Bonjour, je suis dépendante affective

[llilyy]

Me revoici sur le forum, cette fois-ci avec la triste conclusion, mais inévitable pour faire face à la réalité, que je souffre de dépendance affective.

J'ai besoin d'écrire l'histoire qui me fait tant souffrir présentement.

Je viens de mettre un terme définitif à une relation de 6 mois qui n'en était pas une; nous avons été une sorte de couple pendant 3 mois, après quoi j'y ai moi-même mis un terme, car je souffrais trop. Il avait déjà changé en si peu de temps, je ne reconnaissais déjà plus le gars avec qui j'étais tombée amoureuse et cela me donnait une angoisse invivable.

Bien que j'aie exprimé mes besoins à ce moment, mis au clair avec lui ce que j'avais besoin d'une constance en relation, j'ai laissé la porte ouverte, et je suis restée disponible pour lui les 3 mois qui suivirent, en amie. Pourtant, il n'a cessé de me dire qu'il n'était pas prêt, bien qu'il avait toujours des sentiments pour moi. Vous vous doutez à quelle partie du discours je me suis accrochée.

Je me suis mise à espérer qu'il redevienne celui que j'avais rencontré au début, mais cet homme n'était plus là, à part certains rares moments ou je reconnaissais sa voix, sa douceur, et vlan, c'était reparti, mon espoir se gonflait.

Le pire dans tout ça c'est que ces 3 derniers mois on en s'est presque pas vu, seulement des échanges au téléphone et par texto. Je l'ai revu une fois pour un café, il voulait que j'aille chez lui, mais j'ai refusé, en exprimant tjrs clairement que je ne pouvais pas retomber dans ses bras, que j'avais besoin de plus que ça. Il persistait à dire qu'il ne pouvait pas, même s'il avait tjrs des sentiments pour lui et que je comptais pour lui.

Je lui ai trouvé pleins d'excuses, il vivait beaucoup d'épreuves, certes, le travail, les enfants, divorce, déménagement et j'en passe... Mais comment expliquer que je sois restée là, même sans contact, comment expliquer que mon coeur était toujours dans l'attente, dans cette foutu attente qu'il revienne, et j'y croyais dure comme fer, malgrés tous les signes évidents.

Finalement, il y a 3 semaines on s'est revus. J'espérais toujours qu'il revenait, et je suis retombée dans ses bras cette fois, sous prétexte que j'allais laisser les choses aller. Mais rien a changé, je suis restée dans l'attente, mais encore plus insoutenable cette fois, puisque j'y étais retournée, j'avais regoûté à cette drogue, drogue à laquelle même après près de 3 mois d'abstinence, je ne pouvais tjrs pas résisté.

Je l'ai revu une 2e fois la semaine passée, et cela a été le coup final. J'ai senti que je m'enlisais à un point que j'étais rendue à accepter n'importe quoi, que je sois son amie pour passer le temps, pire, j'ai couché avec lui. Le sentiment de rejet que j'ai vécu suite à cette nuit, en voyant que son comportement était tjrs de plus en plus froid, que le gars doux et rassurant que j'avais connu avait définitivement disparu, j'ai finalement mis un terme et je lui ai demandé clairement par courriel de ne plus me contacter. Ce qu'il fera j'en suis certaine. Qu'en a-t-il à faire de moi de toute façon??

Mon réveil est très brutal, après 6 mois de refus de voir la vérité, je me rends compte que je suis atteinte de dépendance affective. J'ai alimenté un amour et un espoir qui n'existait pas. La peine et la souffrance que je ressens présentement est indescriptible. Je suis une droguée de l'amour. Il était ma drogue de choix depuis 6 mois.

Je suis donc en cure présentement, je fais face au problème et je compte bien le régler. Je veux cesser de me faire souffrir en acceptant des relations insatisfaisantes. J'ai fait le premier pas, en prendre conscience, le second, mettre un terme à cette relation. Et je ferai les suivants qui me mèneront à ma liberté et mon autonomie affective.

Merci de m'avoir lue.

[admin1760294668]

Salut llilyy!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

⚠️ En attendant, je te recommande vivement de faire notre petit quiz Cliquez ici pour faire le quiz - « Ai-je encore une chance de reconquérir mon ex ? » pour : ⚠️

• 
  
• Recevoir un résultat personnalisé adapté à ta situation
  
• Accéder à une vidéo de formation gratuite avec des conseils concrets
  
• Obtenir nos meilleurs conseils par email, ainsi que des formations gratuites régulières pour maximiser tes chances de reconquête
  

Tiens-nous informé !

[llilyy]

Vos commentaires sont les bienvenus...
Disons que je suis au plus bas présentement, j'essaie de penser positif mais c'est très difficile.
Un peu d'encouragement me ferait un grand bien.
Merci.

[Hugo]

Dans ton cas tu es sur que le terme de dépendance affective est judicieux??

C une histoire qui a mal tournée, c'est tout.

Pour info, quand on vit seul une histoire d amour, quand on aime que dans un sens et jusque l'obsession, il s'agit plutot d'érotomanie.

[Aloysia]

Droguée de l'amour ou droguée de lui? C'est différent... Perso je me suis aussi posée la question de savoir si j'étais dépendante affective, or il n'y a qu'avec cet ex là que je ressens ce manque de manière aussi intense.
[quote="Hugo"]Pour info, quand on vit seul une histoire d amour, quand on aime que dans un sens et jusque l'obsession, il s'agit plutot d'érotomanie.[/quote] Heu, non non non et non! Ce que tu décris c'est de l'amour à sens unique, rien de plus. L'érotomanie c'est une maladie, c'est un délire d'ordre pathologique. Celui qui en est atteint est persuadé qu'une autre personne qu'elle ne connait pas est amoureuse de lui et la harcèle en pensant lui rendre des marques d'affection qu'il s'imagine. Or là il y a bien eu une relation. Faut arrêter de dire n'importe quoi.

[llilyy]

Merci pour vos clarifications.

Lorsqu'on s'accroche à un mince espoir, qu'on est convaincu que l'autre reviendra, même si tous les signes évidents démontrent que la relation n'ira nulle part, c'est de la dépendance affective.

La majorité des gens en sont atteints malheureusement. Les dépendants restent dans des relations qui les font souffrir, en espérant que ça change. Les gens équilibrés lâchent prise rapidement et facilement dès qu'ils voient que la relation n'est pas satisfaisante.
Y a-t-il beaucoup de personnes ici qui peuvent déclarer avoir été capable de faire ça avec leur ex?

Permettez-moi d'en douter. Moi la première, ça m'a prit 6 mois...
Bon dimanche :)

[Hugo]

[quote="Aloysia"]Droguée de l'amour ou droguée de lui? C'est différent... Perso je me suis aussi posée la question de savoir si j'étais dépendante affective, or il n'y a qu'avec cet ex là que je ressens ce manque de manière aussi intense.
[quote="Hugo"]Pour info, quand on vit seul une histoire d amour, quand on aime que dans un sens et jusque l'obsession, il s'agit plutot d'érotomanie.[/quote] Heu, non non non et non! Ce que tu décris c'est de l'amour à sens unique, rien de plus. L'érotomanie c'est une maladie, c'est un délire d'ordre pathologique. Celui qui en est atteint est persuadé qu'une autre personne qu'elle ne connait pas est amoureuse de lui et la harcèle en pensant lui rendre des marques d'affection qu'il s'imagine. Or là il y a bien eu une relation. Faut arrêter de dire n'importe quoi.[/quote] Je ne dis pas qu elle est érotomane ou malade pathologique voyons, je parle d'histoire qui a mal tournée dans son cas.
Ma phrase que tu critiques, décris l'amour à sens unique, désolé mais il s'agit bien d'une forme proche de l'érotomanie. Mais effectivement, cet aspect n intervient pas dans ce cas.

[Miss Brookner]

Ce qui m'ennuie parfois c'est qu"on cherche à mettre des étiquettes derrière tous les comportements. Il y a les dépendant(e)s affectif(ve)s qui s'attachent en général à ceux (celles) qui ne savent pas aimer ou aux phobiques de l'engagement... Merci également aux éditeurs qui sortent des best-sellers et qui permettent à chacun d'entre nous d'être classés (quelque part, ça doit rassurer...)
Et une dépendante affective qui n'arrive pas à s'engager, dans quelle case doit-on la ranger??? :?

Le principal est surtout de savoir et de comprendre pourquoi des relations échouent, c'est déjà bien assez! Oui, je pense donc qu'il faut réellement se questionner lors d'une rupture et d'une relation insatisfaisante mais "l'étiquette" n'est pas obligatoire.... mais c'est mon humble avis!

[llilyy]

Merci Miss Brookner,

Mais j'ai effectivement besoin de comprendre ce qui s'est passé, pourquoi ça a échoué, de comprendre ma souffrance, et pourquoi je l'ai étirée à ce point!! Et c'est la seule réponse que j'ai réussi à trouver... T'en as une autre toi? ;)

La preuve que je n'ai pas tord - aucune nouvelle, il n'a même pas essayé de m'écrire qqe chose. Il n'en a rien à foutre.

Et Hugo, tant qu'à y être, ici sur JRME, ce sont toutes des histoires qui ont mal tourné, non?

[llilyy]

Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est biensur pourquoi je me suis accrochée, mais lui, de son côté, pourquoi avoir mis autant d'énergie à me conquérir, pour ensuite refroidir, tout en se justifiant constamment pendant 3 mois qu'il a tjrs des sentiments, qu'il s'ennuie tjrs de moi, mais qu'il a besoin de temps??

Ça se joue à deux, c'est clair, s'il avait été honnête dès le départ, je ne serais pas ici à taper ces lignes. Oui ça a été mon choix de m'accrocher à ses mots, mais ça a été son choix de persister à les dire, en sachant très bien l'effet que ça me ferait.

Je ne veux pas passer pour une victime, cela ne m'aidera en aucun cas, mais je suis désamparée de ne pouvoir justement pas vraiment comprendre ce qui s'est passé, la semaine dernière, il me disait encore qu'il avait tjrs qqe chose pour moi...

Je sais que je lui ai demandé de ne plus me contacter, mais quand on aime qqun, on le laisse pas filer aussi facilement, du moins, c'est mon avis. Peut-être croit-il que j'ai fait ça pour le faire réagir.

Je dois me relever, hier j'allais un peu mieux mais aujourd'hui c'est difficile...

[Fenice]

Salut Lily

Je me permets de te répondre, et peut-être t'apporter des pistes de réflexion.
Je suis (de nouveau) à trainer ici sur ce forum, après avoir vécu le même genre de relation que toi: relation brève et forte, à sens unique.

Je vois exactement ce que tu peux ressentir, ton sentiment d'injustice (pourquoi "ne te laisse-t-il pas partir" alors qu'il voit bien que tu souffres et que ses mots ne sont pas suivis d'actes)...
J'ai vécu une terrible relation il y a 3 ans, qui m'a emmené bas... très bas, j'ai encore du mal à me remettre aujourd'hui. Et lorsque je tente de me "refrotter à l'amour", au final, soit je quitte rapidement car ne développe pas de sentiments, soit je m'accroche à celui qui me souffrir.

Je rejoins les autres: les étiquettes on s'en fout. Par contre je trouve ta démarche de te remettre toi en question courageuse et salutaire. Parce que je crois que tu as raison, tu es dans le genre de schéma que tu appelles "dépendance affective". Tout comme moi.

Par contre, tu dis : [quote]Oui ça a été mon choix de m'accrocher à ses mots, mais ça a été son choix de persister à les dire, en sachant très bien l'effet que ça me ferait.

Je ne veux pas passer pour une victime, cela ne m'aidera en aucun cas,"[/quote] ... Un tango, cela se danse à deux. Cela devait être difficile pour lui de laisser filer l'amour que tu lui portais, même en sachant qu'il te faisait du mal... Parce que lui aussi à ses propres schémas internes. Après cela n'excuse en rien son comportement vis-à-vis de toi.

Ce que je veux dire, c'est que si tu laisses quelqu'un d'autre, quelle que soit cette personne prendre les mains de ta vie, tu te positionnes en victime, et lui en bourreau.
On s'en fout de ce qu'il fait / ce qu'il ne fait pas. Ce qui compte, c'est ce que TOI tu fais pour ton propre bien-être.

Tu as pris l'initiative de rompre et c'est courageux (comme je te dis, je connais çà, je sais à quel point c'est dur...) Si tu es comme moi, tu t'es peut-être sentie coupable quelque part?

Aujourd'hui je sors du même schéma, sur une relation trés courte, avec quelqu'un que je n'ai pourtant pas rêvé comme le père de mes enfants. Je l'ai envoyé bouler trés vite, dès les premiers signes de sa "connarttitude", il est clair qu'il n'y aura pas de retours en arrière pour moi, je ne veux plus de lui.... Et pourtant je souffre, vraiment.

J'aimerais tellement qu'il regrette, s'excuse... toussa toussa.
Et pourtant je m'en fous de ce mec. Je ne l'aime plus (si je l'ai vraiment aimé?)
En y réfléchissant bien, je crois qu'en réalité c'est à nous-même qu'on doit se pardonner, de n'avoir pas su s'aimer suffisamment pour préférer notre bonheur à celui de l'autre, ou alors trop tard.

C'est OK Lily de se tromper sur les gens. C'est OK de se faire abandonner, et c'est OK d'abandonner l'autre. On se doit de mesurer notre valeur par rapport à nous-même, ce que l'on est et ce que l'on fait pour les autres, et non pas par rapport à comment ils acceptent ou rejettent notre amour.

Facile à dire tout çà, je suis encore dans ce schéma, mais je crois que je m'en sors petit à petit, en adoptant une attitude bienveillante envers moi-même et en acceptant mes "failles".

Ou en es-tu aujourd'hui ? J'aimerais beaucoup ton retour sur tout çà avec du recul et ces quelques semaines passées.

Fenice

[Fenice]

Un petit lien vers un "vieux" sujet mais super intéressant:
http://www.jerecuperemonex.com/forum/l-abandonnique-et-le-deserteur-t5980.html

[llilyy]

Bonjour Fenice,

Merci pour ce message et ton partage. Il m'apporte un baume aujourd'hui.

En fait, j'ai fait le pas le plus difficile, qui est de couper cette relation, mais je ne suis pas encore guérie. Je pense souvent à lui et contrairement à toi, je le voyais comme père de mes enfants, comme celui à mes côtés...

Il possède plusieurs qualités que je recherche chez un homme, j'ai beaucoup travaillé sur moi et mes blessures du passé, je savais qu'il était le type d'homme que je voulais dans ma vie. Mais je ne pouvais pas savoir que son propre schéma et ses propres blessures feraient en sorte que ce ne soit pas possible.

J'en souffre encore terriblement, le fait de constater qu'il n'a rien fait du tout pour me retenir (c'était la première fois que je lui fermais la porte) me peine énormément et c'est ce que je dois traverser pour l'instant.

Effectivement, je ressens de la culpabilité à lui avoir fermé la porte au nez si définitevement, par courriel, lui mentionnant clairement que je ne voulais plus qu'il me recontacte. L'envie de lui réécrire que je ne lui en veux pas, qu'il peut me rappeler s'il le désire est encore présente. Mais je ne le ferai pas.

Tu as bien raison, je dois me concentrer sur mon amour-propre et ne pas me juger sur le fait que cet homme ne veuille pas de moi, pire, n'en a rien à foutre que je sois restée là à l'attendre et que je sois finalement partie.

Je fais un pas à la fois, un jour à la fois. Chaque jour qui passe est une victoire de plus pour moi, je reprends ma confiance peu à peu que pê, un jour, je rencontrerai un homme qui sera compatible avec moi et aura réglé son passé.

Ça me fait du bien de le sortir, je garde cela en dedans depuis plusieurs semaines.
Je te souhaite bon courage, continue à te choisir et merci de m'avoir lue :)

[Fenice]

En ce moment voilà ce qui me passe par l'esprit:

- ce besoin d'affection, de ne pas blesser que l'on ressent est-il réellement destiné à l'autre ou à nous-même en fin de compte ?

- accepter que l'autre ait une image dégradée de nous ne peut-il pas aider à se détacher de sa dépendance? Après tout, comme tu l'as dit, c'est NOTRE propre valeur à NOS yeux qui compte. Réussir à se détacher du regard de l'autre est je pense une bonne chose...
Arrêter de se demander ce qu'il peut penser de nous, et se concentrer sur ce que l'on pense de nous.

- s'accorder le droit "d'abandonner" quelqu'un, je crois peux aider par la suite à mieux vivre l'abandon que l'on subit soi-même (dans la vie amoureuse ou dans d'autres domaines).

A trop vouloir plaire, à être trop gentil, on s'oublie, et on a tendance à exiger la même chose des autres. Hors les autres sont différents...
C'est à nous de ramener de la flexibilité dans tout çà, et de s'accorder le droit de taper pour se défendre, sans culpabiliser.
[quote]Effectivement, je ressens de la culpabilité à lui avoir fermé la porte au nez si définitevement, par courriel, lui mentionnant clairement que je ne voulais plus qu'il me recontacte. L'envie de lui réécrire que je ne lui en veux pas, qu'il peut me rappeler s'il le désire est encore présente. Mais je ne le ferai pas. [/quote]
Tu pourrais l'écrire cette lettre, mais pour toi-même. Te dire que tu ne t'en veux pas A TOI.
Tu as le droit de fermer la porte au nez de quelqu'un qui ne t'apporte pas de bonheur.

...
[EDIT: je supprime la partie sur mon histoire pour ne pas pourrir ton fil, je créerais mon propre sujet si j'en ressent le besoin]

[llilyy]

Je comprends ton désarroi, la bataille entre l'envie de le reserrer contre toi et l'envie de l'envoyer bouler...

Mais comme j'aimerais reçevoir ce genre de courriel!

Bref, si tu sais qu'il ne t'apportera rien d'autre que du mal en fin de compte, vaut mieux d'abstenir, je crois que tu le sais.

Je travaille fort à améliorer mon image de moi-même et mon amour-propre. C'est la seule voie, la seule issue.