- 07 mai 2021, 11:44
#1326528
Bonjour à tous,
Archie, 38 ans, trois enfants, un crédit hypothécaire et en couple depuis 12 ans… jusqu’il y a 10 jours.
En 12 ans nous n’avons été séparés par le boulot qu’une dizaine de jours. Notre histoire tantôt fusionnelle, tantôt dévastatrice et que nous avons construite ensemble nous à échappée pour se terminer brutalement un dimanche soir d’avril.
De disputes en disputes, d’ignorance à agressivité, soucis financiers et éducationnels, tous les cocktails dévastateurs étaient réunis et je n’ai pas su tous les contrôler. Certains aspects de notre vie s’amélioraient et j’étais certain que dans quelques temps, tout allait se résoudre naturellement. Jusqu’à ce soir d’avril, ou après avoir passé la soirée chacun de son côté, j’ouvris Facebook pour consulter son profil (ce que je ne fais jamais) et la réalité m’explosait au visage.
Il y avait trois mois environ, après une énième dispute, elle m’a dit : « c’est fini ! ». Vivant ensemble avec notre famille et ayant vécu plus d’une dispute, je ne l’ai pas écouté. Depuis ce jour, elle s’est laissée approché par un autre. Elle se laissais progressivement séduire et se sentir désirer. Deux mois de jeu. Et le troisième mois, la relation démarrait officiellement pour eux sans que je me doute de quoi que ce soit. Elle me répétait : « tu sa le droit de fréquenter quelqu’un d’autre ». Mais je refusais même d’apporter une attention à ce qu’elle disait. Je découvrais donc l’affreuse vérité. Une relation d’un mois, dont nos enfants (12 ans, 8ans et 2 ans) étaient aux courants. S’en suivit une nuit de discussion, d’insomnie et dispute. Deux jours après elle devait se faire opérer d’une chirurgie et passer la convalescence chez un tier afin de ne pas impacter ma vie professionnelle et de pouvoir se reposer au calme, sans enfants ni stress d’aucune sorte. Elle m’avait averti et je n’ai même pas tilté. C’est lui qui est venu la chercher le matin pour la conduire à la clinique. Déchirant, insupportable. J’ai réussi à la convaincre de revenir à la maison passer sa convalescence. Elle a accepté à la condition que je la laisse se reposer. La, j’ai commis toutes les erreurs : pleures, discussions, fleures, chocolats, promesses, sacrifices, changements, supplices, colères, chantages, dénigrement, insultes, questions, encore des questions. Un soir, elle s’est lâchée, la confession du siècle et m’a tout expliqué. J’ai écouté le cœur lourd mais avec attention. Elle m’avoua que c’était ce dont elle avait besoin, se sentir à nouveau désirer, aimer, avoir le contrôle d’un homme à ses pieds. Elle m’avoua aussi avoir tenté d’éprouver des remords mais son niveau de détestation de ma personne la laissait totalement indifférente. Depuis nous vivons ensemble… mais séparé, dans la même maison, le temps de sa rééducation, de trouver une solution immobilière et logistique, d’avancer.
Je suis dévasté, détruit, vide. Entre espoir et désespoir. Je ne sais toujours pas à quel stade je suis. Déni ? Colère ? tristesse ? Tous à la foi ? J’ai l’impression que je suis perpétuellement triste. Je l’aime infiniment mais nous en sommes la et je tendrais vers une certaine résignation. De toute façon, ça n’est plus moi qui ai les cartes en mains. Le choix ne m’appartient plus.
Au jour d’aujourd’hui, la vie est une vraie torture, je tente d’accepter, mais je suis condamné à vivre avec en sachant la situation. Chaque fois qu’elle est sur son gsm, j’imagine à qui elle parle, je devine ce qu’elle envoi. Un véritable supplice.
Voici ce que j’ai entrepris après avoir tiré toutes mes cartouches :
- Consultation médicale, 5 semaines d’écartement professionnel plus consultation psychologique,
- Thérapie psychologique en cours,
- Lettre magique,
- Silence radio (altéré par le fait de vivre ensemble, des soins que je lui apporte et de nos enfants, mais je réduis au strict minimum, j’évite d’être dans la même pièce),
- Poker face lorsqu’elle me sollicite, je reste poli mais ne sais pas être enjoué.
Mon introspection :
- Je n’ai pas su l’écouter, la comprendre et en prendre soin,
- Je ne l’ai pas vu venir, je n’ai pas accepté de le voir arriver,
- Mon comportement grincheux, colérique et autocentré.
Mes reproches :
- Elle a baissé les bras,
- Elle ne nous a pas compris, elle déformait tous mes propos,
- Elle s’est laissée enfermé dans sa logique.
La principale question que je me pose à l’heure actuelle est :
- Est-ce une relation rebond de sa part ? voulue ? subie ?
- Est-elle vraiment amoureuse de lui ?
- Est-ce réellement terminé ?
L’objectif actuel est de panser les plaies, d’accepter, de regarder dans une autre direction, de laisser du temps, de prendre du recul, de me reconstruire. Mais qu’est ce que c’est dure et la situation n’aide pas.
J’ai encore de l’espoir pour nous, mais je n’espère plus, du moins j’essaye de ne plus espérer. J’essaye de me convaincre, que peut être, c’est mieux ainsi, et qui si elle doit revenir, elle reviendra.
J’aimerai partager sur ce plus dur passage de ma vie, parler avec des gens qui connaissent/ont connu une situation aussi merdique, trouver des pistes de solution, guérir.
Archie, 38 ans, trois enfants, un crédit hypothécaire et en couple depuis 12 ans… jusqu’il y a 10 jours.
En 12 ans nous n’avons été séparés par le boulot qu’une dizaine de jours. Notre histoire tantôt fusionnelle, tantôt dévastatrice et que nous avons construite ensemble nous à échappée pour se terminer brutalement un dimanche soir d’avril.
De disputes en disputes, d’ignorance à agressivité, soucis financiers et éducationnels, tous les cocktails dévastateurs étaient réunis et je n’ai pas su tous les contrôler. Certains aspects de notre vie s’amélioraient et j’étais certain que dans quelques temps, tout allait se résoudre naturellement. Jusqu’à ce soir d’avril, ou après avoir passé la soirée chacun de son côté, j’ouvris Facebook pour consulter son profil (ce que je ne fais jamais) et la réalité m’explosait au visage.
Il y avait trois mois environ, après une énième dispute, elle m’a dit : « c’est fini ! ». Vivant ensemble avec notre famille et ayant vécu plus d’une dispute, je ne l’ai pas écouté. Depuis ce jour, elle s’est laissée approché par un autre. Elle se laissais progressivement séduire et se sentir désirer. Deux mois de jeu. Et le troisième mois, la relation démarrait officiellement pour eux sans que je me doute de quoi que ce soit. Elle me répétait : « tu sa le droit de fréquenter quelqu’un d’autre ». Mais je refusais même d’apporter une attention à ce qu’elle disait. Je découvrais donc l’affreuse vérité. Une relation d’un mois, dont nos enfants (12 ans, 8ans et 2 ans) étaient aux courants. S’en suivit une nuit de discussion, d’insomnie et dispute. Deux jours après elle devait se faire opérer d’une chirurgie et passer la convalescence chez un tier afin de ne pas impacter ma vie professionnelle et de pouvoir se reposer au calme, sans enfants ni stress d’aucune sorte. Elle m’avait averti et je n’ai même pas tilté. C’est lui qui est venu la chercher le matin pour la conduire à la clinique. Déchirant, insupportable. J’ai réussi à la convaincre de revenir à la maison passer sa convalescence. Elle a accepté à la condition que je la laisse se reposer. La, j’ai commis toutes les erreurs : pleures, discussions, fleures, chocolats, promesses, sacrifices, changements, supplices, colères, chantages, dénigrement, insultes, questions, encore des questions. Un soir, elle s’est lâchée, la confession du siècle et m’a tout expliqué. J’ai écouté le cœur lourd mais avec attention. Elle m’avoua que c’était ce dont elle avait besoin, se sentir à nouveau désirer, aimer, avoir le contrôle d’un homme à ses pieds. Elle m’avoua aussi avoir tenté d’éprouver des remords mais son niveau de détestation de ma personne la laissait totalement indifférente. Depuis nous vivons ensemble… mais séparé, dans la même maison, le temps de sa rééducation, de trouver une solution immobilière et logistique, d’avancer.
Je suis dévasté, détruit, vide. Entre espoir et désespoir. Je ne sais toujours pas à quel stade je suis. Déni ? Colère ? tristesse ? Tous à la foi ? J’ai l’impression que je suis perpétuellement triste. Je l’aime infiniment mais nous en sommes la et je tendrais vers une certaine résignation. De toute façon, ça n’est plus moi qui ai les cartes en mains. Le choix ne m’appartient plus.
Au jour d’aujourd’hui, la vie est une vraie torture, je tente d’accepter, mais je suis condamné à vivre avec en sachant la situation. Chaque fois qu’elle est sur son gsm, j’imagine à qui elle parle, je devine ce qu’elle envoi. Un véritable supplice.
Voici ce que j’ai entrepris après avoir tiré toutes mes cartouches :
- Consultation médicale, 5 semaines d’écartement professionnel plus consultation psychologique,
- Thérapie psychologique en cours,
- Lettre magique,
- Silence radio (altéré par le fait de vivre ensemble, des soins que je lui apporte et de nos enfants, mais je réduis au strict minimum, j’évite d’être dans la même pièce),
- Poker face lorsqu’elle me sollicite, je reste poli mais ne sais pas être enjoué.
Mon introspection :
- Je n’ai pas su l’écouter, la comprendre et en prendre soin,
- Je ne l’ai pas vu venir, je n’ai pas accepté de le voir arriver,
- Mon comportement grincheux, colérique et autocentré.
Mes reproches :
- Elle a baissé les bras,
- Elle ne nous a pas compris, elle déformait tous mes propos,
- Elle s’est laissée enfermé dans sa logique.
La principale question que je me pose à l’heure actuelle est :
- Est-ce une relation rebond de sa part ? voulue ? subie ?
- Est-elle vraiment amoureuse de lui ?
- Est-ce réellement terminé ?
L’objectif actuel est de panser les plaies, d’accepter, de regarder dans une autre direction, de laisser du temps, de prendre du recul, de me reconstruire. Mais qu’est ce que c’est dure et la situation n’aide pas.
J’ai encore de l’espoir pour nous, mais je n’espère plus, du moins j’essaye de ne plus espérer. J’essaye de me convaincre, que peut être, c’est mieux ainsi, et qui si elle doit revenir, elle reviendra.
J’aimerai partager sur ce plus dur passage de ma vie, parler avec des gens qui connaissent/ont connu une situation aussi merdique, trouver des pistes de solution, guérir.