'avais droit à "j'ai pas envie d'en parler". Là je crois que le rhum a eu raison de lui et que ça a fini par sortir malgré lui (il ne voulait pas en parler). Enfin le résultat est le même, c'est ce qui compte. Je vais redoubler de douceur parce que j'ai encore plus de tendresse pour lui de savoir ça.

Bisous sandstorm
#1332418
Hello Janysse,

Un peu après la bataille : ce qui me frappe c'est que tu dis à plusieurs reprises que tu dois le soutenir, être soutenante...Et je ne suis pas complément d'accord avec ça .
Tu disais l'été dernier qu'il était depressif et suivi pour ça.
Je persiste à penser qu'on ne peut être le psy de son conjoint, a fortiori quand on est fragile soi même ( et même quand on ne l'est pas ) . Il y'a quelque chose d'assez peu sain , une volonté de contrôle qui est l'expression de notre propre insécurité , à vouloir résoudre ce qui ne va pas dans la vie de son conjoint , à se vouloir " indispensable"
Comme tu l'as dit ( et comme il l'a dit) ça n'a rien avoir avec toi.

Je vous souhaite un bon week-end ;)
#1332436
Selmasultane a écrit :Hello Janysse,

Un peu après la bataille : ce qui me frappe c'est que tu dis à plusieurs reprises que tu dois le soutenir, être soutenante...Et je ne suis pas complément d'accord avec ça .
Tu disais l'été dernier qu'il était depressif et suivi pour ça.
Je persiste à penser qu'on ne peut être le psy de son conjoint, a fortiori quand on est fragile soi même ( et même quand on ne l'est pas ) . Il y'a quelque chose d'assez peu sain , une volonté de contrôle qui est l'expression de notre propre insécurité , à vouloir résoudre ce qui ne va pas dans la vie de son conjoint , à se vouloir " indispensable"
Comme tu l'as dit ( et comme il l'a dit) ça n'a rien avoir avec toi.

Je vous souhaite un bon week-end ;)
Coucou Selma, merci pour ton message et ton passage ici :)

Oui tu as absolument raison, je ne suis pas sa psy et je ne le serai pas. Je ne cherche pas à devenir indispensable, je ne fais rien à sa place, je ne peux pas, et je ne veux pas, je veux me protéger avant tout !

Je suis rentrée de weekend et hier soir, tard, au lit, il a fini par m'expliquer toute l'histoire de bout en bout. Apprendre que son ex avait un nouveau copain lui a fait un coup, mais il a plutôt bien encaissé (effectivement la semaine qui a suivi cette nouvelle il allait plutôt bien). De ce que j'ai compris, il a entrepris des démarches pour qu'elle récupère ses affaires, mais son discours à elle est changeant, elle ne sait pas quoi faire, elle lui dit un coup qu'elle est posée avec ce nouveau gars, un coup que c'est compliqué, qu'elle va mal, que même ses copines lui disent qu'elle fait n'importe quoi.

Et c'est ça qui le bouffe, de la savoir mal, dans un truc sordide avec quelqu'un qui va lui faire du mal. Il a lâché un truc du genre "au moins avec moi je savais qu'elle allait mieux" ou quelque chose qui voulait dire ça en substance (c'est ce qu'il dit, gros symptôme du sauveur là). Il veut essayer d'avancer mais il y a quelque chose qui bloque et avec elle il se heurte à un mur, elle ne l'aide pas. Il ne sait pas ce qu'il doit faire de ses affaires, les jeter, si elle va les récupérer, et légalement il ne peut pas non plus mettre le bail seulement à son nom, il faut que ce soit elle qui signe quelque chose et elle est incapable de lui répondre. Il est désolé de me faire ça, il a peur de la perdre (il a passé 13 ans de sa vie avec elle), il est triste de la savoir dans cette situation, il a peur de tourner la page pour de bon, et ça ne doit pas me faire plaisir d'entendre tout ça, qu'il a "une autre fille en tête".

Wow.

Je n'ai pas reçu tout ça d'un coup, c'est venu au fil de la conversation. J'ai proposé quelques pistes, en lui disant que ce n'était pas sa chérie qui parlait, mais que c'est ce que je dirais à n'importe laquelle de mes amies (ou n'importe qui sur ce forum...). Je lui ai dit qu'elle n'était plus sa responsabilité (il sait), qu'il ne peut rien faire pour elle, qu'il ne la sauvera pas, et que moi je ne le sauverai pas non plus. Qu'il faut qu'il pense avant tout à lui, à son bien-être, qu'il a besoin de reprendre des forces pour s'occuper de sa fille. Je lui ai suggéré de couper tout contact avec elle qui n'a rien à voir avec la petite (comme c'était le cas jusqu'à il y a 2-3 semaines en fait), de ne plus parler de ses affaires, au moins le temps d'aller un peu mieux pour pouvoir gérer le reste, de retrouver le sommeil. Qu'il ne pouvait pas rester là à subir cette attente, parce qu'il attend d'elle quelque chose qui ne viendra pas. J'ai même dit qu'il pouvait faire un constat d'abandon de domicile (je ne me sentais pas vraiment à ma place de dire ça, mais il a répondu "oui il y a toujours des solutions en fait). Que c'était à lui d'agir maintenant. Que je ne le ferai pas à sa place. On a un peu parlé de psy, il va se renseigner.

Et moi j'ai dit que j'étais contente qu'il me dise enfin tout, que ça me faisait peur, et que j'avais besoin d'être rassurée. Il m'a dit qu'il tenait à moi, que j'étais adorable, qu'il était bien avec moi. Qu'il m'aimait. Et cette fois-ci, je ne sais pas si je dois y croire parce que je me sens très fragile.

Voilà. On s'est endormi dans les bras l'un de l'autre. On a passé une bonne journée, on a fait du cheval, on est rentré, je l'ai déposé chez lui et je suis rentrée chez moi. C'est à lui de faire du ménage dans sa maison et dans sa tête. Je suis fière de moi, j'ai été posée, j'ai pensé très fort à vous, je me suis protégée du mieux que j'ai pu, j'ai un peu pleuré, j'ai été rassurante, j'ai été courageuse. J'ai fait ce que j'ai pu et maintenant je suis juste impuissante. Et c'est difficile parce que je suis terrifiée.

Petite update : il m'a appelée en pleurant ce matin, en disant qu'il avait réglé le problème. Il lui a dit de reprendre ses affaires, elle va le faire. Je lui ai dit qu'il avait fait ce qu'il fallait. Il est conscient qu'il fallait agir sinon il allait replonger. Et il a coupé le contact téléphone avec elle, ils échangent uniquement des messages logistiques, et il ne la croisera plus. Il est triste et soulagé. Et moi aussi je suis soulagée qu'il agisse, qu'il décide d'avancer. Je commençais à me dire que je n'allais pas rester dans cette situation pendant des semaines et des mois, et qu'à un moment ce serait peut-être à moi de prendre une décision pour moi. (Et j'aurais été incapable d'envisager cela lors des mes dernières relations !!) Bref, on avance...
#1332471
Hello jolie Janysse,

Je ne suis pas certaine que tu puisses lui parler " comme une amie" en fait et pas comme sa chérie. Parce que tu n'as pas le détachement d'une amie ;)

Et à vrai dire le fait qu'il t'appelle en pleurant pour t'annoncer qu'il a règlé le problème, comme pour chercher ta validation ou ton approbation, ne me semble pas super sain non plus.

Je me suis sentie en partie responsable (/ coupable / en charge )du bien être du père de ma fille pendant longtemps après notre séparation et ce n'a pas apporté grand chose de bon, cette espèce de dépendance qui pesait sur mes relations suivantes, disons que ça créait encore de l'insécurité et de la dépendance qui se reportait sur l'autre et ainsi de suite.
Il faut du temps en tout cas pour faire le vrai deuil d'une relation

Mais bon, il est vrai que la limite entre l'écoute neutre des soucis de son partenaire et l'implication excessive, facteur de déséquilibre est difficile à trouver, c'est certain .

Quoi qu'il en soit j'espère que tout rentrera dans l'ordre , passée cette crise .

Bisous fabuleux comme dirait Miu :bisou:
#1332475
Coucou Selma,

Effectivement avec un peu de recul je comprends que je ne peux lui parler QUE comme sa chérie. Je l'aime très fort et je suis là quoiqu'il arrive mais j'aimerais bien qu'il aille s'épancher ailleurs de temps en temps, auprès d'un ami ou d'un psy, parce que je ne peux pas (et ne veux pas) gérer tout ça...

Je ne sais pas quelle était la nature exacte de sa relation avec son ex, mais je me doute que c'était quelque chose de l'ordre de la co-dépendance un peu toxique, et pour moi il est hors de question de (re)tomber là-dedans, pas après tout ce travail.

Je l'ai vu hier soir, ça va un peu mieux. C'est pas la folie non plus, mais je sens que ça va mieux, il dort mieux. Son ex récupère ses affaires la semaine prochaine, il m'en a parlé de façon posée, il anticipe de racheter tous les meubles dont il a besoin. On se voit ce soir encore. Ça me fait plaisir qu'il ait envie de me voir mais je crois que j'ai besoin d'un peu d'air. Je peux être un roc, un pilier pour lui, mais je ne serai pas son seul oxygène, il va falloir qu'il se dépatouille un peu tout seul.

Voilà, pfiou. J'apprends beaucoup en ce moment, surtout sur mes limites, sur ce que je veux et ne veux pas. Quoiqu'il se passe par la suite c'est le plus important. Et j'espère aussi que les choses vont se tasser à partir de maintenant, et qu'on va aller vers du mieux...

Gros bisous :) :bisou:
#1332478
Je trouve en effet que tu as beaucoup évolué, c'est bien que tu saches où sont tes limites .

Oui je crois qu'il faut savoir ne pas tout déverser sur son conjoint. On apprend à tous les âges : en ce moment le père de ma fille me rend chèvre ( je ne sais pas pourquoi ne me viennent que des expressions désuètes :) ) , il change d'avis tous les 4 matins sur la garde alternée, fait sa drama Queen etc... bon déjà d'une part je ne m'implique plus là dedans comme dans les mois/ années post divorce ( où je le prenais en charge à ses moments dépressifs , bien que des amis de ce forum m'aient mise en garde ) .
Et aussi plutôt que de tout déverser sur mon compagnon ( qui est pourtant tres à l'ecoute , tres calme ) je déverse sur une amie proche à la place ( garde alternée de mes deversages de bile :lol: )

C'est bien que tu saches que tu ne peux être son seul oxygène. Et qu'il ne t'appartient pas non plus d'être son roc ou son pilier du reste ;)

Gros bisous
#1332480
Je crois que c'est ça aussi que mon chéri est en train d'apprendre, à ne pas s'impliquer de trop dans les histoires de son ex qui change d'avis tout le temps sur plein de choses et n'a pas l'air de vouloir se stabiliser.

Pour ce qui est de ses vieux copains, ce sont des amis communs qu'il est un peu mal à l'aise de voir en ce moment. Il y a ses collègues-amis mais il m'a dit être "mal à l'aise" de leur parler de la situation. Il y a son père (d'ailleurs il l'a appelé avant moi lundi matin pour lui faire part de sa décision) mais il habite en outre-mer. J'ai peur qu'il soit un peu isolé en ce moment - alors que pour le coup, moi j'ai un réseau d'amies (un peu éparpillées dans le monde et en France) bien solide, que je mobilise d'ailleurs beaucoup depuis 2 semaines, et ça m'évite de déverser toute ma panique et mon angoisse sur lui. Et puis accessoirement j'ai ma psy.

Mais bon ça fait partie du lent processus de reconstruction de soi, se refaire un cercle solide et bienveillant, sortir du couple pour développer d'autres relations amicales. Et ça non plus je ne le ferai pas pour lui. J'essaie d'être vigilante à ce moment de bascule parce que jusqu'ici tout est super sain et serein et transparent, et j'aimerais que ça reste comme ça.

Dernière chose, ce mois-ci c'était l'anniversaire du décès de sa mère (il y a une grosse dizaine d'années). Ça faisait beaucoup d'un coup...

Je t'embrasse
#1332486
Oui tu as raison. Quand il va mal en ce moment, c'est lié à son histoire avec son ex, et je me sens tout de suite en insécurité affective. Quand il va mieux il est beaucoup plus présent, câlin, tendre, et ça me rassure. J'ai du mal à me détacher de ça.

Pour des questions de garde et parce que la crèche est fermée à cause du pont, il doit voir son ex deux fois ce soir et demain pour se passer la petite, ça le stresse et il m'en a parlé ce matin (au réveil !). Il dit qu'il est encore dans la phase où il essaie de comprendre ce qui s'est passé, pourquoi ils se sont quittés, il est revenu un an en arrière. J'ai répondu qu'il ne saurait jamais, mais qu'elle était quand même partie pour quelqu'un d'autre, et que c'était quand même une raison suffisante non ? Quand il a rétorqué que c'était "plus compliqué que ça" j'ai dit stop, va voir un psy, je ne veux pas entendre ça, il faut que tu trouves quelqu'un à qui en parler et ce n'est pas moi.

J'essaie de ne pas me flageller en me disant que j'ai tout ce que je mérite à m'être acoquinée avec un type qui n'avait pas fini son deuil. J'ai envie d'y croire et de lui faire confiance (après tout il est vraiment en train de bouger, et d'avoir envie d'avancer, il a toujours envie d'être avec moi et il dit que cette crise ne remet pas tout en question). Mais c'est difficile.

Bisous
#1332487
Janysse a écrit : 26 mai 2022, 09:37
J'essaie de ne pas me flageller en me disant que j'ai tout ce que je mérite à m'être acoquinée avec un type qui n'avait pas fini son deuil.
veux tu relire cette phrase? ne vois tu pas un paradoxe? "j'essaie de ne pas me flageller" et "j'ai tout ce que je mérite"...
en quoi te sens tu responsable exactement? quand on rencontre quelqu'un qui nous plaît et à qui on plait, il se peut que cette personne ait vécu une rupture récente. on peut décider d'un commun accord de construire quelque chose ensemble, nous sommes certes responsables des relations que l'on choisit de construire mais sommes nous responsables du passé de la personne?
#1332490
sandstorm a écrit :
Janysse a écrit : 26 mai 2022, 09:37
J'essaie de ne pas me flageller en me disant que j'ai tout ce que je mérite à m'être acoquinée avec un type qui n'avait pas fini son deuil.
veux tu relire cette phrase? ne vois tu pas un paradoxe? "j'essaie de ne pas me flageller" et "j'ai tout ce que je mérite"...
en quoi te sens tu responsable exactement? quand on rencontre quelqu'un qui nous plaît et à qui on plait, il se peut que cette personne ait vécu une rupture récente. on peut décider d'un commun accord de construire quelque chose ensemble, nous sommes certes responsables des relations que l'on choisit de construire mais sommes nous responsables du passé de la personne?
Oui je n'ai pas écrit ce qu'il fallait : j'essaie justement de NE PAS me dire que je mérite ça. Pour toutes les raisons que tu donnes, je n'y suis pour rien à sa situation et on s'est mutuellement choisi. Je lutte contre ces pensées. Je mobilise les outils de ma thérapie TCC et je sens que je suis moins dévorée par l'angoisse qu'avant, mais il y a des moments de panique où des pensées négatives essaient de reprendre le dessus.

Je sens qu'aujourd'hui va être une journée compliquée. Je voulais avancer sur mon travail mais je suis au bord des larmes depuis ce matin. Du coup je vais juste glander en tricotant, appeler une copine en mode SOS et boire un verre ce soir avec une autre. Et je décide de faire confiance à mon chéri pour régler ses histoires (il m'a jusque là montré qu'il voulait avancer et clôturer ça même s'il se débat avec son deuil), et je décide de le croire quand il dit qu'il m'aime et qu'il tient à moi. (Je suis en boucle j'essaie de m'auto-rassurer vu que lui n'y arrive pas vraiment). Pfiouuuu...
#1332542
Hello,

Voici quelques nouvelles. Jeudi j'ai beaucoup parlé avec des copines, qui m'ont aidée à ne pas paniquer et bien garder en tête que le problème n'était pas moi ni notre couple.

Vendredi soir, catastrophe. Il croise la mère de sa fille qui vient la récupérer chez lui, et il lui demande plus tard par téléphone si elle vient bien récupérer ses affaires la semaine prochaine, et si elle a fait les papiers pour le bail et la dissolution du PACS comme convenu. Non et non. Ça a dégénéré, il finit par lui dire qu'il va mettre ses affaires chez un ami, elle dit non, il lui dit qu'il va les jeter, elle répond qu'elle va venir le lendemain les récupérer, il dit ok viens demain matin je ne serai pas là, elle répond non, il dit viens l'après-midi alors elle dit encore non. Et là je ne sais plus ce qui s'est passé mais elle finit par lui dire qu'elle a posé une main courante contre lui et qu'elle ne ramènera pas la petite à la crèche le lundi suivant, et qu'elle va l'inscrire dans une autre école.

Bon là, mon amoureux s'est effondré. J'ai fait du soutien d'urgence toute la soirée de vendredi et tout le lendemain où il essayait de la contacter avant de finir par lui proposer un rdv chez la médiatrice pour fixer la garde. Et il va mettre ses affaires chez un ami, et il va faire les papiers, et il va déménager dès qu'il peut. Elle a fini par lui répondre ok pour la médiatrice et qu'évidemment elle ne lui enlèverait pas sa fille - 24h plus tard pendant lesquelles il était à ramasser à la petite cuillère.

On a beaucoup parlé. Pour lui, le fait qu'elle laisse toutes ses affaires et qu'elle continue de payer certaines factures de la maison, c'était le signe qu'elle n'était pas tout à fait partie, qu'elle se laissait une porte ouverte, que finalement cette séparation n'était pas clair (alors même qu'elle lui a dit et lui dit encore je ne t'aime plus). C'était désagréable à entendre parce que clairement il n'a pas clôturé et elle est omniprésente. Pour moi c'était le coup classique du largueur qui largue, laisse traîner les choses et ne veut surtout pas perdre son confort, et donc agit au final de façon très égoïste et je lui ai dit, même si de ma part ces mots n'ont peut-être pas beaucoup de valeur - parce que oui, je commence à me sentir un peu jalouse. Et en colère. Je n'en peux plus de cette nana. Je ne la connais, je sais qu'elle fait comme elle peut, mais honnêtement si elle pouvait disparaître, crever dans un fossé, partir faire un pélerinage au Népal ou juste arrêter de faire de la merde (comme menacer son ex de lui enlever leur fille, au hasard), ça nous arrangerait tous putain.

Bref. Je soutiens, j'écoute. Je comprends au fil de nos conversations que ce n'est pas vraiment elle, c'est que pour lui perdre les gens c'est une épreuve insurmontable - et elle ne fait rien pour faciliter les choses. Il me dit merci d'être là, je suis bien avec toi, tu me fais du bien, je réponds que moi aussi, que c'est pour ça que je suis là, parce que je crois qu'on a un truc qui vaut le coup. Je veux qu'il comprenne que je ne suis pas là parce qu'une infirmière en moi s'est réveillée mais parce que je l'ai choisi lui. Hier, à un barbecue chez ses amis (de leur cercle commun avec leur ex), il parle de la situation, il dit que je l'aide à tenir, que je suis Super-Janysse. Plus tard encore, on parle du séjour prévu chez mes parents. Et puis, il dit qu'il va prendre rdv chez un psy pour démêler tout ça. Enfin.

Je ne sais pas trop ce que je ressens. Super-Janysse est fatiguée. Une part de moi est soulagée de le voir prendre les choses en main, faire le ménage, régler toutes ces choses qui traînent depuis un an et demi, vouloir avancer. Je suis très triste pour lui, le voir aussi mal me fait beaucoup de peine. Je suis en colère de devoir traverser tout ça, ça me bouffe, et j'ai besoin de hurler sur quelqu'un ou quelque chose. J'ai peur de n'être qu'un pansement, une béquille sur laquelle il s'appuie pour traverser la tempête et dès qu'il n'aura plus besoin de moi, hop, ciao Janysse. Je me sens aussi rassurée par toutes ses marques de tendresse, d'attachement, de confiance. Je me dis qu'on en sortira plus forts. Il ne me dit plus qu'il m'aime en ce moment, j'imagine que c'est trop le bazar dans sa tête. C'est comme ça.

Je me sens fatiguée, surtout mentalement, mais c'est comme ça. Je fais ce que j'ai à faire sans rien calculer, j'aide l'homme que j'aime dans sa détresse, je ne m'implique pas plus que ça, je le laisse gérer ses affaires, je l'aime et je suis présente. Le reste ne m'appartient pas.
#1332545
Merci les filles :bisou:

Je reste connectée à ce truc en moi qui me dit qu'on va y arriver, chacun de notre côté et ensemble, et que tout va rentrer dans l'ordre une fois la tempête passée.

Je vous tiens au courant !
#1332546
Janysse a écrit : 30 mai 2022, 15:11 Merci les filles :bisou:

Je reste connectée à ce truc en moi qui me dit qu'on va y arriver, chacun de notre côté et ensemble, et que tout va rentrer dans l'ordre une fois la tempête passée.

Je vous tiens au courant !
Mais oui!
Et surtout, regarde toi et les "progrès" accomplis...je ne suis pas sûre que même un an en arrière tu aurais été aussi "calme" face a cette situation :)
:bisou: :bisou:
#1332547
Elieza a écrit :Mais oui!
Et surtout, regarde toi et les "progrès" accomplis...je ne suis pas sûre que même un an en arrière tu aurais été aussi "calme" face a cette situation :)
:bisou: :bisou:
Oui c'est fou, je trouve que je gère comme une reine vu la situation. Au-delà du fait que je me pose en tant que compagne solide et fiable pour lui, je me prouve chaque jour à MOI à quel point j'ai avancé, et à quel point je suis forte.

Alors clairement là, mon boulot passe à la trappe depuis 3 semaines. Je gère ce qu'il y a à gérer dans l'immédiat (organisation de colloque, papier à écrire pour une conf à l'étranger) mais je ne peux pas faire plus (la thèse attendra, tant pis). Je suis incapable de me concentrer correctement, mais je commence à ME voir comme une ressource pour moi-même...!! (tout ça en ayant une tendinite dans le doigt gauche, une à l'épaule droite et peut-être le covid :roll: )
#1332571
coucou jolie (super ;) ) Janysse,

effectivement tu as progressé ( de ouf ;) ) depuis ton arrivée ici, tu arrives bien à identifier tes différents sentiments , y compris ta lassitude et c'est bien

Y compris le piège d'être un roc, d'être "super forte" en toute circonstance , super Janysse ;)

Je reconnais que la frontière est mince ; je me confie beaucoup à mon compagnon quand le père de ma fille me saoule, mais j'essaie justement de ne pas attendre de lui qu'il soit en procédure d'urgence tous les 4 matins ( oui c'est la fréquence à laquelle mon ex mari me saoule en ce moment , et en l'occurrence il s'agit juste d’irritation -forte- et de questions pratiques, qui se répercutent sur ma disponibilité ou nos projets de week end etc..; et pas de deuil non fait )
Je ne veux pas instaurer une relation où il serait mon mon déversoir, et le pli serait d'autant plus vite pris qu'il est beaucoup moins expansif/bavard que moi, et très solide.
A l'inverse je n'essaie pas de le changer lui ( genre redécorer son appart et pourtant y a du taf :mrgreen: )

Bref ce serait bien quand même que tu identifies fortement tes limites ( sans faire de la psy de comptoir, la tendinite c'est quand même une somatisation assez claire ), et que tu ne paies pas les pots cassés d'un deuil , de façon évidente non fait au moment de votre rencontre ;)

take care jolie Janysse :bisou:
#1332575
Coucou ma Selma !

Tu as tout à fait raison je ne peux pas être un roc tout le temps, et là clairement mon corps me dit quelque chose, entre la tendinite et la crève (toujours négative au covid :roll: ), il faut que je me calme. Cette histoire de tendinite au doigt me prive accessoirement de mes deux activités préférées et absolument nécessaires à mon équilibre, à savoir le tricot et le yoga, c'est génial.

Je ne veux pas que mon amoureux ait BESOIN de moi, je veux qu'il ait ENVIE d'être avec moi. C'est quand même très différent. Moi je sais que je n'ai pas besoin de lui (et clairement pas de toute cette situation pourrie qui me mine sévèrement) mais que j'ai envie d'être avec lui. Je ne sais pas si c'est aussi clair dans sa tête.

Là j'ai fait soutien d'urgence ce weekend et j'ai été super à l'écoute parce que la perspective de perdre sa fille l'a fait s'effondrer ou presque, mais c'est bon, je ne veux plus entendre qu'il tient à elle que blablabla c'est 13 ans de sa vie que blablabla c'est difficile, ok c'est bon je sais, j'ai compris, je le sais depuis le début. Maintenant j'ai envie d'entendre qu'il est heureux d'être avec moi, qu'il est amoureux de moi, qu'il est content de partir à la Réunion avec moi à Noël (il a grandi là-bas, on est censé y partir 3 semaines mais on n'a toujours pas les billets...), qu'il se projette avec moi, que je suis son avenir, merde. Je sais que ce n'est pas pour tout de suite tout de suite. Mais je ne serai pas son infirmière psy en fait, je suis une femme géniale qui mérite d'être adorée, cajolée, et aimée, et pas seulement pour le soutien moral et physique que je peux lui apporter - mais aussi, et surtout, indépendamment de cette situation.

Bref, j'ai trop hâte de voir ma psy demain soir... !!!
#1332583
Bon bon bon, je suis de plus en plus confuse !

Hier soir, déclaration de revenus, il s'embrouille avec son ex, impossible de déclarer séparément, il lui demande des infos, elle ne répond pas. Il essaie de l'appeler, elle rejette l'appel, et là il lui envoie des messages énervés à base de ouais, tu picoles ou tu travailles ? Parce que si tu picoles clairement tu vas pas les faire les impôts, tu vas oublier, ça me saoule. ETC ETC. Je lui dis que ça ne sert à rien, qu'il lui donne trop accès à sa personne, que sa colère est légitime mais que ces messages lui font plus de mal. Réponse "oui oui je sais mais j'y arrive pas".

Moi j'en ai marre d'être témoin de ce naufrage, de le voir picoler, ça me stresse, je ne sais plus quoi faire. Il dit qu'au moins la colère c'est mieux que la tristesse ou la nostalgie, je lui dis qu'il faut surtout qu'il accepte tout ça, il n'y arrive pas. On tourne en rond. Il dit qu'il est désolé, qu'il n'est pas à la hauteur de moi, que je suis géniale, qu'il n'y arrive pas, qu'il a l'impression d'être une grosse merde. Et je dis stop en fait, je refuse d'entendre ça, tu arrêtes de dire des bêtises, je ne veux pas entendre ça.

"Il faut qu'on discute" dit-il. Là je me dis bon, ça y est, on y arrive, c'est le moment où il part. Et grosse surprise, il me demande comment je vois l'avenir avec lui, il dit qu'il veut retrouver une vie de famille, qu'il veut vivre avec moi. :shock:

Je réponds que moi aussi, mais pas tout de suite et surtout pas dans cet état, que j'ai besoin de temps, que j'ai besoin de vivre encore un peu seule (si j'avais cru en arriver à dire ça un jour !), que j'aime mes moments à moi, que je veux vivre en ville encore un moment, que j'ai besoin de temps, et que surtout, surtout, je veux une pièce à moi, pour travailler, écrire, tricoter, faire mon yoga. Il dit qu'il se doutait un peu de tout ça, qu'il avait peur de m'en parler parce que j'insiste souvent sur le fait que j'aime vivre ma vie comme je l'entends, de façon indépendante.

Et surtout, ça ne me rassure pas du tout cette histoire. Enfin, j'imagine qu'il se projette avec moi du coup, mais est-ce que c'est bien avec MOI ou justement parce que cette vie conjugale commune lui manque et qu'il veut me mettre à la place de son ex ? Il aimerait aussi me voir plus souvent, mais j'ai dit que je ne pouvais pas, que ça me stressait de le voir pas bien et picoler autant, que j'avais besoin de respirer de mon côté. Il dit qu'il comprend, qu'il est désolé.

Et puis je ne veux pas griller les étapes, peut-être que déjà on peut commencer par se voir toute une semaine, puis deux, partir en vacances, etc. Jusque là on a été prudent et on a avancé doucement, c'est pas pour se précipiter maintenant. Et ma priorité à moi c'est ma thèse, et je ne veux pas me retrouver à gérer une maison et une enfant de 3 ans alors que je veux me consacrer à mon écriture.

Bref, j'ai l'impression que cette demande ne vient pas du bon endroit. Peut-être que je me prends trop la tête, mais ça m'inquiète un peu. Il est clair pour moi que je n'emménagerai pas avec cet homme tant que son deuil ne sera pas terminé, qu'il n'aura pas retrouvé un semblant de stabilité et qu'il ne sera pas un peu plus détaché vis-à-vis de l'autre folle.

Je ne dirai pas oui pour lui faire plaisir, ou par peur de le perdre, pas sur un truc aussi important. Je me rends compte que toutes ces années où je pleurais de solitude chez moi, j'avais la chance incroyable de vivre exactement comme je le voulais, sans contrainte, et que je m'épargnais beaucoup d'emmerdes liées à la vie de couple. En fait cette histoire d'emménagement commun me fait flipper, j'ai peur de ne pas être prête (et ce n'est pas juste vivre avec lui mais aussi avec un enfant en bas âge et ça veut dire recomposer une famille, or je lis suffisamment ici que c'est très difficile), de regretter, d'être malheureuse. Pile quand je commence (depuis 3-4 ans) à apprécier follement de vivre seule...! En fait mon couple n'est pas mon seul refuge, puisqu'en ce moment c'est plutôt une source d'anxiété ; c'est mon chez-moi mon refuge, mon vrai refuge. Douce éclaircie que de réaliser cela...

Voilà pour les news de ce feuilleton invraisemblable :roll:
#1332584
Bonjour jolie Janysse,

De ce que je constate, de ma petite lucarne, est que pour la première fois de ta vie tu te fais passer avant, que tu te donnes ta priorité.

Alors oui, c'est brouillon car qui l'aurait cru, hein??!! Mais oui, tu as le droit de ne pas vouloir emménager avec lui maintenant, et surtout pas dans ces conditions. Tu as le droit de le lui dire.

Les questions que tu te poses sont légitimes (veut-il vivre avec moi parce que c'est moi ou parce que la vie de couple/de famille lui manque?), mais cela ne te sert à rien de te faire des nœuds au cerveau. La vérité se trouve certainement quelque part entre les deux.

Reste à ta place de petite-amie. Tu lui as dit ce que tu pensais, maintenant à lui de réagir comme il le faut. Son ex restera toujours dans sa vie, puisqu'ils ont une petite fille en commun, mais il faut aussi qu'il lui trouve sa juste place.

Reste droite comme tu l'es actuellement, c'est lui qui réagira pour ne pas te perdre.
#1332594
Merci infiniment Carrie et Selma pour vos mots.

Hier soir ma psy m'a fait prendre conscience du pas énorme que j'avais fait, de toutes les étapes de communication que j'avais franchies. Je suis vraiment fière de moi. Maintenant j'ai compris que mon refuge c'était moi et ça me fait un bien fou.

J'ai commencé à regarder des locations... Je me projette un peu. Mais je veux d'abord qu'il aille jusqu'au bout de sa rupture (samedi il va apporter ses affaires chez un ami, il commence à comprendre qu'il va devoir tout faire ou presque à sa place), qu'il règle tout et qu'on retrouve un peu de sérénité avant de faire quoique ce soit. Et je me sens parfaitement capable de lui en parler de façon posée. Et si au bout du bout ça devait se terminer, ça serait un drame, mais je sais que je m'en remettrais - parce que je n'ai pas BESOIN de lui.

Merci encore, je vais rester droite, et ça ira bien.

Je vous embrasse :bisou:
#1332598
Elieza a écrit :Coucou Janysse, tu gères!
Une question: est ce que l'emménagement ensemble a été évoqué avant cette "crise"?
Coucou Elieza !

Eh non... Et c'est bien pour ça que je ne suis pas si emballée que ça.
#1332599
Alors effectivement, c'est le genre de discussion qu'on a/de décisions qu'on prend quand on est dans une certaine sérénité.
Ceci dit comme on dit chez moi, y'a pas le feu au lac, donc....zen, respiration, calme....et vous verrez après la tempête.
Bisous!
#1332642
Coucou tout le monde,

quelques petites nouvelles !

Les choses sont loin d'être revenues à la normale mais je gère un peu mieux. On se parle énormément, des choses qui comptent. Lui de son côté avance, il a déménagé les affaires personnelles de son ex chez un copain puisqu'elle ne venait pas les chercher. Il envisage de déménager dès qu'il aura son CDI (à la rentrée), les rendez-vous importants sont pris : médiatrice, psychiatre, avocat. Il boit moins.

Il ne dort toujours pas bien, il pleure souvent (mais ça lui fait du bien), il prend conscience de certaines choses, notamment du fait que leur relation était hyper toxique, qu'ils étaient tous les deux dépendants affectifs, il réalise aussi qu'il n'a jamais vraiment été en sécurité affective dans sa vie. Il a encore du mal à accepter tout ce qui se passe, et il réalise que maintenant qu'il avance, que la rupture est en train d'être actée pour de vrai, ça engendre tout un tas de conséquences : la garde alternée, les vacances, les anniversaires (sa fille va avoir 3 ans dans quelques jours, il est triste de ne pas pouvoir le faire avec elle le jour-même puisqu'elle sera chez sa mère), le fait d'être coincé ici, de ne pas pouvoir partir où il veut, l'angoisse d'être "enchaîné" à son ex via leur fille, etc etc. C'est encore le bazar et il est très déprimé mais ça se met en place petit à petit. Son ex, il lui souhaite seulement de se faire soigner, d'aller mieux, de trouver un gars bien.

On se dit des belles choses aussi. On trouve notre relation saine, il dit qu'il se sent en sécurité avec moi, que l'avenir qui se dessine est bien meilleur, qu'il ne veut pas tout foirer ; il a peur que je parte avec tout ce qu'il me fait "subir", il dit qu'il fait tout pour que ça fonctionne et c'est vrai. Je lui ai dit que je ne partirai pas pour ça, que je vois bien qu'il agit, que je sais que ça prend du temps, que je suis là. Je lui ai dit que ce n'est pas moi qui le rendrait heureux, qu'il faut qu'il retrouve une assise, une solidité interne. On se fait confiance. On a reparlé de l'emménagement commun, on est ok sur le fait que ce n'est vraiment pas pour tout de suite.

Et moi je parle, je parle, je communique, je lui ai dit que j'en avais marre d'entendre parler d'elle tout le temps, que je ne voulais pas d'un trouple. Je pose mes limites et mes besoins. Il entend, il respecte et il en prend acte. Je gère une partie du quotidien - la bouffe notamment -, c'est ma façon de le soutenir et lui dire que je l'aime. Je n'ai plus peur d'exprimer mes émotions, je ne cache plus quand ça ne va pas par peur de lui mettre la pression ou par souci de l'épargner. Je n'en rajoute pas à sa peine mais il doit savoir que je ne suis pas au top et que la situation me pèse. On en parle et ça va mieux - et c'est mieux que de rester dans mon coin à ruminer !

C'est encore le bazar et ça va encore être difficile mais on fait tout ce qu'on peut, lui comme moi. Et ça me rassure, ça me donne confiance pour le coup.

Mon corps me parle, les tendinites, une crise d'eczéma, j'ai même une glande salivaire bouchée depuis une semaine (improbable et très douloureux), ça m'épuise. Mais je pars en déplacement pro 3 fois ce mois-ci : Marseille, Paris, la Suisse, ça va me faire du bien. Et ça évite qu'on soit tout le temps ensemble. Il me dit que ça lui fait du bien de me voir presque tous les jours, mais je ne veux pas qu'il reporte sa dépendance sur moi - ces quelques jours ici et là vont nous faire du bien je pense.

Travailler est toujours difficile mais je suis confiante de côté-là aussi. Je me suis prouvé maintes et maintes fois que je pouvais réussir brillamment même dans des situations de merde, et j'ai assuré mon avenir financier si la thèse devait traîner en longueur. Et c'est comme ça, c'est ok. Je dois quitter mon labo d'accueil dans une semaine et ça m'angoisse d'avance de gérer le déménagement des affaires et l'organisation d'un pot de départ (vraiment j'ai la flemme) mais ce n'est pas grand-chose au final.

Je suis plus sereine. Toujours un peu inquiète parce que je vois ses symptômes dépressifs s'aggraver (mais il va voir une psychiatre dans une semaine) mais je ne suis pas en train de plonger avec lui. J'arrive à me préserver, me protéger. Je me trouve solide, fiable, et à l'écoute - pour lui mais surtout, surtout, pour moi.

Voilà, j'ai besoin de repos, physique et mental, mais je me sens capable de gérer tout ça. Ma mère devrait venir quelques jours le mois prochain, je crois que j'ai besoin d'une maman qui gère un peu des trucs pour moi pour pouvoir souffler en ce moment.

Je vous embrasse
#1332647
Coucou la jolie Janysse,

Je pense qu'il te faudrait vraiment te reposer, être tranquille pour le corps et la mentale. Peut-être une cure d'artichaut chaque jour pendant 3 semaines pourrait t'aider pour rafraichir bien le corps. En tout cas, pour ma part, j'ai bu du jus de fleur d'artichaut cuite dans l'eau bouillante depuis 1 mois, et miraculeusement à la période mensuelle, j'ai bcp moins mal à la tête, ni au ventre, ni au dos, moins fatiguée aussi ; )

Courage à toi pour tous ces travaux là. Je te trouve gérer super bien des choses.

Plein de courage, et surtout pense à ton bien-être d'abord.

Gros bisous fabuleux :bisou:
#1332667
Coucou vous deux,

vous avez raison, il faut absolument que je me repose, et que je prenne du temps pour moi loin de lui. Je suis en train de devenir son doudou et de le prioriser par rapport à tout le reste. Or quand je le vois, en ce moment ce n'est pas du repos agréable avec mon chéri mais un travail émotionnel intense de soutien. Je prends énormément sur moi, y compris quand il parle encore et encore d'elle, il me faut toute ma force pour répondre avec douceur ou lui dire gentiment que je ne veux pas en parler.

En backstage, avec ma psy, ce sont d'autres sentiments. Je réalise qu'il se laisse aller à la comparaison, devant moi, et ça me mine. Je commence à me sentir en colère contre lui, et même à me sentir moins qu'elle, pas assez "déjantée" (comme il me l'a maladroitement balancé l'autre soir) ou trop posée. Et ça ce n'est pas possible. Que la comparaison aie cours dans sa tête ok, mais je n'ai pas à la recevoir en pleine tête ! Je refuse de me sentir de nouveau, comme ces dix dernières années "pas assez bien". L'insécurité affective repointe le bout de son nez et c'est très désagréable. J'ai besoin de sentir qu'il m'aime, qu'il y a de flammes entre nous, et pas seulement que je suis un pilier bien confortable.

Je pars à Marseille ce soir, on ne se revoit que vendredi pour l'anniversaire de sa fille. J'ai besoin de me ressourcer, et lui de trouver des solutions sans moi.

Je vous embrasse
#1332669
Je suis en train de devenir son doudou et de le prioriser par rapport à tout le reste. Or quand je le vois, en ce moment ce n'est pas du repos agréable avec mon chéri mais un travail émotionnel intense de soutien. Je prends énormément sur moi, y compris quand il parle encore et encore d'elle, il me faut toute ma force pour répondre avec douceur ou lui dire gentiment que je ne veux pas en parler.
pourquoi endosser ce rôle? là est la question...
si tu lui dit que tu veux pas en parler et qu'il continue de le faire il y a un souci ...
En backstage, avec ma psy, ce sont d'autres sentiments. Je réalise qu'il se laisse aller à la comparaison, devant moi, et ça me mine. Je commence à me sentir en colère contre lui, et même à me sentir moins qu'elle, pas assez "déjantée" (comme il me l'a maladroitement balancé l'autre soir) ou trop posée. Et ça ce n'est pas possible. Que la comparaison aie cours dans sa tête ok, mais je n'ai pas à la recevoir en pleine tête ! Je refuse de me sentir de nouveau, comme ces dix dernières années "pas assez bien". L'insécurité affective repointe le bout de son nez et c'est très désagréable. J'ai besoin de sentir qu'il m'aime, qu'il y a de flammes entre nous, et pas seulement que je suis un pilier bien confortable.
:shock: :shock: :shock:
c'est effectivement une grande maladresse!
#1332670
sandstorm a écrit :pourquoi endosser ce rôle? là est la question...
si tu lui dit que tu veux pas en parler et qu'il continue de le faire il y a un souci ...
Parce que j'ai baissé la garde et que je me suis embarquée dedans sans trop m'en rendre compte... Quand il se met à pleurer dans mes bras et me demande si je reste dormir ce soir, j'ai envie de rester et d'être là pour lui. Mais là c'est trop, on est en train de basculer dans un truc super déséquilibré et ce n'est pas possible pour moi. Il me parle d'elle parce que je suis là, je suis présente, son rdv psy est dans une semaine et en attendant c'est sur moi qu'il déverse. Et des fois je laisse faire, mais il faut que j'arrête.
sandstorm a écrit :
c'est effectivement une grande maladresse!
Je ne lui en tiens pas rigueur parce qu'il est dans un moment de grande détresse et qu'il n'a clairement pas les idées claires ni idée de ce qu'il raconte (surtout qu'il m'a sorti ça en soirée samedi soir après avoir picolé), mais je vais revenir dessus parce que sur le moment je me suis fermée et je n'ai pas su dire où était le problème - je ne peux pas accepter ça.
#1332673
Parce que j'ai baissé la garde et que je me suis embarquée dedans sans trop m'en rendre compte... Quand il se met à pleurer dans mes bras et me demande si je reste dormir ce soir, j'ai envie de rester et d'être là pour lui. Mais là c'est trop, on est en train de basculer dans un truc super déséquilibré et ce n'est pas possible pour moi. Il me parle d'elle parce que je suis là, je suis présente, son rdv psy est dans une semaine et en attendant c'est sur moi qu'il déverse. Et des fois je laisse faire, mais il faut que j'arrête.
mais ma belle tu n'as pas besoin de te justifier. la question c'était plus pour relever le fait qu'il est toujours possible de rectifier le tir si tu estimes que ça te mine.
Je ne lui en tiens pas rigueur parce qu'il est dans un moment de grande détresse et qu'il n'a clairement pas les idées claires ni idée de ce qu'il raconte (surtout qu'il m'a sorti ça en soirée samedi soir après avoir picolé), mais je vais revenir dessus parce que sur le moment je me suis fermée et je n'ai pas su dire où était le problème - je ne peux pas accepter ça.
oui c'est le mieux!
#1332676
Coucou Janysse,

ce déplacement à Marseille tombe à pic , parce qu’effectivement je n'aime pas trop ce que je lis.

Je suis étonnée par exemple qu'il commence le cheminement intellectuel sur les conséquences de la séparation, sur la garde alternée notamment . Il me semble que tu l'as rencontré l'été dernier, et que lui même était séparé depuis qqs mois ; la garde alternée n'est elle donc pas en place depuis plus d'un an ?

Je n'aime pas que tu aies du mal à te concentrer sur ta thèse, que tu développes tous ces bobos physique.

Et pour l'avoir subie en son temps, je n'aime pas du tout la comparaison (qui est pourtant inévitable lorsqu le temps de deuil n'a pas eu lieu, je crains bien d’ailleurs de l'avoir fait subir moi même de façon implicite)

En revanche j'aime beaucoup que tu aies conscience de tout ça, la force de t'affirmer (et que tu saches aussi, que la vie commune et la prise en charge même partielle d'une toute petite fille - en plus de son père ;) - ne serait pas compatible avec ton projet universitaire/professionnel actuel)

bisous, take care :bisou:
#1332677
sandstorm a écrit :mais ma belle tu n'as pas besoin de te justifier. la question c'était plus pour relever le fait qu'il est toujours possible de rectifier le tir si tu estimes que ça te mine.
Au temps pour moi je pensais que c'était une vraie question et qu'il fallait que j'en trouve la raison ! Mais oui, il faut rectifier le tir et c'est ce que je vais faire.

Coucou Selma
Selmasultane a écrit :Je suis étonnée par exemple qu'il commence le cheminement intellectuel sur les conséquences de la séparation, sur la garde alternée notamment . Il me semble que tu l'as rencontré l'été dernier, et que lui même était séparé depuis qqs mois ; la garde alternée n'est elle donc pas en place depuis plus d'un an ?
Si cela fait plus d'un an qu'il la garde en semaine et sa mère la récupère le weekend. J'ai l'impression que pendant 1 an après la rupture les choses sont restées en suspens, lui a tout mis sous le tapis, c'était un entre-deux pas forcément agréable mais pas inconfortable non plus et maintenant il doit dealer avec toutes les autres conséquences concrètes. Enfin je crois, je ne me suis pas plus penchée sur la question, j'ai assez dans mon assiette comme diraient les britanniques.
Selmasultane a écrit :Je n'aime pas que tu aies du mal à te concentrer sur ta thèse, que tu développes tous ces bobos physique.
Je suis tellement anxieuse que je n'arrive pas à arrêter de me faire du mal (arrachage de cheveux, triturage de peau). Je suis épuisée en fait... Je pense que ce soir je vais pleurer sur l'épaule de mon amie...
Selmasultane a écrit :Et pour l'avoir subie en son temps, je n'aime pas du tout la comparaison (qui est pourtant inévitable lorsqu le temps de deuil n'a pas eu lieu, je crains bien d’ailleurs de l'avoir fait subir moi même de façon implicite)
Moi non plus...
Selmasultane a écrit :En revanche j'aime beaucoup que tu aies conscience de tout ça, la force de t'affirmer (et que tu saches aussi, que la vie commune et la prise en charge même partielle d'une toute petite fille - en plus de son père - ne serait pas compatible avec ton projet universitaire/professionnel actuel)
Je crois que j'arrive à un point dans ma vie où j'ai trop souffert, j'en ai trop soupé de m'écraser comme une gentille serpillère. Je me dis que s'il m'aime et veut vraiment construire quelque chose avec moi il attendra que je sois prête et que la situation soit opportune.

J'espère vraiment que les choses vont s'arranger, sa dépression, leurs histoires de garde, et qu'il va enfin la laisser partir et me donner la place que je mérite... :(
#1332683
in vino veritas a écrit :Bonjour Janysse, bien du courage à toi.
Décidément, site de rencontre + deuil pas finalisé + enfants avec ex = recette du désastre
J'ai mangé aussi et c'était pas bon.
Merci pour ton passage mais le désastre on y n'y est pas encore....
#1332983
Bonjour tout le monde,

Bon finalement on y est peut-être au désastre...

Mon déplacement à Marseille, puis celui à Paris la semaine suivante, se sont très bien passés. Me replonger dans le milieu de la recherche, échanger avec mes pairs, recevoir moults compliments pour mon travail, tout ça m'a redonné la motivation et la foi d'avancer, de m'y remettre, et m'a rappelé à quel point c'était ça, ma priorité. Je suis revenue en me sentant plus forte, plus solide, plus sûre de ce que je suis. Mes multiples bobos ont fini par passé les uns après les autres. Je suis revenue de Paris très fatiguée mais joyeuse.

Depuis quelques semaines, mon chéri ne répondait plus à mes je t'aime. J'essayais de mettre ça en arrière plan, de me dire que c'était encore compliqué pour lui, que c'était le bazar dans sa tête, mais qu'on était solide. Le weekend dernier nous avons fêté mon anniversaire, j'ai fait une soirée chez moi, c'était hyper chouette, il m'a fait un très beau cadeau, a été très câlin. Le lendemain soir je suis tombée malade, une sorte d'indigestion qui m'a fait frissonner toute la nuit en plus d'avoir la nausée. Donc la soirée était cool, le weekend moins bien parce que j'étais KO.

La semaine précédente j'avais rdv avec ma psy. Je lui fais part de mon angoisse concernant cette disette de je t'aime, je lui explique aussi que la "date de péremption" de notre relation approche (1 an, c'est le max que je suis restée avec un garçon), que ça m'angoisse, qu'il y a tout un tas de choses de mon histoire personnelle qui viennent me pourrir le cerveau. Elle suggère que je lui parle de cette pénurie de mots doux, que je pose mes besoins.

C'est donc ce que je fais hier soir. Après un je t'aime enthousiaste de ma part, nous sommes couchés, il me dit "Il faut pas me le dire tout le temps ça". Là, ça s'alarme partout dans mon corps et ma tête. Il dit que ça fait trop, que ça le gêne. Je dis que c'est ce que je ressens, que j'ai envie de lui dire, mais que je peux essayer de le dire moins. Par contre j'ai besoin de l'entendre aussi de temps en temps. Et là, il dit que c'est compliqué, qu'il est un peu paumé. Je demande, connaissant la réponse "par rapport à nous ?" Oui. Pour la faire courte : il est paumé, il est à la ramasse, il a peur de s'enfermer de nouveau dans un truc hypra sérieux, il sait que c'est lui qui m'en a parlé et il s'en veut pour ça, de m'avoir embarquée là alors que maintenant il se retrouve à douter, il voit que je suis à fond et ça le fait flipper, il a rien anticipé, jamais réfléchi, il y a cru très fort et maintenant il commence à se poser des questions.

Moi, le vide intersidéral. Je ne savais pas quoi dire, pas quoi faire, je suis juste restée là en silence, abasourdie - mais pas si étonnée pour être tout à fait honnête. N'est-ce pas le moment que je redoutais du jour où je me suis embarquée dans un truc avec lui ?

Qu'est-ce qu'on fait alors ? On ralentit ? Il dit que oui, ralentir c'est bien, il a besoin de temps seul pour réfléchir, mettre de l'ordre dans sa tête. Je dis ok, moi aussi. Je dis que j'ai envie d'être avec lui, mais que je ne mérite pas ça.

On passe la nuit enlacés dans les bras l'un de l'autre. Quelques larmes m'échappent. Je dors tant bien que mal. Dans ma tête, cette pensée obsédante : c'est peut-être la dernière nuit qu'on passe ensemble. Ce matin, je caresse le chien, peut-être pour la dernière fois - à cette pensée je m'effondre en larmes. En partant, je ne sais pas quand on se reverra, dans quelles circonstances, si j'ai perdu mon amoureux, je ne sais pas, je ne sais rien. Je lui dit que j'ai peur, il répond qu'il sait.

Voilà. Je me sens immensément triste et en colère. Je lui ai fait confiance quand il a dit qu'il voulait vivre avec moi. Je l'ai cru quand il me disait toutes ces belles choses, quand il me disait qu'il faisait tout pour que ça fonctionne, qu'il voyait un avenir avec moi, qu'il voulait être avec moi, que notre relation était belle et saine. Je me suis autorisée à croire qu'il m'aimait. Je me suis sentie en sécurité affective. Et je me sens très, très déçue aujourd'hui. Tout ça ce n'était que des mots.

On va pas se mentir, ça sent carrément la fin. J'ai ce petit espoir en moi qu'il va vraiment prendre le temps de réfléchir et se rendre compte qu'il a envie d'être avec moi, que ça n'a pas à être "hypra sérieux" avec emménagement et tout le tralala, que ça peut être comme c'est maintenant encore un moment. Mais bon, j'ai trop traîné ici et trop entendu les histoires de mes amies, et trop vécu aussi pour me voiler vraiment la face.

C'est fini.

Histoire d'en rajouter, je dois partir demain matin pour un gros congrès en Suisse, je ne connais pas la ville, je ne connais personne, il va falloir socialiser, être brillante et chaleureuse, alors que je veux juste pleurer sur des épaules amies. Je ne sais pas où sont les ressources pour affronter ces deux jours.

Je ne sais pas comment je vais affronter cet été.
#1332986
Salut Janysse, je suis désolé d'avoir joué les oiseaux de mauvaises augures mais il y avait beaucoup de choses qui me rappelaient ma dernière histoire.....
Moi elle m'avait demandé d'arrêter de lui dire qu'elle était belle et que je l'aimais car "les mots s'usent" ....
De la merde à mon avis, les mots c'est gratuit et je suis honnête et en paix avec mes propres émotions.
Nous méritons mieux.

Tu es intelligente tu écris bien et tu as du recul sur toi même, mais que demande le peuple ??
#1332987
Bonjour Janysse
Après un je t'aime enthousiaste de ma part, nous sommes couchés, il me dit "Il faut pas me le dire tout le temps ça". Là, ça s'alarme partout dans mon corps et ma tête. Il dit que ça fait trop, que ça le gêne. Je dis que c'est ce que je ressens, que j'ai envie de lui dire, mais que je peux essayer de le dire moins. Par contre j'ai besoin de l'entendre aussi de temps en temps. Et là, il dit que c'est compliqué, qu'il est un peu paumé. Je demande, connaissant la réponse "par rapport à nous ?" Oui. Pour la faire courte : il est paumé, il est à la ramasse, il a peur de s'enfermer de nouveau dans un truc hypra sérieux, il sait que c'est lui qui m'en a parlé et il s'en veut pour ça, de m'avoir embarquée là alors que maintenant il se retrouve à douter, il voit que je suis à fond et ça le fait flipper, il a rien anticipé, jamais réfléchi, il y a cru très fort et maintenant il commence à se poser des questions.
Quelqu'un qui se projette dans un truc sérieux n'éprouve aucun gêne quand sa compagne exprime des sentiments..
c'est son discours qui me fait tilter les "j'ai rien anticipé" accompagné de "j'y ai cru très fort" c'est pas très net...
On passe la nuit enlacés dans les bras l'un de l'autre. Quelques larmes m'échappent. Je dors tant bien que mal. Dans ma tête, cette pensée obsédante : c'est peut-être la dernière nuit qu'on passe ensemble. Ce matin, je caresse le chien, peut-être pour la dernière fois - à cette pensée je m'effondre en larmes. En partant, je ne sais pas quand on se reverra, dans quelles circonstances, si j'ai perdu mon amoureux, je ne sais pas, je ne sais rien. Je lui dit que j'ai peur, il répond qu'il sait.
cette situation réveille toutes tes insécurités...
Voilà. Je me sens immensément triste et en colère. Je lui ai fait confiance quand il a dit qu'il voulait vivre avec moi. Je l'ai cru quand il me disait toutes ces belles choses, quand il me disait qu'il faisait tout pour que ça fonctionne, qu'il voyait un avenir avec moi, qu'il voulait être avec moi, que notre relation était belle et saine. Je me suis autorisée à croire qu'il m'aimait. Je me suis sentie en sécurité affective. Et je me sens très, très déçue aujourd'hui. Tout ça ce n'était que des mots.
le souci c'est que probablement au moment des faits il se pensait sincère...
On va pas se mentir, ça sent carrément la fin. J'ai ce petit espoir en moi qu'il va vraiment prendre le temps de réfléchir et se rendre compte qu'il a envie d'être avec moi, que ça n'a pas à être "hypra sérieux" avec emménagement et tout le tralala, que ça peut être comme c'est maintenant encore un moment. Mais bon, j'ai trop traîné ici et trop entendu les histoires de mes amies, et trop vécu aussi pour me voiler vraiment la face.
la seule façon de le savoir c'est d'attendre... hélas... rô que c'est usant ces situations où on sait pas où ça va...
Histoire d'en rajouter, je dois partir demain matin pour un gros congrès en Suisse, je ne connais pas la ville, je ne connais personne, il va falloir socialiser, être brillante et chaleureuse, alors que je veux juste pleurer sur des épaules amies. Je ne sais pas où sont les ressources pour affronter ces deux jours.

Je ne sais pas comment je vais affronter cet été.
peut être penser au fait que la recherche c'est ce qui te fait vibrer? c'est ce que tu aimes, ce qui te passionnes? ;)
#1332992
Coucou Janysse, alors d'abord je suis désolée de lire tout ça.
Mais, mais...alors oui tu en as lu des histoires ici de "paumé.e.s", et c'est vrai que généralement c'est pas top moumoute pour la suite....mais, mais...
A la différence des la majorité de ces histoires, ca ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe, vous avez déja parlé, échangé, beaucoup, et ca c'est déja une victoire.
De ma fenêtre, il décompense le garçon, il prend "enfin" acte de la rupture avec son ex, et il panique.
Tu connais ça, la panique...

Perso je pense qu'il faut effectivement que tu prennes du recul, en te fixant, A TOI, une date jusqu'à laquelle tu le laisses souffler, réfléchir, retomber sur ses pattes.
Et à ce moment là, tu verras.
N'oublies pas que tes angoisses, tes peurs, toussa toussa, tu les transpire, (ce n'est pas un reproche), mais dans un moment de trouble cela peut lui faire du bien que finalement, Janysse, elle est forte, et qu'elle ne se laisse pas submerger.
Je ne dis pas avec certitude que ça va s'arranger, mais franchement, j'y crois très fort.

Remets toi au centre, quelques temps, profite justement de pouvoir partir, rencontrer tes pairs, souffler toi aussi (car mine de rien ces dernières semaines ont été aussi éprouvantes pour toi), et peut être réfléchir, déja de ton coté, a comment faire fonctionner cette relation pas à pas.
Comme Sand, je suis sûre qu'au moment M il les pensait ses paroles, et que ce n'était pas "que " des paroles!

En tous cas plein de gros bisous!
#1332999
Merci du fond du coeur pour vos réponses les filles :bisou:
sandstorm a écrit :c'est son discours qui me fait tilter les "j'ai rien anticipé" accompagné de "j'y ai cru très fort" c'est pas très net...
Il sait pas où il en est, visiblement...
sandstorm a écrit :la seule façon de le savoir c'est d'attendre... hélas... rô que c'est usant ces situations où on sait pas où ça va...
Je suis littéralement épuisée.
sandstorm a écrit :peut être penser au fait que la recherche c'est ce qui te fait vibrer? c'est ce que tu aimes, ce qui te passionnes?
Oui tu as raison. Et j'ai plein d'autres raisons d'être joyeuse parce que j'ai construit ici une vie joyeuse, avant lui, en même temps que lui, et qui est sans lui. Pour l'heure je suis épuisée et j'ai la tête dans le guidon mais je vais tâcher de me concentrer sur ça, de toute façon c'est ma priorité cette fichue thèse, ma carrière, la recherche, je ne dois pas perdre de vue mes objectifs.

La journée est terminée, j'ai survécu. Je me suis réfugiée chez une amie ; la pauvre je l'ai appelée à 9h, elle dormait encore elle revenait la veille d'un voyage dans sa famille en outre mer. Elle a répondu présente, et je suis allée chez elle. On a parlé, parlé, j'ai pleuré, beaucoup, et elle m'a fait à manger à midi (je ne m'étais pas nourrie depuis la veille, j'avais seulement fumé clope sur clope et commençais à sérieusement flancher). J'ai réussi à avoir un rdv téléphonique avec ma psy dans l'après-midi. Elle m'a dit que pour le moment rien n'était fait, que c'était normal dans un couple qu'il y ait des moments de doute, où l'un ou l'autre ou les deux questionnent leur engagement. Elle m'a aussi rappelé, à maintes reprises, à quel point j'avais avancé - et que cette relation, cette situation, n'étaient pas celles que j'avais vécues par le passé, notamment en 2018 où mon ex m'avait mise en "pause" pour me larguer par sms 1 mois plus tard. Aussi, je n'ai pas (encore) envie de crever, aucune pensée suicidaire, et j'ai eu le réflexe de l'appeler elle et d'aller voir une amie. Je gère du mieux que je peux.

Elle m'a rappelé que c'était important de partir de mes besoins à moi. De quoi j'ai besoin là ? De ne pas lui parler pendant 1 semaine. Alors je lui ai écrit.
Elieza a écrit :Perso je pense qu'il faut effectivement que tu prennes du recul, en te fixant, A TOI, une date jusqu'à laquelle tu le laisses souffler, réfléchir, retomber sur ses pattes.
Et à ce moment là, tu verras.
N'oublies pas que tes angoisses, tes peurs, toussa toussa, tu les transpire, (ce n'est pas un reproche), mais dans un moment de trouble cela peut lui faire du bien que finalement, Janysse, elle est forte, et qu'elle ne se laisse pas submerger.
Je lui ai écrit que je comprenais qu'il ait besoin de temps seul pour réfléchir, moi aussi j'ai besoin de temps pour moi et pour réfléchir. J'ai proposé qu'on se recontacte la semaine prochaine et qu'on en rediscute à tête reposée. Il a répondu que ça lui convenait tout à fait, je t'embrasse, essaye de profiter de ton voyage. Ça me laisse le temps de souffler, de gérer l'urgence, de me libérer de l'espace mental pour gérer ce congrès à la con, et surtout de réfléchir à ce que je veux. Et si la semaine prochaine j'ai besoin de plus de temps j'aviserai. Mais je me demande quelle durée cette affaire doit durer, est-ce que je lui laisse 2 semaines, 3 semaines, 1 mois, deux mois ? Je sais que tout ne sera pas réglé en 1 semaine, deux semaines, 3 semaines, même un mois ou deux mois, alors que faire ? Vous en pensez quoi ?

Après, trois options quand on se reverra (que je vois pour le moment). Soit il me dit qu'il veut faire le boulot nécessaire, qu'il a peur de me perdre, qu'il veut que ça fonctionne et qu'il a envie de notre histoire, ok, j'accepterai. Parce que là à aucun moment il ne m'a donné l'impression qu'il avait peur de me perdre. Il m'a balancé tout ça dessus et démerde toi avec ça, alors que ça lui appartient à lui. Deuxième option, il a réfléchi, il ne veut pas poursuivre/ne m'aime pas assez/ne veut pas me faire trop souffrir, et il me quitte. L'horreur, mais ça aura le mérite d'être clair et c'est tout sauf mon option préférée mais c'est à envisager. Troisième possibilité, "je ne sais pas, c'est compliqué, je sais pas quoi faire" bref zéro réflexion, zéro avancement, là c'est trop pour moi, rester dans cette incertitude c'est non. C'est moi qui serai obligée de partir.

Mais encore une fois ça me paraît tôt d'avoir cette conversation la semaine prochaine, tu as raison Elieza ç'a été horriblement éprouvant et je ne suis plus du tout en état de gérer quoique ce soit, j'ai besoin de vivre pour moi, me rappeler que je peux très bien vivre sans lui, me reposer, dormir, voir mes ami·e·s, me donner plein d'amour et lui laisser le temps de vraiment mesurer les conséquences possibles.
Elieza a écrit :De ma fenêtre, il décompense le garçon, il prend "enfin" acte de la rupture avec son ex, et il panique.
Tu connais ça, la panique...
Oui je connais la panique. J'ai paniqué toute la journée. Et ça se sent très clairement, mais je ne peux pas le cacher et là j'avais besoin qu'il sache aussi l'effet que ça me fait. Je crois aussi qu'il mesure ce que ça veut dire être avec moi, je veux du sérieux, du stable, du durable, et je ne veux pas qu'il m'épouse et me fasse 3 gosses et qu'on achète une maison, ce n'est pas ça que je veux. Mais je veux être avec un mec fiable, qui m'aime et qui tient debout tout seul. J'ai suffisamment d'empathie pour comprendre et lui laisser le temps pour se poser et réfléchir et travailler, mais faudrait pas que ça dure 6 mois non plus.
Elieza a écrit :Remets toi au centre, quelques temps, profite justement de pouvoir partir, rencontrer tes pairs, souffler toi aussi (car mine de rien ces dernières semaines ont été aussi éprouvantes pour toi), et peut être réfléchir, déja de ton coté, a comment faire fonctionner cette relation pas à pas.
J'imagine que ça voudrait dire ne plus se voir 3 jours et 4 nuits par semaine, peut-être revenir à un rythme plus lent, 2 nuits dans le weekend, plus de temps pour nos ami·e·s respectif·ve·s le weekend, pas forcément passer tous nos weekends, tout le weekend ensemble comme on le fait depuis 8 mois, mais garder des soirées pour d'autres personnes ou juste être seul·e, et la journée faire des activités chacun de son côté. Poursuivre cette relation d'exclusivité, de complicité, sans horizon d'emménagement, repartir doucement et laisser le temps à chacun/chacune de respirer. Mais bon tout ça ça ne vaut que si les sentiments sont là. En fait je ne sais même pas si c'est la relation telle qu'elle est qui ne lui convient pas ou plus, ou si ce sont vraiment ses sentiments pour moi qui ont diminué voire disparu. J'imagine qu'il faudra que je lui demande...
Elieza a écrit :A la différence des la majorité de ces histoires, ca ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe, vous avez déja parlé, échangé, beaucoup, et ca c'est déja une victoire.
Elieza a écrit :Je ne dis pas avec certitude que ça va s'arranger, mais franchement, j'y crois très fort.
Je souhaite de tout, tout mon coeur, que la suite des évènements te donne raison...
in vino veritas a écrit :Tu es intelligente tu écris bien et tu as du recul sur toi même, mais que demande le peuple ??
Ben oui je suis vraiment merveilleuse (et je peux le dire aujourd'hui sans égotisme ou supériorité, mais parce que je le pense sincèrement et que je m'aime un peu), j'espère bien qu'il s'en rend compte et qu'il sait ce qu'il risque de perdre...!

Je vous embrasse - demain, la Suisse :shock:
#1333013
Coucou

un petit message de ma chambre d'hôtel à Genève. J'y suis arrivée après 7h de voyage, dont 2h30 de retard, et après 3 trois trains différents. Je viens de passer 15 minutes à pleurer dans la douche, j'ai raté deux conférences avec ce retard, et là je dois me bouger pour assister à la soirée festive à laquelle je me suis inscrite. Je n'ai pas la moindre idée de ce que je fiche ici. Je me sens extrêmement seule.

Je pense à mon amoureux, je ne sais pas du tout ce qu'il se passe de son côté. Je suis épuisée et le voyage m'a encore plus fatiguée. Je me répète en boucle que je suis une guerrière, que je l'ai toujours été et que c'est précisément ça qu'il ne sait pas ou n'a pas su voir en moi. Il connaît mes failles, il sait que je suis fragile, que je suis vulnérable, que j'ai peur, que je suis angoissée, mais je ne suis pas sûre qu'il connaisse cette part de moi la plus précieuse, celle qui résiste encore et encore et encore - la guerrière en moi.

Juste un petit message pour me donner le courage d'aller affronter cette soirée pleine d'inconnus, cette ville totalement inconnue.

je vous embrasse
#1333015
Coucou jolie Janysse,

Un pas après l'autre , juste maintenant , ce congrès à Genève ( son jet d'eau , ses ŕösti à 40 boules ... désolée les amis suisses j'ai vécu 10 ans à proximité et je suis pas la meilleure ambassadrice ) , bref toi ici, maintenant .
Pas d'anticipations négatives sur l'été etc...si possible. Et peu importe qu'il ne t'ait pas donné l'impression d'avoir peur de te perdre , ou qu'il ne connaisse ( peut être ) pas tel ou tel aspect de toi ...
Lui est empêtré dans son truc , soit , mais ça n'enlève rien de ta valeur à toi
Bisous fabuleux :bisou:
#1333017
Bonjour Janysse,
Alors je vais te donner mon avis d'homme,ça fait un certain temps que je suis ton fil mais sans intervenir puisque pour une fois,dans une histoire assez complexe,la quasi-totalité des interventions dz ce forum allaient dans le sens de ne pas perdre espoir (à part celle d'in vino veritas que pour le coup je trouve très objective et ça n'a pas manqué car quelques semaines plus tard tu reviens avec des nouvelles qu'il avait anticipées).
Je me suis donc abstenu de répondre malgré que je ne voyais pas tellement de différence par rapport à d'autres histoire du forum.
Finalement je vois que ton histoire suit un peu la même trame.
Je pense donc que l'homme que tu aimes s'est beaucoup attaché à toi,car tu as su lui donner le sourire,le soutenir et lui faire vivre de très agréables moments.
Et je pense qu'il a voulu tenter de se projeter avec toi pour tenter de déclencher quelque chose chez lui,car après tout ce que tu lui as apporté il pense que tu es vraiment une belle personne et que tu mérites une reconnaissance.
Mais malgré tout ça,au fond de lui il ne parvient pas à ressentir avec toi la sensation des papillons tout ça,qui nous fait vibrer et il se sent coupable par rapport à ça vu tout ce que tu lui apportes.
Il t'aime beaucoup,il aime beaucoup vos moments,mais il n'a pas trouvé chez toi le fameux truc qui le fait vibrer.
C'est moche,c'est injuste c'est sûr mais hélas les sentiments ne se contrôlent pas.
Peut-être que ton absence de messages le fera réagir et qu'il aura le fameux déclic mais objectivement je ne le pense pas.
En tout cas,cette histoire t'aura permis de vraiment travailler sur toi et de réussir à enfin poser tes besoins et d'apprendre à communiquer et ça c'est très positif.
Courage à toi
#1333022
Bonsoir tout le monde

Ce congrès est une véritable épreuve. Hier soir je suis allée à la soirée, j'ai trouvé une nana devant l'entrée, on est devenu copines, on a picolé ensemble, on a ri, on a parlé de nos travaux, et je me suis couchée un peu ivre, distraite de toute cette situation. Ce matin, l'horreur, petite gueule de bois, il a fallu s'extraire du lit, marcher jusqu'au lieu du congrès. Assister à des conférences, socialiser. Passer la journée toute seule. J'ai retrouvé la nana de la veille, on a passé un moment ensemble. Elle ne sait pas à quelle point je suis reconnaissante de sa présence, sans laquelle je me serais effondrée. Et puis j'ai présenté mon papier, j'ai répondu à des questions, j'ai été d'une force inimaginable. Et puis tout a été fini. Je suis rentrée à mon hôtel, seule. Et là, là je me suis effondrée.

J'ai pleuré plus d'une heure au téléphone avec des amies, parce que je suis seule dans cette chambre d'hôtel, dans cette ville chère à en crever, que je ne sais pas où aller pour manger, qu'il faut encore affronter la soirée et le retour en train demain.

J'ai mis en place certaines choses. Demain soir je ferai un petit saut rapide à une soirée, juste histoire de ne pas rester seule chez moi. La semaine prochaine, j'irai passer plusieurs jours dans un village à 1h de ma ville chez une très gentille connaissance (pas plus !) qui a spontanément proposé de m'accueillir chez elle pour que je puisse souffler. Je suis entourée de très belles personnes et la gratitude que j'ai pour elle m'empêche de complètement sombrer.

Et surtout, j'essaie de tuer l'espoir. Je ne pense pas Bibo bobo que ce soit une histoire de vibrations ou de papillons dans le ventre. Je pense que c'est une question de place émotionnelle. Ce gars-là n'a pas de place dans sa vie pour moi à l'heure actuelle. Je n'essaie pas de me raconter des histoires de timing, je prends juste acte du fait que là ce n'est plus possible.

Je crois qu'il va falloir que moi je le quitte. Quand on va se revoir. C'est horrible j'ai envie de vomir. Mais je me le dois. À moins que j'aie en face de moi une personne sereine, prête à faire le travail, qui veut vraiment construire avec moi et tout faire pour se stabiliser, et me donner de la place, pour qu'on reconstruise tout doucement mais sûrement, à moins de tout ça, et je n'y crois pas beaucoup même si l'espoir est putain de tenace, eh bien la prochaine fois qu'on se verra sera la dernière. Parce que c'est trop dur. Et je ne le quitterai pas par manque de sentiments. On dit toujours ici que quand on aime on ne quitte pas mais je crois que j'arrive à cette situation où si, je l'aime, je l'aime profondément, je suis très amoureuse de lui et j'ai envie d'être avec lui, j'ai envie de construire avec lui, j'ai envie de me projeter avec lui, mais là je ne peux pas faire ça dans ces conditions.

Je vais passer les 8 prochains jours à me préparer à cette fin de relation. Parce que c'est ce qui est le plus probable en vrai. Vous êtes adorables mes chères, très très chères amies de ce forum, et vos mots m'ont tellement apaisée, et j'ai encore de l'espoir parce que je crois que dans une telle situation c'est normal, j'ai envie de croire Elieza à sa panique, à sa peur, et in fine à son envie sincère d'être avec moi, à son amour parce qu'on s'est aimé, pour de vrai, et qu'il lui a peut-être fallu beaucoup de courage à lui pour accepter ses sentiments alors même que la situation était si compliquée. Mais je ne peux pas continuer comme ça, mon corps me hurle que ça ne va pas, que ce n'est pas ok. Je donne là, je donne sans chercher à avoir quelque chose en retour, mais un tel déséquilibre n'est pas viable sur le long-terme.

À moins d'avoir des garanties solides et concrètes qu'on a un futur stable et serein ensemble, auquel cas cela demandera de reconstruire lentement, doucement et patiemment la confiance, l'envie et la solidité, je ne peux plus donner de moi. Je n'ai plus rien à donner, je suis vidée. Et je lui redirai, encore et encore, pour la toute dernière fois que je l'aime, mais je ne peux plus, c'est trop pour moi. Je suis d'une solidité incroyable, je suis forte, et je m'en rends compte c'est fou tout ce que j'arrive à continuer à faire, tous ces réflexes de survie que j'ai maintenant, ce soin de moi que je découvre, cet amour que je me donne à moi malgré la situation. Mais j'ai besoin d'être avec quelqu'un qui m'aime et qui m'aime bien, avec qui je suis en sécurité, avec qui je suis sereine.

Donc voilà, en écrivant que je vais le quitter ou qu'on va se quitter je sais que c'est vrai. Mais l'espoir que. Mais c'est fini. Mais l'espoir que. Voilà où j'en suis.

Je vous embrasse
#1333024
Salut jaunisse (je fais exprès )
Je suis peiné de te lire alors que je ne te connais pas mais c’est la magie des bonnes vibrations communicatives de certaines personnes ici.
Tu penses trop, ça ne sert à rien. Le quitter pas le quitter, ce n’est pas ce que tu souhaites et tu le regretteras quel que soit ton choix je pense car tu me parais très cérébrale. Alors débranches, laisse couler, va faire du sport, bois un coup, fumes un pet, n’importe quoi mais sors de ta zone de confort qui devient une zone d’inconfort en fait. Ce que l’on connaît nous rassure même si c’est de la merde, ça nous rassure. C’est humain, c’est naturel et on est tous comme ça. La meilleure chose à faire, c’est de ne rien faire et la tu seras libre. Tu es attachée à lui et tu ne maitrises plus rien, mais justement c’est ce qui peut te faire avancer en te considérant juste comme une toute petite partie d’une poussière d’étoile qui ne fais que passer dans le grand univers.
Tout cela est bien insignifiant et je suis convaincu à te lire qu’au fond de toi tu le sais bien.
Alors vis ta vie et memento mori.
EDIT ET NB pour moi même : ne pas poster à l’heure de l’apéro, la ponctuation est déplorable….
#1333026
Salut Janysse,
Petit mot pour te dire que les papillons ou les vibrations dont je te parlais,c'est la même chose que la connexion émotionnelle,seuls les mots diffèrent.Je ne pense absolument pas que ce soit une question de "timing" car je ne crois pas à cette chose là.Toutefois,il a essayé de te faire une "place émotionnelle" car rationnellement il a senti que tu étais une personne avec qui sa vie aurait été top mais ça n'a pas marché car tout au fond de lui (inconsciemment) il sait qu'il manque un truc dont il a besoin mais que tu n'as pas.
Tu n'y es absolument pour rien et on voit bien d'après ton histoire que l'un comme l'autre vous avez essayé mais que ça ne colle pas.
Maintenant que tu as appris à poser tes besoins dans une relation,la prochaine étape est d'apprendre à lâcher prise quand tu vois que l'autre t'apprécie mais ne parviens pas à développer autant de sentiments que toi bien que rationnellement il sait que c'est ce qu'il lui faudrait.Hélas,la phrase bateau "l'amour à ses raisons que la raison ignore" à encore de beaux jours devant elle
#1333028
Hello Janysse,

Ce que je retiens de cet épisode c'est le grand éventail de tes ressources :
-ressources pour trouver une alliée dans un endroit où tu ne connais personne ;
- énergie pour accomplir ta mission pro ;
- capacité à mobiliser tes amies et connaissances

Tout cela est très positif Janysse.

Quant à cette future entrevue , essaie de ne pas bâtir cette semaine X logigrammes du type : ""s'il fait ça, je dis ça " et " s'il ne dit pas ça, alors je vais faire ça " ... essaie de débrancher comme le dit IVV , autant que faire se peut . Soigne le corps aussi ( cette " sorte d'indigestion " à ton retour avec lui ...en plus de tout les petits bobos d'avant ..effectivement ton corps te crie qque chose )

Bisous :bisou:
#1333029
Coucou Selma, coucou tout le monde,

Oui. Je suis en train de tomber amoureuse de moi. C'est peut-être idiot mais au milieu de cette tempête je me trouve formidable. Tout ce que tu soulignes Selma et plus encore, je m'admire en fait de faire tout ça. Perdue toute seule au milieu de Genève, je ne suis pas seule parce que je suis avec moi. Alors c'est dur hein, c'est horriblement dur et je chiale comme une enfant par moments. Mais bizarrement ça va.

J'ai hâte de rentrer dans mon pays, dans ma ville. De retrouver mes amies, de me poser dans mon refuge. Ce matin au réveil je n'avais plus du tout envie que ça s'arrête avec mon chéri.

J'ai besoin effectivement de débrancher parce que je n'arrive pas à être calme et lucide.

Le train est bondé les gens sont debout, avec cette histoire j'en avais oublié l'essentiel : les grandes vacances commencent...

Pour ce qui est du corps, je vais atterrir chez mon amie plus âgée dans ce village à la campagne, et dormir, manger, nager, passer du temps avec ses enfants. Et j'ai rendez-vous avec l'ostéo pour soigner mon corps. Ça n'a rien à voir avec la choucroute mais la dernière fois elle m'avait fait du bien. Je prends soin de moi, je me donne beaucoup d'amour.

La suite on verra après.
#1333059
Merci Carrie, je sens que les choses ont changé. Pour la première fois je ne suis plus la Janysse d'avant, je me rends compte maintenant.

Je suis enfin rentrée chez moi, pour réaliser que j'avais oublié mes clés à l'hôtel. Là c'était trop j'ai appelé ma mère en pleurant. Bon depuis ça s'est arrangé, je ne vis pas seule donc ma coloc a pu m'ouvrir, et je récupère un double demain en attendant que l'hôtel me renvoie mon jeu. Mais c'était vraiment la goutte d'eau. Après je me suis motivée à aller à une soirée prévue depuis très longtemps, je savais que chéri ne serait pas là parce qu'il garde sa fille. J'ai fait des rencontres très chouettes, potentiellement de nouvelles copines. Une fille m'a dit "je voulais te dire que je te trouve absolument magnifique" et j'ai fondu en larmes, elle m'a fait un câlin, et c'était vraiment joli.

Aujourd'hui j'ai aidé une amie à faire son ménage d'état des lieux de sortie et j'ai atterri ensuite chez une autre copine qui m'a fait à manger (je ne mange quasi plus depuis plusieurs jours). Et ça va mieux. Les filles me trouvent forte et solide, de tout gérer comme ça, de ne pas me morfondre dans mon lit. Alors il y aura sûrement des moments comme ça mais pour le moment je prends les choses tout petit à petit. Un jour après l'autre, car à chaque jour suffit sa peine.

Je trouve que je gère super bien. Je peux vivre sans lui, je le savais déjà mais je me le prouve tous les jours en ce moment. Je ne sais pas comment tout ça va finir, si ça va finir, j'espère vraiment que non, mais quoiqu'il arrive j'aurai tellement grandi en une année, tellement appris, et ça c'est ce qu'il y a de plus précieux.

Je vous embrasse
#1333061
Tu as raison Sand, on a le droit de se montrer faible parfois. Je pleure tout le temps depuis mercredi... Mais je ne considère pas que pleurer est se montrer faible. Je me trouve forte dans mes propres yeux en fait. J'ai écrit à mon directeur de thèse pour lui dire que j'étais incapable de gérer quoique ce soit en ce moment et qu'il ne fallait pas compter sur moi pour les prochaines semaines - est-ce que c'est un aveu de faiblesse ou la force d'admettre que ça ne va pas ?

Du coup je vois complètement ce que tu veux dire mais je n'essaie pas de planquer ma fragilité ou d'avoir l'air plus forte que ce que je suis. J'ai juste hâte d'atterrir chez l'ostéo tout à l'heure, chez la psy demain et j'ai mon amie pour lâcher les vannes justement, être toute petite et fragile et qu'on prenne soin de moi.
#1333077
C'est fini.

Pas de nouvelles, rien en une semaine. Je lui ai écrit pour qu'on s'appelle. Sa réponse :

Coucou Janysse. Est-ce que ça te convient si je passe plutôt chez toi lundi ou mardi entre midi et deux si tu es dispo bien sûr?

Rien d'autre, rien rien rien. Il ne me donnera plus rien. Je ne sais pas quoi faire. Le gars va me larguer entre midi et deux et repartir au boulot comme si de rien n'était. Je suis à la campagne, mon amie m'a proposé de rester plus longtemps, je me sens en sécurité et entourée chez elle.

Je ne veux pas le voir. Je ne veux pas qu'on clôture notre histoire entre midi et deux.

Je ne sais pas quoi lui répondre. Je suis sous le choc même si je savais que ça finirait comme ça.

Je ne sais pas quoi lui répondre.
#1333089
Bravo Janysse, tu as eu la force de demander, tu auras la force de faire face à ce qui va suivre, quelle que soit l'issue.
Acceptes de ne pas maitriser la situation, tu es jeune, tu es intelligente, la vie est longue, il fait beau blablabla

Mon conseil est peut être pourri mais je me l'applique: laisses la vie t'amener ton bonheur, ne cours pas aprés.
#1333091
Il a répondu "pour discuter de visu mais on peut parler au téléphone si tu préfères". J'ai dit que je n'étais pas dispo, que je préférais qu'on s'appelle. Il a dit je ne peux pas ce soir, je t'appelle dans le weekend si c'est ok pour toi. J'ai répondu "Ok".

Voilà. Tant de précautions oratoires, de souplesse. Ha. Ha. Je sais que c'est fini. J'essaie d'accepter l'idée. Je me suis réveillée en pleurant, là maintenant ça va mieux. Tout ne m'est pas encore tombé sur la tête mais ça va arriver. Je SAIS qu'il va me quitter. C'est comme ça.
#1333092
Janysse a écrit : 08 juil. 2022, 13:35 Il a répondu "pour discuter de visu mais on peut parler au téléphone si tu préfères". J'ai dit que je n'étais pas dispo, que je préférais qu'on s'appelle. Il a dit je ne peux pas ce soir, je t'appelle dans le weekend si c'est ok pour toi. J'ai répondu "Ok".

Voilà. Tant de précautions oratoires, de souplesse. Ha. Ha. Je sais que c'est fini. J'essaie d'accepter l'idée. Je me suis réveillée en pleurant, là maintenant ça va mieux. Tout ne m'est pas encore tombé sur la tête mais ça va arriver. Je SAIS qu'il va me quitter. C'est comme ça.
ce que je comprends de ce que tu dis c'est que tu cherches à te préserver d'une façon ou d'une autre.
mais peut être ce qui peut t'aider parce que ça va peut être te faire mal au début mais tu te sentiras libérée après plutôt que d'attendre ce fameux coup de tél, c'est de lui demander de quoi il veut discuter.
peut être que oui il va te quitter Janysse mais si c'est pour passer un sale aprèm de vendredi juste avant le weekend ça vaut pas la peine d'attendre, demandes lui carrément ma belle
#1333093
Je comprends ce que tu dis. Mais là ça va, j'accepte, je procède par étapes. Je sais ce qui va se passer et c'est ok. Bientôt tout sera fini. Cet après-midi je suis entourée et occupée, je suis en train de monter un plan pour passer le mois de juillet ici, parce que je m'y sens bien, avant d'affronter la suite. Ça va aller. Je vais attendre le coup de fil, ça va aller.
#1333095
Coucou ma jolie Janysse,

Personne ne peut présumer à 100% de ce qu'il va dire, mais en effet, ça ne sent pas bon du tout. Tu le sais, il le sait, il sait que tu as compris (à moins d'être un idiot mais je ne crois pas qu'il le soit).

Et pour le coup, Janysse, je suis totalement raccord avec toi concernant cette attente. En effet, cela ne servirait à rien de mon point de vue de lui demander "mais de quoi veux-tu me parler?", parce que ce serait, pour toi, dans ton esprit, te rabaisser, te montrer une nouvelle fois en demande alors que ce n'est pas ce que tu souhaites.

Essaie aussi de ne pas éterniser la conversation avec lui. J'ai malheureusement déjà été quittée par téléphone (deux fois), je n'ai pas cherché à connaître le pourquoi du comment en profondeur, une fois que la messe était dite, et bien basta. Et je peux t'assurer que je ne regrette absolument pas d'avoir su couper court à ces moments-là.

Après tu verras bien ce qu'il te dit mais pense surtout à te préserver. :bisou: :bisou:
#1333096
Carrie007 a écrit : 08 juil. 2022, 14:46 En effet, cela ne servirait à rien de mon point de vue de lui demander "mais de quoi veux-tu me parler?", parce que ce serait, pour toi, dans ton esprit, te rabaisser, te montrer une nouvelle fois en demande alors que ce n'est pas ce que tu souhaites.
je ne vois pas du tout en quoi demander des infos est rabaissant.
#1333097
sandstorm a écrit : 08 juil. 2022, 14:52
Carrie007 a écrit : 08 juil. 2022, 14:46 En effet, cela ne servirait à rien de mon point de vue de lui demander "mais de quoi veux-tu me parler?", parce que ce serait, pour toi, dans ton esprit, te rabaisser, te montrer une nouvelle fois en demande alors que ce n'est pas ce que tu souhaites.
je ne vois pas du tout en quoi demander des infos est rabaissant.
Je ne dis pas que ça l'est mais que celui qui le demande peut le penser ou que celui qui reçoit la demande peut également le percevoir ainsi.

N'oublions pas que nous sommes tous différents, alors entre ce que je dis, ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je dis vraiment, ce que l'autre entend, ce que l'autre veut entendre, ce que l'autre croit entendre, il y a pléthore de situations.

Et je pense que pour Janysse, lui demander de quoi il veut parler, ce serait en rajouter une couche et ce serait la fatiguer encore plus.

Et puis elle l'a déjà fait, en lui demandant tout à l'heure pour quoi il voulait passer la voir, et il a répondu.
Autant je pense que le message suggéré par Elieza était pertinent (j'aurais pu le suggérer également), autant insister serait contre-productif. Pour Janysse surtout

Et ce n'est évidemment que mon point de vue (et pas sûre de mon côté que j'aurais agi de la même manière à sa place, je me connais, j'aurais été capable d'appeler tout de suite et d'exiger la conversation immédiatement, mais Janysse n'est pas moi ;) )
#1333098
Carrie007 a écrit : 08 juil. 2022, 15:12
Et puis elle l'a déjà fait, en lui demandant tout à l'heure pour quoi il voulait passer la voir, et il a répondu.
moi ce que je comprends (mais c'est mon ressenti) c'est qu'il n'a pas répondu, il répond partiellement
#1333100
Je comprends vos deux points de vue (coucou les filles :bisou: ), et honnêtement j'ai déjà ma réponse. L'absence totale de tendresse, et de nouvelles toute cette semaine, ne laissent pas vraiment place au doute. J'ai été quittée suffisamment de fois pour savoir ce que ça veut dire, nul besoin de lui demander de préciser. Cette temporalité me permet aussi d'avancer à petits pas. J'ai pris une grosse claque hier soir parce que je m'étais remise à y croire, à croire que c'était possible que ça fonctionne entre nous, mais maintenant je sais ce qu'il en est. Alors ce weekend on va clôturer notre histoire, je sais déjà pourquoi il part : son deuil n'est pas terminé, il n'a pas la place émotionnelle pour moi, il ne m'aime plus ou pas assez - les sentiments ne suffisent jamais.

Tu as raison Carrie, il n'y aura pas besoin de palabrer des heures.

En fait je l'ai aidé à se réparer ce mec. Je sais qu'il va entamer toutes les démarches nécessaires pour lui, qu'il va faire son deuil, qu'il va avancer, qu'il va devenir l'homme merveilleux que j'ai aimé, les casseroles trop bruyantes ou les bagages trop lourds, en moins. Et dans 6 mois, un an, il en rencontrera une autre et ça sera parti. Et ça ne sera pas moi. C'est ça qui me rend tristissime, ce n'est pas la petite fille qui parle et qui a peur de perdre, c'est la femme adulte là qui pleure parce qu'elle sait qu'elle rate un truc. Je pense vraiment qu'on rate un truc. Mais c'est comme ça, des gens qui se loupent, pas la bonne personne au bon moment il y en a tous les jours.

En fait je réalise que toutes les pensées que j'ai habituellement lors d'une rupture ne sont pas là. Je ne me sens pas nulle, je ne me sens pas merdique. Je n'ai pas envie de mourir. Je n'ai pas envie de le récupérer. Je me trouve merveilleuse et forte, et je le trouve très con de lâcher ça. C'est vraiment tant pis pour lui en fait. Je me trouve vraiment aimable. Et clairement il n'est pas prêt pour une relation comme ça, pas prêt pour choisir d'être heureux, pas prêt pour m'aimer moi - ou il n'en a pas envie. Et c'est comme ça.

Il y a des jours encore très sombres qui m'attendent mais là je me sens presque apaisée, juste très très très triste, et c'est normal - et rassurant, ça veut dire qu'il y a eu de la vie, qu'il s'est passé quelque chose. Et je ne me dis plus que je l'ai cherché en me mettant avec lui, on a vécu une très, très jolie histoire d'amour - parce que oui, il m'a aimée -, pendant 10 mois, et ça merde depuis 2 mois et on ne peut pas aller plus loin pour des raisons qui ne m'appartiennent pas.
#1333101
En fait je réalise que toutes les pensées que j'ai habituellement lors d'une rupture ne sont pas là. Je ne me sens pas nulle, je ne me sens pas merdique. Je n'ai pas envie de mourir. Je n'ai pas envie de le récupérer. Je me trouve merveilleuse et forte, et je le trouve très con de lâcher ça. C'est vraiment tant pis pour lui en fait. Je me trouve vraiment aimable.
ça c'est vraiment une grande avancée! et c'est probablement le plus important pour toi!
#1333102
Carrie007 a écrit : 08 juil. 2022, 15:40 Bien sûr qu'il n'a répondu que partiellement, mais il a répondu.

Et sa réponse en soi était peut-être ce que lui pouvait faire de mieux, "pour discuter de visu". C'est une réponse.
il a donné la réponse qui l'arrange lui pour le moment, il pense à lui, et pas à Janysse et à ce que ça peut lui faire.
#1333103
Coucou jolie Janysse,

Théoriquement j'aurais attendu , pris en considération son désir d'attendre le début de semaine prochaine " de visu" , respecté le tempo qu'il m'impose , attendu calmement ce qu'il avait à dire

En vrai dans la vraie vie , n'y tenant plus, j'aurais rappelé quasiment immédiatement et provoqué une discussion par téléphone absolument bordélique qui se serait terminée dans les larmes ( c'est en tout cas ce que le moi d'il y a 4ans a fait dans la rupture qui m'a amenée sur ce forum :mrgreen: ).

Tu as choisi une solution intermédiaire et ma foi tu fais comme tu peux , et je trouve que tu as grandi Janysse .

On ne va pas se mytho comme dirait ma fille, je pense que toutes ces précautions oratoires , cette grande politesse , ne sentent pas très bon.

Il,est normal que tu aies un peu d'amertume , mais bon ne te projette pas dans son avenir à lui . J'ai pu développer aussi ce genre de pensées ( "ressassé à l'infini pendant de longs mois "serait plus exact :D ) sur les relations futures de mon ex pavées de roses et d'harmonie , pendant que moi j'etais seule et malheureuse . 4 ans après je peux te dire que ça ne s'est pas du tout passé comme ça.
Et au fond peu importe . Si une relation ne doit pas être, elle n'est pas , et finalement c'est très bien comme ça, rien ne sert de vouloir contrer le destin.

Ce que je crois surtout , c'est que tu as sacrément évolué Janysse . Ça ne veut pas dire que tu ne seras plus jamais triste, et tu as tout à fait le droit de l'être, de pleurer , de pester et de ressasser , mais ça veut dire que tu as en toi de sacrées ressources .

Bisous fabuleux :bisou:
#1333107
sandstorm a écrit : 08 juil. 2022, 17:53 il a donné la réponse qui l'arrange lui pour le moment, il pense à lui, et pas à Janysse et à ce que ça peut lui faire.
Certes , mais chacun " joue sa partie " comme on peut souvent le lire ici . Lui pense aux conditions qui lui conviennent , à ses impératifs à lui et je ne pense pas qu'on puisse lui reprocher.
" Ce qui est terrible , c'est que tout le monde a ses raisons " et il fait l'accepter aussi je crois ;)
Biz
#1333108
Selmasultane a écrit : 09 juil. 2022, 09:35
sandstorm a écrit : 08 juil. 2022, 17:53 il a donné la réponse qui l'arrange lui pour le moment, il pense à lui, et pas à Janysse et à ce que ça peut lui faire.
Certes , mais chacun " joue sa partie " comme on peut souvent le lire ici . Lui pense aux conditions qui lui conviennent , à ses impératifs à lui et je ne pense pas qu'on puisse lui reprocher.
" Ce qui est terrible , c'est que tout le monde a ses raisons " et il fait l'accepter aussi je crois ;)
Biz
oui exactement, il joue sa partie, Janysse doit donc penser à elle, et faire ce qu'elle pense lui fera du bien sans se soucier de l'image qu'elle peut renvoyer à l'autre (d'autant plus que l'on contrôle pas l'image que l'autre a de nous).

biz
#1333109
Coucou,
Je vous réponds très vite (pour le moment), je me fiche de l'image qu'il peut avoir de moi maintenant. Je pense à moi. C'est moi qui ai choisi le téléphone donc ça va je suis sereine. Je sais ce qui m'attend, je sais que ça va être horrible mais ça va aller.

Je sais où j'habite. Et oui je trouve aussi que j'ai progressé et je suis fière de ce que je fais et ce que je suis.

Je vous embrasse
#1333111
Elieza a écrit :Coucou Janysse.
Comment vas tu?
Des nouvelles?
Coucou

Ça va. J'ai retrouvé une amie à la rivière cet après-midi, je n'ai fait que pleurer (elle était avec son nouveau boyfriend, j'y peux rien ça me fait mal de les voir jouer ensemble dans la rivière, c'était comme ça que j'imaginais mon été avec mon amoureux). Là je viens vous écrire rapidement entre deux parties de pétanque. Je reste dans le village jusqu'à lundi, je dois absolument rentrer ensuite (j'héberge une copine et je dois récupérer des colis), mais dès mardi je repars dans ce village, un couple d'amis me donne l'asile jusqu'au 23 et après je trouverai encore d'autres personnes pour m'accueillir jusqu'à la fin du mois.

Je ne sais pas si je suis dans la fuite, l'évitement ou juste que je fais ce qui est bien pour moi. Ce que je constate c'est que je passe de bons moments à jouer à la pétanque, à rire de tout autre chose avec toutes ces personnes. Aussi, dès que j'ai parlé de la situation à ces différentes personnes (toutes et tous sont beaucoup plus âgé·e·s que moi, on a entre 20 et 30 ans de différence d'âge - j'ai toujours apprécié le temps passé avec des personnes beaucoup plus âgées), toutes et tous m'ont immédiatement proposé de rester chez elleux ou ont dit oui quand j'ai demandé. Je suis entourée de personnes qui sont prêtes à faire ça pour moi et si ça n'est pas ça, "réussir sa vie", vraiment, je ne vois pas ce que c'est. Je suis aimée. Ma douleur les touche. C'est absolument merveilleux ce qui se passe et j'en suis reconnaissante à chaque instant et pour le moment c'est ça qui me tient. Je suis triste, j'ai mal, je pleure, mais je ne suis pas en train de m'effondrer parce qu'au dedans c'est putain de solide en fait.

Et donc, pas de nouvelles. Je ne sais pas quand il va m'appeler - ni s'il va vraiment le faire - et pour le coup ça m'angoisse un peu mais je ne veux pas lui écrire ou l'appeler. Pas par fierté ou stratégie, seulement parce que je n'en ai pas du tout envie, c'est à lui de faire un peu le taff.

Je redoute ce moment, je redoute le moment d'après, mais je sais que j'ai besoin d'être libérée, et que ça sera horrible mais ça ira mieux après. Et je sais ce que je veux lui dire. Peu importe ce que ça dit de moi, je veux lui dire qu'on loupe un truc, qu'il a tout gâché, qu'on n'en est pas au même stade, que ça arrive tous les jours, qu'il n'y a plus rien à dire. Je ne lui donnerai ni ma colère, ni ma peine, ni rien de plus. Je lui souhaite d'être heureux, je veux qu'il aille bien, mais ça je le garderai pour moi parce qu'il est hors de question que je lui allège (ENCORE) le truc.

Je retourne boire l'apéro avec ces gens qui m'ont accueillie comme une des leurs, je retourne plonger dans la bonté et la générosité, et même si je ne me sens pas tout à fait prête à lui dire adieu (je suis amoureuse, très amoureuse de cet homme), je le ferai, et je sais que ça ira.

Tendres baisers
#1333119
J'ai suivi le conseil de mon amie chez qui je loge, j'ai éteint mon téléphone, je refuse qu'il m'appelle à 21h40 un dimanche soir. Je ne pensais pas qu'il me ferait un coup pareil, tant de lâcheté je suis dégoûtée. C'est effectivement pas réglo du tout, moi je veux juste que ça se termine et passer à autre chose. Là c'est assez clair, il a perdu ses couilles, il attend que ça vienne de moi, il essaie de me dégoûter. Bien joué. Je vais regarder ma série, me coucher, et demain c'est terminé. Je ne l'appellerai pas, j'ai bien compris. Me faire ça à moi c'est vraiment odieux.
#1333123
Je suis tellement blessée d'avoir été traitée comme ça. Je suis ultra surprise aussi, rien dans notre relation ou sa façon de fonctionner ne laissait présager un truc pareil. Quand je me sentirai prête, dans la semaine, c'est moi qui vais appeler pour mettre un terme. Je ne veux pas laisser passer ça.
#1333125
Janysse, j'ai commenté avant de voir ton dernier message. En effet, je pense que moi j'aurais fait le pas toute suite apres son message de parler de visu machin parce que je suis incapable d'être dans l'attente pour un truc semblable. Aller courage, montre qui est le plus mature des deux.
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