- 17 sept. 2022, 10:54
#1334521
Hello à tous !
Je parcours ce forum depuis quelques semaines, après être passé par pas mal d'état depuis un an où notre histoire s'est terminée, enfin, en ce début de mois.
Elle 34 ans moi 33, 2 enfants, pas marié ni pacsé.
Elle m'a quitté une première fois l'année dernière en septembre, je ne m'y attendais pas du tout, je la sentais pas bien cependant, elle s'était enfermée sur son portable (un jeu).
On a retenté au bout de 2/3 mois pour se quitter à nouveau en février 2022 environ. (j'étais devenu possessif et jaloux à cause de son temps passé sur son téléphone 10-15H/jour, et donc invivable, jalousie justifiée par des flirts/conversation sexe qu'elle a eu durant notre relation)
Je ne vais pas revenir sur les 13 dernières années, des hauts et des bas comme tout le monde. C'était une relation souvent fusionelle, on était très proche (trop ? surement.)
Ces trois dernières années, après un déménagement, j'ai beaucoup progressé professionnellement, elle n'a jamais rien entrepris de son coté malgré le fait que je la poussais pour qu'elle fasse quelque chose, elle se cantonnait à son rôle de maman/femme au foyer.
Sexuellement, c'était excellent, on a beaucoup appris et innové ces dernières années.
Sans me jeter de fleurs j'étais le moteur de ce couple sur la partie administrative, financière, projets, vacances etc...ce qui m'a valu des critiques quand je négligeais le quotidien : les tâches ménagères ou mon implication sur l'organisation de la vie scolaire des enfants.
Nous avons vécu pendant un an sous le même toit, où nous avons tour à tour joué au jeu du "je viens - tu t'en vas", pour finir cet été par des vacances en famille à mon initiative pour essayer, une dernière fois, de recoller les morceaux, on a retrouvé de la complicité, des gestes tendres mais rien de plus.
Elle avait son appartement depuis quelques mois (mai) mais pas les moyens de déménager, je lui ai dit de rester le temps d'économiser. (tout en me bernant moi-même que ce n'était pas encore trop tard)
Ce qu'elle n'a pas fait, j'ai donc pris la décision devant son attitude envers moi (froide, très distante et de nouveau sur le téléphone, au retour des vacances) de payer ce qu'il lui manquait début septembre et de l'aider à déménager ( son permis de conduire qu'elle rechignait à passer depuis des années, voitures, meubles, électro etc...)
Parce que oui, j'ai oublié l'essentiel, la raison officielle de son départ : "elle voulait prouver qu'elle était capable de s'en sortir toute seule, elle avait envie de vivre autre chose, son passé (lourd en effet), sa dépression"
Ca restait vague pour moi, j'ai commis quelques interdits, je voulais réellement savoir le pourquoi du comment, je n'ai jamais supplié/menacé ou ce genre de chose, je l'ai étouffé avec mes questions et de mauvaises remarques c'est certain.
J'ai essayé une dernière fois le lendemain de son déménagement d'avoir des explications, je n'ai rien apris de nouveau. J'ai donc décidé d'appliquer un SR strict à la fin de cette conversation et je me cantonnais uniquement sur le sujet des enfants ou de quelques bricoles qu'elle avait oublié de récupérer.
Au bout de 6 jours de SR elle m'annonce dans un même message à propos de notre cadet "Et je tiens à te dire que j'ai quelqu'un." J'ai bêtement continuer d'appliquer mon SR et je ne lui ai répondu que quand elle m'a demandé quelque chose en rapport avec les enfants, chose que je continue de faire aujourd'hui, je n'ai pas rebondit là dessus et je ne le ferais pas, quel intêret de me le dire si ce n'est pour me faire souffrir ?
Bien entendu ça fait mal à l'égo mais ça me donne enfin une conclusion : elle a quelqu'un depuis un moment, quand ? depuis l'année dernière ? quelques mois ? aucune idée et ça ne changera rien.
Je me rend compte en me relisant que c'est très froid, mais je l'aime profondemment, je la voyais comme la femme de ma vie et tout le truc, "tu es l'homme parfait que toutes les femmes rêveraient d'avoir" (je cite un mail du mois de juin).
Force est de constater qu'il faut, comme bien souvent, s'attacher aux actes et non aux paroles.
Où j'en suis aujourd'hui ?
Une pointe de colère, un début de dégôut, de l'amertume, le coeur qui se serre par vague au fil de la journée, je laisse venir ces émotions et je les intérroge sans parvenir à bien les sonder pour le moment.
Je SAIS intellectuellement que jamais je ne pourrais revenir avec elle, le fait qu'elle ai quelqu'un, que je ne suis plus le seul à avoir partagé son intimité est pour moi un critère absolu de non retour. Mais le coeur à ses raisons que la raison n'a pas et il faut vivre avec ce sentiment "d'amour", que j'ai toujours, et de déception de l'autre.
Je ne suis pas à terre pour autant, je dors bien, j'ai repris le sport que j'avais arrêté suite à cette séparation, je passe des moments de qualité avec mes enfants et j'essaye de me projetter seul, pas évident au bout de 13 ans et avec elle dans mon esprit comme un bruit de fond quasi continu. Plus tu veux pas y penser plus tu y penses !
Merci à ceux qui m'auront lu jusque là, selon pas mal de récit le temps fait son oeuvre je n'en doute pas mais c'est pas évident en attendant.
Je parcours ce forum depuis quelques semaines, après être passé par pas mal d'état depuis un an où notre histoire s'est terminée, enfin, en ce début de mois.
Elle 34 ans moi 33, 2 enfants, pas marié ni pacsé.
Elle m'a quitté une première fois l'année dernière en septembre, je ne m'y attendais pas du tout, je la sentais pas bien cependant, elle s'était enfermée sur son portable (un jeu).
On a retenté au bout de 2/3 mois pour se quitter à nouveau en février 2022 environ. (j'étais devenu possessif et jaloux à cause de son temps passé sur son téléphone 10-15H/jour, et donc invivable, jalousie justifiée par des flirts/conversation sexe qu'elle a eu durant notre relation)
Je ne vais pas revenir sur les 13 dernières années, des hauts et des bas comme tout le monde. C'était une relation souvent fusionelle, on était très proche (trop ? surement.)
Ces trois dernières années, après un déménagement, j'ai beaucoup progressé professionnellement, elle n'a jamais rien entrepris de son coté malgré le fait que je la poussais pour qu'elle fasse quelque chose, elle se cantonnait à son rôle de maman/femme au foyer.
Sexuellement, c'était excellent, on a beaucoup appris et innové ces dernières années.
Sans me jeter de fleurs j'étais le moteur de ce couple sur la partie administrative, financière, projets, vacances etc...ce qui m'a valu des critiques quand je négligeais le quotidien : les tâches ménagères ou mon implication sur l'organisation de la vie scolaire des enfants.
Nous avons vécu pendant un an sous le même toit, où nous avons tour à tour joué au jeu du "je viens - tu t'en vas", pour finir cet été par des vacances en famille à mon initiative pour essayer, une dernière fois, de recoller les morceaux, on a retrouvé de la complicité, des gestes tendres mais rien de plus.
Elle avait son appartement depuis quelques mois (mai) mais pas les moyens de déménager, je lui ai dit de rester le temps d'économiser. (tout en me bernant moi-même que ce n'était pas encore trop tard)
Ce qu'elle n'a pas fait, j'ai donc pris la décision devant son attitude envers moi (froide, très distante et de nouveau sur le téléphone, au retour des vacances) de payer ce qu'il lui manquait début septembre et de l'aider à déménager ( son permis de conduire qu'elle rechignait à passer depuis des années, voitures, meubles, électro etc...)
Parce que oui, j'ai oublié l'essentiel, la raison officielle de son départ : "elle voulait prouver qu'elle était capable de s'en sortir toute seule, elle avait envie de vivre autre chose, son passé (lourd en effet), sa dépression"
Ca restait vague pour moi, j'ai commis quelques interdits, je voulais réellement savoir le pourquoi du comment, je n'ai jamais supplié/menacé ou ce genre de chose, je l'ai étouffé avec mes questions et de mauvaises remarques c'est certain.
J'ai essayé une dernière fois le lendemain de son déménagement d'avoir des explications, je n'ai rien apris de nouveau. J'ai donc décidé d'appliquer un SR strict à la fin de cette conversation et je me cantonnais uniquement sur le sujet des enfants ou de quelques bricoles qu'elle avait oublié de récupérer.
Au bout de 6 jours de SR elle m'annonce dans un même message à propos de notre cadet "Et je tiens à te dire que j'ai quelqu'un." J'ai bêtement continuer d'appliquer mon SR et je ne lui ai répondu que quand elle m'a demandé quelque chose en rapport avec les enfants, chose que je continue de faire aujourd'hui, je n'ai pas rebondit là dessus et je ne le ferais pas, quel intêret de me le dire si ce n'est pour me faire souffrir ?
Bien entendu ça fait mal à l'égo mais ça me donne enfin une conclusion : elle a quelqu'un depuis un moment, quand ? depuis l'année dernière ? quelques mois ? aucune idée et ça ne changera rien.
Je me rend compte en me relisant que c'est très froid, mais je l'aime profondemment, je la voyais comme la femme de ma vie et tout le truc, "tu es l'homme parfait que toutes les femmes rêveraient d'avoir" (je cite un mail du mois de juin).
Force est de constater qu'il faut, comme bien souvent, s'attacher aux actes et non aux paroles.
Où j'en suis aujourd'hui ?
Une pointe de colère, un début de dégôut, de l'amertume, le coeur qui se serre par vague au fil de la journée, je laisse venir ces émotions et je les intérroge sans parvenir à bien les sonder pour le moment.
Je SAIS intellectuellement que jamais je ne pourrais revenir avec elle, le fait qu'elle ai quelqu'un, que je ne suis plus le seul à avoir partagé son intimité est pour moi un critère absolu de non retour. Mais le coeur à ses raisons que la raison n'a pas et il faut vivre avec ce sentiment "d'amour", que j'ai toujours, et de déception de l'autre.
Je ne suis pas à terre pour autant, je dors bien, j'ai repris le sport que j'avais arrêté suite à cette séparation, je passe des moments de qualité avec mes enfants et j'essaye de me projetter seul, pas évident au bout de 13 ans et avec elle dans mon esprit comme un bruit de fond quasi continu. Plus tu veux pas y penser plus tu y penses !
Merci à ceux qui m'auront lu jusque là, selon pas mal de récit le temps fait son oeuvre je n'en doute pas mais c'est pas évident en attendant.