- 28 juil. 2013, 23:33
#720961
Bonsoir,
Je me suis présentée hier après plusieurs jours assidus de lecture de ce forum. Tous ces témoignages m'ont parfois rendu triste et d'autres m'ont donné de l'espoir.
Je constate aussi que beaucoup de ruptures se passent autour de la trentaine.
Mon mari vient d'avoir 32 ans, moi j'ai 12 ans de plus. J'ai vécu seule longtemps avant de le rencontrer. Entre nous cela a été très vite, c'était une évidence pour moi alors que je n'étais pas du tout pour le mariage, nous nous sommes mariés et 10 mois plus tard nous avions notre 1er enfant (il avait 22 ans). Pleins de choses sont venus polluer nos 1ères années de vie commune : son frère, un enfant difficile à gérer, des boulots ennuyeux, une routine qui s'installe. Mais nous avions des projets : nous avons acheté une maison (mais avec beaucoup de travaux), il a monté une boite avec un associé, nous avons du emprunter pas mal mais nous étions dans l'action. Nous voulions un 2ème enfant et la situation semblait se stabiliser. Malheureusement j'ai eu beaucoup de difficultés, fait 3 fausse-couches et alors que j'avais perdu tout espoir j'ai enfin eu un 2ème garçon il y a 2 ans. Pendant toute cette période difficile il ne m'a pas vraiment soutenu. Nous n'avons pas parlé de notre tristesse, de ce que nous voulions, la vie continuait. En plus ma soeur est décédée d'une longue maladie (cela a laissé des séquelles dans ma famille également) peu de temps après la naissance de mon 2ème enfant. La aussi j'ai tout géré, m'occupant de tout la journée et pleurant de douleur la nuit. Pas de soutien de sa part.
Je me rend compte après coup que la situation avait dégénéré et qu'il aurait fallu en discuter, mettre les choses non dites sur la table.
Au lieu de ça toujours pris dans la routine, maison-boulot-dodo, je gérai tout. Je lui demandais bien de s'impliquer un peu plus auprès des enfants et de l'intendance, mais il me disais qu'il était fatigué par son travail. Je travaille aussi et fait ma double journée. C'est sûr qu'ensuite j'étais moins fraiche pour le WE.
Bref quand il y a un mois il m'a annoncé qu'il partait, que c'était fini, un ras le bol général, j'ai pensé que cela serait passagé, que je devais lui laisser le temps de réfléchir. Il n'avait personne d'autre à ce moment là mais une semaine plus tard c'était différent. Il s'est mis à sortit, à dépenser sans compter alors que notre situation financière ne le permet pas.
Il me dit que rien ne changera, qu'il assumera les dépenses de la maison, que je n'ai pas besoin de travailler plus, mais moi je fais les comptes, je sais ce qu'il en est et il ne va pas pouvoir assumer les charges d'un appart en plus. Il rêve et moi j'ai le mauvais rôle. C'est sûr que le regard de l'autre plein de désir est plus valorisant que les contraintes d'une famille.
Pour lui le divorce n'est pas une priorité et je me dis que tant que ce n'est pas officiel tout espoir n'est pas à abandonner.
J'ai décidé de m'occuper de moi car je m'était oublié dans notre relation, je vais partir une petite semaine chez une amie et lui laisser les enfants. Mais j'ai peur qu'il n'assume pas et qu'il se décharge sur des amis ou encore pire sur sa copine. C'est déjà dur pour eux je ne veux pas en plus qu'ils la rencontre après seulement 3 semaines de relation. Mon ainé l'a déjà vu hier alors que nous étions d'accord, elle n'est rien pour eux( mon mari devait faire un tour de vélo avec notre fils et il a rejoint sa next. Il l'a ensuite laissé chez des amis pour venir le récupérer en soirée avec la voiture de sa next). Je n'ai pas trop apprécié et lui ai envoyé un sms en lui disant que s'il devait être avec les enfants ce n'était pas pour s'en débarrasser comme un paquet. Que je ne lui faisait pas confiance pour qu'il s'occupe d'eux pendant mon absence. Il m'a répondu qu'il ne s'était absenté qu'une heure alors que je ce n'était pas vrai. Un peu de courage, de responsabilité, ce n'est pas trop demander ?
Des conseils ou des remarques seraient les bienvenus. Comme je n'ai pas grand monde à qui parler j'écris mes colères, ma tristesse, mes doutes sur mon ordi sous forme de lettre que je ne lui donnerai sûrement jamais, mais ça fait du bien et cela aide à mettre ses idées en place.
Je me suis présentée hier après plusieurs jours assidus de lecture de ce forum. Tous ces témoignages m'ont parfois rendu triste et d'autres m'ont donné de l'espoir.
Je constate aussi que beaucoup de ruptures se passent autour de la trentaine.
Mon mari vient d'avoir 32 ans, moi j'ai 12 ans de plus. J'ai vécu seule longtemps avant de le rencontrer. Entre nous cela a été très vite, c'était une évidence pour moi alors que je n'étais pas du tout pour le mariage, nous nous sommes mariés et 10 mois plus tard nous avions notre 1er enfant (il avait 22 ans). Pleins de choses sont venus polluer nos 1ères années de vie commune : son frère, un enfant difficile à gérer, des boulots ennuyeux, une routine qui s'installe. Mais nous avions des projets : nous avons acheté une maison (mais avec beaucoup de travaux), il a monté une boite avec un associé, nous avons du emprunter pas mal mais nous étions dans l'action. Nous voulions un 2ème enfant et la situation semblait se stabiliser. Malheureusement j'ai eu beaucoup de difficultés, fait 3 fausse-couches et alors que j'avais perdu tout espoir j'ai enfin eu un 2ème garçon il y a 2 ans. Pendant toute cette période difficile il ne m'a pas vraiment soutenu. Nous n'avons pas parlé de notre tristesse, de ce que nous voulions, la vie continuait. En plus ma soeur est décédée d'une longue maladie (cela a laissé des séquelles dans ma famille également) peu de temps après la naissance de mon 2ème enfant. La aussi j'ai tout géré, m'occupant de tout la journée et pleurant de douleur la nuit. Pas de soutien de sa part.
Je me rend compte après coup que la situation avait dégénéré et qu'il aurait fallu en discuter, mettre les choses non dites sur la table.
Au lieu de ça toujours pris dans la routine, maison-boulot-dodo, je gérai tout. Je lui demandais bien de s'impliquer un peu plus auprès des enfants et de l'intendance, mais il me disais qu'il était fatigué par son travail. Je travaille aussi et fait ma double journée. C'est sûr qu'ensuite j'étais moins fraiche pour le WE.
Bref quand il y a un mois il m'a annoncé qu'il partait, que c'était fini, un ras le bol général, j'ai pensé que cela serait passagé, que je devais lui laisser le temps de réfléchir. Il n'avait personne d'autre à ce moment là mais une semaine plus tard c'était différent. Il s'est mis à sortit, à dépenser sans compter alors que notre situation financière ne le permet pas.
Il me dit que rien ne changera, qu'il assumera les dépenses de la maison, que je n'ai pas besoin de travailler plus, mais moi je fais les comptes, je sais ce qu'il en est et il ne va pas pouvoir assumer les charges d'un appart en plus. Il rêve et moi j'ai le mauvais rôle. C'est sûr que le regard de l'autre plein de désir est plus valorisant que les contraintes d'une famille.
Pour lui le divorce n'est pas une priorité et je me dis que tant que ce n'est pas officiel tout espoir n'est pas à abandonner.
J'ai décidé de m'occuper de moi car je m'était oublié dans notre relation, je vais partir une petite semaine chez une amie et lui laisser les enfants. Mais j'ai peur qu'il n'assume pas et qu'il se décharge sur des amis ou encore pire sur sa copine. C'est déjà dur pour eux je ne veux pas en plus qu'ils la rencontre après seulement 3 semaines de relation. Mon ainé l'a déjà vu hier alors que nous étions d'accord, elle n'est rien pour eux( mon mari devait faire un tour de vélo avec notre fils et il a rejoint sa next. Il l'a ensuite laissé chez des amis pour venir le récupérer en soirée avec la voiture de sa next). Je n'ai pas trop apprécié et lui ai envoyé un sms en lui disant que s'il devait être avec les enfants ce n'était pas pour s'en débarrasser comme un paquet. Que je ne lui faisait pas confiance pour qu'il s'occupe d'eux pendant mon absence. Il m'a répondu qu'il ne s'était absenté qu'une heure alors que je ce n'était pas vrai. Un peu de courage, de responsabilité, ce n'est pas trop demander ?
Des conseils ou des remarques seraient les bienvenus. Comme je n'ai pas grand monde à qui parler j'écris mes colères, ma tristesse, mes doutes sur mon ordi sous forme de lettre que je ne lui donnerai sûrement jamais, mais ça fait du bien et cela aide à mettre ses idées en place.