Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#1340067
Bonjour Janysse, merci pour avoir donné ton avis.

Pour te répondre le plus honnêtement, aucun message ne m’a fait mal, ni même secouée.
Je vois déjà une psy depuis un bon moment, j’ai l’habitude de travailler sur moi, de discuter de mon histoire.

Par contre j’ai été déçue, c’est différent, et sans aller jusqu’à parler de malveillance, une personne m’a dit que ma psy était une bullshit, pas en privé, devant tout le monde sur mon sujet.

Cela ne m’a pas fait de mal, pas de raison, j’ai confiance en ma psy, je la trouve vraiment géniale, elle m’a énormément aidée, mais je trouve ça assez curieux de dire cela à quelqu’un, qu’on ne connaît qu’à travers quelques lignes, et qu’on puisse appeler cela de la lucidité.

Je suis contente pour toi, tu as ressenti du soutien, depuis toutes ces années, tu le mérites, je continue de trouver davantage de bienveillance ici, c’est mon point de vue, il n’engage que moi.

Au plaisir de te lire à nouveau. Je t’embrasse aussi.
Coucou, c'est Antoine ! Mon équipe et moi-même avons créé un test qui te permet de déterminer avec précision tes chances de reconquérir ton ex. Fais le test en cliquant sur le bouton ci-dessous !

J'accède au test

#1340094
Merci Janysse, Georges pour votre réponse
Haha effectivement il semblerait à défaut de faire une généralité que ma compréhension émotionnelle ne soit pas aussi avancée que d'autres, toujours un plaisir cependant de vous lire vous et les autrrs bienveillants du forum, sans qui de nombreuses âmes en peines n'auraient jamais pu s'en sortir

Je ne vais pas inutilement polluer ce topic,

Je vous souhaite un bon week-end
#1340182
Hello tout le monde !

Je suis venue vous dire que je vais bien. C'est étonnant n'est-ce pas, mais je vais vraiment bien depuis plusieurs mois, et ça fait du bien.

J'avance dans ma thèse, j'abats un boulot monstre depuis deux mois et je suis très fière de moi. C'est un cheminement joyeux, je suis heureuse de me lever le matin pour plancher sur ma thèse, j'en suis reconnaissante car je sais que ce n'est pas le cas pour tout le monde.

J'ai arrêté les anxiolytiques depuis un mois, ça se passe bien, ma psychiatre diminue la dose de mon régulateur d'humeur. je ne l'ai pas encore fait, j'ai un peu peur de baisser la dose, de perdre ce sentiment de stabilité et de sérénité que j'éprouve depuis plusieurs mois. Mais je vais le faire, et on verra bien !

Ça fait deux mois que je n'ai pas vu mon amie avec qui je me suis embrouillée. J'y ai beaucoup pensé et réfléchi, je me suis demandé pendant des semaines comment revenir vers elle, j'étais assez angoissée à ce sujet. J'ai tourné et retourné dans ma tête notre relation pour comprendre ce que j'avais pu faire de mal, comment je l'avais blessée, ce qu'elle ressentait. Et puis je l'ai croisée à la bibliothèque il y a quelques semaines. On s'est regardées, elle m'a à peine souri et est allée s'assoir sans venir me dire bonjour. Je suis restée un peu, le coeur battant la chamade, perturbée au plus haut point, avant de prendre mes affaires et partir. Depuis, l'idée de la fin de notre relation a fait son chemin. Ce qui s'est passé très concrètement, c'est que j'ai exprimé un ressenti, un besoin, une situation qui m'avait blessée. Que j'ai tenté à trois reprises de communiquer à ce sujet en l'appelant, en lui écrivant que je ne voulais pas rester en froid, que j'aurais aimé parler de ce qui s'est passé. Et que sa réponse a été de me balancer des choses très violentes par sms, sans se remettre en question, sans prendre en compte ma demande de communiquer à ce sujet. Je suis arrivée à un point dans ma vie (et ma thérapie) où je ne peux plus accepter cela.

Je ne peux pas avoir dans ma vie quelqu'un auprès de qui je communique pour essayer de régler un problème relationnel et qui me donne comme ça une fin de non recevoir avec autant d'aigreur et de mauvaise foi. Si elle revient vers moi je réfléchirai peut-être à la suite, autrement pour moi là c'est terminé. Le temps passe et je réalise qu'elle n'a pas laissé un si grand vide derrière elle, que d'autres amitiés plus saines ont pris le pas sur cette relation. Ç'a été long et difficile mais je dois, je ME dois, de me respecter et de ne pas accepter ce genre de comportements dans ma vie.

Après un an d'abstinence, je me suis inscrite sur une appli de rencontre. Ç'a été rigolo et excitant pendant quelques jours, j'ai discuté avec quelques mecs, j'ai même fait un date avec l'un d'entre eux et je me suis un peu ennuyée. Ça n'était pas désagréable mais j'ai vite compris qu'il ne me plaisait pas et que j'aurais été tout aussi bien à mater une série au fond de mon lit. Il a parlé de lui, j'ai parlé de moi, et nous ne nous sommes pas rencontrés. D'ailleurs il n'a pas donné suite, et c'est tant mieux car moi non plus. Je réalise que pour une fois je n'ai pas d'attentes démesurées envers les garçons ou une potentielle relation. Je serais ravie de rencontrer un partenaire de vie avec qui faire un vrai bon bout de chemin mais dans l'absolu j'aurais surtout envie d'un plan cul ou plan tendresse, sans engagement. Ma vie est déjà tellement remplie je n'ai pas vraiment la place pour autre chose ! Et puis j'ai décidé de faire congeler mes ovocytes quand ma thèse sera terminée, comme ça je pourrai faire un enfant toute seule, et ça me rassure d'avoir décidé cela. Ce qui est marrant avec l'abstinence, j'en parlais d'ailleurs avec une copine, c'est qu'au bout d'un moment on oublie un peu ce que c'est le sexe, et ça finit par ne plus manquer du tout. Aujourd'hui, je m'en fiche un peu. Une amie m'a dit un jour, il faut que tu mettes les mecs en compétition avec toi-même : est-ce que tu passes un meilleur moment en compagnie de cette personne ou toute seule à vivre ta vie ? C'est un conseil précieux ma foi et bien utile.

Je suis heureuse de vivre ma vie telle qu'elle est, avec le travail colossal qui m'attend pour la thèse, avec l'escalade et le chant grâce auxquels je vis des choses hyper fortes. Je rentre d'un week-end de grimpe dans les Calanques où j'ai dû dépasser toutes mes peurs, où j'ai pleuré de terreur, où je suis allée puiser très loin pour continuer à descendre sur ces chemins glissants et au bord du vide, pour descendre ensuite un rappel de 35 mètres, pour continuer à grimper pendant 4 ou 5 heures à 100 mètres au-dessus du vide, le ciel bleu très haut et la mer tout autour. Je ne vois pas comment une relation amoureuse peut m'apporter autant d'intensité que ce que je vis avec mon groupe d'escalade. Bon je deviens un peu accro aux sensations fortes c'est certain. Je développe aussi de nouvelles amitiés, j'en approfondis certaines, et c'est joyeux et rassurant et juste, voilà, tout ça sonne juste, comme si j'étais au bon endroit au bon moment, avec calme et de nouveau sans attentes démesurées envers les gens que je fréquente.

Mon coeur bat toujours un peu plus fort quand je vois mon pote de l'escalade, celui qui voit une fille depuis septembre. Nous nous sommes retrouvés il y a peu à boire des coups, puis à être pompettes tous les deux, à rire et raconter nos vies, et j'avais très envie de plus, voilà un garçon avec qui je passe un meilleur (ou aussi bon) moment qu'en ma propre compagnie, mais le lendemain il partait rejoindre sa belle. Bon ben c'est comme ça. Je ne me flagelle plus pour ça, je ne me sens plus coupable ou nulle d'avoir envie d'un garçon qui n'est pas pour moi, qui est avec une autre. Voilà ce que ça fait de se sentir vivante aujourd'hui, voilà ce que ça fait d'avoir le coeur qui bat pour un regard très bleu, et ça veut dire avant tout que c'est encore possible, que je peux encore ressentir des choses pour quelqu'un, si je ne ressens pas ça pour les garçons des applis de rencontre, ça veut juste dire que ça n'est pas eux ; mais qu'il y aura quelqu'un d'autre un jour, avec qui j'aurai envie de mater ma série au fond de mon lit, et qui ressentira la même chose que moi.

D'ici là la vie est belle et pleine de surprises qu'il me reste à découvrir en temps voulu.

J'espère très fort que vous allez toutes et tous bien en ce début de printemps. Voilà l'été qui vient.

Je vous embrasse bien fort :bisou:
Georges I. Abdamiaou ont aimé ça
#1340183
Bonjour Janysse.

Merci de nous donner de tes nouvelles!

Tu as bien raison de vouloir congeler tes ovocytes. La fertilité diminuant drastiquement après 35 ans, cela devient un acte de plus en plus courant en France.
Attention tout de même à de ne pas tomber dans l’excès inverse, à croire que l’on est capable de tout faire toute seule, surtout si on a un fond dépressif et que l’on tient grâce à des médicaments et à des consultations psys.

Tu as raison d’affirmer haut et fort ta fierté par rapport à tes accomplissements! Dans mon sujet, on m’a littéralement sautée dessus pour une phrase mal comprise en m’accusant d’avoir une personnalité fière. Pourtant, je disais simplement avoir achevé ma reconversion. Mais peut être qu’à présent tu comprendras mieux la différence de traitement entre toi et les autres forumeurs et forumeuses.

Comme c’est un forum qui pousse à l’auto critique, que l’on est pas là pour brosser dans le sens du poil, et que tu cherches à être secouée, j’ai l’impression en te lisant que tu essayes de t’auto persuader que oui, tu es mieux seule, comme si en y croyant dur comme fer, ta vie amoureuse allait finir par s’arranger.
On a l’impression de lire un livre de développement personnel sur la pensée positive. Tu sembles tenir le discours que tout le monde veut entendre: je suis heureuse seule, si l’amour vient tant mieux sinon ce n’est pas grave, je suis fière, je m’aime bla-bla-bla.
Tu gagnerais à t’interroger sur ce qui fait que tu alternes des phases de positivisme exagéré avec des phases où tu n’y crois plus du tout, et essayer de modérer tout ça.

Je t’embrasse.
#1340184
Souricette a écrit : 11 avr. 2024, 19:29 Bonjour Janysse.

Merci de nous donner de tes nouvelles!

Tu as bien raison de vouloir congeler tes ovocytes. La fertilité diminuant drastiquement après 35 ans, cela devient un acte de plus en plus courant en France.
Attention tout de même à de ne pas tomber dans l’excès inverse, à croire que l’on est capable de tout faire toute seule, surtout si on a un fond dépressif et que l’on tient grâce à des médicaments et à des consultations psys.

Tu as raison d’affirmer haut et fort ta fierté par rapport à tes accomplissements! Dans mon sujet, on m’a littéralement sautée dessus pour une phrase mal comprise en m’accusant d’avoir une personnalité fière. Pourtant, je disais simplement avoir achevé ma reconversion. Mais peut être qu’à présent tu comprendras mieux la différence de traitement entre toi et les autres forumeurs et forumeuses.

Comme c’est un forum qui pousse à l’auto critique, que l’on est pas là pour brosser dans le sens du poil, et que tu cherches à être secouée, j’ai l’impression en te lisant que tu essayes de t’auto persuader que oui, tu es mieux seule, comme si en y croyant dur comme fer, ta vie amoureuse allait finir par s’arranger.
On a l’impression de lire un livre de développement personnel sur la pensée positive. Tu sembles tenir le discours que tout le monde veut entendre: je suis heureuse seule, si l’amour vient tant mieux sinon ce n’est pas grave, je suis fière, je m’aime bla-bla-bla.
Tu gagnerais à t’interroger sur ce qui fait que tu alternes des phases de positivisme exagéré avec des phases où tu n’y crois plus du tout, et essayer de modérer tout ça.

Je t’embrasse.
Mais t'es tellement a la masse purée...
Te compare pas à Janysse qui a 10 ans d'analyse et de remise en question derrière elle.
La personne dangereuse (mais surtout pour elle même en fait), c'est toi Souricette.
Arrete de prendre ton cas pour une généralité, arrete de te victimiser et de te regarder le nombril.

La c'est la modératrice qui va parler en revanche, arrete d'utiliser les sujets des uns et des autres pour "régler tes comptes". Ca sera le premier et seul avertissement.
#1340185
Salut Souricette,
Souricette a écrit :Tu as bien raison de vouloir congeler tes ovocytes. La fertilité diminuant drastiquement après 35 ans, cela devient un acte de plus en plus courant en France.
Attention tout de même à de ne pas tomber dans l’excès inverse, à croire que l’on est capable de tout faire toute seule, surtout si on a un fond dépressif et que l’on tient grâce à des médicaments et à des consultations psys.
Ben en fait c'est pas une question de croire que je suis capable de tout faire toute seule, c'est qu'il y a une vraie possibilité de ne jamais trouver de partenaire avec qui faire un enfant auquel cas je n'aurai pas d'autre choix que de le faire seule. Bien sûr que j'aimerais vivre ma vie avec quelqu'un et faire famille avec un gars super, mais dans l'hypothèse où ça n'arrive pas, ça ne m'empêchera pas de réaliser ce désir-là. Faire un enfant sans homme ne signifie pas être toute seule. Je sais que je serai entourée de famille et amis, de proches qui m'aideront à élever ces enfants. Quant à ta remarque sur mon statut psy, je pense justement avoir une longueur d'avance précisément parce que je suis suivie et médicamentée comme il faut, ce qui n'est pas le cas de beaucoup des personnes qui en auraient pourtant besoin.
Souricette a écrit :Comme c’est un forum qui pousse à l’auto critique, que l’on est pas là pour brosser dans le sens du poil, et que tu cherches à être secouée, j’ai l’impression en te lisant que tu essayes de t’auto persuader que oui, tu es mieux seule, comme si en y croyant dur comme fer, ta vie amoureuse allait finir par s’arranger.
On a l’impression de lire un livre de développement personnel sur la pensée positive. Tu sembles tenir le discours que tout le monde veut entendre: je suis heureuse seule, si l’amour vient tant mieux sinon ce n’est pas grave, je suis fière, je m’aime bla-bla-bla.
Tu gagnerais à t’interroger sur ce qui fait que tu alternes des phases de positivisme exagéré avec des phases où tu n’y crois plus du tout, et essayer de modérer tout ça.
Je ne suis pas en train de m'auto-persuader que je suis mieux seule. Je constate seulement après un an de célibat et d'abstinence que je vais bien pour de vrai. Il y a encore un an cela me paraissait impossible, et les discours du "aime-toi avant d'aimer quelqu'un d'autre" me pétaient les ovaires et continuent de me péter les ovaires parce qu'ils sont très injustes, mais dans mon message ça n'est pas de cela qu'il s'agit. Le célibat je l'ai choisi pas pour apprendre à m'aimer, mais parce que mes relations avec les hommes ont systématiquement été empreintes d'une violence que je ne peux plus supporter. Je suis effectivement heureuse seule et j'ai appris à m'aimer, après de nombreuses années très difficiles, 9 ans de thérapie (que je poursuis toujours aujourd'hui), des relations catastrophiques et plusieurs essais médicamenteux. J'ai envie de vivre une histoire d'amour, une relation saine et durable, de trouver un partenaire de vie mais je ne suis plus en recherche frénétique donc ça n'est pas grave si je suis célibataire encore un moment, je ne vois pas en quoi il s'agit de "positivisme exagéré". D'ailleurs je rencontre des garçons, je prévois des dates, je ne suis pas fermée à une rencontre non plus.

Je pense que ce genre de propos, qui mettent en avant un célibat sincèrement joyeux, ne sont précisément PAS le genre de discours que tout le monde veut entendre, bien au contraire. Pour tout un tas de raisons sociologiques et psychologiques, il met en danger certaines structures sociales bien ancrées (surtout quand ça vient de jeunes femmes en âge de procréer). C'est un discours qui dérange, et pendant longtemps il m'a dérangée. Il m'a fait beaucoup de mal. Quand j'entendais mes amies célibataires bien plus sereines que moi tenir ce genre de propos, je me sentais comme une merde, parce que je me sentais à des années lumières de ça, parce que je me sentais vide et triste et seule et que je voulais à tout prix trouver un mec et fonder un couple, ce qui m'apparaissait alors comme le seul but valable de ma vie. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Il ne s'agit pas non plus d'encenser le célibat et mépriser le couple, je ne dis pas que le but ultime est de rester seule et d'en être fort satisfaite ad vitam eternam. Il y a des personnes qui se construisent et grandissent avec un.e partenaire, qui sont très heureuses en couple. D'autres qui n'ont pas de troubles de l'attachement et qui ne connaissent pas l'anxiété qu'une relation amoureuse ou son absence peuvent causer. Mon chemin à moi c'est de passer par cette période de célibat plutôt que de m'abîmer dans des relations qui ne me conviennent pas et que je n'arrive pas à quitter. Et cette expérience se révèle être non pas un chemin de croix mais une libération.

Puisqu'on en est là, je t'invite maintenant à réfléchir à ce que ce discours de célibat heureux vient déranger en toi, à ce que ça vient chercher en toi de branlant qui te pousse à penser que je ne suis pas sincère, que j'exagère, que j'essaie de m'auto-persuader (et donc de vous persuader toutes et tous) que je suis bien comme ça.
#1340193
Coucou Janysse!
Je prends enfin le temps de te répondre à toi et je suis très heureuse de te lire comme ça.
Je ne vais pas trop rebondir sur les ovocytes tout ça parce que je te souhaite surtout de trouver quelqu’un avec qui partager cette aventure, et aussi parce que perso j’ai failli être maman mais avec le recul je suis presque « soulagée «  que ça ne soit pas arrivé. C’est quelque chose de tellement personnel que je me garderais bien d’en penser quoi que ce soit :)

Mais par contre, pour ce qui concerne ton amie, et bien je voulais te féliciter. Je sais à quel point il est difficile (peut être plus encore qu’en amour) de mettre un terme à une relation amicale, mais cela montre surtout que tu as conscience de tes limites et c’est chouette.
Il y a quelques années j’étais très amie avec une fille, très très toxique, mais je lui passais absolument tout parce que je l’adorais et surtout j’avais de grosses œillères. J’ai fini par l’envoyer chier après une enieme marque d’irrespect (elle me marchait clairement sur la gueule), mais d’autres filles de notre groupe étaient encore en contact avec elle.
Et bien figure toi… il y a un mois, elle a contacté une de nos copines pour « dormir chez elle » (nous habitons toutes les deux une capitale étrangère), avec un ami à elle. Cette copine lui a laissé les clés de son appart, elle avait une soirée de prévue et allait dormir chez son mec. Résultat l’autre toxique s’est défoncé la gueule, à pourri la soirée de notre copine, à perdu les clés, pour au final se dédouaner complètement de la situation (c’est pas moi c’est de ta faute tu m’as laissée gérer tes clés et je connais pas la ville)….alors comment dire, la nana en question a plus de 35 ans et est mère de deux enfants (la défoncée). .. résultat toutes nos amies l’ont bloquée et elle chiale partout que ce sont des connasses bla-bla. Bref même si ça n’a rien à voir avec ton histoire (quoi que), les gens toxiques même si on croit que ce sont nos amis… restent des gens toxiques, à fuir donc, en sprintant si possible.
Je t’embrasse bien fort Janysse, je suis ravie de te lire comme ça.
Janysse ont aimé ça
#1340194
Coucou Elieza !
Merci pour ton message :bisou:

Je suis d'accord avec toi, les ruptures amicales sont très difficiles... ce que tu dis de ton amie donne effectivement envie de fuir, mais quand on est en plein dedans on a souvent des œillères c'est bien vrai.

Pour mon amie je n'ai rien vu venir, je ne pense pas qu'elle soit fondamentalement toxique, juste jeune, un peu immature, et qu'elle va très mal. En fait elle me fait beaucoup penser à moi au même âge. Mais sa réaction par message m'a fait peur. Qu'il y ait des choses que j'ai faites qui lui déplaisent, j'entends (même si avec le recul je referais tout pareil), mais de là à me dire qu'elle fait tout pour être là pour moi (sous-entendu moi pas, ce qui est faux), qu'elle fait tout pour ne pas me contrarier quitte à me mentir sur sa relation avec son gars (si elle me ment c'est son choix, et elle a menti à d'autres que moi), et que ça impacte sa vie, son sommeil, son appétit (sic), c'est un peu gros. Plus j'y pense et moins je me dis que je mérite d'être traitée comme ça et d'être accablée de tous ces reproches.

Je vais donc suivre ton conseil (qui m'a aussi été prodigué à l'unanimité par toustes mes ami·e·s) : fuir.

J'espère que tu vas bien, je t'embrasse fort :bisou:
#1340196
Bonjour Janysse,

Je te pense sincère, ce que je pense c’est qu’il y a quelque chose de sans doute inconscient dans l’autopersuasion.
En faisant une recherche avancée avec auteur Janysse et mot-clé fière, il en ressort 61 résultats sur 80 pages.
C’est très souvent, 61 fois, que tu nous parle de ta fierté, c’est en boucle.
Le mot heureuse une vingtaine de fois aussi.

Citation de 2012, je suis tombée dessus par hasard sur un autre sujet :


« Ce qui importe, c'est ce que j'ai à dire, à écrire, à fixer.
Je suis heureuse.
Je suis heureuse.
Je suis heureuse. »


Cela ressemble à du matraquage publicitaire, et d’expérience j’ai remarqué que lorsque tu es vraiment convaincue d’être fière et heureuse, tu n’as pas besoin de le marteler à qui voudra l’entendre pendant 12 ans, de la même façon pour ceux qui sont ravis de vivre seul ou seule.
Ce n’est que mon point de vue, tu peux le réfuter.

L’important c’est que tu as avancé malgré tout, je n’ai aucun doute là dessus, et je cherche sans doute la petite bête, vu que c’est ce que tu sembles prôner, chercher ce qui pourrait piquer.

Vraiment toutes tes relations avec les hommes était empreintes de violence? à cause de la malchance ou bien tu les attires? Dur dur!
Bonne continuation.
#1340197
Bonjour Souricette,

Je ne sais pas quoi te répondre, je suis assez perplexe. Tu te rends compte que ce que tu racontes n'a pas de sens ? Aller déterrer des propos que j'ai écrits lorsque j'avais 19 ans pour prouver je ne sais quoi sur ma personne aujourd'hui ? Tu as trouvé 61 fois l'occurrence "fière" dans mes propos, bravo, et donc ? Je ne comprends même pas où tu veux en venir.
Souricette a écrit :Vraiment toutes tes relations avec les hommes était empreintes de violence? à cause de la malchance ou bien tu les attires? Dur dur!
Là je te trouve carrément mauvaise. Je pourrais te répondre cordialement en faisant un petit cours de sociologie de base sur la domination patriarcale ou t'expliquer que je n'ai pas choisi de me faire violer à deux reprises, mais en fait j'en ai marre d'être sympa avec les casse-couilles du forum depuis 10 ans, et j'ai mieux à faire que de me justifier face à quelqu'un si ouvertement de mauvaise foi.

Bonne chance pour la suite, vraiment.
#1340199
Souricette a écrit : 19 avr. 2024, 10:45 Bonjour Janysse,

Je te pense sincère, ce que je pense c’est qu’il y a quelque chose de sans doute inconscient dans l’autopersuasion.
En faisant une recherche avancée avec auteur Janysse et mot-clé fière, il en ressort 61 résultats sur 80 pages.
C’est très souvent, 61 fois, que tu nous parle de ta fierté, c’est en boucle.
Le mot heureuse une vingtaine de fois aussi.

Citation de 2012, je suis tombée dessus par hasard sur un autre sujet :


« Ce qui importe, c'est ce que j'ai à dire, à écrire, à fixer.
Je suis heureuse.
Je suis heureuse.
Je suis heureuse. »


Cela ressemble à du matraquage publicitaire, et d’expérience j’ai remarqué que lorsque tu es vraiment convaincue d’être fière et heureuse, tu n’as pas besoin de le marteler à qui voudra l’entendre pendant 12 ans, de la même façon pour ceux qui sont ravis de vivre seul ou seule.
Ce n’est que mon point de vue, tu peux le réfuter.

L’important c’est que tu as avancé malgré tout, je n’ai aucun doute là dessus, et je cherche sans doute la petite bête, vu que c’est ce que tu sembles prôner, chercher ce qui pourrait piquer.

Vraiment toutes tes relations avec les hommes était empreintes de violence? à cause de la malchance ou bien tu les attires? Dur dur!
Bonne continuation.
bonjour Souricette,

Déso je m' incruste sur ton post Janysse :bisou:

Souricette, autant je comprenais que tu puisses éprouver de l' amertume en considérant qu' on traitait plus durement les nouveaux venus que les habitués ici , autant je te trouve à côte de la plaque ici.

Pour suivre Janysse depuis des années , je peux t' assurer que tu fais fausse route. Janysse est loin de plastronner, et elle a passé des moments difficiles sur lesquels elle a été très transparente . Je trouve le petit jeu de décompte des mots assez mesquin, mais si tu t' y essayais sur les mots " larmes", " fatigue", " tristesse" , tu trouverais également des résultats.

La progression de Janysse est loin d' être factice, c' est le fruit d' un long travail sur elle même , semé d' embûches , dont elle peut tout à fait être FIÈRE ( travail que tu devrais entreprendre sur toi même , plutôt que de consacrer toute cette énergie à chercher des poux aux autres sur leur post )
#1340200
Janysse,

C’est pourtant clair, 61 fois le mot fière sur un sujet de 80 pages. Ça ferait beaucoup moins de pages s’il n’y avait pas les réponses des autres. Donc c’est énorme! Certes il y a aussi des larmes et de la fatigue, ça n’empêche pas.

Je ne trouve pas que ça soit un haut niveau d’autocritique quand on explique que toutes ses relations ont été empreintes de violence uniquement à cause de la société patriarcale.

Je parlais de violence en général pas de viols en particulier, j’imagine que ça doit être très difficile à surmonter et au passage je comprends tout à fait ta décision de te retirer du marché de l’amour, j’aurais sans doute fait pareil. Je t’invite à te renseigner sur le stress post-traumatique, et te souhaite de te remettre de tes épreuves, vraiment.


Selma,

Ton message m’étonne, toi qui semble si clairvoyante sur les autres sujets.

Relis bien mes messages tu verras qu’ils ne sont pas en contradiction avec les tiens.

Je pense qu’elle a bien raison d’être fière du chemin parcouru, je suis également fière de mon chemin, il n’y a pas de compétition.

J’ai dit tout ce que j’ai dit pour aider, et elle souhaitait être piquée. Je n’interviendrai plus sur ce sujet.
Modifié en dernier par Souricette le 22 avr. 2024, 10:20, modifié 3 fois.
#1340202
Selmasultane a écrit : 19 avr. 2024, 17:24 Souricette, autant je comprenais que tu puisses éprouver de l' amertume en considérant qu' on traitait plus durement les nouveaux venus que les habitués ici , autant je te trouve à côte de la plaque ici.
Alors oui, je peux témoigner que les nouveaux venus peuvent être bien bousculés ici :lol:

Après je sais que c'est votre style, pour la plupart des habitués, mais je reste convaincu que certaines personnes en pleine souffrance n'ont pas besoin de ça et que ça peut même être néfastes pour elles. J'ose pas imaginer un dépressif qui viendrait rechercher du réconfort ici...
#1340300
Bonjour tout le monde,

Ça fait un moment que je n'étais pas repassée, j'ai été embarquée par la vie, le temps est passé à une vitesse folle et voilà, j'ai eu 31 ans.

Il s'est passé beaucoup de choses depuis deux mois alors voici en vrac les nouvelles.

La thèse avance ! (À ce stade c'est un running gag qui fait marrer mes potes) J'écris toujours et j'espère que je pourrai rendre mon manuscrit au début de l'année prochaine... J'ai fait un gros déplacement pro à Paris en avril, c'était génial de rencontrer tout un tas de jeunes chercheurs/chercheuses venus de partout dans le monde, mon travail a été très apprécié et ma foi ça fait bien plaisir. Ces 10 jours à Paris m'ont laissée sur le carreau, complètement amorphe et épuisée, en même temps que ma psychiatre décidait de diminuer ma dose de neuroleptique. J'étais tellement fatiguée que j'ai dû prendre des vacances (oui moi !) :lol:

J'ai repris le boulot à fond pour pouvoir partir en vacances cet été l'esprit libre, et j'essaie d'avancer au maximum. J'ai passé une semaine toute seule dans les Cévennes pour garder la maison d'une amie pendant son voyage à l'étranger, et c'était délicieux. Je réalise que j'apprécie de plus en plus ma propre compagnie - et c'était pas gagné d'avance comme chacun sait ici.

Mon corps va mieux, ma cheville va mieux, j'ai repris mes activités d'escalade comme avant et tout se passe bien, j'ai progressé, j'ai pris en force physique. C'est assez déroutant. J'ai toujours été assez frêle, très mince, et le culte de la minceur avait ancré en moi l'idéal d'une femme très mince, presque fragile, aux membres très délicats et maigres, et j'étais bien contente de m'en approcher. Avec l'escalade, mes jambes se sont dessinées, mes abdos aussi, mais surtout j'ai pris des muscles et des bras aux épaules ; j'apprends à apprécier ce corps qui devient fort, qui devient plus imposant, qui n'est plus si fragile, à me trouver belle comme ça et à dire merde à cette image de la femme délicate. J'en ai marre d'être délicate.

J'ai appris récemment que mon ex amie avait eu une histoire avec ce gars, celui avec lequel elle a pris un verre dans mon dos, celui autour duquel on s'est engueulées. Bon ben ça me confirme que mes instincts étaient justes sur ce coup-là, et que son explosion de colère démesurée était non seulement violente mais aussi très injuste. Pour moi c'est terminé.

Ces dernières semaines j'ai passé beaucoup de temps avec mon copain de l'escalade, celui sur lequel je crushe depuis le mois de novembre. On s'est fait des sorties grimpe tous les deux, à la salle, en falaise, on a bu des coups ensemble le soir en rentrant. On s'est parlé de nos vies, il m'a parlé de Caroline, la fille qu'il voit depuis septembre, comment ils se sont rencontrés, comment c'est trop dur pour lui d'accepter d'être en couple, même s'il ne voit qu'elle ; il lui a dit il y a quelques semaines, après 8 ou 9 mois, qu'il ne voulait pas fermer la porte à une amourette ou à l'opportunité de coucher avec d'autres filles, il m'a dit que ça lui avait du mal d'entendre ça, qu'elle en avait pleuré. Alors là j'ai décidé que je ne serais pas celle qui fera du mal à Caroline, et qu'on allait être strictement amis avec l'autre bonhomme. Tout ça pour dire que c'est passé. Que j'aime cette intimité amicale entre nous, que je n'ai plus envie de plus, que j'ai gagné un ami, que c'est trop beau de se trouver comme ça autour du caillou, que cette amitié est plus précieuse qu'une amourette qui finirait mal de toute façon. Je ne pense plus à lui et je suis apaisée.

Il y a eu d'autres garçons il faut dire. Il y a eu les rencards avec des garçons gentils mais avec qui il n'y avait aucune alchimie, lors desquels j'avais plus envie d'être au fond de mon lit qu'à papoter en terrasse. Alors il y a eu les rencards où on fait des choses, je me dis quitte à passer un moment avec un gars qui ne m'intéresse pas, autant en profiter pour faire des choses qui m'intéressent. Du coup, on va grimper, je date les garçons à la salle d'escalade, au pire du pire j'aurai fait ma session grimpe. C'est une formule plutôt pas mal, j'ai fait de chouettes rencontres comme ça, même si je n'ai pas forcément envie d'autre chose que d'une amitié. Il y en a un qui m'a mansplainé l'escalade pendant 2h, j'ai pas osé l'envoyer paître, il était super emballé et a voulu me revoir. J'ai dit non. C'est assez rare pour le souligner.

Et puis au milieu de tout ça (en vrai seulement 5 ou 6 dates), il y a eu au mois de mai une très jolie rencontre sur Tinder avec un garçon très étonnant, très différent de ce que j'ai connu jusque là. On a tout de suite accroché, on s'est rencontrés très vite, on a passé l'après midi à la plage puis la soirée ensemble puis la nuit chez moi. C'était d'une douceur exquise. Je dis qu'il est différent parce qu'il n'est pas hétéro (mais bi ou pan), qu'il se sent parfois plus femme qu'homme, qu'il est super éveillé sur plein de questions, qu'il me fait sentir en confiance au lit comme jamais personne auparavant. Il n'est pas monogame et il voit d'autres personnes, il ne veut pas d'enfants et va se faire vasectomier bientôt. Je trouve ça super, parce que je n'ai pas envie d'être en couple, clairement je n'ai pas le temps ni l'espace mental, mais j'ai envie d'avoir un petit amant régulier, ça oui. On s'est dit qu'on n'avait pas d'attentes, juste envie de partager de chouettes moments ensemble quand le planning de nos vies ultra remplies le permet. Ça me va. Je continue à rencontrer d'autres garçons, à vivre ma vie.

Je suis lucide et je sais que la pente est très savonneuse. Que je risque de m'attacher, parce que je m'attache toujours, à un garçon qui voit d'autres personnes et qui ne veut pas d'enfants, et on est tous d'accord pour dire que c'est l'inverse de ce que veut cette chère Janysse. Bien entendu les angoisses sont revenues au galop. Cinq jours sans nouvelles, sans messages, et je panique - alors que c'est dans le contrat. La dernière fois qu'il m'a écrit, je lui ai proposé qu'on se voie, il ne savait pas parce qu'il n'arrivait pas à s'organiser, ça m'a blessée ce manque d'enthousiasme, j'ai dû le relancer trois jours après pour savoir, il était super désolé de ne pas m'avoir tenue au courant, mais c'est l'horreur au boulot, il est fatigué et angoissé et il gère rien et vraiment super pardon. Bon. Ça m'a soulagée de savoir que c'était pas moi le souci mais depuis j'ai pas eu de nouvelles et ça me travaille, j'aurais juste à le relancer mais je veux pas être celle qui le relance alors que gnagnagna. Je m'agace. Une amie m'a dit, "cette relation est là pour t'apprendre à lâcher prise".

J'ai passé deux semaines à me trouver nulle, à m'en vouloir de m'être lancée dans un truc avec un garçon dans ces conditions-là, je me suis accusée de faire des choix de merde, d'oeuvrer à ma propre destruction, de n'avoir rien appris toutes ces années, de juste être conne en fait. Ma psy m'a dit, arrêtez de vous culpabiliser, vous faites les choix que vous pouvez. Pendant plus d'un an d'abstinence, vous n'avez pas eu accès à une sexualité partagée, ni à de la tendresse physique, ni à des mots doux, vous n'avez pas été touchée physiquement, etc etc. Vous essayez juste de répondre à vos besoins. Ça m'a marquée. Oui voilà. C'est peut-être pas l'idéal mais entre ça et rien, je préfère ça. Et peut-être que de nouveau bientôt je préfèrerais juste rien. Je continue mes petits rencards cet été et à la rentrée, je retournerai tranquillement dans mon abstinence et mon célibat parce que c'est quand même vachement moins source de stress quand même. Disons que pour l'heure le coût-bénéfice penche en faveur de nuits de tendresse plutôt que de ma tranquillité d'esprit.

Voilà, c'est un moment de tourmente, décidément je trouve ça trop dur les relations amoureuses ou romantiques. Mais je sais que quoiqu'il arrive tout ira bien, je me suis déjà remise de tellement de trucs, je ne suis pas trop inquiète de risquer d'avoir un petit peu mal au coeur.

J'espère que vous allez toutes et tous bien (malgré le monde qui fout le camp), je pense bien fort à vous et je vous embrasse :bisou:
Georges I. Abdamiaou ont aimé ça
#1340301
Bon anniversaire, Janysse !

J'en profite juste pour te dire que c'est vraiment cool de voir quelqu'un sur le forum s'accomplir comme toi à travers le sport ! J'avais essayé de partager aussi sur le forum à quel point la musculation me permet de garder une structure de vie salvatrice, sans que ça soit bien compris. Ce n'est pas seulement mes muscles qui s'hypertrophient: le fait de me sentir plus fort physiquement, de passer d'un état de faiblesse à un meilleur contrôle de mon corps et de ses possibilités influe directement sur ma confiance en moi. Les femmes ne devraient pas avoir "peur" de se fortifier ainsi. D'ailleurs, je fais de plus en plus de dates direct à la salle de muscu, ça m'apprend déjà beaucoup de choses sur mes potentielles partenaires et je les mets directement dans le bain, haha !

Du coup je trouve ton témoignage sur ce point très cool, j'espère que ça en inspirera !
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