- 11 mai 2022, 07:09
#1332252
Bonjour à tous,
J'aurais aimé ne pas avoir à réexposer ma vie sur ce forum je crois. Mais l'histoire dont il est question n'a rien à voir avec celle qui m'avait conduit à vous écrire à tous, déjà. J'avais trouvé une aide précieuse et une grande affection, que j'ai essayé de rendre, et qui me conduisent à vous décrire ma situation actuelle. A nouveau je me sens triste, à nouveau je me sens perdu, et malgré toute l'expérience accumulée, encore une fois les choses semblent m'échapper.
J'ai rencontré ma copine actuelle en Septembre 2021. Ce fut un concours de circonstances assez spécial : je l'avais déjà croisée avec son ex qui habitait dans la même ville sans que nous n'ayons aucun rapport particulier. C'est à ce moment-là, peu de temps après leur séparation, que nous avons commencé à nous fréquenter. L'ayant déjà vécu, ou tout au moins étant conscient de l'existence de cet état, j'ai vite supposé que j'étais une sorte de tampon. Il s'est avéré par la suite, les moments passés ensemble allant bon train, que ce n'était pas le cas. Progressivement nous construisions quelque chose de beau, de respectueux, et je suis tombé amoureux. Elle aussi.
Peut-être que le détail sera nécessaire plus tard, si quelque chose est à creuser. Mais nous nous aimions au point de se dire qu'on résisterait à une chose : mon départ. Ca lui faisait peur, pas moi, et on a fini par se rassurer tous les deux. Moi la distance, je peux faire avec, je me sens très fort par rapport à ça. Déjà à ce moment, j'avais des doutes quand à sa capacité à tenir, mais nous nous aimions tellement... Je suis parti à l'étranger en Janvier 2022, genre à 8000 km. J'essaye de faire vivre la relation autant que possible, je me bats de toute mes forces. Je sais que ce n'est pas facile. Elle est venue me voir deux mois, de février à avril, ça s'est bien passé. Même si j'ai parfois ressenti de la distance physique, un côté qu'elle montrait déjà quand on était tous les deux au même endroit.
J'ai été plutôt allusif jusque-là mais c'est parce que c'est à partir de son retour en France que tout a commencé à changer pour moi. Son attitude et ses mots ont commencé à me paraître plus contradictoires. Moins de présence au téléphone, moins d'attention. Et puis un nouveau mec qu'elle voit de temps en temps pour faire du sport. Elle l'avait déjà rencontré en Janvier. Mes vieux démons avaient déjà toqué dans mon crâne mais non quand même, je viens à peine de partir, je vais pas déjà me mettre dans tous mes états. Et elle ne faisait rien qui puisse m'inquiéter. Même si elle passait pas mal de temps avec à ce moment-là. J'avais accepté ça, tant que je ne ressentais pas de distance verbale ou affective. Mais au fond de moi, dans mes entrailles, je crois que je savais déjà que quelque chose ne tournait pas rond. Est-ce qu'on rencontre un nouveau gars à 30 ans, en passant beaucoup de temps avec lui, en lui proposant de faire des sorties, d'aller boire des coups, de le faire rencontrer ses amis, sans qu'il y ait d'ambiguïté ? Peut-être me direz-vous, j'ai voulu le croire. Mais à son retour en France donc, il n'a fallu que peu de temps pour qu'elle m'avoue ressentir cette ambiguïté. Il était clairement intéressé. Qui ne le serait pas ? Une femme vous accorde beaucoup de temps, vous sollicite, alors que vous venez à peine de vous rencontrer. Je sais ce qu'est l'amitié, et en l'occurrence, je ne pouvais pas imaginer qu'il s'agissait de ça. Me voilà donc à distance, en train de devoir supporter le fait que ma copine fasse beaucoup de choses avec un gars qui s'intéresse à elle. Je ne lui en veux pas à ce gars au fond, c'est elle qui multiplie les occasions de le voir, c'est elle qui provoque ces situations. Tout ça j'arrivais encore à le gérer jusqu'au jour, récent, où elle m'avoue qu'elle aussi ressentait de l'attirance. Qu'elle ne savait pas vraiment ce que c'était, mais qu'avec, je cite, "un coup dans le nez", ou si elle ne me connaissait pas, elle pourrait très bien envisager quelque chose avec lui. A partir de ce moment, ma position a changé, et je me suis retrouvé dans le même état qu'il y a quelques années : peureux, faible, dépassé par les évènements, et passif. C'est à ce moment qu'elle a commencé à évoquer la relation ouverte, chose qu'on avait jamais envisagé, mais dont elle avait en fait toujours été curieuse sans jamais pouvoir la pratiquer. Je lui ai dit que c'était impossible pour moi maintenant, la distance rend trop vulnérable, et en 7 mois, je n'ai pas la sensation qu'on se soit assez explorés pour ouvrir notre relation. Je pourrais ne pas être définitivement fermé à l'idée, mais pas là, pas maintenant. Alors elle comprend, et me dit qu'elle va tâcher de moins le voir, et ne pas chercher à se retrouver dans une situation inconfortable. Peut-être que ça lui coûte, je ne sais pas. Toujours est-il que dans cette histoire, c'est moi qu'elle aime, c'est moi qu'elle a toujours aimé, c'est avec moi qu'elle envisage l'avenir, c'est avec moi qu'elle veut vieillir. Tout ça elle me l'a dit, et je lui ai dit au moment où elle m'a parlé de cette attirance, après une conversation de quelques heures, entre larmes et rires. Pour elle donc, rien n'est remis en cause, et elle ne sait pas vraiment dire pourquoi elle ressent ce besoin de satisfaire cette attirance. Qu'on la ressente, soit, mais ce n'était pas l'histoire que nous étions en train d'écrire, ce n'était pas le chemin que nous étions en train de prendre. C'était aussi un peu contradictoire parce qu'elle disait en même temps qu'elle n'imaginait pas un seul instant pouvoir me trahir : elle m'en parle comme d'une possibilité, en me disant en même temps que ce serait trop dur pour elle. J'avoue ne pas comprendre.
C'est allé un peu mieux ensuite, je la sentais plus disponible à nouveau, et patatras le week-end dernier. Non pas lui, mais un autre garçon, avec qui elle a terminé une soirée, en finissant par s'endormir dans ses bras. Rien de plus, selon elle. Ca vous paraîtra peut-être raisonnable, et pas si grave que ça, mais nous avions déjà discuté de cette symbolique, et le sommeil partagé était pour nous une sorte de totem. Elle a reconnu que ce n'était pas anodin, une semaine plus tard quand elle m'avouait enfin ce qu'elle avait fait après m'avoir menti. Evidemment, je l'avais senti ce soir-là, on le sent toujours hein les gars ? Ils n'ont sûrement pas couché ensemble, c'est en tous cas ce qu'elle me dit. En soi, je pourrais m'accommoder de ça, même si je ne connais ce gars ni d'Eve, ni d'Adam. C'est un "ami" dont je n'avais jamais entendu parler, ce qui m'interroge sur la nature profonde de ses amitiés masculines, ou certaines d'entre elles au moins. Le problème vient maintenant : elle serait volontiers passé à l'étape suivante si j'avais été d'accord. Et en me l'avouant, elle a cherché mon aval pour le revoir cette semaine et continuer d'explorer cette curiosité. Elle voulait que je lui dise que c'était ok de me tromper. Je suis effondré intérieurement. C'est moi qu'elle aime, c'est moi qu'elle projette dans son futur, et elle demande mon approbation. Je ne peux pas, c'est trop dur. Je lui dis tout ça, et elle se met à pleurer, à culpabiliser de ressentir ce qu'elle ressent. Elle est perdue. Elle me veut moi, elle veut mon amour, mais elle veut le reste. Je sais que la distance n'aide pas, mais cela ne faisait qu'un mois que nous étions loin de l'autre. J'ai même avancé ma date de retour pour elle, pour nous faire respirer. Entre temps, elle a aussi revu le premier mec dont il était question dans ce récit, et a recommencé à tergiverser sur l'ambiguïté qu'il pouvait y avoir avec lui. Elle ne peut pas s'empêcher de les voir. Et je ne comprends pas cette soif. Nous avons tout pour être heureux, on se le dit, et tout est train d'être détruit à cause de son comportement erratique. La raison profonde de son comportement s'arrêter à la satisfaction d'une pulsion, c'est l'impression que j'ai, au détriment de tout ce qu'on a commencé à construire ensemble. Aujourd'hui elle est perdue, elle m'aime, je le crois, et je lui dis que je veux prendre soin de nous. Je ne sais pas comment l'aider, elle a l'air si malheureuse. Elle se rend compte qu'elle me fait du mal, et ça la blesse énormément.
Malgré les beaux discours, malgré l'amour qu'elle me porte et que je lui porte, je ne sais plus quoi faire. J'ai l'impression que la distance agit comme un catalyseur qui révèle quelque chose qui se serait produit de toute façon. Et en même temps, j'ai l'impression de deviner au fond d'elle une réelle envie de stabilité, de confiance, d'exclusivité, tout ce qu'on a quand on est ensemble au même endroit. Je suis triste et blessé, et je ne sais pas quoi faire de mes sentiments, et des siens. Et je ne sais pas comment lui refaire confiance.
Merci à tous.
J'aurais aimé ne pas avoir à réexposer ma vie sur ce forum je crois. Mais l'histoire dont il est question n'a rien à voir avec celle qui m'avait conduit à vous écrire à tous, déjà. J'avais trouvé une aide précieuse et une grande affection, que j'ai essayé de rendre, et qui me conduisent à vous décrire ma situation actuelle. A nouveau je me sens triste, à nouveau je me sens perdu, et malgré toute l'expérience accumulée, encore une fois les choses semblent m'échapper.
J'ai rencontré ma copine actuelle en Septembre 2021. Ce fut un concours de circonstances assez spécial : je l'avais déjà croisée avec son ex qui habitait dans la même ville sans que nous n'ayons aucun rapport particulier. C'est à ce moment-là, peu de temps après leur séparation, que nous avons commencé à nous fréquenter. L'ayant déjà vécu, ou tout au moins étant conscient de l'existence de cet état, j'ai vite supposé que j'étais une sorte de tampon. Il s'est avéré par la suite, les moments passés ensemble allant bon train, que ce n'était pas le cas. Progressivement nous construisions quelque chose de beau, de respectueux, et je suis tombé amoureux. Elle aussi.
Peut-être que le détail sera nécessaire plus tard, si quelque chose est à creuser. Mais nous nous aimions au point de se dire qu'on résisterait à une chose : mon départ. Ca lui faisait peur, pas moi, et on a fini par se rassurer tous les deux. Moi la distance, je peux faire avec, je me sens très fort par rapport à ça. Déjà à ce moment, j'avais des doutes quand à sa capacité à tenir, mais nous nous aimions tellement... Je suis parti à l'étranger en Janvier 2022, genre à 8000 km. J'essaye de faire vivre la relation autant que possible, je me bats de toute mes forces. Je sais que ce n'est pas facile. Elle est venue me voir deux mois, de février à avril, ça s'est bien passé. Même si j'ai parfois ressenti de la distance physique, un côté qu'elle montrait déjà quand on était tous les deux au même endroit.
J'ai été plutôt allusif jusque-là mais c'est parce que c'est à partir de son retour en France que tout a commencé à changer pour moi. Son attitude et ses mots ont commencé à me paraître plus contradictoires. Moins de présence au téléphone, moins d'attention. Et puis un nouveau mec qu'elle voit de temps en temps pour faire du sport. Elle l'avait déjà rencontré en Janvier. Mes vieux démons avaient déjà toqué dans mon crâne mais non quand même, je viens à peine de partir, je vais pas déjà me mettre dans tous mes états. Et elle ne faisait rien qui puisse m'inquiéter. Même si elle passait pas mal de temps avec à ce moment-là. J'avais accepté ça, tant que je ne ressentais pas de distance verbale ou affective. Mais au fond de moi, dans mes entrailles, je crois que je savais déjà que quelque chose ne tournait pas rond. Est-ce qu'on rencontre un nouveau gars à 30 ans, en passant beaucoup de temps avec lui, en lui proposant de faire des sorties, d'aller boire des coups, de le faire rencontrer ses amis, sans qu'il y ait d'ambiguïté ? Peut-être me direz-vous, j'ai voulu le croire. Mais à son retour en France donc, il n'a fallu que peu de temps pour qu'elle m'avoue ressentir cette ambiguïté. Il était clairement intéressé. Qui ne le serait pas ? Une femme vous accorde beaucoup de temps, vous sollicite, alors que vous venez à peine de vous rencontrer. Je sais ce qu'est l'amitié, et en l'occurrence, je ne pouvais pas imaginer qu'il s'agissait de ça. Me voilà donc à distance, en train de devoir supporter le fait que ma copine fasse beaucoup de choses avec un gars qui s'intéresse à elle. Je ne lui en veux pas à ce gars au fond, c'est elle qui multiplie les occasions de le voir, c'est elle qui provoque ces situations. Tout ça j'arrivais encore à le gérer jusqu'au jour, récent, où elle m'avoue qu'elle aussi ressentait de l'attirance. Qu'elle ne savait pas vraiment ce que c'était, mais qu'avec, je cite, "un coup dans le nez", ou si elle ne me connaissait pas, elle pourrait très bien envisager quelque chose avec lui. A partir de ce moment, ma position a changé, et je me suis retrouvé dans le même état qu'il y a quelques années : peureux, faible, dépassé par les évènements, et passif. C'est à ce moment qu'elle a commencé à évoquer la relation ouverte, chose qu'on avait jamais envisagé, mais dont elle avait en fait toujours été curieuse sans jamais pouvoir la pratiquer. Je lui ai dit que c'était impossible pour moi maintenant, la distance rend trop vulnérable, et en 7 mois, je n'ai pas la sensation qu'on se soit assez explorés pour ouvrir notre relation. Je pourrais ne pas être définitivement fermé à l'idée, mais pas là, pas maintenant. Alors elle comprend, et me dit qu'elle va tâcher de moins le voir, et ne pas chercher à se retrouver dans une situation inconfortable. Peut-être que ça lui coûte, je ne sais pas. Toujours est-il que dans cette histoire, c'est moi qu'elle aime, c'est moi qu'elle a toujours aimé, c'est avec moi qu'elle envisage l'avenir, c'est avec moi qu'elle veut vieillir. Tout ça elle me l'a dit, et je lui ai dit au moment où elle m'a parlé de cette attirance, après une conversation de quelques heures, entre larmes et rires. Pour elle donc, rien n'est remis en cause, et elle ne sait pas vraiment dire pourquoi elle ressent ce besoin de satisfaire cette attirance. Qu'on la ressente, soit, mais ce n'était pas l'histoire que nous étions en train d'écrire, ce n'était pas le chemin que nous étions en train de prendre. C'était aussi un peu contradictoire parce qu'elle disait en même temps qu'elle n'imaginait pas un seul instant pouvoir me trahir : elle m'en parle comme d'une possibilité, en me disant en même temps que ce serait trop dur pour elle. J'avoue ne pas comprendre.
C'est allé un peu mieux ensuite, je la sentais plus disponible à nouveau, et patatras le week-end dernier. Non pas lui, mais un autre garçon, avec qui elle a terminé une soirée, en finissant par s'endormir dans ses bras. Rien de plus, selon elle. Ca vous paraîtra peut-être raisonnable, et pas si grave que ça, mais nous avions déjà discuté de cette symbolique, et le sommeil partagé était pour nous une sorte de totem. Elle a reconnu que ce n'était pas anodin, une semaine plus tard quand elle m'avouait enfin ce qu'elle avait fait après m'avoir menti. Evidemment, je l'avais senti ce soir-là, on le sent toujours hein les gars ? Ils n'ont sûrement pas couché ensemble, c'est en tous cas ce qu'elle me dit. En soi, je pourrais m'accommoder de ça, même si je ne connais ce gars ni d'Eve, ni d'Adam. C'est un "ami" dont je n'avais jamais entendu parler, ce qui m'interroge sur la nature profonde de ses amitiés masculines, ou certaines d'entre elles au moins. Le problème vient maintenant : elle serait volontiers passé à l'étape suivante si j'avais été d'accord. Et en me l'avouant, elle a cherché mon aval pour le revoir cette semaine et continuer d'explorer cette curiosité. Elle voulait que je lui dise que c'était ok de me tromper. Je suis effondré intérieurement. C'est moi qu'elle aime, c'est moi qu'elle projette dans son futur, et elle demande mon approbation. Je ne peux pas, c'est trop dur. Je lui dis tout ça, et elle se met à pleurer, à culpabiliser de ressentir ce qu'elle ressent. Elle est perdue. Elle me veut moi, elle veut mon amour, mais elle veut le reste. Je sais que la distance n'aide pas, mais cela ne faisait qu'un mois que nous étions loin de l'autre. J'ai même avancé ma date de retour pour elle, pour nous faire respirer. Entre temps, elle a aussi revu le premier mec dont il était question dans ce récit, et a recommencé à tergiverser sur l'ambiguïté qu'il pouvait y avoir avec lui. Elle ne peut pas s'empêcher de les voir. Et je ne comprends pas cette soif. Nous avons tout pour être heureux, on se le dit, et tout est train d'être détruit à cause de son comportement erratique. La raison profonde de son comportement s'arrêter à la satisfaction d'une pulsion, c'est l'impression que j'ai, au détriment de tout ce qu'on a commencé à construire ensemble. Aujourd'hui elle est perdue, elle m'aime, je le crois, et je lui dis que je veux prendre soin de nous. Je ne sais pas comment l'aider, elle a l'air si malheureuse. Elle se rend compte qu'elle me fait du mal, et ça la blesse énormément.
Malgré les beaux discours, malgré l'amour qu'elle me porte et que je lui porte, je ne sais plus quoi faire. J'ai l'impression que la distance agit comme un catalyseur qui révèle quelque chose qui se serait produit de toute façon. Et en même temps, j'ai l'impression de deviner au fond d'elle une réelle envie de stabilité, de confiance, d'exclusivité, tout ce qu'on a quand on est ensemble au même endroit. Je suis triste et blessé, et je ne sais pas quoi faire de mes sentiments, et des siens. Et je ne sais pas comment lui refaire confiance.
Merci à tous.