Kharn76 a écrit :Goeffrey j'ai parfaitement bien saisie ce que tu veux me dire. Mais il y a un point sur lequel tu te trompes, c'est que je n'ai jamais eu ce côté fleur bleue lorsque j'étais en couple. Et même après d'ailleurs. Une pointe de romantisme, mais tout ce qu'il y a de plus normal. Mon ex était une romantiq
C'était une image, le coté fleur bleue
Le romantisme n'est en rien normal cela dit mais soit, cela n'a jamais tué personne (euh.. attends

)
Kharn76 a écrit :Je suis déçu, pas parce que je vivais dans le monde barbie non, mais parce que, et là Flow l'explique merveilleusement bien, j'avais trouvé mon alter ego, la personne qui avait la même vision que moi
En faite, non elle n'avait pas la même vision que toi (sinon tu n'en serais pas ici), disons, pour faire simple, tu t'es (et elle s'est) adapté (légèrement, petit à petit, pas du coq à l'âne)à elle.
Kharn76 a écrit :Je l'ai vécu pendant près de 3ans et demi cet amour. Et ce de ça dont je suis déçu. Même peut être effrayé. Comment y croire à présent si même cet amour n'y subsiste pas? :S
Pourquoi vouloir y croire si cela n'existe pas ?
Disons que vous aviez une "bonne" base (3 ans, c'est pas trop mal) commune, mais qu'au fur et à mesure des événements (et par votre aveuglement, et j'insiste sur le votre), petit à petit, les sentiments ont changés en une autre chose ou simplement disparu.
Tu as trop "misé" sur ton couple, en oubliant de tout miser sur toi même.
Tu es , et tu resteras, la seule personne qui ne te quitteras jamais !
C'est un peu moche à lire pour ceux qui y croient encore, mais jamais tu ne pourras combler ce "vide", ce besoin d'alter-égo, qu'en toi même et non pas dans celle d'un autre.
Prends une pause (et un kit-kat), observe tout ces êtres humains autour de toi, avec leurs vices, leurs maux et leurs vaines tentatives de les masquer.
C'est une dépendance que de vouloir combler ce vide, par quelque chose d'autre que soi même, et c'est un effort inutile sachant que le résultat sera toujours :
Kharn76 a écrit :Déçu oui, aussi de se faire à l'idée d'une rupture lorsque l'on a trouvé l'amour. J'aimerais retrouver l'innocence que j'avais quand j'étais avec elle. Penser que l'on peut avancer sereinement lorsque l'on est en couple.
Je comprends tout à fait ce sentiment Kharn, mais sert toi en comme d'une expérience positive.
Tu sais que l'innocence est perdue dés que l'on ouvre les yeux sur la vie, et c'est être dans le faux que de penser l'être à nouveau.
Cela doit te faire tilt maintenant si tu le ressens "Il y a un problème"
On peut avancer sereinement en couple, comme seul d'ailleurs, mais en s'y prenant autrement que la majorité des personnes.
Kharn76 a écrit :Si on en revient à la dépendance affective. Il est clair que je l'étais. Tout le monde est d'accord avec ça, quand elle m'a quitté je ne vivais que pour elle. J'étais complément dépendant de mon ex.
C'est une chose positive que de le reconnaitre, tu vas pouvoir travailler dessus maintenant.
Kharn76 a écrit :Par contre tout le monde a été surpris que je sois aussi dépendant. Mes parents, mes soeurs, et moi le premier! Qu'est ce que ça veut dire? Que je l'étais aussi lorsque nous étions ensemble mais ce n'était pas visible.
Oui car tant que la dépendance est nourri à la même vitesse que sa faim apparait, elle ne se manifeste pas en plein jour.
Mais celle-ci est insatiable et demande toujours plus, seulement tu ne peux continuer ce régime indéfiniment.
Et à ce moment là, elle commence à avoir de plus en plus faim.
Les ennuis comment donc à apparaitre à ce moment là.
Quand elle n'est plus nourri, là, c'est le "bad" que tu as ressenti.
Kharn76 a écrit : Et c'est ce que Maggie à voulu expliquer. On l'est tous, et cette dépendance s'exprime une fois que l'on nous quitte
Et Maggie à tort à ce point (mais à raison en même temps), car on n'exprime pas tous cette dépendance.
Disons que cette dépendance reste en hibernation et elle est réveillée par des facteurs inhérents à chaque personne, avec un type de personne propre à chacun, selon la relation et le "fantasme" que vous imaginez.
Si je devais être un peu familier, je dirais que c'est un peu comme l'herpés
Kharn76 a écrit :car du jour au lendemain il faut vivre d'une autrement. Et nous ne l’avions pas choisi.
Tu appuies sur une de tes faiblesses, tu t'es trop reposé sur elle.
Une fois partie, tout ton petit monde à perdu l'équilibre.
Kharn76 a écrit :Ou peut être faut revisiter le côté dépendant. Nous sommes dépendant de l'air pour vivre et cette dépendance n'est pas pathologique, elle est naturel.
Si l'homme pouvait se dispenser du besoin d'air pour vivre, il le ferait ( à noter qu'on essaye en ce moment de recréer un système similaire au liquide amniotique de la mère afin de pouvoir respirer sans la présence d'air)
Mais ne fais pas de comparaison qui ne sont pas dans la même catégorie.
Kharn76 a écrit :Je trouvais juste ça beau d'être dépendant de la personne que j'aimais. Car je n'en étais pas conscient et nous avions vécu de superbes choses.
Tu as conscience de ton erreur, de trouver ça "beau" d'être dépendant d'une personne.
Cela n’enlève en rien ce que tu as vécu évidement.
Kharn76 a écrit :Un point aussi sur lequel je voulais revenir. J'avais tendance à dire que l'amour n'existait pas car il était purement chimique. Mais je me trompais complètement! C'est parce qu'il est chimique qu'il existe!
J'ai pas dis qu'il existait pas, attention.
J'ai dis qu'il n'existait pas dans la façon dont tout le monde l'imagine.
Kharn76 a écrit :C'est vrai, disons que la colère n'existe pas. C'est ridicule! Tout le monde sait ce qu'est la colère! Et il y a tout un processus chimique derrière aussi. Et puisque l'on sait que le sentiment amoureux provoquent tout un tas d'effet dans notre cerveau c'est que l'amour comme la colère, comme tout autres sentiments existent et se font bel et bien ressentir.
Tout comme la colère ou une autre émotion, elle se fait ressentir mais elle n'est en rien "magique"
Si tu veux, on peux parler d'attachement (plus ou moins fort) au lieu d'amour, si ce n'est qu'une question de mot
Kharn76 a écrit :
Mais tu n'as pas tort dans ce que tu dis, seulement un peu trop généraliste tu vois?
Au contraire, ce sont les autres qui te pousse vers cette vision généraliste, j'essaye de te faire voir qu'il y a une autre vision des choses que celle-ci.
Kharn76 a écrit :La vision que tu expose de l'amour n'est pas belle je trouve sans rentrer dans le monde de Barbie
Et c'est pour ça que tu la rejettes, et les autres aussi, ou tout du moins, que tu renies d'accepter, consciemment ou non.
Tout comme c'est un choc pour certains de voir que ses parents ne s'aiment plus, ou de voir un être à qui on tient mourir.
Pourtant c'est un fait non ?
Tu peux penser que c'est perdre foi en l'amour, l'humanité ou ce que tu veux, mais tout comme un saut en parachute, une fois à terre, tu te dis que c'était pas si infaisable que ça.
Kharn76 a écrit :Evidemment que ce que j'ai vécu va changer mon comportement par la suite avec mes futures relations. Mais j'ai pas envie que ça me change dans le mauvais sens.
Le mauvais sens serait-il donc le sens qui va au contraire des autres ?
En quoi voir que l'attachement pour une personne n'est en rien magique (je te vise pas personnellement hein) réduit la puissance de l'attachement ?
Je peux te dire que celle que "j'aime", si je devais payer de ma vie pour sauver la sienne, je le ferais.
Pourtant, je suis pleinement conscient de la réalité des choses, et elle le sait.
Il ne s'agit pas de renier ce sentiment mais de le voir d'une autre façon.
Kharn76 a écrit :J'aimerais retrouver la sérénité que j'ai eu. Pouvoir la retrouver, savoir si c'est possible. Et ça aujourd'hui j'en doute, d'où ma déception.
La retrouver ? non, Te retrouver, je dirais même te trouver tout court.
On as tous véçu ça, moi y compris, seulement, au lieu de me focaliser sur l'ex ou l'autre, je me suis focaliser sur moi même pour trouver ce qu'on cherche tous vraiment.
Une fois que je l'ai trouvé, j'étais tellement libre qu'on se sent libéré de toute cette "dépendance" (et en prime, je ne suis plus jamais en bad, qu'importe la situation, sentimentale, pro ect..)
Je cherche à pousser ta réflexion en dehors des limites que tu t'es posé et dans laquelle tu es bloqué.
L'existence d'une autre vérité te pousseras t-elle à te dépasser ?
Tu es le seul à pouvoir agir.