Bonsoir à tous,
(accrochez-vous j'ai encore beaucoup trop écrit(dsl))
Un moment "important" est enfin passé, il s'est enfin passé plus de temps depuis la rupture que n'as durée la relation en elle même.
Triste constat, en relisant mes messages précédents, je me rend compte que je me pose toujours les même questions, que j'ai toujours les même cheminements de pensées qui n'aboutissent jamais à rien. Finalement je pense encore beaucoup à elle et à tout ces problèmes de ma vie sentimentale malgré le temps passé.
J'imagine que parmi les personnes qui liront, certains auront peut être mis plus de temps que moi à s'en remettre, et que pour eux 2 ans depuis la rupture ne doit pas sembler énorme. Dans une logique assez simpliste, pour me donner un ordre d'idée, j'osais imaginer que ça ne prendrait pas plus de temps à m'en remettre que de temps passé avec elle, mais j'ai manifestement eu tort là dessus.
Je suis toujours dans cet état d'alternance entre des hauts et des bas, à y repenser dès que je ne m'occupe plus l'esprit, dès que j'ai un moment seul, tout les soirs avant de dormir. Bien sur il y a du mieux : J'ai eu le temps de me "reconstruire" depuis, en temps qu'individu et de faire le deuil de ce "moi en couple" qui avait prit toute la place, de reprendre des repères et de remettre de l'ordre dans les autres aspects de ma vie (potes, famille, pro etc.)... Il n'y a que l'aspect de ma vie sentimentale qui reste toujours aussi chamboulé.
Je ne peux que constater qu'après 2 ans sans aucun contact, il reste encore quelques rémanences de ce fort attachement que j'ai eu pour elle à l'époque, malgré tout mes efforts pour essayer de passer outre. Comme si j'avais toujours autant de mal à accepter qu'elle disparaisse complètement de ma vie, comme s'il ne s'était jamais rien passé et que l'on existait plus aux yeux de l'autre. Mais vu que c'est le principe d'une séparation, il faudrait bien que je l'accepte un jour.
Et cet attachement je le refoule dans la vie de tout les jours. Inconsciemment je me fait croire que c'est la nostalgie qui m'y fais y repenser, que c'est comme ça et que je dois vivre avec, car de toute façon n'est ce pas peine perdue? à quoi bon si pour elle je n'existe plus de toutes façons?
Je refoule les sentiments qu'il me reste pour elle car je n'ai pas envie de passer pour ce mec fragile/relou qui repointe son nez dans la vie d'une personne qui n'as plus voulu de moi dedans. Je dois voir ça comme une faiblesse à camoufler pour garder la tête haute.
Tout le monde est différent de toutes façon, tout le monde vit l'amour à sa façon, et tout le monde encaisse plus ou moins bien les ruptures. Je fais parti de ceux à qui ça a laissé un doux traumatisme en guise de cicatrice, et un cerveau qui me crie "ALERTE ROUGE" dès que j'essaie d'avancer dans ma vie sentimentale en rencontrant d'autres personnes. La moindre projection sur le fait de recréer un attachement avec quelqu'un et c'est fichu.
Je suis content d'avoir vécu un amour passionnel comme celui-ci car j'ai joué cartes sur table et ça a été puissant et beau, maintenant j'ai beaucoup de mal à l'envisager à nouveau car 2 années de bonheur pour 2 années à en chier à me relever, dans ma vision actuelle le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Dans tout ces moments de solitude où je pars en introspection, il m'arrive parfois d'arriver à cette conclusion: Y a juste à attendre... mon cœur et mon cerveau ne sont toujours pas sur la même longueur d'onde: mon cœur a pu recoller les morceaux depuis ces deux années et à envie de repartir à l'aventure, mais mon cerveau fait tout son possible pour éviter ça car revivre une deuxième rupture comme celle-ci je ne sais pas si je m'en remettrais. Mais mon cerveau baisse petit à petit sa garde et bientôt je pourrais me laisser vivre de nouvelles choses. Le jour où je serais prêt je le saurais.
Bon actuellement je suis toujours sentimentalement décédé, je n'ai plus foi en le concept même du couple dans notre société, tout sonne faux, je ne sais plus comment aborder l'amour, qu'elle vision en avoir, quel type de relation pourrais-je envisager sans créer d'attachement dans un premier temps. Désolé de partir dans un hors sujet philosophique mais si certains d'entres vous connaissent des alternatives où ont de bons conseils à ce sujet je suis vraiment preneur (car ce flou total à ce niveau ça m'empêche de tenter quoi que ça soit sentimentalement, je n'ai plus du tout de repères).
Parfois il m'arrive de relire toutes les réponses sur ce post pour voir si mon point de vue à changer depuis, et à chaque fois que je retombe sur les dernières réponses de @Allys et de @ManuKanti , j'en ressort perplexe : Tout deux arrivent par des arguments forts et pleins de bon sens, à me convaincre d'une chose et de son opposé...
Attention, j'invoque... l'histoire de la lettre pour mon ex ! (j'suis sûr ça vous avait manqué de me dire que c'est pas une bonne idée :p ) et SPOIL : Je suis toujours dans l'indécision de si je devrais lui envoyer ou non.
Dans ses messages, @Allys m'as beaucoup ouvert les yeux sur le fait qu'au fond on ne connais jamais vraiment la personne avec qui on est/était en couple, que pour enjoliver la situation elle ai pu dire des choses mais penser le contraire, ou n'en avoir rien à faire. Qu'aussi on ne se connais pas vraiment sois-même, qu'on peut sans s'en rendre compte se mentir à sois même, pour confirmer ce que l'on a envie de croire ou pour activer ce fameux cercle vicieux de l'addiction ( et je pense y être facilement sujet) : et je remet donc beaucoup en doute la raison de mon envie d'envoyer cette lettre et fini par croire que tout ça ne fais que me faire perdre mon temps.
Allys m'as surtout bien montré à quel point la lettre que je voulais envoyer était très mal foutue et ne reflétait pas vraiment ce que j'avais envie d'y exprimer. J'ai beaucoup de mal à mettre à l'écrit ce que je ressent à ce propos.
Puis vient la réponse de @ManuKanti , qui cible assez précisement ce que je pense être la raison de cette envie d'envoyer une lettre. Déja le fontionnement du "
Plutôt des remords que des regrets" est une reflexion à laquelle je crois fortement aussi, et qui m'aide dans ma vie de tout les jours, à tout les niveaux. Le paragraphe suivant fait alors beaucoup écho avec ce que je ressent, lors de ces fameux cheminements de pensées où je réfléchi à la vrai utilité de cette lettre pour moi.
Je pense vraiment que l'envoi de cette lettre peut avoir cet effet libérateur. Je ne vois pas d'autre moyens d’améliorer mon ressenti actuel, autrement que dans la simple attente de ne plus y penser.
Si de cette lettre je n'ai jamais de réponse, j'imagine même en sortir soulagé, j'aurais fais ce que voulait faire au plus profond de moi, ça aura été un adieu de ma part à la hauteur des deux années que l'ont a passés. Cette lettre est effectivement dans ce cas plus pour moi que pour elle.
Si de cette lettre j'ai une réponse et qu'elle m'envoie balader ; tant mieux je m'en fou je serais totalement fixé, plus de raisons d'y repenser.
Si de cette lettre j'ai une réponse et que l'on reprend contact (bien que j'y crois peu) j'essaierai sans doute à nouveau d'écouter ce que me dit mon cœur et on verra bien !
J'aime beaucoup personnifier mon cerveau et mon cœur comme je l'ai fait plus haut... En fait j'ai un peu l'impression de les avoir un sur chaque épaules, à la manière d'un petit ange et d'un petit démon...
Sauf que là ya pas d'histoire de gentils ou de méchants, mon cerveau serait un petit @Allys et mon cœur serait un petit @ManuKanti , l'un essayant à tout prix de me raisonner et d'éviter de me faire encore plus de mal, l'autre essayant de me faire croire en ce que je ressent et me poussant à l'aventure malgré les risques.
Et moi, au milieu de tout ça, je reste paumé et incapable de prendre une décision