Re: Après un an, il n'est "plus amoureux"
Posté : 04 mai 2021, 12:23
Des idées intéressantes à appliquer, Janysse...
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Numéro 7 a écrit :Des idées intéressantes à appliquer, Janysse...
louise75 a écrit :Dur de ne pas avoir de ta mère ce que tu attendais, le soutien et la reconnaissance de ta souffrance. Elle ne t’a écoutée qu’à demi, dis-tu... je ne te connais et je ne la connais pas assez pour savoir, mais peut-être que ce que tu as dit fera quand même son chemin. Là elle est convoquée frontalement par ce que tu énonces, elle essaie peut-être de se sauver de son propre sentiment de culpabilité, mais qui sait ? Par un détour, elle pourrait plus tard reconnaître ce que tu voudrais qu’elle reconnaisse. Quoi qu’il en soit, tu ne peux pas faire grand’chose de plus pour le moment.Oui, il y a des choses qu'elle ne peut pas ou ne veut pas entendre, et que je ne sais pas formuler de façon claire et non violente ; comme le fait qu'elle a été complice de la violence de mon père, puis de celle de ma soeur - la dernière fois qu'elle a été violente physiquement avec moi, ma mère a juste dit que je "l'avais cherché, quand je le lui ai rappelé elle a levé les yeux au ciel en maintenant que je l'avais cherché. Donc à partir de là moi je lâche l'affaire.
louise75 a écrit :Bon, en réalité, je voulais surtout rebondir sur ta réaction à la vidéo partagée par Numéro 7, que j’avais regardée avec intérêt aussi. Tu dis « sur des pensées comme je suis seule, je dors seule, je n’ai pas d’amoureux, je ne peux rien faire ». Sans doute. Mais il me semble que le côté pernicieux de ces pensées, c’est qu’en fait, elles ne se limitent à ce qu’elles semblent être = des constats factuels. Elles emportent des interprétations : je n’ai pas d’amoureux (et je n’en aurai jamais), je dors seule (alors que toutes mes amies sont en couple et heureuses et qu’elles peuvent se blottir contre leur amoureux le soir), je suis seule (et la vie passe sans que je construise rien), etc. Ce sont les parenthèses qui sont aussi à déconstruire.Oui c'est vrai tu as parfaitement raison, et j'y vois plus clair maintenant. En lisant ces parenthèses je me suis mise immédiatement à pleurer (et en te répondant c'est la 5e ou 6e fois que je relis ce message). Ces pensées me font très mal.
louise75 a écrit :Tu souffres d’être seule, et honnêtement, ça peut se comprendre. Mais je me demande en pensant à ta dernière histoire si le pire, pour toi, ce n’est pas le manque de sécurité = l’incertitude = l’impossibilité de savoir si le célibat dont tu souffres prendra durablement fin un jour. Et c’est vrai que cette incertitude est très inconfortable, même si elle est inhérente à la vie (et c’est quelqu’un qui s’est fait débarquer de son couple au bout de 18 ans, sans rien avoir vu venir, qui te le dit. Rude leçon pour rappeler que rien n’est sûr). Et - je spécule, bien sûr, pardon pour le petit exercice purement intellectuel qui suit s’il est complètement à côté de la plaque - peut-être même que tu te dis que tu n’en sortiras jamais, parce qu’au moins ça permet d’énoncer quelque chose de net et définitif. Compte tenu de ce que tu esquisses de ton histoire familiale, on peut imaginer que la crainte est un affect dominant chez toi. Or si le pire est déjà réalisé, tu n’as plus à en avoir peur. Enfin si, tu le crains toujours, mais tu conjures le sort en pensant à demi qu’il est déjà là. Une formation de compromis, quoi.Je vois ce que tu veux dire. C'est vrai que j'ai tout le temps peur. Je ne saurais pas dire de quoi, mais les mots qui me viennent pour désigner cette sensation, c'est la peur, l'angoisse, la crainte. J'ai beaucoup de mal à supporter l'incertitude de façon générale, j'ai besoin de savoir à l'avance si on va au bar avec les copines, besoin de fixer des dates, de redemander 3 fois si on a toujours rdv, etc. Pour ce qui est de la vie quotidienne et professionnelle, le double évènement de l'entrée en thèse et du début de la pandémie de covid m'a pas mal forcée à faire avec l'incertitude. J'ai un plan général sur 2-3 ans, je me projette, mais je garde en tête que tout peut être remis en question à tout instant ; et c'est ok. Par contre en amour... Oui l'incertitude est très dure à vivre. Elle est épuisante en fait. Je ne demande pas la lune, même si je voudrais rencontrer "le bon", quelqu'un avec qui construire sur du long terme, je crois que même une relation de ""seulement"" trois ans ça serait déjà énorme pour moi. Pour me rassurer sur ma capacité à construire quelque chose avec quelqu'un, pour partir en vacances, pour aimer et être aimée, pour me reposer un peu. Oui j'ai peur de ne jamais rencontrer l'amour. En me disant que ça n'arrivera jamais, ça diminue peut-être un peu l'incertitude. Or c'est exactement comme ça que les prophéties de malheur se réalisent, et ça m'angoisse d'autant plus, etc etc. Il m'arrive de penser que si je n'ai rien construit à 45 ou 50 ans, si je n'ai pas eu d'enfants, que je n'ai pas connu l'amour, je me suiciderai. C'est définitif c'est sûr.
Numéro 7 a écrit :Janysse, à la première lecture de ton texte du 1 mai, la seule et unique question qui m'est venue en tête, et que je me suis abstenue de te poser à ce moment est " Pourquoi fréquentes tu tes bourreaux ? " À présent, je peux te la poser... prends le temps d'y réfléchirCoucou Numéro 7,
Numéro 7 a écrit :En fait, lorsque j'ai lu que tu allais dans ta famille après avoir écris les lignes que tu as écrites à son propos je me suis demandée pourquoi tu n'allais pas chez Miu... Pour souffler auprès de quelqu'un contre qui tu n'as - d'après tes mots lus sur le forum - aucunes animosités, une personne que tu sembles apprécier... alors si tu as contacté du monde avant de te résoudre à aller chez ta maman et que personne n'a pu te recevoir, j'en suis sincèrement désolée... mais si tu n'as contacté personne... demandé à personne... il serait tant te questionner, Janysse... dans ce retour en 2018 et 2019 sur ton fil, j'ai également lu une jolie invitation d'Elieza à prendre contacte avec elle pour papoter avec ses coordonnées perso... Je vois des mains, des bras, des coeurs tendus vers toi... alors lire " Voilà, quand il n'y a plus personne, il y a ma maman. " ça me secoue un peu... surtout que tu ne fais aucune allusion à des personnes que tu aurais contacté et qui n'auraientt pu venir chez toi, ou t'accueillir... ce qui m'a laissé - me laisse - penser que tu t'es rendu chez ta maman sans évaluer aucune autre option... si tel est le cas... vraiment, Janysse, questionne toi...Ça ne m'est tout simplement pas venu à l'esprit, pas une seule seconde. J'avais besoin de m'effondrer quelque part, qu'on prenne soin de moi, comme d'une enfant. C'est peut-être égoïste ou puéril, mais c'était tout ce que j'étais capable d'envisager. Je viens de passer les 6 derniers jours au lit, à pleurer, regarder des séries, broder, tricoter, fumer, lire, me questionner, écrire ici. J'aurais eu honte de m'effondrer chez quelqu'un d'autre que ma mère ou passer une semaine sans sortir de mon lit, incapable de socialiser.
Kylian a écrit :Donc tu conditionnes ton existence à ta mise en couple… À tes yeux, « toi en couple » est plus important que « toi tout court » … :/Peut-être, je ne sais pas.
Kylian a écrit :Pourtant, tu as déjà construit et tu es déjà en train de construire certaines choses… Tu n’as pas « rien construit ».Oui, j'exprime mal les choses. J'ai déjà construit tout un tas de choses, je suis fière de moi pour ça, mes études, mes voyages, mes séjours à l'étranger, mes jobs, les villes où j'ai vécues, mes diplômes, mes amitiés, mes amours.
Kylian a écrit :Il y a un truc que je ne comprends pas trop : tes écrits donnent limite l’impression que tu n’as jamais été en couple. Or, tu es jeune et tu as déjà eu plusieurs relations. Elles n’ont certes pas duré aussi longtemps que tu l’aurais souhaité, mais tu en as eu. En la matière, tu n’es pas dans une situation « hors norme », le « vilain petit canard ». Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire… Beaucoup de gens vivent la même chose que toi, tu ne connais pas moins « l’amour » ou moins « le couple » ou moins « le beau couple » que plein de gens. Des relations se nouent et se dénouent tous les jours ; toutes ne durent pas. Il y a plus de relations qui ne durent pas que de relations qui durent, d’ailleurs.Oui, je comprends absolument d'un point de vue rationnel et raisonnable. J'ai beaucoup de mal à prendre de la distance et du recul, mes pensées à ce sujet sont de la panique pure. J'ai eu des relations, certaines très peu satisfaisantes, mais de plus en plus chouettes à mesure que je me suis affirmée et que j'ai avancé dans ma thérapie. C'est de penser au futur qui m'angoisse.
Kylian a écrit :1 an, 3 ans, cela change quoi ? Il est de belles relations courtes, et des relations longues bien moisies… La « beauté » d’une relation ne dépend pas forcément de sa durée. Je comprends que tu souhaites construire une relation solide et pérenne… Mais je ne comprends pas trop ton « raisonnement », pourquoi une relation de 3 ans serait forcément mieux qu’une relation d’1 an… Parce que « le couple idéal… », « la famille idéale… » ? Tu veux te prouver que tu es capable de rester plus d’1 an en couple ? Dans ce cas, on ne parle plus vraiment d’amour, mais de chiffres, de cases à cocher…Je sais que tu as raison. Je sais aussi que, j'ai eu beau lire et me déconstruire, je suis pétrie de déterminismes et d'injonctions. J'écoute le podcast "Le coeur sur la table" en ce moment, qui cherche précisément à déconstruire ça, l'idéal monogame, la pression pour être en couple, la dévalorisation du célibat. Je lis des livres de sociologie pour comprendre les ressorts systémiques de mes chagrins d'amour. J'aborde tout ça en sociologue, en chercheuse, pour comprendre. Mais. J'ai honte de n'avoir "pas su garder un homme", j'ai honte d'avoir été quittée à chaque fois et aussi fréquemment, je suis fatiguée de chercher et de ne pas trouver, de traverser tous ces chagrins d'amour pour rien. Avec mon dernier ex, c'était reposant. Et je voudrais pouvoir me reposer et être bien comme ça un peu plus longtemps que quelques mois.
Kylian a écrit :Tu te compares et tu envies autrui. Mais je t’assure que si je compare ta situation (les éléments que tu prends en considération lorsque tu te compares à autrui : situation professionnelle, vie sociale, etc.) à celle de plein d’autres personnes, tu n’es pas moins bien lotie qu’autrui, loin s’en faut. Tu es mal dans ta peau ; c’est cela qui te fait voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein. Mais, outre le fait que tout cela (les éléments précités, ceux que bien des gens prennent en considération pour dire qu’une vie est « réussie » ou « ratée ») est assez superficiel, même si tu parvenais à « exceller » dans tous les domaines, tu ne te sentirais pas forcément mieux pour autant. Car c’est un faux problème ; le vrai problème n’est pas là. Ou plutôt, la solution à tes maux ne se trouve pas forcément là où tu le crois.Je me sens prisonnière de tout ça. J'ai l'impression qu'il y a tellement de choses à régler. Je voudrais être forte en étant célibataire, heureuse, et m'aimer, mais je n'y arrive pas. Je me démène, je ne suis pas passive, je suis en thérapie, je lis des choses, j'écris, je médite, je fais de l'hypnose, je viens écrire ici, je lis avidement tout ce qui s'y dit, et je réfléchis, et je me confronte à mes contradictions grâce à vous toustes, mais je n'y arrive pas. Ou pas encore. Et j'essaie d'être indulgente avec moi, de me rappeler que j'ai beaucoup souffert pendant longtemps et que tout ne va pas se résoudre d'un coup, que j'ai déjà beaucoup avancé, que je fais ce que je peux. Mais des fois je suis rattrapée par l'angoisse. Je ne sais pas quoi faire de plus. Bien sûr que je suis mal dans ma peau, et je m'accroche à l'espoir que ça ne durera pas toute la vie, et que je progresse déjà beaucoup mais ça devient trop dur parfois.
Numéro 7 a écrit : ↑08 mai 2021, 19:20 " Voilà, quand il n'y a plus personne, il y a ma maman. " C'est ta décision d'aller chez ta maman, pour éviter d'imposer ta détresse à d'autres, ok... mais cela ne signifie pas qu'il n'y ait personne pour toi... je comprends vraiment pas cette phrase, dans ce contexte, Janysse... pourquoi l'as tu écrites ?Peut-être que je me suis réfugiée dans cette noirceur confortable qui consiste à me dire "il n'y a personne pour moi, je n'ai personne, je suis seule au monde, personne ne m'aime, à part ma mère qui a toujours été là". Je ne sais toujours pas pourquoi j'ai écrit cela. Je réalise aujourd'hui que j'ai vécu un véritable effondrement psychique, qu'il a été difficile de remonter la pente, que c'était tentant de rester roulée en boule sous la couette en pleurant de solitude. C'est peut-être lié.
louise75 a écrit :Dans ton cas (mais sans doute en a-t-il déjà été question sur ton fil, je ne m’en souviens plus), ton envie de couple doit être sensible (même si on croit donner le change, ça se voit comme le nez au milieu du visage, ce genre de choses), et l’autre sent peut-être qu’il n’est pas là pour lui-même, mais pour remplir un vide ou une aspiration impérieuse chez toi. Tu vas me dire, c’est le serpent qui se mord la queue : si j’ai tant besoin de couple, de la présence et du corps de l’autre, c’est précisément parce que je ne les ai pas ; si l’autre me les donne, je ne serai plus travaillée par ce manque, je ne le lui ferai pas sentir, et nous pourrons couler des jours tranquilles dans les bras l’un de l’autre. Sauf que, sauf que, malheureusement ou pas, ça ne se passe pas comme ça. D’une part parce que, donc, on a tous besoin d’être reconnus et appréciés pour nous-mêmes dans une relation, et le gars qui sent qu’il remplit une fonction qu’un autre pourrait plus ou moins assurer aussi bien à sa place, eh bien ça ne peut pas trop lui plaire ; et d’autre part parce que c’est juste trop lourd : si tu arrives trop pantelante, trop blessée, l’autre se sent investi d’une responsabilité écrasante et ne se pense pas nécessairement à la hauteur.Tu as sans doute raison, ça m'a fait mal de le regarder en face et de l'accepter, mais c'est très certainement le cas. Eva Illouz dans Pourquoi l'amour fait mal explique que tout ça est très récent. Jusqu'au 19e siècle, les jeunes hommes et jeunes femmes en âge de se marier cherchaient explicitement un partenaire. Les rendez-vous, les rencontres, étaient très clairement tournés vers cet objectif de l'engagement, de se caser, de fonder une famille. Et aujourd'hui, débarquer sur "le marché" en ayant clairement cette envie et cet objectif est visiblement rédhibitoire, voire considéré comme pathologique. C'est entièrement une construction sociale, un fait culturel récent et situé (et limite ça me met en colère du coup, parce que je dois vivre avec mon temps, qui est celui du moi détaché, profondément libre et auto-suffisant, et j'ai du mal, beaucoup de mal, à devenir ça). Je croyais aussi avoir avancé, être plus forte, plus solide, et n'être pas arrivée toute pantelante dans les bras de mon ex...
Numéro 7 a écrit :« J’ai l'impression que je vais revivre la même chose, un mec qui va me quitter parce qu'il ne s'attache pas alors que moi je cherche à me poser et vivre un vrai engagement de couple. »Non-attachement ou absence de sentiments amoureux. Pour le coup j'ai peur tout simplement. Ce schéma se répète si souvent, j'ai été à chaque fois celle qu'on quitte, je suis terrifiée à l'idée de recommencer.
Je ne saisis pas pour quelle(s) raison(s) tu penses à un non-attachement - une noirceur confortable ?…
Numéro 7 a écrit :Si je pense que ton ex aurait pu vous laisser une seconde chance après votre échange, je ne peux également m’empêcher de me dire que sa décision de rompre a été motivée par le fait que tu ne te sois pas montrée très présente alors qu’il traversait un moment difficile et qu’il avait visiblement besoin de toi… parce que j’aurais rompu avec un homme s’il n’avait pas été présent pour moi - même si je l’aimais beaucoup. Être enfant unique et avoir à s’occuper - se préoccuper - de ses parents est une charge mentale très lourde, ajoute le mal être au boulot, et se tourner vers sa compagne, son compagnon me semble légitime dans ces cas là… tu as su qu’il avait eu très peu de compagnes - voire aucune - par une connaissance commune… c’est quelque chose qui m’échappe un peu… ce que tu nommes, toi, manque de communication, a pu être ressentie par lui - sur certains points - comme du manque de curiosité pour sa personne, du manque d’intérêt…J'ai lu ça ce matin au réveil et je ne fais que chialer depuis. En te lisant je me suis dit mais non, elle a mal compris, cette période de disette de messages a duré quelques jours au plus, mais en fait je sais que tu as raison. C'est hyper dur de lire ça, ça me sonne un peu, mais ça a du sens. J'ai été égoïste. À mon tour j'ai été celle qui prend sans donner en retour, qui reçoit et...c'est tout. Sur le moment quand il m'en parlait, rarement, et toujours en mode "mais parlons d'autre chose", je ne savais pas comment réagir, je ne creusais pas trop le sujet, je ne voulais pas être indélicate, mais en fait en couple on parle de ce genre de choses. Ta suggestion me semble très juste. J'ai l'impression d'avoir sacrément merdé. Je m'en veux beaucoup.
Numéro 7 a écrit :Tu dis vouloir un vrai engagement, avoir envie de te poser, mais ne pas être présente pour son conjoint lorsqu’il est en demande - et tu as été cette personne Janysse en demande de présence - d’un point de vue « stratégique », pour mener à bien une relation telle que tu dit la vouloir, c’est questionnant…Oui c'est très étrange. Est-ce que c'est parce que je ne sais pas aimer ? Que je suis immature d'un point de vue émotionnel ? Que je suis une enfant dès qu'il s'agir de gérer une relation ? Que je suis encore en apprentissage ? Que je cherche à saboter chaque relation qui pourrait fonctionner ?