Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#1332402
Merci pour ces quelques mots Elieza,
En fait en creusant un peu c'est surtout sa place à elle qui n'est pas facile à assumer.
Elle me dit avoir peur du principe de famille reconstituée, du rôle de belle-mère... Elle doute tellement d'elle même rien que sur l'éducation de ses enfants qu'elle ne se sent pas les épaules d'influer sur l'éducation des autres...
Voilà en résumé ce qu'elle me dit ce matin.

De mon côté je la rassure en lui disant que l'éducation c'est le rôle des parents des enfants mais qu'on est quand même le couple, les adultes référents... J'ai aussi parlé à mes mômes en précisant tout ça, que c'était pas une copine à eux, qu'il fallait pas oublié que c'est un adulte avec autorité...

Bon, entre mes mômes un peu expensifs et son naturel discret, bah y a des bases à reposer de temps en temps. Pour tout le monde. Pas facile tout ça ! :roll:
#1332411
Hello Cyril,

Désolé de te lire dans ces conditions.

Sur le papier, niveau orga et bienveillance, vous avez l'air d'avoir bien géré. Après, la vie en communauté, la gestion des émotions différentes et propre à chacun, ça doit pas être évident tout les jours, mais dans la construction d'un avenir commun, ça doit se passer sereinement et dans l'idéal, ça doit couler de source (je sais, c'est moi qui dit ça... et en faite, dans mon ex relation, j'étais une attente de cette sérénité qui n'est jamais venue de l'ex, #onconnaitlerésultat). Or, on ressent une certaine détresse dans cette gestion et se qui en découle. Incompatibilité ou pas, il y a un engrenage qui a sauté. Je pense qu'il n'y a encore rien de mal fait et d'irréversible, seulement si les deux parties le veulent vraiment.

Je suis loin d'être un donneur de leçon, mais donne toi le temps, pose toi, discute légèrement, kiffez, vois si tu veux/elle veut continuer à se projeter. Bref, il s'agit jute de savoir si il y a un avenir ou pas, en gardant le cap sur le bien être de tous.

Courage à toi et tiens nous au jus.
#1332421
Coucou Cyril ,

J'ai reparcouru un peu ton fil, ça fait 18 mois -2 ans que vous êtes ensemble ou bien ?

Bref , vous avez déjà connu des " crises" ( novembre 2020 , il y a un an ...) Et vous avez su les surmonter . Les" crises" ont toujours une utilité, elles font avancer , même si on aimerait parfois avancer de façon plus sereine et harmonieuse ;)

Sur le fond, on a déjà souvent parlé ici des difficultés de la recomposition. Je ne connais personne pour qui ça se soit passé façon image d'Epinal ( sauf les gens que je ne fréquente que sur réseaux sociaux ;) ) . Moi même , tu me sais, je vivais fort mal de toujours devoir réprimer le naturel extraverti de ma fille pour ne pas " deranger" mon ex et son fils très taciturnes .
Mais ça ne veut pas dire que ça ne peut pas marcher .

Je te pose la question même si je connais déjà la réponse ( et que je ne suis pas certaine que ça serait la panacée de toutes façons ) : déménager pour un endroit nouveau ce ne serait pas possible ?

Sinon essaie de trouver le bon équilibre entre "accepter et faire le dos rond en attendant que l'orage passe" et empathie . Comme je le disais sur le post de Janysse , vouloir absolument tirer les vers du nez de son conjoint ( surtout dans le but de calmer sa propre angoisse ) , je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée - enfin en tout cas c'est totalement contre productif avec moi de me " harceler" quand je suis en plein down ( ça surinfecte clairement la situation :lol: ) mieux vaut attendre que je décide de parler spontanément .

Bon week end ;)
#1332434
Bonjour Archie, Bonjour Selma,
Merci d'avoir pris le temps de ces quelques mots,
dans ces situations où je me retrouve un peu la tête dans le guidon j'ai le réflex de venir vous parler, ça me permet d'avoir d'autres points de vue et ça débloque souvent plein de trucs, merci au Forum pour ça !

Archie: le truc serein, qui coule de source et naturel, j'y crois pas vraiment dans nos situations, il y a une majorité de périodes comme ça bien sûr, mais avec la gestion des mômes, des émotions comme tu dis, je sais pertinemment qu'il faut des ajustements. J'y travail régulièrement, mais parfois je rate un truc, ou j'y porte pas d'importance et là de son côté ça prend des ampleurs assez importante... Pas dans le genre dramaqueen mais plutôt Renfrognement, cogitation, questionnement... Avec une tendance à sur réagir et hypersensibilité... Ça part finalement d'une simple remarque de mon petit sur sa fille... Pas très sympa ni délicat mais bon, à 6ans... :roll: en tout cas ça à permis d'enfin déclencher la discussion.
J'ai bien évidement recadré mon petit, mais pour moi c'est pas normal d'être autant impacté par les mots d'un enfant.

@selma, oui ça va faire 2 ans et en effet, il y a déjà eu des périodes comme ça...
La question du logement revient régulièrement mais en effet, si j'étais sur que ça résoudrait tout, j'y penserais plus sérieusement... Mais au delà des aspects pratiques, c'est un risque que je suis pas (plus) prêt à prendre... Ça chamboulerais trop mes mômes, et moi.
En remettant un peu dans le contexte, cette maison permet de nous loger à 6 confortablement et on payé plus rien. Je suis proprio et soldé le crédit.
Elle me dit que ça fait un déséquilibre car elle elle n'a rien... C'est pas faut... Mais même si on acheté un truc en commun, bah y'aura toujours ce déséquilibre sur les apports et financement... Bref, j'ai pas mal tourné le truc... Je vois rien de satisfaisant et puis à un moment il faut aussi avoir conscience de ses choix de vie.
Et surtout, je remet pas tout sur la table au risque de tout perdre. Je pense surtout à mes mômes dans ces moment là.

Je suis prêt à plein d'ajustement mais je ne suis pas psy ni infirmier... Son côté hpi, douance... Revient souvent, j'avoue que pour moi j'ai l'impression qu'on voit ça partout à toute les sauces... Elle a fait les diagnostic, normalement sa s'accompagne d'une thérapie... Elle prend rdv dans les jours qui viennent.

Moi de mon côté, faut que je sache si je peux vivre de cette façon avec ce suspens permanent et ses incertitudes...

Bon dimanche et merci encore
#1332437
Cyril au soleil a écrit : 19 mai 2022, 21:23 ma compagne a du mal à se sentir chez elle (…)Mes gamins considèrent cette maison comme plus " Chez eux"
Et c’est un fait. Elle n’est pas chez elle. Et tes gamins sont plus « chez eux, qu’elle ou que ses gamins à elle).
Dans l’état actuel des choses, quand tu décèdera (le plus tard possible je te le souhaite), cette maison appartiendra à tes enfants non à elle, non aux siens, et tes enfants auront tout droit de lui réclamer de partir, de revendre la maison ou qu’elle leur paye un loyer pour rester… Et si vous vous séparez toi tu restes chez toi, mais elle devra partir. Non elle n’est pas chez elle, ses enfants ne sont pas chez eux, il est donc normal à mon avis qu’elle ai du mal à s’investir.

Cyril au soleil a écrit : 19 mai 2022, 21:23 Nous avons quelques différences sur des points d'éducation, rien de fondamental mais au quotidien ça lui pèse (…) je met trop en avant mes gamins, passe des choses... Manque d'équité...
Et c’est le cas probablement.
Je le vois bien dans ma propre famille recomposée, que les travers de l’enfant de mon compagnon (que j’aime pourtant beaucoup, c’est un super gosse) me pèsent plus que les travers de mes propres enfants, et vice-versa. Il arrive souvent à mon compagnon de reprendre les miens, sur des choses qu’il laisse couler pour son enfant (simplement parce qu’il fait moins attention, ça lui saute moins aux yeux), et je fais de même. C’est un équilibre fragile, qui nécessite une bonne dose de communication.

Cyril au soleil a écrit : 19 mai 2022, 21:23 J'ai très mal pris ça . Pour moi c'est comme si elle n'était là que de passage, en attendant une meilleur solution...
Et peut-être que pour elle, c’est comme ci toi tu ne la considérais que de passage…
Comme-ci elle ne comptait pas assez pour que tu lui donne une véritable place dans ta vie. Tu le dis toi-même dans une réponse, changer de logement et en prendre un avec elle:
« c'est un risque que je suis pas (plus) prêt à prendre... Ça chamboulerais trop mes mômes, et moi. »
Rend toi compte… Tu ne souhaite pas être chamboulé, ni prendre de risque. Mais as-tu songé aux risques qu’elle a pris ? Au chamboulement pour ses propres enfants ? A la peur qui doit être la sienne de se retrouver à la rue si les choses tournent mal ?
Je ne crois pas qu’elle se considère de passage, je crois qu’elle considère que c’est toi qui pense qu’elle n’est que de passage dans ta vie, car cette histoire de logement est à mon avis, une histoire de « place », une histoire de « foyer », une histoire de « famille ».
Etes-vous une « famille » ? Y a-t-il des moments de convivialité familiale comme des repas pris ensembles, des rires, des jeux, de la proximité des corps (Par exemple mon compagnon, chahute beaucoup avec mes enfants, et moi également avec son enfant) ? Votre foyer est t’il un refuge pour tout ses membres (un endroit ou l’on sait que l’on est aimé, que même si on s’engueule on y est chez soi) ? Quelle place a ta conjointe auprès de tes enfants, et toi auprès des siens (Y a-t-il de l’autorité mise en place) ? Avez-vous l’un et l’autre fait le deuil de votre « autre famille » (vos ex- conjoint respectifs, qui eux, par l’intermédiaire de vos enfants auront toujours une place dans vos vies) ?

Cyril au soleil a écrit : 19 mai 2022, 21:23 C'est triste à dire mais ces situations de tension régulières me font me sentir "sur la sellette"... Je panique, peur de la perdre, mais aussi ça me freine pour aller plus loin ensemble... On est pacsé, on vit ensemble, pourtant tout est remis en cause régulièrement... Un peu usant pour moi aussi.
Subir une séparation après une longue relation c’est perdre son innocence. C’est cesser de croire « au grand amour qui dure toujours ». Vous savez l’un et l’autre que la relation peut s’arrêter demain, et donc vous avez l’un et l’autre des freins. Soit vous réussissez à dépasser ça, soit effectivement votre relation est vouée à l’échec.

Recomposer une famille c’est pas comme à la télé. Il faut faire avec les blessures, les biais, les schémas de construction des deux parents. Il faut vivre avec des enfants qui auront toujours une préférence pour leur parent (c’est normal). Recomposer c’est obligatoirement difficile.
La question est donc a quoi es-tu prêt pour construire avec cette femme ?

Une autre petite question, ce PACS a-t-il fait l’objet d’un fête ? Ou bien était-ce une simple formalité administrative ?
#1332441
Bonjour Allys, et merci pour tes interventions toujours pertinentes...
Allys a écrit :Dans l’état actuel des choses, quand tu décèdera (le plus tard possible je te le souhaite), cette maison appartiendra à tes enfants non à elle, non aux siens, et tes enfants auront tout droit de lui réclamer de partir, de revendre la maison ou qu’elle leur paye un loyer pour rester… Et si vous vous séparez toi tu restes chez toi
C'est un fait, et c'était clairement dit et défini comme ça. A savoir qu'avant d'aménager ensemble, elle partageais un T1bis provisoire avec ses 2 enfants et que la situation n'était plus supportable...bref.
Pour tout te dire, cette réaction n'est pas une surprise pour moi, elle est logique... c'est pour ça aussi que j'ai tardé à proposer un aménagement ensemble, elle pensait que c'était un manque d'engagement, donc clash. J'ai exposé toutes ces raisons... elle me disait à l'époque que je ne pouvais pas savoir avant ni me mettre à sa place dans ce cas... le fait est aussi qu'elle n'a pas trouvé de logement adéquate à l'époque et que ça rentre dans une vraie logique économique. Nous n'avons clairement pas les moyens de trouver une maison mieux que celle que j'ai sur tout les aspect... situation, équipement, surface...
Allys a écrit :car cette histoire de logement est à mon avis, une histoire de « place », une histoire de « foyer », une histoire de « famille ».
Etes-vous une « famille » ? Y a-t-il des moments de convivialité familiale comme des repas pris ensembles, des rires, des jeux, de la proximité des corps (Par exemple mon compagnon, chahute beaucoup avec mes enfants, et moi également avec son enfant) ?
Je te rejoins la-dessus, de mon coté je n'hésite pas à interagir avec ses enfants mais ça c'est pas trop dans sa nature. Les miens sont plus demandeur d'interactions, et ça ne lui va pas. Quand ses enfants sont pas là, il faudrait presque que mes mômes ne l’approche pas...
...et oui, j'ai toujours pris l'habitude de dîner, déjeuner en famille, ensemble, sans la télé.
Mes mômes ont l'habitude de ça mais moins de son coté, et pour moi: non, c'est pas des glaces tous les jours, et non, on passe pas la soirée devant la télé, et non on va pas rester enfermer toute la journée, y'a toujours une rando, un tour de vélo à faire...
Et ça effectivement, elle m'a dit qu'elle avait l'impression de s'effacer et d'imposer un rythme de vie à ses enfants qui ne correspond pas... plus le logement en effet c'est pesant.
Après tout est histoire de compromis. Mais quand on est trop ensemble à 6, ça clash vite. Car on a pas le même rythme.

Pour revenir sur le mot "famille", ça lui donne un peu des sueurs froides. Car ça implique aussi un engagement, une responsabilité dans ce rôle de "belle-mère". Elle a du mal avec ça.
De mon coté, comme elle fini le taf un peu plus tard, j'ai pris l'habitude de préparer les repas du soir, pour elle, ses enfants et moi. ça lui va pas non plus, car ça change les habitudes alimentaires, malgré que j'essais de faire en fonction des goûts de chacun. Mais du coup ça la met dans une place d'invité je suppose... bon, on a pas mal discuté de tout ça ce we.
J'ai aussi discuté avec mes enfants. On verra comment les choses avancent.
Allys a écrit : La question est donc a quoi es-tu prêt pour construire avec cette femme ?
...beaucoup de choses... ma limite étant le bien-être de mes enfants.
Allys a écrit :Une autre petite question, ce PACS a-t-il fait l’objet d’un fête ? Ou bien était-ce une simple formalité administrative ?
C'est marrant cette question... ce sujet est venu sur le tapis après son aménagement et le coté logique du pacs qu'elle a mis en avant en priorité. Pour moi j'étais pas forcément partant si ce n'était que administratif, on a donc profité pour se faire un resto, quelques jours d'activités ensemble... mais malheureusement avec le recul je m'en rend compte, on a pas inclus nos enfants la-dedans, peur de la réactions de nos ex- respectifs!

ça fait parti des choses que je veux aussi mettre à plat avec nous 6.
Bon, jai encore du boulot comme tu vois.
#1332448
Hello Cyril,

Je ne sais plus si je suis déjà intervenue sur ton fil, mais je te suis de loin depuis le début.

Je n'ai pas la sagesse ou l'expérience d'Allys et des autres par rapport à ce que tu vis, mais je peux te parler du divorce de mes parents (un divorce tardif, après 20 ans ensemble à ne plus ou pas s'aimer, j'avais 19 ans et ma soeur 14, c'était il y a 10 ans). C'est ma mère qui est partie de la maison, après que mon père lui a parlé de sa liaison avec une femme (qui est peut-être d'ailleurs ma belle-mère actuelle, je n'ai jamais eu le fin mot de l'histoire et ça n'a pas vraiment d'importance aujourd'hui). C'est un peu lui qui l'a poussée à partir en disant ça parce que jusqu'ici il était bien content d'avoir bobonne à la maison et pour s'occuper de ses gamines. Bref. Ma mère est partie en lui laissant presque tout : la maison (il a racheté sa part), et l'immense majorité des meubles (elle n'a repris que son mobilier de chambre et sa bibliothèque de 3 mètres de long), même ceux qu'elle avait payé seule. Elle a tout fait pour avancer et reconstruire sa vie, notre vie, loin de lui, sans plus dépendre de lui. Je crois qu'elle attendait ça depuis des années. Maintenant tout va bien entre eux, ils s'appellent de temps en temps, se rendent des services (mon père vient accrocher un tableau, réparer un truc, il lui donne des légumes du jardin) et ils s'entendent mieux aujourd'hui qu'il y a 10 ou 15 ans.

Bref. De son côté, mon père a officialisé sa relation avec ma belle-mère, et petit à petit, elle est venue plus souvent, jusqu'à emménager dans la maison avec mon père. Dans ma famille on excelle dans le non-dit, donc concrètement un jour je suis rentrée dans ma ville natale, je suis allée voir mon père, et j'ai trouvé cette femme dans ma maison d'enfance et son nom sur la sonnette. Et je pense que pour elle ç'a dû être difficile d'emménager et d'apprendre à vivre dans cette maison où mes parents avaient habité 20 ans. Cette maison était remplie de leurs meubles à eux, nos chambres d'adolescentes étaient restées telles quelles, bref il y avait toute une vie d'avant qui imprégnait les murs et chaque recoin, et je ne pense pas que ça devait être facile. D'autant plus qu'avant elle était en location, et donc a quitté son logement pour venir vivre avec mon père, au moment où sa propre fille atteignait 18 ans et prenait son appart à elle. Pour elle non ça n'a pas dû être facile, de ne plus avoir ce refuge qui est "la maison de maman", puisque la maison de maman c'était maintenant celle d'un autre homme, d'une autre famille, où elle n'avait même pas de chambre à elle (juste la chambre d'amis qui était la chambre de ma mère à l'époque - oui mes parents ont fait chambre à part pendant 15 ans).

Alors, des choses ont commencé à bouger dans la maison, probablement pour que ma belle-mère puisse y faire son nid et que leur couple habite pour de vrai cette maison (je ne fais que supposer tout cela puisqu'encore une fois on en n'a jamais parlé). Quand je rentrais pour les vacances, des choses avaient changé : les murs avaient été repeints, ma chambre avait de nouveaux rideaux, un nouveau luminaire, puis un nouveau lit (pour tout ça j'en ai beaucoup voulu à mon père, j'avais l'impression d'être chassée de ma maison d'enfance. Ç'a été douloureux et puis j'ai fini par comprendre que ce n'était effectivement plus vraiment chez moi), et puis un nouveau canapé et une nouvelle bibliothèque (ceux de ma belle-mère), etc. Après quelques années (et une bonne thérapie pour moi en parallèle), maintenant j'espère seulement que ma belle-mère et sa fille se sentent à l'aise dans cette maison, qu'elles se sentent chez elle. Moi j'ai un chez-moi ailleurs (et il y a chez ma mère aussi). D'ailleurs, si ma belle-mère et mon père restent ensemble jusqu'à la fin et que mon père décède avant, je lui demanderai à elle ce qu'elle veut faire : rester dans la maison (auquel cas on ne lui demandera de payer que les charges de la maison puisque le crédit est soldé) ou partir.

Ce long récit te paraîtra peut-être à côté de la plaque, auquel cas je te prie de m'excuser, je voulais simplement partager avec toi cette expérience vue "de l'autre côté". Je me permets de penser que la question de la maison, du chez soi, est absolument fondamentale à votre équilibre (pour tout le monde en fait). N'est-il pas possible d'envisager un changement de meubles achetés en commun, repeindre la maison, etc ? Peut-être l'avez-vous déjà fait, auquel cas il faudra trouver un moyen de créer un chez-soi commun d'une autre façon... Peut-être en convoquant un "conseil familial" en demandant à chacun des membres, enfants compris, ce qu'ils aimeraient voir dans la maison, quel changement, quelle couleur de mur etc. Ou prendre un chien de famille haha (non ne faites pas ça si vous n'aimez pas les animaux !).

Je ne te suis peut-être pas d'une très grande aide :roll: Dans tous les cas je te souhaite beaucoup de courage :)

Bises
#1332450
Bonjour Janysse,

Et non tu n'es pas à coté de la plaque, ton ressenti d'enfant de divorcés est important car c'est un peu de ça que je veux préserver mes mômes. Je fais attention au quotidien que chacun des enfants respects l'espace des autres. Mes enfants ont chacun leur chambre, ses enfants se partage une "suite parentale" avec sdb et dressing. La pièce est aménagée avec des espaces distincts pour chaque enfant.
On a donc tout refait cette partie de la maison et éliminé tout mon bric à brac et c'est clairement leur espace. Le reste de la maison c'est pareil, désencombrer, redécoré ensemble...

Mais je me dis aussi que c'est surement une erreur tout ça. Si on avait plus de promiscuité, on serait peut-être plus proche finalement... ou alors ça aurait déjà merdouillé, je sais pas...
#1332453
Coucou Cyril,

je comprends tout à fait ta réponse , à vrai dire je lançais cette histoire de nouveau lieu, tout en sachant que moi même , dans ta situation ,je ne quitterais jamais mon lieu de vie et celui de ma fille :lol:
D'ailleurs, ce sujet a été assez central dans la rupture qui m'a amenée sur ce forum, je n'étais pas du tout mais alors pas du tout prête a emménager ensemble malgré la pression de l'ex . (même pas tellement en raison de la présence de son fils d'ailleurs, que de l'impossibilité de vivre exactement comme nous l’entendions ma fille et moi , si peu de temps avec ma séparation avec son père , ce que nous faisons avec bonheur depuis 4 ans) .
Mais là aussi, ce n'était qu'une partie du désaccord qui était plus profond je pense ( il y avait également une espèce de rancœur - une parmi tant d'autres :roll: - quant à nos situations financières respectives , à laquelle je ne pouvais rien - car la sienne était le résultat de ses choix passés, pour le coup on avait exactement le même salaire mais pas la même marge financière )
Après , chacun a ses curseurs , en ce qui me concerne ce n'est pas un hasard si je n'ai qu'un enfant, et donc je vivrais assez mal la vie de famille nombreuse, a fortiori en recompo . ( mais au moins j'en suis consciente alors que ta compagne semble être assez ambivalente à ce sujet ).
Et ce n'est pas un hasard non plus si mon ami actuel n'a pas d’enfants (ce n'était évidement pas un critère de "choix" , car on n'a pas réellement fait de choix on s'est rencontrés et PAF :lol: mais Dieu sait que ça simplifie l'équation).

Bref, ça ne fait pas avancer tellement ton schmilblick ( #boomer) .

En tout cas les témoignages d’Allys et de Janysse sont très éclairants.
des histoires de recompo parmi mes potes /collègues, j'en ai trois tonnes ( vive la quarantaine) et d'ailleurs comme Janysse, y compris la mienne , puisque mes parents ont divorcé très tôt .

J'espère en tout cas que vous vous sortirez de cette petite crise, de ma fenêtre il me semble que tu as fait au mieux ;) :bisou:

edit : c'est marrant ce que tu dis sur le PACS , car moi au contraire je déplore vivement que mon ex mari n'ait pas invité notre fille à son remariage ( ça me semble très excluant ) .
En tout cas il est assez parlant que vous ayez craint la réaction de vos co parents respectifs . Je m'autorise à penser que c'est le signe de ruptures encore mal cicatrisées , ceci explique aussi cela ;) ( il y a un gouffre entre mon attitude dans l'année qui a suivi ma rupture - pourtant à mon initiative - avec le père de ma fille il y a 5 ans , et celle que j'ai maintenant à son égard, clairement ça "allège " ma nouvelle relation)
#1332473
Bonjour Selma,

Merci pour ton message.
ça va peut-être te surprendre mais ma compagne à une relation avec la maternité un peu étrange. Finalement ça lui est tombé dessus un peu par la force des choses et surtout pas forcément d'une vraie volonté de sa part. Donc en effet, se retrouvé au sein d'un foyer où se côtoient 4 gamins, c'est pas du tout naturel... pour moi non plus d’ailleurs mais je pense être beaucoup plus patient qu'elle avec les mômes, les miens comme les siens, sans être laxiste.

Ce début de semaine ça va mieux, on a beaucoup parlé ce we, ses enfants sont de retour depuis hier... ça la met dans de bien meilleurs dispositions car elle ne vit pas très bien la garde alternée...
...j’avoue que ça me fait réfléchir et j'attend de voir. Si elle est "down" quand j'ai mes mômes, "up" quand on a les siens et en crise quand on a quelques jours que tout les 2, ça ira forcément dans le mur.
#1332474
Coucou,

Vous avez quoi comme type de garde respective ? Vous n'étes pas synchro ?

Sinon ça ne me surprend pas forcément, n'ayant pas forcément ressenti moi meme la sacro sainte envie viscérale d'avoir des enfants depuis toute petite ( que toutes les femmes ne ressentent pas ;) ),même si ma fille est bien le résultat d'une volonté partagée
Et on a beau avoir le sens de la maternité chevillé au corps, cela s'arrête souvent à nos propres enfants ;)
J'ai des amies qui ont eu beaucoup d'enfants elles mêmes, qui vibrent sur les sujets d'allaitement, etc...dont les enfants tiennent une place centrale dans leur vie, qui ne sont jamais avares de récits à leur sujet, qui sont incapables de s'en séparer deux jours ....dont l'attitude était extrêmement différente face aux enfants de la première union de leur conjoint ( bien souvent d'ailleurs, par un " concours de circonstance " la garde alternée s'est muée en un week end par ci par là lorsque leur relation est devenue pérenne et les enfants de la première union se sont peu ou prou commodément "évaporés" )

Bon je sais pas quelle forme prend le down et la crise que tu évoques, mais peut être toi aussi dois tu faire le deuil d'une certaine idée de la recomposition idyllique ?

Bonne journée
#1332477
Hello Selma,

On est tout les 2 en gardes alternées. switch le vendredi pour moi, le lundi pour elle.
On a essayé plusieurs trucs, mais ça parait le plus cool comme ça.
lundi au vendredi, on a ses enfants, à partir du vendredi soir on est à 6, jusqu'au lundi puis on a mes enfants jusqu'au vendredi. Et weekend que tout les 2. Puis ça repart...
Il y a 2 moments critiques à mes yeux: quand je récupère mes enfants le vendredi, ils arrivent à la maison et sont tout de suite dans le jeux avec les enfants de ma compagne qui les attendent impatiemment... du coup, moi je profite pas vraiment des retrouvailles, où plutôt en simple spectateur. Je m'en accommode devant la bonne entente des enfants.
Le second moment critique arrive le lundi lorsque ses enfants partent, elle vit ça parfois très mal. Du coup il faut prendre mille précaution pour s'organiser le we suivant, ou pour la vie quotidienne avec mes mômes. Parfois tout se passe bien heureusement!

Au quotidien, je ne lui demande rien concernant mes enfants, ni de prendre un rôle de mère de substitution, ni d'éducation, ni de nounou, ni rien de tout ça... j'aimerais juste ne pas revivre trop souvent ces quelques jours pendant lesquels elles s'entourent d'une aura de mauvaise humeur, sans décrocher un mot, ni un sourire, pour finalement éclater et tout remettre en cause en accablant un peu mes mômes et notre mode vie... moi encore je pourrais m'en foutre, mais mes mômes sont parfois un peu déstabilisés. Mon petit qui lui fait un dessin et qui a juste un hochement de tête pour réponse ça me gène un peu...

J'ai l'impression de décrire une situation pas terrible mais la plupart du temps ça se passe bien! Il y a cependant ces moments qui me font beaucoup douter. Sachant bien sur qu'il n'est pas question pour elle ni moi de moins voir nos gamins... de toute façon c'est un choix qui ne se pose pas car on connait tout les 2 la réponse. On a pas l'intention non plus de refaire un enfant ensemble! ceux qu'on a sont assez réussi et on tiens à s'en occuper autant que l'autre parent :lol:
#1332479
Hello ,

Ça paraît pas mal comme rythme ,de toutes façons j'imagine que vous avez tout essayé/ considéré ( le rythme strictement identique a également ses inconvénients ). Ils ont quels âges vos nains ?

Je crois que ta compagne sait qu'il faut composer avec ces paramètres ( ça doit être pour ça qu'elle s'emmure dans le silence en répondant " y a pas de solution " ,à tes questions , ou qque chose du genre si je me souviens bien )
Je crois qu'Allys le disait : la recompo c'est beaucoup, beaucoup , beaucoup de travail et de compromis .
Il me semble que vous faites au mieux compte tenu des circonstances et j'espère que les moments difficiles vont s'aplanir ( c'est bien en tout cas que tu arrives à identifier les périodes critiques )

Biz
#1332482
Comme tu dis, on a essayé d'autre truc mais on est aussi limité par les impératifs de nos ex-conjoints respectifs... les miens ont 6 et 10ans, les siens 4 et 8... ça fait pas mal d’énergie à canaliser :F , du coup un we à 6 c'est suffisant! :lol: on a testé la semaine ensemble... j'étais usé et pas satisfait car j'avais l'impression de passer mon temps à cuisiner, laver, ranger... et on passait nos we chacun de notre coté. Pas terrible.
Selmasultane a écrit :ça doit être pour ça qu'elle s'emmure dans le silence en répondant " y a pas de solution " ,à tes questions , ou qque chose du genre si je me souviens bien )
Je crois qu'Allys le disait : la recompo c'est beaucoup, beaucoup , beaucoup de travail et de compromis .
Il me semble que vous faites au mieux compte tenu des circonstances
En effet, elle a cette tendance au mutisme... mais si je fais rien ça peut durer trop longtemps et c'est pas vivable... :roll:

En tout cas c'est cool ces échanges et les points de vu qui permettent de voir différemment!

Bon week-end,
biz!
#1338983
Bonjour

Je viens un peu donner quelques nouvelles et surtout besoin d’écrire un peu vous vous en doutez... :oops:

Je relis mon dernier message sur le forum et il y a eu du chemin ! mais finalement je me retrouve avec ma compagne quasi dans la même situation qu’en mai 2022… c’est assez troublant !
On avait besoin d’avancer, de trouver un fonctionnement de famille reconstituée, j’ai donc refait une partie de la maison pour que chaque enfant ait une vraie chambre, et un grand bureau pour le télétravail.

J’y ai passé pas mal de temps et de we mais c’était indispensable.

Mais là on/je n’arrive plus à faire fonctionner tout ça. Cette année à vraiment été difficile pour tout le monde.

En janvier, je savais déjà que mon rythme de travail, déplacements, et les gardes alternées n’allaient pas nous laisser beaucoup de temps. On en a discuté et on savait que c’était provisoire car j’avais aussi entamé un changement pro pour réduire mes contraintes et avoir plus de dispo perso. Un peu moins de tunes aussi. On a réussi quand même à partir pour la première fois tous ensemble une semaine en début d’année, c’était vraiment top !
Ma compagne de son côté a aussi obtenu des possibilités de télétravail mais avec son taf c’est toujours un peu compliqué.
En gros, on avançait gentiment.

Et en février c’est la cata : l’ex de ma compagne, le père de ses enfants fait une tentative de suicide.
Il est secouru par les voisins qui préviennent ma compagne… et ça en reste là.
Bien sur ma compagne garde les enfants quelques temps avec nous pour que Mr « se remette ».
Après quelques semaines et une ou deux séances de psy, Mr déclare qu’il est ok. Et veut retrouver la garde alternée. Je vous laisse imaginer les échanges, l’angoisse de ma compagne et la mienne, et tout en essayant de préserver les enfants.

Ils n’avaient jamais fait de convention de garde, ma compagne entame donc les démarches nécessaires pas pour avoir la garde exclusive, mais au moins officialisé le fonctionnement et éventuellement l’ajusté, des grands moments de stress.

J’essais d’être présent, à l’écoute, je la soutiens comme je peux. Elle entame aussi des séances de psy, ça coute un bras, on bricole avec ma mutuelle, on budgétise et les séances lui font du bien. Les enfants sont suivis rapidement mais ras pour eux, tant mieux ! on gère ensemble les pétages de plomb, crise d’angoisse, questionnement.
J’ai aussi acheté un appart pour faire de la loc, et surtout j’ai fait un testament pour couvrir ma compagne et ses enfants en cas de pépin, ça m’a secoué aussi cette ts de l’ex, je voulais protéger. J’aurais aimé qu’on investisse ensemble mais on n’aurait pas réussi à faire du 50 50, rédhibitoire pour ma compagne.

Mes dernières contraintes pros et de garde ne nous ont pas permis de partir en vacances ensemble sur les périodes normales. Je suis parti de mon côté en Mai , et elle en Juillet.
On s’est perdu de vue je crois pendant ces quelques mois finalement. Depuis septembre, je suis dans mon nouveau poste, j’ai du temps, je suis pas mal à la maison, c’est top ! Enfin ça pourrait.
Quand je suis avec mes enfants, ma compagne profite pour se retrouver seule, profiter de sa solitude, activité solo… je comprends son besoin et je respect, on fonctionne comme ça depuis le début mais là c’était un peu trop.
Certain truc m’ont gêné, j’entame la discussion, pas au bon moment et trop brutalement bien sûr. Et là je m’en prends plein la tronche. Tout ressort en même temps, pêlemêle, année difficile, elle ne supporte pas mes enfants. Elle ne supporte pas d’être moins payer que moi et le déséquilibre financier, elle ne supporte pas que je sois proprio, ne se sent pas « légitime » et prisonnière de tout ça. Nos gamins sont trop différents, pas les mêmes éducations… j’ai aussi des difficultés avec un de mes garçon, je dois l’accompagner un peu plus, tendance à étouffer les autres et à faire des coup en douce.

Et ce qui me ronge depuis quelques semaines c’est sa dernière remarque me disant que ça l’emmerdait que ses gamins vivent dans cet environnement. Ça fout en l’air tout ce qu’on essaye de construire depuis quelques années.
Maintenant qu’elle a tout balancé, elle me dit que je vais la foutre à la porte et que dans notre situation elle se doutait que ça arriverait, dixit « malgré son investissement total dans la relation, elle se retrouve comme une conne avec ses gamins sans rien ».
Ça remet forcément en cause tout mon propre engagement, qui pour elle est inexistant de toute façon. Evidement que j’ai un toit sur la tête et un salaire correct à la fin du mois. Ça ne vient pas de nulle part et ça me saoule de me voir encore reprocher ça systématiquement.
J’ai fait beaucoup en fonction d’elle ces dernières années finalement, en fonction de ses up et down, j’ai été moteur de nos activités à 2 4 ou 6. Ces derniers temps, j’étais plus pris par le taf, des décès dans la famille, pas beaucoup de loisir en commun. elle me l’a reproché aussi mais sans jamais rien proposer.
De son côté, je comprends que nos écarts de situations puissent être sujet à questionnement. Mais comment faire ?

Elle fait aussi un gros travail sur elle, psy, santé, travail… des gros problèmes d’insomnie, cogitation, hormonaux… …ça s’améliore finalement en supprimant au fur et à mesure les personnes toxiques de son entourage... j’attends mon tour.
Mes enfants sont conditionnés pour « la laisser tranquille » et ont très peu d’interactions, du coup elle se plaint de ne pas être considérer.
De mon coté, ça me donne l’impression d’être juste le gars qui s’occupe de la piscine et qui paye les billets d’avion.
Donc voilà. En ce moment la sœur de ma compagne est à la maison, on vit dans des îles différentes, c’est donc un évènement ! Je la connaissais pas mais j’attendais sa venue impatiemment pour pouvoir en apprendre plus sur ma compagne, voir des interactions différentes.

Du coup, tout est en suspens. Elle n’initie aucun contact physique, passe à coté de moi sans même m’embrasser. On fait le taf à la maison et on interagit normalement mais on sait qu’il va falloir reprendre les échanges à un moment.
J’ai essayé de discuter avec la sœur, pas pour qu’elle fasse quoique ce soit dans un sens ou dans l’autre, juste pour avoir un avis, avec sa connaissance de sa sœur et après quelques semaines passées ici. Juste répondu qu’elle ne voulait pas se mêler de ça et qu’on discutera quand elle sera partie. Je ne sais pas quoi en penser. En début de séjour elle a insisté pour voir l’ex de ma compagne, et à moi elle ne parle pas. Bref, c’est le père des enfants, moi je ne suis pas grand-chose finalement.

Je suis dans l’attente de cette discussion, et je redoute bien sûr. Au point d’en avoir mal au ventre. Gros ascenseur émotionnel chaque jour, on se voit, je peux même l’étreindre un instant et ensuite, plus rien. Je la retrouve le matin dans le canapé ou avec sa sœur dans la chambre d’ami. Pas un seul message dans la journée. Je pense qu’on a décidé tacitement d’attendre d’être vraiment que tous les 2 pour discuter, je laisse profiter de la venue de sa sœur.

A coté de ça, on projette un peu quand même, l’organisation des fêtes de fin d’année, le prochain we où on sera 2… Même si je suis sûr de mes sentiments, et qu’on a déjà eu des moments difficiles, j’ai l’impression de me cacher la vérité et que cette fois c’est vraiment mal barré. ☹
#1339000
Hello Cyril, content de te revoir mais merde pour ce qui se passe.

En te lisant, je sens que tu es super investi (dans tous les sens du terme) dans la relation, que tu fais tout pour que tout le monde cohabite en harmonie, mais voilà, est-ce que le jeu finalement en vaut la chandelle ? J'ai le sentiment que c'est une relation un peu trop à sens unique. Et bien entendu ça te fait souffrir car tu n'as pas loin s'en faut le retour mérité.
J'ai le sentiment que tu es H24 en train de lui prouver ton amour (le testament, les travaux, les finances) mais qu'en face il y a une personne qui ne répond pas, qui ne partage pas.
Et je rejoins Elieza, la première chose qui vient à l'esprit quand on te lit c'est un peu "pitin la princesse chieuse"... Et on t'imagine ramer H24, et ça mon gars, ben c'est pas bon hein... C'est pas bon du tout parce que et d'une c'est épuisant, c'est frustrant, c'est démoralisant, et de deux ben malheureusement tu auras beau faire des pieds et des mains, la personne est comme ça et ça ne changera pas.
Et je lis aussi que ça commence vraiment à te gaver, et on le comprend, et même tu en souffres, tu es dans l'attente d'une discussion (la n-ième probablement) pour une fois de plus essayer de remettre le train sur les rails, et t'en as mal au bide...

Quoi faire ? Te poser la bonne question à toi même: est-ce ça que tu veux pour l'avenir ? être toujours sur le qui vive ? être toujours dans le doute ?
Et puis, ben si la réponse est non, entamer ce qu'il faut pour sortir de là. Tu as ta maison, tes enfants, et si cette relation doit se finir, tu auras vécu un bout de chemin avec cette personne, avec des moins qui auront fini par rattraper les plus, ça va être difficile, mais tu ne peux pas continuer deux cent ans à t'enfoncer doucement dans la tourmente.

Mais cette impression que tu as de te cacher la vérité, c'est probablement parce que oui bien sûr il y a déjà eu des difficultés, mais en voilà d'autres qui arrivent, et peut-être qu'à chaque difficulté tu vois que c'est plus profond. Et au fond de toi tu sais ce que ça veut dire, même si les sentiments sont là...

Qu'est ce que tu te dis quand tu ressens cette impression que tu te caches la vérité ? Comment ça se manifeste ? Quelles pensées te traversent l'esprit ?
#1339017
Bonjour Elieza, je dirais plutôt que c'est une personnalité complexe en effet!

Merci Etpourtant... toujours un plaisir de te lire même si j'aurais préférer ne plus être le sujet.. :sweat_smile:

... je crois que c'est ça, les moins ont rattrapé les plus... des deux cotés je suppose!
J'ai exprimé cette insécurité à ma compagne, je lui ai dit que ces moments étaient difficiles à vivre, et à effacer complètement.

Bien sur il y a un effet miroir, malgré mes actions (concrètes et faciles à écrire sur un forum...) j'échoue régulièrement à la rassurer au quotidien. C'est déjà ce que je disais il y a quelques mois. Et je crois que je n'ai plus de solutions. Voilà pourquoi je dis que je me cache la vérité, j'ai à mon sens fait tout ce que je pouvais et je suis maintenant démuni.
Je ne ferme pas les portes mais je suis moins combatif il faut bien avouer.
Je réfléchis déjà à "l'après" en fait. Elle ne me verbalise rien pour l'instant mais j'ai pas beaucoup de doutes sur sa position.

J'ai pas l'énergie de rentrer dans des grandes discussions pour le moment. Sa frangine repart mercredi, j'ai mes garçons cette semaine.
On verra ce we. rdv est pris de toute façon... je procrastine honteusement!!
#1339019
Je me dis qu'il y a 2 possibilités:
1/ je met beaucoup d’énergie, enfin, "on" met beaucoup d'énergie pour faire continuer le truc... avec cette épée de Damoclès permanente, ces insécurités permanentes... je pense pas que ce soit sa volonté.
2/ je met beaucoup d'énergie pour que ça se finisse proprement, en gentleman.
Et tant pis pour mes sentiments, je aurais gérer cet "après" je pense. Plutôt que de savoir tous le monde malheureux.

C'est facile de conclure ici, de voir l'évidence. Mais les émotions sont difficiles à contrôler dans ce cas. Je sais être pragmatique et voir qu'il n'y a rien pour que ça fonctionne encore, mais j'ai du mal à m'y résoudre, j'avoue :oops: :oops:
#1339020
Salut Cyril,
Moi je te propose la solution 3, parce que les deux premières tu mets beaucoup d'énergie, donc:

3) J'arrête de me prendre la tête, je vais adopter un chat à la SPA et je lui apprend à cuisiner les spaghettis carbonara,

ça me paraît moins compliqué que de satisfaire la casse couilles que tu nous décris.
#1339025
En plus elle est allergique au greffier !!!!!!!!! Et elle fait pas la bouffe (quoi que des fois c'est pas plus mal de garder la maîtrise du merdier...) !!!! Y'a d'autres trucs qu'elle fait pas ? :ugeek:
Mauvaise femme ! :F

...
La mienne à elle seule sur toutes surenchérit
Elle relève à la fois des trois catégories
Véritable prodige !
Emmerdante, emmerdeuse, emmerderesse itou
Elle passe, elle dépasse, elle surpasse tout
Elle m'emmerde vous dis-je !


dixit Georges, un autre ;)

Dans tous les cas, va falloir de l'énergie, et déjà tu sais ce que tu vas faire, et la 2 demande de l'énergie mais c'est pas du tout la même que faire trainailler la 1...

Alors ouais tu procrastines un peu, normal c'est pas simple, mais tu vas vite t'apercevoir que procrastiner ce genre de chose, ça va piquer rapide aux entournures... Et plus tu vas attendre, plus il va te falloir de l'énergie.

Vala vala, en tous cas si t'as besoin de causer un brin, ben tu sais ou taper (pas sur la tête ! )

Hauts les coeurs, grand !
#1339028
Cyril au soleil a écrit : 30 oct. 2023, 15:44 Je me dis qu'il y a 2 possibilités:
1/ je met beaucoup d’énergie, enfin, "on" met beaucoup d'énergie pour faire continuer le truc... avec cette épée de Damoclès permanente, ces insécurités permanentes... je pense pas que ce soit sa volonté.
2/ je met beaucoup d'énergie pour que ça se finisse proprement, en gentleman.
Et tant pis pour mes sentiments, je aurais gérer cet "après" je pense. Plutôt que de savoir tous le monde malheureux.

C'est facile de conclure ici, de voir l'évidence. Mais les émotions sont difficiles à contrôler dans ce cas. Je sais être pragmatique et voir qu'il n'y a rien pour que ça fonctionne encore, mais j'ai du mal à m'y résoudre, j'avoue :oops: :oops:
Je vois pas beaucoup de "on "dans ce que tu racontes...j'ai l'impression que tout le monde marche sur des oeufs avec elle pour que Madame ne pête pas des cables. Quelqu'un lui a déja dit qu'une relation ca se fait a deux et que le monde ne tourne pas autour de son nombril exclusivement?
Courage en tous cas, dans un cas comme dans l'autre, ca pue.
Tiens nous au courant.
#1339040
Elieza a écrit : 30 oct. 2023, 17:06
'impression que tout le monde marche sur des oeufs avec elle pour que Madame ne pête pas des cables. Quelqu'un lui a déja dit qu'une relation ca se fait a deux et que le monde ne tourne pas autour de son nombril exclusivement ?
[/quote]

Je sais que c'est une question rhétorique mais le fait est que oui! Moi même en ces termes et aussi par sa psy :roll:

Selma!
Content de te lire aussi, même si j'aurais préférer de meilleures circonstances!
#1339058
Coucou,

Bon j' ai tout relu .

Les premières crispations en novembre 2020, votre rupture en avril 2021, vos difficultés en mai 2022.

Et j' y vois une constante : elle exprime avec virulence un mal être diffus , et tu cherches des solutions concrètes .

Sur cette question de la vie à 2 ( enfin à 6) on en a déjà discuté, je comprends tout à fait que la recomposition soit difficile ( en ce qui me concerne , la vie avec 6 avec 4 enfants de moins de 11 ans dont 2 ne sont pas les miens, ce serait juste impossible ) .

Sauf que quand je relis les différentes étapes de votre relation, je vois qu' en avril 2021 elle disait ne pas se projeter sans une vie commune , en trimballant ses affaires etc...

En mai 2022 , elle te dit qu'elle ne se sent pas chez elle etc...

Il me semble qu' a chaque fois , tu as apporté des solutions concrètes ( aménagements , testament etc...) dans la mesure de tes possibilités , car il est évident que vous ne partiez pas d' une page blanche comme deux célibs de 25 ans et je comprends que tu aies eu envie de conserver le patrimoine que tu as construit .

Il me semble aussi que votre dynamique , c' est qu'elle pète une durite et évoque ce qui lui pose problème , mais sans jamais être force de proposition concrète et pragmatique .

De ma fenêtre tu as fait tout ce qui était possible de faire . Et tu ne peux pas faire davantage . Effectivement c' est une tension très forte que vous avez traversée cette année , et c' est très difficile ( même pour un couple parental avec 4 enfants " du même lit " ) de n' avoir que peu de moments "de couple " , de respiration .

Mais vos déséquilibres de revenus et de patrimoine , vos 4 enfants resteront ce qu'ils sont . Et je doute que cela s' arrange a l' adolescence de vos enfants . ( je ne dis pas que c' est l' horreur , d' ailleurs ma fille de 14 ans est beaucoup plus cool avec mon compagnon qu' elle ne l'était à 8 ans avec the Ex , mais bon on ne vit pas ensemble, et "on" n' en a qu' une a nous 2 ). Si vous n' êtes pas raccord maintenant, ça peut être chaud de traverser ensemble cet age merveilleux ( et y a quand même de quoi s' agacer parfois , devant les " ca va , c' est bon, je gère, pfff" y compris de la propre chair de sa propre chair )

Quant à la discussion ...Oui attendez d' être a 2 , dans de bonnes conditions pour l' évoquer . Mais ne fais pas tout le taf . Elle ne peut se contenter de faire un état des lieux de tout ce qui ne lui va pas . Qu' est ce qu' elle propose ?

Et toi, te sens tu de faire comme si de rien n' était, de mettre un couvercle là dessus en attendant la prochaine explosion de la cocotte minute ?

:bisou: Cyril
#1339062
Bonjour Selma et merci du temps que tu as pris pour relire!

J'ai parcouru moi aussi les mois écoulés et en effet, ça a toujours été compliqué. Merci pour la synthèse d'ailleurs! :D
Ormi ce que j'ai noté sur ce fil, il y a eu en mai 2023 de dur échanges par mail. J'étais en métropole... bref, plus ou moins les mêmes sujets avec une constante: "j'ai pas de solutions "...

On sait qu'on va devoir parler et j'ai l'intention de lui laisser largement le "lead", qu'elle prenne et assume ses décisions quelquelle soient. Mais je sais qu'on va vers une séparation... ou pas d'ailleurs... je verrais ce qu'elle me dira et pas à l'abri de repartir pour un tour si je vois des trucs à améliorer et a ma porté :roll: :roll: :roll: .
Psychologiquement je me prépare plutôt aux aspects pratiques finalement... avec pas mal de détachement. :(
#1339063
En mai 2023 pendant tes vacances donc ?
OK je comprends que les vacances chacun de son côté dans cette année difficile c' est chaud, mais je pense que tu as essayé de ménager la chèvre et le chou.
Et puis encore une fois a part te dire que ça n' allait pas , elle n' a rien proposé ( mais quand même assombri tes vacances j' imagine ) .

Je comprends ton " détachement" , je pense que tu en as marre tout simplement ( un gros pétage de plombs annuel , et sans doute être sur le guet le reste du temps , on serait épuisé à moins ) . Ne va quand même pas au delà de tes possibilités juste pour éviter une rupture
#1339065
Oui c'était pendant mes vacances. Il a fallut gérer ça en effet :?
Justement cette année est tellement particulière que je voudrais pas précipiter une décision. Je nous trouve des excuses peut-être.
J'ai d'autres possibilités maintenant, plus de dispo, les lignes bougent finalement.
Ça peu nous donner une autre dynamique...

Je te remercie du conseil et oui je ferais attention de pas m'user complètement ... j'ai aussi mes mômes à gérer, nouveau taf à apprendre.
Je compte les heures maintenant :F

Merci Selma :bisou:
#1339066
Hello,

Tu as plus de dispo, tu ne veux pas précipiter, ça peut donner une autre dynamique... Tiens, tu connais le fameux et célèbre "oui mais..." ? Celui que tes neurones t'envoient pour ne pas tirer sur le pansement, pour retarder le moment très à la con-mais-tellement-libérateur où il va falloir mettre en route la machine à ne plus souffrir.
Toi, tu as toujours procédé de cette manière, tu mets de l'énergie pour rattraper le coup. Et tu penses évidemment bien sincèrement qu'il ne peut pas en être autrement: tes investissements vont se révéler payants tôt ou tard.
Sauf que dans les faits quand tu rattrapes un truc, ça se met à fuir de l'autre côté, et faut foncer mettre une rustine, et pschhhhh encore là bas etc... Et tu cours, tu tournes, tu vires, toujours en quête d'un trou à boucher (si je puis dire). Parce que face à toi tu n'as pas du tout la même dynamique, tu n'as pas une personne qui vient de voir en te disant "bon, mon René, ça fuit par là, tu tiens l'échelle, je prends la truelle, et on y va tous les deux au mastic".
Au contraire, tu as au mieux face à toi la passivité incarnée, au pire l'égoïsme presque assumé.
Et ouais, finalement le terme "face à toi" n'est pas si mal pour décrire la situation...

C'est pas une relation ça, si ?
#1339078
Cyril au soleil a écrit : 31 oct. 2023, 08:19 Oui c'était pendant mes vacances. Il a fallut gérer ça en effet :?
Justement cette année est tellement particulière que je voudrais pas précipiter une décision. Je nous trouve des excuses peut-être.
J'ai d'autres possibilités maintenant, plus de dispo, les lignes bougent finalement.
Ça peu nous donner une autre dynamique...

Je te remercie du conseil et oui je ferais attention de pas m'user complètement ... j'ai aussi mes mômes à gérer, nouveau taf à apprendre.
Je compte les heures maintenant :F

Merci Selma :bisou:
Hello,

effectivement l'année est particulière, mais à tout relire, il me semble qu'elle a toujours adopté ce mode de (non)communication.

Mais , bon, je comprends que tu ne te diriges pas vers une rupture de gaieté de cœur . ( je pense qu'on est programmés à préférer le status quo, aussi désagréable soit il , à la rupture) . La métaphore "Leroy Merlin" de Etpourtant ( :bisou: ) est très pertinente ; un peu osée toutefois en ce qui concerne le trou à boucher, mais bon c'est bien connu, plus c'est vieux , plus c'est libidineux :mrgreen:

Courage
#1339086
etpourtant a écrit : 31 oct. 2023, 08:31 Hello,

Tu as plus de dispo, tu ne veux pas précipiter, ça peut donner une autre dynamique... Tiens, tu connais le fameux et célèbre "oui mais..." ? Celui que tes neurones t'envoient pour ne pas tirer sur le pansement, pour retarder le moment très à la con-mais-tellement-libérateur où il va falloir mettre en route la machine à ne plus souffrir.
Toi, tu as toujours procédé de cette manière, tu mets de l'énergie pour rattraper le coup. Et tu penses évidemment bien sincèrement qu'il ne peut pas en être autrement: tes investissements vont se révéler payants tôt ou tard.
Sauf que dans les faits quand tu rattrapes un truc, ça se met à fuir de l'autre côté, et faut foncer mettre une rustine, et pschhhhh encore là bas etc... Et tu cours, tu tournes, tu vires, toujours en quête d'un trou à boucher (si je puis dire). Parce que face à toi tu n'as pas du tout la même dynamique, tu n'as pas une personne qui vient de voir en te disant "bon, mon René, ça fuit par là, tu tiens l'échelle, je prends la truelle, et on y va tous les deux au mastic".
Au contraire, tu as au mieux face à toi la passivité incarnée, au pire l'égoïsme presque assumé.
Et ouais, finalement le terme "face à toi" n'est pas si mal pour décrire la situation...

C'est pas une relation ça, si ?
... et ça me pique et ça me gratte.
Je rumine, la moulinette mentale au rupteur :|
Une nuit blanche au compteur.
Elle m'a souvent expliqué ses insécurités liés à nos différences de parcours,revenus.

Quand tu dis "face à moi" c'est en opposition a l'idée d'avancer ensemble? Regarder dans la même direction?

J'ai toujours considéré notre relation comme miraculeuse au vu des embûches qu'on rencontre... c'est pas une relation normale ni simple bien sûr... j'ai fait une croix sur ce concept en choisissant de prioriser les mômes.

Il est 6h30 du mat', elles ne sont pas rentrées et j'ai juste reçu hier soir, "nous attends pas pour dîner "... voilà la moulinette... qui? Quoi? Ou?
Pourquoi j'ai des inquiétudes ? Des scénarios plein le crâne.
Pfff, comme tu dis, ça me gave :cry :?
#1339087
argh Cyril tu es en plein dans la période qui pue du luc, au milieu du gué quoi :(

Tu considères cette relation miraculeuse , mais moi je pense sincèrement que tu peux aspirer à plus simple et plus serein que ça. Oui une recompo ce n' est pas simple mais il est des compagnes qui seront plus ...équilibrées. Personne n' est parfait , loin de là , mais les insécurités de madame , tu te les prends quand même régulièrement en pleine face depuis 3 ans .

Quand j' ai débarqué ici, j' étais au bout du roul' , persuadée que je ne vivrai jamais qque chose de mieux qu' avec the Ex etc... Et au fil du temps j' ai compris que j' étais tout sauf sereine , accrochée à cette relation comme la moule terrifiée à son rocher .
Depuis quasi 2 ans , je vis une relation extrêmement sereine , où tout est simple sans que personne ne renvoie ses insécurités en mode reproche cinglant à l' autre , où on se sait et on s' accepte tels que l' on est ( on a chacun traversé et un célibat long et des periodes difficiles pour des raisons différentes et vu des psys , qqs années avant notre rencontre ) et ouah que ça fait du bien .

Bref ne crois pas que tu dois forcement faire une croix sur une relation simple et épanouissante

Courage , au besoin mets tes Kalenji ( ;) ) et va courir dans ton bel environnement
#1339089
Ah Selma, je sais que je suis dans le dur.

Je reprend Etpourtant et le cumul des moins sur les plus. Je veux voir si c'est possible de rééquilibrer l'équation, naïvement peut-être, ou aveuglement plutôt :?

...et oui ce matin j'ai déjà fait quelques km avec mes gars ;) ils sont matinaux et volontaires, tant mieux!
J'ai des hoka maintenant! Luxe et abondance!! :mrgreen:
Je te remercie pour les avertissements et je suis conscient qu'ils sont fondés bien sur.
Je vous tiens au courant. :F
#1339091
Je sais que tu as upgradé en matière de running shoes ;)

Trop chouette de partager ton amour du sport et de l' extérieur avec tes petits gars ( j' arrive tout doucement à inciter ma fille a quitter sa chambre et les écrans pour faire du vélo ou du running , mais ça a être un long combat :mrgreen: )

Bonne journée
#1339095
En effet selma je mesure la chance que j'ai d'avoir des gars qui préfèrent de loin les activités extérieures. J'y suis pas étranger bien sur 8-)
Prendre un portable pour mon grand qui est au collège a été un crève-cœur pour moi :lol:

Je reviens surtout sur ce que tu dis de ton expérience:
, persuadée que je ne vivrai jamais qque chose de mieux qu' avec the Ex etc... Et au fil du temps j' ai compris que j' étais tout sauf sereine , accrochée à cette relation comme la moule terrifiée à son rocher
Et c'est clairement mon état d'esprit de ce soir. On ajoute en plus les facteurs d'éloignement culturel, géographique, familial... oui, pour moi cette relation était un peu inespérée.

Je rejoins aussi Etpourtant pour le côté "retour sur investissement"... vais me retrouver dans une maison bien trop vide, appartement sur le dos... et tous les trucs mis en place pour rien... :?
Tout un tas de très mauvaises raisons pour insister dans cette relation on est d'accord.
#1339200
Bonjour le forum,

Je vous dois bien un petit retour suite à nos derniers échanges.
Je sais que vous aller me fouetter :F

On a beaucoup discuté, de ce qui n'allait pas, de ce qu'on voulait, ou ne voulait pas. On a tout les 2 des sentiments... et puis quoi? bah pas grand chose finalement, on est incapable de prendre une décision. De mon coté j'ai arrêté les projections, projet de couple. Je me concentre sur le quotidien. J'ai compris que son épanouissement doit venir d'elle, sortir de cette indécision, avoir des projets, et perspective perso... je peux être présent bien sur pour la soutenir dans tout ce qui pourra la faire sortir de ce bad mood.
Et si tout ça doit passer par un éloignement, je ferais aussi ce qu'il faut pour que ça se passe au mieux...
En fait je lui ai laissé les cartes en main et je me retrouve en position d'attente mais en ramant. :roll: un peu comme d'habitude finalement.
...et c'est un peu dur. Quand on est ensemble, ça roule, je suis serein, elle aussi je crois. Mais la journée, quand chacun est au taf, bah je redoute chaque message qui arrive. Elle est en permanence dans un coin de ma tête associé à cette crainte.

Bonne journée à tous, pas grand chose à dire de plus.
#1339263
Bonsoir le forum...
J'ai bien vu ton message Georges...

... et finalement voilà on y est. Dans le dur, très très dur.
On avait un plan pourtant, la vie en famille reconstituée c'est trop compliqué, on a tout les 2 priorisé nos mômes au détriment du couple et au final on a rien construit.
Le plan c'était: elle se prend un appart pour avoir un vrai "chez elle", garder les moments avec ses enfants, ne plus "subir" les miens et préserver notre relation sur d'autre base.

Mais la c'est le goutte, la discutions de trop, la remarque de trop sur mes mômes, de l'ego, de l'hypersensibilité aussi, beaucoup d'incompréhension, de besoins non compris.
...et au final mon besoin d'être rassurer,
" y'a une lumière au bout du tunnel ou tu me prends pour un jambon en attendant de trouver un apart?"
Et la réponse cinglante: " je le savais, je t'ai jamais senti sincère, je te fais part de mes besoins, tu fais comme si c'était OK alors que tu sais que c'est terminé"....

Que dire à ça ? Argumenter contre du "ressentis"? Est-ce que au fond je me suis pas toujours trop préserver et mis des freins à cette relation? Est ce qu'elle n'attendait pas juste ce moment déclencheur ? Bref.
Maintenant c'est la cohabitation, chambre à part bien sur... j'ai confiance en ses capacités, ça va pas durer très longtemps.
Dans le dur vraiment... :(
#1339264
Vraiment désolée Cyril :(

Effectivement je lis beaucoup d'egos blessés dans ce bout de dialogue. Mais c' est le propre des dialogues de sourds des relations qui vont mal , chacun est enfermé dans sa forteresse.

Je sais que tu es triste . Ça passera , ça passe toujours .

Courage
#1339266
Merci Selma,

Oui je suis triste, déçu, d'elle, de moi :?

Le pire c'est de savoir par quoi je vais passer maintenant...
J'ai bien sûr envi d'éviter la surinfection, je sais en théorie comment faire, je connais aussi ses possibilités et difficultés financières, les problèmes pour avoir un logement... et y'a les mômes aussi dans tout ça... ça va traîner, les fêtes qui approchent, ce putain de sapin à faire "en famille", les cadeaux qui sont déjà emballés...
Pfiou! ça me fout le vertige, des nausées, mal au ventre, -5kg en quelques jours...
Sensation de déjà-vu. :?
#1339267
Chaque chose en son temps Cyril.

Le meilleur conseil que m' ait donné l' ex qui m' a amenée ici , c' est " pas d' anticipations négatives " ( en plus de " achète toi une chromecast" :lol: )

Concentre toi sur la douleur d' aujourd' hui , et prends soin de ta santé physique en premier lieu.

Courage
#1339268
Salut grand,

Moments à la con, en plein dedans, mais moments à vivre de toutes manières. Alors fais comme tu peux, du mieux que tu peux, et voilà, faut passer ça.
Les fêtes et compagnie, ça se passera comme ça se passera. Comme dit la vieille sagesse au dessus (et toc ;) ), ne cherche pas à anticiper, à essayer de prévoir ce qui de toutes manières ne l'est pas. La seule chose que tu vas réussir parfaitement si tu essaies de prévoir, c'est à te faire des noeuds au cerveau, à bouffer de l'énergie pour rien. Alors fiche toi en mode éco, de l'énergie tu vas en avoir besoin pour la suite. L'énergie c'est ton avenir, alors économise la ! :)
Le putin s'sapin, ben tu le fais avec les mômes, épivoilà !

Force à toi !
#1339269
Vous avez raison tous les 2 bien sûr.

Et Selma tu me l'as dit quelque message avant, pas d'anticipation... :(
Je fonctionne comme ça depuis bien longtemps, à partir d'un évènement je parcours tous les scénarios possible, j'anticipe les réactions des autres, je me trompe bien sûr car tout un tas de biais influence mes conclusions... j'interprète, j'extrapole...

Usant.

Faut que je me détente évidement. On est 2 adultes responsables, pas de raison de partir dans du psychodrame. ( séance autopersuasion!)

Merci pour vos mots! :bisou:
#1339329
Bonjour le forum,
Juste envie d'écrire un peu.

La situation était encore un peu floue jusqu'à ce week-end, on a fait un peu de shopping, running, playa ensemble... et pi arrive un moment où elle s'excuse de "l'ambiance", on est côte à côte mais pas ensemble... vrai blocage physique bien sur et surtout pas de connections, des discussion pluie et beau temps qui ne lui ressemble pas, et je connais son aversion pour le "EasyTalking".

Dans ces moments mes insécurités ressortent. Je suis finalement profondément jaloux et peu sûr de moi-même. Mais dans cette relation, la présence de ma compagne me permettait de gérer ces aspects là. La savoir auprès de moi me boostait et me sécurisait.
Je sais que ça pouvait lui faire peur. Avec raison d'ailleurs car elle m'a bien dit qu'elle n'avait pas à porter cette responsabilité. Elle m'a souvent dit qu'elle ne m'apportait rien, pas forcément réussi à lui prouver le contraire finalement, j'ai tut mon coté "fleur bleu" ou dépendance affective peut-être?

Cette anxiété qui me submerge en ce moment fait parti du processus bien sur. La perte de confiance en moi, l'égo meurtri...

On a eu des mots durs, irréversibles, des 2 cotés. On est dans le concret de son départ maintenant, démarches pour logement etc, etc...

Et finalement c'est presque rassurant, on a un objectif tous les 2, qu'elle s'en aille. J'ai pas d'animosité, et plus d'espoir non plus que ça continu sous quelques formes que ce soit.

La maison est assez grande pour être chacun de son coté.
Voilà le mood d'aujourd'hui. :(
#1339335
Hello Cyril,

il me semble que c'est la première fois sur ce topic où je te vois, autant, faire un pas de côté et analyser tes comportements , dire "je" . Il ne me semble pas t'avoir lu faire ça dans les quelques mois qui ont suivi ton divorce et précédé ta rencontre avec ta conjointe actuelle.

Je trouve que c'est une bonne chose, car comme on le dit souvent ici, on n'a de prise que sur ses propres comportements .
Mais ne tombe pas dans l'auto flagellation . Si elle n'avait effectivement pas la responsabilité de devoir te rassurer, tu n'avais pas non plus celle de lui prouver qu’elle t'apportait quelque chose ( derrière le "je ne t'apporte rien", surtout répété, il y a une demande forte de validation que je trouve malaisante) .
Et je suis fatiguée rien qu'à lire "elle éprouve une aversion pour le easy talking" .Rien ne me semblait très simple et tranquille dans cette relation.

On met souvent beaucoup d'espoir et de besoin de réparation dans la relation qui suit immédiatement la rupture avec le parent de nos enfants. Parfois trop, et cette rupture là est d'autant plus douloureuse.

Je n'ai aucun doute sur le fait que tu sortiras de cette relation en te connaissant mieux . Je ne sous estime pas la douleur du moment,évidemment , mais je pense qu’effectivement mettre en place les choses de façon très concrète t'aidera . A te lire depuis quelques années, je pense que tu es quelqu'un qui aimes être dans l 'action ( ce trait de personnalité présentant , comme tous, des avantages , et des inconvénients ;) )

You're gonna be fine ;)
#1339336
Aaa Selma,

Depuis quelques années tu me lis( ça pique un peu le temps passe!)... et tu as encore la patience de parcourir mes monologues en y percevant même des évolutions, des progressions oserais-je!
Je t'ai souvent remercié et je te remercie à nouveau pour ça.

Oui je suis dans l'action avec ce truc en tête : si je fais rien, il se passera rien... ce qui peut être parfois particulièrement contre productif comme tu t'en doutes :mrgreen:

J'arrive à faire un pas de côté en effet, à éteindre un peu l'emotif. De son côté elle ne sait pas faire semblant ni même donner le change, pas besoin et de toute façon ça m'arrange de sentir ce rejet.

Et oui c'est particulièrement douloureux mais aussi j'arrive à me dire que j'ai fait de mon mieux avec ce que j'avais, ce qui n'était pas le cas avec la mère de mes enfants. Je suis pas du tout le même gars qu'en 2019 heureusement.
J'aurais au moins appris ça!

Le temps va paraître long jusqu'à son départ :?
Pour tout le monde.

Merci!!!
#1339338
Coucou Cyril (et tous les copains copines ;) )

Je ne sais pas mieux dire que ma jolie Selma pour te donner quelques petits conseils.

Je suis de même avis que Selma, que t'es un mec lucide et suffisamment fort pour t'en sortir de cette déception d'amour.

On est de tout coeur avec toi. Courage, courage, Cyril au soleil. A chaque fois je tape ton pseudo, franchement, je kiffe, ça résonne plein d'énergie et lumière. :mrgreen: Courage à toi.

Et gros bisous fabuleux à tous et toutes :bisou:
#1339454
Bonjour le forum.

Ça y est, elle est partie définitivement.

J’ai fait ce qu’il faut pour qu’elle puisse avoir un logement. J’ai amené les dernières affaires aujourd’hui. Oui, j’ai encore pris sur moi et avancer concrètement pour que la situation bouge.

J’ai vécu l’enfer ces derniers jours, je suis épuisé physiquement, mentalement, nerveusement.

Mais j’ai pas craqué avec elle. Je suis resté factuel. Plus envie de partager mes émotions. On m’a dit : « pourquoi tu pètes pas un plomb ? Pourquoi tu te retiens d’aller sur son terrain de l’émotionnel ? »
J’en suis plus capable en fait, je veux juste me protéger. J’ai la gorge nouée, les mots ne sortent pas, et je sais que de toute façon ça ne sert plus à rien.

Ça a complètement vrillé en quelques semaines. On est passé de, « essayons quelques choses de différent pour préserver notre relation » à « je me tape un mec, je découche et je fais ce que je veux » en 24h.
J’ai mis le doigt sur plein de trucs et finalement plein de choses sont ressortis qui jette un voile de doute et de suspicion sur toute ces années passées.

Maintenant je veux juste oublier et digérer tout ça.

On a aucune raisons concrètes d’avoir des contacts. Le courrier pour rupture de pacs est prêt, il faut aussi que je me retire de son bail, quelques délais à respecter pour pas que ça foute trop le bazar pour elle et moi.

Pour les gamins c’est ok, j’ai pris le temps d’expliquer les choses, ils acceptent et comprennent la situation. J’ai de la chance là-dessus.

…et à moi il reste la douleur, le sentiment d’échec, d’inutilité, la peur de ce grand vide, de cette solitude. Je sais qu’on était dans une impasse et qu’on a essayé quand même.
Pourtant elle me manque. Pas seulement physiquement mais cette connexion qu’on avait, les discussions sans fin. Même si bien sûr c’était plus le cas depuis quelque temps, je me suis beaucoup accroché à ces souvenirs. Une erreur évidement.

Et aujourd’hui, je suis tout seul, mes enfants sont partis chez leur mère. Elle est dans son appart. La maison raisonne de vide. Les fêtes approchent, il faut que j’assure le coup pour mes mômes, en Janvier je vais voir mes parents. J’en ai besoin, eux aussi. Ça me donne des jalons.

Ces dernières semaines m’ont tellement mis down que ça se voit au boulot, je suis pas concentré, pas efficace, j’arrive à rien. J’ai tenu à en parler à mon chef, p’tain je me suis mis à chialer comme un gosse. Il a été bienveillant et m’a même pris dans ses bras ! ça a été encore plus dur.

Je sais ce qu’il faut faire, ce qui m’attend mais je sens que je vais avoir du mal à me relever cette fois-ci. Lors de la séparation avec la mère de mes enfants, je suis rentré dans un mode « vénèr », envi de prouver au monde et à moi-même que je pouvais gérer seul, vivre seul. J’ai même pas de colère, cette fois je suis juste vider et abattu. :cry: :cry:
#1339455
Salut Cyril,

Je suis désolée de lire que la rupture définitive est arrivée. Mais dans tout ce bazar, je trouve très sain que tu n'ailles précisément pas sur le terrain de l'émotionnel pour te protéger. Tu as l'impression que tu n'en est simplement plus capable mais en réalité c'est tellement plus facile d'essayer de continuer de nourrir la relation avec des émotions plutôt que de rester factuel. Vraiment tu peux te féliciter pour ça.

Pour le reste, tout ce que tu ressens est parfaitement normal, il faut encore encaisser le choc, ré-apprivoiser la solitude, se défaire de tout un tas d'habitudes qui formaient la trame de ton existence quotidienne. Mais je te promets, et d'ailleurs tu le sais déjà, que la tranquillité et la sérénité qui viendront une fois le travail de deuil avancé, te paraîtront bien plus précieuses et agréables que la relation en dents de scie qui vient de s'achever.

Courage !
#1339456
Salut grand !

Je viens de lire ton post et je passe rapidos
J’ai tenu à en parler à mon chef, p’tain je me suis mis à chialer comme un gosse. Il a été bienveillant et m’a même pris dans ses bras !
Voilà, c'est tout, et tout le monde l'est avec toi, et tout le monde te prend dans ses bras, et tu chiales comme un gosse et tu as raison, ça sort, et c'est tout.

L'abcès est crevé, et c'est le monde nouveau qui t'appelle, tes gosses, les fêtes avec eux. Tu le dis toi-même, y'a plus rien à faire ni à espérer de cette relation, elle est terminée, actée, c'est tout.

Tu as encore un peu d'admin à faire, pacs machin, c'est du matériel, ça se fera.

Le reste c'est tout à toi, tes enfants, ta vie, alors à toi aussi de te prendre dans tes bras, d'être bienveillant, et de chialer comme un gosse des larmes de libération.

C'est pas un vide que tu as devant toi, c'est un espace vierge ! Et tu vas le remplir tranquille, je te promets !

On est là mon vieux, à ton écoute de loin, mais tout près, pour toi, là maintenant !

Bises mon grand !
#1339460
Merci Janysse, merci Etpourtant,
Vous imaginez pas à quel point vos mots me font du bien.

@Janysse, j'ai peur de retomber dans mes travers, de me fermer complètement en mettant de coté les émotions, j'ai pourtant appris l'importance de les partager.
Ta remarque pleine de bon sens me rassure un peu dans tout ce fatras, merci!
Je connais ton coté hypersensible et ce que tu dis à d'autant plus d'importance à mes yeux.

@Etpourtant, ta remise en perspective est précieuse, "c'est pas du vide, c'est du vierge, c'est autre chose à construire", merci d'être là tout simplement!!
#1339464
p'tain c'est la galère, mes enfants sont chez leur mère et ils lui ont expliqué la situation, ils se sentent rejeter, ils pensent que c'est de leur faute... j'ai cru faire preuve de pédagogie et qu'ils avaient compris mais en fait non...
Je n'ai pas sut les préserver et ils ne me partagent pas leur mal-être...
je foire tout!! !
#1339466
Yop, on se pose !

Les enfants c'est toujours compliqué de leur expliquer les histoires des adultes, il n'y a rien de foiré, il y a juste qu'il faudra que tu leur parle encore et encore. Leur expliquer que tu es leur père et que ça ne changera jamais. Leur demander pourquoi ils se sentent rejetés, et leur expliquer qu'il y a une différence entre ce que l'on ressent et qui n'est pas forcément la réalité, et ce qui est la réalité. Et leur donner des preuves et des exemples.
Je pense que leur mère leur expliquera aussi qu'ils ne sont pas rejetés.

Tranquille, tes enfants, c'est inconditionnel, et tu n'as rien foiré ! :)
#1339468
Ils se sentent rejeter parcequ'ils ont été rejeté.
Ça toujours été un point sensible les enfants.
La maman fait ce qu'il faut sur ce coup là. C'est plutôt cool!

Et oui je suis à chaud, épidermique, aujourdhui.
Faut que je me tempère et reprenne le contrôle.
J'ai l'impression de tomber en chute libre.

Merci Etpourtant de me raccrocher aux branches!
#1339469
Et oui je suis à chaud, épidermique, aujourdhui.
Faut que je me tempère et reprenne le contrôle.
J'ai l'impression de tomber en chute libre.
hey man, c'est normal d'être à vif, tu vis un truc compliqué !

Voilà, la maman est là aussi pour eux, pour les rassurer. Elle prend le relais, et oui c'est chouette. Ca va te permettre de te refaire un peu la cerise, de rattraper les branches, de souffler. Et tu verras, ils te reviendront en forme et rassurés.

Accepte juste un peu que ce soit la tempête dans ton crâne, c'est le moment de la ressentir et de la vivre, cherche pas à la contrôler :)
#1339472
Mais je ne sais pas faire ça.
Lâcher prise, laisser la tempête dans mon crâne.
Il faut toujours que je sois dans le contrôle, je sais pas faire aller mes émotions, toujours un côté pragmatique qui me rattrape, je n'arrive pas à vivre pleinement le moment.
Dans la tristesse, l'amitié, l'amour... j'ai le même schéma: "soit raisonnable, t'emballe pas, préserve toi"
Je fais plein d'activité "à risques" vue de l'extérieur, mais en fait c'est juste de la gestion, du contrôle, rien de fun
#1339474
En fait, je crois qu'il faut distinguer entre se préserver face à l'ex, ce qui implique entre autres de ne pas lui laisser de prise émotionnelle sur ce qu'on traverse (d'où la nécessité de couper le contact, rester très factuel dans les interactions nécessaires, etc) et laisser la tempête se dérouler comme elle doit se dérouler. S'il est nécessaire d'être "raisonnable" dans ces interactions-là (ne pas supplier, ne pas harceler, etc) pour se préserver, il me semble tout autant nécessaire de se donner la possibilité d'être absolument déraisonnable, triste, colérique, à d'autres moments, avec d'autres personnes.

Être imperturbable face à elle ne t'empêche pas de hurler de douleur dans ton intimité ou auprès d'amis proches, tu vois ce qu'on veut dire ?
#1339478
Oui je vois bien Janysse, je sais d'expérience que de s'ouvrir à l'ex ça ne sert à rien, c'est même douloureux car les réactions ne sont pas celles qu'on attend, c'est frustrant.

S'ouvrir ailleurs ,c'est là où le bas blesse pour moi. heureusement qu'il y a le forum! Je suis qui pour imposer mon mal-être, ma tristesse à qui que ce soit un vendredi soir? Mes parents +70ans à 10000km? Mes collègue/amis tranquille en soirée ou en famille?
J'ai pas seulement perdu une compagne, mais aussi une amie, une pote
#1339482
Coucou Cyril ,

Ah la seconde rupture après celle du parent de ses enfants.. . La relation qui a permis de casser le cap du divorce la tête à peu près haute , celle qui donne l' impression qu' on gère trop bien , ha ha regardez moi cette résilience.

Oui ça fait ( très ) mal .
Et oui tu avais placé beaucoup de choses dans cette relation . Je comprends , the Ex qui m' a amenée ici était ma bouée après divorce , mon collègue , mon meilleur pote , mon jumeau, ma nouvelle famille à 4 , mon seul proche dans ma nouvelle ville (il était beaucoup beaucoup trop en fait ) .

Mais NON tu n' as absolument rien foiré .
Les enfants sont égocentriques, leur réaction est très courante a leur âge. C'est normal, il n' y a rien de grave . C'est la vie voila tout , leur père n'est pas un super héros ( et c' est très bien qu' ils le réalisent , quel fardeau écrasant pour démarrer dans la vie que d' avoir un parent parfait ;) )

Sinon tu as un chouette patron . Et peu à peu tu vas te reconstruire des rituels à toi , ta vie quoi. Rien de tout ça ne sera la panacée, pris tout seul, mais toutes les pièces ajoutées au fil du temps feront un magnifique puzzle .

Mon puzzle c'était un peu de potes, des anciens , des nouveaux , un peu d' OVS, ma fille, des voyages , du sport +++, aller au marché le samedi matin , mon affirmation indépendante au taf ( avec à chaque fois des moments durs +++dedans hein, des sorties ratées qui faisaient ressortir mon impression de solitude, des potes maladroits , des larmes dans la piscine , 4 cigarettes avant de parvenir à sortir du canap pour aller au marché, les films dont je ne voulais parler qu' avec lui , du stress en vacances à gérer toujours tout toute seule, la voiture qui déconne, le portable pété ) , une psychologue, une psychiatre , une homéopathe acupunctrice ( et même quelques fois , quand je sentais que je me noyais, les vendredis soirs de solitude par exemple, , les numéros genre SOS amitié - Thérèse tout ça :mrgreen: )

Mais tout ça a fini par former qque chose pour lequel je ne renoncerais pour rien au monde , des rituels qui me sont chers encore aujourd'hui , de la joie de vivre en fait ( et mon compagnon n'est plus ...tout )

Tu vas y arriver Cyril, toi aussi tu vas te construire tout ça , on est là :bisou:
#1339483
Bonjour Selma et merci pour ton message.

Oui je connais déjà tout ça, et c'est peut-être ça le plus douloureux finalement. Comme tu dis cette relation post-divorce était une bouffée d'air, en pleine période covid en plus, rien n'était simple.
Je sais que je vais passer par les étapes que tu décris, et ça me file le bourdon, j'ai plus la même énergie, la même résilience. Même si je comprend pourquoi, je ne pensais pas qu'une séparation puisse m'impacter autant.
J'ai aussi le numéro de sos amitié :oops: , déjà utilisé il y a quelques années et il y a quelques jours. Des bénévoles qui subissent de longs monologues, bravo à eux! Mais ça me gène toujours de les appeler, ça me met un peu trop face à ma solitude.

Bien sur il me reste mes baskets pour arrêter de cogiter mais même pour ça la motivation n'y est pas. Un sale moment vraiment. Je crois que je vais passer le we en mode larve, la reconstruction attendra un peu.
#1339484
Je comprends , je n' ai pas dit à grand monde que j'avais appelé ce type de numéros ;) une fois j' étais tombée sur un écoutant d' un certain âge qui m' avait raconté son divorce 25 ans auparavant :D ( avec beaucoup trop d' amertume selon moi )

Larve tout ce que tu as besoin , le reste reviendra . Et soigne nourriture et sommeil (autant que faire se peut ) en premier lieu, la base quoi, déjà la cuisine est une vraie activité méditative , et puis on affronte moins bien la vie avec 3 chips et 2 heures de sommeil.
Pour le reste, demain est un autre jour comme disait Scarlett O hara

courage
#1339543
Merci Miu pour ton soutien aussi! :bisou:

C'est très dur cette semaine, bien fatigué nerveusement, physiquement, j’enchaîne les nuits trop courtes, les insomnies. Je rumine cogite énormément, j'ai beaucoup écrit sur une feuille, j'ai tout jeté, j'ai eu de la colère, de la déception, me suis senti trahi. Aucuns contacts.

...et j'ai tout relu, ici sur le forum, nos échanges par mails, messages... au fil des années, des mois, les tensions qui montent, la confiance qui s'émousse, les projets qui disparaissent, la famille reconstitué qui ne marche pas, visions de vie, valeurs, fonctionnements différents...

Et j'ai craqué et je lui ai écrit. On était resté dans une espèce de tension difficile.
Je lui ai dit que je prenais conscience que malgré nos efforts à tous les 2, ça ne pouvait plus marcher, malgré la douleur de cette séparation, c'était inévitable, trop d'insécurités, d'incompréhensions, de non-dits. ça m'a soulagé de lui dire ça, et d'en prendre conscience surtout je pense.
Je n'attendais pas de réponse, elle a seulement confirmé tout ça. "...je pense que l'un comme l'autre nous n'avons rien fait de mal en quelque sorte...juste qu'on a pas réussi à se comprendre. De mon coté je ne me reconnaissais plus..."

ça fait mal bien sur, mais c'est surement le point final dont j'avais besoin.
Maintenant je peux me recentrer sur moi. :? :?
#1339551
hello Cyril ,

Quoi de prévu pour ce week end ?

Un peu plus de sommeil j' espère ;)

Toutes les étapes par lesquelles tu passes , y compris celle où tu reprends contact pour confirmer que ( savoir si ) c'est vraiment fini sont normales , et douloureuses , normalement douloureuses ...

Mais ce ne sont que des étapes .

Courage :bisou:
#1339552
Hello Selma,

Oui je passe par les étapes normales et classiques, celles que j'ai lu et relu sur les différentes histoires ici. Et ça ne me va pas d'être comme ça: incohérent, fragilisé.

On dit aussi qu'il faut être bienveillant avec soi même, se laisser le temps... j'ai la tête en ébullition, j'aimerais pouvoir effacer tout ça, griller les étapes.
J'essaye, j'arrive pas à rester à larver dans le canapé de toute façon, et puis quand arrive le moment de commencer à bosser, à courir, ou rejoindre un club de plongée, j'ai juste l'envi de fuir, me réfugier je ne sais où car même chez moi je suis pas bien, je tourne en rond, je regarde toute cette baraque faite pour 6. Je suis bien nul part.

J'ai récupéré mes mômes hier, j'essais d'assurer, de faire bonne figure.
On a fait le sapin, on réinvestit les espaces vides. Rien de plus de prévu ce we, envie de rien.
:? :?
#1339555
je connais bien cette volonté de griller les étapes et de se sortir du gouffre au plus vite ( la croyance que " tout est question de volonté" sans doute, commune aux personnalités un peu ... contrôlantes peut être )

Pour autant, même s' il y avait une baguette magique, ce serait une erreur de shunter cette période, aussi nécessaire que la mue d' un canard.

Bientôt tu connaîtras un mini moment de plaisir ( un bon plat , une bonne douche , une rigolade avec tes fils ...) et peu á peu ces pointillés de plaisir se rejoindront.

You're gonna be fine :bisou:
#1339560
"Contrôlant..."
:oops: :oops:

Oui, c'est évidement un trait que je me prend en ce moment dans une certaine mesure.
Comme le besoin de "faire", alors qu'il suffirait "d'être"...
Comme dit plus haut cette séparation à fait ressortir toutes mes insécurités, mes doutes, mes craintes, la jalousie.
Mon besoin de contrôle se fait plutôt dans l'action, le besoin de prévoir, préparer, mais aussi anticiper les réactions des autres. Je pense pas non plus être le "contrôlant" extrême comme on peut lire un peu partout, malgré tout la définition de base me parle un peu :x

"Le contrôlant a besoin d'anticiper et n'aime pas que les choses soient faites différemment de lui. Chacun de vos gestes peut être épié, décortiqué, jugé, arbitré et souvent dénigré. Si au départ cela peut être pris pour de la plaisanterie, petit à petit, ces réflexions pèsent."

Même si j'ai conscience de ça, que j'y travail au quotidien, ça a joué je pense.

Aller, c'est dimanche, il fait beau! je vais chercher ces petits moments de plaisirs que tu évoque Selma, merci! :bisou:
#1339561
je comprends, je suis un peu comme toi ( ou je l'étais ) .

Le côté positif c' est que je suis une organisatrice hors pair ( démarches administratives , loisirs , voyages , bar miztvah :lol: ) , le cote négatif c'est la difficulté à lâcher prise, et à admettre que l' autre ne réagisse pas comme on le souhaiterait

J'espère que tu as passé un bon dimanche , au soleil ( lucky you)
#1339673
Bonjour le forum,

Envie d'écrire un peu en ce jour de réveillon... pour pouvoir me relire plus tard surement.
Pas d'échange avec mon ex... c'est dur de se sentir effacer de façon aussi brutale.

Je sais bien que de toute façon des échanges seraient trop compliqués et trop douloureux.
Mais j’avoue que j'ai un peu de mal à me sortir de cet état "semi-dépressif"?

Des difficultés de sommeil, la journée ça va mais la nuit je me réveil et compliqué de se rendormir, je cogite, refait tous les matchs, je tourne en boucle. Je sais que plus rien n’est possible et que c’était inévitable cette séparation. Je pense que c’est surtout d’être seul qui me terrifie.
Le physique accuse le coup, je suis obligé de ralentir, j’ai foiré une journée plongée, mes potes me disent qu’il faudrait peut-être que je prenne un truc pour m’aider à dormir, des médocs, aller voir le toubib…

Il y a parfois des moments de grâce, quand des petits bouts de plaisir s’alignent, je m’accroche à ça.

…et puis ce seul message qu’elle m’envoie car on a encore un peu d’admin à régler :
« j’espère que tu vas bien ! blabla paperasse et Passez de bonnes fêtes »… p’tain comment c’est possible ? il y a quelques semaines on vivait ensemble et là elle me demande comment ça va… !? pfiou, le cerveau en ébullition, j’ai pas répondu bien sûr, enfin seulement sur le côté paperasse.

…et là pour la première fois, je me retrouve seul un soir de Noël, oh bien sur j’ai mes gamins qui viennent demain, on va se rattraper mais ça me met un sacré coup au moral.

La famille au téléphone pour prendre des nouvelles « oui ça va » de toute façon j’ai pas le choix, il faut dire que ça va pour pas gâcher la soirée des autres, il faut dire que ça va et assurer pour tout le monde. Assurer pour les mômes qui ont besoin de leur père, assurer auprès de la maman qui ne doit pas s’inquiéter, assurer auprès des parents trop loin pour faire quoique ce soit de toute façon, assurer auprès des potes qui ne veulent pas non plus se polluer avec le relou qui a encore merdé sa relation, assurer au taf pour payer les factures, assurer, assurer toujours assurer… pas le droit de péter les plombs, pas le droit de tout envoyer balader parce qu’il y a toujours « et après ?» …et faut toujours être référent, celui sur qui on compte. Même mon ex n’aurait pas pu prendre son appart’ si j’étais pas sur le bail. Même là j’ai pas pu envoyer balader, lui dire de se démerder. :?
Pourquoi ? parce que j’avais dit que j’aiderais, je ferais ce qu’il faut pour que ça se passe le moins mal et que je m’enferme dans principes à la con, maintenant j’en souffre, j’attendais de la reconnaissance ? j’entretenais un vain espoir ? peut-être beaucoup d’aveuglement surtout…

Bref !! En me relisant je pars dans tous les sens... :x

passez de bonnes fêtes, demain est un autre jour.
#1339674
coucou Cyril,

Bonne idée d' écrire pour se relire , d' ailleurs dans 2 jours , 1 mois , 2 ans , a chaque fois tu constateras que ton état d' esprit a évolué , peu ou prou ( même dans 2 jours )

C'est chaud " les fêtes " et l' amusement obligatoire quand on on n' a pas trop le moral . Mais demain tu seras avec tes loulous et c' est chouette ;)

Aller chez le toubib , pourquoi pas , ne serait ce que pour discuter un peu . Les somnifères perso je n' ai jamais trop fan. J' ai dormi 3-4 heures par nuit pendant tout l' été 2018, on m' en avait prescrit aussi mais j' avais la tête dans le luc toute la journée suivante, donc j' ai fini par me dire que je préférais encore être dans le brouillard par manque de sommeil que dans un état comateux chimique .

Gos bisous Cyril et oui, demain est un autre jour :bisou:
#1339676
Merci Selma d'avoir prit le temps d'écrire ces quelques lignes!
:bisou: :bisou:
C'est les montagnes russes émotionnelles, et quand le "down" coïncide avec une période soit disant festive, ça fait du mal... et c'est temporaire bien sûr! C'est ce que la raison dit en tout cas. :(
Je vais attendre un peu avant de prendre des médoc. J'ai encore 2 3 trucs à essayer avant, une nouvelle formation, un autre parcours de run, des vacances en métropole...
Merci d'être là en tout cas.
#1339678
Salut Cyril,

La période que tu traverses me désole. Je te sentais, calme, posé, réfléchit, en concrétisation de projet, puis patatras.

Juste un petit mot du point de vue extérieur, c'est sans jugement de ma part. Malgré, tout ton investissement dans cette relation qui rend la chute très violente et la tournure des événements, je pense que ta première rupture, je veux dire celle qui t'a amenée ici, avait l'air vachement plus trash. Tu es dans le dure pour l'instant, mais tu t'en es sorti une fois, je n'ai aucun doute que tu y arrivera cette fois ci.

Je me permets également de te glisser un p'tit mot sur les médocs. J'ai vu ma cousine, au lendemain de sa rupture, dans une situation compliquée, suivre un traitement du style. Ca lui a lobotomisé le cerveau et la rendue complètement amorphe pendant de longue semaines avant qu'elle ne décide de s'en sortir d'une autre manière. Je ne dis pas qu'il ne faut pas y avoir recours, si c'est nécessaire, ben c'est nécessaire. Juste, reste toi même dans cette épreuve mais donnes toi le temps. T'es crevé, au bout moralement, mentalement, fais une pause boulot, prends le temps de digérer la pilule. Je sais qu'on veut être fort et faire face dans ces moments compliqués, mais personne ne t'empêche de gueuler, de chialer, de râler un bon coup avant de pouvoir se recentrer. Accorde toi les instants nécessaire pour te mettre au point mort, pour souffler, pour récupérer de l'énergie nécessaire.

Force à toi
#1339688
Salut Archie!
Comment ça va pour toi? n'hésites pas à donner des nouvelles toi aussi de ton coté!

...et sinon en effet, pendant le divorce qui m'a amené ici, il y avait tellement d'aspects pratiques à gérer que je n'avais pas vraiment le temps de me poser, de prendre du recul et comprendre ce qui m'arrive, ce que je ressens... et j'avais pas forcément les "outils" pour ça.
Dans la situation actuelle, j'ai pas grand chose qui me porte, qui m'aide à faire passer le truc plus facilement, j'aimerais presque être énervé mais je suis seulement abattu.
Comme le dit bien Selma, on croit avoir apprit de nos erreurs, on essaye de construire différemment... et ça ne marche pas non plus.

Il y a eu une chouette parenthèse de 24h à Noël avec mes mômes, et j'attend impatiemment 2024 maintenant. Mais même cette position d'attente ne me convient pas. Je sais bien que ça va rien révolutionner. En janvier je voyage avec mes gars. Voir un peu la famille, changer d'air surtout, je mise un peu la-dessus.

Pour les médocs, je vous rejoins Selma et toi, j'ai pas forcément de très bons exemples autour de moi non plus... je temporise et ça serait vraiment en dernier recours.

Merci pour ton soutien!
#1339690
Salut Cyril,

Je voulais te répondre depuis quelques jours mais je n'arrivais pas à trouver le temps.
Cyril au soleil a écrit : 24 déc. 2023, 12:13 La famille au téléphone pour prendre des nouvelles « oui ça va » de toute façon j’ai pas le choix, il faut dire que ça va pour pas gâcher la soirée des autres, il faut dire que ça va et assurer pour tout le monde. Assurer pour les mômes qui ont besoin de leur père, assurer auprès de la maman qui ne doit pas s’inquiéter, assurer auprès des parents trop loin pour faire quoique ce soit de toute façon, assurer auprès des potes qui ne veulent pas non plus se polluer avec le relou qui a encore merdé sa relation, assurer au taf pour payer les factures, assurer, assurer toujours assurer… pas le droit de péter les plombs, pas le droit de tout envoyer balader parce qu’il y a toujours « et après ?» …et faut toujours être référent, celui sur qui on compte. Même mon ex n’aurait pas pu prendre son appart’ si j’étais pas sur le bail. Même là j’ai pas pu envoyer balader, lui dire de se démerder. :?
Tu sais, aller bien ce n'est pas "assurer" à tout prix auprès de tout le monde. Quand on garde tout pour soi, qu'on ne s'autorise jamais à aller mal et à demander de l'aide, il y a de fortes chances que cela ronge sur le long terme. J'entends que tu ne veuilles pas être un poids pour les autres, MAIS, plusieurs choses. D'abord, tu peux commencer par prendre conscience du fait que tu portes sur les épaules un ensemble d'obligations et d'injonctions dont toutes ne sont pas à garder, notamment celle qui dit qu'un homme, un mec viril, un vrai, ça chiale pas, ça assure en toutes circonstances, ça ne se laisse pas embarquer par ses émotions pas comme les femmes qui sont un peu fragiles et incapables de se maîtriser (je ne dis pas que c'est ainsi que tu te formules les choses, mais c'est ainsi que la société patriarcale nous l'inculque).

Deuxièmement, si, lorsque tu expliques à ta famille ou à tes amis que ça ne va pas, ces derniers te répondent que tu leur as gâché ou "pollué" la soirée ben change d'amis et prends tes distances avec ta famille hein. Les gens qui t'aiment seront là pour toi quand tu en auras besoin. Jamais aucune de mes amies, lorsqu'elles m'appellent en pleurant ou me parlent de leur mal-être ne gâchent mes soirées ou "polluent" ma vie. Répondre à ses amis, être là, réconforter, c'est le minimum syndical et si ces personnes ne sont pas prêtes à faire cela, pardon mais ce ne sont pas des amis. Après, tes amis n'attendent peut-être que ça, que tu leur parles et qu'ils puissent t'aider, mais tu as décidé tout seul que tu leur gâcherais la vie en parlant de l'épreuve que tu traverses. Le principal obstacle pour le moment c'est toi.

Troisièmement, je ne vois pas pourquoi tu n'expliquerais pas à tes enfants que la situation te rend triste, que tu traverses un moment difficile, que tu as beaucoup d'émotions à vivre, que ça n'a rien à voir avec eux, etc. Assurer, assurer, toujours assurer. Mais du coup tu enseignes à tes gamins qu'on garde ses émotions pour soi, qu'on n'emmerde pas les autres avec ses émotions, que les émotions fortes c'est pas bien.

Concernant les médicaments, perso je connais des tas de personnes que ça a grandement aidé. Je suis un traitement qui me convient depuis 2018 et je vais bien, je ne suis pas lobotomisée et je n'ai pas perdu de points de QI. Je vis bien mieux comme ça. Dans mon entourage, la plupart des personnes qui ont eu recours aux médicaments n'ont eu aucun problème. Le problème c'est qu'en France ils sont souvent prescrits par des généralistes qui n'y connaissent pas grand chose, parce que les gens sont réticents à mettre les pieds chez un.e psychiatre. Si un médicament rend amorphe, apathique, "lobotomise" etc etc c'est que ce n'est pas le bon traitement et il faut en changer. Un traitement qui fonctionne et convient à une personne n'empêche pas de vivre. Je ne dis pas qu'il faut absolument que tu prennes des médicaments, si tu peux faire sans tant mieux. Seulement, cet argument ne tient pas et ne doit pas t'empêcher d'aller chercher l'aide nécessaire si le besoin s'en fait sentir (et du coup privilégie un.e psychiatre plutôt qu'un.e généraliste).

Courage Cyril !
#1339700
Hello grand !

Comme les copaines, tranquille, on respire, on lââââââche ! Tu fais comme tu peux, du mieux que tu peux, et surtout tu ne dois strictement rien à personne.
Alors oui ben si tu fais la tronche, tu fais la tronche, tes parents, tes amis connaissent ta situation, et tu n'as pas à te sentir obligé de faire bonne figure. Un pote ou un frangin qui fait semblant d'aller bien, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Et si il fait semblant d'aller bien, c'est que ça va pas trop et qu'il ne l'exprime pas. Alors en tant que pote je ne vais pas forcément lui tirer les vers du nez parce que certainement qu'il n'a pas trop le mood à parler, mais je lui signifie simplement "je suis là, mec".
Et c'est pas parce que tu leur dis "ben ça va pas, c'est dur", que tu vas gâcher la soirée. Au contraire tu te sentiras un peu mieux ne n'avoir pas fait semblant. Parce qu'en tant que potes ils sont là pour te soutenir, et ils te soutiendront.
Mais je prend pas ça pour de la pitié, non, c'est de l'empathie. La pitié c'est destructeur, l'empathie c'est tout l'inverse. Crache le morceau, lâche tes émotions, et laisse toi un peu porter par les évènements.
Oui on a tendance à se faire violence, à se contraindre à organiser ça et ça de manière à se faire croire qu'on maîtrise le merdier mais dans la caboche c'est juste la pression qui monte... Pas facile de lâcher, mais petit bout par petit bout essaie.
Quand tu sens que tu es dans le contrôle, fais toi la remarque: j'essaie de contrôler quoi là ? ce que l'autre pourrait penser ? ben tiens non, je lâche, ce qu'il pense c'est dans sa tête, pas dans la mienne... Je contrôle mes larmes ? ben non tiens hop, je les lâche, et je les regarde couler et elles me font du bien...

Voili voilà, on est là mec :)
#1339717
Bonjour Janysse, Etpourtant!

C'est marrant parce que ce que tu dis raisonne pas mal et me rappel une lointaine discussion avec mon ex, le sujet était bien sur la communication, le partage des émotions avec l'entourage.
...et il a fallut que j'essais de comprendre d'où vient mon fonctionnement, pourquoi j'ai tant de mal à m'ouvrir. Je passe mon enfance heureuse et le milieu dans lequel j'ai grandit, sans grands traumatismes...
...et j'en viens directement à mon entourage.
Sur ce forum, beaucoup des intervenants on fait un chemin, de l'introspection, de l'écoute de soi et je dois bien constater que la plupart des personnes que je cotois ne sont pas à l'aise avec tout ça. Ne savent pas comment réagir aux émotions des autres. Moi le premier surement! Du coup quand j'essais de parler un peu, ça fini toujours par "oui mais sinon maintenant ça va...?" "va prendre l'air, bouge toi ça te fera du bien..." "tu en trouveras une moins chiante...". C'est pas un manque d'empathie, mais c'est pas forcément ce qu'on veut entendre à certain moment...
...et pareillement, pour ceux qui comprennent les moments de moins bien, bah faut pas que ça dure trop longtemps. 1 semaine ou 2 et puis ça roule normalement "bah c'était juste une nana..."
C'est comme ça qu'ils fonctionnent, c'est peut-être aussi pour ça qu'on s'entend.

Mes mômes j'ai expliqué, car ils sont impactés, et il faut que je gère cet aspect aussi. Bien sur j'ai partagé mes émotions avec eux, j'invite à la discussion, à l'ouverture, à me dire ce qu'ils ressentent... mais j'ai l'impression parfois de retourner le couteau dans la plaie... un peu pareil, "être triste c'est normal mais faut pas que ça dur", surtout des mômes , ça switch vite normalement.

...et oui je suis dans le contrôle, surtout aujourd'hui, je suis passé en Mairie pour acter la dissolution du pacs :cry: juste de la paperasse il parait. :(
J'ai envoyé le récépissé à mon ex, très formellement. Une réponse sur le même registre.
Et j'aurais aimer plus bien sur, j'avais déjà anticipé 1000 dialogues possible... je sais que c'est mieux comme ça finalement.

Merci pour vos interventions!
#1339718
coucou Cyril,

Une étape nouvelle franchie avec la dissolution du Pacs, j' imagine que symboliquement c' est difficile :(

Janysse a mis le doigt sur quelque chose de très juste avec cette injonction à la virilité ( ha le super héros que j'évoquais il y a quelques semaines ;) ) .

Je ne suis pas certaine que ce soit lié a des évènements précis de l' enfance , mais plutôt à un climat général, surtout vis à vis des garçons je pense ( bon pour ma part j' ai été élevée par une mère qui méprisait ceux de notre entourage qui " se laissaient aller " , ceci explique cela bien sûr :mrgreen: )

" Les gens " pensent bien faire en coupant court aux confidences de mal être , j' imagine qu' ils pensent que c' est entretenir l' autre dans son chagrin que de prêter une oreille neutre et disponible . Et puis ça crée le malaise un peu sans doute aussi ( alors qu' une bonne story de reconstruction instagrammable a posteriori c' est plus sympa :D et ça fait disparaître toute notion de longueur de temps , ce qui est précisément difficile dans une rupture douloureuse , cette impression de marasme interminable )

C' est les grandes vacances de l' été austral je crois ? Il me semble avoir lu que vous voyagiez en janvier , je ne sais pas si c' est la métropole ou ailleurs, mais c' est un chouette projet

Courage :bisou:
#1339748
Hello Selma,

Oui en effet, une étape nécessaire et pas marrante... mon ex à toujours considéré ça comme juste une paperasse... bon... à priori il faudrait que j'adopte au moins ce point de vue :? on a pas dut lire les mêmes articles, bref.

...et tu me remets sur les rails tout en finesse en évoquant les vacances... ;)
Oui il y a 5 semaines de congés, garde alternée, les mômes sont avec la maman sur la première moitié... ce qui ajoute un peu à mon désarroi du moment, c'est long plusieurs semaines solo après plusieurs années à 6 ou 2 ou 4...

Et c'est là que je me fais "peur" :lol: Je récupère mes mômes le 2... et tout est calé, le moindre trajet, transit, navette... je fais un saut en métropole en famille, et j'aime bien vadrouiller avec mes gars, cette année ce sera l'Espagne, Guggenheim notamment...

Bon on s'en fout, mais c'est surtout que je me rend compte de ce besoin de contrôle que tu évoquais, si les choses ne se passent pas comme je veux, bah j'ai du mal, l'impro c'est compliqué pour moi... et je peux comprendre que ça puisse peser à l'entourage...

Etpourtant le dis et redis, il faut que je lâche, dans la situation actuelle, et d'une manière générale... c'est très contre-nature pour moi et je suis pas sur d'en être capable.

...et oui Etpourtant tu as raison aussi sur les potes et amis... aujourd'hui quelques mots sur la dissolution du pacs à un pote et la réponse: "ouai, dur, il faut du temps". "burger ce midi?"... et puis c'est tout, et c'est tout ce qu'il me fallait en fait... juste ne pas rester tout seul aujourd'hui, un gars qui prend un peu de temps. C'était cool.

Bon réveillon le forum!! :bisou: :bisou:
#1339749
coucou Cyril,

Oui le long tunnel de solitude de vacances j' ai connu ( plusieurs semaines de vacances d' été pour ma fille avec son père juste après the famous rupture ). Bon le 2,c'est bientôt ;)

Sinon y a pas a se flageller d' être un bon GO hein :mrgreen: ( et je ne dis pas ça parce que pour nos vacances au Costa Rica dans un mois , tous les hôtels , avion, parkings, résa voiture , esta de transit us, itinéraires voiture sont réservés / validés . Sauf une nuit et un taxi dis donc , youhou le lâcher prise :lol: )

Pays " basque du sud " donc :-Party . J' avais beaucoup aimé le Guggenheim. Je pense que ça va te faire un changement d' air et un sas salutaires.

Bon week end reveillonesque à tous :-King
#1340008
Bonjour le forum,

Bon, j’ai pas forcément envi d’écrire mais je pense qu’il le faut. Faut que je remette en ordre mes pensées et que je laisse une trace de ces moments même si c’est douloureux à chaque fois.

J’ai vraiment du mal en ce moment. A tous point de vue. J’ai changé de taf il y a quelques mois. Clairement en dehors de ma « zone de confort » pour utiliser les expressions actuelles.
Et je galère.
Je stress, j’angoisse, je m’interroge, je rame… et je me dis que c’est une erreur, que tous le monde se trompe et que j’ai pas les compétences en fait, que c’est juste une mascarade, que j’arrive à donner le change en surface mais qu’au fond je suis paumé, que je ne sais même pas ou je vais… mon encadrement est rassurant mais rien n’y fait. Je panique. Je me sens comme un imposteur finalement.

Au début de ce taf, j’étais avec mon ex, parfois me soutenait et parfois prenait le ton de l’humour : « c’est normal à ton Age, on percute moins vite », « t’es mauvais, t’es mauvais ! lol, mdr etc etc… et finalement tout ça ressort après cette séparation à l’issue de laquelle j’ai compris que tout était biaisé, un peu faux et jamais vraiment franc. Du coup ces remarques prennent un sens beaucoup plus 1er degrés.

Et ça m’a complètement bouffé ma confiance en moi, je pensais pouvoir utiliser la recette à base de running, plongée et activité avec les mômes mais j’y arrive pas.

Pire, hier, après plusieurs centaines de plongées dans toutes les conditions, j’ai subi une panique. Avec la profondeur et les effets physiologiques au-delà de 30m, toutes les émotions sont exacerbées. J’ai toujours géré sans aucuns problèmes, même pendant mon divorce avec les histoires de garde, maison, avocats… mais là j’ai frôlé l’incident, y’avais rien de particulier dans la plongée mais c’est clairement mon état psychologique qui est en cause… ça me met une grande claque et je lui en veux bien sur, sans aucune objectivité, de m’avoir mis dans cet état. D’avoir fait autant de dégâts, et je m’en veux bien sur d’avoir laisser faire.

Je rame encore plus maintenant dans les relations aux autres, amicales, et professionnelles aussi. Après quelques interactions, j’ai qu’une envie c’est de me planquer dans un coin, d’être seul.

Voilà c’est pas folichon tout ça. Et je me dis que tiens : après les vacances ça ira mieux, après ce déplacement ça ira mieux, après après après… et je repousse tout, je procrastine sur quasiment tous les sujets. J’essais de sortir de ce cercle mais j’ai un peu de mal.
#1340009
Salut Cyril,

Je suis désolée de lire que tu es dans le dur, en même temps la rupture est récente donc ce n'est pas étonnant. Je me demande si ça ne vaudrait pas le coup de consulter en psychiatrie pour trouver un peu d'aide ? Tu me sembles en avoir besoin vu le niveau d'anxiété dans lequel tu te trouves. Qu'en penses-tu ?
#1340010
Coucou Cyril,

désolée de tout ça.
Comment se sont passées tes vacances en métropole, as tu pu en profiter un peu quand même ?

Sinon, pas trop sympas les remarques de ton ex, au premier comme au huitième degré , mais bref

Pour le taf, ce sentiment d'imposture que tu ressens est très ...féminin ( disons que les femmes ont tendance à ne pas se sentir à la hauteur , tandis que les hommes vont facilement appliquer le "fake it until you make it" - voire ne vont jamais "make it" et continuer à "fake it " avec joie :mrgreen: )

Devant cette angoisse profonde et généralisée ,il ne me semblerait pas superflu de consulter ;tu ne l'as jamais fait, je crois, même au moment de ton divorce; comme tu le dis , j'ai la sensation qu'à ce moment là tu as surmonté ton mal être en étant dans l'action, mais que cette fois tu ne vas pas pouvoir faire l'économie d'une petite introspection accompagnée .

gros bisous et courage :bisou: (ça aussi, ça passera)
#1340029
Coucou Cyril, et les copines aussi ;)

Courage à toi pour les moments durs comme ceux là. La remontée de pente est très raide. Mais on n'a pas de choix d'en passer par là pour aller en avance.

Si t'as envie de sortir un peu du cercle d'amis pour ne pas "leur faire entendre les refrains", bah, fais - toi un weekend ou un petit voyage tout seul (même pas avec tes mômes :mrgreen: ) pour te retrouver toi-même pendant un moment 8-)


Perso j'ai voyagé seule souvent quand j'étais au fond de trou de cul de ma déprime après la séparation il y a des années. Et le voyage seul était pas très top au début, puis c'était très sympathique en faisant plein de nouveaux amis amies sympa.

Pourquoi pas hein :P


En tout cas, courage à toi, et ne te reproche pas trop. C'est comme ça, on est humain et on a des moments de burn out, de faiblesse. Mais quand on a vraiment envie d'aller de l'avant, on s'en sortira! Lentement mais surement :twisted:


Belle après midi à toi et aux ami.e.s qui passent par ici.


Gros bisous fabuleux d'Aix tranquilou ;)
#1340031
Merci beaucoup pour vos messages.

Ça me fait beaucoup de bien de vous lire et même simplement d'écrire... puis je me relis et j'ai juste envie de me booster,enfiler mes pompes et courir... à la relecture, je ne me reconnais plus... 😖

Janysse, Selma: je suis pas fermé à voir un psy. J'ai regardé les dispo par chez moi et le plus rapide était celui que fréquentait mon ex... ça m'a bien démotivé du coup j'avoue. Faut que je creuse un peu le truc, je retarde au maximum bien sûr, faut pas se mentir...
Les vacances j'étais un peu en autopilote, sans vraiment être pleinement dedans, en faisant les choses parcequ'il faut... cela dit le guggenheim c'est vraiment top... et les ptit resto après aussi d'ailleurs :mrgreen:

Miu! Merci pour ton message, c'est vrai que de voyager seul ça permet de remettre les choses en perspective, je suis en déplacement pour quelques jours, c'est pour du pro mais les interactions font du bien en effet, on sort du quotidien, de l'environnement habituel.

Bon, 2 3 trucs positifs qui me tombe dessus et ça va mieux... un peu chiant de se sentir aller d'un extrême à l'autre quand même ...

...et puisque que tu es de passage ici Miu, je me permettrais aussi de vous envoyez des bisous fabuleux! De l'île Maurice en l'occurrence😊
Merci encore
#1340039
Salut Cyril ,

Comment ça va aujourd'hui?.

J' également consulté les mêmes psys que mon ex mari ( un an plus tard). Isn' t ironic? :D
De toutes façons, comme tu le dis toi même, tu n' as pas trop envie d' avoir recours à ça.
Parfois balayer toute la poussière sous le tapis ( ou avoir conscience qu' elle est là) , c' est utile, mais chacun son truc , évidemment.

Biz et bonne semaine à tous !
#1340040
Bonjour Selma,

« Comment je vais »… c’est une bonne question… que j’évite de me poser en fait.
Mais en tout cas je te remercie de prendre des nouvelles ! :bisou:

Oui les psy tout ça c’est pas forcément mon truc en effet. J’ai déjà l’impression d’être profondément remis en cause dans mes fonctionnements. Et je sais pas si j’ai envi d’aller plus loin là-dedans. :?

J’ai envie de retrouver mes certitudes, mes idées préconçues, valeurs et autres habitudes tellement rigides et chiantes mais grâce auxquelles je vois la lumière tous les jours, j’avance et je construis une petite vie sans grandes ambitions mais satisfaisantes au quotidien. J’en suis un peu loin.

Comme dit plus haut je suis plein de doutes, de questionnements, le cerveau en ébullition et pour le moment je suis plutôt dans le besoin d’éteindre tout ça. En faisant trop de tout, je travaille trop, je cours trop vite et mal, je bois surement trop aussi. Peut-être une pointe d'autodestruction aussi? :?: Je fais des rencontres totalement insatisfaisantes, sans aucunes envies de creuser plus loin. Je me défausse systématiquement pour le moment.

J’avance à l’objectif, à marche forcée : les plongées du we, les vacances en Mars avec les mômes, d’habitude j’ai le plaisir de préparer tout ça, je cherche les bons spots, les gîtes… là je suis plutôt dans l’idée de bouger parce qu’il le faut sans vraiment regarder le paysage. Un peu comme la vision tunnel quand on roule beaucoup trop vite. En plus terne.

Voilà, y’a de très chouettes moments quand même. Seul ou avec mes gamins… mais malgré tout ça me donne l’impression de tout vivre à moitié pour le moment.

Ah oui à défaut de thérapie, mes « bons amis » m’ont préinscrit à un marathon… :mrgreen: va falloir que je me penche sérieusement sur la préparation :F

La Biz!
#1340041
Hello Cyril !

whatever works je dirais ! ( psy ou marathon, selon ton envie, ou pas )

Avancer à l'objectif, j'ai fait ça à marche forcée toute ma vie, jusqu'à cet écroulement perso d'il y a (bientôt) 6 ans à l'occasion de cette rupture ,où il s'est avéré vital de faire un pas de côté ;) :-Old

A la fois je te trouve très lucide sur toi même, sans auto complaisance ni déni.

Bon c'est quand et où ton marathon ? (étape avant la diagonale des fous ? :wallb: ) .
Toute mon admiration :-Clap , j'ai beau courir 10 km tous les dimanches, autant un semi ça me semble jouable, autant les 42 km au secours :cry: :shock:

biz
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