Hello !
Tu sais, une vie "vide" , c'est un point de vue subjectif aussi ....
Tu la verrais comme telle simplement parce que tes réglages ne sont pas encore au point.
Et de toutes façons, tu en sortira de cet espèce d'engrenage quand tu te rendras compte qu'au fond, ça ne t'apporte rien de plus que tu n'as déjà (à part quelques minutes de bonheur).
Mais tout ça se fera logiquement, quand ton esprit l'aura décidé, pas avant...
Avoir peur est humain mais on a tous des ressources insoupçonnées au fond de nous, et dans les pires situations, c'est là qu'on se révèle ... (on s'en aperçoit qu'après, en se disant "ah oué quand même, j'ai réussi à gérer ce genre de truc...!")
Par contre il est important (je pense) d'avoir un soutien de l'extérieur qui te confirme que tu as bel et bien avancé (c'est pour ça que le fofo peut être chouette, on peut mettre des dates sur nos états d'âmes et voir l'évolution, comme un ECG en fait... d'ailleurs il y a un exercice assez marrant à faire à ce propos en dessinant une courbe depuis le début de l'histoire jusqu'à aujourd'hui... c'est assez révélateur).
En fait, tu es dans une période "classique" où tu es sorti de l'état de lamentation, de souffrance aïgue, qui est (il faut bien l'avouer) l'état de confort par excellence ..on souffre, certes, mais on n'a à penser qu'à ça! et on se focalise sur ça h24! pas besoin de penser à "l'après" ...
Une fois cet état dépassé, ça devient plus coton à gérer car il faut réellement (se) reconstruire et nous n'avons pas la matière pour ... donc c'est quelque chose qui demande une énergie et une volonté de tous les instants... ça use et des fois on se demande où l'on va (alors que je le rappelle, dans l'état précédent on se posait même pas la question).
Là tu es dans l'étape qui commence à peine à devenir intéressante... tu sais que tu peux plaire, c'est déjà une énorme bouffée de positivisme pour l'égo... cette période durera un moment alors profites en !
Sans nécessairement faire le décompte des filles qui partageront ton lit, dis toi que c'est une sorte de thérapie aussi et également une liberté que tu t'accorde !
Après, ce sera une question de réglages encore une fois... va arriver un moment où tu seras plus ou moins dans le doute et tu arrêteras de vivre comme ça, (un peu comme les navettes qui doivent brûler leur carburant avant de rentrer dans l'atmosphère, tu as besoin de consumer ton énergie) et il ne faut pas focaliser sur un pessimisme abusif ...
la vie est belle, avec ou sans quelqu'un à ses côtés c'est un fait... tout dépend de l'état d'esprit que l'on a.
Et il y a plein de personnes qui peuvent te faire prendre conscience de la chance que tu as... des gens démunis, malades, en souffrance, etc... (c'est con mais ça aide).
Désolé pour le message un peu décousu, je me lève à peine après une soirée un peu arrosée
Bon courage à toi et puis tu sais qu'ici tu auras l'écoute et le soutien de pas mal de monde ^^