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Elle retourne chez son ex après notre histoire


Hawkins93

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Oui, c'est épuisant en effet... Mais tu verras que ce qui t'épuise, ce n'est pas toujours l'autre, mais plutôt ce que ton cerveau mouline, 24/24 comme un p'tit vélo qui ne s'arrête pas... Et si ? Et si ? oui mais, oui mais....


Ce qui est important pour toi c'est de te rendre compte que quand le p'tit vélo se met à mouliner, il n'y a pas de culpabilité à avoir, mais que tu peux le repérer, et l'arrêter gentiment. Ah te voilà p'tit vélo qui mouline, tu me dis quoi au juste ? qu'est ce que je ressens quand tu moulines ? ah oui j'ai les mains qui tremblent... et je l'accepte, et je regarde le p'tit vélo qui s'arrête doucement tandis que je reviens à la réalité, qui est que je suis dans mon salon, qu'il y a une fenêtre ouverte avec des bruits dehors, etc... Et tu passes de la souffrance que ton cerveau t'impose, de cette charge mentale qui n'en finit pas, à la réalité, à chaque seconde que tu vis et qui est la seule chose réelle.


Comme disait Lennon, la vie c'est ce qui se passe pendant qu'on pense à autre chose.... à méditer ;)

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Oui, il faut reprendre le contrôle.


Je ne cache pas que j'y voyais aussi une forme de vengeance. Elle décide de lancer qqch avec moi, discute, me fait venir chez elle, prend le lendemain des billets pour partir au Canada 2 jours après en me prévenant vite fait par Sms en mode (j'ai tjrs voulu voir le Canada et c'est un ami maintenant et on pourra s'engager sur une relation serieuse tous les 2). D'une certaine façon, je ne voulais pas lui rendre ça trop facile. Bref, j'aurais dû l'engueuler avant qu'elle se barre au Canada ahah


Merci

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Ce que ça transpire tous ses messages? que t'a besoin de rétablir ton image auprès d'elle.


Mais elle est libre de penser ce qu'elle veut de toi, de votre relation, de votre rupture, de l'après rupture. Plus vite tu comprendras que tu n'a pas de controle sur ses pensées mieux ça sera pour toi. Tu pourras te focaliser sur toi et sur le pourquoi ton image de toi a pris un coup dans cette histoire. Tu ne pourras pas cependant rétablir ta confiance en toi en retournant là où tu l'as perdue...

“What we find in a soul mate is not something wild to tame, but something wild to run with.”


― Robert Brault

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  • 1 mois après...

Hello,


Quelques semaines après cet épisode, le moral est encore très variable. Bizarrement, c'est la première fois que je vis une séparation aussi intense émotionnellement. Mes histoires se sont toutes limitées à quelques mois et, généralement, avec un engagement sentimental de ma part relativement faible. J'avais fini par m'habituer à gérer parfaitement des séparations, même quand je les subissais.


Cette fois, je me rends compte que je me suis retrouvé dans une situation face à laquelle j'étais totalement désarmé. Je n'avais ni les codes, ni les astuces pour traverser ça au mieux et surtout préserver ma dignité ahah. On pourra dire que j'ai beaucoup appris.


Je me suis livré à une profonde introspection, allant jusqu'à voir une psy qui me dit, en gros, que j'ai plus été bête qu'autre chose, que j'ai réagi comme la plupart des gens ont déjà réagi à une séparation qu'ils ont subi. En gros, c'est normal, ça me fait une bonne leçon pour la prochaine fois mais faut pas chercher midi à 14h. Il y a cette sorte de paradoxe à s'imaginer atteint de mille maux et de se retrouver confronté à la "normalité". Suis-je trop dur avec moi-même ? J'hésite à reprendre rdv ou aller voir qqn d'autre.


Il n'empêche, difficile de ne pas rester bloqué sur l'idée qu'elle se fait de moi. C'est débile mais ça reste même si ça diminue, progressivement. J'ai tellement peu ressenti ce que j'ai ressenti au cours de ce bref moment, m'étant habitué à me construire une carapace émotionnelle, qu'il m'est difficile de ne pas avoir sauvegardé mon image. ça passera.

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  • 2 semaines après...

Salut,


 

. Bizarrement, c'est la première fois que je vis une séparation aussi intense émotionnellement.

Je pense qu'il serait intéressant de te poser la question suivante : "pourquoi cette rupture m'atteint-elle autant ?"


 

une psy qui me dit, en gros, que j'ai plus été bête qu'autre chose

Mouais. Pas cool. Juste un être humain au plus mal car il venait de se faire quitter, rien de plus. Donc oui comme elle le dit en suivant, c'était juste une réaction "normale".


 

Suis-je trop dur avec moi-même ?

Non, je pense pas, je pense juste que tu étais persuadé avoir besoin de réponses pour avancer. Aujourd'hui, t'en es où par rapport à ça ?


 

Il n'empêche, difficile de ne pas rester bloqué sur l'idée qu'elle se fait de moi. C'est débile mais ça reste même si ça diminue, progressivement. J'ai tellement peu ressenti ce que j'ai ressenti au cours de ce bref moment, m'étant habitué à me construire une carapace émotionnelle, qu'il m'est difficile de ne pas avoir sauvegardé mon image. ça passera.

En quoi ce qu'elle pense de toi, t'es utile dans ta vie ? Puis, tu penses vraiment que parce que tu lui as fait quelques reproches sur la fin, tu as sali l'"image" qu'elle s'est faite de toi ? Au pire si c'est le cas.. tant pis ?


En fait, juste retiens que t'es un être humain toi aussi, qui des fois s'exprime sous le coup de la colère, et ça ne fait pas de toi quelqu'un de mauvais.

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En fait, ma situation amoureuse est un peu particulière. Je me suis découvert sur le tard après m'être longtemps interdit de vivre ça, par des soucis de confiance en moi certainement et des expériences de friendzone assez douloureuses au tournant de l'adolescence et du jeune âge adulte.


Après, j'ai vécu quelques aventures avec des nanas sympas mais pour lesquelles je ne ressentais pas grand-chose. C'était une manière d'avancer, de vivre qqch mais ce n'était pas durable. Elles finissaient par le ressentir et ça se terminait, sans cris ni larmes puisque, même si j'étais tjrs un peu triste, ça glissait sur moi. J'en avais perdu cette sensation de l'amour et de ce que ça pouvait provoquer chez moi.


Alors forcément, quand tu vis ENFIN ça, ça m'a propulsé sur une autre planète, j'ai totalement surinvesti cette relation, me laissant entraîner par elle d'ailleurs, très en recherche d'affection.


Alors, forcément, quand elle est partie, ça a été l'effondrement et le scénario de trop. Une histoire enfin prometteuse, avec un début de projection, d'investissement qui s'arrête net et me ramène au point de départ. Et comme je suis très exigeant avec moi-même, je me reproche énormément de ne pas avoir su lâcher avec dignité. Je ne lui ai pas fait bcp de reproches d'ailleurs, j'ai surtout essayé de maintenir un vague lien via les RS et quelques messages. Sauf que, comment trouver cette force quand mon passé me ramène à aussi peu de certitudes ? C'est là que ma psy a raison : c'est normal. En plus, j'étais totalement désarmé.


Et pourquoi j'accorde de l'importance à son ressenti ? Parce que quand tu vis enfin qqch d'un peu intense, ça te fait du mal que la seule personne avec qui tu as vécu ça t'en veuille, te méprise ou que sais-je encore.


En fait, j'ai du mal à appliquer les schémas traditionnels pour se remettre d'une rupture parce qu'ils répondent à une norme => j'ai vécu une histoire longue, j'en ai vécu d'autres, j'ai un minimum d'acquis pour me permettre de me reconstruire, je profite de la rupture pour réapprendre à vivre seul et en faire un nouveau chapitre. Sauf que là, je reviens surtout à un état antérieur que je n'ai quitté que l'espace d'un petit moment. C'est assez misérabiliste dit comme ça mais, je peux l'assurer, ça procède d'une analyse assez rationnelle de la situation.


Mais bon, ça ira mieux demain.

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Ouais, alors, faudrait pas non plus imaginer que je m'en vante hein. J'aimerais rentrer dans les cases classiques. Mon cas n'est pas isolé, il est plus répandu qu'on ne le pense mais il détonne malgré tout.


Quand, passé la trentaine, tu te rends compte que dans aucune de tes relations amoureuses passées, on ne t'a dit "je t'aime", ben, forcément, ça affaiblit un peu la confiance que tu peux avoir en toi. Je ne dis pas que je n'ai pas ma part de responsabilité. Elle est évidente. Je dis simplement que ça crée une fragilité supplémentaire. Et que ça complique l'appréhension d'une rupture. Parce qu'objectivement, je n'ai pas tant d'éléments de mon passé amoureux qui me permettent de me dire : "Allez, on va de l'avant, on va enfin trouver chaussure à son pied" ou "Bon, c'est pas grave, dans quelques mois, ça ira mieux". Sauf qu'au bout d'un moment, forcément ta patience vient à bout. Tu as plus de mal à relancer la machine parce qu'à nouveau, tu te rends compte que ce que tu as vécu n'est finalement rien de plus qu'un feu de paille.


Donc oui, je peux appliquer certains conseils post-rupture mais, malgré tout, il faut que je les adapte à ma situation qui n'est pas non plus celle qu'on évoque le plus souvent. Sinon, c'est voué à l'échec.

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Elle est classique oui. ça je ne dis pas.


Simplement, je l'analyse par rapport à mon contexte perso. La réaction normale, dans mon histoire, aurait été de ne pas accepter certaines choses, de dire stop et d'être capable, au moment de la rupture, de couper et de respecter sa décision (ce que vous m'avez indiqué d'ailleurs).


Pourquoi je ne l'ai pas fait ? Parce que j'ai tellement envie de connaître enfin la belle histoire que je suis porté à accepter certaines choses que je ne devrais pas accepter. Ce n'est pas propre à moi-même, c'est accentué par mon passé. Ce n'est pas la même chose de se dire : "Bon, ça se présente bien mais y'a des éléments qui me plaisent pas donc je dis stop et je sais que je peux trouver mieux parce que j'ai déjà vécu mieux" que "Bon, j'ai jamais vécu un truc aussi intense, ça se rapproche enfin de ce que je veux, ok, y'a des trucs bizarres mais j'y vais coûte que coûte".


Je pense que tu surinterprètes mes propos. On ne peut pas appliquer une interprétation sans tenir compte d'un contexte. Donc oui, je m'appuie sur ce schéma (le SR, savoir tourner la page etc.) mais je me dis que si j'ai eu autant de mal à me lancer dedans, c'est aussi parce qu'il y a une part de moi qui est plus susceptible que d'autres à s'accrocher à ce qui ressemble à une belle histoire.

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La réaction normale, dans mon histoire, aurait été de ne pas accepter certaines choses, de dire stop et d'être capable, au moment de la rupture, de couper et de respecter sa décision

 

Hawkins, arrête. Y a pas de réaction type. Y pas de "j'aurais du/j'aurais pas du". C'est pas grave. Comme tu l'as dit dans l'un de tes posts : tu apprends.

Et plus tu te répètes ce "j'aurais du" et plus tu retardes ta guérison.


Aussi, ce n'est pas parce que tu poses tes limites dans une relation (sans nécessairement dire stop), que tu ne peux pas connaître la "belle" histoire. Et j'ai envie de te dire bien au contraire : tu acceptes des choses, tu finis par tout accepter, et.. toi tu finis par ne plus exister. Au final tu finis par être malheureux.

D'ailleurs en quoi cette histoire était si "belle" puisque tu acceptais des choses qui ne te convenaient pas spécialement ? Là c'était court, mais tu n'aurais pas pu "tenir" comme ça si longtemps.


Essaye de noter ce qui n'allait pas dans cette relation. Ce que tu acceptais, et que dorénavant, tu n'accepteras plus. Je pense que de faire ça, ça pourrait t'aider

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La liste, je l'ai faite et elle est clairement connue, il faudra juste que je m'en souvienne le moment venu et que je ne sois pas dans un état d'esprit du genre : "Ah, enfin qqh d'intéressant !" m'amenant à y aller tête baissée.


Quant à cette histoire, elle n'est pas belle, elle est même assez nulle fondamentalement. Mais, sur le moment, c'est la seule dans laquelle je me suis senti vivant, où j'ai ressenti que je pouvais en faire qqch.


Cest ma difficulté. Déployer des efforts mais avec un niveau de certitude proche de 0 parce que ces efforts n'ont jusqu'à présent jamais abouti à qqch de concret. C'est un peu comme pisser dans un violon. Mais ça viendra hein !

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