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J'allais mieux, mais je rechute... A vos conseils, svp !


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J'ai vraiment besoin d'être lu et conseillé. Je remercie vraiment ceux qui prendront le temps de le faire.


Le début de mon histoire se passe par ici : http://www.jerecuperemonex.com/forum/sr-en-plusieurs-tentatives-t30770.html


En résumé : même si nous étions bien ensemble, nous nous sommes séparés après le fameux cap des 3 ans. Ça fait 17 jours, et je maintiens un SR qu'elle a brisé lundi (« Comment ça va ? J'aimerais te rendre tes sous »). Aucun échange depuis.


Ces derniers jours, je le vivais assez bien. J'entretiens même un contact avec deux filles sympas, avec qui je pourrais sûrement aller plus loin. Seulement voilà : je n'en ai aucune envie !


Je ne fais que penser à mon ex, qui a en plus raconté à une de mes amies qu'elle envisage de partir à l'étranger d'ici 6 mois. Elle lui a aussi dit que je lui manque, ou plutôt que nos habitudes lui manquent.


Est-ce qu'elle fait exprès de faire passer ces messages ? Est-ce qu'elle les pense sincèrement ?


J'allais mieux mais là, je ne suis pas loin de retoucher le fond...


Merci

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Salut Rome Antique!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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J'ai pété mon SR en apprenant qu'elle allait dans une autre région pour le week-end, chez des amis (dont son ex, genial).


En quelques sms, je n'y suis pas allé violemment, j'ai plutôt cherché à la faire douter.


Mais bref, même si ça ne lui ressemble pas du tout, je m'attends au pire.


Et malgré tout, j'espère encore qu'elle revienne.


Je me tire une balle ou j'attends encore ?

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Sur un ton relativement zen, je lui ai dis que je me demandais si on n'est pas allés trop loin en rompant. Elle m'a dit qu'elle ne sait pas non plus et qu'elle ne sait pas si c'est moi ou nos habitudes qui lui manquent.

J'ai re-coupé court derrière (après avoir bien mis les pieds dans le plat quand même).

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17 jours c'est rien du tout...

Mais vraiment rien.

Le minimum, c'est un mois voire un mois et demi, pour que d'un côté comme de l'autre, les émotions retombent un peu.


Vous n'avez pas rompu, vous êtes séparés.


La vraie rupture, ça intervient des mois plus tard, même s'il y a un-e next.


C'est physiologique, ça correspond à la rémanence des hormones de l'attachement dans le corps.

Ce n'est pas une image : ces hormones sont l'ocytocine, la dopamine, la sérotonine, pour les principales...


Quand on va chercher à avoir une relation tout de suite après, c'est pour continuer, ou tenter de continuer, à secréter ces hormones. On cherche un dealer en fait qui nous fournira la dose...

Mais comme cet-te autre n'est pas toujours (souvent) en mesure de fournir la drogue de même qualité, la relation ne dure pas...



Si on reste seul-e, on subit toutes les phases physiques du drogué en manque.



Peu à peu, le taux diminue, on est en sevrage.


Les montagnes russes, c'est ça...

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17 jours c'est rien du tout...

Mais vraiment rien.

Le minimum, c'est un mois voire un mois et demi, pour que d'un côté comme de l'autre, les émotions retombent un peu.


Vous n'avez pas rompu, vous êtes séparés.


La vraie rupture, ça intervient des mois plus tard, même s'il y a un-e next.


C'est physiologique, ça correspond à la rémanence des hormones de l'attachement dans le corps.

Ce n'est pas une image : ces hormones sont l'ocytocine, la dopamine, la sérotonine, pour les principales...


Quand on va chercher à avoir une relation tout de suite après, c'est pour continuer, ou tenter de continuer, à secréter ces hormones. On cherche un dealer en fait qui nous fournira la dose...

Mais comme cet-te autre n'est pas toujours (souvent) en mesure de fournir la drogue de même qualité, la relation ne dure pas...



Si on reste seul-e, on subit toutes les phases physiques du drogué en manque.



Peu à peu, le taux diminue, on est en sevrage.


Les montagnes russes, c'est ça...

 


Michel Cimes, c'est toi?????? Plus sérieusement, bravo pour ces paroles, très vraies.

Dura lex, Sed lex
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Merci pour ces mots, j'ai l'impression que tu tapes très juste.


Je remontais la pente ces derniers temps, je faisais de nouvelles rencontres, je vivais beaucoup mieux la chose mais cet épisode m'a dévasté.


Ça ne me ressemble pas, mais je suis dans un très mauvais état.


Peu importe le cap qu'elle va franchir ce week-end, elle m'a trahi.


Et le pire, c'est que je n'ai même plus assez d'amour-propre ni de lucidité pour la dégager si un jour elle revient. J'espère même de tout coeur qu'elle revienne.


Ridicule...

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Beaucoup d'entre nous sont ridicules après une rupture, c'est un véritable tsunami.


Aux yeux des autres nous sommes pathétiques à en pleurer, à rester avec nos questions, nos attentes, nos tentatives de reprise de contact, notre mal-être...


Il n'y a que le temps qui pourra nous guérir, courage...

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Michel Cimes, c'est toi?????? Plus sérieusement, bravo pour ces paroles, très vraies.

 

Non non, je ne suis pas cet homme :D


En revanche, j'ai lu quelques bouquins...


Bon, ça désenchante un peu le monde, mais comme de toute façon, on ne peut pas s'empêcher d'aimer, ça ne change rien.

Juste, on se sent un peu moins c... quand on traverse toutes ces phases...





Que le silence radio soit la pire des tortures qu'on s'inflige, rien d'étonnant, surtout si mentalement, on se conditionne pour penser qu'on le fait "pour nous".


On le supporte nettement mieux dans deux cas :

- si on a le loisir d'exprimer à l'autre notre ressenti face à l'agression qu'il nous fait subir (soit en apportant notre version, soit carrément en lui rentrant dans le lard (déconseillé, mais parfois, ça apporte un réel soulagement, et c'est pas ça qui l'empêche de revenir, j'ai testé)


- soit en s'imaginant que ce silence a un effet "agressif" sur l'autre. C'est une façon soft de lui rentrer dans le lard.


Alors, je ne dis pas que ce silence radio n'a pas un effet positif aussi sur nous, puisqu'il permet de nous déconditionner de notre drogue ; mais donc, comme en phase de désintox, il ne faut absolument pas toucher, même à dose homéopathique, à la source de la drogue. Comme l'alcoolique ou le fumeur.

C'est pourtant ce qui se passe chaque fois qu'en période de sevrage, on a un contact, même ténu avec l'ex. On réactive dans notre cerveau le circuit de la récompense, mais la récompense ne vient pas... et on redémarre presque à zéro.



Pour ce qui est des tortures que l'on s'inflige quand on est dans l'inhibition de l'action, lire ceci :

http://pierre.coninx.free.fr/lectures/oncleamerique.htm


Ca reprend le synopsis d'un film, mon oncle d'Amérique.


Même si ça a fait l'objet de critiques dans le milieu scientifique, les expériences réalisées sur les rats sont parfaitement réelles.

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