- 30 mai 2022, 10:38
#1332542
Hello,
Voici quelques nouvelles. Jeudi j'ai beaucoup parlé avec des copines, qui m'ont aidée à ne pas paniquer et bien garder en tête que le problème n'était pas moi ni notre couple.
Vendredi soir, catastrophe. Il croise la mère de sa fille qui vient la récupérer chez lui, et il lui demande plus tard par téléphone si elle vient bien récupérer ses affaires la semaine prochaine, et si elle a fait les papiers pour le bail et la dissolution du PACS comme convenu. Non et non. Ça a dégénéré, il finit par lui dire qu'il va mettre ses affaires chez un ami, elle dit non, il lui dit qu'il va les jeter, elle répond qu'elle va venir le lendemain les récupérer, il dit ok viens demain matin je ne serai pas là, elle répond non, il dit viens l'après-midi alors elle dit encore non. Et là je ne sais plus ce qui s'est passé mais elle finit par lui dire qu'elle a posé une main courante contre lui et qu'elle ne ramènera pas la petite à la crèche le lundi suivant, et qu'elle va l'inscrire dans une autre école.
Bon là, mon amoureux s'est effondré. J'ai fait du soutien d'urgence toute la soirée de vendredi et tout le lendemain où il essayait de la contacter avant de finir par lui proposer un rdv chez la médiatrice pour fixer la garde. Et il va mettre ses affaires chez un ami, et il va faire les papiers, et il va déménager dès qu'il peut. Elle a fini par lui répondre ok pour la médiatrice et qu'évidemment elle ne lui enlèverait pas sa fille - 24h plus tard pendant lesquelles il était à ramasser à la petite cuillère.
On a beaucoup parlé. Pour lui, le fait qu'elle laisse toutes ses affaires et qu'elle continue de payer certaines factures de la maison, c'était le signe qu'elle n'était pas tout à fait partie, qu'elle se laissait une porte ouverte, que finalement cette séparation n'était pas clair (alors même qu'elle lui a dit et lui dit encore je ne t'aime plus). C'était désagréable à entendre parce que clairement il n'a pas clôturé et elle est omniprésente. Pour moi c'était le coup classique du largueur qui largue, laisse traîner les choses et ne veut surtout pas perdre son confort, et donc agit au final de façon très égoïste et je lui ai dit, même si de ma part ces mots n'ont peut-être pas beaucoup de valeur - parce que oui, je commence à me sentir un peu jalouse. Et en colère. Je n'en peux plus de cette nana. Je ne la connais, je sais qu'elle fait comme elle peut, mais honnêtement si elle pouvait disparaître, crever dans un fossé, partir faire un pélerinage au Népal ou juste arrêter de faire de la merde (comme menacer son ex de lui enlever leur fille, au hasard), ça nous arrangerait tous putain.
Bref. Je soutiens, j'écoute. Je comprends au fil de nos conversations que ce n'est pas vraiment elle, c'est que pour lui perdre les gens c'est une épreuve insurmontable - et elle ne fait rien pour faciliter les choses. Il me dit merci d'être là, je suis bien avec toi, tu me fais du bien, je réponds que moi aussi, que c'est pour ça que je suis là, parce que je crois qu'on a un truc qui vaut le coup. Je veux qu'il comprenne que je ne suis pas là parce qu'une infirmière en moi s'est réveillée mais parce que je l'ai choisi lui. Hier, à un barbecue chez ses amis (de leur cercle commun avec leur ex), il parle de la situation, il dit que je l'aide à tenir, que je suis Super-Janysse. Plus tard encore, on parle du séjour prévu chez mes parents. Et puis, il dit qu'il va prendre rdv chez un psy pour démêler tout ça. Enfin.
Je ne sais pas trop ce que je ressens. Super-Janysse est fatiguée. Une part de moi est soulagée de le voir prendre les choses en main, faire le ménage, régler toutes ces choses qui traînent depuis un an et demi, vouloir avancer. Je suis très triste pour lui, le voir aussi mal me fait beaucoup de peine. Je suis en colère de devoir traverser tout ça, ça me bouffe, et j'ai besoin de hurler sur quelqu'un ou quelque chose. J'ai peur de n'être qu'un pansement, une béquille sur laquelle il s'appuie pour traverser la tempête et dès qu'il n'aura plus besoin de moi, hop, ciao Janysse. Je me sens aussi rassurée par toutes ses marques de tendresse, d'attachement, de confiance. Je me dis qu'on en sortira plus forts. Il ne me dit plus qu'il m'aime en ce moment, j'imagine que c'est trop le bazar dans sa tête. C'est comme ça.
Je me sens fatiguée, surtout mentalement, mais c'est comme ça. Je fais ce que j'ai à faire sans rien calculer, j'aide l'homme que j'aime dans sa détresse, je ne m'implique pas plus que ça, je le laisse gérer ses affaires, je l'aime et je suis présente. Le reste ne m'appartient pas.
Voici quelques nouvelles. Jeudi j'ai beaucoup parlé avec des copines, qui m'ont aidée à ne pas paniquer et bien garder en tête que le problème n'était pas moi ni notre couple.
Vendredi soir, catastrophe. Il croise la mère de sa fille qui vient la récupérer chez lui, et il lui demande plus tard par téléphone si elle vient bien récupérer ses affaires la semaine prochaine, et si elle a fait les papiers pour le bail et la dissolution du PACS comme convenu. Non et non. Ça a dégénéré, il finit par lui dire qu'il va mettre ses affaires chez un ami, elle dit non, il lui dit qu'il va les jeter, elle répond qu'elle va venir le lendemain les récupérer, il dit ok viens demain matin je ne serai pas là, elle répond non, il dit viens l'après-midi alors elle dit encore non. Et là je ne sais plus ce qui s'est passé mais elle finit par lui dire qu'elle a posé une main courante contre lui et qu'elle ne ramènera pas la petite à la crèche le lundi suivant, et qu'elle va l'inscrire dans une autre école.
Bon là, mon amoureux s'est effondré. J'ai fait du soutien d'urgence toute la soirée de vendredi et tout le lendemain où il essayait de la contacter avant de finir par lui proposer un rdv chez la médiatrice pour fixer la garde. Et il va mettre ses affaires chez un ami, et il va faire les papiers, et il va déménager dès qu'il peut. Elle a fini par lui répondre ok pour la médiatrice et qu'évidemment elle ne lui enlèverait pas sa fille - 24h plus tard pendant lesquelles il était à ramasser à la petite cuillère.
On a beaucoup parlé. Pour lui, le fait qu'elle laisse toutes ses affaires et qu'elle continue de payer certaines factures de la maison, c'était le signe qu'elle n'était pas tout à fait partie, qu'elle se laissait une porte ouverte, que finalement cette séparation n'était pas clair (alors même qu'elle lui a dit et lui dit encore je ne t'aime plus). C'était désagréable à entendre parce que clairement il n'a pas clôturé et elle est omniprésente. Pour moi c'était le coup classique du largueur qui largue, laisse traîner les choses et ne veut surtout pas perdre son confort, et donc agit au final de façon très égoïste et je lui ai dit, même si de ma part ces mots n'ont peut-être pas beaucoup de valeur - parce que oui, je commence à me sentir un peu jalouse. Et en colère. Je n'en peux plus de cette nana. Je ne la connais, je sais qu'elle fait comme elle peut, mais honnêtement si elle pouvait disparaître, crever dans un fossé, partir faire un pélerinage au Népal ou juste arrêter de faire de la merde (comme menacer son ex de lui enlever leur fille, au hasard), ça nous arrangerait tous putain.
Bref. Je soutiens, j'écoute. Je comprends au fil de nos conversations que ce n'est pas vraiment elle, c'est que pour lui perdre les gens c'est une épreuve insurmontable - et elle ne fait rien pour faciliter les choses. Il me dit merci d'être là, je suis bien avec toi, tu me fais du bien, je réponds que moi aussi, que c'est pour ça que je suis là, parce que je crois qu'on a un truc qui vaut le coup. Je veux qu'il comprenne que je ne suis pas là parce qu'une infirmière en moi s'est réveillée mais parce que je l'ai choisi lui. Hier, à un barbecue chez ses amis (de leur cercle commun avec leur ex), il parle de la situation, il dit que je l'aide à tenir, que je suis Super-Janysse. Plus tard encore, on parle du séjour prévu chez mes parents. Et puis, il dit qu'il va prendre rdv chez un psy pour démêler tout ça. Enfin.
Je ne sais pas trop ce que je ressens. Super-Janysse est fatiguée. Une part de moi est soulagée de le voir prendre les choses en main, faire le ménage, régler toutes ces choses qui traînent depuis un an et demi, vouloir avancer. Je suis très triste pour lui, le voir aussi mal me fait beaucoup de peine. Je suis en colère de devoir traverser tout ça, ça me bouffe, et j'ai besoin de hurler sur quelqu'un ou quelque chose. J'ai peur de n'être qu'un pansement, une béquille sur laquelle il s'appuie pour traverser la tempête et dès qu'il n'aura plus besoin de moi, hop, ciao Janysse. Je me sens aussi rassurée par toutes ses marques de tendresse, d'attachement, de confiance. Je me dis qu'on en sortira plus forts. Il ne me dit plus qu'il m'aime en ce moment, j'imagine que c'est trop le bazar dans sa tête. C'est comme ça.
Je me sens fatiguée, surtout mentalement, mais c'est comme ça. Je fais ce que j'ai à faire sans rien calculer, j'aide l'homme que j'aime dans sa détresse, je ne m'implique pas plus que ça, je le laisse gérer ses affaires, je l'aime et je suis présente. Le reste ne m'appartient pas.