Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#1335993
sandstorm a écrit : 20 déc. 2022, 12:28 Tu es aussi douce, compréhensive, à l'écoute aussi: ce sont de vraies qualités chez un.e compagnon...
Je n'ai toujours pas répondu à son message de la honte. Je ne sais pas si je le ferai, en tout cas pour le moment qu'il marine un peu dans sa merde et comprenne ce que c'est de ne pas avoir de retour/réponse.
si tu penses qu'une non réponse (pour le moment ou en général) est une bonne chose pour TOI, que ça te fait du bien, alors oui ne répond pas. Si par contre tu ressens le besoin de t'exprimer; qu'il marine ou non dans sa merde, qu'il comprenne ou non ce que c'est de ne pas avoir de retour/réponse eh bien on s'en fiche...!!!
Pour le moment ça me fait du bien de ne rien répondre.
Elieza a écrit :Mais oui!
Tu es empathe, soutenante, investie, ce sont de vraies et belles qualités!
Comment tu vas aujourd'hui Janysse?
C'est vrai que j'ai plein de qualités autre que belle/intelligente/drôle, des qualités qui font de moi quelqu'un de précieux. Je m'en suis rendu compte déjà cet été mais merci pour la piqûre de rappel.

Aujourd'hui j'ai vu ma psy, j'ai pleuré pendant une heure, j'ai l'impression de me retrouver tellement souvent dans son cabinet à chialer parce qu'un mec m'a quittée et que je suis terrorisée à l'idée de ne jamais rencontrer quelqu'un avec qui construire quelque chose pour de vrai. Là tout de suite ça va, je suis dans mon village des Cévennes chez des amis et je m'y sens en sécurité et entourée, mais ce matin j'étais vraiment triste et débordée par la peur de "finir seule". J'ai l'impression de tourner en rond autour de cette peur de ne pas rencontrer quelqu'un, mais je crois que c'est vraiment le fond du problème.
#1335995
Janysse a écrit : 20 déc. 2022, 20:54 j'étais vraiment triste et débordée par la peur de "finir seule". J'ai l'impression de tourner en rond autour de cette peur de ne pas rencontrer quelqu'un, mais je crois que c'est vraiment le fond du problème.
Cette terreur de " finir seule " est très centrale dans les échanges ici depuis plusieurs années. Elle interroge forcément , de la part d'une jeune femme de 25 , 28 ans à la vie intellectuelle et universitaire si riche et construite ; je n'oppose pas la vie conjugale à la vie intellectuelle- quoi que :mrgreen: - mais cette terreur me semble presqu'anachronique par rapport à ce qu'est ta vie de jeune femme de 2022.
Tu as donné des pistes très intéressantes au fil des années ici, et il y a quelque chose à déconstruire au fil du travail psy que tu as entrepris .
Bisous :bisou:
#1335998
Je ne suis pas du tout d'accord: il est bien connu que les femmes qui choisissent une carrière universitaire ou même qui choisissent de faire une thèse de doctorat sont plus souvent célibataires. Est ce un choix clair et délibéré ? pas toujours.

par contre la terreur de finir seule est une croyance limitante, à déconstruire.
#1335999
Coucou Sand !

Pas d'accord avec quoi ?

( je connais les stats Insee sur le lien célibat- CSP hein, enfin la CSP des femmes , car la CSP des hommes est souvent proportionnelle à leur attractivité sur le " marché" du célibat ;) )

Ce qui m'étonne c'est cette impression qu'hors du couple point de salut , comme du temps où être " vieille fille " était une malédiction sociale . Je ne pense pas que ça vienne tout à fait du même endroit chez Janysse, à la lecture de ce fil depuis plusieurs années, mais c'est très certainement une croyance aux origines complexes .
Mais je ne peux m'empêcher de trouver ça anachronique à 20, 25 ou 30 ( à tout âge en fait , mais encore davantage si jeune ) de penser qu'on n'a pas tout à fait réussi sa vie si on n'a pas un homme à ses côtés pour l'attester aux yeux du monde .
Il me semble que cette terreur surpasse ici la douleur des ruptures ( qu'on a tous connue ici ) . Que la personne compte parfois moins que ce qu'elle permet : être en couple durable .
( pour en avoir discuté avec Janysse ici il y a un certain temps, je sais aussi ce qu'on peut chercher à réparer avec cette volonté de permanence inconditionnelle )

Ca n'en diminue évidemment pas la souffrance .

Bisous Janysse :bisou:
#1336000
au delà des stats il y a aussi le vécu et en tant qu'ancienne doctorante (ou docteure si on veut) il y a tout un problème autour des jeunes femmes "intellectuelles": combien de fois des hommes ont pris leur distances car j'avais plus de diplômes qu'eux.
#1336003
mais bon ceci dit c'est bien à Janysse de juger si cette peur est anachronique ou pas, tout en prenant en compte dans sa réflexion un lien qui existe entre célibat et vie universitaire (je ne suis pas du tout d'accord avec le terme "vie intellectuelle": on peut très bien être intellectuel sans être universitaire).
#1336004
Effectivement , Janysse a toujours été libre de prendre ou de laisser les pistes de réflexion sur son fil.

Comme toi de débattre toute seule sur la différence entre intellectuel et universitaire , ou sur le lien entre célibat et diplôme que tu sembles tenir a coeur de développer ici ;)

Bonne soirée
#1336006
débattre tout seul ça n'existe pas. par contre manquer de respect à son interlocuteur et essayer insidieusement de le rabaisser ça existe et c'est ce que tu as fait.
je ne vais pas sévir en t'envoyant un avertissement. mais ne m'adresse plus jamais la parole

par ailleurs je quitte ce fil
si janysse tu veux quelque chose tu peux m'envoyer un mp.
#1336007
Ce qui m'étonne c'est cette impression qu'hors du couple point de salut
C'est la nature humaine, ça date pas d'hier et c'est pas forcément genré.
« Tout le malheur des hommes vient de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre. » Blaise Pascal
(les hommes = les humains, pas seulement les mâles.)
Modifié en dernier par Georges I. Abdamiaou le 22 déc. 2022, 22:40, modifié 1 fois.
#1336008
Coucou tout le monde !

Désolée je ne réponds que maintenant, j'ai enchaîné deux jours de répète, un concert et mes 6h de route pour rentrer chez ma mère, sous la pluie, je suis cassée...
Elieza a écrit : 20 déc. 2022, 21:26 Et bien, tu sais que cette peur finit par "transpirer", et du coup repousser un peu?
Mais du coup c'est le cercle sans fin, plus j'ai peur plus je repousse, donc plus j'ai peur, etc etc...

Après pour vous répondre dans le désordre, les filles je ne suis pas sûre de voir les points de désaccord entre vous, je suis désolée de lire que ça s'est un peu échauffé..

Je ne savais pas que tu étais docteure Sandstorm, et je suis d'accord avec le fait que cette peur que j'ai est quand même informée par des faits sociologiques qui compliquent les choses. Je ne suis pas juste une jeune femme mais une jeune femme surdiplômée et ça aussi ça repousse pas mal les mecs. J'ai eu deux ex qui ne m'ont jamais pardonné de réussir mieux qu'eux. Le dernier c'était différent, on évoluait dans des domaines tellement éloignés, il était fier de tout ce que je faisais. Donc c'est possible de rencontrer quelqu'un qui ne sera pas apeuré ou jaloux de ce que je fais. Ma psy dit qu'en plus avec mon côté tourmenté/troubles psy et le fait que je suis exigeante (à juste titre), ça complique encore plus la chose. Je suis en train de devenir un idéal-type sociologique, la meuf hyper successful, sur-diplômée, et seule.

Tu as raison Selma, ce n'est pas la peur de finir vieille fille qui me taraude. C'est plutôt que j'ai très envie de partager ma vie avec quelqu'un, de m'installer, de fonder une famille. Ça n'arrive pas ou quand ça arrive ça se termine trop vite, et c'est ça qui me fait flipper. Je trouve ma vie très riche et bien remplie, j'ai la chance de faire quelque chose qui me passionne, d'être payée pour (même si c'est pas ouf), d'être déjà un peu reconnue pour ça par mes pairs, j'ai un cercle social solide et safe pour la plupart, je ne suis pas seule et j'apprécie même la solitude. Je suis en bonne santé, personne n'est à l'article de la mort dans mon entourage, et même si j'ai une famille complètement dysfonctionnelle ils ont le mérite d'être là.

Ce qui est super dur avec la fin de cette relation c'est le souvenir des moments où tout allait bien. C'est la première fois de ma vie que je partageais autant de choses avec un garçon, qui avait autant envie que moi de partager ces choses-là, et qui m'a fait sentir en sécurité affective pour la toute première fois. Et finalement il m'a fait beaucoup souffrir, je n'idéalise pas du tout cette relation, clairement les deux derniers mois j'ai juste plongé dans la déprime et je me suis épuisée à tout porter toute seule (déjà depuis le mois de mai en fait), mais quand même, c'est la seule fois où je me suis sentie vraiment bien, où j'ai aimé la personne qui était avec moi pour ce qu'elle était, et malgré ce qu'elle était, et pas parce que c'était mieux que d'être seule.

Il termine son message en écrivant "Je t'embrasse fort, tu as tout ce qu'il faut pour être heureuse avec quelqu'un qui te mérite, en tous cas je te le souhaite." et ça me brise le coeur.

Je vous embrasse
#1336009
Janysse a écrit : 22 déc. 2022, 17:05
Je ne savais pas que tu étais docteure Sandstorm, et je suis d'accord avec le fait que cette peur que j'ai est quand même informée par des faits sociologiques qui compliquent les choses. Je ne suis pas juste une jeune femme mais une jeune femme surdiplômée et ça aussi ça repousse pas mal les mecs. J'ai eu deux ex qui ne m'ont jamais pardonné de réussir mieux qu'eux. Le dernier c'était différent, on évoluait dans des domaines tellement éloignés, il était fier de tout ce que je faisais. Donc c'est possible de rencontrer quelqu'un qui ne sera pas apeuré ou jaloux de ce que je fais. Ma psy dit qu'en plus avec mon côté tourmenté/troubles psy et le fait que je suis exigeante (à juste titre), ça complique encore plus la chose. Je suis en train de devenir un idéal-type sociologique, la meuf hyper successful, sur-diplômée, et seule.
Il y a le fait que ça peut repousser certains (mais en fait tant mieux... c'est une aubaine). C'est important de noter quand même car ça fait partie du sexisme "ordinaire".
Il y a aussi l'idéal type sociologique meuf successful; surdiplomée, seule mais aussi l'idéal type "endogamie" (et ça s'explique par les particularités du "métier").
Mais aussi et surtout le cadre de travail est très particulier. Je ne détailles pas tu connais bien. Une piste intéressante c'est aussi de te demander comment tu vas gérer les choses dans un couple pendant la thèse mais surtout après la thèse (tu le sais bien ça va être le parcours du combattant): tu évoques souvent sur ton fil ton besoin d'être rassurée, que ton partenaire communiques avec toi souvent etc. Plus tard surtout pendant la phase finale de rédaction les rôles vont s'inverser: c'est toi qui n'aura plus le temps... c'est une période où est comme un hermite. Plus tard aussi , que se soit en tant que chargé de cours, post doc, "lecturer" ou cadre spécialisé etc (je sais pas si tu as réfléchi à la voie que tu vas suivre plus tard donc je mets les diverses options) tu auras probablement besoin de partir de ta ville actuelle, alors il faudra gérer la communication, la distance etc.
Il termine son message en écrivant "Je t'embrasse fort, tu as tout ce qu'il faut pour être heureuse avec quelqu'un qui te mérite, en tous cas je te le souhaite." et ça me brise le coeur.
un gros classique des messages de rupture...

bonne continuation
#1336010
Coucou Janysse!
Non en fait, parce que quand tu te sentiras vraiment en sécurité dans une relation tu n’auras pas peur, et boum cercle vertueux!
Là tu avais peur à raison, ton instinct ne t’a pas trompée…

J’avoue moi non plus les filles j’ai pas bien saisi la bisbille…

Bises à toustes
#1336011
in vino veritas a écrit : 22 déc. 2022, 12:45 C'est la nature humaine, ça date pas d'hier et c'est pas forcément genré.
Hello !
Je trouve ça un peu genré pour ma part , parce que traditionnellement ça correspondait à un besoin économique, et alors même que le besoin économique s'est atténué avec le travail des femmes, le pli est resté :)
#1336012
Désolé Sandstrom d'être plate, au risque de me faire dire de ne plus t'adresser ta parole, les particularités du doctorant que tu décrits ci-haut s'applique à plusieurs métiers. Mon mari est sur la route, dans le domaine du travail sur corde, donc il y a des périodes qu'il n'est pas disponible également. De mon côté, je suis universitaire, intellectuelle, doctorante ou comme tu préferes l'appeler et je n'ai jamais eu l'impression d'avoir été stigmatisé pour ca ou avoir eu de la difficulté à me trouver un mec. Je pense que c'est plus une question de caractère ou de barriere personnelle ou même de chance parfois. Courage à toutes.
#1336013
Powercath a écrit : 22 déc. 2022, 17:51 Désolé Sandstrom d'être plate, au risque de me faire dire de ne plus t'adresser ta parole, les particularités du doctorant que tu décrits ci-haut s'applique à plusieurs métiers. Mon mari est sur la route, dans le domaine du travail sur corde, donc il y a des périodes qu'il n'est pas disponible également. De mon côté, je suis universitaire, intellectuelle, doctorante ou comme tu préferes l'appeler et je n'ai jamais eu l'impression d'avoir été stigmatisé pour ca ou avoir eu de la difficulté à me trouver un mec. Je pense que c'est plus une question de caractère ou de barriere personnelle ou même de chance parfois. Courage à toutes.
Je ne comprends pas du tout pourquoi tu me dis que tu risques que je ne t'adresse pas la parole. Avoir une opinion différente n'est pas un problème, par contre rabaisser l'autre oui. J'ai été très claire là dessus et ça m'étonne de lire ce genre de commentaire.

oui plusieurs métiers ont ses caractéristiques donc pour ses métiers là il faut prendre en compte certaines particularités.

pour la "stigmatisation" dont tu parles il ne s'agit pas de stigmatisation mais de quelque chose qui est débattu dans les milieux universitaires ses dernières années et tu le sais bien j'imagines. si toi tu n'a pas eu l'impression d'avoir été stigmatisé tant mieux pour toi.

Remarque importante: je réponds à ce message car il m'était adressé personnellement mais je ne le ferait plus. Si quelqu'un veut quelque chose ça sera par mp. Merci et bonne continuation.
#1336014
Coucou Janysse et Elieza ,

J'avoue que je ne suis pas certaine moi même d'avoir compris ce qui avait suscité une telle réaction, mais so be it ...

@Janysse, j'espère que tu vas pouvoir prendre enfin du repos après ces semaines épuisantes sur tous les plans.
Je comprends tout à fait l'aspect sociologique ( d'autant que je suis " cadre sup" entourée d'amies cadres sup, et tres mobilisée sur ces questions ) . Force est de constater que j'ai divorcé simultanément à une promotion , et que mes amies ont plutôt moins d'enfants que la " moyenne " . Est on plus " difficile " quand on "réussit " professionnellement , ou repousse-t-t'on le chaland ? Un mélange des deux sans doute . Mais le " besoin économique " ( ou social ) cimentait bien des unions , et il est évidemment plus difficile de faire durer une relation sur la simple envie d'être ensemble . Quoi qu'il en soit , ça repousse surtout les mauvais :D
( alerte je vais ENCORE me la ramener avec mon gars :lol: ) pour le coup on n'a as du tout le même statut pro avec mon compagnon ( mais on n'évolue pas du tout dans le même milieu ) ni clairement les mêmes moyens financiers, il ne se sent pas emasculé pour autant , et je ne m'en apprécie que davantage .

Je trouve que tu as beaucoup évolué depuis le début de de ce post Janysse et je n'ai aucun doute que tu auras la vie que tu souhaites ( une amie qui désespérait d'être célibataire, et à qui je disais au sujet des tatouages " attention tatouage dans les reins = pas de péridurale " m'avait répondu d'un air amer " haha ha parce que tu crois vraiment que je vais me reproduire ? " ....résultat des courses elle a à présent des jumeaux de 10 ans donc bon ;) )

Bonnes fêtes à tous :bisou:
#1336016
Selmasultane a écrit : 22 déc. 2022, 17:33
in vino veritas a écrit : 22 déc. 2022, 12:45 C'est la nature humaine, ça date pas d'hier et c'est pas forcément genré.
Hello !
Je trouve ça un peu genré pour ma part , parce que traditionnellement ça correspondait à un besoin économique, et alors même que le besoin économique s'est atténué avec le travail des femmes, le pli est resté :)
Hello Selma,
Tu m'as lu en diagonale ;)
Je parle de la peur de la solitude et de se trouver bien seul avec soi même.

Je ne conteste à aucun moment que l'organisation sociétale de 90% des communautés de personnes soit de type patriarcal, y compris culturellement.
Les 3 religions du livre sont patriarcales et ont conditionnées les esprits d'une grande partie de l'humanité jusqu'à maintenant.
#1336017
Pour information pour les participants: contrairement à ce qu'elle prétend, Selma a très bien compris quels propos ont suscité ma réaction hier soir, puisque depuis elle a modifié les messages correspondants sur ce fil.

Avec amitié, Sandstorm.
#1336020
sandstorm a écrit : 22 déc. 2022, 20:31 Pour information pour les participants: contrairement à ce qu'elle prétend, Selma a très bien compris quels propos ont suscité ma réaction hier soir, puisque depuis elle a modifié les messages correspondants sur ce fil.

Avec amitié, Sandstorm.
Heu hein ? Je n'ai absolument rien modifié. Merci de mettre fin à ce débat puéril et à la limite du ridicule, en t'en tenant à ton injonction et à ta résolution annoncée haut et fort ce matin .
#1336021
Selmasultane a écrit : 22 déc. 2022, 21:53
sandstorm a écrit : 22 déc. 2022, 20:31 Pour information pour les participants: contrairement à ce qu'elle prétend, Selma a très bien compris quels propos ont suscité ma réaction hier soir, puisque depuis elle a modifié les messages correspondants sur ce fil.

Avec amitié, Sandstorm.
Heu hein ? Je n'ai absolument rien modifié. Merci de mettre fin à ce débat puéril et à la limite du ridicule, en t'en tenant à ton injonction et à ta résolution annoncée haut et fort ce matin .
tu es malveillante, malhonnête et menteuse.
#1336022
in vino veritas a écrit : 22 déc. 2022, 20:54
et je ne m'en apprécie que davantage
Selma,
Lapsus révélateur je pense.

Je ne reléve pas ceci par malice, si mon opinion t'intéresse mes MPs sont ouverts.
Oh boudiou vous avez tous avalé un clown ou bien ? Je passe sur ce forum entre la poire et le fromage et j'y échange rapidement effectivement, ou j'y lis des nouvelles de participantes ade longue date que j'aime bien .
Du coup les prises de tête à ergoter avec gravité sur tel ou tel terme à n'en plus finir ce n'est pas vraiment mon truc en fait.( ni le temps ni l'envie )

La dessus, vu que je trouve l'atmosphère particulièrement lourde et pesante, je vous souhaite again , d'excellentes fêtes de fin d'année (et principalement à toi Janysse,malgré les circonstances , puisque c'est ton post ;) )
#1336023
Selmasultane a écrit : 22 déc. 2022, 22:07
in vino veritas a écrit : 22 déc. 2022, 20:54
et je ne m'en apprécie que davantage
Selma,
Lapsus révélateur je pense.

Je ne reléve pas ceci par malice, si mon opinion t'intéresse mes MPs sont ouverts.
Oh boudiou vous avez tous avalé un clown ou bien ? Je passe sur ce forum entre la poire et le fromage et j'y échange rapidement effectivement, ou j'y lis des nouvelles de participantes ade longue date que j'aime bien .
Du coup les prises de tête à ergoter avec gravité sur tel ou tel terme à n'en plus finir ce n'est pas vraiment mon truc en fait.( ni le temps ni l'envie )

La dessus, vu que je trouve l'atmosphère particulièrement lourde et pesante, je vous souhaite again , d'excellentes fêtes de fin d'année (et principalement à toi Janysse,malgré les circonstances , puisque c'est ton post ;) )
tu manques de respect à IVV. tu te calmes.
#1336026
Vraiment dommage de gacher le meilleur (by far) fil du site. Surtout pour si peu.
Courage Janysse, c'est pas la 1ere, pas la dernière, tu as suffisament d'experience et une vie très riche pour traverser ça bien mieux qu'avant.
Joyeux Noël à tous.
#1336027
euh non ça va sand pas de souci. Not in my name please
On va pas polluer plus avant le topic de Janysse.

Son message de rupture il est naze Janysse t'as pas le droit de le laisser t'affecter.
(oui j'ose écrire t'as pas le droit)
c'est la seule fois où je me suis sentie vraiment bien, où j'ai aimé la personne qui était avec moi pour ce qu'elle était, et malgré ce qu'elle était, et pas parce que c'était mieux que d'être seule
Et tu t'es pas écroulée, alors que des relations biens plus merdiques t'ont laissé dans des états bien plus proches de l'ohio.
Réalises le chemin parcouru et sois fiére de toi.
Nouvelle année nouveau départ, ça tombe trés bien tout ça.
#1336041
Hello toutes et tous,

Je ne comprends pas trop ce qu'il se passe alors je vais juste vous donner quelques nouvelles.

IVV tu as raison, je ne me suis pas écroulée. C'est étrange parce que je ne ressens pas grand-chose. Je ne pleure pas, je ne ressens pas la tristesse, ni la douleur, ni l'angoisse, ni la peur, ni la colère. Je ne sais pas si c'est la lassitude, ou que j'ai tellement souffert que maintenant c'est forcément mieux, ou encore que mes émotions sont bloquées quelque part. Je ne réalise pas ou je suis soulagée. Vraiment je ne sais pas. Je dors mal et je cauchemarde beaucoup. Je me sens épuisée, j'ai des restes de covid, et je cours depuis hier pour faire les courses de Noël et préparer le réveillon (je suis la seule à savoir bien cuisiner ET à bien vouloir faire le repas, je suis en train d'hériter du truc pour les 20 années à venir je pense). Ça m'occupe, c'est bien. J'aimerais lâcher les vannes mais je n'y arrive pas.

Tout me fait penser à mon ex, j'ai des flashs de souvenir en permanence. Mais ce ne sont que des flashs, mon cerveau bloque tout, refuse que je m'y attarde. Dès que j'essaie de penser à un souvenir de lui, de ce qu'on a fait ensemble, mon cerveau saute. Hier j'ai retrouvé mes vieilles amies de collège/lycée. Je voulais un peu parler de la rupture, avoir un peu d'attention. Elles ont un peu balayé le truc en mode "Bon maintenant tu sais que c'est un connard, tu passes à autre chose hein". En temps normal ça m'aurait vexée, parce que les meufs en couple depuis 9 ans qui me disent "bah ça va aller" ça me fait bien marrer. Là ça a juste glissé sur moi. Elles ne comprennent pas, elles ne peuvent pas comprendre en fait, ce que c'est d'avoir traversé 8 ruptures pas choisies en 12 ans. Je me sens complètement vidée en fait, vidée de mes forces, de mes émotions. Même la terreur de ne jamais rencontrer quelqu'un qui me convient est en sourdine. J'espère aussi que c'est la dernière rupture mais en vrai on n'en sait rien et je n'ai pas la force d'y penser pour le moment.

Je fais des projets, un peu. Des conférences à Paris pour l'année 2023, aller à l'escalade 3 fois par semaine, peut-être un voyage à Mayotte.

Voilà. Je traverse ces fêtes sans grand enthousiasme (de toute façon je n'aime pas Noël), je cuisine deux fois par jour, j'attends des temps meilleurs.

Je vous souhaite de passer le meilleur moment possible avec vos proches dans les jours qui viennent, je vous embrasse très fort
#1336150
Coucou tout le monde

J'espère que vous avez passé de belles fêtes de Noël et que vous profitez de vos proches ou vous reposez (et j'envoie beaucoup d'amour à celles et ceux qui travaillent et/ou qui sont seul·e·s).

De mon côté ça va sans aller. Je ne suis pas au fond du trou comme cet été, je suis étonnée. Pour autant je ne suis pas un modèle de santé et de joie. Je dors mal, je me trouve moche (je suis allée chez la coiffeuse qui m'a fait quelque chose pas tout à fait comme j'avais demandé, je n'ai plus du tout de longueur, je n'arrive pas à me faire à ma nouvelle tête), je me sens hyper angoissée et fatiguée. Cette nuit j'ai fait une belle insomnie, j'ai pleuré pendant une heure avant de m'endormir vers 3h du matin. La pression des choses à faire retombe, et mon corps essaie de me parler.

Je me sens hors du temps, je ne comprends pas ce qui a pu se passer entre début septembre, quand j'ai commencé à aller mieux, et maintenant. J'ai l'impression d'avoir vécu trois mois dans l'angoisse et l'attente, l'incertitude, la peur. Ces dernières étaient modérées par la joie d'avoir retrouvé mon amoureux et par les efforts visibles qu'il faisait, mais ça a duré un mois et j'ai plongé tellement vite quand il a commencé à lâcher l'affaire.

Je dois encore trouver de la force et du courage de reprendre ma voiture pour faire tout le trajet en sens inverse, retour dans le sud, vendredi. La flemme, la fatigue. Fêter le Nouvel an chez une amie, il y aura un des amis proches de mon ex. Cette période de l'année me fatigue. Ce doit être un enfer à vivre quand on est vraiment seul - en tout cas c'est déjà une épreuve lorsqu'on se sent seule.

J'ai hâte que la nouvelle année arrive, que tout ça s'arrête. J'ai hâte de me jeter dans le travail, de faire au moins ça de ma vie.

Je vous embrasse :bisou:
#1336154
Ces dernières étaient modérées par la joie d'avoir retrouvé mon amoureux
Hello Janysse, essaye de ne plus utiliser ce genre de terme quand tu parles de lui, je ne suis pas sur que ça te fasse du bien.
Tu peux l'appeler "l'autre lâche", "le connard", "la girouette"
Mais certainement pas par un qualificatif "désirable"

C'est du conditionnement, on est tous des chiens de pavlov ma belle.
Des bisous, et, oui les cheveux ça repousse (moins chez les gars et encore moins à mon âge)
#1336169
Salut IVV

Je ne parle pas de lui en ces termes actuellement, c'est à ce moment-là ce que j'ai pensé.

J'ai vu mes amies de lycée au bar hier soir, ça m'a fait beaucoup de bien. J'ai commencé à dire que ça allait pas trop, sous-entendu j'ai besoin d'en parler, mais elles ont complètement dévié la conversation et je n'ai pas pu en placer une. Je ne sais pas si c'est du désintérêt, de l'ennui ou une tactique pour me faire penser à autre chose, mais le résultat a bien été de me faire penser complètement à autre chose. C'était très chouette mais j'ai vaguement l'impression d'avoir épuisé toutes mes cartes "soutien en cas de rupture". C'est sûrement juste une impression un peu insécure de ma part.

Quoiqu'il en soit ça va mieux. J'arrive au bout de mon séjour chez ma mère, je repars demain. Bientôt la nouvelle année, enfin. Ce sera une année consacrée à mon travail, à l'amitié, et à ma propre pomme avant tout. Je ne veux plus du tout qu'on m'approche, et je ne me réinscrirai pas sur tinder, c'est bon j'ai compris.

Voilà, je suis toujours le vaillant petit soldat et presque émerveillée d'être encore là et bien vivante.

Bisous à toutes et tous
#1336170
Je ne sais pas si c'est du désintérêt, de l'ennui ou une tactique pour me faire penser à autre chose, mais le résultat a bien été de me faire penser complètement à autre chose.
C'est le résultat qui compte. Tu peux leur faire des bisous.
Des bisous à toi également.
#1336220
Bonjour tout le monde,

Voici venu le temps du bilan.

Depuis deux jours ça ne va pas trop. Je voulais commencer cette nouvelle année en me remettant au travail, en allant à l'escalade, mais je suis retombée malade et je suis de nouveau clouée au lit depuis le 1er janvier (que j'ai passé seule, en pleurant pas mal). Tout ce que j'ai refusé de ressentir jusque là en restant très occupée me tombe dessus, je me sens très triste et très seule, j'ai peur de l'avenir, je ne supporte pas les couples, la tendresse des autres me transperce, j'ai des envies de maternité de plus en plus fortes, bref le chaos habituel. Je m'accroche en me disant que ça ne va pas durer toujours, que je vais retrouver la santé et que je serai alors très heureuse de pouvoir de nouveau bouger mon corps et aller à la bibliothèque.

J'ai décidé de consacrer cette année à ma thèse, à mes ami·e·s, à l'escalade, au chant. Je voyage très peu et je pars très peu en week-end, et ça fait des années que je me restreins parce que je me sens archi coupable niveau environnement et climat. Mais en fait c'est bon, ça suffit, j'en ai juste ras-le-cul d'avoir l'impression d'être la seule à faire des efforts tandis que mes proches et connaissances partent en week-end en avion 6 fois par an, prennent l'avion tout le temps, partent à l'autre bout du monde... Ça me gave, je me sens impuissante, donc tant qu'à faire moi aussi je vais en profiter un peu.

Je vais donc profiter de cette année, maintenant que je suis libre, littéralement, pour visiter mes proches qui vivent dans la Drôme, en Vendée, à Paris, à Lyon, pour progresser en escalade, pour travailler beaucoup et réussir ma thèse.

Et plutôt que me dire que je commence 2023 sur un énième échec amoureux, je veux mettre en avant tout ce que j'ai appris cette année, tout le positif que je peux (que je dois) en tirer. J'ai appris que j'étais beaucoup plus forte que ce que je pensais, que j'étais capable d'encaisser énormément, que je suis douce, empathique, soutenante, tendre, et que n'importe qui serait extrêmement chanceux de m'avoir pour partenaire. J'ai aussi appris où étaient mes limites et quels étaient mes besoins, et si je ne suis pas encore tout à fait capable de les poser et les faire respecter, je sais maintenant ce dont il s'agit et je serai un jour capable de les affirmer sans avoir peur du rejet.

J'ai appris qu'il n'y avait pas grand chose dont je n'étais pas capable. Même au coeur de la tempête je suis capable d'assurer mes missions professionnelles, d'assurer un concert, de faire 900 km toute seule en bagnole (cela me paraissait impossible il y a encore 2 ans), d'être là pour les autres, d'assurer un cours devant 40 étudiants et étudiantes. J'ai appris que j'étais forte parce que je cherche toujours à faire les choses qui me font peur, à dépasser ces peurs. J'étais terrifiée par mon cours à la fac, terrifiée de partir en autonomie grimper en falaise et voilà maintenant je fais tout ça.

J'ai appris aussi ce que c'était une relation saine et réciproque et, même si ça n'a pas duré, j'ai eu la chance de vivre une relation qui me rendait heureuse et me faisait sentir en sécurité. J'ai appris qu'il était possible de trouver quelqu'un d'aussi tendre que moi, qui a envie de me voir, de faire des choses avec moi, de dormir dans mes bras, de me présenter à ses amis, de m'appeler plusieurs fois par semaine, de partager plein de choses avec moi, et j'ai été aimée pour de vrai pendant un temps. Et même si j'ai perdu tout ça, c'est mieux de l'avoir vécu que de ne pas l'avoir vécu du tout. Cela rend les choses beaucoup plus claires pour l'avenir, je sais que c'est ça que je veux (sans le côté merdique du gars qui ne sait pas où il habite). J'ai appris que j'étais particulièrement résiliente, que j'étais déterminée, que j'avais une vraie capacité de croire en la vie et de continuer à avoir de l'espoir malgré toutes les merdes qu'on me balance dans la tronche. J'ai appris ou plutôt redécouvert que j'étais une travailleuse acharnée, et que toute cette énergie démentielle que je mets dans mes études et dans mon travail sur moi paiera un jour d'une façon que je ne peux pas encore imaginer, mais qui me rendra très heureuse le moment venu.

J'ai appris que j'avais la chance de vivre une vie intéressante et riche, épanouissante, privilégiée, tandis que d'autres sont coincé·e·s dans des jobs à la con ou de merde, dans des vies qu'ils et elles n'ont pas choisi et qui les rend tristes et en colère. J'ai appris que je suis quelqu'un de très chouette, que je suis un véritable trésor en fait, et que je mérite beaucoup plus que ce que je m'autorise à vivre depuis 15 ans (voire plus sans doute). J'ai appris que j'avais autour de moi de très belles personnes, y compris ici sur ce forum, toujours là pour me soutenir, pour me rattraper si je tombe et pour m'aider à me relever.

Voilà pour le bilan. Cela n'efface pas la tristesse et la solitude, mais cela remet un peu les pendules à l'heure.

J'espère que votre année 2023 commence de la façon la plus douce possible, et je vous envoie beaucoup de tendresse :bisou:
#1336222
Bonne année Janysse,
je me sens impuissante, donc tant qu'à faire moi aussi je vais en profiter un peu
Cesse de te flageller, avec tous les efforts du monde et même si tu enterres toutes tes piles dans ton jardin ton bilan carbone sera toujours meilleur que ces grands donneurs de leçons qui ne pratiquent pas ce qu'ils prêchent ( regard en coin vers la maire du 12e arrondissement, pour n'en citer qu'une, je pourrais aussi parler de ce chien de macron et du mondial... bref)

La vie t'apportera ce que tu désires quand tu ne le chercheras plus, fais confiance à l'univers.
You do you girl.
#1336242
Justement, tu connais ma doctrine, penses contre toi et questionnes cette confiance, les certitudes sont aussi des carcans.
Cicéron disait "Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut.", tu as déjà trés certainement la bibliothéque, cultives le jardin.
C'est peut être ça de lâcher prise, tu connais la problématique de la méditation, comment regarder ses pensées couler sans les analyser.
Je te fais des bisous, tu es brillante, te laisse pas éteindre.
#1336254
Hello tout le monde

Voilà on y est, après 5 jours de noirceur qui n'a fait que s'aggraver, ma psychiatre m'a déclarée en dépression réactionnelle et m'a prescrit un antidépresseur en plus de tout ce que je prends déjà. C'est l'histoire sans fin.

Cela n'a rien à voir avec une quelconque faiblesse de ma part, j'ai bien appris qu'on pouvait être très fort·e et quand même avoir besoin de médicaments et qu'il est stupide de penser qu'on peut s'en sortir seul·e quand on ne peut pas, mais quand même, ça fait un choc.

Je suis d'une tristesse sans fond mais je dors, je me lève, je travaille (un peu), je me fais à manger, je me lave, enfin ça va quoi. Certes je pleure tous les jours depuis le 1er janvier, et hier toute la sainte journée, mais c'est normal non ? En même temps j'avoue avoir des idées très noires, je m'imagine tomber du balcon (je vis au 6e), passer sous un tram, ou planifier mon suicide à 45 ans quand personne ne m'aura aimée et que je ne serai pas devenue maman. Donc c'est peut-être nécessaire, même sur quelques semaines. Je me sens aigrie et je suis agressive avec tout le monde (surtout mes colocs). Ça ne va pas en fait.

Donc je vais, pour la énième fois, aller chercher ces petits cachetons et commencer un nouveau traitement pour "contrer tout le noir qui arrive" dixit la psy. Elle me fait rire, des fois j'ai l'impression que ma thèse et sa réussite lui tiennent plus à coeur qu'à moi, c'est touchant.

En avant petit soldat...
#1336322
J'ai commencé mon nouveau traitement. J'ai fait la paix avec mon état actuel. Il y a encore 3 jours je me sentais nulle d'en être arrivée là, encore une fois, de me laisser sombrer pour ce connard. Mais bon, ça ne m'aide pas vraiment de penser cela. Plutôt, je regarde les choses sur le long terme. J'ai tellement, mais tellement encaissé depuis le mois de mai. Là c'est trop en fait, je ne peux pas gérer plus et j'ai besoin d'aide. C'est normal que je craque maintenant.

Ce mec me manque, même s'il a fait de la merde et qu'il m'a beaucoup blessée, et la relation que nous avions, quand ça allait bien, quand on était stable, quand je me sentais en sécurité, quand on était amoureux, me manque aussi.

Je vais à l'escalade, je refais mon yoga, je cuisine, je travaille. J'essaie de ne pas penser à toute cette histoire. Je sais qu'il faudrait se confronter à ses émotions etc etc, passer le cap du trou noir, de la tristesse, etc etc. Je n'ai pas la force de faire ça pour le moment. Je suis un peu dans le déni de mes émotions mais c'est ce qui me permet de ne pas m'effondrer complètement. J'ai déjà perdu trop de temps avec lui.

J'espère que tout le monde va bien en ce début d'année, je vous embrasse
#1336493
Coucou,

Je viens donner des petites nouvelles. Ça fait un mois depuis le message de rupture, et je vais quand même mieux que cet été. J'ai encore trois bricoles chez lui mais je pense que je vais les abandonner, je vis sans depuis juillet, je n'en ai pas vraiment besoin.

10 jours d'antidépresseurs, j'ai l'impression d'être un peu dans le gaz, j'ai des moments de tristesse intense où je pleure, mais c'est bon signe, ça veut dire que mon cerveau et mon corps sont en train de traiter ce qui s'est passé. Je pense à lui, il me manque, je suis triste etc. Mais ça va.

J'ai appris qu'avec la réforme du chômage je ne toucherai le chômage que 18 mois au lieu de 24, alors autant vous dire que ç'a été la panique à bord : je n'ai plus le choix il FAUT finir la thèse. Donc là c'est mon objectif, avancer et terminer ma thèse, et le temps est compté. Ça ma foutu un petit coup. Je suis très en colère contre cette situation bien pourrie que j'ai pas choisie, c'est trop tard, on ne peut plus rien y faire (et ça me gave). L'aspect positif c'est que je vais m'y mettre à fond et que j'ai un objectif très important, et rien qu'à moi. Et ça me tiendra éloignée des relations amoureuses (parce que j'imagine déjà quand/comment je vais pouvoir rencontrer mon prochain amoureux.... j'ai honte).

Aussi, ma psychologue m'a dit que j'avais progressé depuis que j'ai commencé ma thérapie avec elle il y a deux ans et demi, mais que vu tout ce qu'on fait ensemble (2 fois par mois depuis 30 mois c'est énorme), j'aurais dû progresser plus que ça sur le chemin de la sérénité. Elle pense qu'il y a un truc chimique qui déconne dans mon cerveau qui est de l'ordre de la psychiatrie et des médicaments, et que la thérapie, même si on va encore avancer, n'y pourra pas grand chose. Elle n'est pas psychiatre et ne peut pas poser de diagnostic, mais elle hésite avec un TDAH, mais je n'ai que quelques traits qui peuvent y faire penser, ou peut-être un trouble boderline (le côté attachement pathologique, en couple ça va, pas en couple ça va pas), mais sans le côté impulsivité. Ou peut-être bipolaire. Bref, elle ne sait pas trop et voudrait que j'aille voir un autre psychiatre pour un autre avis. Le but c'est de poser un diagnostic qui permettra une meilleure prise en charge. Je ne me retrouve dans aucun de ces trucs-là, mais j'ai quand même pris rendez-vous avec un spécialiste du TDAH même si je n'y crois pas une seconde (il est compétent dans d'autres domaines alors il pourra peut-être m'aider quand même).

Ça aussi ça m'a fichu un coup, m'entendre dire que je progresse mais un peu trop lentement pour que ce soit "normal". Je sens au fond de moi que quelque chose résiste, l'anxiété et l'angoisse, et la terreur de finir seule, résistent à tout ça. J'essaie de ne pas tomber dans le trou noir du "je ne vais jamais m'en sortir", et je pense que les antidépresseurs aident un peu à ça ; j'essaie de voir ça comme une opportunité de réorientation, d'affiner mon diagnostic, ma connaissance de ce que je suis et de ce qui cloche chez moi. J'essaie de me dire que c'est une chance d'y voir encore plus clair. La santé mentale, c'est un véritable parcours du combattant. Et je n'arrive pas à savoir si tout ça est positif, si ça va vraiment m'aider à y voir plus clair et mieux vivre ma vie ou si c'est le début d'une spirale infernale de spécialistes en spécialistes, de diagnostic en diagnostic alors que je suis peut-être "juste" dépressive anxieuse et HPI (ça fait déjà beaucoup, mais toujours moins que bipolaire, TDAH et borderline par-dessus le marché !).

Bref, voilà où j'en suis. Numéro 7 m'a conseillé de regarder tout ça en scientifique, alors je vais essayer de faire ça, de mener une enquête sur moi-même, on verra où ça nous mène...

Je vous embrasse
#1336503
Elle me met en colère ta psy.
C'est trés mesquin de camoufler son incompétence par ta supposée "lenteur" et c'est contre-productif. Quand je lis "normal" je bondis.
Tu veux devenir un sujet d'expérimentation pour un psychiatre ?

Fait vrombir tes petits chevaux HPI lis des bouquins, t'en saura plus qu'elle sur ce qu'elle raconte et tu pourras enreprendre un périple "scientifique"
Et t'auras sûrement plus de tact et d'empathie qu'elle.
#1336507
Je ne pense pas que ce soit malveillant de sa part, je pense qu'elle reconnaît justement les limites de ce qu'elle peut faire et me suggère un accompagnement plus spécialisé. Le mot "normal" n'est pas d'elle, c'est moi qui le tourne comme ça (je ne sais plus quels étaient ses termes exactement). C'est quelqu'un à qui je fais énormément confiance, elle est très bienveillante et j'ai effectivement beaucoup progressé avec elle. Mais ça ne suffit pas, elle constate quelque chose de "rigide" qui résiste à la thérapie (ce sont ses termes cette fois-ci).

J'étais prête à m'inscrire dans une étude clinique neuro-bio-psy sur la bipolarité... mais je ne remplis pas les critères !

Je suis quand même très contente de constater mes avancées, et si consulter d'autres personnes me permet de mieux comprendre tout ça alors allons-y. J'ai moi-même pensé à demander un deuxième avis de psychiatre quand la mienne m'a prescrit les AD il y a 10 jours. Je pense que ça s'avère nécessaire quoiqu'il se passe !

Mais merci beaucoup pour ta bienveillance IVV, je t'embrasse
#1336511
Coucou Janysse!
Oui, prend un deuxième avis, ça ne mange pas de pain.
Après il y a aussi un moment je crois ou il faut accepter (ça a été mon cas il y a quelques années) que tout ne peut pas être réglé, qu’on restera des personnes un peu plus fragiles, mélancoliques, avec des hauts et des bas, qui avons besoin de béquilles mais c’est ok.
Ça ne fait pas de nous des détraqués et parfois les bas font très mal, mais ça fait partie de la vie-de nous. C’est une part de notre identité.
Qui vient en « balance » du reste, notre empathie, notre bienveillance, notre souci de l’autre, nos qualités d’écoute.
Et oui ça peut être douloureux…mais ce n’est pas ce qui nous définit, et il faut trouver un modus vivendi avec ces côtés un peu plus sombres et tumultueux.
Je t’embrasse très fort.
#1336513
Boulot, sexe, jeu, drogues légales ou illégales, nous sommes tous des addicts donc les médocs c'est pas un jugement de valeur de ma part,
c'est mon empirisme, j'ai vu quelqu'un se faire déglinguer par un psychiatre qui à mes yeux faisait des expériences, ça laisse un goût amer.

Rien de plus difficile que d'avoir de la douceur pour soi même quant on a été écorché par la vie.
Cajolez vous les filles.
#1336548
Elieza a écrit : 18 janv. 2023, 17:19 Coucou Janysse!
Oui, prend un deuxième avis, ça ne mange pas de pain.
Après il y a aussi un moment je crois ou il faut accepter (ça a été mon cas il y a quelques années) que tout ne peut pas être réglé, qu’on restera des personnes un peu plus fragiles, mélancoliques, avec des hauts et des bas, qui avons besoin de béquilles mais c’est ok.
Ça ne fait pas de nous des détraqués et parfois les bas font très mal, mais ça fait partie de la vie-de nous. C’est une part de notre identité.
Qui vient en « balance » du reste, notre empathie, notre bienveillance, notre souci de l’autre, nos qualités d’écoute.
Et oui ça peut être douloureux…mais ce n’est pas ce qui nous définit, et il faut trouver un modus vivendi avec ces côtés un peu plus sombres et tumultueux.
Je t’embrasse très fort.
Je sais que je ne serai jamais "guérie" , que je serai toujours un peu fragile, angoissée, insécure, et que ça ne fait pas de moi une folle furieuse ou quelqu'un qui a moins de valeur, ou ne mérite pas d'être heureuse. Mais je crois que j'en suis venue à associer ce processus de thérapie, de réparation, avec la possibilité de vivre une histoire heureuse avec quelqu'un. Rationnellement je sais que ça n'a rien à voir, que des gens pour le coup vraiment frappés sont en couple, mais je crois que quelque chose au fond de moi pense que ce que je suis, cette fragilité que j'ai, ces divers troubles psy que j'essaie de soigner = je ne suis pas assez, pas assez aimable, pas comme il faut pour être aimée ou être en couple. Si je suis tout à fait honnête et un minimum lucide, je dirais qu'il y a quelque chose de l'ordre du "je me fais soigner et il faut que j'aille mieux pour pouvoir enfin être avec quelqu'un".

Comme cette histoire de cercle vicieux/vertueux où plus tu as peur d'être seule plus tu transpires cette peur. Je crois que j'ai intégré qu'il fallait que je sois complètement guérie et complètement détachée de cette peur-là pour connaître une vie à deux heureuse. Or c'est précisément ce truc, cette peur panique dont j'aimerais me débarrasser mais je n'y arrive pas et c'est encore plus flippant...

Je suis en boucle là-dessus depuis des années, et c'est sur ce point-là que ma psy trouve que je pourrais avancer plus.
#1336676
Coucou tout le monde !

J'en suis la première étonnée mais... Je vais mieux, bien même !

Ma vie tourne autour de ma thèse, mes séances d'escalade, mes répétitions de chant, faire la cuisine, et boire des coups avec les copines le vendredi ou le samedi. J'ai une routine assez carrée, dans laquelle je travaille à la bibli de 9h à 19h, escalade deux fois par semaine de 17h30 à 20h, les autres soirs je cuisine en prévision des autres jours, le vendredi soir un petit verre, samedi bibli, et le dimanche grimpe. Rien de folichon, pas de joie extraordinaire mais je ne vais pas mal. Je m'accroche à tout ça, et la certitude de faire tous les jours la même chose ou presque est extrêmement réconfortante pour moi (ç'a toujours été comme ça, j'ai besoin de ce genre de béquille). Et dans cette discipline, le travail intellectuel peut se déployer.

J'avance, aujourd'hui je dois commencer à écrire (un mois que je dis ça) mais cette fois j'y crois. J'ai tout bien préparé, j'ai relu mes notes (6 petits carnets de 192 pages) et mon journal (3 grands carnets de 240 pages manuscrites), relu les moments de ma vie où il y avait des garçons avec moi, où il y avait mon ex surtout, et cette lecture a été un peu difficile mais c'est comme ça. Je suis prête à écrire, enfin !

J'ai reparlé à ma psy de notre dernière séance, lors de laquelle elle m'avait dit que je pourrais avancer plus. J'ai dit que ça m'avait vexée, blessée. Je n'aurais jamais fait ça avant, revenir sur une séance en pointant ce qui m'a déplu. Alors on a tout repris, toutes ses notes depuis la première séance il y a 2 ans et demi. Et en fait, j'ai avancé sur TOUS les fronts, tous. Les souvenirs traumatiques d'enfance, la relation avec mes parents, les évènements nuls de ma vie d'adolescente, toute la détresse qui me submergeait, tout. Et ça m'a reboostée, ça m'a fait un bien fou. Je me sens beaucoup plus légère et même joyeuse depuis.

Les antidépresseurs font effet, évidemment. Ça marche bien, je n'ai pas d'effet secondaire particulièrement violent (des nuits très agitées, des rêves vraiment bizarres mais j'ai l'habitude), et je me sens plus capable de vivre ma vie, et j'ai même envie de la vivre. Plus d'idées noires du tout. Je suis très fatiguée mais je commence une cure de vitamines pour y remédier. Ma psychiatre est satisfaite, on garde la dose comme ça, et je ne veux pas vous revoir avant 6 mois, allez écrire votre thèse !

Voilà, ça va bien en fait ! Hier soir ma copine d'escalade m'a regardée bizarrement et a fini par me lâcher "mais tu es rayonnante toi ce soir" :lol: Le fait de la retrouver 2 à 3 fois par semaine, le fait de voir mes potes le week-end font que j'apprécie ma solitude de la semaine à la bibli. Je me sens moins seule qu'avant, j'apprécie ma propre compagnie. Je suis toujours triste, en colère, et mon ex me manque beaucoup, tous les jours, je pense à lui tous les jours, je pleure encore parfois, souvent, mais ça ne m'empêche pas de vivre et d'avancer. Les angoisses, l'avenir, le célibat, tout ça existe toujours mais je le mets de côté pour le moment (et je le ressors chez ma psy deux fois par mois). Le sport m'aide énormément, je n'en ai jamais fait autant de ma vie c'est incroyable. Je pars de très loin mais je progresse à chaque séance et c'est très gratifiant.

J'avance doucement mais tranquillement, je profite de ce moment de sérénité, de calme certitude, il y aura encore des bas mais j'ai passé le plus dur.

J'espère que tout le monde va bien, ici il fait un soleil magnifique, 15 degrés... :bisou:
#1336706
Bonjour,

J'ai lu, ou plutôt dévoré, avec beaucoup d'attention et d'émotion ces 74 pages.
Merci à toi Janysse d'avoir partagé ton histoire, ton évolution toutes ces années, et de le faire encore.
Merci à toutes celles et ceux qui sont intervenus sur ton fil pour les pistes partagées, avec tant de bienveillance. Vos échanges m'ont énormément aidée, m'aident encore, je n'hésite pas à les relire.

Comme tu le dis dans ton dernier message, je trouve que tu as énormément évolué toutes ces années et c'est un plaisir de te lire, et de voir toutes ces évolutions dans ta vie, qu'elles soient dans tes actions ou dans tes réflexions.
Oui ce n'est pas linéaire, il y a parfois des hauts et des bas, mais je trouve que la tendance est ascendante et c'est très encourageant.

Je suis heureuse de lire que tu te sens mieux ces derniers temps, je te souhaite que ça dure. Et si un coup de moins bien arrive (ou plutôt quand il arrivera, on sait tous qu'il en viendra), souviens-toi que jusque là tu t'es toujours relevée et que tu as toutes les ressources en toi pour le faire, encore et encore.

Je te souhaite de poursuivre ton cheminement et de profiter à fond du voyage.
PJ
#1336718
Merci Petite joueuse pour ton passage et tes encouragements :)

Ce matin je commence ma journée en pensant très fort à mon ex. C'est sans doute le mec que j'ai le plus aimé, et avec qui j'ai vécu ma plus jolie histoire. C'en est presque ridicule à côté des 13 ans passés avec la mère de sa fille. Et puis je me souviens d'être douce avec moi-même. J'ai compté, j'ai vraiment compté. C'est moi qui lui ai appris la douceur et la sécurité. Je ne suis pas "rien" à côté de son histoire précédente, je ne suis pas ridicule de l'avoir aimé comme je l'ai fait.

J'essaie de me souvenir que ça fait seulement 1 mois et demi que c'est fini, que c'est normal d'avoir le coeur lourd, que c'est normal d'avoir envie de pleurer en rentrant de la bibliothèque, que c'est normal de l'aimer encore. Que ça passera.

Paradoxalement, c'est un moment que j'aime bien, celui de la reconstruction. Comme je suis encore blessée de cette rupture, il est trop tôt pour envisager quoique ce soit avec quelqu'un d'autre, et ça me libère quelque peu de cette angoisse du célibat à venir. Moi qui suis toujours si arrangeante avec tout le monde, qui ne dit pas toujours non quand j'ai envie parce que j'ai peur de déplaire, je m'autorise à être parfaitement égoïste, à faire les choses qui me plaisent avant tout, à dire non à tout ce qui ne m'intéresse pas. Je prends soin de moi comme de la chose la plus précieuse au monde, tout ce que je fais c'est pour moi, pour mon bonheur, pour mon futur. Je prends soin de moi comme j'ai pris soin de lui.

Voilà, j'avais besoin d'écrire tout ça, que tout ira bien, que je fais tout ce qu'il faut et de la meilleure façon possible, plutôt que de commencer ma journée dans les larmes. Et ça va mieux.

Je vous embrasse
#1336887
Hello tout le monde !

Je voulais vous écrire hier, vous parler un peu de ma vie, vous dire à quel point elle était chouette et à quel point j'étais fière de la vivre.

Ma thèse avance, c'est ma priorité absolue et même si c'est très stressant cela remplit ma vie de joie et d'épanouissement. Je grimpe toujours deux à fois par semaine avec mon petit groupe et c'est complètement fou d'avoir trouvé ça à ce moment de ma vie. Quand je suis sur le bloc ou sur la paroi en falaise, il n'y a plus de place pour les pensées négatives, pour l'angoisse existentielle ou la tristesse, il n'y a que la paroi sous mes doigts, mes pieds qui tiennent, qui poussent, qui sautent, et tout mon être est tendu vers la prochaine prise, et je suis toute entière à ce que je fais, dans le moment présent - c'est très nouveau pour moi, et je ne savais pas jusque là que j'en avais autant besoin.

Et puis... et puis j'ai rencontré quelqu'un à la salle. On a grimpé ensemble, on est allé boire des coups entre copains et puis on a commencé à se voir tous les deux et on a fini par se sauter dessus. C'était très surprenant, doux, tendre, hyper safe mais j'ai commencé à angoisser. J'ai fait une nuit d'insomnie, et je savais que quelque chose n'allait pas trop. Je le comparais souvent dans ma tête à mon ex, et j'avais peur que ça soit aussi rapide après ma rupture. Mais j'ai mis tout ça sous le tapis, et chaque moment qu'on passait ensemble était plus doux et éloignait le souvenir de mon ex. Je pensais que je ne cherchais rien de sérieux, juste de la douceur et de la tendresse, et ça me convenait. Et puis... hier il m'a appelée pour me dire qu'il avait rencontré quelqu'un et qu'il fallait qu'on arrête, qu'il était désolé, qu'il connaissait cette nana d'avant, qu'elle venait de se séparer et qu'elle était revenue vers lui, que ça avait tout chamboulé parce que c'était elle qu'il avait en tête maintenant. Que nos moments étaient géniaux, que j'étais une fille géniale, mais qu'il ne voulait pas jouer sur deux tableaux.

C'était si soudain, si inattendu, j'étais sous le choc. On a réglé ça au téléphone comme deux adultes, j'ai dit que j'étais hyper déçue et dégoûtée mais que c'était comme ça. Il a dit que c'était une question de timing, que c'est toujours une question de timing et ça me fait doucement grincer des dents mais bon. Peut-être que des fois c'est vraiment ça. Je me suis dit que j'étais tombée sur un mec bien, qui fait ça correctement, j'ai mal mais ça passera. Et puis... Il m'a écrit pour me dire que j'étais une fille exceptionnelle, qu'il se souviendrait de chacun de nos moments et que je méritais d'être heureuse avec quelqu'un qui serait vraiment avec moi. Et là j'ai vrillé. Parce que c'était mot pour mot le message de rupture de mon ex, il y a trois mois jour pour jour. Ça m'a mise en colère. Je ne te demande pas de gérer ma peine, ne me demande pas de gérer ta culpabilité. Parce que ce message c'est pour que lui se sente mieux par rapport à ce qu'il fait. Y'a rien pour moi là-dedans, que des miettes de culpabilité. Ma politique c'est ne rien répondre, ne rien donner. Cette fois j'ai répondu à chaud que c'était les mêmes mots que chaque mec qui m'avait jetée m'avait dit ou écrit et que j'y croyais pas une seule seconde. Garde ta pitié pour toi quoi.

J'étais patraque hier soir mais ça allait. Et là aujourd'hui, en rentrant de l'escalade, je n'ai fait que pleurer pendant 3 heures. Ce n'est pas tant ce truc de 3 semaines qui me rend triste, mais ça a rouvert toutes les blessures qui n'étaient pas pansées, tout ce que j'avais foutu sous le tapis, et c'est mon ex que je pleure encore. J'essaie d'être douce avec moi, de me dire que je n'avais rien cherché, qu'il m'est tombé dessus et que c'était hyper chouette, que ce n'est pas de ma faute, mais je m'en veux quand même de m'être ENCORE lancée dans un truc alors que je n'étais pas solide sur mes appuis. J'ai presque honte de revenir écrire ça, d'être toujours la Janysse qui galère avec les mecs et qui se fait jeter, qui fait n'importe quoi alors qu'elle n'est pas guérie.

Je me juge énormément alors que j'aurais besoin d'être douce avec moi. J'ai des projets plein la tête, je me vois vivre seule dans ma maison dans les Cévennes, je me vois faire un enfant seule, deux peut-être, sans mec, dans un chemin de vie qui n'est peut-être pas celui dont on m'a inculqué que c'était le seul valable. Mais dans ces moments-là, quand j'ai vécu autant de tendresse, aussi simple, c'est difficile de rêver de ça, parce que je veux cette tendresse-là, je veux ce truc-là tous les jours, et je ne veux pas vivre sans, vraiment.

J'essaie de prendre du recul, de rester lucide sur le fait que j'étais de toute façon angoissée quelque part donc que ça n'était pas bon pour moi, mais je ne sais plus si c'est un vrai soulagement parce que je n'étais pas prête, ou le soulagement de souffrir maintenant et d'éviter la grande douleur qui vient plus tard parce que tous les hommes finissent toujours par me quitter. C'est très confus dans ma tête, tout ce que je sais c'est que j'ai passé une heure à pleurer par terre sur mon carrelage et que je n'en peux plus de vivre ça. Je ne comprends pas pourquoi c'est aussi compliqué pour moi. Je ne comprend pas pourquoi ça ne marche pas. Est-ce que quelque chose cloche autant que ça chez moi ? Est-ce que je joue vraiment de malchance à chaque fois ?

Je veux garder en tête toute la montagne que j'ai déjà gravie, tout ce qui est acquis pour de bon, mais c'est vrai que ce soir c'est un peu difficile de rester positive et sereine.
#1336892
hello Janysse,

désolée de ce que tu traverses.

Ne t'en veux pas : tu as su saisir et profiter de bons moments avec quelqu'un, et moi j'y vois surtout de l'instinct de vie, et une capacité au bonheur ( et pas une occasion de te flageller parce que tu as vécu ça alors que tu n'étais pas encore cicatrisée . Après tout, si seuls les gens parfaitement droits dans leur bottes avaient droit à vivre une relation, ça n'en laisserait pas beaucoup ;) )

Maintenant la fin de cette relation fait mal, c’est normal .
Mais ça ne dit rien de ton avenir donc il me parait très prématuré de se projeter façon "elle a fait un bébé toute seule" . (seuls les seniors auront la ref ;) ). J'ai reçu il y a quelques jours un texto m'annonçant une naissance , de la part de quelqu'un que j'ai rencontré ici , fort mal en point et ayant perdu espoir pour pas mal de raisons. La vie réserve de belles surprises , j'ai eu très souvent l'occasion de le constater autour de moi, du haut de mon grand âge ;) .

bon courage à toi, bises
#1336895
Coucou Selma

Merci pour tes mots, j'avais besoin de lire ce genre de choses, merci vraiment. Il y a encore deux mois ça me paraissait impossible de vivre de nouveau quelque chose avec quelqu'un, j'idéalisais encore beaucoup mon ex, et cette histoire m'a au moins fait prendre conscience du fait que c'est possible, que ce sera nécessairement différent, que ce ne sera pas avec quelqu'un qui est lui ou comme lui, et que ça n'en sera pas moins bien pour autant, au contraire.

Alors que mes précédentes histoires se terminaient quand il n'y avait plus rien de possible, que la relation était arrivée au point de non retour, que ce qui était à vivre avait été vécu, là c'est le deuil d'une relation qui aurait pu être et ne sera pas que je dois faire, et c'est plus difficile que ce que je pensais. C'est d'autant plus difficile que c'est un gars bien, qui a fait les choses décemment... et que je connais à peine donc que j'idéalise beaucoup. Je crois que c'est plus facile quand les hommes se comportent comme des goujats, parce que la colère qui vient et le dégoût m'aident à me détacher d'eux.

J'essaie de tirer du réconfort dans le fait que la vie change, que rien n'est permanent. Il y a un an nous fêtions l'anniversaire de mon ex et nous étions fous amoureux. Aujourd'hui il ne reste plus rien de cette relation et alors qu'avant ce genre de pensée me rendait triste et sombre, désormais c'est presque joyeux de constater cela, que rien ne dure, même pas le chagrin. Je ne sais pas où je serai dans un an et je suis presque heureuse de savoir que j'ai encore toute une année pour le découvrir. Je suis de nouveau en Cévennes dans mon village chéri, c'était prévu avant que l'autre m'appelle pour mettre fin à ce début de relation, et c'est rigolo parce qu'après la première rupture avec mon ex j'ai atterri là pour une répétition, qu'après la deuxième je devais aussi aller là-bas pour assurer un concert de Noël, et me voilà de nouveau ici. La part blessée et la petite fille terrorisée en moi regardent cela comme le signe d'une malédiction, d'un retour cyclique des choses dramatiques de mon existence mais je crois qu'il s'agit surtout du signe beaucoup plus joyeux que je suis aimée, que j'ai un refuge, que j'ai des ressources immenses, et que je continue de vivre malgré tout ce qu'on me balance dans la figure.

Nous avons regardé les vidéos de ce concert de Noël il y a trois mois aujourd'hui, et j'ai l'impression que c'était dans une autre vie, je me souviens d'avoir été malheureuse comme les pierres, de m'être tenue au bord du gouffre et à deux doigts de basculer et pourtant cette Janysse que je vois chanter elle est forte, elle assure, elle est là, bien ancrée et elle continue de vivre. Celle que je suis aujourd'hui aussi est forte et continue de vivre.

J'ai mobilisé les copines, je me suis autorisée à pleurer dans les bras de ma coloc. Depuis deux jours je me raconte qu'on pourra redevenir copains comme on l'était avant mais en étant honnête et lucide avec moi-même je sais que je ne pourrai pas entendre parler de sa vie personnelle, de son histoire avec elle, alors que j'aurais aimé être à sa place. Je pense qu'on s'est loupés, j'imagine que ça arrive souvent.

J'essaie de garder l'espoir qu'il y aura de belles surprises mais je sais que j'ai la carte "faire un enfant seule" en main et c'est quand même très rassurant.

Je t'embrasse fort, merci encore
#1336900
Bon eh bien aujourd'hui ça ne va pas du tout. Je me sens hyper angoissée, hyper nouée, j'ai la nausée et les larmes aux yeux. Et (peut-être est-ce positif) je suis en colère. Depuis deux jours je me dis que j'ai vraiment pas de chance, que le timing, qu'on s'est loupés etc mais en fait ce n'est pas que le hasard, c'est un choix, c'est le choix que LUI a fait de ne pas continuer avec moi, et pour ça je lui en veux. C'est trop facile de dire que c'est une histoire de timing alors que c'est son choix à lui.

J'ai déjà tellement traversé de trucs, je SAIS que je vais m'en relever mais je suis vraiment dans le dur là.
#1336901
Hello hello!
C’est normal d’être dans le dur un peu, c’est humain!
Le fait que ça l’ai pas fait cette fois c’est pas grave en fait (en plus le gars a été correct), mets en perspective et justement réjouis toi d’avoir été capable ne serait ce que « juste » d’envisager autre chose. Tu lui as plu. Il a eu envie. Et qu’il ait choisi autre chose ne remets pas Janysse en question, son amabilité, sa force, etc…
Des fois, si, le timing joue. Et parfois pas comme on s’y attend. Tu vois avec le recul l’ex qui m’a amenée ici ben j’aurais préféré qu’il fasse sa crise mystique bien avant, j’aurais pas « perdu » 3 ans dans cette histoire. Donc en soit ces quelques semaines, cette parenthèse, plutôt que de la voir comme un échec, essaie de la regarder comme la confirmation que si, tu es debout, capable de ressentir, d’avoir envie, de te projeter.
C’est déjà un pas immense ça!
#1336902
Elieza merci pour tes mots, je sais que tu as raison, je n'arrive simplement pas à le voir comme ça pour le moment. Je n'arrête pas d'être méchante avec moi, de me juger comme une pauvre fille qui ne fait que se faire larguer, qui est coincée dans un schéma, qui fait de la merde encore et encore. J'ai besoin qu'on me dise que de toute façon il n'était pas pour moi, parce que penser que je passe à côté d'un mec aussi chouette c'est juste trop dur.
#1336903
Bon la bienveillance vers soi même c’est chaud hein, je détricote ça avec ma psy en ce moment et c’est hallucinant comme on peut être horrible avec soi même.
Pour le coup cnest lui qui passe à côté de toi, pourquoi ça serait toi qui perdrait quelque chose?
#1336904
Oui c'est tellement dur dans les moments de panique comme ça de rester gentille et bienveillante. J'y arrive de plus en plus dans ma vie de tous les jours, et je pense avoir déjà parcouru un chemin immense parce que je ne me déteste plus et que je me trouve vraiment super comme nana, et ça doit se voir que je suis solide. Mais là c'est la panique à bord, et je suis une vraie mégère avec moi-même.
Elieza a écrit :Pour le coup cnest lui qui passe à côté de toi, pourquoi ça serait toi qui perdrait quelque chose?
Je n'avais pas vu ça comme ça... oui c'est complètement lui qui passe à côté de moi
#1336905
Ben oui. Parce que sa nana là qui déboule parce qu’elle vient de se séparer… pardon hein mais si elle avait été vraiment intéressée elle aurait quitté son mec bien avant pour tenter le coup avec escalade boy.
Donc pour le coup lui il passe à côté de Super Janysse pour une nana tiédasse… tant pis pour lui hein…
#1336906
Je suis contente de te "l'entendre lire" parce que c'est un truc qui me trotte dans la tête depuis le début. Moi je suis là, concrètement, je lui ai même fait à bouffer bordel (acte ultime de soin et d'attention pour moi), en chair et en os, on partage des moments, je suis dispo et j'ai envie, et lui il bazarde tout ça comme ça du jour au lendemain pour cette meuf qui vient juste de se séparer ?! Bonne chance hein. (Bon je rage et si ça se trouve ça sera l'amour fou entre eux hein)

Mais oui clairement il passe à côté de Super Janysse, et il n'a pas la moindre idée de ce qu'il rate.
#1336907
Merci Elieza tu m'as vraiment reboostée ! Je dis pas que je ne retrouverai pas à pleurer de nouveau roulée en boule demain mais j'avais besoin de lire et d'entendre tout ça, merci infiniment d'être encore et toujours là malgré les années qui passent <3
#1336924
Coucou,

Je passe une bonne grosse semaine de merde. Ma copine de l'escalade s'est blessée donc je n'ai pas osé aller à la salle toute seule, je sens que ça me manque. Je me sens hyper seule, et ça me fout en rogne parce qu'avant qu'escalade boy se pointe je savourais ma vie et ma solitude. Maintenant je me sens de nouveau seule au monde et c'est juste hyper désagréable comme sensation. Je voudrais juste retrouver l'équilibre et l'enthousiasme que j'avais avant qu'il me lourde, avant même de le rencontrer.

Mon cerveau alterne les moments de panique en mode "putain tout ce que j'ai perdu, la tendresse, etc" et les moments où j'essaie de me rassurer en me disant que de toute façon y'avait des trucs qui me bottaient moyen chez lui. Donc je ne sais pas trop si c'est la blessure liée à mon ex qui se ravive, ou la blessure immémoriale de mes abandons successifs, ou une blessure d'ego particulièrement profonde. Sans doute un peu des trois. Je me rassure encore en me disant qu'à partir du moment où il l'a choisie elle et pas moi c'est qu'il n'était de toute façon pas à la hauteur.

J'aimerais juste retrouver ma capacité à travailler pour me replonger dans ma thèse et oublier tout le reste.
#1336947
Bonjour tout le monde,

Ça ne va pas mieux. Du tout. Je me réveille tous les matins en pleurant, j'ai les larmes aux yeux toute la journée, et je ne comprends pas pourquoi. Le week-end c'est encore pire. J'ai passé le week-end dernier au fond de mon lit à regarder une série. Vendredi et samedi soir j'ai bu un verre avec une copine puis un copain, mais pendant la journée je n'avais rien de prévu, et j'étais incapable de travailler. Personne n'était libre pour passer du temps avec moi.

La semaine a été rude, moins violente que la dernière, mais la bibliothèque est bloquée depuis lundi, j'ai donc passé mes journées seule sur mon canapé à peiner à me concentrer sur mon travail, en attendant avec impatience les séances d'escalade du soir. Et jeudi soir je me suis blessée à la cheville donc je ne peux plus grimper. J'ai passé la journée d'hier avec une copine à la bibliothèque municipale, c'était tellement dur de me concentrer. On est allé boire un verre et grignoter dans mon quartier chéri jusqu'à assez tard, et c'était très chouette. Et ce matin rebelote, réveil en pleurant, je ne peux plus aller faire de l'escalade dimanche, aujourd'hui je n'ai rien de prévu. En fait comme j'inclus le samedi dans mes jours de travail je ne prévois rien, et comme le dimanche nous partons en général tôt en falaise, je ne prévois rien non plus le samedi soir et je ne me sens pas nulle de ne pas être en train de sortir.

Bref je raconte tous ces détails et on s'en fout sans doute un peu, mais tout ça pour dire que je me sens juste très seule. J'ai écrit à des tas de copines pour faire un truc ce week-end, un peu à la dernière minute certes, mais personne n'est dispo. Je me trouve ridicule parce que des tas de gens sont bien plus seuls que moi, j'ai plein de gens autour de moi, je sors assez souvent même si pas très tard à cause de mes médicaments, je fais plein de choses, et pourtant je suis là à pleurer à chaudes larmes parce que je me sens seule et qu'un crétin de seconde catégorie m'a lourdée pour une autre fille. Je suis très nostalgique des soirées dîner/film avec mon ex le week-end. Je pense que j'espérais retrouver ça avec escalade boy (et de toute façon qui ne voudrait pas de ça?).

Vous devez vous dire que vous m'avez déjà vue traverser tellement de tempêtes et m'en relever à chaque fois, que ceci n'est qu'un épisode de rechute, que la guérison n'est pas linéaire etc. Je sais tout ça moi aussi. Mais j'ai l'impression d'être en train de sombrer alors que l'autre teuteu doit être en train se taper sa nana là. J'ai tellement mal de partout je ne sais plus comment faire.
#1336949
Chère jolie Janysse,

Je vais peut-être m’éloigner du sujet, mais une petite voix en moi me chuchote de dire tout simplement: parles-tu à tes parents dans ces moment-là? As-tu la possibilité de les voir? Je crois que tu es un peu loin d’eux, mais dans le doute, je pose la question.

J’avais peut-être abordé le sujet, il y a longtemps, avant d’abandonner. Ce que j’essaie de dire, c’est que certes, c’est le présent qui te blesse et te plonge dans une solitude que tu as du mal à vivre. Je comprends et je suis désolée pour cela. Je me demande simplement si cela t’aiderait de revenir sur les origines de la carence/blessure/peur, etc.

Je sais bien que tu es suivie et sans aucun doute tu parles de ces choses-là.

Je dis juste que se rassurer auprès des siens, panser ses blessures auprès d’un parent qui nous veut du bien, de retourner à nos sources, ça peut apaiser et aider à repartir sur de nouvelles bases.

Pardon si je touche un point sensible, pardon si je me trompe, pardon si j’empire les choses. Je voulais surtout te dire que malgré la distance, je pense à toi et je suis désolée pour tout cela.

Plein de courage <3
#1336966
Chère Eva,

Merci pour ta douceur. Effectivement je suis loin de mes parents, géographiquement mais aussi d'un point de vue relationnel. Les relations sont compliquées avec ma famille et ce n'est pas vraiment un refuge. Quand je suis à bout je m'échoue chez ma mère qui est toujours là pour me faire à manger, s'occuper de moi et me laisser l'espace nécessaire pour panser mes plaies, mais ce ne sont pas des choses dont je parle vraiment avec elle. Tout ce qu'elle trouve à me dire en général c'est "olala mais tu en trouveras un autre". Ce qui n'est certes pas faux, mais pas très utile sur le moment.

Alors j'ai appelé mes meilleures amies pour avoir un peu de réconfort. Les deux m'ont balancé, chacune à leur tour, que cette histoire ce n'était rien du tout, que c'était juste un plan cul, et que si j'étais dans cet état après ça il fallait vraiment que je travaille sur moi, que j'apprenne à être bien toute seule, que je me blinde, et que ce qui s'était passé était normal et même il avait fait les choses bien. Il y a du vrai. Mais de la part de nanas qui n'ont pas été célibataires depuis 10 ans, je trouve ça légèrement gonflé et un chouille culpabilisant. J'ai dit oui oui, j'ai raccroché, et j'étais encore plus mal. Je crois vraiment que j'ai pleuré sans discontinuer de 9h du matin à 15h de l'après-midi samedi. Une troisième copine m'a balancé que mes amies avaient raison, que tout ce que je traversais n'était pas normal tellement c'était violent, et qu'il fallait que j'appelle ma psychiatre pour trouver une solution urgemment. Aussi, elle m'a donné comme conseil de prétendre que ça va bien parce que les gens sont attirés par des personnes solaires, et que parfois il faut savoir ignorer ses émotions. Bon. Ça m'a semblé tellement ridicule que j'en ai arrêté de pleurer (et deux jours après j'en ris presque tellement c'est con).

Heureusement je suis aussi entourée de personnes sensibles et bienveillantes et qui, sans complaisance aucune, acceptent d'accueillir ma peine sans en questionner l'origine ou la légitimité. Avec elles je me sens valide, je sens que j'ai le droit de me sentir comme je me sens, que c'est comme ça, que ça ne sert à rien de se trouver conne ou nulle d'être malheureuse. J'encaisse un peu trop depuis 9 mois, c'est normal que je craque parfois, c'est normal que cette fin de relation me rende triste, et c'est ok de sombrer un peu aussi.

Et aujourd'hui ça va mieux, je me suis même remise à bosser, toujours un peu angoissée et triste mais quand même un peu plus légère. J'avais besoin de ce gros nettoyage émotionnel, de pleurer tout ce que j'avais avant de repartir au front. Et j'ai appris une chose très importante aussi : qui ne PAS appeler quand ça ne va pas. Et vers qui me tourner avec confiance. Je suis très en colère envers mes amies. Ce qui est très bon signe parce que j'ai passé l'essentiel de ma vie à juste me sentir nulle ou mal quand elles me sortaient des trucs pareils, à me ranger à leurs avis, à faire le paillasson. J'ai passé l'année 2022 à apprendre avec ma psy ce que c'était la colère et visiblement ça porte ses fruits. Une victoire, une.

Je m'arrête là. Je profite de ce moment de mieux pour avancer dans mon travail.

je vous embrasse
#1336981
Chère jolie Janysse,

Je te remercie pour ton gentil mot. J’ai tout de suite regretté mon message, j’ai eu trop peur de te blesser, aussi, j’ai voulu vite l’effacer, avant d’assumer et d’oser me tromper. J’ai réalisé que je parlais de moi dans ces mots que j’écrivais : mes parents sont mon refuge, ils m’apaisent… Je dois apprendre à me dissocier davantage des autres si je souhaite exprimer quelque chose.

Du reste, je te trouve toujours plus forte, malgré tous les moments éprouvants par lesquels tu passes.

Juste deux petites choses que j’aimerais partager avec toi. Il n’y a pas longtemps, j’ai lu une phrase d’une célèbre chanteuse, j’essaie de la traduire: « certaines femmes choisissent de poursuivre des hommes, pendant que d’autres poursuivent leurs rêves. Si tu te demandes dans quelle direction avancer, rappelle-toi que ta carrière ne viendra jamais te dire qu’elle ne t’aime plus ».

Je trouve l’image tellement vraie…

Je viens d’en lire une autre à l’instant: « si tu cherches à poursuivre les papillons, ces derniers s’envoleront. Mais si tu passes ton temps à cultiver ton propre jardin, les papillons viendront à toi. »

La vie n’est pas aussi douce que les images évoquées, mais on sait que le célèbre mot de Voltaire est vrai.

Tes larmes te rappellent combien tu es sensible.

Poursuis tous tes efforts pour la thèse qui t’aimera toujours car elle est le fruit de ton travail et continue de cultiver ton jardin, d’autant qu’au printemps, la saison est propice au renouveau empli d’espoir…

Douces pensées <3
#1336983
Douce Eva,

Ne t'en fais pas, ton message ne m'a pas du tout blessée bien au contraire. Mes relations avec mes parents s'apaisent au fil des années de thérapie et des kilomètres qui nous séparent. Je ne suis plus autant à vif ou en colère même si je travaille encore dessus. Tu fais bien de proposer des pistes. Nous parlons toutes et tous d'un certain endroit, c'est normal d'exprimer son point de vue, de sa fenêtre à soi, personne n'a jamais toutes les cartes en main pour voir au-delà de soi.

Tes petites phrases me rappellent ce pour quoi je travaille, pourquoi je me bats, pourquoi j'existe. Dans les faits la vie est une chienne qui nous balance des épreuves dans la gueule les unes après les autres, mais si je dois réussir un truc, autant que ce soit ça. J'ai trop donné pour ne pas aller jusqu'au bout. Je deviendrai chercheuse - je ne sais pas quoi faire d'autre sinon.

Hier soir je suis allée boire un verre avec une copine sur la placette du quartier, et je suis tombée sur deux copains, et puis une autre copine, et ces retrouvailles improbables étaient toutes douces. Tous ces gens ne se connaissaient pas et c'était joyeux de voir se rencontrer les différents mondes dans lesquels j'évolue, de constater que je suis entourée, que j'ai construit une vie sociale solide et saine, moi qui me suis toujours laissée porter en attendant que ça se passe.

Je suis fière de moi. Je regarde tout ce que j'ai construit et j'éprouve de la gratitude et de la tendresse pour moi.

Je t'embrasse Eva, et toutes celles et ceux qui passeront par-là.
#1336984
Coucou jolie Janysse,

tu peux tout à fait être fière de toi ;-)

Pour rebondir sur les échanges précédents, oui je trouve important de savoir vers qui on peut se tourner ( ou pas) dans telle ou telle situation. On va dire que les compétences des uns correspondent à certaines situations et pas à d'autres.
En ce qui me concerne je n'ai aucune famille vers qui me tourner, déjà parce que j'en ai fort peu , et que les compétences de ma mère en la matière sont ...limitées ( lors de ce terrible été 2018 , elle m’avait dit que faire appel à un psy c'était des conneries et de l'argent gâché en substance :lol: et de manière générale elle a toujours montré pas mal de mépris pour mes peines , de cœur en particulier, sur le mode "faut pas s'écouter" ). Idem, une amie en couple avec la même personne depuis 1998 ( pour de vrai) avait dit "ah bon ben c'est une rupture hein " ( en me donnant l'impression de balayer du revers de la main mon désespoir à l'époque)
Globalement je me sens beaucoup mieux depuis que je n'attends plus des autres ce qu'ils sont incapables de donner,ça me permet d'apprécier davantage leurs bons côtés ;)

Je te sens de plus en plus forte Janysse, bravo pour tout ça et bon courage pour ta thèse, dans ton jardin ;)

bises à toutes :bisou:
#1336999
Coucou Selma,

Ce que tu racontes de tes amies et de ma mère me parle beaucoup ! Je trouve ça complètement hallucinant que des gens qui n'ont jamais connu de rupture douloureuse, genre vraiment zéro, viennent nous expliquer comment gérer le truc. Depuis samedi et ces coups de téléphone je suis en colère contre mes amies et ça me fait du bien parce que je n'ai jamais osé être en colère contre elles - même dans l'intimité de mon for intérieur.
Selmasultane a écrit :Je te sens de plus en plus forte Janysse
Ça c'est vraiment très gentil parce que moi j'en ai pas toujours l'impression. Hier soir une amie m'expliquait que lorsqu'elle repensait à ses histoires passées, tout était désormais archivé, elle se souvenait des bons moments, elle n'avait plus de rancoeur ni de colère, c'était du passé. Je me suis mise à pleurer (je pleure souvent) parce que toutes mes histoires passées, celles racontées ici sur ce forum, me laissent encore un goût amer, j'y pense avec colère, tristesse et beaucoup d'angoisse. Je pleurais en lui disant que mon ex me manquait. Je me sens traumatisée en fait. J'ai l'impression et j'ai peur de revivre encore et encore la même chose. Je pense que je vais demander à ma psy de m'aider à travailler sur ça maintenant.

Je continue mon petit chemin, sans grand enthousiasme, mais je continue.

Bisous
#1337089
Coucou tout le monde,

Depuis un mois que cette nouvelle relation est finie, et quatre mois celle avec mon ex, ça va un petit peu mieux. Ç'a été très difficile mais je me suis remise à écrire ma thèse, je me suis remise à écrire mon journal, je me suis remise à la méditation, je me suis remise à trouver de la joie dans mon quotidien.

J'ai donné un concert dans un bar il y a dix jours avec mon quatuor, et le bar était rempli à craquer, et tout le monde nous écoutait, et pour une fois je me sentais bien, je me sentais sûre de moi, je me sentais heureuse d'être avec mes amies et de chanter ensemble. Le public a tellement aimé que nous avons fait presque 400 euros de chapeau ! Je trouve ça fou, comme c'est la première fois pour moi, qu'on puisse tellement aimer ce qu'on fait, qu'on ait envie de nous DONNER DE L'ARGENT...! J'ai passé le week-end suivant en Cévennes, j'ai mis les pieds dans la rivière glacée, et mes amis m'ont invitée à venir quand je voulais, cet été mais oui bien sûr, tu as ta chambre attitrée maintenant. J'ai un refuge. J'ai un refuge. J'ai un refuge. Ce n'est pas celui auquel je m'attendais (le couple), mais ça y est je l'ai trouvé.

Depuis j'ai repris mon petit train train et je suis plus posée, plus sereine. Je pense à mon ex tous les jours, je pense à escalade boy tous les jours, et je suis en boucle sur certains dialogues internes, mais la méditation m'aide à me détacher de tout ça et laisser passer. J'ai commencé un travail spécifique avec ma psy où nous revenons sur chacune de mes ruptures (il y en a un paquet) pour voir où j'en suis. Globalement, je suis terriblement en colère contre tous ces mecs. Même contre l'ex du tout début de ce fil, il y a maintenant 8 ans. Et cette colère m'épuise parce qu'elle est présente tous les jours. Le boulot maintenant ça va être d'apprendre à pardonner. Sacré programme et je ne m'en sens pas vraiment capable, mais après tout je ne pensais pas être capable de me mettre en colère il y a encore un an et me voilà maintenant à bouillir contre le monde entier, à haïr mes ex, à souhaiter ardemment que mes amies se fassent larguer, etc etc. C'est épuisant de vivre autant d'émotions.

Voilà, je m'accroche. J'écris, je cuisine, je grimpe, je me sens seule, je pleure, je rumine, mais je m'accroche. Prochaine étape : grand ménage de printemps dans ma chambre dont on ne voit même plus le sol... (et pourtant elle fait 20m2, ça vous laisse une idée du bazar dans lequel je vis depuis un mois).

Je vous embrasse
#1337095
Hmmm, vraiment je ne sais pas. Je suis en colère contre eux, je les déteste de m'avoir fait souffrir (plus que de m'avoir quittée avec le recul), de m'avoir rabaissée, de m'avoir utilisée, d'avoir pris encore et encore, de m'avoir aussi mal aimée, de m'avoir abîmée un peu plus à chaque fois. Je suis en colère contre la vie parce que c'est injuste d'avoir vécu tout ça - alors oui la vie est injuste et je pourrais être orpheline ou victime d'inceste ou mutilée ou autre, mais laissez moi être en colère. Je suis en colère contre mes amies qui ne comprennent pas, qui ne peuvent pas comprendre parce qu'elles n'ont jamais vécu ça. Je suis en colère contre ma famille dysfonctionnelle qui m'a bousillée avant même que j'aie l'âge de comprendre quoique ce soit.

Escalade boy ouais, je me sens un peu conne de m'être fait avoir comme ça. Là je suis un peu en colère contre moi, c'est sûr...
#1337096
Janysse a écrit : 19 avr. 2023, 15:31 Hmmm, vraiment je ne sais pas. Je suis en colère contre eux, je les déteste de m'avoir fait souffrir (plus que de m'avoir quittée avec le recul), de m'avoir rabaissée, de m'avoir utilisée, d'avoir pris encore et encore, de m'avoir aussi mal aimée, de m'avoir abîmée un peu plus à chaque fois. Je suis en colère contre la vie parce que c'est injuste d'avoir vécu tout ça - alors oui la vie est injuste et je pourrais être orpheline ou victime d'inceste ou mutilée ou autre, mais laissez moi être en colère. Je suis en colère contre mes amies qui ne comprennent pas, qui ne peuvent pas comprendre parce qu'elles n'ont jamais vécu ça. Je suis en colère contre ma famille dysfonctionnelle qui m'a bousillée avant même que j'aie l'âge de comprendre quoique ce soit.

Escalade boy ouais, je me sens un peu conne de m'être fait avoir comme ça. Là je suis un peu en colère contre moi, c'est sûr...
Janysse... :bisou: et smileygroscalins...
#1337097
Ah mais tu as le droit d'être en colère hein...
Après, mais j'extrapole sur ma propre expérience psy, la colère quelque part elle attend une forme de réparation, ce que tu n'obtiendras pas bien sur.
Et être en colère contre les autres, c'est aussi (ca peut être) une forme de colère contre soi, de s'être laissée faire, de ne pas avoir su choisir ce qui est bien pour nous, de ne pas choisir les bonnes personnes, d'avoir l'impression de se laisser marcher dessus, etc...
Je ne sais pas hein, ma psy me propose parfois des choses auxquelles je ne penserais pas par moi même...

Mais quoi qu'il en soit, tu vas t'en sortir :)
#1337124
Elieza a écrit :la colère quelque part elle attend une forme de réparation, ce que tu n'obtiendras pas bien sur.
Oui tu tapes dans le mille, il y a quelque chose en moi qui attend ça. Et ça prend beaucoup de place, de la place inutile puisque ça ne viendra pas. Je suis en colère d'avoir subi tout ça, et de savoir que rien ne viendra réparer les dégâts qui ont été faits, que c'est à moi de me taper tout le boulot toute seule.

Par rapport à escalade boy je suis clairement en colère contre moi de m'être laissée aller à lui donner de ma personne, de lui avoir fait confiance, d'avoir cru que c'était possible, d'avoir cru à ce qu'il me disait - même si c'était sûrement sincère et vrai dans sa tête à ce moment-là -, je ne me remets pas de la violence et de la brutalité de cette fin. Je suis en colère contre moi de ne pas avoir su dire merde à mes amies qui me racontaient des conneries monumentales et culpabilisantes. Je suis peut -être encore en colère contre moi de n'être pas partie quand il aurait fallu.

J'ai encore du travail, tellement de travail...
#1337187
Coucou !

Eh bien figure toi que oui je vais bien !

Je me suis remise à écrire sur un bon rythme et je prends soin de moi. Je me suis vraiment blessée à l'escalade au point de devoir arrêter de grimper depuis 3-4 semaines, et je vais chez le kiné tous les jours, donc ça me manque beaucoup, mais apparemment j'ai le droit d'y retourner la semaine prochaine ! J'ai plutôt bien vécu cette absence, ne pas être à la salle voulait aussi dire moins penser à escalade boy...

Je médite presque tous les jours, je me suis mise au crochet (nouvelle passion), j'écris tous les matins dans mon journal mes gratitudes du jour. Je n'ai plus peur de passer du temps seule, et même j'ai beaucoup trop d'amis et de choses prévues, alors je chéris les moments de paix ! Je suis beaucoup sortie dernièrement et ça a un peu affecté mon travail, grosse fatigue, donc maintenant je ralentis, je passe des soirées tranquilles pour être en forme pour écrire et travailler le lendemain. J'ai prévu mes vacances dans mes Cévennes chéries cet été, et de rentrer chez mes parents pour travailler. J'ai retrouvé un vrai enthousiasme pour la vie que je mène, de la joie dans ce que je fais, et même de l'excitation en anticipant certaines choses (une sortie escalade à venir, une copine qui vient me rendre visite, une après-midi plage à la mer toute seule, ma séance de yoga du dimanche, etc). Je me fais passer en premier pour tout. Je n'ai pas d'enfant qui serait ma priorité, un jour ce sera le cas, donc je profite pour ne faire que les choses importantes pour moi (en respectant mes engagements auprès des autres cela dit). Là par exemple je suis invitée à un mariage à Paris en juillet d'un vieux copain, mais j'angoisse à l'idée de devoir organiser mon voyage, trouver où dormir, la tenue, la soirée... J'en ai fait une mini-insomnie alors j'ai décidé de ne pas y aller (en essayant de ne pas me sentir coupable, tant pis hein).

Je pense très souvent à mon ex, au gars de l'escalade. Je pense que c'est normal parce que c'est encore récent cette affaire mine de rien. J'aurais presque envie d'aller de nouveau faire des rencontres mais NON. Comme je le disais à Elieza en privé, tous les hommes que j'ai connus ou presque m'ont déçue/blessée/humiliée/violée/quittée (pas battue, j'ai eu de la chance). J'ai envie d'une rencontre, j'ai très envie d'une vie de couple saine et chouette, je suis très nostalgique des doux moments avec mon ex, de la tendresse physique que je n'ai plus, mais j'ai une priorité et elle s'appelle finir ma thèse. Je pense aujourd'hui que je suis capable de me remettre de n'importe quelle déception amoureuse, que je suis hyper forte et increvable. Mais je ne peux pas me permettre de mettre encore et encore mon travail en danger (parce que chaque déception c'est minimum un mois sans bosser pour m'en remettre or désormais le temps compte). Je préfère être seule et être bien, dans une vie très chouette, bien remplie, entourée, qui est une vie hyper privilégiée, avec un réel équilibre et la joie de vivre que je me suis découverte (et qui a trop longtemps été démolie par mes dépressions, des relations nulles, mon enfance etc, et qui est peut-être une des raisons pour lesquelles je ne me suis pas tuée il y a quelques années), plutôt que d'être en train de vivre une relation peu satisfaisante et douloureuse ou d'être en train de me remettre d'une énième déception. J'aspire à la tranquillité d'esprit !

C'est bon merci j'ai assez donné, parce qu'aujourd'hui ça fait un an que ma vie est angoissante, chaotique, un an que mon ex m'a appelée en pleurant parce que son ex avait un nouveau mec, et j'ai passé un an à faire la psy, me remettre d'une première rupture, revivre une relation angoissante et refaire la psy, me faire traiter comme un plan cul après un an de relation, me remettre d'une deuxième rupture, et puis d'une troisième avec l'autre branque, donc j'ai décidé que j'allais arrêter les frais, les conneries, et les mecs. Je m'attache, c'est comme ça, je veux du sérieux, je veux y croire, donc vraiment il ne faut pas que j'aille me fourrer dans des trucs légers parce que je ne peux pas gérer ça. J'ai fait ma paix avec ça. Je sais que j'aurai de nouveau des moments de pas bien, parce que mon humeur est fluctuante (je ne prends pas des cachetons pour rien), mais je sais que c'est temporaire.

Je travaille avec ma psy sur ma colère, on a passé la dernière séance sur mon ex... de 2015, le gars du début de ce fil :lol: ! Et ça avance. Je suis hyper reconnaissante pour moi-même de l'avoir choisie elle, et pour le boulot qu'elle fait avec moi.

La fermeture du forum a été un vrai coup dur, je n'avais plus de refuge, plus de maison, quelque chose en moi s'est dit "bon, maintenant il faut apprendre à vivre toute seule". J'ai l'impression de mener ici une sorte de double vie depuis 12 ans, et 12 ans dans la vie d'une jeune femme de bientôt 30, ça compte beaucoup. Toute ma vie d'adulte je l'ai passée ici, et le forum et ses membres, vous, avez été témoin de chacun de mes drames, de chacune de mes joies, de mes réussites, de mes histoires d'amour et de leur fin, et même si j'ai une vie IRL, des personnes qui m'aiment et qui ont oeuvré pour mon bien, je sais que c'est aussi à vous que je dois d'être encore en vie (quand on m'a parlé des CMP il y a 8 ans, quand on m'a encouragée à prendre des médicaments il y a 6 ans, etc, quand vous m'avez ramassée à la petite cuillère, à chaque fois) et d'être aussi solide aujourd'hui. Il n'y a aucun mot pour exprimer l'immensité de ma gratitude pour toute la force que vous m'avez donnée au fil des années, et j'espère seulement qu'en votre for intérieur vous le savez déjà.

Voilà, mon côté drama queen ne pouvait pas ne pas écrire un pavé pour cette réouverture du forum :lol:

J'espère que tu vas bien N7, que tout le monde va bien, et je vous embrasse bien fort :bisou:
#1337193
Oh Janysse, quel plaisir de te retrouver :bisou:

Une de mes plus grandes tristesses à la fermeture de ce forum était de ne plus savoir ce que tu deviens.

C'est chouette de te lire si douce envers toi même, de t'entendre dire que tu penses à ces ruptures mais que c'est normal ( ça l'est ), que tu veux du sérieux ( tu en as tout à fait le droit ) , que ta tranquillité d'esprit est primordiale, bref d'affirmer tes priorités à toi , d'être consciente de tes besoins à toi, ici , maintenant ;)
#1337207
Moi aussi Elieza <3

Et merci pour ton gentil message Selma, je suis trop heureuse de te retrouver aussi ! C'est un savant numéro d'équilibriste... tu vois aujourd'hui j'ai une petite gueule de bois, ma copine avec qui je devais aller à la mer manger des huîtres demain m'a lâchée, et j'ai passé 30 min à stalker ces deux garçons, donc le moral qui plonge... Mais c'est ok, c'est comme ça, j'ai besoin de sommeil et de repos, alors je me suis calée devant ma série avec mon ouvrage au crochet, je travaille mes chants, ce soir j'ai un bon petit plat cuisiné qui m'attend, demain une journée de travail, un tour à la jardinerie (je dois rempoter mes plantes depuis 1 an et demi les pauvres) et une séance de yoga avec ma copine de l'escalade, donc tout va bien !

Bisous tout plein
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