Ca y est, je chante à nouveau sous la douche le matin car ... j'ai enfin récupéré mon ex ! Tout les témoignages de celles et ceux qui ont réussi à reconquérir leur ex !
#1317494
MyZ a écrit : 15 juin 2020, 16:12 Pour ma part je n’ai jamais considéré que la « fusion » était un critère d’amour véritable.
Bien au contraire.
J'applause des mains (et des pieds aussi)
La fusion (ou ce que l'on se représente comme tel) n'est ni plus ni moins qu'une zone de confort que l'on se créé pour pallier, le plus souvent à des problèmes que l'on ne veut pas résoudre car c'est plutôt facile de se laisser entraîner là dedans mais attention à la chute (il y a pléthore d'histoires ici pour confirmer cela)...
Mais ce n'est pas vraiment de l'amour, le vrai, celui qui est posé et serein et qui fait que l'on ne se pose même pas de questions existentielle ...
#1317506
Mais mon père ne m'a accordé de réelle attention qu'à partir de mes 24 ans... peut être que je ne recherche que l'attention de l'homme avec qui je suis et que s'il ne me donne pas tout, c'est qu'il ne m'aime pas...
mais il est tombé absolument raide dingue de moi, il n'a vécu qu'à travers moi pendant 3 ans,
donc tu avais toute son attention... ou en tout cas c'est ce que tu as voulu croire...
#1317511
Bonjour à tous, merci pour vos réponses, je vous réponds dans un même message c'est plus simple.

Sandstorm : Tu as très bien fait le parallèle entre ce que j'ai dit de mon ex et de mon père, la seule chose dont je suis certaine c'est que l'attention. qu'il a eu pour moi n'est pas une illusion contrairement à ce que tu dis dans ton message. C'est même la faille dans laquelle il est entré, et c'est pour ça que je l'ai idéalisé, il a fait pour ce que mes propres parents n'auraient pas fait, tout ce qu'aucun homme n'aurait fait. Et moi, c'est cette attention qui m'a fait l'aimer et lui il c'est cette attention qui à la longue l'a rendu épuisé au moment où il ne pouvait plus m'en donner autant, où il a commencé à vouloir sortir de la fusion à vouloir son individualité, et que je suis devenue réellement parano.

Allys : C'est réellement une illusion ? Je n'ai donné que quelques faits mais je doute que les autres hommes soient dans une attention telle qu'ils en sont soumis, c'était trop extrême, aujourd'hui, justement mon ex me dit "j'étais trop soumis je ne suis plus cet homme là, je veux une relation égalitaire". Il faisait absolument tout à ma place, il était en admiration constante, tout ça m'a donné confiance et je l'ai aimé. Mais là où ton message m'a fait réfléchir c'est quand tu dis qu'une âme soeur ne déchire pas l'autre, ne fait pas souffrir tout en rejetant la théorie métaphysique de l'être semblable. Peut être que tu as raison, mais je ne peux pas remettre en cause ma compatibilité parfaite avec lui. Je ne peux pas non plus penser de manière plus rationnelle, qu'un couple qui n'a pas réussi à passer le cap de la fusion, et qui s'est coincé à une étape de sa vie puisse être un ramassis d'illusions. Pourquoi ne pas simplement penser qu'il a mûri et que je suis restée dans l'idéalisation d'un couple qui ne pourra jamais se reconstituer dans la même histoire, à moins de créer une histoire nouvelle plus mature, à moins d'accepter que la fusion c'est fini.

Kakahuet : Oui en effet, je souhaite privilégier le côté pro, mais si nous avions réglé les problèmes de ma peur de souffrir encore et lui de sa peur que je sois encore la même fille "insécure, jalouse, qui fait des drama pour tout etc.."., il aurait pu être une épaule, et un partenaire qui m'aurait accompagné dans mon ascension.

Eliezia : Ton message m'a fait voir mes sentiments pour cet homme différemment. En effet, ce que j'ai aimé en lui c'est tout ce qu'il avait fait pour moi, j'ai commencé à l'aimer quand j'ai vu à quel point il se sacrifiait, lui sa dignité, son travail, son temps, pour moi, ça m'a attendrie, et j'en suis tombée amoureuse. Pendant les 3 ans, c'était comme tu dis, doux, simple évident pour nous deux, pour rien au monde il ne voulait être ailleurs et moi non plus. Mais là où c'est devenu compliqué c'est après la première rupture. Il m'a quitté à cause de ma jalousie excessive, c'était chaque jour crise sur crise, drame sur drame il a tenu 6 mois, à baisser la tête à l'extérieur, à ne plus regarder d'image de femmes, à ne plus me parler de ses potes filles. A un moment j'ai même pensé qu'il avait une relation homosexuelle avec son ami ! A chaque fois qu'il revenait, il voulait réessayer mais ne pensait pas que j'avais changé. Aujourd'hui je me rends compte du ridicule, mais lui me dit aujourd'hui "tu étais folle, tu ne t'en rends pas compte c'était insupportable".

MyZ : Alors là, je ne m'y attendais pas, mais tu as mis le doigt sur quelque chose. D'abord, pour les hommes qui me regardent dans la rue, c'est très très loin d'être une chose dont je me vante. Je pense que les hommes sont des animaux, et je ne me vois pas sous leur regard dans la rue comme une femme exceptionnelle, je me vois dans leur regard comme la femme que l'on veut avoir pour des soirées. Je me sens salie par leur regard et je trouve ça tellement irrespectueux pour leur copine qu'en général je change de trottoir ou je passe mon chemin en baissant la tête.
Mais là où tu as vu juste, et c'est ce que mon ex me répète à longueur de temps c'est mon manque de confiance en moi. J'ai pourtant toujours pensé que j'avais toutes les qualités, mais il est vrai, que je me suis découverte particulièrement complexée lorsque j'ai connu le couple et les relations hommes femmes en général. J'ai beau avoir eu des diplômes dans des domaines sélectifs, entrer dans un domaine d'élite, on a beau me dire que je suis belle, j'ai beau recevoir tout un tas de compliments, je n'arrive pas à croire que je mérite tout ça. Mon ex me le dis aujourd'hui encore "comment veux tu que je te fasse des compliments, tu es un gouffre, tu as besoin de toujours plus, je n'y arrive pas notre histoire d'avant m'a traumatisée alors laisse moi le temps d'être à l'aise et de te faire confiance".

Là ou tu as aussi été pertinente, c'est en ce qui concerne la fusion, c'est vrai que ce n'est pas sain, et même si elle peut durer quelques semaines à la première rencontre elle ne devrait pas durer plus. C'est vrai que c'est 'individualité de l'autre, qui doit être chérie. Et honnêtement, j'ai énormément réfléchi à ton argument. Ce que j'en ai conclu, c'est qu'il est entrain de murir, il a acheté son appart, il voit ses potes, il me réserve le week end, et moi de mon coté, je me dis "il ne m'écrit pas tous les jours, il ne me voit que le week end alors qu'il pourrait me voir chaque jour" et si c'était moi qui était encore bloquée dans le passé, et si lui était devenu l'individu du couple et moi celle qui refuse qu'il en devienne un. Cela m'a tellement fait réfléchir que je commence à comprendre que pour que ça marche, je dois devenir plus adulte, arrêter d'idéaliser notre ancienne relation, accepter qu'elle était belle mais cesser de vouloir la reproduire car ça n'arrivera pas.

Limite je me demande si je ne devrais pas arrêter de le voir, me reconstruire dans mon individualité, et plus tard après avoir eu mes responsabilités professionnelles et une vision différente de la vie et des relations, à ce moment là peut être que lui et moi pourrons nous voir en tant qu'individus et nous aimer de façon plus adulte. Si nous sommes aussi compatibles que je le prétends, cela ne peut que marcher.

Donc je vais faire ce que Kakahuet dit, lui parler et prendre une décision. Il me voit comme "l'enfant" qu'il a connu, aujourd'hui il a mûri, je vois qu'il est différent, il ne veut plus rentrer dans mon jeu et faire ce que je lui demande, il veut un rapport de force égalitaire, et il veut reconstruire quelque chose de stable sur le long terme. Mais c'est comme si j'étais coincée dans l'image qu'il a de moi, j'ai beau faire des efforts, montrer que je change, il me voit toujours à travers la fille qui l'a fait chier, la fille potentiellement jalouse, la fille qui demande trop d'attention. Donc il est là, on passe de bons moments, mais dès que j'agis, où parle, il va saisir à un moment l'occasion de me dire "c'est parce que tu n'as jamais eu confiance en toi", "tu devrais faire ça seule plutôt que de demander de l'aide", "t'as jamais été capable de ne pas être dans l'extrême", "madame drama ressurgit", "pourquoi tu veux m'accompagner pour vérifier que je ne fais rien avec ma pote ?" je ne veux plus être cette femme là, et il ne me donne pas la chance d'évoluer.

J'ai été avec un garçon hier, on a bu rigolé, il était mignon, quand il m'a vue, il ne pouvait détacher son regard, on est resté 5h ensemble il a tenu à me raccompagner chez moi à pieds pour rester avec moi le plus longtemps possible, , on s'entend bien, mais.. je n'ai plus envie d'être en couple.
Je pense au fond de moi que je dois couper quelques années, le contact, me renouveler, être réellement épanouie sans lui. Même si je discute avec lui, je doute que ça effacera des années de certitudes qu'il a à mon égard. Si je le quitte, il sera sans doute en couple avec la pote qu'il a où une autre, mais si on est aussi compatibles l'un que l'autre et si je suis une femme mature et épanouie dans son individualité, quelque chose de nouveau pourrait se passer entre nous. Vous ne pensez pas ?

En tout cas, toutes vos remarques sont absolument pertinentes et intelligentes, je commence à voir mon couple et surtout moi même différemment. Je me dis que s'il essaie encore de retenter malgré sa vison de moi malgré les souffrances, malgré le fait qu'il ait muri, alors qu'il pourrait juste être avec quelqu'un d'autre, quelqu'un de nouveau, c'est qu'il y a encore de l'amour et que ça peut être sauvé, même si je dois disparaitre de sa vie pour un temps.
#1317513
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 09:42 Je pense que les hommes sont des animaux...
Ouch ... ça pique un peu ça, non ? :shock: :shock:
Et les femmes ? sont-ce des animaux too ?

lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 09:42 J'ai pourtant toujours pensé que j'avais toutes les qualités, mais il est vrai, que je me suis découverte particulièrement complexée lorsque j'ai connu le couple et les relations hommes femmes en général. J'ai beau avoir eu des diplômes dans des domaines sélectifs, entrer dans un domaine d'élite, on a beau me dire que je suis belle, j'ai beau recevoir tout un tas de compliments, je n'arrive pas à croire que je mérite tout ça. Mon ex me le dis aujourd'hui encore "comment veux tu que je te fasse des compliments, tu es un gouffre, tu as besoin de toujours plus,
Ben tu vois, c'est ce qui transparaît totalement de tes messages, de mon point de vue....une vision assez biaisée des choses et peu de considération pour les autres... mais ce n'est qu'un ressenti, peut être du au fait que tu insistes sur ton physique et ton esprit "élitiste" ce que je trouves particulièrement bizarre ...

Mais ce qui est important est le fait d'en vouloir "toujours plus".... le tonneau des danaïdes ... ça met certaines choses en perspectives et accroît le manque de confiance que tu peux avoir en toi et par delà, en les autres.
#1317514
Peu de considération pour les autres ? Waw, merde et si c'était vrai ce que tu dis là ? (Pardonne moi la vulgarité). A chaque fois que je lis un message j'ai l'impression d'en apprendre plus sur ce que je suis et étrangement, ça fait écho à quelque chose en moi. Comme quoi, les mots, les paroles sont le reflet la personnalité, ce n'est pas pour rien s'il existe toute une science à ce sujet.

Pour l'élitisme, le physique, je me suis peut être construit une vie professionnelle et une apparence qui peuvent être "acceptables" aux yeux de la société, des autres. J'en veux plus pour toujours prouver que je peux faire plus. Plus de sport, plus de bonne alimentation, plus de belles tenues, plus de miroir, plus de diplômes. Et j'ai versé tout mon vide dans un homme qui n'a eu de cesse de vouloir remplir ce tonneau des danaïdes comme tu dis si bien. Merde alors...et si il m'avait réellement aimé, et que je ne l'ai aimé que parce qu'il m'a donné l'attention utlime ? Et si au fond je ne l'avais jamais aimé lui ? Je ne veux pas y croire, j'aime ses qualités, mais ça me fait réfléchir, je l'ai aimé à travers le miroir qu'il me renvoyait de moi, si ça se trouve je ne l'ai jamais vu tel qu'il était lui ou pas entièrement. Waw...
#1317516
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 09:42Allys : C'est réellement une illusion ? Je n'ai donné que quelques faits mais je doute que les autres hommes soient dans une attention telle qu'ils en sont soumis, c'était trop extrême, aujourd'hui, justement mon ex me dit "j'étais trop soumis je ne suis plus cet homme là, je veux une relation égalitaire". Il faisait absolument tout à ma place, il était en admiration constante, tout ça m'a donné confiance et je l'ai aimé. Mais là où ton message m'a fait réfléchir c'est quand tu dis qu'une âme soeur ne déchire pas l'autre, ne fait pas souffrir tout en rejetant la théorie métaphysique de l'être semblable. Peut être que tu as raison, mais je ne peux pas remettre en cause ma compatibilité parfaite avec lui. Je ne peux pas non plus penser de manière plus rationnelle, qu'un couple qui n'a pas réussi à passer le cap de la fusion, et qui s'est coincé à une étape de sa vie puisse être un ramassis d'illusions. Pourquoi ne pas simplement penser qu'il a mûri et que je suis restée dans l'idéalisation d'un couple qui ne pourra jamais se reconstituer dans la même histoire, à moins de créer une histoire nouvelle plus mature, à moins d'accepter que la fusion c'est fini.
.Bonjour lola,

Quitte a construire un argumentaire pour me montrer a quel point je me trompe, essaye au moins, de ne pas tout mélanger et de ne pas déformer mes propos.

Tu as affirmé que cet homme était « sensationnel », et que ta relation était « exceptionnelle » parce que je cite il est un homme « qui finit nos phrases, qui nous appelle quand on pense à lui, qui nous envoie un message quand ça va pas en disant "je sens que tu es triste tout va bien ?", que l'on croise par hasard au moment de passer à autre chose, quelqu'un qui a les même idéologies, les même gouts littéraires philosophiques, la même vision de la vie, la même ambition, les même projets »
Et je t’ai répondu que tout cela n’avais absolument rien de sensationnel ou d’exceptionnel, que c’était le quotidien et la normalité pour la majorité des couples, et ton histoire d’âme sœur c’est donc dans ta tête, et c’est une illusion que tu entretien pour te positionner en victime.

A aucun moment je n’ai évoqué, sa soumission envers toi, ou je n’ai dit que sa soumission était une illusion…

Mais puisque tu mets ça sur le tapis, allons-y… Tu semble confondre soumission aux désirs de l’autre/adulation par l’autre et amour réciproque. Comme si le seul véritable amour était une relation maitresse/chien. C’est une vision très sadomasochiste et toxique de ce que peut être l’amour. Et en tout cas, si on demandait à des couples si une relation, maitre/esclave est un conte de fée, je pense que la réponse serait non. Je maintient donc qu’il n’y a que dans ton imagination, que cette histoire est belle et transcende la métaphysique. Pour le commun des mortel, une relation, telle que la tienne est simplement une relation toxique, inégalitaire et n'a rien à voir avec une histoire d'amour.

En revanche je ne nie pas, que la compatibilité existe. Elle se place exactement à l’endroit ou sa névrose masochiste rencontre ta névrose sadique…
Après tu peux appeler cela comme tu veux, amour, fusion, âme sœur, idéaliser cette compatibilité, et te bercer d’illusions métaphysique sur l’éternité de votre relation, moi je n’y vois qu’une pathologie, qui mériterait d’ailleurs une consultation chez le psy.

Sur ce je vais cesser d’intervenir sur ton post. Ne le prends pas mal, mais ce coté spirituel des âmes sœur auquel tu t’accroches sans aucune rationalité, a tendance a me faciliter le transit et a me fatiguer. Si tu ne peux remettre en cause ce présupposé sur lequel repose ton illusion qui t’empêche d’avancer, je ne peux pas faire grand-chose pour t’aider.

Edit:
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 10:38 et si il m'avait réellement aimé, et que je ne l'ai aimé que parce qu'il m'a donné l'attention utlime ? Et si au fond je ne l'avais jamais aimé lui ?(…) je l'ai aimé à travers le miroir qu'il me renvoyait de moi, si ça se trouve je ne l'ai jamais vu tel qu'il était lui ou pas entièrement.
C’est ce que je pense, oui, que tu ne l'a jamais aimé, et que donc cette histoire d’âme sœur c'est bullshit.
#1317517
De ta longue réponse, ceci :"un rapport de force égalitaire" m'a fait bondir.
Un couple ce n'est PAS un rapport de force, et un rapport de force égalitaire ça n'a pas de sens, on est encore dans la bataille d'égo, ce n'est pas de l'amour.
Comme Allys j'ai eu un peu l'impression que tu réponds a coté: si il t'a quittée, même au bout de 3 ans, c'est que la relation n'était pas simple et douce, sinon il ne serait pas parti. Il est parti parce que déja, tu étais jalouse et tu faisais des crises si je comprends bien.
#1317518
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 10:38 J'en veux plus pour toujours prouver que je peux faire plus. Plus de sport, plus de bonne alimentation, plus de belles tenues, plus de miroir, plus de diplômes.
Tu sais, je ne suis pas un expert (ami ami) mais mon expérience m'a prouvé à maintes reprises
que tout "plus" engendre un "moins" quelque part...
par exemple, plus de sport ou tout autre activité dépassant la moyenne en terme de temps passé), moins de relationnel autre
plus de "bonne" alimentation (après tout dépend de ce que l'on entend par "bonne" ^^) moins de relâchement sur des soirées u peu borderline qui sont nécessaires aussi
plus de tenues, moins de chance de toruver son style personnel
plus de miroir, moi d'ouverture sur les autres, juste un focs sur soi
plus de diplômes, moins d'ouverture ( là encore) à autre chose que l'élitisme alors que tant de personnes peuvent être enrichissantes sans être au sommet de l'échelle (d'ailleurs c'est 90% du temps le cas)...
Moi si j'étais plus jeune, je ferai de l'humanitaire, du vrai, pas du pseudo machin truc qui fait qu'on se retrouve à la tv à chaque crise sanitaire...les vraies valeurs sont là pour moi , bien entendu. Chacun a son propre curseur selon son expérience.

Ceci pour dire que vouloir toujours plus c'est symptomatique d'une peur irraisonnée de regarder la vie telle qu'elle est... c'est toujours vouloir être en mouvement de peur que si l'on stoppe, on ne puisse jamais repartir ...mais repartir pour aller où? c'est bien la question de fond..
Mais bon ça, c'est mon avis :)
#1317519
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 10:38 si il m'avait réellement aimé, et que je ne l'ai aimé que parce qu'il m'a donné l'attention utlime ? Et si au fond je ne l'avais jamais aimé lui ? Je ne veux pas y croire,
c'est bien ce qui transparait dans tes écrits... tu aimes être au centre de l'attention de l'autre, aimer être aimer ce n'est pas de l'amour.

et alors que tous les intervenants te disent que non ce n'est pas de l'amour, au mieux c'est un amour toxique tu persistes à ne pas vouloir y croire. La bonne question à te poser c'est justement pourquoi? te poser la question du pourquoi est une piste intéressante à explorer: en effet quand on persistes à vouloir croire à quelque chose malgré l'évidence c'est que ça gratte quelque chose en nous.
#1317520
Elieza a écrit : 16 juin 2020, 11:18 De ta longue réponse, ceci :"un rapport de force égalitaire" m'a fait bondir.
Un couple ce n'est PAS un rapport de force, et un rapport de force égalitaire ça n'a pas de sens, on est encore dans la bataille d'égo, ce n'est pas de l'amour.
Comme Allys j'ai eu un peu l'impression que tu réponds a coté: si il t'a quittée, même au bout de 3 ans, c'est que la relation n'était pas simple et douce, sinon il ne serait pas parti. Il est parti parce que déja, tu étais jalouse et tu faisais des crises si je comprends bien.
il y a aussi un autre aspect qui moi m'a fait rebondir. Lola a incité son ex à aller dans la filière bancaire d'affaires alors même qu'il avait l'air ne pas vouloir le faire (c'était pas adapté à lui) elle l'a aidé à bosser ses entretiens, et ensuite le monsieur a pété un plomb (chose qui finalement vu que le milieu n'était pas pour lui, était prévisible). Donc il n'y a pas que la jalousie là dedans.
#1317521
sandstorm a écrit : 16 juin 2020, 11:55
Elieza a écrit : 16 juin 2020, 11:18 De ta longue réponse, ceci :"un rapport de force égalitaire" m'a fait bondir.
Un couple ce n'est PAS un rapport de force, et un rapport de force égalitaire ça n'a pas de sens, on est encore dans la bataille d'égo, ce n'est pas de l'amour.
Comme Allys j'ai eu un peu l'impression que tu réponds a coté: si il t'a quittée, même au bout de 3 ans, c'est que la relation n'était pas simple et douce, sinon il ne serait pas parti. Il est parti parce que déja, tu étais jalouse et tu faisais des crises si je comprends bien.
il y a aussi un autre aspect qui moi m'a fait rebondir. Lola a incité son ex à aller dans la filière bancaire d'affaires alors même qu'il avait l'air ne pas vouloir le faire (c'était pas adapté à lui) elle l'a aidé à bosser ses entretiens, et ensuite le monsieur a pété un plomb (chose qui finalement vu que le milieu n'était pas pour lui, était prévisible). Donc il n'y a pas que la jalousie là dedans.
J' y vois un besoin de contrôle, un besoin de façonner l'autre pour qu'il la mette en valeur. J'y vois ce toujours plus, cette image de perfection qu'il faut contre raison garder. Aux yeux du monde, il est plus valorisant d'avoir à son bras un banquier d'affaire qu'un éboueur, même si la profession que l'on exerce ne présume en rien de nos qualités humaine, tout comme être aimé d'un homme riche ne veux pas dire que l'on est mieux que les autres.
#1317522
Allys a écrit : 16 juin 2020, 12:05
J' y vois un besoin de contrôle, un besoin de façonner l'autre pour qu'il la mette en valeur. J'y vois ce toujours plus, cette image de perfection qu'il faut contre raison garder. Aux yeux du monde, il est plus valorisant d'avoir à son bras un banquier d'affaire qu'un éboueur, même si la profession que l'on exerce ne présume en rien de nos qualités humaine, tout comme être aimé d'un homme riche ne veux pas dire que l'on est mieux que les autres.
pour être honnête Allys moi je vois un peu plus que ça, si on reprend l'hypothèse de la relation sadomasochiste (qui à mon humble avis mérite d'être creuser) ça peut aller plus lui et rentrer dans le cadre de la destruction (inconsciente) de l'autre pour dominer d'autant plus que cet homme était considérait comme un modèle dans la famille...
#1317523
sandstorm a écrit : 16 juin 2020, 12:20
Allys a écrit : 16 juin 2020, 12:05
J' y vois un besoin de contrôle, un besoin de façonner l'autre pour qu'il la mette en valeur. J'y vois ce toujours plus, cette image de perfection qu'il faut contre raison garder. Aux yeux du monde, il est plus valorisant d'avoir à son bras un banquier d'affaire qu'un éboueur, même si la profession que l'on exerce ne présume en rien de nos qualités humaine, tout comme être aimé d'un homme riche ne veux pas dire que l'on est mieux que les autres.
pour être honnête Allys moi je vois un peu plus que ça, si on reprend l'hypothèse de la relation sadomasochiste (qui à mon humble avis mérite d'être creuser) ça peut aller plus lui et rentrer dans le cadre de la destruction (inconsciente) de l'autre pour dominer d'autant plus que cet homme était considérait comme un modèle dans la famille...
Je ne peux que plussoyer même si au départ je n'avais pas pousser mon raisonnement jusque là...
#1317526
Allys a écrit : 16 juin 2020, 10:45
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 09:42Allys : C'est réellement une illusion ? Je n'ai donné que quelques faits mais je doute que les autres hommes soient dans une attention telle qu'ils en sont soumis, c'était trop extrême, aujourd'hui, justement mon ex me dit "j'étais trop soumis je ne suis plus cet homme là, je veux une relation égalitaire". Il faisait absolument tout à ma place, il était en admiration constante, tout ça m'a donné confiance et je l'ai aimé. Mais là où ton message m'a fait réfléchir c'est quand tu dis qu'une âme soeur ne déchire pas l'autre, ne fait pas souffrir tout en rejetant la théorie métaphysique de l'être semblable. Peut être que tu as raison, mais je ne peux pas remettre en cause ma compatibilité parfaite avec lui. Je ne peux pas non plus penser de manière plus rationnelle, qu'un couple qui n'a pas réussi à passer le cap de la fusion, et qui s'est coincé à une étape de sa vie puisse être un ramassis d'illusions. Pourquoi ne pas simplement penser qu'il a mûri et que je suis restée dans l'idéalisation d'un couple qui ne pourra jamais se reconstituer dans la même histoire, à moins de créer une histoire nouvelle plus mature, à moins d'accepter que la fusion c'est fini.
.Bonjour lola,

Quitte a construire un argumentaire pour me montrer a quel point je me trompe, essaye au moins, de ne pas tout mélanger et de ne pas déformer mes propos.

Tu as affirmé que cet homme était « sensationnel », et que ta relation était « exceptionnelle » parce que je cite il est un homme « qui finit nos phrases, qui nous appelle quand on pense à lui, qui nous envoie un message quand ça va pas en disant "je sens que tu es triste tout va bien ?", que l'on croise par hasard au moment de passer à autre chose, quelqu'un qui a les même idéologies, les même gouts littéraires philosophiques, la même vision de la vie, la même ambition, les même projets »
Et je t’ai répondu que tout cela n’avais absolument rien de sensationnel ou d’exceptionnel, que c’était le quotidien et la normalité pour la majorité des couples, et ton histoire d’âme sœur c’est donc dans ta tête, et c’est une illusion que tu entretien pour te positionner en victime.

A aucun moment je n’ai évoqué, sa soumission envers toi, ou je n’ai dit que sa soumission était une illusion…

Mais puisque tu mets ça sur le tapis, allons-y… Tu semble confondre soumission aux désirs de l’autre/adulation par l’autre et amour réciproque. Comme si le seul véritable amour était une relation maitresse/chien. C’est une vision très sadomasochiste et toxique de ce que peut être l’amour. Et en tout cas, si on demandait à des couples si une relation, maitre/esclave est un conte de fée, je pense que la réponse serait non. Je maintient donc qu’il n’y a que dans ton imagination, que cette histoire est belle et transcende la métaphysique. Pour le commun des mortel, une relation, telle que la tienne est simplement une relation toxique, inégalitaire et n'a rien à voir avec une histoire d'amour.

En revanche je ne nie pas, que la compatibilité existe. Elle se place exactement à l’endroit ou sa névrose masochiste rencontre ta névrose sadique…
Après tu peux appeler cela comme tu veux, amour, fusion, âme sœur, idéaliser cette compatibilité, et te bercer d’illusions métaphysique sur l’éternité de votre relation, moi je n’y vois qu’une pathologie, qui mériterait d’ailleurs une consultation chez le psy.

Sur ce je vais cesser d’intervenir sur ton post. Ne le prends pas mal, mais ce coté spirituel des âmes sœur auquel tu t’accroches sans aucune rationalité, a tendance a me faciliter le transit et a me fatiguer. Si tu ne peux remettre en cause ce présupposé sur lequel repose ton illusion qui t’empêche d’avancer, je ne peux pas faire grand-chose pour t’aider.

Edit:
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 10:38 et si il m'avait réellement aimé, et que je ne l'ai aimé que parce qu'il m'a donné l'attention utlime ? Et si au fond je ne l'avais jamais aimé lui ?(…) je l'ai aimé à travers le miroir qu'il me renvoyait de moi, si ça se trouve je ne l'ai jamais vu tel qu'il était lui ou pas entièrement.
C’est ce que je pense, oui, que tu ne l'a jamais aimé, et que donc cette histoire d’âme sœur c'est bullshit.
Bonjour Allys,

Tu as le droit d'avoir ton opinion, et j'y ai même en partie adhéré, d'ailleurs je me re-cite "Mais là où ton message m'a fait réfléchir c'est quand tu dis qu'une âme soeur ne déchire pas l'autre, ne fait pas souffrir tout en rejetant la théorie métaphysique de l'être semblable. Peut être que tu as raison, mais je ne peux pas remettre en cause ma compatibilité parfaite avec lui."

J'ai dis que tu avais raison que le côté métaphysique de l'être semblable est peut être une illusion, mais que je ne remets pas en question ma compatibilité avec lui à d'autres niveau. On peut avoir une névrose compatible (et tu as vu juste, et cela veut dire que lui aussi n'est pas net d'avoir accepté ça...), mais on peut aussi avoir des intérêts communs dans d'autres domaines, le monde n'est pas blanc ou noir, il y a tout un tas de nuances.

Il y a des gens névrosés des tas que j'ai rencontré, des névroses toutes aussi compatibles, mais il n'y avait pas le reste, le même sens de l'humour, la même vision de la vie, les mêmes intérêts.

Je ne reste pas accroché à l'illusion, si tu me lis tu vois bien que je suis moins certaine, et depuis hier je suis entrain de réfléchir, un cheminement a commencé. Je comprends si tu ne veux plus débattre mais je pense que le curseur à placer n'est pas sur la croyance métaphysique, je me doute bien que tu ne dois pas être très portée religion et que cela t'agace, mais cela te regarde je ne souhaite pas non plus débattre sur le religieux, la métaphysique et les théories de l'âme soeur.

Merci pour le temps que tu as passé à me fournir des conseils, tous les messages et les tiens en particulier m'ont un peu chamboulée et c'est vraiment la première fois que je me mets à "nue" face à des inconnus, prête à me remettre en question, mais ça fonctionne par étape, avant d'adhérer à l'idée, on s'étonne, on réfléchit, on refuse, et puis on finit par accepter.
#1317527
Elieza a écrit : 16 juin 2020, 11:18 De ta longue réponse, ceci :"un rapport de force égalitaire" m'a fait bondir.
Un couple ce n'est PAS un rapport de force, et un rapport de force égalitaire ça n'a pas de sens, on est encore dans la bataille d'égo, ce n'est pas de l'amour.
Comme Allys j'ai eu un peu l'impression que tu réponds a coté: si il t'a quittée, même au bout de 3 ans, c'est que la relation n'était pas simple et douce, sinon il ne serait pas parti. Il est parti parce que déja, tu étais jalouse et tu faisais des crises si je comprends bien.

Bonjour Elieza,

La relation était douce au moment où j'ai commencé à faire des compromis, au départ j'étais infernale et il faisait tout pour me garder. Il était tellement parfait que je n'y croyais pas. Je n'étais pas jalouse à l'époque, mais je le suis devenue quand il a eu de moins en moins de temps pour moi à cause de son travail qui rassemble en général des gens sadiques et masos à la fois, on n'évolue pas dans la banque d'affaires sans accepter de se faire exploiter, ou de tyranniser les autres... c'est un monde particulier. Je ne m'en rendais pas compte à l'époque, je ne connaissais pas ce monde.

Je lui avais dit "Avec moi tu réaliseras tous tes rêves, de quoi rêves tu" et il m'avait répondu, "j'ai toujours voulu travailler dans la banque d'affaires, mais j'ai peur de pas avoir les épaules, mais si tu m'aides et que tu es là je pourrai y arriver". Je l'ai aidé à accéder à son rêve et aujourd'hui je m'en mords les doigts. Et moi je lui ai dit ce que je voulais être et il m'a dit on y arrivera ensemble. Il est devenu banquier et moi je vais bientôt devenir ce que je m'étais fixée.

Oui ce n'est pas un rapport de force, ce n'est pas une question de pouvoir, mais qui ose dire que dans les couples l'un n'a pas toujours un peu l'ascendant sur l'autre, ne serait-ce qu'un infime petit pouvoir ? S'aimer de la même manière n'existe pas, parfois l'un aime plus parfois l'autre aime plus mais c'est normal, l'est l'être humain.
#1317528
sandstorm a écrit : 16 juin 2020, 12:20
Allys a écrit : 16 juin 2020, 12:05
J' y vois un besoin de contrôle, un besoin de façonner l'autre pour qu'il la mette en valeur. J'y vois ce toujours plus, cette image de perfection qu'il faut contre raison garder. Aux yeux du monde, il est plus valorisant d'avoir à son bras un banquier d'affaire qu'un éboueur, même si la profession que l'on exerce ne présume en rien de nos qualités humaine, tout comme être aimé d'un homme riche ne veux pas dire que l'on est mieux que les autres.
pour être honnête Allys moi je vois un peu plus que ça, si on reprend l'hypothèse de la relation sadomasochiste (qui à mon humble avis mérite d'être creuser) ça peut aller plus lui et rentrer dans le cadre de la destruction (inconsciente) de l'autre pour dominer d'autant plus que cet homme était considérait comme un modèle dans la famille...
Bonjour Sandstorm, ton hypothèse est très intéressante, toutefois je la trouve un peu extrême, je ne pense pas que j'ai voulu le détruire, d'abord parce que je ne savais pas que la banques d'affaires, était un milieu si horrible, il le savait lui pas moi, moi il m'avait simplement dit "on devra se parler le soir à 3h du matin car la journée, je ne pourrai pas à cause du travail, et j'ai complètement décalé mes horaires de sommeils pour être là pour lui dès qu'il avait besoin de m'appeler pour l'encourager. D'autre part, si tu lis le message que j'ai écrit à Elieza tu verras que je voulais juste qu'il réalise son rêve, il a toujours voulu avoir une partenaire, avec qui il pouvait réaliser ses ambitions, et j'étais tout aussi ambitieuse que lui.
#1317529
Kakahuet a écrit : 16 juin 2020, 11:42
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 10:38 J'en veux plus pour toujours prouver que je peux faire plus. Plus de sport, plus de bonne alimentation, plus de belles tenues, plus de miroir, plus de diplômes.
Tu sais, je ne suis pas un expert (ami ami) mais mon expérience m'a prouvé à maintes reprises
que tout "plus" engendre un "moins" quelque part...
par exemple, plus de sport ou tout autre activité dépassant la moyenne en terme de temps passé), moins de relationnel autre
plus de "bonne" alimentation (après tout dépend de ce que l'on entend par "bonne" ^^) moins de relâchement sur des soirées u peu borderline qui sont nécessaires aussi
plus de tenues, moins de chance de toruver son style personnel
plus de miroir, moi d'ouverture sur les autres, juste un focs sur soi
plus de diplômes, moins d'ouverture ( là encore) à autre chose que l'élitisme alors que tant de personnes peuvent être enrichissantes sans être au sommet de l'échelle (d'ailleurs c'est 90% du temps le cas)...
Moi si j'étais plus jeune, je ferai de l'humanitaire, du vrai, pas du pseudo machin truc qui fait qu'on se retrouve à la tv à chaque crise sanitaire...les vraies valeurs sont là pour moi , bien entendu. Chacun a son propre curseur selon son expérience.

Ceci pour dire que vouloir toujours plus c'est symptomatique d'une peur irraisonnée de regarder la vie telle qu'elle est... c'est toujours vouloir être en mouvement de peur que si l'on stoppe, on ne puisse jamais repartir ...mais repartir pour aller où? c'est bien la question de fond..
Mais bon ça, c'est mon avis :)
Bonjour Kakahuet,

Je ne fais pas de l'humanitaire, mais par le biais de mon domaine d'études, j'aide les gens qui n'ont pas les moyens d'avoir accès à l'administration. Il est vrai que tout "plus" engendre un moins, je suis tout à fait d'accord, je devrais être plus modérée, moins dans le contrôle de ma personne, moins perfectionniste, plus humaine. Je suis la première à croire que l'intellect et l'enrichissement n'est pas octroyé par un diplôme je trouve d'ailleurs énormément de cons, racistes, fermés, limités et inculte dans les milieux les plus aisés. Et je parle de la jeune bourgeoisie, pas l'ancienne, où la culture générale par exemple était un code social.

Le reste, si j'ai autant besoin de réussir professionnellement, c'est pour éviter d'avoir les problèmes que j'ai rencontré plus jeune. Je ne veux pas que l'argent soit un problème, je veux offrir aux êtres chers ce qu'ils n'ont pas réussi à avoir. Notamment mes parents qui après 60 années de dur labeur et de sacrifices se retrouvent encore et encore dans les même problèmes. Alors pour eux, je suis sortie de ce déterminisme social. Si je parle autant d'élitisme, c'est que je viens de tout en bas, je fais partie des rares qui ont réussi à passer entre les mailles du filet. Ça peut rendre matérialiste, carriériste, mais c'est un cheminement comme un autre.
#1317530
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 15:22
Elieza a écrit : 16 juin 2020, 11:18 De ta longue réponse, ceci :"un rapport de force égalitaire" m'a fait bondir.
Un couple ce n'est PAS un rapport de force, et un rapport de force égalitaire ça n'a pas de sens, on est encore dans la bataille d'égo, ce n'est pas de l'amour.
Comme Allys j'ai eu un peu l'impression que tu réponds a coté: si il t'a quittée, même au bout de 3 ans, c'est que la relation n'était pas simple et douce, sinon il ne serait pas parti. Il est parti parce que déja, tu étais jalouse et tu faisais des crises si je comprends bien.

Bonjour Elieza,

La relation était douce au moment où j'ai commencé à faire des compromis, au départ j'étais infernale et il faisait tout pour me garder. Il était tellement parfait que je n'y croyais pas. Je n'étais pas jalouse à l'époque, mais je le suis devenue quand il a eu de moins en moins de temps pour moi à cause de son travail qui rassemble en général des gens sadiques et masos à la fois, on n'évolue pas dans la banque d'affaires sans accepter de se faire exploiter, ou de tyranniser les autres... c'est un monde particulier. Je ne m'en rendais pas compte à l'époque, je ne connaissais pas ce monde.

Je lui avais dit "Avec moi tu réaliseras tous tes rêves, de quoi rêves tu" et il m'avait répondu, "j'ai toujours voulu travailler dans la banque d'affaires, mais j'ai peur de pas avoir les épaules, mais si tu m'aides et que tu es là je pourrai y arriver". Je l'ai aidé à accéder à son rêve et aujourd'hui je m'en mords les doigts. Et moi je lui ai dit ce que je voulais être et il m'a dit on y arrivera ensemble. Il est devenu banquier et moi je vais bientôt devenir ce que je m'étais fixée.

Oui ce n'est pas un rapport de force, ce n'est pas une question de pouvoir, mais qui ose dire que dans les couples l'un n'a pas toujours un peu l'ascendant sur l'autre, ne serait-ce qu'un infime petit pouvoir ? S'aimer de la même manière n'existe pas, parfois l'un aime plus parfois l'autre aime plus mais c'est normal, l'est l'être humain.
Je précise, dans ma relation, il y a eu trop de déséquilibre trop de toxicité. Mais je parlais des relations saine, là ou dans un couple l'un aime forcément plus l'autre et vice versa même si c'est infime et imperceptible. Après peut etre que je me trompe..
#1317531
Je comprends et en même temps (et j'en suis désolé) ça me fait pitié :(

J'ai connu des personnes qui étaient dans ce genre de mouvance (partant de bas et arrivant très haut) et le seul trait commun entre eux est qu'ils ont tous raté leur vie affective, ils/elles n'ont jamais été heureu(ses)x

J'espère que pour toi ce sera différent...
Je pense avoir dit tout ce que j'avais à préciser donc je laisse la parole à mes collègues :)
Je suis tellement différent de cette façon de penser/voir la vie que ça ne sert à rien pour moi de continuer à participer (et pourtant je viens de bas aussi et j'ai trouvé un sacré bon équilibre)
Oui c'est un cheminement comme un autre, mais c'est dommage d'en passer par là ... déjà que la vie n'est pas facile, se rajouter des épreuves me semble assez masochiste :) (j'entends par là qu'il n'y a guère de nécessité d'être tout en haut de l'échelle pour réussir sa vie et l'orienter vers les autres ...d'ailleurs le "tout en haut", c'est là aussi où on a le plus de chances de se casser la gueule et de se faire mal ...donc gaffe à toi côté pro aussi !
Puisses tu trouver ta voie et la sérénité dans ta vie ...
#1317532
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 15:22

Oui ce n'est pas un rapport de force, ce n'est pas une question de pouvoir, mais qui ose dire que dans les couples l'un n'a pas toujours un peu l'ascendant sur l'autre, ne serait-ce qu'un infime petit pouvoir ? S'aimer de la même manière n'existe pas, parfois l'un aime plus parfois l'autre aime plus mais c'est normal, l'est l'être humain.
Re bonjour Lola,
Je ne suis pas d'accord avec toi.
Tout comme il n'y a pas d'échelle de la souffrance, je crois qu'il n'y a pas d'échelle de l'amour.
Chacun aime a sa façon, ca ne veut pas dire qu'on aime plus ou moins. L'amour c'est protéiforme, fluctuant, parfois instable. Et ce n'est pas un rapport de force, sinon c'est une bataille, et ce n'est pas non plus de l'amour.
Le curseur se place plutôt a mon sens dans comment toi, tu accueilles l'amour de l'autre dans la relation.
Quand tu nous expliques que dès qu'il a eu moins de temps à te consacrer tu es devenue jalouse alors même qu'il a tout fait pour te rassurer pendant des années, montre bien selon moi que ce que tu aimes chez lui, ce n'est pas lui mais l'amour qu'il te porte.
Et que dès que tu as la sensation qu'il te "retire" cet amour, et bien tu flippes.
#1317534
Elieza,

Tu as réellement saisi la chose, c'est tout à fait ça, et c'est en particulier sur ce point que je médite depuis hier. Je n'ai pas su aimer, je ne sais pas aimer. Comment j'accueille l'amour de l'autre ? Je crois ne pas savoir faire. Des qu'une relation débute, je suis directement dans le rapport de force, comme si l'amour était un jeu de pouvoir, pourtant j'ai l'impression d'aimer, mais je crois que j'aime l'amour que l'autre me porte. Comme disait sandstorm, aimer être aimée n'est pas de l'amour. Je pense que le seul moyen de savoir si je l'aime vraiment, c'est de faire une réelle introspection sur moi, d'apprendre à me connaitre, à m'accepter, à me donner ce regard que mes parents ne m'ont pas donné et que j'ai cherché chez les hommes. Là je saurai si malgré mon "handicap" j'avais au moins quelque chose de réel, enfoui, solide, pour mon ex, ou si ce n'était que des yeux apaisants.
#1317536
Bonjour Kylian,

Merci pour ton message.

Nouvelle claque... je ne peux que m'étonner et finalement comprendre, ce que tu dis est tout à fait logique.

Quand tu as cité ce que j'ai écrit, j'ai eu du mal à me lire, comme si je ne voulais pas accepter de le voir en face. Les citations placée à la fin ont corroboré tout ton texte de départ et surtout eu plus de "force" que si elles avaient étaient mêlées dans le texte. Que veux tu que je te dise, si ce n'est que je ne veux plus de ça, dans le fond, je reste en dehors de moi même comme si j'étais un personnage que je me suis crée et qui ne me ressemble pas, je ne me sens pas superficielle, j'aime la nature, j'adore prendre un thé seule dans un café et lire, je n'aime pas les réseaux sociaux, car montrer sa vie aux autres ne m'intéresse pas, je me cultive je trouve les histoires enrichissantes. Je n'aime pas particulièrement les marques tant que ça me va bien, je n'aime pas les sacs à mains, les bijoux, j'aime le minimalisme, l'élégance. Les seuls choses un peu superficielles que j'ai c'est d'aimer les belles maisons et les voitures de sport. C'est tout.

Mais en même temps, j'ai cette tare de penser que mon identité se résume à mon physique et à un statut social, comme si le reste ne valait pas autant, comme si sans ça on ne pouvait pas m'aimer...
#1317537
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 16:10 Elieza,

Tu as réellement saisi la chose, c'est tout à fait ça, et c'est en particulier sur ce point que je médite depuis hier. Je n'ai pas su aimer, je ne sais pas aimer. Comment j'accueille l'amour de l'autre ? Je crois ne pas savoir faire. Des qu'une relation débute, je suis directement dans le rapport de force, comme si l'amour était un jeu de pouvoir, pourtant j'ai l'impression d'aimer, mais je crois que j'aime l'amour que l'autre me porte. Comme disait sandstorm, aimer être aimée n'est pas de l'amour. Je pense que le seul moyen de savoir si je l'aime vraiment, c'est de faire une réelle introspection sur moi, d'apprendre à me connaitre, à m'accepter, à me donner ce regard que mes parents ne m'ont pas donné et que j'ai cherché chez les hommes. Là je saurai si malgré mon "handicap" j'avais au moins quelque chose de réel, enfoui, solide, pour mon ex, ou si ce n'était que des yeux apaisants.
J'ai fonctionné comme toi pendant des années.
Et je me suis absolument bien débrouillée a saboter de jolies histoires.
La confiance en soi participe, je crois, de ce genre de comportements.

La bonne nouvelle c'est que ça se travaille, et que ce n'est pas gravé dans le marbre :)
#1317556
Oui c'est ce que je vais faire. Merci à tous pour vos conseils, qui ont vraiment marqué un tournant dans mon approche sur la vision des relations de couple.

A défaut de pouvoir fermer et supprimer ce post (je ne sais pas comment on fait) je vais éditer mes messages.
#1317558
Bonjour
Je ne pense pas que supprimer ce post soit une bonne chose, car cela rendrait caduque les interventions et le temps passé par les intervenants ainsi que le fait que ton histoire pourrait servir à d'autres personnes.
Donc pour la compréhension des choses, je crois que le mieux est de le laisser tel quel ... (sait-on jamais, tu pourrais revenir nous tenir au courant des tes avancées)

Merci et bonne journée
#1317592
Bonjour,

Sandstorm : Ah, j'espère me sentir mieux très vite parce que j'ai l'impression d'avoir fouillé dans les tréfonds de ce qu'il y a de plus noir...le fait de comprendre pourquoi on a agi d'une manière et surtout de tout à coup comprendre que le schéma que j'ai répété avec mon ex, je l'ai répété avec mes profs, mes potes, les hommes en général. Ca fait mal, on se dit, je vais en faire quoi maintenant de ces informations, ça fait mal d'avoir l'impression d'être complètement désorganisé psychologiquement. Le fait de ne pas se sentir normal.

Elieza : Oui en un jour.. sur Doctolib j'en ai trouvé un qui avait des disponibilités.
#1317594
et finalement le schéma que tu répètes c'est lequel?
c'est pas de l'indiscrétion hein c'est juste que les schémas qu'on répète sont assez "banals" au sens où il y a pleins de gens qui le font , le truc c'est d"avoir la volonté d'avancer et ne pas les répéter...
#1317595
Le schéma que je répète est assez étrange.

J'ai une tendance avec la gente masculine, à les mettre en situation de "sacrifice", par exemple, faire les choses à ma place, s'embêter à ma place. Plus concrètement, mener un prof à faire des corrections à longueur de temps, à être disponible même en dehors des horaires de travail, faire en sorte que mon ex encore aujourd'hui s'occupe de mon déménagement, jusqu'à les épuiser sans même m'en rendre compte. Comme un enfant qui demande sans cesse à papa de tout faire.

J'ai donc remercié mon ex et lui ai dit que je m'occuperais seule du, reste, et j'ai coupé contact avec ce professeur. Le truc, c'est que ces gens là ont aussi quelque chose de pas nets, mais à la rencontre de ma névrose, il s'engouffrent dans ces conneries..
#1317604
D'accord, je vois.

J'ai parlé à mon ex de ces histoires, du fait que j'avais parlé à des personnes inconnues de mon histoire. Et de la claque que je me suis prise, et du psy.

Je lui ai parlé de nos névroses, et il m'a dit qu'il était d'accord et qu'il le savait car il a suivi une thérapie lui aussi, et que ses amis, les livres ses loisirs le font se sentir bien. Il veut quand même reconstruire quelque chose avec moi.

De mon côté je lui laisse une chance, je lui explique que je comprends qu'un couple n'a pas à s'écrire tous les jours pour se rassurer, mais quand même, si je ne lui écrit pas il ne m'écrit pas.

Comme il sait qu'on se voit le week-end, il attend le week-end pour me parler ou me raconter sa semaine, ses lectures etc.. c'est comme si en semaine je n'étais pas en couple.

Je fais ce travail sur moi même, mais le but ce n'est pas d'aller dans les extrêmes et d'accepter une absence totale de sa part à défaut d'une présence totale. Et moi j'aimerais retrouver l'équilibre de la modération, pas passer d'un extrême à l'autre.
#1317606
Bonsoir Lola,

Je me permets de te donner mon avis.

Tu écris des choses qui montrent que tu as pris conscience d'un certain dysfonctionnement chez toi, mais pour autant tu ne sors pas un instant de ton fonctionnement habituel, et il semble que si tu as compris intellectuellement certaines choses sur toi, tu ne les as pas intégrées (ou tu y résistes).

* d'une part en cherchant à te dédouaner (oui mais eux aussi ils ont un dysfonctionnement..). Ce n'est pas faux, mais cette remarque traduit surtout une volonté de te déresponsabiliser, et montre une certaine infantilisation assez complaisante des autres alors que c'est toi qui réagis infantilement par cette remarque avec aussi un certain manque d'empathie.

* Ensuite, tu exprimes, à la fin de ton texte, ce que tu souhaites : je ne veux pas...etc...
Cela montre qu'encore une fois tu prends en compte tes besoins avant ceux de l'autre. Le vocabulaire employé est symptomatique "je lui laisse une chance ".
Il est bien normal de prendre en compte ses propres besoins, mais quand on a un dysfonctionnement qui pour moi tendrait vers le narcissisme ou plutot vers le bordeline où on trouve aussi de l'egocentrisme- et je le dis avec précaution car je ne te connais pas et je ne me base que sur tes mots , donc je peux me tromper - , quand l'autre n'est considéré que comme un miroir , quand on demande à l'autre des preuves de plus en plus importantes de son attachement (le but n'est pas qu'il fasse quelque chose pour toi, mais qu'il ne te fasse jamais défaut), je ne vois pas comment tu pourras évoluer dans ton relationnel.

Il faudra, pour évoluer, que tu acceptes de te mettre en insécurité, ici concrêtement que tu acceptes de penser à ses besoins aussi, que tu cesses de le soumettre à tes propres besoins, sinon quitte le car tu ne l'aimes pas et ce sera la meilleure chose pour que la relation ne redevienne pas toxique pur lui.

A mon avis, il y a dans ce que tu décris une problématique d'attachement. Cela te rassurera de rencontrer une limite , tu as probablement cherché à travers tes exigences + + envers ces hommes qu'on te mette une limite - mais la problématique -pour toi, pour ton évolution , pas pour eux - était que si on te l'avait mise, cela aurait été interprété comme un manque d'amour et tu aurais ressenti cela comme une trahison, un abandon etc ....ce n'est pas à lui ni à aucun autre homme de faire ce travail et de sortir de cela, c'est à toi de le faire avec ton psy.
Courage
#1317616
Bonjour blur,

Merci pour ton message. C'est exactement ça, je le ressens comme un abandon, une trahison. Je n'arrive pas à me mettre dans la tête qu'un homme qui veut reconstruire et qui m'aime ne m'écrive presque pas la semaine, et ne me voit que le week-end.

Pour moi, le fait qu'il fasse passer ses besoins avant les miens me font me dire qu' il ne m'aime pas, je suis derrière ses livres, ses amis. Mais ma vision du couple est peut être biaisée aussi, comment sont les autres couples ? Ils s'écrivent quand même ils se disent qu'ils s'aiment, et même s'ils ne se voient que le week-end, il y a une connexion qui ne se perd pas les autres jours. Après nous n'en sommes pas à la période de lune de miel, cela fait 6 ans maintenant.

On dit que pour vaincre ses difficultés il faut les vivres. Le quitter ce serait "j'abandonne tout et je me barre, car il ne m'aime pas", ce serait ne pas affronter... mais je devrais en même temps que le travail chez mon psy tenter de vivre l'inconfort et le malaise que je ressens avec mon ex, je devrais le vivre, le comprendre, l'analyser, puis peut être un jour l'accepter.

En fait c'est bizarre mais je me dis que si je savais que dans sa vie, il faisais juste ses trucs à lui mais qu'il ne me trompait pas, et que je suis dans son coeur comme la femme qu'il aime et la seule avec qui il veut être, ça me conviendrait parfaitement, je serais rassurée, je le verrai que pour le meilleur et on serait épanouis tous les deux, mais c'est cette idée de ne pas savoir ce que cachent les silences, en fait je crois que dans ma problématique avec l'attachement il y a aussi quelque chose avec le contrôle, j'ai la phobie de perdre le contrôle, ne pas savoir, est source d'angoisse, de peur d'abandon.

Il m'a dit avant hier "C'est parce que je me suis enfermée dans une bulle avec toi, que je ne voyais plus mes amis, et c'est parce que je ne voyais plus mes amis, que je me suis engouffré dans une relation malsaine avec toi", donc depuis il considère que ses amis doivent avoir une place, je pense que dans son travail psychologique, il a intégré que pour qu'une relation soi saine, il faut être ouvert aux autres, il m'a dit (chose que je ne savais pas) qu'il parlait de moi de temps en temps à ses amis pour comprendre les difficultés de notre couple et ma façon de me comporter. Et il m'a dit" tu devrais lire, et voir des gens ça te fera prendre du recul, d'ailleurs quand tu débuteras ton stage, tu verras, tu auras moins le temps de penser à notre couple et on se verra pour passer des bons moments, tu te sentiras mieux".
#1317620
Et il a raison de dire ça ...
"Je n'arrive pas à me mettre dans la tête qu'un homme qui veut reconstruire et qui m'aime ne m'écrive presque pas la semaine, et ne me voit que le week-end."
Ben il va falloir que tu l'intègre à un moment ...
" le fait qu'il fasse passer ses besoins avant les miens me font me dire qu' il ne m'aime pas"
Ouch ... dur à lire... mais pourtant le rapport n'est pas là ... c'est ton ressenti qui est faussé (et cette volonté d'être la "princesse" - no offense hein)

"On dit que pour vaincre ses difficultés il faut les vivres. "
Mais si tu as des difficultés, forcément tu les vis (ou tu les subis) nan ?

"mais c'est cette idée de ne pas savoir ce que cachent les silences, en fait je crois que dans ma problématique avec l'attachement il y a aussi quelque chose avec le contrôle, j'ai la phobie de perdre le contrôle, ne pas savoir, est source d'angoisse, de peur d'abandon."
Ouaip, je crois que tu as quelque chose à résoudre avec la notion de contrôle ...
Tu sais, des fois (souvent, même) les silences ne cachent rien du tout ... il ne va pas te contacter à chaque fois qu'il va aux toilettes quand même, si ? :)
"il a intégré que pour qu'une relation soi saine, il faut être ouvert aux autres,"
C'est tout à fait vrai ! être ouvert signifie que l'on est bien dans sa peau et par delà , dans sa relation ...

y'a du taff, mais je pense que tu as pris la bonne direction
#1317622
Merci pour ta réponse,

Mais ne pas écrire à chaque fois qu'il va aux toilettes est une chose, là je dis qu'il ne m'écrit pas du tout. Comme si me voir un jour le week-end lui suffisait. Moi j'ai l'impression qu'on passe d'un extrême à l'autre. Il est tellement content d'avoir trouvé son équilibre, que pour rien au monde il ne veut m'inclure dans sa vie, tout en ayant quand même l'envie d'être "en couple" avec moi.

Il a dû être traumatisé de la relation de couple, donc il ne me laisse que peu de place. Je vais en discuter avec lui, s'il est vraiment sincère dans sa démarche et qu'il n'agit que par protection il comprendra, sinon c'est qu'il est occupé ailleurs...

Oui je commence à comprendre les choses, mais je comprends aussi que même si il a fait un travail sur lui et que je suis entrain de faire un travail sur moi, il faut faire un travail sur notre couple.
#1317625
Tu sais, je ne le connais pas mais perso, les "discussions" par messages, bôf quoi ça me saoule vite (et ça n'a rien à voir avec les sentiments) c'est juste pas mon truc.

Effectivement, ce serait bien d'en discuter avec lui pour mettre les choses à plat ...sans en faire un plat :)

Pour le reste, comme on le répète à l'envie ici, 1+1 = 3
#1317628
Oui ça peut saouler, sauf qu'avant il passait son temps à m'écrire. Mais s'il a changé, qu'il est plus épanoui et que ses sms ne sont plus la manifestation d'une synergie névrotique, mais simplement de qqn qui se sent bien dans ses baskets, je peux concevoir qu'il préfère partager un bon moment avec moi et qu'il me réserve 1 ou 2 jours le week-end, et que le reste du temps il ne m'écrive pas trop (préférant se concentrer sur le professionnel, l'amical, les loisirs).

J'aimerais tellement intégrer cette dynamique plus saine dans ma tête, je vais tout faire pour guérir. 1+1=3 c'est vrai.. merci kakahuet !
#1317914
Bonsoir à tous,

Je viens aux nouvelles. Mes séances de psy me font beaucoup de bien, mon psy est excellent.

Je me suis tellement remise en question que j'ai totalement changé ma vision de voir les choses, à tel point que mon ex qui est officiellement mon copain passe son temps à vouloir me voir à me dire qu'il m'aime. Il m'a avoué que ce qui le bloquait c'était ma suspicion et mes angoisses constantes et que depuis qu'il a vu que j'ai changé il est totalement en confiance.

Aujourd'hui j'ai repris ma vie sociale, amis, sorties etc.. Je me sens beaucoup mieux, mais un problème s'est posé.. Je me suis tellement remise en question que j'ai commencé à remettre mon couple en question. Et si je ne l'aimais plus ?

Quand je n'aime plus je ne trouve pas la personne belle, mon copain je le trouve encore beau, mais niveau intimité je n'ai plus très envie, et mainteant que je sais qu'il m'aime vraiment j'ai l'impression de voir les choses telles quelles sont, je ne sais plus si je l'aime encore et j'aimerais comprendre, je veux tellement l'aimer, on a enfin réussi à trouver un équilibre après tous ces mois de montagnes russes... je ne sais plus où j'en suis ni comment comprendre pourquoi je doute de mon amour pour lui alors que je ne me vois pas partager ma vie avec quelqu'un d'autre.
#1317918
Bonjour

tu sembles confondre "aller mieux" + réflexion/remise en question avec reconstruction. Comme l'a noté Elieza la vraie reconstruction ça prend du temps et demande de la patience.
et mainteant que je sais qu'il m'aime vraiment j'ai l'impression de voir les choses telles quelles sont, je ne sais plus si je l'aime encore
aie! maintenant que tu sais qu'il t'aime tu doutes de ton amour? ce n'est pas de l'amour ça...
#1317926
Bin oui...
Si on peut gâche, les choses c'est mieux, donc tu n'aime que ceux qui te font souffrir et qui ne t'aime pas. Et ceux qui t'aime ne t'interessent pas.
Il y a encore du boulot chez le psy, t'as pas du tout évolué!
#1317961
Bonjour,

Je n'ai absolument pas dit que j'étais guérie. Et oui mettre son histoire à nue, recevoir le jugement de personnes inconnues, puis faire la démarche d'aller voir un psy pour réellement se soigner, j'appelle ça se remettre en question, et dans l'expression "se remettre en question" il y a questionner alors oui je me questionne sur mon comportement passé, sur ma vision de tout au final. Si j'ai aimé mon copain dans ma névrose, était-ce ma névrose qui dirigeait mon amour où est-ce que je l'ai aimé pour ce qu'il était ? Ce genre de questions..

Prendre conscience qu'au final on a été contrôlé par sa propre névrose, c'est la porte ouverte à tous les doutes. Alors non je n'ai pas guéri, non je ne suis pas totalement à l'abris d'angoisses, mais oui j'ai eu un déclic qui m'a fait déjà beaucoup avancer. Ce n'est pas le temps qui importe c'est la prise de conscience et l'effort qu'on est prêt à fournir pour changer.

Bref on a passé le week-end ensemble, et j'ai enfin lâché prise. En fait j'avais tellement peur de recréer la dynamique d'avant avec mon copain que j'ai fait un blocage, j'ai tellement refusé la "moi d'avant" que j'ai refusé l'amour tout court. Ce week-end c'était magique, c'était comme si on se rencontrait de nouveau, comme au début avec un amour plus profond. J'ai juste lâché prise.

Sandstorm, je ne confonds rien. Je pense qu'on peut se reconstruire à travers une reflexion profonde. La reconstruction commence d'abord par la reflexion et au fur et à mesure, on se sent mieux. Oui je vais mieux, parce que j'ai pris conscience que mes angoisses sont dans ma tête et c'est déjà un apaisement de savoir que ce qui est noir c'est pas la réalité. Maintenant il reste à savoir pourquoi, et comment totalement changer dans mes relations en général, dans ma vision de voir autrui et c'est ça qui prend du temps.

Elieza, je comprends que ça peut paraitre étonnant, mais je vais chez le psy 2 fois par semaine et chaque séance dure en moyenne 3h. Le reste du temps je réfléchis beaucoup sur moi, sur ma vie. C'est finalement un travail à temps plein que je fais depuis que je vous en ai parlé. Il y a des gens qui vont chez des psy 10ans et qui ne sentent aucune évolution, une fois sorti de chez le psy ils font leur vie comme si le psy n'était qu'un moment chez le dentiste. Il y a des gens qui y vont avec toute la volonté du monde pour changer et rencontrent un psy juste excellent. Je ne suis pas guérie, ça va être long, mais j'avance assez vite je le reconnais et je trouve ça compréhensible au vu du travail que je fournis et du déclic que j'ai eu.

Allys, oh non, je n'aime pas souffrir, si j'ai souffert avec mon copain c'était pour retrouver l'état amoureux du début. J'ai expliqué que j'ai lâché prise et que j'avais simplement peur de retourner dans la dynamique d'avant avec lui. J'ai vécu dans l'instant présent ce week-end et c'était super.
Quant au "t'as pas du tout évolué", je pense que je suis passée d'une période ou j'avais coupé contact avec tous mes amis, ou je m'enfermais dans ma solitude, et ou j'angoissais pour mon copain, à une nouvelle vie sociale, des rendez-vous à la pelle pour rattraper le temps perdu avec mes amis, une nouvelle passion littéraire, de nouvelles séances de sport qui me font du bien, la conviction que mon copain ne m'appartient pas et donc des moments à deux plus apaisés, plus profonds. Je trouve ta remarque un peu extrême. Bien sûr que oui j'ai évolué, pas forcément changé en totalité, mais au moins évolué, même de quelques pas...

J'aimerais vous dire que la vie est plus complexe que ça, il n'y a pas la garce névrosée qui utilise l'autre pour son égo dénuée de tout altruisme et d'un côté la fille saine, sincère, honnête altruiste et généreuse. La psychologie de chaque être humain est complexe et je trouve la vision de certains un peu trop manichéenne. Il y a des facteurs multiples qui font qu'on peut douter de son amour pour quelqu'un ou encore qui font qu'on peut avancer assez vite même en quelques séances.
#1317962
Je suis assez dubitative sur l efficacité de séances de 3h de psy pour être tout à fait honnête. En 45mn ce qui est déjà long on ressort déjà lessivé.. mais bref, puisque ça te convient...
Attention toutefois au retour de bâton.
#1317965
Je ne suis pas à l'abris d'un retour de bâton en effet... il est même presque certain de faire une rechute dans ce genre de choses.

C'est éreintant 3 heures, mais j'ai la chance d'avoir un psy qui parle aussi. Ainsi je ne parle pas 3h non stop, j'échange surtout et ça m'aide beaucoup.