- 16 févr. 2024, 20:00
#1340001
J’ai 28 ans, lui 40. Rencontre et mise en couple immédiate il y a 4 ans (grâce a un site de rencontre).
Au début il était plus amoureux et attentionné que moi, même un peu trop, moi j’ai mis plus de temps, j’étais sur la réserve.
Nous habitons loin l’un de l’autre mais moi finissant mes études puis trouvant un poste de professeur rapidement, j’avais de longues vacances que je passais avec lui. Il était très amoureux.
Mais peu à peu la tendance s’est inversée au bout de deux ans. J’ai senti qu’il prenait de la distance lorsque nous n’étions pas ensemble (il était peu disponible en visio et on échangeait de moins en moins de messages) et lorsque nous nous voyions il semblait rapidement frustré et exigeant, se plaignant de tout et de rien. C’est moi qui suis devenue collante avec lui alors qu’avant c’était lui qui avait cette attitude. Je pense que c’est parce qu’il s’éloignait de moi que j’ai tenté des rapprochements. Je me sentais mal par rapport à ça, et pour lui le problème ne venait pas de lui, mais de moi. Je n’étais plus « merveilleuse » comme au début pour lui, je n’avais plus que des défauts. Il rentrait dans des colères noires, que je n’avais jamais vu auparavant. Il disait avoir ce problème de colère depuis longtemps, qu’il pensait l’avoir résolu mais que c’était revenu par ma faute. Il reconnaît qu’il est trop exigeant parfois mais ne fait rien pour changer.
Je serais aussi selon lui trop en demande c’est à dire dépendante affective mais je n’ai mis des mots dessus que plus tard. Il m’a reproché d’être comme lui à nos débuts, je lui avais reproché d’être collant, c’est vrai.
Il en a profité pour tirer la situation à son avantage. Il fallait toujours faire ce que lui voulait et mes besoins à moi étaient niés. Ses critiques envers moi étaient quotidiennes. Je vivais dans une sorte d’attente, car il me promettait parfois qu’il allait arrêter d’être cassant. Je pensais juste à une mauvaise passade.
Je me remets en question et prend la décision de voir un psy car je souffre de son manque d’attention et de nos fréquentes disputes.
Lui ne souhaite pas en voir un de son côté ce que j’aurais souhaité.
Je trouve un psy à côté de chez moi mais cela ne se passe pas bien car il n’était pas très interessé par ma vie actuelle, il semblait plus intéressé par mon passé. Je persiste à lui parler de ce qui me gêne sur le moment. Mes histoires de boulot ou de disputes de couple ne semblent pas le passionner. Je lui explique que je n’aime pas mon travail et j’ai du mal à m’imaginer faire ça toute ma vie. Et aussi que psychologiquement je me sens plus jeune dans ma tête, je n’ai pas la carrure pour faire ce métier exigeant.
- Je pense arrêter et prendre une année sabbatique. Je ne me sens pas de travailler actuellement de toute façon, je fatigue beaucoup trop
- Il faudrait donc qu’on vous nourrisse ?
Pensant à une blague je ris, mais le psy ne rit pas du tout. Je me sens encore plus mal, il semble porter un jugement négatif sur moi. Justement ce dont je souffre aussi avec mon copain, le fait d’être jugé négativement malgré mes efforts.
Il ne m’aide pas beaucoup concernant ma relation amoureuse non plus. Je lui parle de DA. Il me demande pourquoi je suis comme ça. Je réponds que j’ai du mal à ne pas entendre de mots doux, que ça me manque trop. J’explique qu’il ne ne fait rien pour me rassurer.
Ma réponse semble le décevoir. Je parle de peur de l’abandon. Il me réponds que personne n’aime être abandonné mais cela ne m’aide pas beaucoup.
Il souhaite rapidement espacer les rendez vous. J’argumente que c’est compliqué d’avancer avec seulement deux séances par mois. Il me remets une séance par semaine. Je rentre chez moi et pleure car le psy ne me comprend pas. Je finis sur les conseils d’un proche par annuler mes rdv, car ces séances empiraient mon état et j’ai compris que ce n’était pas un bon psy.
Mon copain est déçu de voir que ça n’a rien apporté et que je n’ai pas changé. Sa mauvaise humeur s’amplifie.
On continue de se faire des reproches, et il ne me dit plus qu’il m’aime. Il explique cela par le fait que nos débuts sont loin. Il ne le dit plus aussi facilement qu’avant, tous les jours pour un oui ou un non comme il dit. Ce serait à cause de mon comportement qu’il ne le dit plus. Ça lui a coupé l’envie .
-pourquoi on reste ensemble ? Je demande
- Je ne sais pas
- quoi ?
- C’est une blague
- As tu des sentiments ? Je demande
- Est-ce que je serai là si je n’avais plus de sentiments ?
Il répond à la question avec une autre question. Il n’est pas clair, toujours flou.
Il oublie sans honte la saint Valentin.
Arrive des vacances et je décide d’aller dans la résidence secondaire de ma grand mère, qui va la vendre.
Mon copain est fâché que je ne vienne pas chez lui, je me dis que c’est positif il veut toujours me voir, et cela nous mets a mi-chemin l’un de l’autre II n’a qu’à faire la route pour me rejoindre. Il accepte.
Mais c’est à nouveau le cauchemar sur place : disputes, reproches de sa part.
A un moment donné il décide de faire un tour tout seul. Il m’appelle au tel pour savoir si je peux lui prendre des tickets sur un site.
Je réponds
- c’est pas plus simple d’acheter sur place ces tickets
- peux tu me prendre des tickets sur internet oui ou non ?! »
J’essaye de le raisonner mais il continue de poser la même question sur un ton méchant.
Je finis par céder
- C’est quoi le site en question ?
Je trouve ça stupide, je ne comprends pas ce qu’il veut vraiment.
Je ne dis pas non pour ne pas le fâcher mais j’anticipe déjà lui dire que je n’allais pas mettre mon numéro de carte bleue sur un site pour des tickets qu’on peut acheter sur place. Quand est ce qu’on les aurait reçu en plus ? Il partait quelques jours après!
Il semble chercher le nom du site ! Il ne le connaît même pas. Je trouve ça louche. Il finit par me le donner mais en disant qu’il allait s’en occuper lui même finalement.
Il revient et le soir revient sur cette histoire de tickets. Je dis que je n’ai rien compris. Il m’explique que c’était un test. Voir si je faisais quelque chose pour lui. Je trouve ça ridicule et je ne réponds même pas. J’ai réussi son test à la con puisque j’ai dit que j’allais le faire et il n’est même pas content.
A la fin des vacances il me demande de lui changer sa pile de 10 pièces d’un euro en billet de 10 car ça l’encombre et je refuse car je ne suis pas un vide-poches.
- mais tu as besoin de prendre le bus toi
- non, j’ai un pass tu sais bien
Il se fâche pour de bon car j’ai osé lui dire non.
On décide de faire un break de retour chez nous, nous échangeons juste quelques minutes par jour avant qu’il aille travailler. J’accepte à contre cœur. Je sens que ça n’a pas de sens de faire ainsi.
Comme je l’avais anticipé nous perdons notre complicité à force de ne plus se parler. Il me reproche de ne pas avoir le moral mais je n’ai pas le moral à cause de lui!
Je lis un article sur les relations qui fonctionnent et les conseils sont de se remémorer des souvenirs heureux communs ainsi que d’avoir des projets ensemble.
J’essaye d’appliquer cette idée mais cela ne marche pas du tout. Il me reproche de ne parler que du passé et de l’avenir mais pas du présent. Car les souvenirs sont passés et les projets futurs !
Je n’en peux plus, surtout que quand je lui demande ce qu’il me reproche (en dehors de la DA) ce sont des choses qui datent du début de la relation, dont je me rappelais à peine (la première nuit qu’il est venu chez moi je n’ai pas voulu qu’on dorme ensemble et il a dormi par terre dans un sac de couchage).
- Tu ne t’es pas plaint à l’époque je ne peux pas changer le passé
- Oui tu ne peux pas.
La seule chose qu’il me reproche quand je lui demande vraiment ce qu’il y a c’est de ne pas l’appeler par son prénom. En effet son prénom est Gustave et j’ai du mal à le dire. j’ai tenté un surnom GUGU mais il trouve que c’est ridicule. J’avoue que je n’ai pas su gérer ce problème, j’ai préféré l’occulter car pour moi ce n’était pas le fond du problème.
Je trouve une psy plus à l’écoute que le précédent, et décide de quitter mon travail. Elle comprend que je n’ai pas les épaules pour ce métier.
Je lui parle aussi de ma DA, je comprends qu’il faut que je m’épanouisse seule et sans lui. Elle me parle d’emprise, et de violence psychologique, de perte d’estime de soi lié à tout cela, et je commence à prendre conscience que je devrais le quitter, mais j’ai du mal à prendre la décision, et lui laisse encore une chance. Je crois éviter l’échec en ne partant pas, j’ai pourtant conscience de ce problème de lâchez prise que ma psy a pointé du doigt.
Je m’inscris à un cours de salsa. Malheureusement nous sommes un nombre impair. Les hommes choisissent une partenaire et je suis la seule à ne pas être choisie. Je me retrouve avec la prof, qui me fait sentir que je suis lente et non douée. Cela ne me plaît pas du tout et j’arrête mais je n’en parle pas à mon copain qui trouvait l’idée de la salsa très bonne. Je ne veux pas qu’il sache que j’ai vécu cet échec. Il sent quand même que j’évite de parler de la salsa.
Je décide de le tester comme il l’a fait avec moi.
Car même s’il disait qu’il va faire des efforts de son côté pour changer aussi dès le lendemain c’est oublié, je n’ai plus confiance en lui.
Nous avons finalement une conversation dans laquelle je lui dis que les activités que j’ai faites m’ont ouvert des horizons et je pense qu’on devrait se séparer. sa réponse :
- ok, de toute façon on était plus vraiment ensemble. Aucun de nous ne veut changer !
Je suis choquée de sa réponse, et nous nous séparons.
Après une phase de tristesse et de stress intense, je m’aperçois tout de même que je me sens mieux sans lui.
Ai-je vraiment été en DA ?
Ou est-ce qu’il m’a manipulée depuis le début ?
Quelle attitude adopter lorsqu’il me laisse un message ? Je réponds une fois sur deux (quelque chose de vague) . Il semble avoir du mal à couper le contact et s’énerve quand je mets du temps à répondre.
Je ne veux plus le récupérer mais l’oublier et je sais que j’ai pris la bonne décision de le quitter.
Au début il était plus amoureux et attentionné que moi, même un peu trop, moi j’ai mis plus de temps, j’étais sur la réserve.
Nous habitons loin l’un de l’autre mais moi finissant mes études puis trouvant un poste de professeur rapidement, j’avais de longues vacances que je passais avec lui. Il était très amoureux.
Mais peu à peu la tendance s’est inversée au bout de deux ans. J’ai senti qu’il prenait de la distance lorsque nous n’étions pas ensemble (il était peu disponible en visio et on échangeait de moins en moins de messages) et lorsque nous nous voyions il semblait rapidement frustré et exigeant, se plaignant de tout et de rien. C’est moi qui suis devenue collante avec lui alors qu’avant c’était lui qui avait cette attitude. Je pense que c’est parce qu’il s’éloignait de moi que j’ai tenté des rapprochements. Je me sentais mal par rapport à ça, et pour lui le problème ne venait pas de lui, mais de moi. Je n’étais plus « merveilleuse » comme au début pour lui, je n’avais plus que des défauts. Il rentrait dans des colères noires, que je n’avais jamais vu auparavant. Il disait avoir ce problème de colère depuis longtemps, qu’il pensait l’avoir résolu mais que c’était revenu par ma faute. Il reconnaît qu’il est trop exigeant parfois mais ne fait rien pour changer.
Je serais aussi selon lui trop en demande c’est à dire dépendante affective mais je n’ai mis des mots dessus que plus tard. Il m’a reproché d’être comme lui à nos débuts, je lui avais reproché d’être collant, c’est vrai.
Il en a profité pour tirer la situation à son avantage. Il fallait toujours faire ce que lui voulait et mes besoins à moi étaient niés. Ses critiques envers moi étaient quotidiennes. Je vivais dans une sorte d’attente, car il me promettait parfois qu’il allait arrêter d’être cassant. Je pensais juste à une mauvaise passade.
Je me remets en question et prend la décision de voir un psy car je souffre de son manque d’attention et de nos fréquentes disputes.
Lui ne souhaite pas en voir un de son côté ce que j’aurais souhaité.
Je trouve un psy à côté de chez moi mais cela ne se passe pas bien car il n’était pas très interessé par ma vie actuelle, il semblait plus intéressé par mon passé. Je persiste à lui parler de ce qui me gêne sur le moment. Mes histoires de boulot ou de disputes de couple ne semblent pas le passionner. Je lui explique que je n’aime pas mon travail et j’ai du mal à m’imaginer faire ça toute ma vie. Et aussi que psychologiquement je me sens plus jeune dans ma tête, je n’ai pas la carrure pour faire ce métier exigeant.
- Je pense arrêter et prendre une année sabbatique. Je ne me sens pas de travailler actuellement de toute façon, je fatigue beaucoup trop
- Il faudrait donc qu’on vous nourrisse ?
Pensant à une blague je ris, mais le psy ne rit pas du tout. Je me sens encore plus mal, il semble porter un jugement négatif sur moi. Justement ce dont je souffre aussi avec mon copain, le fait d’être jugé négativement malgré mes efforts.
Il ne m’aide pas beaucoup concernant ma relation amoureuse non plus. Je lui parle de DA. Il me demande pourquoi je suis comme ça. Je réponds que j’ai du mal à ne pas entendre de mots doux, que ça me manque trop. J’explique qu’il ne ne fait rien pour me rassurer.
Ma réponse semble le décevoir. Je parle de peur de l’abandon. Il me réponds que personne n’aime être abandonné mais cela ne m’aide pas beaucoup.
Il souhaite rapidement espacer les rendez vous. J’argumente que c’est compliqué d’avancer avec seulement deux séances par mois. Il me remets une séance par semaine. Je rentre chez moi et pleure car le psy ne me comprend pas. Je finis sur les conseils d’un proche par annuler mes rdv, car ces séances empiraient mon état et j’ai compris que ce n’était pas un bon psy.
Mon copain est déçu de voir que ça n’a rien apporté et que je n’ai pas changé. Sa mauvaise humeur s’amplifie.
On continue de se faire des reproches, et il ne me dit plus qu’il m’aime. Il explique cela par le fait que nos débuts sont loin. Il ne le dit plus aussi facilement qu’avant, tous les jours pour un oui ou un non comme il dit. Ce serait à cause de mon comportement qu’il ne le dit plus. Ça lui a coupé l’envie .
-pourquoi on reste ensemble ? Je demande
- Je ne sais pas
- quoi ?
- C’est une blague
- As tu des sentiments ? Je demande
- Est-ce que je serai là si je n’avais plus de sentiments ?
Il répond à la question avec une autre question. Il n’est pas clair, toujours flou.
Il oublie sans honte la saint Valentin.
Arrive des vacances et je décide d’aller dans la résidence secondaire de ma grand mère, qui va la vendre.
Mon copain est fâché que je ne vienne pas chez lui, je me dis que c’est positif il veut toujours me voir, et cela nous mets a mi-chemin l’un de l’autre II n’a qu’à faire la route pour me rejoindre. Il accepte.
Mais c’est à nouveau le cauchemar sur place : disputes, reproches de sa part.
A un moment donné il décide de faire un tour tout seul. Il m’appelle au tel pour savoir si je peux lui prendre des tickets sur un site.
Je réponds
- c’est pas plus simple d’acheter sur place ces tickets
- peux tu me prendre des tickets sur internet oui ou non ?! »
J’essaye de le raisonner mais il continue de poser la même question sur un ton méchant.
Je finis par céder
- C’est quoi le site en question ?
Je trouve ça stupide, je ne comprends pas ce qu’il veut vraiment.
Je ne dis pas non pour ne pas le fâcher mais j’anticipe déjà lui dire que je n’allais pas mettre mon numéro de carte bleue sur un site pour des tickets qu’on peut acheter sur place. Quand est ce qu’on les aurait reçu en plus ? Il partait quelques jours après!
Il semble chercher le nom du site ! Il ne le connaît même pas. Je trouve ça louche. Il finit par me le donner mais en disant qu’il allait s’en occuper lui même finalement.
Il revient et le soir revient sur cette histoire de tickets. Je dis que je n’ai rien compris. Il m’explique que c’était un test. Voir si je faisais quelque chose pour lui. Je trouve ça ridicule et je ne réponds même pas. J’ai réussi son test à la con puisque j’ai dit que j’allais le faire et il n’est même pas content.
A la fin des vacances il me demande de lui changer sa pile de 10 pièces d’un euro en billet de 10 car ça l’encombre et je refuse car je ne suis pas un vide-poches.
- mais tu as besoin de prendre le bus toi
- non, j’ai un pass tu sais bien
Il se fâche pour de bon car j’ai osé lui dire non.
On décide de faire un break de retour chez nous, nous échangeons juste quelques minutes par jour avant qu’il aille travailler. J’accepte à contre cœur. Je sens que ça n’a pas de sens de faire ainsi.
Comme je l’avais anticipé nous perdons notre complicité à force de ne plus se parler. Il me reproche de ne pas avoir le moral mais je n’ai pas le moral à cause de lui!
Je lis un article sur les relations qui fonctionnent et les conseils sont de se remémorer des souvenirs heureux communs ainsi que d’avoir des projets ensemble.
J’essaye d’appliquer cette idée mais cela ne marche pas du tout. Il me reproche de ne parler que du passé et de l’avenir mais pas du présent. Car les souvenirs sont passés et les projets futurs !
Je n’en peux plus, surtout que quand je lui demande ce qu’il me reproche (en dehors de la DA) ce sont des choses qui datent du début de la relation, dont je me rappelais à peine (la première nuit qu’il est venu chez moi je n’ai pas voulu qu’on dorme ensemble et il a dormi par terre dans un sac de couchage).
- Tu ne t’es pas plaint à l’époque je ne peux pas changer le passé
- Oui tu ne peux pas.
La seule chose qu’il me reproche quand je lui demande vraiment ce qu’il y a c’est de ne pas l’appeler par son prénom. En effet son prénom est Gustave et j’ai du mal à le dire. j’ai tenté un surnom GUGU mais il trouve que c’est ridicule. J’avoue que je n’ai pas su gérer ce problème, j’ai préféré l’occulter car pour moi ce n’était pas le fond du problème.
Je trouve une psy plus à l’écoute que le précédent, et décide de quitter mon travail. Elle comprend que je n’ai pas les épaules pour ce métier.
Je lui parle aussi de ma DA, je comprends qu’il faut que je m’épanouisse seule et sans lui. Elle me parle d’emprise, et de violence psychologique, de perte d’estime de soi lié à tout cela, et je commence à prendre conscience que je devrais le quitter, mais j’ai du mal à prendre la décision, et lui laisse encore une chance. Je crois éviter l’échec en ne partant pas, j’ai pourtant conscience de ce problème de lâchez prise que ma psy a pointé du doigt.
Je m’inscris à un cours de salsa. Malheureusement nous sommes un nombre impair. Les hommes choisissent une partenaire et je suis la seule à ne pas être choisie. Je me retrouve avec la prof, qui me fait sentir que je suis lente et non douée. Cela ne me plaît pas du tout et j’arrête mais je n’en parle pas à mon copain qui trouvait l’idée de la salsa très bonne. Je ne veux pas qu’il sache que j’ai vécu cet échec. Il sent quand même que j’évite de parler de la salsa.
Je décide de le tester comme il l’a fait avec moi.
Car même s’il disait qu’il va faire des efforts de son côté pour changer aussi dès le lendemain c’est oublié, je n’ai plus confiance en lui.
Nous avons finalement une conversation dans laquelle je lui dis que les activités que j’ai faites m’ont ouvert des horizons et je pense qu’on devrait se séparer. sa réponse :
- ok, de toute façon on était plus vraiment ensemble. Aucun de nous ne veut changer !
Je suis choquée de sa réponse, et nous nous séparons.
Après une phase de tristesse et de stress intense, je m’aperçois tout de même que je me sens mieux sans lui.
Ai-je vraiment été en DA ?
Ou est-ce qu’il m’a manipulée depuis le début ?
Quelle attitude adopter lorsqu’il me laisse un message ? Je réponds une fois sur deux (quelque chose de vague) . Il semble avoir du mal à couper le contact et s’énerve quand je mets du temps à répondre.
Je ne veux plus le récupérer mais l’oublier et je sais que j’ai pris la bonne décision de le quitter.
Modifié en dernier par Souricette le 13 mai 2024, 17:21, modifié 10 fois.