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Je commence enfin le deuil après 6 ans


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Bonjour à toutes et à tous,


Je me présente rapidement : plus de 40 ans, je commence enfin à faire le deuil d'une histoire qui, quoique très très courte, ne m'a pas laissée en paix durant... six ans !


Je suppose que j'irai dans la rubrique "votre histoire" pour en parler davantage ; mais disons qu'en gros, je crois que j'ai différé le "deuil" pour éviter de souffrir.


Donc à présent, je passe par des hauts et des bas, mais c'est tout de même moins violent avec plusieurs années de recul.


Je m'inscris sur ce forum pour me sentir soutenue, conseillée, pour partager aussi, bien qu'en général, il s'agit plutôt de relations longues dont il est question, et je sais qu'on conçoit très mal qu'une histoire version "flash éclair" puisse marquer autant, mais c'est bien le cas.


Merci d'avance à celles et ceux qui voudront bien répondre, et qui le feront plutôt, je suppose, dans la rubrique "votre histoire".


Ah, j'allais oublier : j'ai une vie remplie, par mon boulot pour la presse, le sport, quelques amis (même si c'est peu, au final...), et un second livre à paraître prochainement (ce qui représente du boulot également). Et je me sens enfin prête à faire ce fichu deuil que j'ai différé pendant si longtemps.

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Salut Lavieenrose123!

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Alors oui, je continue ici !


Il y a six ans, j'ai eu un vrai coup de foudre par internet, convaincue qu'il fallait vraiment qu'on se rencontre, etc... malgré la distance, et des enfants à charge de chaque côté, 100% à charge.


Rencontre eut lieu, c'est lui qui s'est déplacé, j'ai fait garder ma fille pour l'occasion... et puis, de mon côté, l'impression (ou plutôt la conviction) s'est renforcée, mais d'après lui, ce n'était "pas possible à cause de la distance, soit plus de 500 kms en effet + les enfants).

Conclusion à laquelle j'ai abouti aussi, rationnellement, mais pas de façon irrationnelle.

Et donc, j'ai espéré, rencontré ensuite rapidement quelqu'un d'autre avec qui ça a capoté en six mois, qui ne me convenait pas. Retour, donc, à mon "coup de foudre".


J'ai continué à espérer... on a eu un contact l'une ou l'autre fois, par téléphone mais on ne s'est pas revus bien qu'il l'ait proposé alors que je me rendais dans sa ville. J'y ai en effet séjourné quelques jours, sans finalement le contacter pour qu'on puisse se revoir, j'ignore pourquoi.


Et j'ai continué à espérer, sans que ça me dévore, en poursuivant ma vie, sans en souffrir, mais je crois que pas un jour n'est passé sans que j'aie une pensée pour lui.


Et tout récemment, quelque chose en moi a réalisé que de son côté, il n'avait sûrement eu aucune conviction. Sinon, il aurait fait quelque chose, car même avec la distance et des situations compliquées, ce pouvait être possible (je ne travaillais à l'époque qu'en télé-travail, j'étais prête à déménager, du moins je crois...).


Voilà, à présent que je réalise, c'est dur et pas : j'ai eu un gros moment de vraie dépression, mais ça va mieux, parce que pour la première fois depuis longtemps, j'ai enfin réussi à regarder un autre homme qui me plaît, même si à priori, il n'y a pas de vraie possibilité pour que quelque chose se passe vraiment, et bien... disons que ça m'aide à faire le deuil.


J'ai l'impression d'être "embrouillée" dans ce que j'écris, bon, je ne sais pas...

En tous cas, je réalise et me dis : mais comment peut-on espérer comme ça pendant des années, sur la base de rien, d'une conviction, d'un ressenti certes réel sur le moment, mais tellement éphémère ?

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Ben... si on peut appeler "histoire" quelque chose de si bref que rationnellement, on dira que ça ne vaut rien.

En fait, tout était dans l'intensité, pas dans la durée. Donc, si par "histoire", on entend un minimum de temps, de mois, etc... alors en effet, ce n'était "rien". Et pour moi, c'était énorme : l'impression de savoir exactement qui j'avais en face de moi, une confiance immédiate et totale, ce genre de choses...


En fait, c'est très dur à expliquer car ce n'est pas rationnel du tout.


Ceci dit, je sais que ça peut arriver, de ne pas oublier une personne justement parce qu'on a commencé quelque chose, mais sans aller plus loin. Simplement, ça semble dingue car c'est peu fréquent (à la limite, le coup de l'ami d'enfance ou l'amour d'ado. qu'on veut retrouver, ça passe mieux).


Donc, je me sens très seule, et me comprends en un sens, et pas. La plupart des gens considèrent que le projet passe d'abord : "je veux rencontrer quelqu'un et si ça entre à peu près dans mes critères, alors c'est ok". Il y a des gens qui se marient comme ça. Alors que dans mon cas, c'est avant tout une question de personne : si c'est "la bonne personne", tout est possible. Et le projet se fait à partir de là.


Donc à présent, ce que j'ai du mal à encaisser, c'est que lui était pour moi la bonne personne, mais de son côté, moi, je n'existe pas, si ce n'est à l'état d'un vague souvenir, peut-être même sur un tableau de chasse, un truc du genre...

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Ah, oui : j'ajoute que dans l'inconscient, la notion de temps n'existe pas, ce qu'on constate dans les rêves. Et bien sûr, que j'ai rêvé de lui.


Bref, je sais que dans la logique commune, se rencontrer une seule fois est égal à rien, ou à peu près rien. Or, je sais par expérience que le temps en soi, ça ne compte pas. Je schématise, mais si je vis avec quelqu'un pendant plusieurs années mais que la relation est froide, un genre de côte à côte (et j'ai vécu ça), hé bien, la rupture n'est pas très douloureuse, même au bout de cinq ans : au contraire, c'est plutôt un soulagement !

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Bonjour Pierrot Lunaire,


Merci pour ton analyse... qui confirme ce qui est : à savoir, même si lui a pu ressentir un petit quelque chose, parce que c'est humain... ce n'était qu'un "petit quelque chose", et en tous cas, pas au point de vouloir poursuivre...


Pour répondre à ta question : oui, nous avons eu des contacts ensuite, mais seulement virtuels, sans plus nous revoir, donc, et finalement pas si fréquents, et toujours à mon initiative. Donc, tout est dit...


Ce qui me sidère, quelque part, ce sont les six ans !! C'est long, et à part ces tous derniers mois, je n'ai rencontré aucun homme me plaisant vraiment, et c'est sans doute ça aussi qui a fait que je suis restée "bloquée", en quelque sorte.


C'est idiot, mais récemment, sans le recontacter, je suis stupidement allée faire un tour sur son Facebook, et j'ai trouvé que sur les dernières photos postées, il n'était finalement plus si bien que ça, limite avec un petit coup de vieux... et j'ai pensé : "dire que je l'ai tellement aimé".


Mais bon, voilà... je pense aussi que si ça avait marché avec le "next", j'aurais complètement oublié mon fameux "coup de foudre flash éclair", même si j'avoue qu'à l'époque, en démarrant avec le next, j'y pensais encore beaucoup.


Pas de déprime aujourd'hui, beaucoup de boulot tout à l'heure (et ce week-end, d'ailleurs...), donc finalement, ça passe...

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Merci, Pierrot Lunaire... ce sont de petits encouragements qui aident à bien finir de regarder la réalité en face.


En même temps, le fait que ma vie soit archi-remplie, et de pas mal de choses intéressantes, ça aide aussi.


Mais oui, je continue à m'interroger, et finis par me dire que même si mes sentiments étaient sincères, probablement, la difficulté liée aux situations et à la distance, rendant d'emblée la relation presque impossible dans le long terme, devait m'arranger, quelque part...


La réalité d'une relation est vite décevante, je finis par en interroger le but, l'impression que souvent, ce serait de "parvenir à vivre ensemble". Bof... ça me revoie à quelque chose de vite oppressant, une intimité sans cesse partagée, mais trop... et ça finit par capoter. Ou alors, "ça tient", en forçant, quoi...


Donc à présent, pas mal attirée par un autre homme, avec lequel il ne se passera sans doute rien, à cause de situations à nouveau peu favorables (cadre du boulot, donc à éviter + serait, d'après mes renseignements, avec quelqu'un, bien que sans enfant ; ne parle jamais de sa "copine" s'il en a une, mais m'a dit qu'il n'avait pas d'enfant). Voilà. Sans doute encore un truc idéal pour royalement passer à côté 😉!


Mais au moins, ça me sort d'une forme de déprime, bien présente malgré une vie à priori intéressante et bien remplie.


Bon, je dois être dans l'évitement de la réalité, quelque part...

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Bonjour Lavieenrose :)

 

Bon, je dois être dans l'évitement de la réalité, quelque part...

 

 

oui, c'est certain :) Mais regarde comme la langue française est belle ;) ce "je dois" qui est à double sens: le sens


"je suis très probablement dans..."

et

"il faut que je sois dans..."


tu vois ce que je veux dire?


Et je pense que ce double sens, en l'occurrence, est parfaitement adapté à TA réalité:


Tu as plus de 40 ans, tu as donc dépassé la période où on croit que l'amour, la vie en général, est un long fleuve tranquille, le même pour tous, et que l'objectif d'une vie serait de rejoindre ce long fleuve tranquille, qui est, de fait, totalement imaginaire


Quelqu'un m'a rappelé il n'y a pas longtemps la dernière phrase parait-il du "château de ma mère" de Pagnol (qui n'est pourtant pas Victor Hugo mais en l'occurrence la phrase m'a parlé)


"Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins. Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants."


tu es à l'âge où ta tête, ton cerveau, même malgré toi, savent cela...


et pourtant, néanmoins, tu TE retiens, avec beaucoup d'efforts (car oui, maintenir le fantasme d'une relation idéale pendant des années, demande beaucoup d'efforts) dans une histoire courte au potentiel idéalisé (réelle néanmoins: je réfute l'idée que parce qu'elle aurait été courte, elle aurait été insignifiante. On a tous des rencontres (amicales amoureuses professionnelles..) qui parfois, très éphémères ont cependant marqué nos vies)


Donc ton "je dois" au sens "je suis très certainement dans un déni de réalité" est un constat assez juste: force est de constater qu'en effet, tu fais tout, pour, amoureusement parlant du moins, te cantonner à quelque chose qui relève de l'idéal, du rêve, en tournant le dos aux réalités (qui sont multiples)


mais donc, pourquoi? car c'est ça la seule question qui vaille, c'est "pourquoi?"


et là vient le 2ème sens de ton "je dois": "je suis dans l'obligation de nier la réalité" et c'est bien mon sentiment en te lisant: pour survivre (au sens large du terme) tu as ce besoin, il t'est...vital...c'est pour toi, une sorte de soupape: un peu comme ceux et celles qui se nourrissent de films d'horreur ou de comédies romantiques ou de romans policiers...on a tous une part d'imaginaire qui nous est indispensable pour mettre un pied devant l'autre chaque matin...


ce n'est pas grave, tant que regarder Pretty Woman toute la journée, ne nous fait pas refuser tous les non Richard Gere, comme regarder "Massacre à la tronçonneuse" toute la journée, ne nous fait pas assassiner notre voisin ;)


es-tu suivie par un psy? ça pourrait être une démarche intéressante pour comprendre pourquoi tu as ce besoin, pourquoi "tu dois"...


tu parles de next, mais moi je pense que si aucun next ne trouve grâce à nos yeux, c'est précisément parce que notre tête et notre coeur sont trop plein encore, de l'ex. Et qu'il n'y a pas de place pour quelqu'un d'autre...


je pense que c'est lorsqu'on a déjà bien avancé notre deuil de l'ex, qu'on peut faire de la place à un autre, et alors, l'autre, en s'installant, pousse encore un peu l'ex dehors ;) mais ça commence par "nous", par notre deuil...


et toi, tu n'as pas "envie" de faire ce deuil (inconsciemment du moins) tu entretiens ce fantasme et à mon avis, tant que tu ne sauras pas pourquoi...tu n'avanceras pas vraiment...


que se passait-il dans ta vie, il y a 6 ans qui aurait pu "cristalliser" quelque chose autour de ce garçon?

qu'avais-tu alors comme espoir particulier? avais-tu déjà fait un fort renoncement "avant" à quelque chose?


autant de pistes (et d'autres bien sûr auxquelles je ne pense pas) qui pourrait te faire comprendre ce que, de fait, tu ne veux pas lâcher...ce n'est pas ce garçon, bien sûr que non, c'est autre chose, mais quoi....c'est ça que tu dois découvrir...et bien sûr ça passe aussi avec ce que vous avez dit avec Kalinka

euh Pierrot maintenant ^^

à savoir qu'un fantasme occupant la tête est bien pratique pour ne pas avoir à confronter le temps qui passe, notre solitude et notre responsabilité dans cette solitude...mais ça vous l'avez déjà dit ;)



Voilà: "tu dois", en effet, pourquoi?


Courage!

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Bonjour lavienrose,


On devine bien ta souffrance réelle 6 ans après cette histoire avortée que tu qualifie toi-même de "Flash-éclair". Et elle l'était. Elle n'en demeure pas moins "traumatisante", mais c'est essentiellement pour ce que tu y met (mettais?) derrière.


Cette histoire pour toi avait "du potentiel", et tu luttes depuis 6 ans avec le deuil de ce "potentiel".

Le potentiel, c'est ce qui existe en puissance, virtuellement. Qui existe donc en puissance mais non en acte.


Cette histoire d'amour n'a existé que dans ton imagination (celà ne veut pas dire que tu n'a pas ressenti des choses, mais vous n'avez pas éprouvé la relation, vous ne l'avez pas confronté à la réalité). Elle s'est donc construite sur ce virtuel, sur cette question "Et si c'était l'homme de ma vie?". Comme tu n'as pu aller au bout de cette histoire, c'est à dire la concrétiser dans le réel, elle est restée une chimère, une rêverie. Et c'est cette chimère qui t'as bloqué pendant 6 ans...


Comment faire le deuil de quelque chose qui n'existe que dans ton imagination? Concrètement tu n'a rien perdu, si ce n'est ce qui n'a pas eu lieu...


Pour te donner un exemple concret.

Je n'ai ni frère ni sœur. Dans mon imagination, cette relation représente un idéal, des frères et sœur s'aiment (obligatoirement) et se soutiennent (toujours), sont là les uns pour les autres (dans toutes les situations), ils se disputent aussi (mais tout fini par s’arranger, et cela renforce leur amour), avoir une fratrie c'est ne jamais être seul, avoir toujours quelqu'un sur qui on peut compter, et cette relation "idéal" que je n'ai pas eu me manque, je n'ai pas fait le deuil de cette relation, que je ne connaitrait jamais.

Ce manque me fait souffrir, souvent (Puisque je n'ai pas de famille, et comme dirait Maxime Le Forestier "Ici quand tout vous abandonne, On se fabrique une famille"), c'est un deuil complexe à faire, car il ne se confronte à aucune limite existante (puisque cette relation n'existe que dans mon imagination, qui est par définition sans limites). Même si la souffrance est réelle, elle ne se confronte pas à la réalité d'une perte d'un frère ou d'une sœur, puisqu'il n'existe aucune réalité de cette relation dans ma vie. On ne peut perdre ce que l'on a jamais eu.


Je n'ai pas perdu, cette relation, je ne me retrouve pas privé d'une personne avec qui j'ai partagé des choses. Je suis privée de ce que j'aurais pu partager avec ce frère ou cette sœur. Je ne fait donc pas le deuil d'un frère ou d'une sœur, mais du désir d'en avoir un/une. Le deuil du désir de quelque chose est long et douloureux, et très difficile à faire. Toute proportions gardées (je ne minimise la souffrance de personne), c'est le même processus lorsqu'un femme qui a un désir d'enfant, est stérile. Elle ne perd pas un enfant qu'elle a eu, qu'elle a aimé, elle perd l'opportunité d'en avoir un, et garde donc en tête tous les fantasmes de perfection, de joie, et de bonheur liés à cet enfant imaginaire, qui se construisent en amont d'une grossesse, sans jamais pouvoir les confronter à la réalité).


De la même façon, je pense que le deuil que tu as à faire, n'est pas celui d'une relation, mais du désir d'en avoir une (avec cet homme). Mais tout comme je n'aurais pas forcement été plus heureuse si j'avais eu une fratrie, tout comme une femme stérile n'aurait pas forcement été plus heureuse si elle avait eu un enfant, tu n'aurais pas forcement été plus heureuse si cette relation s'était concrétisée dans le temps...


Et tout comme je crois, que la satisfaction de tout nos désirs ne mène pas forcement au bonheur, nous devons les uns et les autres réfléchir (pour faire ses deuils de désirs inaccessibles) à ce qui peut nous rendre heureux en nous, et pas à l'extérieur de nous.


Bon certes une fois que j'ai dit ça, je n'ai pas dit grand chose, et peut-être même que ça ne t'as pas aidé, mais c'est aussi la réalité, nous sommes les seuls artisans de notre bonheur, aucun objet, aucune personne autre que nous même ne peut nous apporter le bonheur, encore faut t'il être sûr de le mériter ce bonheur...


Courage à toi.

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Bonsoir Pierrot Lunaire, Paige et Allys,


Je réponds très tard, mais ai enfin eu le temps de lire vos messages avec attention.


Alors, tout d'abord merci pour toutes ces analyses, qui vont beaucoup dans le même sens : cette fuite de la réalité... que souligne Pierrot Lunaire, avec une vraie recherche de quelque chose d'atypique, ça c'est sûr.

Et effectivement, je trouve la réalité souvent décevante, et sans doute le fait d'écrire est quelque chose qui me place hors des réalités, bien que ce que j'écris soit souvent en rapport avec de vrais sujets de société, parfois même "du lourd". Mais ça reste l'écriture, et la maîtrise de l'histoire, que je ne vis pas, me contente de raconter...


Et Paige va même un peu plus loin, en soulignant très justement le fameux "je dois", qui en dit bien plus long que ce que je ne pensais écrire et dire : quelque chose de l'ordre de la contrainte, une contrainte intérieure, que j'ai sans aucun doute à interroger.


D'autant plus que l'homme dont je suis tombée amoureuse est au moins aussi fuyant que moi, si ce n'est plus, donc avec la distance et nos peurs mutuelles, sans doute, c'était sécurisant en un sens, puisque ça risquait peu de se concrétiser dans la durée...


Pour répondre à ta question, Paige : oui, je suis allée chez une psy qui ne travaille qu'en "mouvements oculaires rapides" (et tapotements...), et ai fini par cesser les RV car j'avais aussi besoin de parler... ce qu'elle ne faisait pas, je veux dire, n'était pas dans l'écoute.


Mais du coup, oui, je commence à avoir une idée de ce qui, peut-être, est à l'origine de ça, mais ce n'est pas sûr (de l'ordre d'un deuil...). En tous cas, cette psy pensait que j'avais peut-être "le syndrome du jumeau perdu", et c'est possible, je n'en sais rien... Toujours est-il que j'achète souvent en double, des vêtements, par exemple... des sacs... et aussi, ce n'est peut-être pas un hasard, mais cet homme était né le même jour que moi (pas pile la même année cependant...) et c'est aussi ce qui l'a décidé, à l'époque, à venir pour qu'on se rencontre. Donc : étions-nous dans la même problématique, quelque chose de cet ordre ? Ce ne sont que des suppositions...


Maintenant, en lisant le message d'Allys, j'ai pensé à quelque chose qui ressemblait à une "fausse couche", et en poursuivant la lecture, je vois que tu parles de stérilité, de grossesse... et ça a quelque chose à voir, c'est proche, oui...


Le plus fou, c'est que j'ai rêvé de cet homme il y a quelques mois, qu'il avait perdu un nouveau-né, et je le prenais dans mes bras avec un amour infini pour le consoler... Lorsque je me suis réveillée, j'ai été imprégné par ce rêve pendant encore un long moment, il semblait si réel...


En fait, il y a cette idée du deuil du potentiel, comme tu le soulignes... que je vis un peu comme une "fausse couche" puisqu'il y a eu un tout début, et pas de suite.


En tous cas, je continue à explorer ce qui se passait dans ma vie au moment où j'ai rencontré cet homme (ce dont parle Paige), car il doit y avoir là quelque chose, et je pense plusieurs choses, pas seulement celle que je vois de prime abord...


Au passage : pour me faire du bien et parce que c'est sans risque, en décembre, je me suis gavée de toutes sortes de films de Noël, roses et girly à souhaits 😍!! Et ça m'a fait un bien fou !


Pour être honnête jusqu'au bout, j'ai conscience que je ne suis qu'au DEBUT du deuil !! Avec la peur d'une "rechute", ne pas y arriver jusqu'au bout... et d'autre part, si je n'ai pas souffert pendant six ans, globalement, juste après qu'on s'est rencontrés et que l'histoire a pris fin tout aussi vite, j'étais très mal pendant plusieurs mois, désorientée... d'où le "next" ; c'était en partie sincère, mais en grande partie aussi pour oublier...


PS : merci pour la petite vidéo, Pierrot Lunaire !


Et encore merci à toutes les trois...

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Pour répondre à ta question, Paige : oui, je suis allée chez une psy qui ne travaille qu'en "mouvements oculaires rapides" (et tapotements...), et ai fini par cesser les RV car j'avais aussi besoin de parler... ce qu'elle ne faisait pas, je veux dire, n'était pas dans l'écoute.

 

Bonjour Lavieenrose,


Alors n'hésite pas à changer de psy et à aller voir une psychologue ou psychiatre qui suivent une thérapie "classique" en "face à face"....je ne crois vraiment pas que tu pourras régler ça, toute seule. Ce n'est pas une question de bonne volonté! c'est juste que seule, on ne sait pas faire quand c'est trop compliqué


la bonne volonté est absolument nécessaire mais pas suffisant ;)


Oui tu es au début, mais le début marque...un début, çàd une volonté de t'en sortir, et ça veut dire que tu y es prête. Il faut attraper la perche, là, avant qu'elle ne se retire...donc n'hésite pas vraiment à te faire aider!


Courage!

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C'est un bon conseil, Paige, je vais essayer de trouver sans trop attendre... mais bon, ce n'est pas non plus une souffrance insupportable, puisque j'aménage à ma façon, mais tout de même, ça bloque sérieusement une partie importante de la vie !


Voilà : il ne faut pas que je tarde trop, et j'ai tendance... avec un peu la crainte que le psy me dise : "Ah, mais ce n'est pas si grave que ça ! Vous savez, aujourd'hui, les séparations et les relations, ça va et ça vient". Et bref, de ne pas être prise au sérieux, mais au fond, je n'ai rien à perdre à tenter une autre psy, ou un psy, je ne sais pas ce qui est le mieux, car hommes et femmes, tout psys qu'ils soient, ne raisonnent pas de la même manière...

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