- 18 sept. 2022, 18:22
#1334529
Bonjour à tous,
Je ne pensais pas écrire sur ce forum, mais après avoir lu les réponses riches postées sur d'autres sujets que j'ai parcourus, je me suis dit que cela me ferait du bien d'échanger avec vous, car je ne sais plus comment me libérer de ma souffrance.
Je vais essayer de résumer mon histoire et de ne pas (trop) me perdre dans des longueurs inutiles !
Je suis restée 5 ans en couple, dont environ 4 ans de vie commune.
Il m'a quittée il y a 2 mois, et j'en suis encore complètement sonnée.
Quand on s'est rencontré, c'est lui qui est venu vers moi.
Bien que très gentil, il se montrait attaché à son indépendance les premiers temps de notre relation : il me proposait des sorties, mais rarement de passer tout un week-end ensemble.
Pourtant, il m'a assez vite présentée à sa famille.
Par ailleurs, il avait une libido relativement "calme", de sorte qu'à certains moments, je me demandais si je lui plaisais vraiment.
Peu à peu, nous nous sommes "apprivoisés" et nous sommes devenus plus fusionnels, surtout après avoir emménagé ensemble.
Il n'était pas adepte des grandes déclarations, exprimait assez peu ses sentiments, mais il me semblait que ses actes et ses attentions envers moi étaient des preuves d'amour. Il était très prévenant et il lui est tout de même arrivé de me dire de très jolies choses.
Au bout de quelques mois ensemble, il m'a avoué qu'il n'avait jamais eu de relation intime avant moi, ce qui m'a permis de comprendre pourquoi il était assez "timide" sur ce plan.
A partir de ce moment-là, il a commencé à se "lâcher" un peu plus, mais restait relativement peu demandeur (en comparaison avec d'autres hommes). J'avais fini par me dire que c'était son mode de fonctionnement et que je n'avais pas à remettre en question son attirance pour moi.
De plus, il avait tout de même plein de gestes tendres spontanés envers mois.
Nous nous entendions très bien, avions une très grande connivence intellectuelle, riions beaucoup. Il y avait une grande confiance entre nous.
Finalement, même si j'avais des activités en dehors de lui, il était tout pour moi : mon amoureux mais aussi mon meilleur ami, mon confident, mon point de repère.
Et il disait que la réciproque était vraie.
Depuis 1 an, j'ai été très prise par ma vie professionnelle, ce qui fait que j'étais un peu moins disponible pour lui, mais il ne s'est jamais plaint de cela.
Nous avions un rythme de vie assez routinier, mais est-ce anormal après plusieurs années ensemble et un quotidien chargé ?
J'avais commencé à lui parler de mariage, et je voyais bien qu'il était réticent.
Il me disait que cela ne correspondait pas à ses convictions et je ne pensais pas que cela voulait dire qu'il ne m'aimait pas assez.
Il y a environ 6 mois, il m'avait dit qu'il se posait des questions car ses sentiments n'étaient plus les mêmes. Pourtant, il m'a précisé de suite qu'il ne voulait pas que l'on se quitte car il était bien à mes côtés et j'étais tout pour lui.
J'ai essayé de casser la routine, d'éviter les petites disputes du quotidien, pensant que cela allait raviver la flamme. Lui de son côté n'a en revanche pas changé grand-chose à son mode de fonctionnement, mais il m'a redit plusieurs fois qu'il m'aimait et j'ai donc pensé que nous étions sortis d'un mauvais passage.
Finalement, il y a 2 mois, rebelote : il exprime des doutes sur ses sentiments.
A ce moment-là j'ai senti que la fin se profilait, j'ai beaucoup pleuré, mais il a mis une semaine à m'annoncer sa décision finale de tout arrêter.
Je me suis énormément culpabilisée, je m'en suis voulue d'avoir été trop prise par mon travail, d'avoir été trop exigeante avec lui sur le ménage par exemple, et même de ne pas avoir été assez jolie pour lui ! Je me suis demandée ce que j'avais fait de mal, ou ce que je n'avais pas assez fait.
Lui a dit n'avoir rien à me reprocher, que j'avais été la compagne idéale (mais je ne sais pas dans quelle mesure il le pensait sincèrement, il a peut-être juste voulu me déculpabiliser).
Selon lui, il n'avait juste plus envie de continuer. Il a dit qu'il ne savait pas trop comment l'expliquer, mais a stipulé que peut-être, il avait besoin de vivre autre chose de plus léger et de plus intense à la fois.
Il m'a juré qu'il n'avait personne d'autre.
Quand il est parti de notre maison, je me suis complètement effondrée et malgré toutes les actions que je mets en place (voir du monde, en parler...), j'ai du mal à remonter la pente.
Il me manque énormément, j'ai tous les souvenirs qui me reviennent comme des "flashs" et je ne comprends pas qu'il ait pu tirer un trait sur notre vie ensemble si j'étais "tout pour lui".
Aujourd'hui, je réanalyse toute notre histoire, et je trouve qu'elle était parsemée d'éléments très contradictoires. Il y avait des signaux plutôt "négatifs" dès le début puisqu'il semblait attaché à son indépendance, aimait avoir ses activités à lui, était peu enclin aux compliments enflammés... Peut-être aurais-je dû m'alerter plus tôt.
Mais en même temps c'est lui qui avait voulu qu'on emménage rapidement ensemble, il venait toujours vers moi pour me cajoler, était soucieux de mon bien-être...
J'ai vite compris qu'à court terme, notre histoire était vraiment finie et qu'il ne servait à rien d'essayer de le retenir.
Mais je m'accrochais à l'idée que, peut-être, une fois seul dans la vie, il réfléchirait différemment et se rendrait compte que je lui manquais.
Cependant, depuis quelques jours, je me dis que non, il ne reviendra jamais. Qu'il n'a aucune raison de le faire. Sans moi, il va pouvoir vivre sa vie, rencontrer des filles, sortir plus souvent, être débarrassé des concessions que suppose la vie à 2...
Même si par hasard j'en viens à lui manquer à un moment donné, au vu de son tempérament, il restera accroché à sa décision jusqu'à ce que ce sentiment de manque lui passe.
Je n'ai plus d'espoir et cela me tue.
Je ne comprends pas bien ce qu'il s'est passé dans sa tête, je rumine et je ne peux pas me concentrer sur autre chose.
Qu'en pensez-vous ?
Avez-vous un retour éclairé sur la question ?
Des conseils pour avancer ?
Merci beaucoup !
Je ne pensais pas écrire sur ce forum, mais après avoir lu les réponses riches postées sur d'autres sujets que j'ai parcourus, je me suis dit que cela me ferait du bien d'échanger avec vous, car je ne sais plus comment me libérer de ma souffrance.
Je vais essayer de résumer mon histoire et de ne pas (trop) me perdre dans des longueurs inutiles !
Je suis restée 5 ans en couple, dont environ 4 ans de vie commune.
Il m'a quittée il y a 2 mois, et j'en suis encore complètement sonnée.
Quand on s'est rencontré, c'est lui qui est venu vers moi.
Bien que très gentil, il se montrait attaché à son indépendance les premiers temps de notre relation : il me proposait des sorties, mais rarement de passer tout un week-end ensemble.
Pourtant, il m'a assez vite présentée à sa famille.
Par ailleurs, il avait une libido relativement "calme", de sorte qu'à certains moments, je me demandais si je lui plaisais vraiment.
Peu à peu, nous nous sommes "apprivoisés" et nous sommes devenus plus fusionnels, surtout après avoir emménagé ensemble.
Il n'était pas adepte des grandes déclarations, exprimait assez peu ses sentiments, mais il me semblait que ses actes et ses attentions envers moi étaient des preuves d'amour. Il était très prévenant et il lui est tout de même arrivé de me dire de très jolies choses.
Au bout de quelques mois ensemble, il m'a avoué qu'il n'avait jamais eu de relation intime avant moi, ce qui m'a permis de comprendre pourquoi il était assez "timide" sur ce plan.
A partir de ce moment-là, il a commencé à se "lâcher" un peu plus, mais restait relativement peu demandeur (en comparaison avec d'autres hommes). J'avais fini par me dire que c'était son mode de fonctionnement et que je n'avais pas à remettre en question son attirance pour moi.
De plus, il avait tout de même plein de gestes tendres spontanés envers mois.
Nous nous entendions très bien, avions une très grande connivence intellectuelle, riions beaucoup. Il y avait une grande confiance entre nous.
Finalement, même si j'avais des activités en dehors de lui, il était tout pour moi : mon amoureux mais aussi mon meilleur ami, mon confident, mon point de repère.
Et il disait que la réciproque était vraie.
Depuis 1 an, j'ai été très prise par ma vie professionnelle, ce qui fait que j'étais un peu moins disponible pour lui, mais il ne s'est jamais plaint de cela.
Nous avions un rythme de vie assez routinier, mais est-ce anormal après plusieurs années ensemble et un quotidien chargé ?
J'avais commencé à lui parler de mariage, et je voyais bien qu'il était réticent.
Il me disait que cela ne correspondait pas à ses convictions et je ne pensais pas que cela voulait dire qu'il ne m'aimait pas assez.
Il y a environ 6 mois, il m'avait dit qu'il se posait des questions car ses sentiments n'étaient plus les mêmes. Pourtant, il m'a précisé de suite qu'il ne voulait pas que l'on se quitte car il était bien à mes côtés et j'étais tout pour lui.
J'ai essayé de casser la routine, d'éviter les petites disputes du quotidien, pensant que cela allait raviver la flamme. Lui de son côté n'a en revanche pas changé grand-chose à son mode de fonctionnement, mais il m'a redit plusieurs fois qu'il m'aimait et j'ai donc pensé que nous étions sortis d'un mauvais passage.
Finalement, il y a 2 mois, rebelote : il exprime des doutes sur ses sentiments.
A ce moment-là j'ai senti que la fin se profilait, j'ai beaucoup pleuré, mais il a mis une semaine à m'annoncer sa décision finale de tout arrêter.
Je me suis énormément culpabilisée, je m'en suis voulue d'avoir été trop prise par mon travail, d'avoir été trop exigeante avec lui sur le ménage par exemple, et même de ne pas avoir été assez jolie pour lui ! Je me suis demandée ce que j'avais fait de mal, ou ce que je n'avais pas assez fait.
Lui a dit n'avoir rien à me reprocher, que j'avais été la compagne idéale (mais je ne sais pas dans quelle mesure il le pensait sincèrement, il a peut-être juste voulu me déculpabiliser).
Selon lui, il n'avait juste plus envie de continuer. Il a dit qu'il ne savait pas trop comment l'expliquer, mais a stipulé que peut-être, il avait besoin de vivre autre chose de plus léger et de plus intense à la fois.
Il m'a juré qu'il n'avait personne d'autre.
Quand il est parti de notre maison, je me suis complètement effondrée et malgré toutes les actions que je mets en place (voir du monde, en parler...), j'ai du mal à remonter la pente.
Il me manque énormément, j'ai tous les souvenirs qui me reviennent comme des "flashs" et je ne comprends pas qu'il ait pu tirer un trait sur notre vie ensemble si j'étais "tout pour lui".
Aujourd'hui, je réanalyse toute notre histoire, et je trouve qu'elle était parsemée d'éléments très contradictoires. Il y avait des signaux plutôt "négatifs" dès le début puisqu'il semblait attaché à son indépendance, aimait avoir ses activités à lui, était peu enclin aux compliments enflammés... Peut-être aurais-je dû m'alerter plus tôt.
Mais en même temps c'est lui qui avait voulu qu'on emménage rapidement ensemble, il venait toujours vers moi pour me cajoler, était soucieux de mon bien-être...
J'ai vite compris qu'à court terme, notre histoire était vraiment finie et qu'il ne servait à rien d'essayer de le retenir.
Mais je m'accrochais à l'idée que, peut-être, une fois seul dans la vie, il réfléchirait différemment et se rendrait compte que je lui manquais.
Cependant, depuis quelques jours, je me dis que non, il ne reviendra jamais. Qu'il n'a aucune raison de le faire. Sans moi, il va pouvoir vivre sa vie, rencontrer des filles, sortir plus souvent, être débarrassé des concessions que suppose la vie à 2...
Même si par hasard j'en viens à lui manquer à un moment donné, au vu de son tempérament, il restera accroché à sa décision jusqu'à ce que ce sentiment de manque lui passe.
Je n'ai plus d'espoir et cela me tue.
Je ne comprends pas bien ce qu'il s'est passé dans sa tête, je rumine et je ne peux pas me concentrer sur autre chose.
Qu'en pensez-vous ?
Avez-vous un retour éclairé sur la question ?
Des conseils pour avancer ?
Merci beaucoup !