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Il me quitte, il n'est pas convaincu que ça marchera


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[quote="Améty"]On peut toujours se relever des épreuves de la vie. Une rupture n'est pas insurmontable.
Il faut que tu arrete d'être défaitiste, même si c'est pas facile.
Encore une fois : te reconstruire ça te servira pour la suite de ta vie. 29 ans c'est encore jeune.[/quote]
Oui, mais j'y ai cru et jusqu'à la fin et j'y crois encore et aujourd'hui on me coupe tout espoir même si je changeais du tout au tout de comportement avec lui, on m'explique que de toute façon il ne voudrait plus...

J'ai le coeur brisé Améty et le corps complètement bloqué maintenant...
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J'ai rendez vous chez un psy le mardi 2 avril à 16h...
Je me donne 2-3 séances et on verra, si je dois en prendre plein la gueule par Monsieur. Et bien je veux qu'il voit que j'en ai rien à foutre !
Algo, j'ai vu ton avis, si c'est mort putain il va le regretter par mon comportement complètement indifférent ! Je suis désolée, y a des limites, moi aussi j'ai fait preuve d'énormément de patience en faisant des silences...

Mail de ma soeur today :

Laisse le respirer ton Bruno... il a ses raisons, vous n'êtes pas engagés, et tu dois le respecter ! Comme te respecter toi-même en cessant d'être étouffante pour après le regretter... les réponses claires parfois sont silencieuses, en plus les mecs ont horreur qu'on leur demande de se justifier et parler d'eux surtout qu'il doit penser que te dire "je t'aime pas" te fera encore plus de mal que ne rien dire du tout... ils sont souvent comme ca, que veux-tu, on n'y peut rien !!! C'est sûr que c'est pas terrible mais bon...


Voilà
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[quote="Emm1983"] [b][color=#FF0000]3) avoir confiance dans un homme ? vous rigolez j'espère parce que ça c'est jamais !!! au grand jamais !!![/color][/b] [/quote] Voilà un des grands problème! Tu as perdu confiance en TOI EMMA, ne pas faire confiance à l'autre, c'est ne pas se faire confiance à soit!

Se barriquader de boucliers n'empêche pas la souffrance bien au contraire Emma...

Mon es me disait parfois qu'elle haissais les hommes, qu'elle voulait être transparente, invisible, qu'elle n'est pas à être désirée, co,nvoité, mais paradoxalement elle le voulait aussi...

Etre femme, c'est faire face à des ambivalences, des paradoxes, mais encore plus poussés à l'extrême lorsqu'on a vécu ce que mon ex et toi avez vécu... TOUT est amplifié dans le ressenti TOUT... la sensibilité est à fleure de peau au moindre doute, à la moindre contrariété, à la moindre douleur...

Le sentiment d'injustice est tel qui l'en devient une souffrance en lui-même, plus un ressenti
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Mais je n'étais pas venue ici pour hurler, pour pleurer ou quoi que ce soir...
J'étais juste venue ici pour que vous m'aidiez à trouver une dernière solution...Vous me confirmez pour certains qu'il m'aime...(moi aussi malgré tout, vous ne me croyez pas et j'aimerais mettre mon coeur sur la table là), et vous me dites que tout est mort...
J'étais venue là aussi pour savoir comment le reconquérir et aujourd'hui la seule réponse que vous me donnez c'est "pour le reconquérir, tu tournes la page définitivement car c'est mort"...
Je me sens détruite oui.
Je crois que personne ne comprend c'est tout, pas même lui, vu ce qu'il en a à foutre au final...
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[quote="Emm1983"]Je vais faire un récap' de la relation pour Algo comme ça c'est clair et net et désolée Florence, je copie colle ce que je t'ai écrit en rajoutant quelques bribes :

- 28 Juin 2011 : on commence à sortir ensemble

- 3 décembre 2011 : il ne sait plus où il en est, il a peur que ça se sache à son boulot (vu qu'on était collègue et j'avais, je ne sais pas pk, mauvaise réputation dans son service), on s'embrouille, il me dit "je ne t'aime pas assez" (comme dernièrement) : il me dit que c'est fini, qu'il a besoin de temps, qu'il n'y croit pas trop à notre histoire...
Je le rappelle 3 jours après, il me dit qu'il est ok pour qu'on se revoit 15 jours après...on se revoit 15 jours après, on se remet ensemble...

- 15 Mars 2012 : Un matin avant qu'il ne parte au boulot (à l'époque, j'étais au chômage encore, je galérais pour trouver une mission d'intérim), je lui dis "tu mérites mieux que moi Bruno !" il me dit "je ne sais pas !" et là il se sent destabilisé, je lui dis que je ne veux pas le déranger dans sa vie, enfin c'est pas tout à fait ça, je me dis qu'il mérite mieux qu'une chômeuse (il partait en vacances pour 15 jours à la montagne le lendemain, comme c'est le cas en ce moment et aujourd'hui), il me dit qu'il a besoin de réfléchir. Je fais du retard de règles (j'étais pas sous pilule) je l'appelle lui disant qu'il y a urgence, il ne rappelle pas...puis il se manifeste mais j'éteinds mon portable de mon côté donc ça le saoule grave et il "laisse tomber" pour quelques jours. Je finis par le rappeler, on se revoit, je lui explique pk mon portable était éteint, il comprend, il m'aime...

- 24 Juillet 2012 : j'arrive chez lui (c'était prévu) éméchée et alcoolisée car j'étais sortie avec des copines et on avait bcp bu, il est 22h...j'ai 3 jours de retard dans mes règles, il le sait...il ne parle que de grossesse...je m'enflamme car je n'y crois pas...je pense qu'il affabule et pourtant, le lendemain c'est confirmé je suis enceinte de 3 semaines ! 25 Juillet 2012 nous nous voyons et passons la nuit ensemble, une nuit horrible où nous avons pleuré lui et moi...il me dit "je voulais faire une réflexion, pour tout te dire, pendant mes vacances, (il doit partir le 28 juillet en vacances pour 5 semaines) pour savoir si je voulais m'investir" et en fait, sa pause il ne l'a pas eu, il m'a appelé tous les soirs, jusqu'au 9 août...jour où j'ai pris les 2 premiers cachetons pour avorter...Après l'avortement, je lui dis "je ne veux pas te déranger pendant tes vacances, reposes toi, occupes toi de toi, tu as besoin de te changer les idées sur ce qu'il vient de se passer" donc il donne des nouvelles tous les 2-3 jours...

- Début Novembre 2012 : après 2 jours passés à s'engueuler, je lui dis que j'en ai marre de me prendre la tête avec lui, que je suis essoufflée...il rapplique chez moi le lendemain avec mes affaires à la main et il me dit qu'il veut faire un break d'un mois pour réfléchir, que j'avance de mon côté, que je reprenne vie, et qu'ensuite on verra...Scène violente, je pleure, il crie...il me demande quelques jours pour se calmer, je lui accorde et ça repart comme en 40...

- Fin Décembre 2012 : mes règles durent 3 semaines (pour l'ivg j'avais eu 4 semaines de saignement) je l'appelle furax un jour, il me demande du calme pour quelques jours pour réfléchir à ce qu'il ressent vraiment, je lui accorde du silence radio complet...on termine ensemble encore : il m'aime de tout son coeur, il est fou amoureux...

- La dernière merde en date vous la connaissez...elle est dans mon histoire ici...

Vos avis ??[/quote]
J'attends ta réponse là dessus Algo, tout en mettant le vécu par dessus merci à toi
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A tous ceux qui me disent que c'est mort, de le descendre de son piédestal, savez vous ceci :
aujourd'hui, j'ai mal jusque dans ma chair, une impression de m'être fait avoir de fond en comble jusqu'à offrir à quelqu'un qui s'en tape aujourd'hui ce qu'il me restait de plus précieux.

Je n'ai plus envie de relation sexuelle avec personne, je suis comme bloquée, je n'en ai plus envie du tout, je n'aime plus mon corps.
J'ai mes règles depuis ce matin, et depuis 3 jours j'ai mal là où était mon embryon, ça vient comme des éclairs, ça brule, c'est à hurler et dès que je vois le sang, je panique...je ne suis pas bien...
Je suis encore + traumatisée qu'avant, c'est comme si j'y avais laissé ma vie, je n'ai plus goût à rien et je pleure en continu et parfois me viennent des envies plutôt morbides...
Vous ne me laissez aucun espoir, pendant 2 jours, je me suis laissée allée mais j'avais fait de beaux rêves et j'y ai cru...Aujourd'hui, ma vie est terminée, je suis à bout, je regrette mais sexuellement, mon corps souffre trop, trop d'avoir perdu la seule personne qui a réellement compté dans ma vie, la seule personne avec qui j'ai partagé ma 1ère grossesse (alors que j'avais tjrs pensé être stérile depuis mon viol), mon SR ne servira donc à rien puisqu'il tourne la page aussi facilement, il en a rien à foutre je pense, je suis déphasée, mal dans mon corps, mal dans moi même et ma vie n'a plus aucun sens maintenant, car j'ai donné la dernière chose qu'il me restait à quelqu'un qui m'a quitté et qui s'en fout et ne m'aime plus du tout...
Le courage pour avancer je n'en ai plus et ce n'est pas un psy qui me le redonnera car je suis l'épave de mon passé, l'épave de la petite adolescente gentille, adorable et attentionnée que je fus par le passé...
Je dépose les armes, je n'ai plus envie de vivre, ma vie n'a plus aucun sens, j'ai juste envie de mourir...rien de +
J'ai tout perdu : de mon estime personnelle par le travail (le travail qui a toujours été la clé de voute de ma vie, qui me rendait fière de moi), mes finances qui se creusent jusqu'à ce que ma banque me déclare interdit bancaire, ma mère pour qui je suis le diable incarné, sa + grosse honte, ma famille qui en a marre de me voir chialer parce que j'enchaine les viols et les avortements avec la + grande insensibilité, mes amis qui font les morts et qui ne prennent plus ni mes appels ni ne répondent à mes sms car pour eux je suis une aliénée, mon ex amoureux qui me prend pour une cinglée...
Je n'ai plus rien, je n'ai plus envie de me battre, j'ai juste envie de mourir...c'est tout
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J'ai toujours voulu faire le bien, depuis mes 19 ans, c'était ce que je souhaitais par dessus tout : faire le bien et aujourd'hui je sais que j'ai fait du mal aux gens, à ma famille, mes amis, l'homme que j'aime et à mon propre corps...
Je me suis dit que je dois être sado maso pour avoir fait des choses pareilles...
L'idée m'insupporte et me répugne...
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Calme toi...

Tu n'as pas l'air bien méchante, excessive oui mais pas méchante. Laisse tomber la morale judeo-chrétienne de tes parents avec le Bien, le Mal.

L'important c'est que tu commences par faire la paix avec toi-même, que tu sois bien avec toi même, tes relations s’amélioreront beaucoup par la suite...

Je comprends ta souffrance par rapport au viol, ne t'en fais pas...
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