- 30 mai 2014, 22:43
#896167
Alors que dire, je suis en Art à l'université, je suis séparé de mon ex depuis 10 mois, ma volonté en venant ici est de partager mon expérience et mon histoire et surtout savoir ou j'en suis concrètement. J'ai un peu du mal à résumé celle ci donc en somme, voilà le plus gros pavé de l'histoire du murs des lamentations. Que je copierai dans "Mon histoire" au besoin.
Donc bien le bonjour, Je pense que vu le contexte il n'est nullement nécessaire que je donne mon prénom, le pseudo ne joue pas qu'un rôle esthétisant. J'ai 23 ans, je vis seul en appartement, j'apprécie la culture, le cinéma, le dessin, j'envisage de me tourner vers l'écriture scénaristique ... Après cette petite présentation austère attaquons le vif du sujet ; mon ex et en premier lieu mon rapport au forum.
En réalité ça fait bien longtemps que je suis les témoignages des uns et des autres sur se forum... Et ça fait presque 10 mois que je suis séparé d'elle, de plus il se trouve que je côtoie des étudiants en psychologies et que je voyais bien avant tout ça une thérapeute qui m'a aidé à y voir plus clair. Pourtant j'éprouve le besoin d'écrire aujourd'hui car j'ai la sensation que rien n'a été résolu... Que le rationnel n'a toujours pas pris le pas sur mes sentiments. Alors voilà un petit résumé "exhaustif" de mon histoire ou plutôt de ma rupture.
Nous sommes restés ensemble 1 ans... Certains me diront que c'est peu, je tiens à préciser que tout se que j'ai enchaîné avant elle, ce sont des petits histoires avec des filles superficielles... Cette fille là est sans aucun doute mon premier véritable amour... J'ai ressentie des sentiments très forts pour elle et inédits. Nous étions dans la même classe, nous nous sommes très rapidement retrouvé ensemble, nous étions semblables, nous avions les même intérêts, de l'humour (je suis un vrai bout en train... Non mais sans déconner
), je me voyais avec elle pour longtemps... Enfin si elle n'avait pas été aussi névrosé... Nous le sommes tous plus ou moins.. Moi même je me suis battu pour vaincre ma phobie sociale... Mais mon ex que l'on appellera "M" avait des problèmes sur tout les plans qu'elle n'avait jamais envisagé de résoudre, mais je m'en accommodais d'une part parce que je comprenais d'autre part parce que je suis quelqu'un de patient par nature. En gros elle pleurait très souvent... Presque tout les soirs... Parce qu'elle avait échoué une fois à une examen d'entrée à une école prestigieuse et difficile, parce qu'elle n'aimait pas la ville, à cause de sa grand mère un brin caustique... Et parfois... Souvent elle mettait en doute mes sentiments pour elle, pour des raisons différentes, et à chaque fois j'ai cherché à désamorcer le conflit en m'améliorant, en changeant l'aspect qui lui déplaisait. Puis vint son départ à l'étranger... et là en son absence tout à ressurgit, peux être est ce vrai que je ne l'aime pas me suis je dis.. N'est ce pas malsain d'être aussi dépendant de quelqu'un... Et bien sur ma curiosité naturelle m'amena à chercher un termes résumant mes doutes par mes propres moyens. Ce fut la "dépendance affective", un mal extraordinaire car selon certaines croyances, il pourrait simulé l'amour sous la forme d'une dépendance malsaine... Et bien sur je lui ai fait part de mes doutes... Stupidité absolue.
Dès les jours suivant j'ai pris conscience de ma bêtise et je suis revenu sur mes paroles, mais c'est trop tard jamais elle ne me pardonnera cette incartade. Pourtant j'avais la sensation sur Skype qu'il y'avait amélioration puis vint son retour... Je pense que je n'ai jamais été aussi heureux de revoir quelqu'un... Mais ce n'était pas son cas... Elle me tire la tronche... Longue soirée ou on s'est expliqué ou elle me dit qu'elle n'est pas sure de pouvoir me pardonner un jour. Et comme à son habitude elle dédramatise (grotesque tout de même vu le poids des mots employé mais c'est une habitude chez elle), elle me sort que c'est pas grave qu'on en est pas encore à rompre...
Puis une semaine atroce... Une semaine ou elle me rappelle sans cesse que je ne suis pas à la hauteur, ou elle me dit à chaque fois qu'on est seul tout les deux que je ne fais pas suffisamment d'effort, que je dois prendre des décisions car elle est malheureuse, parfois elle en vient même à être mauvaise, me touchant là ou ça fait mal... Selon ses dires elle ne fait pas exprès. Puis vint le moment ou je dis stop... Assez... Je prend une décision, celle de faire un break.Là enfin elle va m’écoutè. Un derniers soir puis finalement plus de nouvelle pendant quelques jours, jusqu’à la rentrée normalement. Mais elle mit fin au silence avant... Je lui manquais trop apparemment... Je lui demande alors si elle va mieux... Elle me répète la même chose que lorsqu'elle est revenu de son voyage... je prend alors la décision de rompre me remémorant ses paroles... Pas de pardon... Autant couper le cordon maintenant avant que ça n'empire... Une rupture qui ce fit dans les larmes de l'un et de l'autre. On gardait la dernière semaine avant la rentré contact via les réseaux sociaux. Je prenais de ses nouvelles, voir si elle se remettait, c'était difficile pour nous deux. Puis vint la rentrée... Et la, continuité du cauchemar pour moi.
Les deux premières semaines, étant dans la même classe et le même groupe d'ami on se voyait souvent, elle continuait à me donner des petits surnoms... Et puis vint l'étape clé ou tout va se casser la gueule... J'espérais que cette rupture la fasse réfléchir, ne voyant pas d'issue je suis peux être allé trop loin... Elle m'a remplacé après 2 semaines. Et elle profita du premier moment ou on est seul tout les deux depuis la rupture pour me l'annoncé. Une question de respect selon elle. Je suis effondré je ne verse pas la moindre larme, je lui sors juste que j'avais imaginé une autre issue... Un rabibochage. A ça elle ne répond rien, à part des excuses, ce qu'elle a toujours fait après coup des excuses. Par la suite je lui ai écris trois messages très fournies ou je tentais de rationalisé notre relation et ma douleurs... Tout en continuant à la voir tout les jours elle me parle mais garde ses distances et fait comme si rien n'était, je souffre beaucoup. En parallèle le type en question à tout laissé en plan et à préféré l'amitier avec elle(vous vous dites sans doute que le type à trouver un autre trou, mais c'est un anachorète asocial, la raison est ailleurs et je m'en fiche) , elle me l'annonce alors que je viens chercher mes affaires chez elle (je lui ai déjà rendu les siennes à la Fac depuis plusieurs semaines mais elle oubliait les miennes sans cesse). A ce moment elle insiste lourdement sur le fait qu'elle espère qu'on restera ami, à celà je ne répond rien. Voyant une occasion de reprendre le contact elle m'invite au cinéma dès le lendemain... Je propose au hasard Alabama Monroe, je ne suivais plus l'actualité cinéma depuis la rupture. Bien déprimant. Dès le début de la séance par dessus la gène en plus je vois le nom de l'anachorète sur son portable, elle répond alors sans tarder. J'étais mal tout le long de la séance... En sortant après une courte discussion je lui fais la remarque qu'on était le jour du premier anniversaire de notre couple (on s'est séparé quelques semaines avant la date fatidique) elle réagit très mal... Et rentre chez elle en pleurant en m'interdisant de la suivre, le lendemain je prend encore une fois une décision, je fais remarquer qu'il vaudrait mieux cesser de sortir ensemble rien que tout les deux.
On se revoit après au quotidien (en fac et en soirée) avec un froid entre nous mais toujours dans la même classe et le même groupe, la douleur est lancinante... Parfois j'ai des fulgurances malgré tout mais ça ne dure pas. Car le lendemain puis le surlendemain je la revois. Puis un soir, ultime baroud d'honneur, deux mois après la rupture... je suis invité à une soirée ou elle est présente, toute la soirée je suis très mal comme souvent (c'est simple dans une soirée on ne peux pas être tout sourire en simultanée, il y'en a forcément un qui déprime en voyant l'autre s'amuser, et très souvent c'est moi). Je pars tôt de la soirée, puis une fois rentrée chez moi je me rappelle que "M" à raconté au groupe qu'elle se fessait souvent suivre dans la rue et qu'elle avait peur de rentrer seule... Hors je me souviens que dans la soirée seul une fille pouvait la raccompagner, j'avais peur pour elle et je suis revenu à la soirée... Mon ex me demande alors la raison de mon retour et on a discuté, je lui ai fait part de mon inquiétude vis à vis de son retour de soirée puis de fil en aiguille j'ai abordé l'absentéisme de "M" à la fac et je commence à sous entendre un lien avec la rupture. Aussitôt elle a perçu le lien que je tisse, je me suis fait rembarré... Elle me lance sans faillir : "Je n'ai plus le moindre sentiment pour toi, on n'a plus aucun liens, mes contacts ont changés, peux être que c'est ma relation avec "anachorète asocial" qui m'a aidé à t'oublié définitivement, je sais pas... Mais ça n'a rien avoir avec toi...Il n'y a pas que toi dans la vie cesse de tourner autour de ton nombril, j'ai des choses plus importantes à penser" pour l'émission d'une théorie je me suis pris l'équivalent d'un pétrolier dans la tronche (un peu comme comme quand elle m'a annoncé qu'elle sortait avec l'autre soi dit en passant)...
Je suis sonné... L'amie censé la raccompagner vient alors nous rejoindre, puis elles partent de leur côté avant ça dans sa manie de dédramatiser (totalement wtf) elle me lance "Mais c'est pas grave soit pas triste,t'es gentil d'avoir voulu me raccompagner"... A ce moment je lui fais la promesse solennelle (que je n'ai pas encore brisé à ce jour et ça fait bientôt 8 mois) que plus jamais je ne l’emmerderai ni ne prendrais de nouvelles de mon propre chef.
Alors la semaine de cours qui suivit je l'ai ignorée totalement comme si elle n'existait pas, puis j’apprends par un ami qu'elle se plaint de cette situation, "comment peut on être ami lui et moi avec un comportement pareil!?" je crois rêver... C'est pourtant bien réel. Finalement on se reparle avec un froid toujours pesant. Et les mois s'écoulent... Au semestre qui suit je prend la décision de changer de classe... Enfin je me sens plus libre et je pars au Japon quelques semaines. Je vois toujours "M" dans les couloirs et parfois dans le cadre du groupe... Celle ci me demande de lui rapporter des souvenirs qu'elle remboursera, je n'y vois aucun mal tant que ce n'est pas un cadeau. A mon retour elle est très contente de mon choix de souvenir(et de mon cotè je prend conscience que j'ai mis trop d'énergie dans ce choix) cet échange est devenu don sans que je ne comprenne pourquoi, je n'ose pas faire la remarque. Elle prend mon cadeau qui n'en était pas un selon ses propos à la base et me remercie. Mon anniversaire arrive et elle prend la peine de m'inviter elle même pour fêter ça, elle m'offre alors un cadeau, je la remercie bien sur, mais je renoue le reste de la soirée avec le malaise que j'avais presque oublié. Les jours se suivent, je la croisent beaucoup moins grâce au changement de classe, toutefois elle me lâche un compliment à chaque fois... Malgré tout je reprend espoir... Mais je tiens aussi mon engagement "solennel" et je garde mes distances... Viens alors son anniversaire... Et vu la situation je me sens obligé de lui acheter un truc. Je m'exécute, je lui prend un kigurumi, je connais bien ses goûts, elle est contente, j'en suis content c'est tout ce qui compte, même si je renoue encore une fois avec le malaise. Alors que la soirée s'achève, elle fait remarquer très lourdement que le célibat c'est vachement bien et mieux que tout, que je suis le moins taré de ses ex tout de même (sympa hein?), je prend le contre coup de ma foi insensé mais au moins cette fois il n'y aura pas eu d'humiliation et mon égo n'est pas en pièce(pas plus qu'avant du moins).
Et les mois se suivent alors, je m'isole de plus en plus du groupe d'ami, je les vois rarement car je sais que les voir signifie la voir elle... Je lie de nouveaux contacts. Ainsi approche les derniers examens, ce mois de mai donc... Je la vois une dernière fois avant les grandes vacances, espérant ne plus la voir avant un long moment... Il y'a toujours un petit malaise qui s'est assagie avec le temps, elle me lâche un compliment comme d'habitude, surprise de me voir prendre des initiatives et avoir des projets (les voyages, contacts avec un éditeur etc) depuis le nouvel an. Puis je suis passé en SR depuis... Qui durera au moins 4 mois. J'ai pris la décision de me séparer du groupe. Parce que chaque nouveau contact avec elle me fait faire machine arrière dans mon deuil. Et vu que toutes mes espérances se sont vu contrariés, je ne fais plus attention aux compliments.Je n'ai jamais voulu d'une amitié avec elle, on peux pas dire que ce soit la joie de toute façon quand on se voit, du moins de mon côté, pourtant c'est probablement ce qu'elle attend. Je ne désire qu'une chose vu ses sentiments, l'oublié, heureusement je pense qu'elle a peu à peu abandonné l'idée de me contacter de son propre chef elle aussi. La séparation ne se fera pas dans les larmes cette fois ci, elle finira étouffé sous le poids du temps.
Voilà en gros c'est ça mon histoire... Non il n'y pas d'ex cruelle, juste une paumé qui n'a pas conscience du mal qu'elle fait et qui passe son temps à s’excuser quand je soulève des points qui m'ont chagrinés. Je suis en plein Spleen de mon coté en ce moment je me laisse vivre, c'est agréable de flotter... Pourtant j'agis comme je n'ai jamais agis, je vois des projet se profiler, ma crainte c'est de concrétiser tout ça pour l’impressionner... Ça me dépite, je veux l'oublier pour prendre un nouveau départ, à chaque fois que j'ai cru faire mon deuil, un nouvel événement ou sa seule présence me faisait replonger, sans compter le fait que je ne vois rien à l'horizon, je ne croise pas de femmes qui me correspondent. Je pense beaucoup moins à elle mais elle est toujours là.
Donc bien le bonjour, Je pense que vu le contexte il n'est nullement nécessaire que je donne mon prénom, le pseudo ne joue pas qu'un rôle esthétisant. J'ai 23 ans, je vis seul en appartement, j'apprécie la culture, le cinéma, le dessin, j'envisage de me tourner vers l'écriture scénaristique ... Après cette petite présentation austère attaquons le vif du sujet ; mon ex et en premier lieu mon rapport au forum.
En réalité ça fait bien longtemps que je suis les témoignages des uns et des autres sur se forum... Et ça fait presque 10 mois que je suis séparé d'elle, de plus il se trouve que je côtoie des étudiants en psychologies et que je voyais bien avant tout ça une thérapeute qui m'a aidé à y voir plus clair. Pourtant j'éprouve le besoin d'écrire aujourd'hui car j'ai la sensation que rien n'a été résolu... Que le rationnel n'a toujours pas pris le pas sur mes sentiments. Alors voilà un petit résumé "exhaustif" de mon histoire ou plutôt de ma rupture.
Nous sommes restés ensemble 1 ans... Certains me diront que c'est peu, je tiens à préciser que tout se que j'ai enchaîné avant elle, ce sont des petits histoires avec des filles superficielles... Cette fille là est sans aucun doute mon premier véritable amour... J'ai ressentie des sentiments très forts pour elle et inédits. Nous étions dans la même classe, nous nous sommes très rapidement retrouvé ensemble, nous étions semblables, nous avions les même intérêts, de l'humour (je suis un vrai bout en train... Non mais sans déconner
), je me voyais avec elle pour longtemps... Enfin si elle n'avait pas été aussi névrosé... Nous le sommes tous plus ou moins.. Moi même je me suis battu pour vaincre ma phobie sociale... Mais mon ex que l'on appellera "M" avait des problèmes sur tout les plans qu'elle n'avait jamais envisagé de résoudre, mais je m'en accommodais d'une part parce que je comprenais d'autre part parce que je suis quelqu'un de patient par nature. En gros elle pleurait très souvent... Presque tout les soirs... Parce qu'elle avait échoué une fois à une examen d'entrée à une école prestigieuse et difficile, parce qu'elle n'aimait pas la ville, à cause de sa grand mère un brin caustique... Et parfois... Souvent elle mettait en doute mes sentiments pour elle, pour des raisons différentes, et à chaque fois j'ai cherché à désamorcer le conflit en m'améliorant, en changeant l'aspect qui lui déplaisait. Puis vint son départ à l'étranger... et là en son absence tout à ressurgit, peux être est ce vrai que je ne l'aime pas me suis je dis.. N'est ce pas malsain d'être aussi dépendant de quelqu'un... Et bien sur ma curiosité naturelle m'amena à chercher un termes résumant mes doutes par mes propres moyens. Ce fut la "dépendance affective", un mal extraordinaire car selon certaines croyances, il pourrait simulé l'amour sous la forme d'une dépendance malsaine... Et bien sur je lui ai fait part de mes doutes... Stupidité absolue. Dès les jours suivant j'ai pris conscience de ma bêtise et je suis revenu sur mes paroles, mais c'est trop tard jamais elle ne me pardonnera cette incartade. Pourtant j'avais la sensation sur Skype qu'il y'avait amélioration puis vint son retour... Je pense que je n'ai jamais été aussi heureux de revoir quelqu'un... Mais ce n'était pas son cas... Elle me tire la tronche... Longue soirée ou on s'est expliqué ou elle me dit qu'elle n'est pas sure de pouvoir me pardonner un jour. Et comme à son habitude elle dédramatise (grotesque tout de même vu le poids des mots employé mais c'est une habitude chez elle), elle me sort que c'est pas grave qu'on en est pas encore à rompre...
Puis une semaine atroce... Une semaine ou elle me rappelle sans cesse que je ne suis pas à la hauteur, ou elle me dit à chaque fois qu'on est seul tout les deux que je ne fais pas suffisamment d'effort, que je dois prendre des décisions car elle est malheureuse, parfois elle en vient même à être mauvaise, me touchant là ou ça fait mal... Selon ses dires elle ne fait pas exprès. Puis vint le moment ou je dis stop... Assez... Je prend une décision, celle de faire un break.Là enfin elle va m’écoutè. Un derniers soir puis finalement plus de nouvelle pendant quelques jours, jusqu’à la rentrée normalement. Mais elle mit fin au silence avant... Je lui manquais trop apparemment... Je lui demande alors si elle va mieux... Elle me répète la même chose que lorsqu'elle est revenu de son voyage... je prend alors la décision de rompre me remémorant ses paroles... Pas de pardon... Autant couper le cordon maintenant avant que ça n'empire... Une rupture qui ce fit dans les larmes de l'un et de l'autre. On gardait la dernière semaine avant la rentré contact via les réseaux sociaux. Je prenais de ses nouvelles, voir si elle se remettait, c'était difficile pour nous deux. Puis vint la rentrée... Et la, continuité du cauchemar pour moi.
Les deux premières semaines, étant dans la même classe et le même groupe d'ami on se voyait souvent, elle continuait à me donner des petits surnoms... Et puis vint l'étape clé ou tout va se casser la gueule... J'espérais que cette rupture la fasse réfléchir, ne voyant pas d'issue je suis peux être allé trop loin... Elle m'a remplacé après 2 semaines. Et elle profita du premier moment ou on est seul tout les deux depuis la rupture pour me l'annoncé. Une question de respect selon elle. Je suis effondré je ne verse pas la moindre larme, je lui sors juste que j'avais imaginé une autre issue... Un rabibochage. A ça elle ne répond rien, à part des excuses, ce qu'elle a toujours fait après coup des excuses. Par la suite je lui ai écris trois messages très fournies ou je tentais de rationalisé notre relation et ma douleurs... Tout en continuant à la voir tout les jours elle me parle mais garde ses distances et fait comme si rien n'était, je souffre beaucoup. En parallèle le type en question à tout laissé en plan et à préféré l'amitier avec elle(vous vous dites sans doute que le type à trouver un autre trou, mais c'est un anachorète asocial, la raison est ailleurs et je m'en fiche) , elle me l'annonce alors que je viens chercher mes affaires chez elle (je lui ai déjà rendu les siennes à la Fac depuis plusieurs semaines mais elle oubliait les miennes sans cesse). A ce moment elle insiste lourdement sur le fait qu'elle espère qu'on restera ami, à celà je ne répond rien. Voyant une occasion de reprendre le contact elle m'invite au cinéma dès le lendemain... Je propose au hasard Alabama Monroe, je ne suivais plus l'actualité cinéma depuis la rupture. Bien déprimant. Dès le début de la séance par dessus la gène en plus je vois le nom de l'anachorète sur son portable, elle répond alors sans tarder. J'étais mal tout le long de la séance... En sortant après une courte discussion je lui fais la remarque qu'on était le jour du premier anniversaire de notre couple (on s'est séparé quelques semaines avant la date fatidique) elle réagit très mal... Et rentre chez elle en pleurant en m'interdisant de la suivre, le lendemain je prend encore une fois une décision, je fais remarquer qu'il vaudrait mieux cesser de sortir ensemble rien que tout les deux.
On se revoit après au quotidien (en fac et en soirée) avec un froid entre nous mais toujours dans la même classe et le même groupe, la douleur est lancinante... Parfois j'ai des fulgurances malgré tout mais ça ne dure pas. Car le lendemain puis le surlendemain je la revois. Puis un soir, ultime baroud d'honneur, deux mois après la rupture... je suis invité à une soirée ou elle est présente, toute la soirée je suis très mal comme souvent (c'est simple dans une soirée on ne peux pas être tout sourire en simultanée, il y'en a forcément un qui déprime en voyant l'autre s'amuser, et très souvent c'est moi). Je pars tôt de la soirée, puis une fois rentrée chez moi je me rappelle que "M" à raconté au groupe qu'elle se fessait souvent suivre dans la rue et qu'elle avait peur de rentrer seule... Hors je me souviens que dans la soirée seul une fille pouvait la raccompagner, j'avais peur pour elle et je suis revenu à la soirée... Mon ex me demande alors la raison de mon retour et on a discuté, je lui ai fait part de mon inquiétude vis à vis de son retour de soirée puis de fil en aiguille j'ai abordé l'absentéisme de "M" à la fac et je commence à sous entendre un lien avec la rupture. Aussitôt elle a perçu le lien que je tisse, je me suis fait rembarré... Elle me lance sans faillir : "Je n'ai plus le moindre sentiment pour toi, on n'a plus aucun liens, mes contacts ont changés, peux être que c'est ma relation avec "anachorète asocial" qui m'a aidé à t'oublié définitivement, je sais pas... Mais ça n'a rien avoir avec toi...Il n'y a pas que toi dans la vie cesse de tourner autour de ton nombril, j'ai des choses plus importantes à penser" pour l'émission d'une théorie je me suis pris l'équivalent d'un pétrolier dans la tronche (un peu comme comme quand elle m'a annoncé qu'elle sortait avec l'autre soi dit en passant)...
Je suis sonné... L'amie censé la raccompagner vient alors nous rejoindre, puis elles partent de leur côté avant ça dans sa manie de dédramatiser (totalement wtf) elle me lance "Mais c'est pas grave soit pas triste,t'es gentil d'avoir voulu me raccompagner"... A ce moment je lui fais la promesse solennelle (que je n'ai pas encore brisé à ce jour et ça fait bientôt 8 mois) que plus jamais je ne l’emmerderai ni ne prendrais de nouvelles de mon propre chef.
Alors la semaine de cours qui suivit je l'ai ignorée totalement comme si elle n'existait pas, puis j’apprends par un ami qu'elle se plaint de cette situation, "comment peut on être ami lui et moi avec un comportement pareil!?" je crois rêver... C'est pourtant bien réel. Finalement on se reparle avec un froid toujours pesant. Et les mois s'écoulent... Au semestre qui suit je prend la décision de changer de classe... Enfin je me sens plus libre et je pars au Japon quelques semaines. Je vois toujours "M" dans les couloirs et parfois dans le cadre du groupe... Celle ci me demande de lui rapporter des souvenirs qu'elle remboursera, je n'y vois aucun mal tant que ce n'est pas un cadeau. A mon retour elle est très contente de mon choix de souvenir(et de mon cotè je prend conscience que j'ai mis trop d'énergie dans ce choix) cet échange est devenu don sans que je ne comprenne pourquoi, je n'ose pas faire la remarque. Elle prend mon cadeau qui n'en était pas un selon ses propos à la base et me remercie. Mon anniversaire arrive et elle prend la peine de m'inviter elle même pour fêter ça, elle m'offre alors un cadeau, je la remercie bien sur, mais je renoue le reste de la soirée avec le malaise que j'avais presque oublié. Les jours se suivent, je la croisent beaucoup moins grâce au changement de classe, toutefois elle me lâche un compliment à chaque fois... Malgré tout je reprend espoir... Mais je tiens aussi mon engagement "solennel" et je garde mes distances... Viens alors son anniversaire... Et vu la situation je me sens obligé de lui acheter un truc. Je m'exécute, je lui prend un kigurumi, je connais bien ses goûts, elle est contente, j'en suis content c'est tout ce qui compte, même si je renoue encore une fois avec le malaise. Alors que la soirée s'achève, elle fait remarquer très lourdement que le célibat c'est vachement bien et mieux que tout, que je suis le moins taré de ses ex tout de même (sympa hein?), je prend le contre coup de ma foi insensé mais au moins cette fois il n'y aura pas eu d'humiliation et mon égo n'est pas en pièce(pas plus qu'avant du moins).
Et les mois se suivent alors, je m'isole de plus en plus du groupe d'ami, je les vois rarement car je sais que les voir signifie la voir elle... Je lie de nouveaux contacts. Ainsi approche les derniers examens, ce mois de mai donc... Je la vois une dernière fois avant les grandes vacances, espérant ne plus la voir avant un long moment... Il y'a toujours un petit malaise qui s'est assagie avec le temps, elle me lâche un compliment comme d'habitude, surprise de me voir prendre des initiatives et avoir des projets (les voyages, contacts avec un éditeur etc) depuis le nouvel an. Puis je suis passé en SR depuis... Qui durera au moins 4 mois. J'ai pris la décision de me séparer du groupe. Parce que chaque nouveau contact avec elle me fait faire machine arrière dans mon deuil. Et vu que toutes mes espérances se sont vu contrariés, je ne fais plus attention aux compliments.Je n'ai jamais voulu d'une amitié avec elle, on peux pas dire que ce soit la joie de toute façon quand on se voit, du moins de mon côté, pourtant c'est probablement ce qu'elle attend. Je ne désire qu'une chose vu ses sentiments, l'oublié, heureusement je pense qu'elle a peu à peu abandonné l'idée de me contacter de son propre chef elle aussi. La séparation ne se fera pas dans les larmes cette fois ci, elle finira étouffé sous le poids du temps.
Voilà en gros c'est ça mon histoire... Non il n'y pas d'ex cruelle, juste une paumé qui n'a pas conscience du mal qu'elle fait et qui passe son temps à s’excuser quand je soulève des points qui m'ont chagrinés. Je suis en plein Spleen de mon coté en ce moment je me laisse vivre, c'est agréable de flotter... Pourtant j'agis comme je n'ai jamais agis, je vois des projet se profiler, ma crainte c'est de concrétiser tout ça pour l’impressionner... Ça me dépite, je veux l'oublier pour prendre un nouveau départ, à chaque fois que j'ai cru faire mon deuil, un nouvel événement ou sa seule présence me faisait replonger, sans compter le fait que je ne vois rien à l'horizon, je ne croise pas de femmes qui me correspondent. Je pense beaucoup moins à elle mais elle est toujours là.
