Bonjour Allys, et merci pour tes interventions toujours pertinentes...
Allys a écrit :Dans l’état actuel des choses, quand tu décèdera (le plus tard possible je te le souhaite), cette maison appartiendra à tes enfants non à elle, non aux siens, et tes enfants auront tout droit de lui réclamer de partir, de revendre la maison ou qu’elle leur paye un loyer pour rester… Et si vous vous séparez toi tu restes chez toi
C'est un fait, et c'était clairement dit et défini comme ça. A savoir qu'avant d'aménager ensemble, elle partageais un T1bis provisoire avec ses 2 enfants et que la situation n'était plus supportable...bref.
Pour tout te dire, cette réaction n'est pas une surprise pour moi, elle est logique... c'est pour ça aussi que j'ai tardé à proposer un aménagement ensemble, elle pensait que c'était un manque d'engagement, donc clash. J'ai exposé toutes ces raisons... elle me disait à l'époque que je ne pouvais pas savoir avant ni me mettre à sa place dans ce cas... le fait est aussi qu'elle n'a pas trouvé de logement adéquate à l'époque et que ça rentre dans une vraie logique économique. Nous n'avons clairement pas les moyens de trouver une maison mieux que celle que j'ai sur tout les aspect... situation, équipement, surface...
Allys a écrit :car cette histoire de logement est à mon avis, une histoire de « place », une histoire de « foyer », une histoire de « famille ».
Etes-vous une « famille » ? Y a-t-il des moments de convivialité familiale comme des repas pris ensembles, des rires, des jeux, de la proximité des corps (Par exemple mon compagnon, chahute beaucoup avec mes enfants, et moi également avec son enfant) ?
Je te rejoins la-dessus, de mon coté je n'hésite pas à interagir avec ses enfants mais ça c'est pas trop dans sa nature. Les miens sont plus demandeur d'interactions, et ça ne lui va pas. Quand ses enfants sont pas là, il faudrait presque que mes mômes ne l’approche pas...
...et oui, j'ai toujours pris l'habitude de dîner, déjeuner en famille, ensemble, sans la télé.
Mes mômes ont l'habitude de ça mais moins de son coté, et pour moi: non, c'est pas des glaces tous les jours, et non, on passe pas la soirée devant la télé, et non on va pas rester enfermer toute la journée, y'a toujours une rando, un tour de vélo à faire...
Et ça effectivement, elle m'a dit qu'elle avait l'impression de s'effacer et d'imposer un rythme de vie à ses enfants qui ne correspond pas... plus le logement en effet c'est pesant.
Après tout est histoire de compromis. Mais quand on est trop ensemble à 6, ça clash vite. Car on a pas le même rythme.
Pour revenir sur le mot "famille", ça lui donne un peu des sueurs froides. Car ça implique aussi un engagement, une responsabilité dans ce rôle de "belle-mère". Elle a du mal avec ça.
De mon coté, comme elle fini le taf un peu plus tard, j'ai pris l'habitude de préparer les repas du soir, pour elle, ses enfants et moi. ça lui va pas non plus, car ça change les habitudes alimentaires, malgré que j'essais de faire en fonction des goûts de chacun. Mais du coup ça la met dans une place d'invité je suppose... bon, on a pas mal discuté de tout ça ce we.
J'ai aussi discuté avec mes enfants. On verra comment les choses avancent.
Allys a écrit :
La question est donc a quoi es-tu prêt pour construire avec cette femme ?
...beaucoup de choses... ma limite étant le bien-être de mes enfants.
Allys a écrit :Une autre petite question, ce PACS a-t-il fait l’objet d’un fête ? Ou bien était-ce une simple formalité administrative ?
C'est marrant cette question... ce sujet est venu sur le tapis après son aménagement et le coté logique du pacs qu'elle a mis en avant en priorité. Pour moi j'étais pas forcément partant si ce n'était que administratif, on a donc profité pour se faire un resto, quelques jours d'activités ensemble... mais malheureusement avec le recul je m'en rend compte, on a pas inclus nos enfants la-dedans, peur de la réactions de nos ex- respectifs!
ça fait parti des choses que je veux aussi mettre à plat avec nous 6.
Bon, jai encore du boulot comme tu vois.