Bonjour,
En te lisant, je ne sais pas mais j'ai un malaise, vraiment...
Avec Séverine tout va bien
et puis
autant les suivants me gavent presque... genre "qu'est ce qu'on a encore à se dire ?".
J'ai l'impression que ça force, que ça contient, que ce n'est pas naturel... J'ai l'impression que cette fois c'est encore une autre peur qui vient, je n'arrive pas trop à identifier, comme si tu te forçais à être sur la retenue, à ne pas en faire trop. Alors tu parviens à te dire "ça y est je ne suis plus oppressant vis à vis d'elle", mais du coup c'est vis à vis de toi-même que tu deviens oppressant... Peur de faire un pet de travers, peur, toujours peur...
je suis content car je sais pertinemment que mon côté oppressant et/ou collant n'était pas vraiment ma vraie nature !
Non en effet ce n'est certainement pas ta vraie nature, mais c'est la carapace que tu t'es forgée pour te protéger de tes peurs. Et cette carapace tant que tu ne l'auras pas posée autrement qu'en te forçant, qu'en calculant, elle sera toujours présente à un moment où à un autre, car c'est inconscient et tant que ce n'est pas traité au fond, ben c'est là, et toujours là.
Je suis seul chez moi, je la retrouve parfois, et ça me va vraiment bien comme ça !
Oui c'est bien, très bien, disons que ça rassure. Et c'est ça dont tu as besoin, être rassuré. En fait le problème c'est que tu n'es pas rassuré par toi-même, mais par la présence de l'autre. L'autre est là, de près ou de loin, c'est bon tu as ta dose de came et forcément tu te sens bien.
Mais quand tu te demandes ce que l'on a encore à se dire, pareil, la peur... La peur de réveiller les difficultés du passé, peur qu'elle aborde un sujet sur lequel ça peut vriller... Alors il ne faut pas parler, juste se dire un artificiel "coucou ça va" et qui ne va surtout pas plus loin...
Je me trompe peut-être, mais c'est ce que je ressens en te lisant...
Qu'en penses-tu ?