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#1293890
Bonjour à tous,

Me revoilà ! À croire que j'ai pris un abonnement à vie sur JRME :D

Blague à part, j'ai toujours trouvé par le passé des oreilles attentives sur ce forum. Et pour ça, je vous en remercie. Ça fait du bien de pouvoir se vider.

Voici mon histoire. Une de plus donc.

Ma copine, appelons-la Karine, 33 ans. Moi, quelques années de plus.

Nous sommes ensemble depuis bientôt 2 ans. Beaucoup de points en commun, de valeurs partagées, une façon de vivre similaire, et tout le tralala habituel.

J'ai toujours refusé d'admettre que son manque de confiance en elle allait tout droit nous mener à la chute de notre relation. Et pourtant, je crois que nous y sommes...

Elle, d'habitude si prompte à envoyer (et à répondre) à des SMS, a totalement changé de comportement depuis 2-3 semaines. Alors qu'elle répond habituellement dans la seconde ou la minute, il peut se passer plusieurs heures aujourd'hui. Elle, qui a toujours communiqué un besoin de se voir (pas toujours de façon très saine à mes yeux), refuse TOUTES mes propositions d'activités ensemble depuis 2-3 semaines et ne propose AUCUNE alternative quand l'excuse est « je ne suis pas dispo ».

Question habituelle de ma part : m'a-t-elle trompée, voit-elle quelqu'un ou a-t-elle quelqu'un en vue ? Non (comme une évidence). Alors pourquoi ce break imposé ?

Elle me dit qu'elle a besoin de souffler. Elle me dit avoir peur qu'on s'engueule quand on se voit et que ça la freine (certes, il y a eu pas mal d'engueulades depuis 1 an, mais aucune sur des sujets graves ou qui ne dure très longtemps). On s'est vu une fois pendant ces 2-3 semaines. Chez elle. C'était simple. Et génial.

Ceci dit, elle me dit se sentir sous pression permanente des gens en général (sa famille notamment). Si j'ai le « malheur » de lui poser une question actuellement, elle ressent de la pression, aussi banale que puisse être la question. Elle me dit aussi avoir l'impression de me faire perdre mon temps (ce qui n'est pas tout à fait faux... mais je prends mon mal en patience) car elle met de la mauvaise volonté à tout ce que je propose... quelque part elle se sent coupable et pas à la hauteur (manque de confiance en elle). D'une manière générale, elle accorde une immense importance à l'image que les autres ont d'elle. Mais je crois qu'elle n'ose se l'avouer. Bref, fin de la minute psychologue de comptoir.

Sachant tout ça, j'ai adopté une attitude que je pense être extrêmement positive à son égard. Bien conscient qu'elle ait besoin de retrouver un peu de sérénité, je ne lui reproche absolument plus rien et je la rassure sur mes sentiments et mes intentions. Mais rien de « lourd » (du moins je ne pense pas). Ce qui fonctionne très bien pour la rassurer, ce sont mes bras. Mais ces derniers temps, nous ne nous voyons plus... Je me sens inutile et j'ai du mal à me positionner : être là pour la soutenir vs. m'effacer pour la laisser respirer. Je lui en ai parlé. Pas de réponse.

Pour autant, elle n'a pas coupé la communication. On se parle tous les jours par texto. Et je m'adapte à son rythme. Sa communication semble aussi inégale que son esprit est tourmenté. Elle va être très froide et distante voire changer de sujet subitement en me parlant de la voisine qui fait trop de bruit avec ses talons. Le coup d'après, elle se met à planifier notre prochain voyage. La fois suivante, elle va me reprocher de répondre à une question par une question (je sais, c'est énervant) alors qu'elle a éludé la totalité de mes questions. Et c'est comme ça depuis 2-3 semaines donc. Elle me fait danser. Et ça fonctionne ! Sinon, je ne serai pas ici ce soir.

J'aime que les choses soient claires. Et pour moi, elles ne le sont pas. Je lui ai dit.

Elle a imposé un break (sans qu'on prenne de décision à deux donc). Soit. Même si je ne suis pas un fervent défenseur des breaks, pour moi, un break c'est 2-3 jours (1 semaine tout au plus) en SR avec les copains, la famille ou seul(e) pour recharger les batteries et repartir sur de bonnes bases. Là, ce n'est pas le cas. C'est un break à durée indéterminé.

Quand je lui demande si elle considère qu'on est toujours ensemble : oui bien sûr (comme une évidence).

Alors que moi, j'ai clairement l'impression qu'elle me garde au chaud le temps de faire pleinement son deuil de notre relation... sur ça aussi je l'ai interrogée. Ce n'est pas du tout le cas m'a-t-elle répondu (pourtant ça en a l'odeur et la couleur hein). En attendant, j'essaie de rester sous la couette le moins longtemps possible (c'est très dur ça lol). Quand je fais des activités, sa première question n'est pas vraiment de savoir où ? quand ? comment ? mais avec qui (jalousie).

Je n'ai pas changé. Si, je ne m'exprime plus sur aucun de ses faits et gestes (ce qu'elle percevait comme des reproches de ma part). Mais pour le reste, je suis toujours moi-même. Je suis toujours une oreille attentive. Je suis toujours force de propositions, etc. J'exprime toujours mes sentiments à son égard. Je la complimente toujours. Mais toujours de manière mesurée (sans pour autant me retenir non plus).

Mais aujourd'hui, blessé par la tournure des événements (elle est complètement centrée sur elle-même et à part avoir exprimé ses remords à me faire perdre mon temps, elle n'exprime aucune empathie), je ne sais plus quoi faire. Continuer d'être moi (être là dans ce mauvais moment avec la conviction que ça va passer) ou m'effacer.

Help!
#1358577

Salut Bill!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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#1293894
P.S.: Elle a accepté qu’on se voit dans les prochains jours. Je devrais être content mais quelque chose me dérange...

Un de nos groupes préférés joue dans notre région cette semaine. Petit concert sans prétention dans une petite salle. En temps normal, la question ne se poserait pas, c’est une évidence qu’on y aille. J’ai prévu d’y aller. Elle le sait (le fameux « tu y vas seul ? Si non, avec qui ? »). Après plusieurs refus d’activités suite à mes propositions de se voir, je ne lui ai pas proposé celle-ci directement. Mais j’en ai parlé plusieurs fois pour lui tendre des perches (au cas où elle aurait oublié qu'ils passaient ici).

Au détour d’une conversation, je sens qu’il y a une ouverture pour qu’on se voit dans les prochains jours alors je lui demande si elle veut venir à ce fameux concert. « Je fais attention à mes dépenses en ce moment, tu me raconteras. » Dit la nana qui vient de se payer un soin beauté (une première depuis que je suis avec elle), une sortie au resto et une formation à 400 € l’année. Coût du concert : entre 15 € et 20 €.

Sur le coup, je ne pense pas à tout ça et naturellement, comme une évidence donc, je lui réponds que je passe la chercher chez elle 2 heures avant et que je l’invite. Ça me fait plaisir.

Sauf que ce matin, je me réveille avec la désagréable impression qu’elle n’est absolument pas honnête avec moi. Certes, elle a éventuellement peut-être la possibilité qu’une aide qui lui était versée dans le cadre de son activité (auto-entrepreneur) ne le soit plus. Mais absolument rien de sûr. On parle d’environ 500 € par mois. Non négligeable. Je peux comprendre que ça la stresse, même si elle n’a et n’a jamais eu aucun problème d’argent dans sa vie (elle a d’autres sources de revenus et les comptes sur livret pleins). Mais depuis qu’on est ensemble, elle n’a jamais claqué d’argent comme ça et là, pour un concert à 15 balles, elle ne veut pas vivre au-dessus de ses moyens :roll:

Je n'ai pas envie d'annuler à la dernière minute (ce n'est pas moi le bipolaire du groupe :D ). Je n'ai pas envie de lui faire part de ce que je viens d'écrire (elle le prendrait mal - sentiment de culpabilité, pas à la hauteur tout ça tout ça - et je n'ai pas envie que ça reparte en vrille). Mais en même temps, je ne trouve pas que tout ça soit très sain.

Pour elle, c'est une évidence que je passe la nuit chez elle après le concert. Alors peut-être que je devrais mettre le holà quand je la dépose : « J'ai passé une bonne soirée (ou pas lol) mais je ne suis pas à l'aise dans cette situation. Pourtant, je t'aime et j'ai très envie de te faire l'amour. Mais en même temps, je comprends que tu aies besoin de temps pour souffler. J'ai envie d'être avec une Karine pleinement engagée dans notre relation. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Ce n'est pas grave. C'est comme ça. »

Je doute. Re-help!
#1293899
Tiens encore un truc...

Karine a toujours été très jalouse de mon ex qu'elle connaît (tout en faisant croire à tout le monde que tout va bien, qu'elle est cool avec ça et que vu que c'est mon ex, c'est de l'histoire ancienne).

Perso, je suis quelqu'un de droit dans mes baskets. Je n'ai absolument plus aucun contact ni plus aucun sentiment pour mon ex (et depuis très longtemps). Et quand il m'arrive de la croiser, c'est bonjour-au revoir. Plus aucun intérêt l'un envers l'autre. Enfin, vraiment tout est clean.

Karine m'a reproché une fois d'avoir une photo de mon ex quelque part loin sur un de mes réseaux sociaux (que je n'utilise quasiment jamais). Sur la photo en question, l'ex est de loin et de 3/4 dos. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. Mais pour Karine, ça ne passe pas.

Chose que je n'avais jamais pris le temps de faire, je viens de passer la dernière heure à regarder les photos de Karine sur son Facebook... il est truffé de photos, non pas de SON ex mais de SES ex dont certaines dans des poses suggestives (le mec affalé sur une chaise, ceinture détachée, jean déboutonné et braguette ouverte, on en parle !?). Sous le coup de l'émotion, j'ai juste envie de liker toutes ces photos (et elle me reprocherait d'aller fouiner dans sa vie... quand elle fouine dans mon tél dès que je le laisse sans surveillance)...

Je suis fou de rage ! J'en ai pris plein la gueule pendant 2 ans. J'en suis arrivé à douter de moi et de mes principes. À douter de la personne que j'étais... et voilà ce que je découvre. Les photos sur Facebook, je m'en tape. Pour moi, ça ne veut pas dire grand chose. Par contre, c'est la violence de ses réactions et du « fait ce que je dis pas ce que je fais » que je trouve inappropriées.

Ça me rappelle d'autres anecdotes... comme la fois où j'organise une surprise, que je lui donne rendez-vous et qu'à cause de la circulation j'arrive moins de 5 min en retard au point de rendez-vous (non sans l'avoir prévenu une bonne vingtaine de min à l'avance). Hystérique, j'en prends plein la gueule. Surprise annulée. Chacun rentre chez soi. Par contre, quand je l'attends à la sortie du train quelques jours plus tard et qu'elle a plus de 30 min de retard (perso, je n'ai rien contre les retards, ça arrive) et qu'elle s'excuse tout juste (non, ce n'était pas le train qui était en retard)...

:evil: :evil: :evil:
#1293900
Salut Bill,

Karine a l'air d'avoir quelques problemes a regler...

concernant les photos d'ex sur facebook, je trouves ca assez génant. Je trouve que c'est un manque de respect envers le cheri actuel. Je suis peut etre trop reac la dessus mais c'est mon avis.

Concernant ce concert, je ne sais pas si c'est une si bonne chose que ca d'y aller avec elle. TU n'as pas l'air détaché et elle non plus. tu irais sans doute en ayant tout ca dans un coin de ta tete. C'est a toi de voir mais peut etre que vous avez besoin d'un peu de temps ou de discuter.
#1293903
Bonjour Bill,

J'ai pris le temps de lire toute ton histoire. Ce qui me frappe dans un sens, c'est les points de ressemblance avec mon ex. Alors je vais répondre points par points.
Bill a écrit : Elle, d'habitude si prompte à envoyer (et à répondre) à des SMS, a totalement changé de comportement depuis 2-3 semaines. Alors qu'elle répond habituellement dans la seconde ou la minute, il peut se passer plusieurs heures aujourd'hui. Elle, qui a toujours communiqué un besoin de se voir (pas toujours de façon très saine à mes yeux), refuse TOUTES mes propositions d'activités ensemble depuis 2-3 semaines et ne propose AUCUNE alternative quand l'excuse est « je ne suis pas dispo ».
Un changement aussi soudain est une belle source de questionnement. A mon avis, il y a du désintérêt face à ta personne et il me semble qu'elle a rencontré quelqu'un. Elle n'est plus aussi dispo, tu n'es plus une priorité.
Question habituelle de ma part : m'a-t-elle trompée, voit-elle quelqu'un ou a-t-elle quelqu'un en vue ? Non (comme une évidence). Alors pourquoi ce break imposé ?
Un break imposé de sa part sans qu'il y ait une discussion au préalable de ce que vous souhaitez tous les deux. Pour moi, tu es dans le déni en supposant qu'il n'y ait personne derrière et Karine se permet d'imposer ses choix. Pas très sain tout ça.
Elle me dit qu'elle a besoin de souffler. Elle me dit avoir peur qu'on s'engueule quand on se voit et que ça la freine (certes, il y a eu pas mal d'engueulades depuis 1 an, mais aucune sur des sujets graves ou qui ne dure très longtemps). On s'est vu une fois pendant ces 2-3 semaines. Chez elle. C'était simple. Et génial.
Elle sort des excuses. Des engueulades, ça arrive.. Cela m'étonnerait que vous vous mettez sur la tronche tous les jours. Il s'agit là d'une excuse pour expliquer sa prise de distance.
Ceci dit, elle me dit se sentir sous pression permanente des gens en général (sa famille notamment). Si j'ai le « malheur » de lui poser une question actuellement, elle ressent de la pression, aussi banale que puisse être la question. Elle me dit aussi avoir l'impression de me faire perdre mon temps (ce qui n'est pas tout à fait faux... mais je prends mon mal en patience) car elle met de la mauvaise volonté à tout ce que je propose... quelque part elle se sent coupable et pas à la hauteur (manque de confiance en elle). D'une manière générale, elle accorde une immense importance à l'image que les autres ont d'elle. Mais je crois qu'elle n'ose se l'avouer. Bref, fin de la minute psychologue de comptoir.
C'est marrant, j'ai eu droit à la même chose. La femme dans la trentaine, qui jalouse les situations des autres (le mariage, les enfants.. etc.) Qui en oublie presque de vivre pour elle et qui l'annonce en disant ne pas être à la hauteur.
Sachant tout ça, j'ai adopté une attitude que je pense être extrêmement positive à son égard. Bien conscient qu'elle ait besoin de retrouver un peu de sérénité, je ne lui reproche absolument plus rien et je la rassure sur mes sentiments et mes intentions. Mais rien de « lourd » (du moins je ne pense pas). Ce qui fonctionne très bien pour la rassurer, ce sont mes bras. Mais ces derniers temps, nous ne nous voyons plus... Je me sens inutile et j'ai du mal à me positionner : être là pour la soutenir vs. m'effacer pour la laisser respirer. Je lui en ai parlé. Pas de réponse.
Belle considération de sa part. La non réponse.. wow! Sacrée communication entre vous deux.
Pour autant, elle n'a pas coupé la communication. On se parle tous les jours par texto. Et je m'adapte à son rythme. Sa communication semble aussi inégale que son esprit est tourmenté. Elle va être très froide et distante voire changer de sujet subitement en me parlant de la voisine qui fait trop de bruit avec ses talons. Le coup d'après, elle se met à planifier notre prochain voyage. La fois suivante, elle va me reprocher de répondre à une question par une question (je sais, c'est énervant) alors qu'elle a éludé la totalité de mes questions. Et c'est comme ça depuis 2-3 semaines donc. Elle me fait danser. Et ça fonctionne ! Sinon, je ne serai pas ici ce soir.
Elle continue d'obtenir ton oreille attentive pour râler sur certains sujets. Tu es toujours présent donc pas de soucis, Madame râle sur un point mais reste évasive de manière générale et ne s'interesse pas à ta personne dans les échanges.
Elle a imposé un break (sans qu'on prenne de décision à deux donc). Soit. Même si je ne suis pas un fervent défenseur des breaks, pour moi, un break c'est 2-3 jours (1 semaine tout au plus) en SR avec les copains, la famille ou seul(e) pour recharger les batteries et repartir sur de bonnes bases. Là, ce n'est pas le cas. C'est un break à durée indéterminé.
Ca pue la merde.. Un break n'est jamais à durée indéterminé. Un break doit être défini dans le temps afin de se laisser le temps d'avoir des réponses à ses questions personnelles. Ce n'est pas un break que je vois ici mais une rupture déguisée.

Alors que moi, j'ai clairement l'impression qu'elle me garde au chaud le temps de faire pleinement son deuil de notre relation... sur ça aussi je l'ai interrogée. Ce n'est pas du tout le cas m'a-t-elle répondu (pourtant ça en a l'odeur et la couleur hein).
Vu qu'elle n'est pas claire depuis 2 à 3 semaines, pourquoi elle serait claire avec toi, tout à coup ?

Personnellement, j'estime que ça sent le roussi et que Karine n'est pas claire sur toute la ligne. De plus, j'ai lu l'histoire des photos Facebook.
Sois donc le gentil Homme, fais ce que je te dis mais surtout ne fait pas comme moi. Je suis capable de te faire une crise pour une connerie mais si tu le fais, tu as un problème psychologique.

A ta place, je couperai les ponts et j'irai faire mon break de mon côté. Pas à vivre dans l'attente de sa possible décision.

Courage Bill!
#1296101
Long time no see! Désolé pour ce long silence.
Karine a l'air d'avoir quelques problemes a regler...
Effectivement. J'en parlerai dans mon prochain post...
concernant les photos d'ex sur facebook, je trouves ca assez génant. Je trouve que c'est un manque de respect envers le cheri actuel. Je suis peut etre trop reac la dessus mais c'est mon avis.
Je l'avais eu au téléphone. Conversation agréable de près d'une heure. J'en avais profité pour lui parler des photos Facebook. Elle avait immédiatement compris et s'était sincèrement excusée. Pour elle c'était une « sauvegarde » comme on sauvegarde des photos sur le cloud. Et comme elle n'est vraiment pas douée pour la technologie... Elle m'avait promis de les enlever. Ce qu'elle a fait rapidement.
Concernant ce concert, je ne sais pas si c'est une si bonne chose que ca d'y aller avec elle. TU n'as pas l'air détaché et elle non plus. tu irais sans doute en ayant tout ca dans un coin de ta tete. C'est a toi de voir mais peut etre que vous avez besoin d'un peu de temps ou de discuter.
Finalement, il n'y a pas eu de concert. On a passé l'après-midi dans un café à la place. Puis la soirée chez elle. C'était top.
#1296104
Salut Jo ! Merci pour ta réponse et désolé pour ce long silence.

Comme l'eau a coulé sous les ponts depuis, j'ai obtenu quelques réponses. Et voici mes réactions à tes commentaires.
Jo_French a écrit : 06 nov. 2018, 12:13 Un changement aussi soudain est une belle source de questionnement. A mon avis, il y a du désintérêt face à ta personne et il me semble qu'elle a rencontré quelqu'un. Elle n'est plus aussi dispo, tu n'es plus une priorité.
Désintérêt face à ma personne, probable. Brouillard dans sa tête face à sa propre personne, fortement envisagé. Elle n'avait rencontré personne. Mais je n'étais plus une priorité pour autant. La priorité, c'était elle.
Un break imposé de sa part sans qu'il y ait une discussion au préalable de ce que vous souhaitez tous les deux. Pour moi, tu es dans le déni en supposant qu'il n'y ait personne derrière et Karine se permet d'imposer ses choix. Pas très sain tout ça.
Personne derrière donc (si moi, des fois... :F) mais le fait qu'elle impose ses choix n'est effectivement pas très sain. Surtout quand c'est récurrent (j'en parlerai dans mon prochain post).
Elle sort des excuses. Des engueulades, ça arrive.. Cela m'étonnerait que vous vous mettez sur la tronche tous les jours. Il s'agit là d'une excuse pour expliquer sa prise de distance.
Des excuses, effectivement. Car le fond du problème se situe véritablement dans son vide intérieur (qui d'ailleurs était la source principale des engueulades).
C'est marrant, j'ai eu droit à la même chose. La femme dans la trentaine, qui jalouse les situations des autres (le mariage, les enfants.. etc.) Qui en oublie presque de vivre pour elle et qui l'annonce en disant ne pas être à la hauteur.
Avec le traditionnel « tu mérites mieux que moi » ? C'est en tout cas ce à quoi j'ai eu droit aussi...
Belle considération de sa part. La non réponse.. wow! Sacrée communication entre vous deux.
Avec le recul, je me suis rendu compte qu'elle ne prenait AUCUNE responsabilité émotionnelle. Et je pense sincèrement que ce n'est pas contre moi. Je développerai dans mon prochain post.
Elle continue d'obtenir ton oreille attentive pour râler sur certains sujets. Tu es toujours présent donc pas de soucis, Madame râle sur un point mais reste évasive de manière générale et ne s'interesse pas à ta personne dans les échanges.
C'était exactement ça.
Ca pue la merde.. Un break n'est jamais à durée indéterminé. Un break doit être défini dans le temps afin de se laisser le temps d'avoir des réponses à ses questions personnelles. Ce n'est pas un break que je vois ici mais une rupture déguisée.
Ton commentaire m'avait aidé à briser la glace et à forcer la fin du fameux break. On s'était vu, c'était un peu froid au départ et petit à petit tout était rentré dans l'ordre. J'en avais donc profité pour établir cette nouvelle règle entre nous si jamais ça devait se reproduire : une pause ok, mais à durée déterminée (sinon, rupture).
Alors que moi, j'ai clairement l'impression qu'elle me garde au chaud le temps de faire pleinement son deuil de notre relation... sur ça aussi je l'ai interrogée. Ce n'est pas du tout le cas m'a-t-elle répondu (pourtant ça en a l'odeur et la couleur hein).
Vu qu'elle n'est pas claire depuis 2 à 3 semaines, pourquoi elle serait claire avec toi, tout à coup ?
Figure-toi qu'elle était sincère ! Elle n'avait pas l'intention de rompre. Mais elle avait l'impression de se noyer (intérieurement) sans savoir quoi faire...
Personnellement, j'estime que ça sent le roussi et que Karine n'est pas claire sur toute la ligne. De plus, j'ai lu l'histoire des photos Facebook.
Sois donc le gentil Homme, fais ce que je te dis mais surtout ne fait pas comme moi. Je suis capable de te faire une crise pour une connerie mais si tu le fais, tu as un problème psychologique.

A ta place, je couperai les ponts et j'irai faire mon break de mon côté. Pas à vivre dans l'attente de sa possible décision.
Tu as quasiment tout résumé. Ca a failli me coûter la vie... la suite dans le prochain post !

Alors, ça ressemble toujours à ce que tu as connu avec ton ex ?
#1296108
Petit update de la situation suite à mes dernières interventions.

On s'était donc revus. Pas de concert, mais une après-midi dans un café. Elle était plutôt froide et détachée au début (elle pensait que JE l'avais quittée... WTF !??). Puis au fur et à mesure, tout était rentré dans l'ordre. Elle m'avait avoué avoir fait et s'être intéressée à pas mal de mes passions en début de relation, simplement pour me plaire. Pensant que si elle ne s'investissait pas dans mes projets par exemple, je ne l'aimerais pas. Mais ça la pesait trop et lui mettait trop de pression récemment. De mon côté, je m'étais confié à elle sur les bienfaits que m'avaient apporté ce break (petite introspection) et sur les 2-3 trucs que j'allais changer.

On avait passé la soirée chez elle (au top) et tout était reparti de plus belle entre nous. L'impression de vivre une nouvelle histoire. Elle, super détendue, légère, aimante et, je la cite : « j'ai vraiment envie d'être une super-chérie pour toi ».

Ça a duré 15 jours.

Pour une incompréhension sur un détail (c'était un tel détail qu'une personne normalement constituée ne pourrait jamais penser que ça soit sujet à embrouilles - couple ou pas couple), c'est reparti en cacahuètes entre nous. Enfin, quand je dis entre nous, c'est surtout elle qui est entrée dans une colère noire. De la rage même. Comme depuis deux ans en fait. Mais ça, je ne l'ai compris que par la suite... Ça été le point de départ de la situation qui est la nôtre depuis plus d'un mois maintenant.

Des longues semaines extrêmement pesantes psychologiquement pour moi (et pour elle certainement). On a traversé un enchaînement de disputes (exclusivement à son initiative et dont l'origine est souvent WTF pour la plupart d'entre nous) à chaque fois entrecoupées de quelques jours super agréables. Sauf que durant cette période, mon corps m'a lâché (en commençant par ma tête). Il m'est arrivé d'avoir des crises. Des pleurs. Des cris. L'impression de devenir fou. À me donner des coups de poing sur la tête. Parfois devant elle. Jusqu'à l'envie d'en finir. Le vide intersidéral dans ma tête. Aucune idée de ce à quoi je servais ici sur cette Terre. J'ai été prêt à lui donner ma vie. Littéralement.

Humilié. Honteux. Plus aucune envie de rien. Je passe les détails.

Dans un élan de lucidité, je me suis rappelé que « non, ce n'est pas moi ». Alors j'ai commencé à parler à mon entourage (dont une amie qui subit ça depuis 5 ans... sans que personne ne le sache). À mon nouveau médecin que j'allais voir pour tout à fait autre chose. J'ai lu beaucoup d'articles et de témoignages sur Internet. J'ai regardé beaucoup de vidéos. Pour enfin mettre le doigt dessus et me résoudre à l'accepter : je suis tombé dans les griffes au mieux d'une manipulatrice souffrant d'un énorme manque de confiance en soi, au pire d'une femme atteinte du trouble de la personnalité narcissique*. Et ça, je ne le souhaite à personne, même à mon pire ennemi.

Moi qui ai plutôt tendance à ne me rappeler que des bons souvenirs, voilà que certains de ses comportements de ces deux dernières années remontent à la surface. Et tout devient si limpide... Je ne veux pas la diaboliser car je sais qu'elle m'aime au moins autant qu'elle se déteste au plus profond d'elle-même. Et ce mal-être est visiblement incurable (ce qui me rend extrêmement triste pour elle). Et puis, j'ai aussi ma part de responsabilité. Je dois chercher à savoir pourquoi je l'ai autorisée à me manquer de respect, pourquoi je n'ai pas dit stop, et pourquoi encore aujourd'hui, malgré tout le mal, je suis encore là pour elle.

Ces derniers jours, suite à sa dernière crise de colère, elle m'a de nouveau imposé un break à durée indéterminée. Sauf que cette fois, elle y a ajouté de la nuance : « J'ai besoin de me (re)construire de l'intérieur. De prendre confiance en moi pour pouvoir avancer. C'est la clé. Comme je te l'ai dit, aujourd'hui je suis incapable d'être en couple avec toi même si je sais qu'on a tout. Je t'aime vraiment mais je ne suis pas bien dans mes baskets donc je ne peux pas te donner ce que tu mérites. Et ça me rend pas heureuse de ne pas te donner suffisamment. » Bizarrement, c'est une des premières fois où je la sens aussi emphatique et sincère. Et ça me donne de l'espoir. Pour elle.

Quant à moi, prendre les jours les uns après les autres. Retrouver petit à petit l'envie de sortir de mon lit. Puis petit à petit, me fixer des objectifs aussi insignifiants soient-ils (lire un livre est un objectif insurmontable pour le moment). Voilà ce qui m'attend dans les prochains semaines. Ou les prochains mois. Le temps fera son travail.

---

*Cette pathologie est à la fois facile à expliquer... et dure à comprendre tant qu'on n'est jamais retrouvé dans le rôle d'une victime. Vraiment. Celui ou celle qui souffre du trouble de la personnalité narcissique est une personne quasi parfaite aux yeux de tous. Un bourreau dans l'intimité. Et sa victime passe très facilement pour quelqu'un de fou, qui exagère... Il aura fallu que je fasse lire de nombreux articles et que je montre plusieurs vidéos à ma propre mère pour qu'elle comprenne vraiment ce que je traversais.

Je ne me considère par comme un expert sur la question, mais je suis là pour en parler avec ceux qui le souhaitent.
#1296109
Salut Bill,

Une bonne année pour commencer :)

Je me retrouve un peu dans ton histoire... Mais côté Karine ! Je ne la connais pas, aussi je ne prétendrai pas savoir ce qui se passe dans sa tête (elle-même ne le sait probablement pas vraiment), mais ce que je comprends de tes écrits, c'est qu'il s'agit d'une jeune femme en très très grande détresse. Est-elle suivie par un professionnel de santé (psychologue, psychothérapeute, psychiatre, sophrologue, ou autre) ? Le regard que tu poses sur elle est assez lucide, Karine ne semble avoir aucune confiance en elle. Malheureusement tu ne peux rien pour elle, c'est à elle de faire le travail. Et tant qu'elle ne le fera pas, en restant à ses côtés tu ne pourras que te laisser détruire par la situation. Tu le dis dès ton premier post, tu SAIS que c'est voué à l'échec avec Karine telle qu'elle est aujourd'hui. Il n'y a qu'à constater ton épisode dépressif alors que "ce n'est pas toi".

Je suis moi-même une grande dépendante affective (et anxio-dépressive), et mon ex a décidé d'initier aussi une pause à durée indéterminée, pour qu'on puisse se reconstruire chacun de notre côté, et voir ce que le temps nous dit. Bon, moi je considère qu'il s'agit d'une rupture déguisée, qu'il n'assume pas sa décision, et donc c'est bien mon EX. Mais bref, tout ça pour dire que je ne suis absolument pas objective vis-à-vis de Karine parce que je m'y retrouve, et je serais extrêmement peinée que mon ex pense de moi que je suis une manipulatrice ou une personnalité narcissique (la composante narcissique est cependant importante dans la dépendance affective pathologique).

Anyway, je crois par ailleurs que tu te poses les bonnes questions, et que le vocabulaire que tu emploies est très parlant : pourquoi tu restes avec elle ? Qu'est-ce qui se joue là-dedans pour toi ? Tu dis avoir été sa "victime", et qu'elle a été ton "bourreau" : ce sont des mots très forts. Et qui renvoient au triangle dramatique de Karpman, composé d'une Victime, d'un Bourreau... et d'un Sauveur. C'est sur le rôle de cette figure que je me permets de t'encourager à te questionner dans un premier temps (je n'ai absolument aucune expertise dans la matière, je suis simplement nourrie des choses que j'ai commencé à lire et de plusieurs années de bons conseils sur ce forum haha, aussi pardonne-moi si je raconte n'importe quoi).

De ce que je lis, tu sembles adopter la position du Sauveur (sauver Karine, l'aider à tout prix, rester là pour elle en comprenant ses douleurs, quand bien même elles te détruisent)... avant de devenir la Victime (d'une manipulatrice à la personnalité narcissique). Il ne s'agit que de bribes de réflexion, et dans tous les cas tu gagnerais à être également suivi par un professionnel, ne serait-ce que pour comprendre pourquoi tu acceptes de plonger avec elle.

Ce qu'elle t'a dit te donne de l'espoir pour elle, mais aussi pour toi (sinon on ne serait pas là à se raconter nos malheurs, soyons clairs). Je comprends vraiment (sinon je ne serais pas là à raconter mes malheurs, soyons clairs). Néanmoins, peut-être pourrais-tu reprendre contrôle de la situation, ne serait-ce que dans ta propre perception des choses, et décider toi, de quoi il s'agit : un break ? une rupture ? Pour l'instant elle a les rênes en main, tandis que toi tu vogues au gré de SES décisions (le coup de la pause imposée tmtc). A questionner peut-être. Pour l'heure, ta réaction est plutôt bonne, retrouver le plaisir de faire les choses pour soi, et la laisser réfléchir dans son coin. Sache également qu'une personne dépendante affective, qui se sent vide et seule, cherchera toujours plus de marque d'affection de l'Autre, mais ce besoin est insatiable. En continuant d'être ultra présent pour elle, je ne suis pas sûre que tu l'aides à se prendre en charge (sûre du contraire même en fait).

En espérant t'avoir un tout petit peu aidé :)

Courage Bill
#1296116
Salut Janysse ! Bonne année également à toi.

Bien sûr que ta réponse m'aide. Merci beaucoup d'ailleurs :)
mais ce que je comprends de tes écrits, c'est qu'il s'agit d'une jeune femme en très très grande détresse. Est-elle suivie par un professionnel de santé (psychologue, psychothérapeute, psychiatre, sophrologue, ou autre) ?
Non. J'ai abordé l'idée avec elle plusieurs fois au cours de la relation quand elle s'ouvrait sur son manque de confiance en elle (et autres dommages collatéraux comme ses troubles alimentaires). Toujours pour son bénéfice (je ne me souviens pas l'avoir évoqué pour le seul bénéfice de notre relation). Quand ça faisait suite à une dispute, j'ai même soumis 2-3 fois l'idée d'une thérapie de couple. Pour les mêmes résultats. Grosso modo, au mieux, c'était : « non, je n'en ai pas besoin. Je vais me mettre à __________ [insérer l'activité de votre choix] et ça ira mieux ». Au pire, c'était une nouvelle crise de colère : « mais je ne suis pas folle !!! T'arrêtes pas de dire que je suis __________ et __________ [insérer les insultes de votre choix que je n'ai jamais prononcées ni même pensées] et maintenant je suis folle ! Quoi d'autre ? »
C'est comme si elle n'acceptait pas de ne pas être parfaite aux yeux des autres. Et si elle avait été consulter, je suis prêt à parier qu'elle aurait trouvé son thérapeute nul et incompétent. Je ne consulte JAMAIS la médecine (je suis plutôt en très bonne santé) mais dernièrement, j'ai eu quelques soucis. Elle a fortement insisté pour que j'aille voir un docteur. Ce que j'ai fait. Je ne m'attendais pas à recevoir la Légion d'Honneur mais... wait for it... mon médecin était nul et incompétent à ses yeux.
Je ne suis absolument pas objective vis-à-vis de Karine parce que je m'y retrouve, et je serais extrêmement peinée que mon ex pense de moi que je suis une manipulatrice ou une personnalité narcissique (la composante narcissique est cependant importante dans la dépendance affective pathologique).
Oui, je comprends. Mais c'est très délicat comme situation. Je vais parler pour moi. J'ai tendance à très bien cerner les gens, leur énergie, etc. Donc, tu ne peux pas me cacher grand chose surtout quand ça fait 2 ans que tu partages ma vie. À côté de ça, je suis un compétiteur dans l'âme (au sens noble du terme : s'élever, devenir meilleur et dans une relation se tirer mutuellement vers le haut). Je sens que ma chérie souffre de tels ou tels symptômes. Ce qui est validé lorsqu'elle se confie à l'occasion. Qu'est-ce qui est le plus souhaitable quand tu ne lui souhaites que bonheur et épanouissement ? Faire comme si de rien n'était et nier l'évidence ? Acquiescer et la soutenir, au risque de générer une nouvelle crise narcissique et de, petit à petit, plonger avec elle en encaissant ses vengeances faites de reproches, d'humiliations etc. ? Se barrer et la laisser face à elle-même ? Vraiment pas évident. Et surtout surtout... je sais qu'elle m'aime. Je sais aussi qu'elle ne s'aime pas. Et qu'elle en souffre terriblement. Au final, elle est sa propre victime. C'est pour ça que je ne souhaite absolument pas la diaboliser (comme c'est souvent le cas dans ce que je lis sur la question). J'éprouve vraiment beaucoup d'amour, de compassion et de pardon à son égard. Le témoignage de ce « connard, narcissique souffrant de manque d’estime de soi » m'aide à faire la part des choses : https://www.konbini.com/fr/amour/neuf-c ... nce-en-lui.
Anyway, je crois par ailleurs que tu te poses les bonnes questions, et que le vocabulaire que tu emploies est très parlant : pourquoi tu restes avec elle ? Qu'est-ce qui se joue là-dedans pour toi ? Tu dis avoir été sa "victime", et qu'elle a été ton "bourreau" : ce sont des mots très forts. Et qui renvoient au triangle dramatique de Karpman, composé d'une Victime, d'un Bourreau... et d'un Sauveur. C'est sur le rôle de cette figure que je me permets de t'encourager à te questionner dans un premier temps (je n'ai absolument aucune expertise dans la matière, je suis simplement nourrie des choses que j'ai commencé à lire et de plusieurs années de bons conseils sur ce forum haha, aussi pardonne-moi si je raconte n'importe quoi).

De ce que je lis, tu sembles adopter la position du Sauveur (sauver Karine, l'aider à tout prix, rester là pour elle en comprenant ses douleurs, quand bien même elles te détruisent)... avant de devenir la Victime (d'une manipulatrice à la personnalité narcissique). Il ne s'agit que de bribes de réflexion, et dans tous les cas tu gagnerais à être également suivi par un professionnel, ne serait-ce que pour comprendre pourquoi tu acceptes de plonger avec elle.
Oui, je me suis rendu à l'évidence ici aussi. Il y a clairement une faille en moi à combler à ce niveau là. Si toutes mes histoires sont différentes, il y a certaines similitudes. Quel est leur seul point commun ? Moi.
Ce qu'elle t'a dit te donne de l'espoir pour elle, mais aussi pour toi (sinon on ne serait pas là à se raconter nos malheurs, soyons clairs).
Oui mais j'insiste. Aujourd'hui, c'est vraiment pour elle que j'ai de l'espoir. Et je le dis le coeur empli d'amour. De mon côté, j'ai pris très cher (comme jamais j'aurais cru prendre). Mais je suis en train de remonter la pente et de me prendre en main (avec certainement l'aide d'un thérapeute très prochainement).
Néanmoins, peut-être pourrais-tu reprendre contrôle de la situation, ne serait-ce que dans ta propre perception des choses, et décider toi, de quoi il s'agit : un break ? une rupture ? Pour l'instant elle a les rênes en main, tandis que toi tu vogues au gré de SES décisions (le coup de la pause imposée tmtc).
Je bloque clairement là-dessus. En reprenant le contrôle de la situation : 1/ je lui dis que c'est un break mais je ne respecte pas ses désirs actuels (« incapable d'être en couple avec toi ») ; 2/ je lui dis que c'est une rupture, mais je lui ferme la porte (et quelque part, je ne suis pas très honnête avec moi-même car je veux lui laisser la porte ouverte).

Au final, me caler à son rythme sans lui mettre de pression (comprendre véritable SR), tout en faisant mon chemin de mon côté serait peut-être la meilleure solution.

Une chose est certaine. Si nouvelle relation il y a, il faudra qu'on ait, non pas simplement l'envie, mais entamé des démarches concrètes pour se soigner.
Sache également qu'une personne dépendante affective, qui se sent vide et seule, cherchera toujours plus de marque d'affection de l'Autre, mais ce besoin est insatiable. En continuant d'être ultra présent pour elle, je ne suis pas sûre que tu l'aides à se prendre en charge (sûre du contraire même en fait).
Le besoin insatiable, ne m'en parle pas ! Peu importe ce que je dise ou pas, peu importe ce que je fasse ou pas, ça n'allait jamais. Même si je faisais/disais quelque chose qu'elle avait décrété comme étant bien 5 min auparavant... Par contre, elle est peut-être vide (et le masque très bien) mais elle s'entoure de BEAUCOUP de monde.
Pour la question de « disparaître », il faut que je l'intègre. Comme tous ceux qui ont passé un peu de temps sur JRME, je n'ai aucune excuse. C'est écrit PARTOUT :D

Vraiment merci, merci beaucoup pour ton aide.

Est-ce que tu as publié ton histoire aussi ? Si je peux t'aider d'une quelconque façon, ça me fera plaisir.
#1296119
Bonjour,
je me reconnais complètement dans ton histoire Bill et j'ai déjà essayé de témoigner plusieurs mais au mauvais endroit et au mauvais moment.
Pour te dire la vérité, je pense être aussi aux prises avec une MPN mais c'est assez difficile à digérer et malgré toute la compassion possible et l'attention pour l'autre, les choses partent "en vrille" assez rapidement, on a l'impression de marcher sur des oeufs.
Quant à te lire, je t'admire, car je n'arrive pas du tout à faire un quelconque SR ..
Je lis, relis et rerelis les conseils glanés ici et là sur JRME et sur la page que tu as mis en lien (que j'ai même imprimé pour bien me l'ancrer en tête) .. rien n'y fait.
C'est assez dur car je sens qu'elle me tient sous "sa coupe" et que chacun de ces mots est sincère malgré tout.
Je retrouve dans ton témoignage tous les mots que j'ai pu entendre de sa bouche, toutes les caractéristiques de la MPN culpabilisation, manque d'estime de soi, garder l'autre de côté, etc etc...
Ton expérience est parlante et je souhaite vraiment m'en sortir.
Mon "ex" (oh que c'est moiche ce mot n'est ce pas Janysse ?) doit commencer une thérapie et faire un ICV (Google pour les non connaisseurs) et franchement je lui souhaite de se retrouver .. pour ELLE.
Quant à moi ... nous verrons bien. Je ne me sens pas encore assez fort pour sortir de ma couette, comme tu le dis ..
Bref nous verrons bien, demain est un autre jour.
Content de t'avoir lu et d'avoir vu ta détermination ..
A plus ;)
#1296128
Cher Bill,

Je t'en prie. J'ai reçu et continue de recevoir beaucoup d'aide ici, c'est normal et un plaisir d'essayer d'aider autant que faire se peut les autres :) D'autant plus que ton histoire me touche particulièrement..
Bill a écrit : 01 janv. 2019, 20:06 Je sens que ma chérie souffre de tels ou tels symptômes. Ce qui est validé lorsqu'elle se confie à l'occasion. Qu'est-ce qui est le plus souhaitable quand tu ne lui souhaites que bonheur et épanouissement ? Faire comme si de rien n'était et nier l'évidence ? Acquiescer et la soutenir, au risque de générer une nouvelle crise narcissique et de, petit à petit, plonger avec elle en encaissant ses vengeances faites de reproches, d'humiliations etc. ? Se barrer et la laisser face à elle-même ? Vraiment pas évident. Et surtout surtout... je sais qu'elle m'aime. Je sais aussi qu'elle ne s'aime pas. Et qu'elle en souffre terriblement. Au final, elle est sa propre victime. C'est pour ça que je ne souhaite absolument pas la diaboliser (comme c'est souvent le cas dans ce que je lis sur la question). J'éprouve vraiment beaucoup d'amour, de compassion et de pardon à son égard.

(...)
Néanmoins, peut-être pourrais-tu reprendre contrôle de la situation, ne serait-ce que dans ta propre perception des choses, et décider toi, de quoi il s'agit : un break ? une rupture ? Pour l'instant elle a les rênes en main, tandis que toi tu vogues au gré de SES décisions (le coup de la pause imposée tmtc).
Je bloque clairement là-dessus. En reprenant le contrôle de la situation : 1/ je lui dis que c'est un break mais je ne respecte pas ses désirs actuels (« incapable d'être en couple avec toi ») ; 2/ je lui dis que c'est une rupture, mais je lui ferme la porte (et quelque part, je ne suis pas très honnête avec moi-même car je veux lui laisser la porte ouverte).
Sans tenter de psychanalyser mon ex ni de me mettre dans sa tête, je pense qu'il a eu le même raisonnement que toi, et m'a répété à plusieurs reprises qu'il voulait simplement me voir heureuse et sortir de la situation difficile à laquelle je suis confrontée (comme Karine). Et d'un point de vue parfaitement égocentrique, cela m'apaise un peu de lire ça, même si je me sens immensément désolée pour lui, et pour toi.

Pour revenir à toi, je comprends aussi ton dilemme concernant le statut de votre relation. Effectivement, vouloir imposer un terme ne servira à rien si en face ce n'est pas ce qu'elle souhaite (j'ai testé, me suis ramassée). D'un autre côté, tu n'arrives pas à lui dire que c'est une rupture. Tu as raison, le "problème" est que tu n'arrives pas à TE dire que c'est une rupture. Tu n'as pas peur de lui fermer la porte à elle, tu as peur de TE fermer la porte en disant ça. Mais la situation est-elle tenable ? Coincé dans un entre-deux, suspendu à son avancement personnel, à son état mental, à ses désirs émotionnels, à sa décision ? Si tu es capable de malgré cela aller de l'avant, te reconstruire, prendre soin de toi et même te dire que tu peux rencontrer quelqu'un d'autre (sans te lancer dans des rencontres, mais affirmer que si une jeune femme qui correspond mieux à tes besoins, à qui tu es, croise ta route, tu lui laisseras (te laisseras) une chance), alors pas de problème, allons-y.

Mais n'est-ce pas franchement inconfortable ? Comment se tourner vers l'avenir quand un de nos pieds reste englué dans le passé ? Ce sont de vraies questions (pas rhétoriques).

Ce n'est pas votre premier BDI (Break à durée indéterminée haha j'aime l'humour). Est-ce qu'elle a vraiment avancé en vue d'un changement ? Pas vraiment. Elle t'a dit qu'elle voulait se (re)construire, et avancer, c'est super, sincèrement. Maintenant, on attend les actes.

J'espère sincèrement, pour Karine, mais surtout pour toi, qu'elle acceptera de voir un professionnel de santé, qu'elle acceptera qu'ELLE a un problème à régler pour lequel tu ne peux rien faire de plus que ce que tu fais déjà avec beaucoup de patience et d'amour depuis 2 ans. Je ne suis pas voyante. Mais je me permets de te conseiller de sauver ta peau avant tout. Vis ta vie comme si c'était fini, tu as suffisamment été abîmé. SR strict. Tu ne peux pas être sa solution, c'est un travail qu'elle doit faire toute seule (enfin, avec l'aide d'un thérapeute compétent et bien accroché).

Tu peux consulter mon histoire (de dépendante affective dépressive) sur le sujet Après un an, il n'est plus "amoureux". Ca commence en 2015. Si tu le souhaites, tu peux ainsi suivre 4 années dans la tête d'une jeune fille très peu sûre d'elle ;) Sinon, ma dernière relation doit commencer autour des pages 32-33 voire après ^^

Courage Bill, c'est hyper dur mais ne pense plus qu'à toi maintenant. En ne pensant plus qu'à toi et TON bien-être physique et psychique, tu ne fais rien de mal, tu ne la trahis pas, tu ne la laisses pas tomber : tu fais la seule chose qui lui permette de se relever elle.
#1296160
Rue Sarraute a écrit : 01 janv. 2019, 22:06 Bonjour,
je me reconnais complètement dans ton histoire Bill et j'ai déjà essayé de témoigner plusieurs mais au mauvais endroit et au mauvais moment.
Pour te dire la vérité, je pense être aussi aux prises avec une MPN mais c'est assez difficile à digérer et malgré toute la compassion possible et l'attention pour l'autre, les choses partent "en vrille" assez rapidement, on a l'impression de marcher sur des oeufs.
Quant à te lire, je t'admire, car je n'arrive pas du tout à faire un quelconque SR ..
Je lis, relis et rerelis les conseils glanés ici et là sur JRME et sur la page que tu as mis en lien (que j'ai même imprimé pour bien me l'ancrer en tête) .. rien n'y fait.
C'est assez dur car je sens qu'elle me tient sous "sa coupe" et que chacun de ces mots est sincère malgré tout.
Je retrouve dans ton témoignage tous les mots que j'ai pu entendre de sa bouche, toutes les caractéristiques de la MPN culpabilisation, manque d'estime de soi, garder l'autre de côté, etc etc...
Ton expérience est parlante et je souhaite vraiment m'en sortir.
Mon "ex" (oh que c'est moiche ce mot n'est ce pas Janysse ?) doit commencer une thérapie et faire un ICV (Google pour les non connaisseurs) et franchement je lui souhaite de se retrouver .. pour ELLE.
Quant à moi ... nous verrons bien. Je ne me sens pas encore assez fort pour sortir de ma couette, comme tu le dis ..
Bref nous verrons bien, demain est un autre jour.
Content de t'avoir lu et d'avoir vu ta détermination ..
A plus ;)
Salut à toi !

Je suis désolé de lire que tu traverses toi aussi une situation toxique. Où en es-tu exactement ? Ton état psychologique ? Tes attentes ? Tes envies ? Tu n'es pas obligé de me répondre mais pose-toi les questions.

Je crois comprendre que dans ton cas, la rupture est officielle ? Si c'est le cas, dis-toi que c'est une chance. Vraiment. Une chance pour accepter ce qui t'es arrivé : tu es tombé dans un piège.

Mais c'est aussi une chance pour te (re)construire et combler la faille qui existe en toi. Car, il faut se rendre à l'évidence, si la personne souffrant du trouble de la personnalité narcissique est malade, nous le sommes aussi. Sinon comment expliquer que nous avons accepté l'inacceptable ? Si on regardait un film où l'un des personnages se faisait balader de la sorte, on serait les premiers à lui crier de prendre ses jambes à son cou...

Enfin, je pense que c'est aussi une chance pour ne pas diaboliser l'autre. Et ça, ça permet de lui pardonner d'être malade et de nous avoir fait souffrir. C'est en tout cas, ce que l'article de Konbini m'a aidé à faire. Je me sens plus léger.

La bonne nouvelle pour ton ex, c'est qu'elle semble se prendre en main. Est-ce que la décision vient d'elle ?

Pour tout de suite, je ne pourrais que te conseiller de penser à toi. Ça prendra le temps que ça prendra. No rush. Et dans la notion d'acceptation, tu dois accepter de rester sous la couette si c'est ce dont tu as envie. C'est très bien comme ça. Petit à petit, on sait que tout va se remettre en place. Encore une fois, il me semble important d'accepter qu'on doit nous aussi guérir de notre propre blessure (narcissique ?). Et faire les choses nécessaires pour cela.

Si tu es visuel comme moi, voici une BD qui m'a ouvert les yeux sur les liens d'attachement :
https://fannys.fr/les-liens-dattachement/

Parler autour de moi me libère également. Je choisis les personnes à qui me confier. À chaque fois, c'est douloureux (y compris pour ces personnes qui ne s'attendaient pas à lire ce que je leur raconte). Mais ça m'aide à intégrer le fait que je suis digne d'amour. Petit à petit, je me rapproche même de mes parents avec qui la communication était devenue très tendue avec les années.

Je te souhaite du courage, de la paix et de la douceur.

On se tient au courant :)
#1296162
Janysse a écrit : 01 janv. 2019, 23:47 Sans tenter de psychanalyser mon ex ni de me mettre dans sa tête, je pense qu'il a eu le même raisonnement que toi, et m'a répété à plusieurs reprises qu'il voulait simplement me voir heureuse et sortir de la situation difficile à laquelle je suis confrontée (comme Karine). Et d'un point de vue parfaitement égocentrique, cela m'apaise un peu de lire ça, même si je me sens immensément désolée pour lui, et pour toi.
Je comprends. Pour nous (je me permets de mettre ton ex dans le lot), ça nous semble tellement normal et simple de vouloir le bien de l'autre et de le dire. J'ai souffert de l'absence totale d'empathie de Karine. Et pourtant maintenant, je crois savoir qu'elle en a toujours eu mais ne l'a jamais montré de peur de passer pour une faible (c'est un mot qui revenait souvent). Enfin, je sais pas trop. Nous ne fonctionnons pas de la même manière, c'est difficile à comprendre (et je dis ça sans aucun jugement péjoratif).
Pour revenir à toi, je comprends aussi ton dilemme concernant le statut de votre relation. Effectivement, vouloir imposer un terme ne servira à rien si en face ce n'est pas ce qu'elle souhaite (j'ai testé, me suis ramassée). D'un autre côté, tu n'arrives pas à lui dire que c'est une rupture. Tu as raison, le "problème" est que tu n'arrives pas à TE dire que c'est une rupture. Tu n'as pas peur de lui fermer la porte à elle, tu as peur de TE fermer la porte en disant ça. Mais la situation est-elle tenable ? Coincé dans un entre-deux, suspendu à son avancement personnel, à son état mental, à ses désirs émotionnels, à sa décision ? Si tu es capable de malgré cela aller de l'avant, te reconstruire, prendre soin de toi et même te dire que tu peux rencontrer quelqu'un d'autre (sans te lancer dans des rencontres, mais affirmer que si une jeune femme qui correspond mieux à tes besoins, à qui tu es, croise ta route, tu lui laisseras (te laisseras) une chance), alors pas de problème, allons-y.

Mais n'est-ce pas franchement inconfortable ? Comment se tourner vers l'avenir quand un de nos pieds reste englué dans le passé ? Ce sont de vraies questions (pas rhétoriques).
Oui le dilemme, mais je ne formalise pas tant que ça. Enfin j'essaie. La situation est comme elle est. Je ne me sens pas forcément serein certes, mais je ne me sens pas coincé pour autant. Je me concentre sur moi en prenant les jours les uns après les autres. Le temps fera son travail.
Ce n'est pas votre premier BDI (Break à durée indéterminée haha j'aime l'humour). Est-ce qu'elle a vraiment avancé en vue d'un changement ? Pas vraiment. Elle t'a dit qu'elle voulait se (re)construire, et avancer, c'est super, sincèrement. Maintenant, on attend les actes.
Exactement. Et c'est aussi pour ça que je pense que je prends de plus en plus mes distances. C'est une première dans notre relation.
J'espère sincèrement, pour Karine, mais surtout pour toi, qu'elle acceptera de voir un professionnel de santé, qu'elle acceptera qu'ELLE a un problème à régler pour lequel tu ne peux rien faire de plus que ce que tu fais déjà avec beaucoup de patience et d'amour depuis 2 ans.
Merci pour tes mots :bisou:
Je ne suis pas voyante. Mais je me permets de te conseiller de sauver ta peau avant tout. Vis ta vie comme si c'était fini, tu as suffisamment été abîmé. SR strict. Tu ne peux pas être sa solution, c'est un travail qu'elle doit faire toute seule (enfin, avec l'aide d'un thérapeute compétent et bien accroché).
Oui, ça rejoint un peu ce que je disais précédemment au sujet du break.
Ceci dit, elle m'a texté pour me souhaiter bonne nuit hier soir. Je ne l'ai vu que ce matin. Alors je lui ai souhaité une bonne journée et elle en a fait de même. Ces textos étaient quasi quotidien durant la relation. Je ne cherche pas à interpréter ceux-là. Et je verrai s'ils sont fréquents ou pas. Si la communication ne se limite qu'à ça ou pas. Elle avait évoqué le fait de continuer à se voir « en amis (très proches) » pour le moment car elle ne supportait « plus l'image du couple qui se déchire même si je sais qu'on a tout ». J'ai immédiatement refusé pour les raisons qu'elle connaît : j'ai des sentiments forts pour elle et jamais elle ne sera mon amie.
Tu peux consulter mon histoire (de dépendante affective dépressive) sur le sujet Après un an, il n'est plus "amoureux". Ca commence en 2015. Si tu le souhaites, tu peux ainsi suivre 4 années dans la tête d'une jeune fille très peu sûre d'elle ;) Sinon, ma dernière relation doit commencer autour des pages 32-33 voire après ^^
Je vais aller lire tout ça.
Courage Bill, c'est hyper dur mais ne pense plus qu'à toi maintenant. En ne pensant plus qu'à toi et TON bien-être physique et psychique, tu ne fais rien de mal, tu ne la trahis pas, tu ne la laisses pas tomber : tu fais la seule chose qui lui permette de se relever elle.
Tu as raison. Merci encore :bisou:
#1296192
C'est pas la grande forme aujourd'hui. En tout cas pas celle (relative) des derniers jours...

Depuis hier soir, je cogite beaucoup.

Je suis en attente de ces fameux textos bonne nuit / bonjour qui ne sont jamais venus depuis hier. Et le pire c’est que je suis persuadé qu’elle est dans le même état. Limite qu’elle attend que je le fasse puisque c’est elle qui l’a fait la veille...

Je crois aussi que mon mal-être du jour est dû au fait que je ne suis pas dans le présent. Je suis uniquement dans le futur (est-ce qu'elle va me contacter ? est-ce qu'elle va se prendre en main ? est-ce qu'on va repartir de plus belle ?)... le comble c'est que je suis quasi exclusivement dans le présent en temps normal (et que c'est une des choses que je lui ai apprises).

Ne pas savoir, c’est difficile. Je suis blanc ou noir. Là c’est gris (bien foncé quand même).

À chaque fois que mon téléphone vibre, j'ai l'espoir que c'est elle... alors je l'ai mise en sourdine sur WhatsApp, comme ça pas de faux espoir !

Mon intuition (mon espoir ?) me dit que c'est impossible que ça soit fini. Malgré tout, ne m'a-t-elle pas dit « on a tout et je ne me vois pas sans toi » ? Et si cette période de flottaison n'était pas tout simplement un appel au secours en mode « moi j’le disais pour t’faire réagir seulement... toi t’y pensais ».

Et puis je repense à ses cadeaux de Noël :
- un caleçon « jamais sans ma blonde »
- un album photo de nos meilleurs moments, plein d’humour et de gentils messages conclu par « JE T’AIME !!! »

Je suis dans le déni total. J’ai envie de l’appeler. De lui proposer d’aller au lac avec les chiens. De se faire une bouffe. De refaire le monde jusqu’à 02:00 du matin sur son canapé. Bref, comme si de rien n’était quoi.

Help !!!
#1296193
Salut Bill,

Le problème avec ces histoires de messages de bonne nuit/bonne journée, c'est qu'ils te maintiennent dans l'attente et t'empêchent d'avancer... D'où les recommandations multiples, sur ce forum et ailleurs, qui ont pour coeur le SR STRICT.

Karine est une grande dépendante affective ("Je ne me vois pas sans toi", phrase typique), les messages de bonne nuit/bonne journée sont moins des marques sincères d'attention que des béquilles du style marques d'affection pour combler le vide. Encore une fois, nulle diabolisation ici, Karine est paumée. Ca n'excuse pas tout cependant, et tu as tendance, il me semble, à beaucoup accepter de sa part. Pardon si je te parais intrusive ou à côté de la pompe, c'est le sentiment que j'ai en te lisant.

Pour ton problème actuel, je ne vois qu'une seule solution, le SR. Pas de fausses excuses à base de "oui mais elle va penser que je l'oublie" "oui mais elle va se sentir abandonnée". OUI BIEN SÛR elle va se sentir abandonnée, c'est le moteur même de sa névrose !

Mais
1/ Est-ce que tu l'abandonnes vraiment ? Pour de vrai ? Non, ça n'est pas ça l'abandon, tu n'as rien à te reprocher. Il faut que tu quittes ton costume de Sauveur, tu ne peux rien pour elle.
2/ Imaginons qu'elle fasse un grand chemin, une grande introspection, un vrai grand travail sur elle et qu'au bout... décide qu'elle ne veut plus être avec toi ? Tu auras passé tout ce temps à l'attendre, lui envoyer des "bonne nuit" en portant son caleçon de Noël ? Ca craint un peu.

DONC 3/ Tu ne lui dois plus rien. Ne lui écris pas, ne lui réponds plus bonne nuit. Ce n'est pas un sms de bonne journée qui va changer quoi que ce soit à la situation de votre relation ; à ton état par contre... Trois sms plus tard, te voilà à ramasser à la petite cuillère. Bon, très bien, ce qui est fait est fait. On en tire donc les leçons : plus de contact. Quel que soit l'amour que tu as pour Karine, celui qu'elle dit avoir pour toi, ton envie de la sauver ou que sais-je encore, tu n'as de devoirs qu'envers toi-même : ça commence par te mettre à l'abri.

Et pour ta bougeotte nostalgique, appelle un ami, un parent, un cousin, un frère. Lance-toi dans une série drôle/passionnante (j'ai plein de suggestions si tu veux haha), va courir, va à la salle, cuisine, va donc au lac avec les chiens, invite un.e ami.e à dîner, va boire un verre avec des potes... Fais ta vie sans elle. Habitue toi à l'idée que c'est fini : si elle revient, tant mieux. Si elle ne revient pas, tu sais vivre quand même.

Conseils pour un apaisement rapide + résultats de longue durée : tu peux essayer l'hypnose, il y a plein de vidéos très bien faites sur YT, notamment celles de Frédéric Barbey ou Benjamin Lubszynski. Personnellement, ça me calme (je m'endors comme ça maintenant), et m'aide à réfléchir. Ca me permet de prendre du temps pour moi, de me soigner. C'est un acte d'amour envers moi-même en quelque sorte. Autre piste : la méditation guidée, toujours sur YT. Là je commence à peine donc je n'ai pas de bonnes chaînes à te recommander, pour l'heure je tombe beaucoup sur des trucs tartignolles du genre "Développer les énergies d'amour universel" ou "faire résonner l'univers en vous" (ça ne prend pas du tout avec moi), mais je suis sûre qu'il y en a des très bien !

Courage Bill, je suis là, on est là, tout va bien aller :)
#1296194
Hey Bill .. ça me fait trop bizarre de te voir comme cela et je suis plutôt triste pour tout t'avouer.
Haut les coeurs Mr.
Lève la tête et avance pour toi.
Fais toi de petits projets chaque jour : pour toi bien évidemment, pour être fier de ce que tu accomplis et pour avancer.
Lentement mais surement tu peux TE retrouver ..
Rappelle toi l'homme qu'elle a aimé, l'homme que tu étais et tache de continuer à l'être .. et puis qui sait ?
Mais d'abord pense à te faire du bien dans ton quotidien.
5 minutes de plaisir aujourd'hui, demain 10 et ainsi de suite ...
Quant à ton intuition .. je pense que tu ne dois pas la laisser de côté (ouhhh je vais me faire gronder par les 3/4 du forum) mais ne pas en faire une fixation pour pouvoir vivre chaque moment .. seul mais ça va t'aider crois moi.
Crois en mon expérience de vieux routard de la solitude.
Après ce n'est que mon avis et donc pas une science exacte pour le coup.
Je t'ai MP il y a peu.
We stay in touch guy :)
#1296250
Salut Janysse !

Merci pour ce message. Ça botte les fesses et ça m'aide à me ressaisir.

Bon, c'est pas la grande forme pour autant.
Janysse a écrit : 03 janv. 2019, 17:43 Le problème avec ces histoires de messages de bonne nuit/bonne journée, c'est qu'ils te maintiennent dans l'attente et t'empêchent d'avancer... D'où les recommandations multiples, sur ce forum et ailleurs, qui ont pour coeur le SR STRICT.

Karine est une grande dépendante affective ("Je ne me vois pas sans toi", phrase typique), les messages de bonne nuit/bonne journée sont moins des marques sincères d'attention que des béquilles du style marques d'affection pour combler le vide. Encore une fois, nulle diabolisation ici, Karine est paumée. Ca n'excuse pas tout cependant, et tu as tendance, il me semble, à beaucoup accepter de sa part. Pardon si je te parais intrusive ou à côté de la pompe, c'est le sentiment que j'ai en te lisant.
Exactement. Plus jeune, j'avais tendance à être un « dictateur » et à être intransigeant (quoique pas toujours). En tout cas, depuis quelques années, je suis beaucoup plus apaisé et souple d'une manière générale dans ma vie. Je ne suis plus jaloux (dans le cadre d'une relation, juste la petite pointe qui va bien). Je ne suis plus rancunier. J'efface les mauvais moments et ne conserve que les bons. Et pour finir, j'ai tendance à prôner le « vivre et laissez vivre ». J'accepte beaucoup de sa part, c'est clair. Est-ce un défaut ? Est-ce que mes limites sont plus élevées que la moyenne ? Je ne sais pas.
Pour ton problème actuel, je ne vois qu'une seule solution, le SR. Pas de fausses excuses à base de "oui mais elle va penser que je l'oublie" "oui mais elle va se sentir abandonnée". OUI BIEN SÛR elle va se sentir abandonnée, c'est le moteur même de sa névrose !

Mais
1/ Est-ce que tu l'abandonnes vraiment ? Pour de vrai ? Non, ça n'est pas ça l'abandon, tu n'as rien à te reprocher. Il faut que tu quittes ton costume de Sauveur, tu ne peux rien pour elle.
2/ Imaginons qu'elle fasse un grand chemin, une grande introspection, un vrai grand travail sur elle et qu'au bout... décide qu'elle ne veut plus être avec toi ? Tu auras passé tout ce temps à l'attendre, lui envoyer des "bonne nuit" en portant son caleçon de Noël ? Ca craint un peu.

DONC 3/ Tu ne lui dois plus rien. Ne lui écris pas, ne lui réponds plus bonne nuit. Ce n'est pas un sms de bonne journée qui va changer quoi que ce soit à la situation de votre relation ; à ton état par contre... Trois sms plus tard, te voilà à ramasser à la petite cuillère. Bon, très bien, ce qui est fait est fait. On en tire donc les leçons : plus de contact. Quel que soit l'amour que tu as pour Karine, celui qu'elle dit avoir pour toi, ton envie de la sauver ou que sais-je encore, tu n'as de devoirs qu'envers toi-même : ça commence par te mettre à l'abri.
Je pense que tu as raison sur toute la ligne. C'est sûrement la chose à faire. J'ai lu ton message hier soir. Il m'a fait du bien... et pourtant j'ai failli en lui envoyant une photo d'elle publiée sur Facebook (erreur n°1 : stalker) et en lui disant à quel point elle était belle dessus (erreur n°2 : la contacter / erreur n°3 : la rassurer... même si je la trouvais vraiment canon).

Je savais que c'était une connerie avant d'appuyer sur « Envoyer ». Et pourtant, je l'ai quand même fait :F

Elle m'a répondu. Mais à la limite on s'en fout. Pour le coup, ça m'a permis de me fixer l'objectif que tu (et beaucoup d'autres sur le forum) préconise : SR total. Ça ne fait que 24 heures. J'ai eu des envies de l'appeler. Et des envies d'aller sur Facebook. Mais je m'y tiens.
Et pour ta bougeotte nostalgique, appelle un ami, un parent, un cousin, un frère. Lance-toi dans une série drôle/passionnante (j'ai plein de suggestions si tu veux haha), va courir, va à la salle, cuisine, va donc au lac avec les chiens, invite un.e ami.e à dîner, va boire un verre avec des potes... Fais ta vie sans elle. Habitue toi à l'idée que c'est fini : si elle revient, tant mieux. Si elle ne revient pas, tu sais vivre quand même.
Là tout de suite, je n'y arrive pas. Je sais que c'est la solution mais je n'arrive pas à me forcer. Ça reviendra petit à petit. Tout me fait penser à elle et j'ai le cafard...
Conseils pour un apaisement rapide + résultats de longue durée : tu peux essayer l'hypnose, il y a plein de vidéos très bien faites sur YT, notamment celles de Frédéric Barbey ou Benjamin Lubszynski. Personnellement, ça me calme (je m'endors comme ça maintenant), et m'aide à réfléchir. Ca me permet de prendre du temps pour moi, de me soigner. C'est un acte d'amour envers moi-même en quelque sorte. Autre piste : la méditation guidée, toujours sur YT. Là je commence à peine donc je n'ai pas de bonnes chaînes à te recommander, pour l'heure je tombe beaucoup sur des trucs tartignolles du genre "Développer les énergies d'amour universel" ou "faire résonner l'univers en vous" (ça ne prend pas du tout avec moi), mais je suis sûre qu'il y en a des très bien !
Je vais voir si j'arrive à m'y mettre. C'est un moindre mal. Pas besoin de sortir ou de voir du monde. Mais j'ai tendance à croire que pour ce genre de choses fonctionnent, il faut avoir un cerveau disposé et apaisé.
Courage Bill, je suis là, on est là, tout va bien aller :)
Merci vraiment ! Tout va bien aller, c'est certain. Le temps. Le temps. Toujours ce foutu temps. Mais quand on a le nez dans le guidon, il paraît un peu plus long qu'autrement...

J'ai lu les derniers passages de ton histoire... je n'ai pas encore eu la force d'y participer. Mais ça viendra.

Bonne soirée et bon courage à toi ! :bisou:

P.S.: il y a quelques jours, je l'ai dépannée (sans qu'elle ne soit au courant) sur un truc où je savais qu'elle aurait du mal sans mon intervention (non, ni son père ni son frère n'auraient pu l'aider... c'est vraiment spécifique). Elle vient de s'en rendre compte et de m'envoyer un message pour me remercier... je résiste... je résiste...
#1296252
Rue Sarraute a écrit : 03 janv. 2019, 18:01 Hey Bill .. ça me fait trop bizarre de te voir comme cela et je suis plutôt triste pour tout t'avouer.
Haut les coeurs Mr.
Lève la tête et avance pour toi.
Fais toi de petits projets chaque jour : pour toi bien évidemment, pour être fier de ce que tu accomplis et pour avancer.
Lentement mais surement tu peux TE retrouver ..
Rappelle toi l'homme qu'elle a aimé, l'homme que tu étais et tache de continuer à l'être .. et puis qui sait ?
Mais d'abord pense à te faire du bien dans ton quotidien.
5 minutes de plaisir aujourd'hui, demain 10 et ainsi de suite ...
Quant à ton intuition .. je pense que tu ne dois pas la laisser de côté (ouhhh je vais me faire gronder par les 3/4 du forum) mais ne pas en faire une fixation pour pouvoir vivre chaque moment .. seul mais ça va t'aider crois moi.
Crois en mon expérience de vieux routard de la solitude.
Après ce n'est que mon avis et donc pas une science exacte pour le coup.
Je t'ai MP il y a peu.
We stay in touch guy :)
Petit à petit. C'est la clé je crois. Ne pas trop se faire violence (un tout petit peu mais pas trop). Accepter d'être triste. Ne pas lutter contre ça. Et rapprivoiser la vie.

Merci pour ton message. Il m'a touché.

Je te recontacte dès que ça va un peu mieux.

Bonne soirée et courage à toi !
#1296278
Bonjour Bill,
Merci pour ton message à toi aussi. J'avoue qu'à moi aussi il m'a touché.
Je passe aussi par les montagnes russes et je suis dans une phase très down alors qu'hier c'était vraiment bien.
Je me sens très seul au quotidien et j'ai besoin de soutien .. que je n'ai pas trop.
Oui j'attends de tes nouvelles !!
Bonne journée
#1296307
Bonjour à tous,

Aujourd'hui ça va un peu mieux.

J'ai toujours tendance à vouloir fouiner sur Facebook. À vouloir lui écrire ou l'appeler. Mais je me tiens au SR. C'est une petite victoire et la sensation de reprendre le contrôle.

Janysse, j'ai commencé à suivre les vidéos d'hypnose que tu m'as recommandées. Ça m'apaise énormément. Merci encore !

Un ami très calé en matière de relations interpersonnelles m'a aussi initié à la Communication Non Violente. Ça me permet de comprendre BEAUCOUP de choses (je fais tourner les vidéos pour les personnes intéressées).

Ce matin, j'ai écrit une lettre à Karine. Je ne sais pas si elle la lira un jour mais ça me fait du bien. Cette pause me permet de me rendre compte de certains de mes comportements et d'aller au plus profond de moi-même pour guérir d'un vide intérieur. Un vide intérieur dont je n’avais pas conscience et dont je lui ai fait supporter le poids dans notre relation. Personne d'autre que moi ne doit le supporter. Encore moins Karine qui souffre elle-même d'une profonde blessure.

Dans cette lettre, je lui demande pardon. Je la remercie d'avoir été celle qui m'aura permis, via ce break, de mettre le doigt sur ma blessure (je lui en serai reconnaissant pour toujours). Je me sens plus apaisé. Je me sens plus libre. Je me sens plus léger. Je me sens plus heureux. Je conclus en lui disant que si on se fait confiance, on peut s'en sortir ensemble.

Je sais pas si elle la lira un jour. Mais j'ai tendance à me projeter un peu trop tout de suite... j'ai des idées romantiques (chose que je n'ai jamais vraiment été avec elle alors qu'elle était en demande)... comme lui lire cette lettre les yeux dans les yeux dans un endroit isolé où on aime bien aller...

Après tout, c'est peut-être pour ça que je me sens mieux aujourd'hui. L'espoir.
#1296311
Salut Bill,

Contente que les vidéos t'aident un peu. Il ne faut pas en faire tous les jours, pour éviter de saturer le mental (car ton inconscient travaille et continue de travailler même quand tu fais autre chose !). Si tu en as les moyens et/ou la possibilité (et/ou que tu peux bénéficier d'un remboursement par ta mutuelle), tu peux t'orienter vers un hypnothérapeute, dont les textes et les suggestions seront spécifiquement adaptées à ta situation.

Concernant le vide dont tu parles, bienvenue chez les dépendants affectifs. Comprends-tu un peu mieux pourquoi tu jouais le rôle du Sauveur avec Karine ? Je t'encourage à lire des choses à ce sujet, pour comprendre encore mieux ce qui se passe.

Pour ta lettre : tu la gardes pour toi le temps de te reconstruire, et le temps qu'elle se reconstruise. Je ne veux pas être dure, mais le coup de la lecture les yeux dans les yeux, c'est aujourd'hui absolument hors de propos. Tu dis que vous pouvez vous en sortir "ensemble", je t'invite donc à te renseigner sur la co-dépendance. Je crois Bill, que tu ne peux t'en sortir que sans elle, et elle sans toi. Remercie-toi d'avoir réussi à prendre conscience de ta ou tes blessures. Remercie-toi d'être celui qui te prend en main aujourd'hui. C'est toi, et non pas elle, qui fait ça. La situation t'en donne l'opportunité, mais c'est toi et toi seul qui agit.

Courage
#1296321
Coucou Janysse,

Tu as le don pour toujours me remettre dans le droit chemin. C'est précieux pour moi, merci.
Janysse a écrit : 06 janv. 2019, 14:08 Concernant le vide dont tu parles, bienvenue chez les dépendants affectifs. Comprends-tu un peu mieux pourquoi tu jouais le rôle du Sauveur avec Karine ? Je t'encourage à lire des choses à ce sujet, pour comprendre encore mieux ce qui se passe.
Je ne comprends pas encore pourquoi j'ai tantôt joué le rôle du sauveur, de la victime ou du persécuteur. En revanche, je comprends petit à petit la toxicité de ce jeu dramatique. Et la Communication Non Violente m'aide à trouver des solutions pour me permettre de désamorcer les éventuels futurs conflits tout en ayant de bien meilleures relations :-Blue
Pour ta lettre : tu la gardes pour toi le temps de te reconstruire, et le temps qu'elle se reconstruise. Je ne veux pas être dure, mais le coup de la lecture les yeux dans les yeux, c'est aujourd'hui absolument hors de propos. Tu dis que vous pouvez vous en sortir "ensemble", je t'invite donc à te renseigner sur la co-dépendance. Je crois Bill, que tu ne peux t'en sortir que sans elle, et elle sans toi. Remercie-toi d'avoir réussi à prendre conscience de ta ou tes blessures. Remercie-toi d'être celui qui te prend en main aujourd'hui. C'est toi, et non pas elle, qui fait ça. La situation t'en donne l'opportunité, mais c'est toi et toi seul qui agit.
Je vais potasser sur la co-dépendance (dont je n'avais encore jamais entendu parler).

Ceci dit, tu as raison. « Ensemble » implique quelque part que je décide pour elle de ce qu'elle doit faire (ouh les vieux réflex :F). Quant à la prise de conscience de mes blessures, c'est ce que je voulais dire mais je l'ai mal formulé. Si elle n'avait pas décrété ce break, je n'aurais sûrement pas entamé une introspection aujourd'hui. Donc je la remercie de m'avoir donné l'opportunité de réfléchir sur moi-même et je me remercie de le faire (et de trouver des réponses).

Je sais aussi qu'aujourd'hui je vais mieux. Demain ? Je n'en sais rien. Il n'est pas question de lui lire la lettre aujourd'hui.

Mais je me pose la question : étant donné que nous ne sommes pas vraiment séparés, étant donné qu'elle est plutôt à l'ancienne (l'homme doit faire le premier pas... ce qu'elle trouve sexy et attirant), ne devrais-je pas reprendre contact relativement prochainement (sans laisser passer des semaines) ?

Merci Janysse.

Comme je le dis à Karine dans la lettre, tu es parfaite dans ton rôle de Janysse, il ne faut JAMAIS que tu en doutes :bisou:
#1296323
Cher Bill,

Merci pour tes mots :)

Pour répondre rapidement à la question que tu poses : non. Ta vie tourne encore trop autour d'elle (tu lui as écrit une lettre.....), tu es trop fragile, et tu n'as pas encore la réponse à des questions très importantes (d'où vient ta dépendance affective ? Quelles blessures sont à réparer ?). Ne t'en fais pas pour le côté "l'homme doit faire le premier pas", on sait très bien toi et moi que c'est un prétexte pour que je, tu, ou n'importe qui d'autre, te donne(s) la permission de la recontacter. Evidemment tu fais ce que tu veux, mais pour moi c'est une connerie de faire ça "relativement prochainement". Parce que :
1/ Tu n'es pas reconstruit (il y a deux jours tu disais à quel point ça allait mal, niveau stabilité émotionnelle, il y a du progrès) ;
2/ Elle non plus ! Et elle a demandé à être seule... Et si vous n'êtes pas officiellement séparés dans les mots, dans les faits vous l'êtes ; c'est à elle de revenir vers toi ;
3/ de nouveau je ne parle que de moi, mais je me sens proche de Karine et sa souffrance ; et si mon ex revenait aujourd'hui ou demain ou dans deux semaines en mode "Ok fin de pause, en fait je veux être avec toi, reprenons notre histoire", ben j'y réfléchirais à deux fois, et surtout je demanderais MOI un temps supplémentaire, parce que l'ampleur des dégâts que j'ai découverts dépassent ce que je pensais, et je me sens tellement mal tout le temps que j'ai besoin de prendre ce temps pour moi, me reconstruire et aller mieux. J'ose penser que Karine, aujourd'hui, n'est pas en état pour entreprendre quoi que ce soit avec toi...

Courage Bill :)
#1296324
Janysse a écrit : 06 janv. 2019, 18:49 Pour répondre rapidement à la question que tu poses : non. Ta vie tourne encore trop autour d'elle (tu lui as écrit une lettre.....), tu es trop fragile, et tu n'as pas encore la réponse à des questions très importantes (d'où vient ta dépendance affective ? Quelles blessures sont à réparer ?). Ne t'en fais pas pour le côté "l'homme doit faire le premier pas", on sait très bien toi et moi que c'est un prétexte pour que je, tu, ou n'importe qui d'autre, te donne(s) la permission de la recontacter. Evidemment tu fais ce que tu veux, mais pour moi c'est une connerie de faire ça "relativement prochainement".
Tu as probablement raison. Je suis fragile car dans le doute (ensemble vs. plus ensemble).

C'est vrai que ça « m'arrange » bien ce prétexte mais en même temps, elle me l'a toujours dit et prouvé durant la relation.

Quelque part, poser la question ici m'aide à ne pas trop faire de conneries :D
2/ Elle non plus ! Et elle a demandé à être seule... Et si vous n'êtes pas officiellement séparés dans les mots, dans les faits vous l'êtes ; c'est à elle de revenir vers toi ;
Pourquoi je ne crois pas qu'elle le fera ? Et pourquoi, en parallèle, je crois que notre histoire est loin d'être terminée ?
3/ de nouveau je ne parle que de moi, mais je me sens proche de Karine et sa souffrance ; et si mon ex revenait aujourd'hui ou demain ou dans deux semaines en mode "Ok fin de pause, en fait je veux être avec toi, reprenons notre histoire", ben j'y réfléchirais à deux fois, et surtout je demanderais MOI un temps supplémentaire, parce que l'ampleur des dégâts que j'ai découverts dépassent ce que je pensais, et je me sens tellement mal tout le temps que j'ai besoin de prendre ce temps pour moi, me reconstruire et aller mieux. J'ose penser que Karine, aujourd'hui, n'est pas en état pour entreprendre quoi que ce soit avec toi...
Je comprends ce que tu dis. Pour autant, j'ai partagé les grandes lignes de la lettre ici. Certes, elle peut travailler sur elle si elle le décide, mais aujourd'hui j'ai conscience que mon comportement a pu être la source de certaines de ses « crises » (c'est ce que je lui dis dans la lettre). Donc je ne dis pas exactement « fin de pause ». Je dis que de mon côte j'avance pour être une meilleure personne (avec moi-même notamment). Et je lui demande si elle est prête à faire la paix avec moi.

Je ne suis bien entendu pas contre le fait de reprendre des activités ensemble petit à petit. Sans pression. Juste être bien tous les deux. Car après tout, elle souhaitait qu'on soit des « amis très proches » pour le moment car elle ne supportait plus de nous voir comme un couple qui se déchire.
Courage Bill :)
Merci. C'est un long chemin de croix. Je ne veux vraiment pas la perdre... :roll:
#1304855
Sept mois plus tard, on prend les mêmes et on recommence...

Suite à mes derniers messages (janvier), j'ai fini par prendre mon courage à deux mains. Je n'ai pas écouté Janysse. Je l'ai relancée. Je lui ai lu la lettre. Et tout un tas d'autres attentions. Et la relation a redémarré de plus belle. Conscient de sa « maladie », je me sentais fort. Je me sentais capable d'être imperméable à ses attaques, ses critiques et ses jugements.

Petit à petit, la toxicité passée est revenue s'installer. Pour exactement les mêmes raisons. J'avais changé en bien (je le sais, elle en avait conscience et le disait autour d'elle). Elle, pas du tout. Pas la peine que j'entre dans les détails. Je pourrais décrire les mêmes expériences que celles dont je vous ai déjà parlées.

Finalement, je me suis aperçu que je n'étais pas aussi fort que je l'espérais. Et mon mal-être a repris le dessus. Petit à petit là aussi. Jusqu'à ce que je replonge dans un état dépressif profond. Comme cet hiver.

Elle a alors encore choisi la fuite en prenant l'initiative d'un break. À durée déterminée cette fois (1 semaine). Mais au bout de ladite semaine, elle est restée très évasive. Cette fois, ça sent la rupture. Même si ses propos ne sont absolument pas clairs et définitifs.

Depuis, ça doit faire 2-3 semaines, je ne prends plus l'initiative de la contacter. Il lui arrive de m'écrire, quoique très rarement. Parfois pour exprimer de la nostalgie : « Tellement dommage que nos caractères ne s'accordent pas, on avait tout tout tout pour être bien. » Parfois pour exprimer de la colère : « Avec moi, on faisait jamais rien. Maintenant que je ne suis plus là, tu vis, tu t'éclates, c'est super. Je suis en colère ! » Euh, je ne sais pas d'où elle sort ça, car à part aller à la salle de sport, je ne fais rien de ma vie à part déprimer dans mon lit. Et puis, dernièrement, elle refusait systématiquement tout ce que je lui proposais de faire à deux.

Je n'ai plus l'intention de revenir vers elle. Trois fois. Trois fois qu'elle me fait le coup. Est-ce que je suis ce genre de type excité à l'idée de faire sa vie avec quelqu'un(e) qui le laisse sur le bord de la route dès les premières intempéries sans chercher à traverser la tempête ensemble ? Est-ce que je veux être ce mec qui passe son temps à essayer de convaincre une nana de faire sa vie avec lui alors qu'elle ne fait aucun effort pour essayer de me convaincre d'en faire de même ? Un peu de dignité bordel !

Quand je relis les messages de Janysse, il y a tout ce que j'avais besoin d'entendre et de faire. Ça m'a juste pris 7 mois (et me retrouver en position de largué) pour m'en convaincre et passer à l'action.

À force de me documenter au sujet des MPN, de la dépendance affective, etc. j'ai déjà identifié des possibles failles en moi. J'ai démarré une psychothérapie qui devrait m'aider à m'en sortir.

Je traverse des moments d'intense détresse aussi. Mais j'ai remarqué une chose. J’ai fait du Karine Bashing auprès de ma psy. J'ai fait du Karine Bashing auprès de ma mère. Dans les deux cas, je me suis senti mieux. Plus fort aussi. C’est la nostalgie, se rappeler des moments qu’on a partagés et qu’on ne partage plus qui fait que je plonge (ça et le fait qu'elle ne m'écrive pas autant que je voudrais, que je ne sais pas ce qu'elle fait de sa vie etc.) ! Alors j'essaie de ne plus y penser et de retenir la leçon : profiter de l’instant présent, quel qu'il soit et avec qui que ce soit, car c’est peut-être une « dernière fois ».

Bien sûr que je l'aime. Bien sûr que je partage son avis qu'on avait (presque) « tout tout tout ». Mais j'ai conscience que ce n'était pas notre heure pour être heureux tous les deux ensemble. C'est un moment difficile à passer. Alors je me visualise en Rambo blessé en pleine jungle : ça fait mal mais pas d'autre choix que de serrer les dents jusqu'à retrouver la civilisation et guérir.

Quand je redeviens lucide, je fais de la visualisation aussi. Je me vois dans une relation où chacun est libre d'être soi. Une relation d'amour. Saine. Heureuse. Bienveillante. Peut-être que ça sera avec elle. Peut-être que ça sera avec une autre.

Merci d'être là, de me lire et me soutenir !
Modifié en dernier par Bill le 17 août 2019, 11:02, modifié 3 fois.
#1304858
Courage ! J'ai lu ton histoire depuis le début, je me suis faite larguée le mois dernier (jour pour jour) parce que j'étais devenue dépendante de lui. Mais sans préavis, nous ne nous étions jamais accordé de break avant ça, et ça faisait 7 ans... Depuis, je passe aussi par toutes les phases, je me suis remise en cause bien évidemment, me sentant coupable de tout, avant de me rendre compte qu'un couple, ça se construit à deux, et donc ça se déconstruit aussi à deux aussi. Même si pour le coup, c'est lui qui m'a asséné le coup de grâce.
Il estimait que notre relation était nocive, il a dit "stop". Pourtant, comme toi, on avait "tout tout" pour être heureux. J'ai pris conscience qu'il ne suffit pas d'aimer pour continuer. Je l'ai aimé, il disait m'aimer et pourtant, voilà le résultat.

Même s'il me maintient qu'il n'a personne d'autre en tête, je me rends compte aujourd'hui qu'il est constamment connecté sur Whatsapp, jusqu'à 4 h du matin parfois. Je me sens trahie... Mais il faut aller de l'avant. J'étais prête à consulter un psy, faire une thérapie de couple : pour lui, la solution c'est la rupture car ça fait trop longtemps que ça durait (un an que c'est compliqué de son côté visiblement).
Je vais aller voir un psy pour moi quand même parce que j'étais effectivement à cran, toujours dans les reproches quoi qu'il faisait. Il a trouvé du réconfort sans doute auprès d'une autre depuis, et ce qui fait mal, c'est que ce soit aussi rapide de son côté (on s'est seulement revus le 6 août pour parler, alors qu'il m'avait annoncé sa décision le 16 juillet).


Tout ça pour dire que si Karine n'est pas prête à se remettre en cause, et si ça te fait souffrir, effectivement, mieux vaut tourner la page. Mon ex n'a pas voulu me donner une seconde chance car il devait déjà être investi mentalement dans une prochaine histoire... C'est tout ce que je te souhaite mais avant, prends du temps pour toi. Je pense que c'est très bien d'entamer une thérapie. J'ai mon premier rendez-vous mercredi prochain, j'en ai pour de nombreuses séances je pense :)
#1304898
Hello Nowheretorun ! Je vais aller lire ton histoire. Il y a juste un truc qui me fait tiquer : je trouve que tu interprètes beaucoup (et tu me rappelles Karine).
Nowheretorun a écrit : 16 août 2019, 13:31 Même s'il me maintient qu'il n'a personne d'autre en tête, je me rends compte aujourd'hui qu'il est constamment connecté sur Whatsapp, jusqu'à 4 h du matin parfois. Je me sens trahie...
J'ai moi-même complètement changé ma manière d'utiliser les réseaux depuis qu'elle a pris ses distances. Quelqu'un d'autre en vue ? Absolument pas ! Par exemple, je n'utilisais WhatsApp principalement qu'avec elle. Depuis, j'ai renoué avec des amis que j'ai mis sur la touche pendant la relation. Certains habitent dans des fuseaux horaires différents, je leur parle donc à des horaires décalés. Il y a aussi ces petites insomnies, ces moments où je me réveille en sursaut à 00:00, 01:00, 02:00 etc. bref toutes les heures jusqu'au petit matin. Et que fais-je dans ces moments là ? Je me connecte pour voir si j'ai des messages.

Bref. Tu as le droit de te sentir trahie. Tu as le droit de penser qu'il est investi dans une autre relation. Mais tu as aussi le droit de le croire quand il te dit n'avoir personne en tête. C'est aussi ça respecter l'autre et avoir une relation saine. Au bout de 7 ans, ne connais-tu pas suffisamment la personne qui partage ta vie pour être autant sur la défensive ? Ou bien l'explication se trouve ailleurs ? J'ai ma petite conviction...

Rien contre toi, mais ça me met un peu en colère car c'est précisément ce genre de drames que Karine me fai(sai)t subir. Par exemple, la fidélité est un principe non négociable pour moi dans une relation. Elle le sait et le partage. Pourtant, là où il n'y avait absolument rien à me reprocher (pour tout te dire, je n'avais quasi plus aucun contact avec aucune fille de mon entourage et encore moins de vues), elle s'emportait et me disait d'aller voir mes « putes » etc. Et plus elle dramatisait, plus j'essayais de la rassurer. Et comme le disait Janysse, c'est insatiable. Quand elle se calmait, elle reconnaissait (parfois, mais très rarement) qu'elle allait trop loin, que jamais personne n'avait été aussi attentionné avec elle, pas même sa propre famille avec qui elle a pourtant une relation fusionnelle. Et moi dans tout ça ? Je me suis épuisé. Comme une vieille batterie de téléphone portable qui ne tient plus la charge.

Quand on est en colère contre l'autre. Quand on lui reproche des choses. Et quand tout ceci est récurrent. Même si on ne le comprend pas du premier coup, les raisons de tels comportements se trouvent avant tout en soi. En espérant que la thérapie t'aide à le comprendre et à reprendre confiance en toi !
Modifié en dernier par Bill le 18 août 2019, 11:31, modifié 2 fois.
#1304899
Après le message de colère de la semaine dernière basé sur des interprétations de sa part (tu fais la fête maintenant que je suis partie alors qu'on aurait pu le faire quand j'étais encore là). Après le message de nostalgie (on avait tout tout tout pour être bien, dommage que nos caractères ne soient pas compatibles). Voilà le message que je qualifierais de semeur de confusion.

Elle m'envoie une vidéo à propos du succès dans un couple via l'empathie. Juste comme ça. Sans message. Sans smiley pour l'accompagner.

Est-ce une énième accusation ? Est-ce au contraire un semblant de remise en question ? Est-ce de l'espoir (c'est tout ce qu'il nous manque, essayons) ? Est-ce de la nostalgie (si seulement on avait été comme ça...) ?

Je suis confus. J'ai pensé répondre avec un smiley (pouce en l'air ou qui se questionne). J'ai pensé lui écrire que je ne comprenais pas pourquoi elle m'envoyait ça (tout en restant courtois et sans pour autant lui demander des explications, de manière à ne pas être en attente d'une réponse). J'ai pensé lui écrire de revenir vers moi quand elle aura envie d'avoir une discussion calme et constructive ou qu'elle aura envie de partager des bons délires avec moi dans la vraie vie, et de respecter ça.

Au final. Je n'ai rien fait. Je ne sais pas quoi faire. Qu'en pensez-vous ?
#1304903
Bonjour Bill,

Je trouve dommage qu'après tout ce temps tu en sois toujours au même point.
Bill a écrit :Quand je redeviens lucide, je fais de la visualisation aussi. Je me vois dans une relation où chacun est libre d'être soi. Une relation d'amour. Saine. Heureuse. Bienveillante. Peut-être que ça sera avec elle. Peut-être que ça sera avec une autre.
Je ne vois pas en quoi il est lucide de visualiser un avenir de couple serein avec Karine. Je pense que si tu veux vraiment aller mieux et t'en sortir, tu dois absolument faire une croix sur elle. Non, vous n'aviez pas "tout tout tout" pour être heureux, il faut arrêter le délire. Visiblement vous entretenez allègrement vos névroses respectives depuis le début, c'est juste hyper toxique.

Il n'y a pas à espérer qu'elle changera, que peut-être ça sera avec elle... Je ne suis pas voyante, mais à mon humble avis ça n'arrivera pas. Tu ne peux pas la changer. Ca n'est pas une question d'être fort ou pas fort, vous n'êtes juste pas faits pour fonctionner ensemble. Il faut l'accepter, pour ton propre bien.

La seule chose que tu peux faire c'est agir sur toi. Je ne me souviens plus, tu suis une thérapie ? Parce que là ça s'impose.

Et si tu veux commencer à bouger, pour de bon et pour de vrai, tu ne lui réponds pas, voire tu la bloques. Pour jouer, il faut être deux...

Bon courage
#1304916
J'interprète énormément oui mais justement, pour le connaître un peu, il me mentait parfois à propos de choses insignifiantes (et c'est prouvé, pas d'interprétations dans ça) alors j'imagine que pour ne pas se voiler la face, il peut aussi me mentir sur des choses plus importantes.
Si il s'était connecté à 4h du matin, oui, cela aurait pu être un réveil nocturne. Or, j'étais moi-même connectée toute la nuit cette soirée là (pour le surveiller, c'est mal je sais) et il se connectait toutes les 2 à 3 minutes jusqu'à cette heure tardive... Ce qui laisse évidemment penser qu'il parlait bien à quelqu'un tout du long. Je le connais aussi assez pour savoir qu'il n'a pas d'amis, qu'il ne prendrait pas contact avec eux juste maintenant (comme tu dis, j'ai vécu 7 ans avec lui et je sais comment il fonctionne).
Je l'ai vraiment cru quand il m'a dit qu'il n'avait personne en tête. Mais alors, en une semaine il a eu quelqu'un maintenant en tête ?
Il faut savoir qu'avant que je parte chez mes parents, début juillet, en pleine soirée, il a reçu un message de cette collègue qui disait "soirée oklm", après 21h un samedi, ça m'a interpellée. Je le lui ai demandé, il a dit que ce devait être une erreur. Quand on s'est vus début août pour parler en face à face, j'ai demandé si il parlait encore avec elle et sa communication non verbale était étrange : il a dit non mais a croisé les bras, s'est replié sur lui même. Alors oui, j'interprète bien évidemment mais l'intuition féminine existe : la preuve, le dernier soir, sur le canapé, sorti de nul part, je lui ai dit que j'avais l'impression que c'était la dernière fois qu'on se retrouvait comme ça. Bingo.


Ta petite conviction est que... ?

Quant à la jalousie, je n'ai jamais eu de réactions excessives, je lui faisais pleinement confiance sur la fidélité, il m'avait dit plusieurs fois que s'il voulait aller voir ailleurs, il me quitterait avant. Bien évidemment, ses paroles me sont revenues quand il m'a quittée et je le lui ai demandé si ça avait un rapport, il a affirmé que non.
Je le connais aussi assez bien pour savoir qu'il peut être un peu lâche (la preuve, après 7 ans, il a attendu que je sois chez mes parents pour me quitter alors qu'il me dit que quand je suis partie, il savait qu'il allait y réfléchir), qu'il ne veut pas forcément passer pour un salaud car ça ruinerait son image (il se préoccupait de savoir ce que pensait ma famille de lui après la rupture), etc.

Ceci dit, je suis bien d'accord avec toi, le fait d'avoir été souvent en colère contre lui ces derniers temps et d'avoir fait des reproches, ce n'est pas que de sa faute. J'étais à cran pour tout alors qu'il faisait parfois de son mieux. J'assume mes torts (trop sur son dos, jamais satisfaite) et je sais que j'ai un travail à faire sur moi en ce sens. J'en ai pris conscience entre l'annonce de la rupture et le jour où l'on s'est revus et il ne veut pas nous laisser une autre chance de repartir. Il me dit qu'il a réussi à me désaimer et se détacher de moi en deux semaines (juste après sa décision). De quoi me laisser tout de même perplexe. Sachant que oui, j'ai exagéré, oui c'était devenu invivable mais il pouvait me faire pleinement confiance, je suis entière. Mais alors pourquoi tout foutre à la poubelle et dire qu'il n'y avait plus de couple alors qu'on sortait, qu'on était encore très câlins, on n'était loin d'être colocataires.
Bref je pollue ton topic.


Pour ce qui est de ton histoire, je rejoins Janysse. La relation est déjà bien entamée par vos "séparations". Pourquoi t'accroches-tu à l'espoir qu'elle change ? Pour changer, il faut déjà le vouloir et visiblement, elle n'en a pas envie. Tu as fait l'effort de t'améliorer et ça ne marche quand même pas. Combien de temps encore vas-tu passer à essayer de construire une relation saine alors que les bases sont bancales ?
#1304929
Janysse a écrit :La seule chose que tu peux faire c'est agir sur toi. Je ne me souviens plus, tu suis une thérapie ? Parce que là ça s'impose.
Je me permets de citer Bill :
Bill a écrit :À force de me documenter au sujet des MPN, de la dépendance affective, etc. j'ai déjà identifié des possibles failles en moi. J'ai démarré une psychothérapie qui devrait m'aider à m'en sortir.
Pour rebondir sur ceci :
Janysse a écrit :Et si tu veux commencer à bouger, pour de bon et pour de vrai, tu ne lui réponds pas, voire tu la bloques. Pour jouer, il faut être deux...
Je n'ai pas eu le sentiment que Karine jouait...
Qu'est-ce qui te fait penser qu'elle le fait?

Et pourquoi conseilles-tu à Bill de l'ignorer ou de la bloquer?
(Dans quel but? Celui d'aller mieux?)

Pour répondre aux questions posées par Bill :
Bill a écrit :Est-ce une énième accusation ? Est-ce au contraire un semblant de remise en question ? Est-ce de l'espoir (c'est tout ce qu'il nous manque, essayons) ? Est-ce de la nostalgie (si seulement on avait été comme ça...) ?
Si tu ne peux pas répondre à cette question alors que tu as partagé sa vie, comment pourrions-nous le faire? Il me semble néanmoins peu probable qu'il s'agisse d'une énième accusation. Une chose est sûre : elle a pensé à votre relation. Dans le cas contraire, elle ne t'aurait rien envoyé.
Bill a écrit :Je suis confus. J'ai pensé répondre avec un smiley (pouce en l'air ou qui se questionne).

J'ai pensé lui écrire que je ne comprenais pas pourquoi elle m'envoyait ça (tout en restant courtois et sans pour autant lui demander des explications, de manière à ne pas être en attente d'une réponse). J'ai pensé lui écrire de revenir vers moi quand elle aura envie d'avoir une discussion calme et constructive ou qu'elle aura envie de partager des bons délires avec moi dans la vraie vie, et de respecter ça.

Au final. Je n'ai rien fait. Je ne sais pas quoi faire. Qu'en pensez-vous ?
Qu'as-tu fait pour finir?
As-tu laissé son message sans réponse?
#1304933
Fuchs a écrit :Je me permets de citer Bill :
Bill a écrit :
À force de me documenter au sujet des MPN, de la dépendance affective, etc. j'ai déjà identifié des possibles failles en moi. J'ai démarré une psychothérapie qui devrait m'aider à m'en sortir.
Au temps pour moi effectivement !
Fuchs a écrit :Pour rebondir sur ceci :
Janysse a écrit :
Et si tu veux commencer à bouger, pour de bon et pour de vrai, tu ne lui réponds pas, voire tu la bloques. Pour jouer, il faut être deux...
Je n'ai pas eu le sentiment que Karine jouait...
Qu'est-ce qui te fait penser qu'elle le fait?

Et pourquoi conseilles-tu à Bill de l'ignorer ou de la bloquer?
(Dans quel but? Celui d'aller mieux?)
Il ne faut pas prendre l'idée de "jeu" au sens littéral ...

Il est assez clair que le cercle vicieux est entretenu des côtés. Bill nous dit qu'il ne veut pas revenir vers elle, que cette fois c'est la fois de trop, et je veux bien le croire, mais dans ce cas pourquoi tergiverser 30 ans sur un énième message ambigu de la dame ? Ça n'est pas bien net dans sa tête. J'entends que ce soit difficile, mais il y a urgence à accepter que Karine n'est PAS la bonne et à comprendre pourquoi il revient quand même sans cesse vers elle. Et pour pouvoir comprendre il faut retrouver un peu de lucidité et de détachement, et ça passe notamment par ne pas entretenir de petits messages semi-suggestifs.

L'ignorer parce que ça ne sert à rien de prolonger le truc, la bloquer s'il n'est pas capable de ne pas replonger dedans tout simplement. Avant d'aller mieux il faut déjà se protéger.
#1304943
Janysse a écrit : 18 août 2019, 12:03 Bonjour Bill,

Je trouve dommage qu'après tout ce temps tu en sois toujours au même point.
Quand même content de te retrouver ici (tu avances ?). Je suis dans la team « je comprends vite mais faut m'expliquer longtemps »...
Janysse a écrit : 18 août 2019, 12:03 Je ne vois pas en quoi il est lucide de visualiser un avenir de couple serein avec Karine. Je pense que si tu veux vraiment aller mieux et t'en sortir, tu dois absolument faire une croix sur elle. Non, vous n'aviez pas "tout tout tout" pour être heureux, il faut arrêter le délire. Visiblement vous entretenez allègrement vos névroses respectives depuis le début, c'est juste hyper toxique.
Je suis d'accord avec toi. Je me suis peut-être mal exprimé mais je n'envisage plus du tout un avenir avec (cette) Karine. Quant au « tout tout tout pour être bien », il est d'elle, pas de moi. Car je sais très bien que si on avait tout tout tout, je ne serais pas en train d'écrire ici. Selon moi, elle faisait référence à tout ce qu'on a en commun : du style de vie atypique, en passant par le boulot, le sport, la façon de manger et de consommer, la façon de voir la vie en général jusqu'à l'éducation éventuelle d'enfants etc. Il manquait juste le passage où quand il y a des warnings dans une relation on cherche à les résoudre, pas à abandonner/fuir.
Janysse a écrit : 18 août 2019, 12:03Il n'y a pas à espérer qu'elle changera, que peut-être ça sera avec elle... Je ne suis pas voyante, mais à mon humble avis ça n'arrivera pas.
Ce qui est confirmé par la psy (et tout ce que je lis au sujet des MPN). Je n'arrive pas encore à le comprendre et donc à l'accepter. Merci en tout cas pour ce (énième) coup de pied dans le fondement !
#1304944
Nowheretorun a écrit : 18 août 2019, 18:26 Pourquoi t'accroches-tu à l'espoir qu'elle change ?
Parce qu'on est devenu des amants, des meilleurs amis très attachés l'un à l'autre, qu'on se connaît par coeur et que mon cerveau n'accepte encore pas qu'il pourrait en être autrement ? Parce que quand un voyant s'allume sur mon tableau de bord j'amène la voiture chez le garagiste et ne la laisse pas sur le bord de la route et que je m'attends à ce qu'elle réagisse de la même manière ?
#1304945
Fuchs a écrit : 18 août 2019, 22:53
Bill a écrit :Est-ce une énième accusation ? Est-ce au contraire un semblant de remise en question ? Est-ce de l'espoir (c'est tout ce qu'il nous manque, essayons) ? Est-ce de la nostalgie (si seulement on avait été comme ça...) ?
Si tu ne peux pas répondre à cette question alors que tu as partagé sa vie, comment pourrions-nous le faire? Il me semble néanmoins peu probable qu'il s'agisse d'une énième accusation. Une chose est sûre : elle a pensé à votre relation. Dans le cas contraire, elle ne t'aurait rien envoyé.
Oui, c'est la seule chose certaine. Et c'est ce qui m'a redonné quelques points d'égo dans un jour où je n'allais pas bien.
Fuchs a écrit : 18 août 2019, 22:53
Bill a écrit :Je suis confus. J'ai pensé répondre avec un smiley (pouce en l'air ou qui se questionne).

J'ai pensé lui écrire que je ne comprenais pas pourquoi elle m'envoyait ça (tout en restant courtois et sans pour autant lui demander des explications, de manière à ne pas être en attente d'une réponse). J'ai pensé lui écrire de revenir vers moi quand elle aura envie d'avoir une discussion calme et constructive ou qu'elle aura envie de partager des bons délires avec moi dans la vraie vie, et de respecter ça.

Au final. Je n'ai rien fait. Je ne sais pas quoi faire. Qu'en pensez-vous ?
Qu'as-tu fait pour finir?
As-tu laissé son message sans réponse?
Effectivement. Pas par vengeance ou quoi que ce soit contre elle. Mais vraiment parce que je ne sais pas quoi faire à part penser à moi et obtenir chaque jour une petite victoire vers ma reconstruction.
#1304946
Janysse a écrit : 19 août 2019, 09:33 Il est assez clair que le cercle vicieux est entretenu des côtés. Bill nous dit qu'il ne veut pas revenir vers elle, que cette fois c'est la fois de trop, et je veux bien le croire, mais dans ce cas pourquoi tergiverser 30 ans sur un énième message ambigu de la dame ? Ça n'est pas bien net dans sa tête. J'entends que ce soit difficile, mais il y a urgence à accepter que Karine n'est PAS la bonne et à comprendre pourquoi il revient quand même sans cesse vers elle. Et pour pouvoir comprendre il faut retrouver un peu de lucidité et de détachement, et ça passe notamment par ne pas entretenir de petits messages semi-suggestifs.

L'ignorer parce que ça ne sert à rien de prolonger le truc, la bloquer s'il n'est pas capable de ne pas replonger dedans tout simplement. Avant d'aller mieux il faut déjà se protéger.
CQFD
#1310795
Bonjour à tous, de retour ici après l'épisode de cet été...

Nous nous sommes remis ensemble début octobre. Après des premières semaines au top, tout s'est remis dans l'ordre naturel des choses : ses crises de colère, ses manipulations, et tout le reste.

Je ne vais pas entrer dans les détails car absolument rien n'a changé de son côté.

Je ne sais même pas pourquoi j'écris tout ça. Parce que je ne vais pas bien. Parce que je me sens humilié. Et pas respecté. Je n'ose même pas vous dire tout ce que j'ai fait pour elle et comment elle m'a chier dans ma gueule grande ouverte tellement j'ai honte de l'avoir laissée faire...

Une chose est certaine. Nous sommes séparés depuis mi-décembre. Plus de son plus d'image de part et d'autre. Enfin pas exactement. Elle a (osé) envoyer ses voeux à ma mère en mode « on reste copines ». Ça me fout en l'air. Mais avec un poil de recul, j'ai l'impression que c'est un énième stratagème à la fois pervers (pour me faire réagir et attiser ma colère) et narcissique (pour conserver une bonne image auprès des gens).

J'ai encore des affaires à elle dont les clés de son appart. Elle avait tout oublié chez moi. Elle a eu plusieurs fois l'occasion de les récupérer avant la séparation mais ne l'a jamais fait... donc qu'elle crève pour que je fasse le moindre effort🖕🏼. J'ai tout mis dans un sac pour ne plus les voir au quotidien. Elle se manifestera pour les récupérer. Ou pas. Je m'en fous.

Elle n'aura pas de réaction de ma part. Le silence est le meilleur des mépris. Je la considère comme morte désormais.

C'est difficile parce qu'à bientôt 40 ans, je me projetais loin avec elle (mais quel con !). J'ai toujours réussi dans ma vie : longues études, sport, voyages, etc. J'ai toujours obtenu ce que je voulais. Mais j'ai l'impression d'avoir raté ma vie sentimentale à enchaîner des relations qui n'auront jamais dépassé trois ans. Je sais que je suis une bonne personne avec des bonnes valeurs. Je sais que je suis un bon chéri aussi. Mais je ne sais pas pourquoi ça ne fonctionne pas. Et c'est ça qu'il me reste à découvrir.
#1310805
Bonjour Bill,

Et désolée de ce que tu traverses ( encore ).

Comme le disait Janysse il y a un bout de temps , pour jouer il faut être deux .

Force est de constater que tu te plaisais aussi à entrtenir cette relation décrite ici comme toxique il y a plus d'un an.

Je te souhaite de progresser. et quand tu auras progressé tu te rendras compte que des voeux ne sont que des voeux ( et pas l'acte pervers d'un stratège démoniaque ) . Que la colère extrême que tu entretiens n'est pas saine non plus .

Bon courage
#1310817
Selmasultane a écrit : 09 janv. 2020, 23:02 Bonjour Bill,

Et désolée de ce que tu traverses ( encore ).

Comme le disait Janysse il y a un bout de temps , pour jouer il faut être deux .

Force est de constater que tu te plaisais aussi à entrtenir cette relation décrite ici comme toxique il y a plus d'un an.

Je te souhaite de progresser. et quand tu auras progressé tu te rendras compte que des voeux ne sont que des voeux ( et pas l'acte pervers d'un stratège démoniaque ) . Que la colère extrême que tu entretiens n'est pas saine non plus .

Bon courage
Merci Selmasultane.

Bien sûr qu'il faut être deux pour jouer. C'est bien pour ça que je parle de l'avoir laissée faire, avoir toléré qu'elle dépasse mes limites, mon cadre.

Dans les bons moments, on flirtait avec la personne et la relation idéales pour moi. Dans les mauvais moments, je me disais que c'était éphémère et qu'on reviendrait à de meilleurs moments ensuite. Le problème c'est qu'on passait d'un extrême à l'autre très rapidement et trop souvent. Et moi, à trop vouloir la rassurer, à trop vouloir faire les choses comme elle le voulait, à trop encaisser les reproches (souvent injustifiés car en contradiction avec ce qu'elle souhaitait la fois d'avant), je me suis perdu.

J'ai toute une personnalité à retrouver. J'ai des cadres à poser. À respecter et à faire respecter. Et surtout, je dois apprendre à dire « non ».

Pour la suite, je me souhaite de retrouver de la fierté, de la resignation et surtout de la détermination à ne plus JAMAIS laisser qui que se soit me pourrir ma vie.
#1310820
Bonjour Bill,

Bonne année pour commencer, et désolée de lire ces nouvelles, mais je ne suis pas du tout étonnée.

Tu savais très bien ce dans quoi tu persistais à t'engager, avec le même résultat que les fois précédentes. J'entends que tu sentes humilié, non respecté. Parce qu'elle ne t'a pas respecté, mais plus encore, TU ne t'es pas respecté. Je pense qu'on est au-delà d'une relation dans laquelle tu t'es "perdu", mais bien dans un schéma.

J'ai l'impression que tu t'es accroché à Karine (au lieu de FUIR) en voulant croire mordicus que c'était "la bonne", parce que le temps passe, que tes relations précédentes ont été plutôt décevantes (sur le long-terme), en projetant sur elle des choses idéales et idéelles. Dire que "Dans les bons moments, on flirtait avec la personne et la relation idéales pour moi" est assez révélateur, tu cherchais en elle des choses qu'elle n'avait pas. Et une relation telle que tu l'as vécue est loin, loin d'être idéale. Je te dis tout ça sans reproche, je comprends complètement le raisonnement je suis (j'étais plutôt, j'espère) pareille. J'ai eu tellement peur de ne pas vivre de grande histoire d'amour dans ma vie, de finir seule, d'enchaîner les relations d'un an, que je me suis accrochée à des mecs qui méritaient certes d'être aimés, qui étaient géniaux, mais que j'aurais dû fuir si je m'aimais vraiment.
Bill a écrit : 09 janv. 2020, 18:41 C'est difficile parce qu'à bientôt 40 ans, je me projetais loin avec elle (mais quel con !). J'ai toujours réussi dans ma vie : longues études, sport, voyages, etc. J'ai toujours obtenu ce que je voulais. Mais j'ai l'impression d'avoir raté ma vie sentimentale à enchaîner des relations qui n'auront jamais dépassé trois ans. Je sais que je suis une bonne personne avec des bonnes valeurs. Je sais que je suis un bon chéri aussi. Mais je ne sais pas pourquoi ça ne fonctionne pas. Et c'est ça qu'il me reste à découvrir.
Peut-être parce que tu t'accroches aux mauvaises personnes ?

Pour répondre à tes interrogations, je me permets de te suggérer une ou deux pistes. Pour commencer, il te faut sortir de cette posture de victime. Tu te souviendras peut-être que le triangle de Karpman déjà évoqué ici rassemble Sauveur, Bourreau et Victime, et que dans une relation bien bien toxique, les protagonistes passent d'une position à l'autre. Bon eh bien après avoir été le sauveur, te voilà la victime de cette manipulatrice perverse ou que sais-je, et tu t'es encore fait avoir etc. J'entends que tu ressentes les choses de cette façon, mais cela t'empêchera toujours de faire ENFIN le travail nécessaire pour sortir de ce schéma pourri.

Deuxième chose, l'histoire des affaires. Si j'étais toi, je lui enverrais un sms pour lui dire "Machine, je te propose de récupérer tes affaires tel jour-telle heure, elles seront sur le pallier de la porte/sur la table du salon/autre. Je t'invite à me communiquer un moment qui te conviendra mieux le cas échéant, autrement je me verrai contraint de m'en débarrasser." Ou puisque tu as la clé, "Je passerai tel jour/telle heure si cela te convient pour déposer les affaires que tu as oubliées, je te laisserai la clé et claquerai la porte en partant. Sinon je m'en débarrasserai autrement." Qqch dans ce goût-là.
Ne garde pas ses affaires, sous couvert de "gnagnagna je ne fais plus un pas vers elle" ben au final tu lui (TE) laisses la possibilité qu'elle revienne vers toi. Donc si tu veux vraiment BOUGER, tu prends les choses en main, tu mets de côté un ego mal placé et qui joue clairement contre toi, et tu te débarrasses de ses affaires pour enfin mettre ça derrière toi.

Continues-tu ta thérapie ?
#1310822
Bonjour Bill

J'entends beaucoup de déception, mais surtout de rage dans tes propos. Oui c'est un constat amer que finalement, le naturel revient au galop... Que faire alors avec tout ça ?

D'abord et même si ce n'est pas simple, finir de "laver" cette expérience, en lui rendant définitivement ses affaires. Et en le faisant toi-même sans attendre qu'elle te le demande. Aujourd'hui tu dis "nan, elle se démerde, je ne bougerai pas", parce qu'il y a de la haine en toi, et de l'égo, oeil pour oeil, dent pour dent. Mais dépasse ça, fais tout ça pour toi. Ce qu'elle ressentira par rapport à ça, c'est son problème, et pas le tien. Oui, fais le pour toi, parce que c'est bon pour toi, c'est un geste symbolique mais plein de sens pour toi, puisqu'il signifie que cette fois tu fermes la porte définitivement à cette personne. Prend bien conscience de l'importance de ce geste, vis le comme un nouveau départ pour toi. Je te rends tes clés, je te rends avec tes clés tout ce dont je n'ai plus besoin, matériellement et surtout émotionnellement. C'est un bateau qui s'en va emportant avec lui tout ce qui ne te servira plus. Le passé reste, dans ta mémoire, mais les émotions qui y sont rattachés s'en vont.
Tu es une personne entière, ta vie est faite de belles choses et de choses plus difficiles, mais accepte le, sans regrets, et surtout sans te juger. Des relations foireuses ? c'est comme ça, c'est du passé, ce n'est plus dans ta réalité d'aujourd'hui.

Ce qui est dans ta réalité d'aujourd'hui, c'est que tu es en vie, entier, et que chaque chose que tu fais dans le sens de l'apaisement intérieur est un immense pas en avant.

J'oserais même dire: profite de ce moment où tu rends les affaires, vis le comme une liberté retrouvée, comme une porte qui s'ouvre pour toi et toi seul.

Bon courage à toi !
#1311192
Merci Janysse. Comme souvent, je trouve que tu es dans le juste et te lire me fait du bien.

Surtout quand tu me demandes ça :
Janysse a écrit : 10 janv. 2020, 09:57 Peut-être parce que tu t'accroches aux mauvaises personnes ?
Effectivement, je crois que c'est ce que je reproduis depuis toujours. Je m'attache au moindre critère positif chez une partenaire. Quitte à accepter une relation qui ne me convient pas par ailleurs. Dans mes relations précédente, ça allais je dirais. Mais la relation avec Karine a été celle qui m'aura permis d'ouvrir les yeux une bonne fois pour toutes sur ce schéma (c'est pour ça que je parlais d'apprendre à dire non dans un post précédent). Parce que j'ai vraiment beaucoup trop accepté ce que je n'aurais jamais dû accepter. Je ne me rappelle plus si j'en ai déjà parlé ici mais, avec le recul, j'avais les signes que quelque chose n'allait pas dès le Jour 1 de cette relation (voire même avant qu'il ne se passe quoi que ce soit). J'ai voulu essayé malgré tout. Et une fois engagé, j'ai eu du mal à me désengager. C'est un peu l'histoire de ma vie d'ailleurs. Quand je m'engage dans quelque chose, c'est très rare que je n'aille pas au bout.
Janysse a écrit : 10 janv. 2020, 09:57 Deuxième chose, l'histoire des affaires. Si j'étais toi, je lui enverrais un sms pour lui dire "Machine, je te propose de récupérer tes affaires tel jour-telle heure, elles seront sur le pallier de la porte/sur la table du salon/autre. Je t'invite à me communiquer un moment qui te conviendra mieux le cas échéant, autrement je me verrai contraint de m'en débarrasser." Ou puisque tu as la clé, "Je passerai tel jour/telle heure si cela te convient pour déposer les affaires que tu as oubliées, je te laisserai la clé et claquerai la porte en partant. Sinon je m'en débarrasserai autrement." Qqch dans ce goût-là.
Ne garde pas ses affaires, sous couvert de "gnagnagna je ne fais plus un pas vers elle" ben au final tu lui (TE) laisses la possibilité qu'elle revienne vers toi. Donc si tu veux vraiment BOUGER, tu prends les choses en main, tu mets de côté un ego mal placé et qui joue clairement contre toi, et tu te débarrasses de ses affaires pour enfin mettre ça derrière toi.
Je suis assez d'accord avec toi. Nous n'habitons pas proche l'un de l'autre. Pas (plus) de colère ni de mauvaise foi, mais je n'ai pas eu envie de me déplacer juste pour ça. Et, si rien n'a changé de son côté, nous allons travailler ensemble début février. Je lui apporterai à ce moment là (en prenant la peine, sur conseil de ma psy, de ne pas le faire directement sur le lieu de travail mais en dehors).
Janysse a écrit : 10 janv. 2020, 09:57 Continues-tu ta thérapie ?
Oui. Ça me fait du bien même si j'ai la plus grande peine du monde à me détacher de Karine. Ce qui fait que la thérapie traîne un peu en longueur.

J'en profite pour donner un peu de mes news (me vider en fait).

Ces derniers jours, j'ai commencé à déprimer à nouveau. Je me remets à rêver de Karine. Je me réveille en sursaut à nouveau. Pourtant je m'occupe. Comme cet été, j'ai repris le sport de manière assidue. J'ai réservé un billet d'avion aussi (je pars cette semaine, seul).

Mais je pense à elle tous les jours. Qu'est-ce qu'elle fait ? Pense-t-elle à moi ? A-t-elle quelqu'un ? Je lui en veux toujours. Je voudrais qu'elle fasse ce voyage avec moi. Comme tous ceux qu'on a faits ensemble. Je voudrais qu'elle vienne au sport avec moi. Comme avant. Je ne veux plus rien savoir d'elle. Je voudrais qu'elle soit morte.

Oui, c'est décousu. C'est le bordel dans ma tête.

Aujourd'hui, j'ai créé un profil sur une application de rencontres. En une après-midi, j'avais une quarantaine de femmes qui avaient aimé mon profil. Ça flatte un égo ! Mais, au fond, je m'en tape. En même temps, je ne suis pas du tout prêt à accorder de l'attention à n'importe qui d'autre que moi. Et puis, c'est con mais j'ai l'impression de lui être infidèle. On était si proches. On savait tout l'un de l'autre. Souvent même sans avoir besoin de parler.

Et depuis ce jour de décembre où elle a décidé de mettre un terme à nous deux (par SMS) : plus de son, plus d'image. La dernière fois que nous nous sommes vus, c'était au retour du voyage que je nous ai offert. Comme ça, juste pour le kiffe. On était heureux pourtant. Et on ne se doutait pas que ce serait la dernière fois. Pas moi en tout cas.

Tout ceci est brutal. Quelque part, c'est sûrement ce qui peut m'arriver de mieux. Mais c'est brutal quand même.
Modifié en dernier par Bill le 21 janv. 2020, 14:30, modifié 1 fois.
#1311193
etpourtant a écrit : 10 janv. 2020, 11:26 Bonjour Bill

J'entends beaucoup de déception, mais surtout de rage dans tes propos. Oui c'est un constat amer que finalement, le naturel revient au galop... Que faire alors avec tout ça ?

D'abord et même si ce n'est pas simple, finir de "laver" cette expérience, en lui rendant définitivement ses affaires. Et en le faisant toi-même sans attendre qu'elle te le demande. Aujourd'hui tu dis "nan, elle se démerde, je ne bougerai pas", parce qu'il y a de la haine en toi, et de l'égo, oeil pour oeil, dent pour dent. Mais dépasse ça, fais tout ça pour toi. Ce qu'elle ressentira par rapport à ça, c'est son problème, et pas le tien. Oui, fais le pour toi, parce que c'est bon pour toi, c'est un geste symbolique mais plein de sens pour toi, puisqu'il signifie que cette fois tu fermes la porte définitivement à cette personne. Prend bien conscience de l'importance de ce geste, vis le comme un nouveau départ pour toi. Je te rends tes clés, je te rends avec tes clés tout ce dont je n'ai plus besoin, matériellement et surtout émotionnellement. C'est un bateau qui s'en va emportant avec lui tout ce qui ne te servira plus. Le passé reste, dans ta mémoire, mais les émotions qui y sont rattachés s'en vont.
Tu es une personne entière, ta vie est faite de belles choses et de choses plus difficiles, mais accepte le, sans regrets, et surtout sans te juger. Des relations foireuses ? c'est comme ça, c'est du passé, ce n'est plus dans ta réalité d'aujourd'hui.

Ce qui est dans ta réalité d'aujourd'hui, c'est que tu es en vie, entier, et que chaque chose que tu fais dans le sens de l'apaisement intérieur est un immense pas en avant.

J'oserais même dire: profite de ce moment où tu rends les affaires, vis le comme une liberté retrouvée, comme une porte qui s'ouvre pour toi et toi seul.

Bon courage à toi !
Merci de tes mots pleins de sagesse. Je te relis souvent. Surtout ces derniers jours où je m'accroche pour garder la tête hors de l'eau.
#1311314
Qu'est-ce qu'elle me manque putain ! Je pense à elle non-stop. J'ai envie de lui écrire. J'ai envie qu'elle le sache. J'ai envie qu'elle me le dise aussi. J'ai envie qu'on partage encore des moments ensemble.

Et quand je retrouve un soupçon d'instant présent, je chasse ces pensées toxiques : elle n'est pas là, elle ne donne aucun signe de vie, avance !

Et c'est là que je coince. J'ai l'impression de ne pas avancer. J'ai l'impression que ma vie est un grand vide. J'ai envie d'appuyer sur Avance Rapide >>. Être à la sortie du tunnel. Être heureux bordel. Ça fait à peine plus d'un mois que le pont s'est effondré. J'ai l'impression que ça fait des mois et des mois... Je n'arrive pas à m'intéresser aux autres, trop embourbé dans mes propres pensées. Je dois dégager une énergie bien dégueulasse...

Et tout ceci est d'autant plus difficile à vivre pour moi parce que je me sens seul. Comme je le disais précédemment, je réussis dans la vie (études, argent). J'ai réussi à me construire une vie dont beaucoup rêvent (attention, je ne l'ai pas fait pour impressionner qui que ce soit, mais j'ai réussi à me créer la vie que je voulais). Intellectuellement, physiquement, je correspond au stéréotype du mec attirant. Même ma psy m'a avoué ne pas du tout s'attendre à entendre mon histoire le jour où elle m'a vu débarquer pour la première fois dans son cabinet.

Est-ce que cette image du mec qui réussit, qui plait, qui n'a jamais de problème n'est pas en train de me desservir aujourd'hui !? Je me fous de l'image (avec laquelle je ne joue pas d'ailleurs). Je suis quelqu'un de terre à terre et spirituel. Pas un m'as-tu vu, coureur. Sur le papier, j'ai tout. À l'intérieur, j'ai l'impression de ne plus rien avoir.

Je pars dans deux jours. J'ai l'impression de sauter dans un vide immense.
#1311316
Bill a écrit : 21 janv. 2020, 15:04 Qu'est-ce qu'elle me manque putain ! Je pense à elle non-stop. J'ai envie de lui écrire. J'ai envie qu'elle le sache. J'ai envie qu'elle me le dise aussi. J'ai envie qu'on partage encore des moments ensemble.

Et quand je retrouve un soupçon d'instant présent, je chasse ces pensées toxiques : elle n'est pas là, elle ne donne aucun signe de vie, avance !
Hello Bill.

Je crois que tu as ce besoin de lui écrire parce-que tu ne veux pas qu'elle oublie que tu existes. Mais ouvre les yeux : elle sait que tu existes, c'est juste que là, elle s'en fout. Alors je sais, ça fait mal de lire ce genre de choses, ou pire encore de réaliser ce genre de choses, moi la première d'ailleurs ça m'a défoncé le coeur. Et pourtant ...

N'oublie pas :
"Celui qui a besoin de toi te contactera. Celui qui veut te voir aura du temps pour toi. Celui qui te veut te trouvera. Le reste n'est qu'une excuse."

Courage, courage, courage, je sais à quel point c'est difficile.
#1311319
Yes Bill, ça tourne et ça mouline, ça travaille dans tous les sens, ça pique, mais ça avance. Faut que ça pique, faut que tu le sente, que tu le ressente, et que tu laisse passer doucement.
N'essaie pas de refouler tout ça, surtout pas, parce que sinon ça va te pousser à agir (et donc contact etc...). Non, profite (je pèse mes mots) de ces moments de merder pour bien les vivre, une bonne fois. Fous toi sur ton canapé et chiale, crie, hurle, fais sortir tout ça.
Tu as le droit d'être en mauvais état, et tu l'es, et ce sont ces moments que tu vis. Pas ceux du passé ni ceux du futur quand ça ira mieux.

Non, c'est là, tu es tel que tu es, avec tes forces et tes faiblesses, tes craintes, tes qualités et tes défauts, et tout ça est unique et c'est toi; Alors met tout ça à ton service et laisse s'exprimer ces moments, ce que tu ressens, sans bloquer, sans te juger.

Recentre tout sur toi, quand tu penses à elle, pense à toi, sans refouler la pensée que tu as pour elle, mais pense à ce que tu ressens, tristesse etc... et elle passera au second plan.

Tu nous tiens au courant ? Plein de courage à toi !
#1311347
clover a écrit : 21 janv. 2020, 15:39 N'oublie pas :
"Celui qui a besoin de toi te contactera. Celui qui veut te voir aura du temps pour toi. Celui qui te veut te trouvera. Le reste n'est qu'une excuse."
Merci. Je m'accroche à ça. Mais en même temps, je la connais par coeur. En me quittant, elle m'a dit « je sais qu'en prenant cette décision, je n'ai plus le droit de te contacter ».

Cette histoire d'avoir le droit est son interprétation de ma façon de penser sur les fins de relation : lorsque c'est terminé, je coupe les ponts. Pas par rancoeur ou colère mais pour passer à autre chose. Mais elle, en position de victime/soumise, elle est convaincue que je lui interdis de me parler. Tout ça pour dire que, même si elle mourrait d'envie de me parler, sa gêne maladive, son manque de confiance en elle et cette fausse croyance que je lui interdis/autorise de faire les choses l'empêcherait de le faire.
#1311348
etpourtant a écrit : 21 janv. 2020, 16:58 Yes Bill, ça tourne et ça mouline, ça travaille dans tous les sens, ça pique, mais ça avance. Faut que ça pique, faut que tu le sente, que tu le ressente, et que tu laisse passer doucement.
N'essaie pas de refouler tout ça, surtout pas, parce que sinon ça va te pousser à agir (et donc contact etc...). Non, profite (je pèse mes mots) de ces moments de merder pour bien les vivre, une bonne fois. Fous toi sur ton canapé et chiale, crie, hurle, fais sortir tout ça.
Tu as le droit d'être en mauvais état, et tu l'es, et ce sont ces moments que tu vis. Pas ceux du passé ni ceux du futur quand ça ira mieux.

Non, c'est là, tu es tel que tu es, avec tes forces et tes faiblesses, tes craintes, tes qualités et tes défauts, et tout ça est unique et c'est toi; Alors met tout ça à ton service et laisse s'exprimer ces moments, ce que tu ressens, sans bloquer, sans te juger.

Recentre tout sur toi, quand tu penses à elle, pense à toi, sans refouler la pensée que tu as pour elle, mais pense à ce que tu ressens, tristesse etc... et elle passera au second plan.

Tu nous tiens au courant ? Plein de courage à toi !
Merci etpourtant. C'est juste cette impression de ne pas avancer qui me tétanise. Comme si j'allais être dans cet état pour toujours...
#1311349
Premier signe de vie (indirect).

On a des documents de travail partagés. Et je reçois des notifications par email lorsqu'elle y ajoute des commentaires. C'est ce qui s'est produit hier soir. Pincement au coeur.

Pour la faire courte, c'est elle qui a la main là-dessus. Je n'ai pas besoin du document en question. Et c'est elle qui doit en désactiver le partage pour ne plus que je reçoive quoi que ce soit.

Ma première réaction : lui répondre par email. Mais je me suis ravisé. J'aurais été assez cash et ce sont mes émotions qui auraient parlé. À froid, je pense lui demander dans deux semaines lorsqu'on se verra pour le travail et que je lui rendrai ses affaires. Une manière de clore TOUS les dossiers une bonne fois pour toutes. Qu'en pensez-vous ?

Il y a autre chose qui me titille. Une partie de mon activité (antérieure à notre rencontre) passe par les réseaux sociaux. Mais j'ai mis cette partie en pause depuis plusieurs mois. Là aussi, pour la faire courte, elle m'a reproché de nombreuses fois qu'elle n'était pas dans la lumière (ses mots), que les gens ne savaient pas qu'elle existait etc. J'ai tenté de lui expliquer que les réseaux sociaux n'étaient pas la vraie vie et que justement, les gens dans ma vraie vie savaient très bien qu'elle existait : ma famille l'a toujours considérée comme l'une des leurs (ce qui n'a jamais été le cas pour moi avec la sienne, bien au contraire), mes amis prenaient systématiquement de ses nouvelles etc. J'ai même été jusqu'à concevoir un projet vraiment cool pour la faire exister en ligne (elle n'en a jamais rien fait...). Bref. J'aimerais reprendre mon activité, mais je suis en plein doute. Quelque part, j'ai peur de sa réaction. J'ai peur qu'elle me fasse passer pour le mauvais dans l'histoire. J'ai peur de lui faire du mal. J'ai peur qu'elle interprète à tort (« maintenant que je ne suis plus là, il en profite bien, avec moi il ne faisait rien »). Que faire ?

Je me relis et ça peut paraître super incohérent tout ce que je dis ici. Vous allez me répondre « ce qu'elle pense aujourd'hui, ce n'est plus ton problème ». Et vous auriez raison. Mais aussi incohérent que ça puisse paraître, je ressens une énergie intense qui nous lie. Je n'arrive pas à m'en détacher.
#1311351
(je n'ai pas vu le message que tu viens de poster, celui ci répond au précédent)

Il ne faut pas te focaliser dessus, sinon tu ne laisses pas l'opportunité à ce sentiment de s'en aller. Si toute la journée tu te dis "je suis mal, je suis mal, et là ? oh, je suis mal", forcément... Tu seras mal.

Si tu t’occupes à autre chose (travail, sport, art, activités, entouré ou non) tu focaliseras ton attention ailleurs et un jour justement tu te diras "tiens ! je vais mieux !". Et je ne dis pas par là de t'interdire de ressentir la douleur parce que ça aussi, c'est mauvais. Une solution parfois est de s'autoriser des plages horaires de tristesse. Style "bon là, j'ai le droit d'être triste, mais dans x heures je me prévois un truc pour me bouger".

C'est une décision qu'il faut prendre à chaque instant, et c'est très dur, mais c'est la seule chose à faire :)
Courage
#1311352
Pour répondre à ton autre message :grinning:

-pour les docs partagés, bon tu vois là une grosse excuse pour lui parler et c'est normal. Mais tu peux aussi lui envoyer "salut xxx, pourrais tu s'il te plaît me désactiver les notifications (ou je ne sais quoi) du dossier partager, merci et bonne journée". Ni agressif ni mielleux. Mais bon je comprends que tu y voies encore une porte ouverte, une occasion de lui parler.

-si tu adores ton activité, reprend la. Elle t'a quitté, à elle d'assumer. Ca te ferait bien plaisir que ça la blesse, mais il faut penser à TOI. Qu'est ce que TOI tu veux ? reprendre ? eh bien fonce, c'est tout, pas d'autre question.
#1311356
AgatheYzac a écrit : 22 janv. 2020, 09:12 (je n'ai pas vu le message que tu viens de poster, celui ci répond au précédent)

Il ne faut pas te focaliser dessus, sinon tu ne laisses pas l'opportunité à ce sentiment de s'en aller. Si toute la journée tu te dis "je suis mal, je suis mal, et là ? oh, je suis mal", forcément... Tu seras mal.

Si tu t’occupes à autre chose (travail, sport, art, activités, entouré ou non) tu focaliseras ton attention ailleurs et un jour justement tu te diras "tiens ! je vais mieux !". Et je ne dis pas par là de t'interdire de ressentir la douleur parce que ça aussi, c'est mauvais. Une solution parfois est de s'autoriser des plages horaires de tristesse. Style "bon là, j'ai le droit d'être triste, mais dans x heures je me prévois un truc pour me bouger".

C'est une décision qu'il faut prendre à chaque instant, et c'est très dur, mais c'est la seule chose à faire :)
Courage
Merci pour les conseils. Je vais essayer de mettre en application.

J'ai remarqué que lorsque je focus sur autre chose, soit j'ai conscience de le faire pour ne plus penser à elle, soit il y a toujours quelque chose qui me ramène à elle. Et c'est la merde parce que je ne vis pas le truc, j'ai conscience que c'est un masque que j'essaie de mettre sur mes pensées.
#1311358
AgatheYzac a écrit : 22 janv. 2020, 09:16 Pour répondre à ton autre message :grinning:

-pour les docs partagés, bon tu vois là une grosse excuse pour lui parler et c'est normal. Mais tu peux aussi lui envoyer "salut xxx, pourrais tu s'il te plaît me désactiver les notifications (ou je ne sais quoi) du dossier partager, merci et bonne journée". Ni agressif ni mielleux. Mais bon je comprends que tu y voies encore une porte ouverte, une occasion de lui parler.

-si tu adores ton activité, reprend la. Elle t'a quitté, à elle d'assumer. Ca te ferait bien plaisir que ça la blesse, mais il faut penser à TOI. Qu'est ce que TOI tu veux ? reprendre ? eh bien fonce, c'est tout, pas d'autre question.
Pour les docs partagés, je ne saute pas de joie en mode « yes ! on va pouvoir se parler ». Je préférerais qu'elle soit morte pour ne plus voir aucun battement de cil de sa part ou changer de vie à l'autre bout du monde (avec un reformatage du cerveau par exemple). Mais bon...
#1311359
Tiens, un nouveau truc !

J'ai toujours prôné le « pour vivre heureux, vivons cachés ». D'autant plus dans notre vie professionnelle (milieu essentiellement féminin où les gens parlent beaucoup, etc.). Elle s'est retenue (à contrecoeur) pendant longtemps. Puis avec le temps, elle n'a pas pu s'empêcher de parler de nous (certainement pour flatter son ego). Si certaines fois ça a pu nous servir (nous mettre sur les mêmes contrats pour faciliter les déplacements, profiter d'un hébergement, avoir les mêmes horaires), c'est une source potentielle d'emmerdes.

Je viens de recevoir un appel pro : « ça fait plusieurs fois qu'on essaie de joindre Karine, sans succès. On s'inquiète. On s'est dit qu'en passant par toi, on aurait plus de chance. »

Mais qu'est-ce que ça peut me foutre aujourd'hui !?? Recevoir des messages du genre, ça fait 2-3 fois que ça se produit ces derniers jours. J'ai pas envie de faire le gamin en lui reprochant à elle « tu vois, je t'avais dit, avec tes conneries... t'as plus qu'à prévenir tous les gens à qui tu avais parlé de NOUS que NOUS n'existe plus. » En même temps, « pour vivre heureux, vivons cachés », donc moi je n'ai toujours pas envie de parler de NOUS même aujourd'hui. Alors quoi ? Ignorer ce genre de messages ? Faire comme si de rien n'était ?
#1311366
Grandir, peut-être ?

L'adage « pour vivre heureux, vivons cachés », semble prometteur mais dans la réalité il ne peut jamais s'appliquer sur le long terme (et c'est une grosse bouse quand même).
Peut-être que par là,'on touche au concret de la relation et on l'expose en pleine lumière, ... ? et donc cela induit des responsabilités auxquelles il faut faire face... ?

Quant à ces coups de téléphones, il suffit juste de répondre que "non malheureusement, je n'ai pas de nouvelles et aucun moyen de la joindre"

Bref, it's up to you de faire en sorte que les choses évoluent...
#1311373
Bill a écrit : 22 janv. 2020, 08:36 Merci. Je m'accroche à ça. Mais en même temps, je la connais par coeur. En me quittant, elle m'a dit « je sais qu'en prenant cette décision, je n'ai plus le droit de te contacter ».

Cette histoire d'avoir le droit est son interprétation de ma façon de penser sur les fins de relation : lorsque c'est terminé, je coupe les ponts. Pas par rancoeur ou colère mais pour passer à autre chose. Mais elle, en position de victime/soumise, elle est convaincue que je lui interdis de me parler. Tout ça pour dire que, même si elle mourrait d'envie de me parler, sa gêne maladive, son manque de confiance en elle et cette fausse croyance que je lui interdis/autorise de faire les choses l'empêcherait de le faire.
Bill, on avait la même.

Avec du recul, je te dirais d'arrêter de te poser 1654897365654 questions. Facile à dire je sais, quand on a envie de se claquer la tête contre un mur tellement ça rend fou. "Et si, et si et si ???"... "Et si rien du tout" (avec des scies on coupe du bois).

Ce qui est fait, est fait, tu pourras ressasser autant que tu veux ça changera que dalle. Si elle a réellement envie d'avoir un contact avec toi et qu'elle a pas les c***lles de le faire par crainte d'être mal reçue ou parce-que tu lui as dit ceci, ou cela, ou je ne sais quoi ... ben c'est qu'elle en vaut pas la peine.

Je crois que quand on tient réellement à quelqu'un, quelle que soit la relation d'ailleurs, on s'inquiète pour elle/lui, et on se bouge le cul, point barre. Le reste je me répète, c'est des excuses.
#1311450
Kakahuet a écrit : 22 janv. 2020, 13:19 Grandir, peut-être ?

L'adage « pour vivre heureux, vivons cachés », semble prometteur mais dans la réalité il ne peut jamais s'appliquer sur le long terme (et c'est une grosse bouse quand même).
Peut-être que par là,'on touche au concret de la relation et on l'expose en pleine lumière, ... ? et donc cela induit des responsabilités auxquelles il faut faire face... ?

Quant à ces coups de téléphones, il suffit juste de répondre que "non malheureusement, je n'ai pas de nouvelles et aucun moyen de la joindre"

Bref, it's up to you de faire en sorte que les choses évoluent...
Merci Kakahuet.
#1311451
clover a écrit : 22 janv. 2020, 15:31
Bill a écrit : 22 janv. 2020, 08:36 Merci. Je m'accroche à ça. Mais en même temps, je la connais par coeur. En me quittant, elle m'a dit « je sais qu'en prenant cette décision, je n'ai plus le droit de te contacter ».

Cette histoire d'avoir le droit est son interprétation de ma façon de penser sur les fins de relation : lorsque c'est terminé, je coupe les ponts. Pas par rancoeur ou colère mais pour passer à autre chose. Mais elle, en position de victime/soumise, elle est convaincue que je lui interdis de me parler. Tout ça pour dire que, même si elle mourrait d'envie de me parler, sa gêne maladive, son manque de confiance en elle et cette fausse croyance que je lui interdis/autorise de faire les choses l'empêcherait de le faire.
Bill, on avait la même.

Avec du recul, je te dirais d'arrêter de te poser 1654897365654 questions. Facile à dire je sais, quand on a envie de se claquer la tête contre un mur tellement ça rend fou. "Et si, et si et si ???"... "Et si rien du tout" (avec des scies on coupe du bois).

Ce qui est fait, est fait, tu pourras ressasser autant que tu veux ça changera que dalle. Si elle a réellement envie d'avoir un contact avec toi et qu'elle a pas les c***lles de le faire par crainte d'être mal reçue ou parce-que tu lui as dit ceci, ou cela, ou je ne sais quoi ... ben c'est qu'elle en vaut pas la peine.

Je crois que quand on tient réellement à quelqu'un, quelle que soit la relation d'ailleurs, on s'inquiète pour elle/lui, et on se bouge le cul, point barre. Le reste je me répète, c'est des excuses.
C'est très vrai tout ça. Je suis encore très attaché. Très (trop) dans l'émotionnel.

Regarde. Je viens tout juste de recevoir un message de sa part. Son premier signe de vie depuis la séparation il y a plus d'un mois. J'ai le coeur qui va perforer ma poitrine. Pourtant rien de bien folichon dans son message :

« Coucou ! J'espère que tu vas bien. J'aimerais récupérer mes affaires. Tu pourrais me dire quand c'est possible stp. Est ce que tu peux mettre aussi les photos de nos deux derniers voyages stpppp 😍 ».

Malheur le décalage. L'intonation de son message. On dirait qu'elle a 5 ans. Pile le jour où je pars en voyage. Je ne vais pas être en mesure de les lui rendre avant une 10 jours. La connaissant, si elle demande, c'est qu'elle en a besoin tout de suite (les clés surtout). J'espère qu'elle peut attendre. Ou alors je vais devoir solliciter quelqu'un de ma famille. Je suis angoissé...
#1311453
Hello Bill !
Tu pourrais me dire quand c'est possible stp
c'est elle qui te demande quand c'est possible, et du coup hop moulinette...

"Huguette, je pars pour 10 jours, je te rends tout ça à mon retour. Bien à toi, Georges".
Tu vois, c'est pas compliqué de ne pas se faire de noeuds au bulbe :)
#1311456
etpourtant a écrit : 23 janv. 2020, 16:34 Hello Bill !
Tu pourrais me dire quand c'est possible stp
c'est elle qui te demande quand c'est possible, et du coup hop moulinette...

"Huguette, je pars pour 10 jours, je te rends tout ça à mon retour. Bien à toi, Georges".
Tu vois, c'est pas compliqué de ne pas se faire de noeuds au bulbe :)
J'ai fait encore mieux. Un colis. Prêt à être envoyé.
#1311457
j'osais pas te le proposer ;)
T'es un chef ! Hop, une moulinette de moins dans le bulbe. Eh oh commence pas à te dire "ah oui mais si le colis se perdait"... :shock: :D :D :D :F :F :F

Petites actions, grands effets. Tu t'es senti comment une fois le colis refermé ?
#1311459
etpourtant a écrit : 23 janv. 2020, 17:02 j'osais pas te le proposer ;)
T'es un chef ! Hop, une moulinette de moins dans le bulbe. Eh oh commence pas à te dire "ah oui mais si le colis se perdait"... :shock: :D :D :D :F :F :F

Petites actions, grands effets. Tu t'es senti comment une fois le colis refermé ?
Je n'ai jamais fait un colis aussi rapidement de toute ma vie :lol:

Mais elle continue à me WhatsApper là... elle me demande si elle peut m'appeler... je lui ai dit que si c'était par rapport aux affaires, tout est prêt, ça part demain. Du coup, elle me laisse des vocaux. Comme si de rien n'était, elle me pose des questions par rapport au boulot. Et elle finit à propos des affaires par :

« Du coup pardon je t'emmerde mais tu peux juste m'envoyer les clés, les lunettes et les photos. Le reste, tu peux le jeter ou le filer à la prochaine, ça peut dépanner 😂 Ça te fera même moins de poids pour le colis. Merci pour les photos. Bisous bisous. À la semaine pro ! »

J'hallucine quand même de son ton (faussement ?) détaché. Mais je ne me pose pas de question. Enfin, j'essaie.
#1311530
Coucou Bill,

Je souscris absolument à tous les conseils de Etpourtant, très justes et très précieux. Bravo pour le colis, c'est une super décision, pour TOI. C'est un grand pas, une petite victoire et tu peux être fier de toi ; tu as pris les devants en lui envoyant ses affaires plutôt que de considérer (inconsciemment et habituellement) que c'était un moyen de garder le contact et même peut-être de renouer. Félicite toi.

Ensuite pour les messages qu'elle t'envoie, plusieurs options : tu lui demandes de ne plus t'écrire, de ne plus t'écrire pour ce qui n'a pas de rapport avec le boulot (mais du coup tu cours le risque qu'elle t'écrive), tu ignores complètement ses messages, ou tu bloques = meilleure option. Parce que bien sûr que si tu t'en poses des questions, tu passes tout à la moulinette comme dit Etpourtant. Une personne toxique en couple, ça reste une personne toxique aussi en-dehors du couple. Donc continue sur ta lancée du colis, protège toi, reste loin d'elle, bloque la.

Sur ce j'espère que tu profites de tes vacances et que tu ne verras ce message qu'en revenant !