- 28 juil. 2013, 12:32
#720374
Bonjour à tous,
Je me permet de venir ici pour vous décrire mon problème et ma situation qui me semble vraiment complexe. J'ai généralement un bon recul sur moi même mais il est toujours mieux d'avoir des avis/conseils extérieurs.
Alors voilà mon histoire :
J'ai connu une fille à 15 ans, nous nous sommes tout de suite plu physiquement et intellectuellement, nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Puis j'ai déménagé et perdu de vue cette fille durant 4 ans. Nous nous sommes retrouvé à la vingtaine et avons décidés petit à petit de nous mettre ensemble. S'en suivent 3 ans et demi de vie commune avec d'immense joie et une symbiose parfaite. Au fil de la relation, ma frustration de ne pas avoir plus à lui offrir me rendaient parfois irritable et lunatique, mais mon amour restait solide. Nous partageons tout ensemble, nous voyageons ensemble, nous rions, tout ce qui est possible de faire. Puis un jour elle m'annonce sa grossesse que l'on découvre tardivement (5ème mois), après une semaine pour encaisser le choc, je suis ravi et tout se déroule comme il faut pour accueillir notre petit trésor.
Durant nos années ensemble, je fais une erreur conséquente qui est de ne pas vouloir connaître sa famille (ce qui jouera contre moi), alors que je lui présente l'intégralité de la mienne. Tout le monde l'adore, est content pour le bébé, et elle est très attachée à ma famille.
Alors que tout se passait bien, à l'approche du terme de la grossesse (1 semaine avant), je suis pris de panique devant toutes ces choses qui se concrétisent. Je ne saurai mettre de mots sur ce sentiment, mais il me fait littéralement perdre les pédales. S'en suivent des disputes au long de cette semaine, alors que c'est la personne la plus douce que j'ai rencontré, puis je lui demande de partir et que je souhaite la quitter. Cette décision immature sera la cause de beaucoup de choses que je vis aujourd'hui. Sa mère vient la chercher, souriante, m'annonçant juste "qu'elle a besoin d'un peu de repos avant l'accouchement et que je vous appellerai le jour J". Voilà donc ma femme qui disparaît avec sa maman ce jour là, et je patiente en attente du coup de fil : 1 semaine, rien... 2 semaines, rien... Je commence à douter et me rend chaque jour à la maternité en demandant si elle a été reçue, on me dit que non. J'apprendrai plus tard qu'elle était bien là mais que la consigne avait été donnée de ne pas me laisser entrer. Les semaines passent sans nouvelles, et j'apprend la naissance de ma fille le 1er novembre, sans savoir où est ma compagne. Je fais le tour de sa famille, laissant des lettres, mais aucune réponse. C'est là que je regrette d'avoir refusé à les connaître.
Je fais donc une assignation en référé qui me permet de savoir que sa mère ne l'aurait pas accepté chez elle et l'aurait déposé dans un centre social, puis elle a accouché a la maternité, et retour au centre social. Ne trouvant pas de logement sur la région parisienne, elle quitte ce centre et est recueillie par sa sœur récemment installée en Bretagne et enceinte également à ce moment là. Elle y reste 3 mois, sa soeur accouche également dans cette période, puis trouve un logement social à loyer modéré à quelques minute de chez sa soeur. Ma réaction à ce moment la, dans l'immaturité et la panique, est d'envoyer des mail pas très agréables (mais tout en restant correct dans mon langage) durant les 3/4 premiers mois. Aucune réponse, silence radio, rien. Puis, le temps passant, la maturité venant et me rendant compte que je suis la cause de tout ça, mes mails et ma façon d'aborder les choses sont plus saine et sereines, et à partir de là je commence à recevoir des réponses. Je vois pour la première fois ma fille à son 7ème mois dans un centre médiatisé à l'initiative de mon exe compagne (pas du juge) mon exe assurant ne plus vouloir me voir. Nous discutons du problèmes par mail pendant quelques temps, je m'excuse et lui montre que j'ai fauté, de mon côté je corrige tout ce qui a pu mener notre relation ici (je passe mon permis je l'obtient, trouve un bon travail, une bonne maison etc.) et plus le temps passe plus les échanges sont fluides. Je lui demande si ses sentiments sont effacés, elle dit que non mais que c'est complexe avec le comportement que j'ai eu, qu'elle laisse le temps faire. A côté de ça, j'ai un logiciel qui me permet de savoir quand elle lit les mail, et à quel endroit ils sont lus. Et c'est là que je reste perplexe, elle relit mes mail quasiment tous les jour, avec en moyenne 20 lectures par jour, mais l'élément le plus troublant : toutes les réponses sont envoyé depuis l'adress IP de chez sa sœur. Et les centres ou je vais voir ma fille m'ont dit "sa soeur semble très impliqué". Ne me connaissant pas, j'ai peur que sa soeur soit entrain d'être un mur entre moi et la mère de ma fille, ayant une emprise sur elle, des préjugés sur moi, et trouvant son intérêt à garder sa soeur en Bretagne puisqu'elle est installée depuis peu et ne connait pas grand monde et vient d'être maman. Ce qui est dur c'est de me dire que si elle me connaissait elle n'aurait sûrement pas ce partis pris aussi tranché.
Voilà, je viens vers vous car je ne sais pas trop quoi faire, silence radio c'est délicat nous avons un enfant, continuer et rester Perceval pour la rassurer ? Je ne sais pas. Le bilan : Je l'aime, elle m'aime, nous avons une petite fille de 9 mois que je n'ai vu que deux fois, elle est dans une région qu'elle ne connaît pas, sans réelle situation financière, elle relit mes mail des dizaines et des dizaines de fois sur ses appareils personnels mais les réponse envoyé de chez sa sœur ont l'air de figer la situation, son entourage lui interdit sûrement de se remettre avec moi, et notre petite est entrain de payer tout ça. Le plus triste dans tout ça c'est que nous n'avons même pas eu la chance d'essayer d'être parent et d'avoir une petite vie de famille. Je ne la sent pas fermée, elle a fait elle même les démarches pour que je puisse voir ma fille car rien ne l'y oblige (les droits de visites n'ont pas été établis), à côté de ça elle ne veut pas (ou on lui interdit) me voir en vrai, ce qui sera inévitable une fois les droits de visites établis, elle ne veut pas de pension alimentaire ou d'argent alors qu'elle est en situation précaire, et elle indique avoir besoin de temps.
Que faire ? La situation est complexe, j'ai peu de moyen de faire vraiment avancer les choses, je ne veut pas lui faire une visite surprise sur place car je ne sais pas comment ce sera interprété, je sent qu'elle m'aime mais qu'on la garde loin de moi jusqu'à ce qu'elle étouffe ses sentiments.
Ce qu'on me dit le plus souvent : "Je suis sur que ça va s'arranger il lui faut du temps, ça fait que 9mois tu dois prendre en compte qu'elle vient d'être maman, qu'elle a du se débrouiller pour trouver un toit, et que la façon dont ça évolue ne peut qu'aboutir vers une remise ensemble" ; "elle t'en veux, elle se venge un petit peu mais dis toi qu'une autre femme t'aurais peut-être complètement effacé de sa vie" ; "les personnes qui influencent ça n'a qu'un temps, tu verras elle va ouvrir les yeux, aucune femme ne peut dire non quand y'a un homme qui l'aime et qu'elle aime, qui est le père de sa fille et qui a tout pour assumer tout ça" etc...
Je culpabilise de lui infliger ce statut de mère célibataire à 24 ans, sachant toutes les difficultés que ça comporte et les perspectives d'avenir que ça remet en jeu. Quand de mon côté j'ai une chance incroyable de ne manquer de rien et d'avoir tout ce qu'il faut.
Qu'en pensez vous ?
Bonne journée,
Alone1
Je me permet de venir ici pour vous décrire mon problème et ma situation qui me semble vraiment complexe. J'ai généralement un bon recul sur moi même mais il est toujours mieux d'avoir des avis/conseils extérieurs.
Alors voilà mon histoire :
J'ai connu une fille à 15 ans, nous nous sommes tout de suite plu physiquement et intellectuellement, nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Puis j'ai déménagé et perdu de vue cette fille durant 4 ans. Nous nous sommes retrouvé à la vingtaine et avons décidés petit à petit de nous mettre ensemble. S'en suivent 3 ans et demi de vie commune avec d'immense joie et une symbiose parfaite. Au fil de la relation, ma frustration de ne pas avoir plus à lui offrir me rendaient parfois irritable et lunatique, mais mon amour restait solide. Nous partageons tout ensemble, nous voyageons ensemble, nous rions, tout ce qui est possible de faire. Puis un jour elle m'annonce sa grossesse que l'on découvre tardivement (5ème mois), après une semaine pour encaisser le choc, je suis ravi et tout se déroule comme il faut pour accueillir notre petit trésor.
Durant nos années ensemble, je fais une erreur conséquente qui est de ne pas vouloir connaître sa famille (ce qui jouera contre moi), alors que je lui présente l'intégralité de la mienne. Tout le monde l'adore, est content pour le bébé, et elle est très attachée à ma famille.
Alors que tout se passait bien, à l'approche du terme de la grossesse (1 semaine avant), je suis pris de panique devant toutes ces choses qui se concrétisent. Je ne saurai mettre de mots sur ce sentiment, mais il me fait littéralement perdre les pédales. S'en suivent des disputes au long de cette semaine, alors que c'est la personne la plus douce que j'ai rencontré, puis je lui demande de partir et que je souhaite la quitter. Cette décision immature sera la cause de beaucoup de choses que je vis aujourd'hui. Sa mère vient la chercher, souriante, m'annonçant juste "qu'elle a besoin d'un peu de repos avant l'accouchement et que je vous appellerai le jour J". Voilà donc ma femme qui disparaît avec sa maman ce jour là, et je patiente en attente du coup de fil : 1 semaine, rien... 2 semaines, rien... Je commence à douter et me rend chaque jour à la maternité en demandant si elle a été reçue, on me dit que non. J'apprendrai plus tard qu'elle était bien là mais que la consigne avait été donnée de ne pas me laisser entrer. Les semaines passent sans nouvelles, et j'apprend la naissance de ma fille le 1er novembre, sans savoir où est ma compagne. Je fais le tour de sa famille, laissant des lettres, mais aucune réponse. C'est là que je regrette d'avoir refusé à les connaître.
Je fais donc une assignation en référé qui me permet de savoir que sa mère ne l'aurait pas accepté chez elle et l'aurait déposé dans un centre social, puis elle a accouché a la maternité, et retour au centre social. Ne trouvant pas de logement sur la région parisienne, elle quitte ce centre et est recueillie par sa sœur récemment installée en Bretagne et enceinte également à ce moment là. Elle y reste 3 mois, sa soeur accouche également dans cette période, puis trouve un logement social à loyer modéré à quelques minute de chez sa soeur. Ma réaction à ce moment la, dans l'immaturité et la panique, est d'envoyer des mail pas très agréables (mais tout en restant correct dans mon langage) durant les 3/4 premiers mois. Aucune réponse, silence radio, rien. Puis, le temps passant, la maturité venant et me rendant compte que je suis la cause de tout ça, mes mails et ma façon d'aborder les choses sont plus saine et sereines, et à partir de là je commence à recevoir des réponses. Je vois pour la première fois ma fille à son 7ème mois dans un centre médiatisé à l'initiative de mon exe compagne (pas du juge) mon exe assurant ne plus vouloir me voir. Nous discutons du problèmes par mail pendant quelques temps, je m'excuse et lui montre que j'ai fauté, de mon côté je corrige tout ce qui a pu mener notre relation ici (je passe mon permis je l'obtient, trouve un bon travail, une bonne maison etc.) et plus le temps passe plus les échanges sont fluides. Je lui demande si ses sentiments sont effacés, elle dit que non mais que c'est complexe avec le comportement que j'ai eu, qu'elle laisse le temps faire. A côté de ça, j'ai un logiciel qui me permet de savoir quand elle lit les mail, et à quel endroit ils sont lus. Et c'est là que je reste perplexe, elle relit mes mail quasiment tous les jour, avec en moyenne 20 lectures par jour, mais l'élément le plus troublant : toutes les réponses sont envoyé depuis l'adress IP de chez sa sœur. Et les centres ou je vais voir ma fille m'ont dit "sa soeur semble très impliqué". Ne me connaissant pas, j'ai peur que sa soeur soit entrain d'être un mur entre moi et la mère de ma fille, ayant une emprise sur elle, des préjugés sur moi, et trouvant son intérêt à garder sa soeur en Bretagne puisqu'elle est installée depuis peu et ne connait pas grand monde et vient d'être maman. Ce qui est dur c'est de me dire que si elle me connaissait elle n'aurait sûrement pas ce partis pris aussi tranché.
Voilà, je viens vers vous car je ne sais pas trop quoi faire, silence radio c'est délicat nous avons un enfant, continuer et rester Perceval pour la rassurer ? Je ne sais pas. Le bilan : Je l'aime, elle m'aime, nous avons une petite fille de 9 mois que je n'ai vu que deux fois, elle est dans une région qu'elle ne connaît pas, sans réelle situation financière, elle relit mes mail des dizaines et des dizaines de fois sur ses appareils personnels mais les réponse envoyé de chez sa sœur ont l'air de figer la situation, son entourage lui interdit sûrement de se remettre avec moi, et notre petite est entrain de payer tout ça. Le plus triste dans tout ça c'est que nous n'avons même pas eu la chance d'essayer d'être parent et d'avoir une petite vie de famille. Je ne la sent pas fermée, elle a fait elle même les démarches pour que je puisse voir ma fille car rien ne l'y oblige (les droits de visites n'ont pas été établis), à côté de ça elle ne veut pas (ou on lui interdit) me voir en vrai, ce qui sera inévitable une fois les droits de visites établis, elle ne veut pas de pension alimentaire ou d'argent alors qu'elle est en situation précaire, et elle indique avoir besoin de temps.
Que faire ? La situation est complexe, j'ai peu de moyen de faire vraiment avancer les choses, je ne veut pas lui faire une visite surprise sur place car je ne sais pas comment ce sera interprété, je sent qu'elle m'aime mais qu'on la garde loin de moi jusqu'à ce qu'elle étouffe ses sentiments.
Ce qu'on me dit le plus souvent : "Je suis sur que ça va s'arranger il lui faut du temps, ça fait que 9mois tu dois prendre en compte qu'elle vient d'être maman, qu'elle a du se débrouiller pour trouver un toit, et que la façon dont ça évolue ne peut qu'aboutir vers une remise ensemble" ; "elle t'en veux, elle se venge un petit peu mais dis toi qu'une autre femme t'aurais peut-être complètement effacé de sa vie" ; "les personnes qui influencent ça n'a qu'un temps, tu verras elle va ouvrir les yeux, aucune femme ne peut dire non quand y'a un homme qui l'aime et qu'elle aime, qui est le père de sa fille et qui a tout pour assumer tout ça" etc...
Je culpabilise de lui infliger ce statut de mère célibataire à 24 ans, sachant toutes les difficultés que ça comporte et les perspectives d'avenir que ça remet en jeu. Quand de mon côté j'ai une chance incroyable de ne manquer de rien et d'avoir tout ce qu'il faut.
Qu'en pensez vous ?
Bonne journée,
Alone1