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Je vais finir par récupérer mon ex ... malgré moi


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A tous, bonsoir (ou bonjour, selon votre point de vue sur la question)


Je viens quêter vos avis sur un problème tout bête qui me travaille un peu ces temps derniers. Il y a de cela quelques années, j'ai eu le plaisir de connaître une fille avec laquelle je suis resté quelques mois, si tant est que je puisse "rester" avec quelqu'un. Non sans mettre à profit la distance qui nous séparait pour découcher fréquemment et le lui laisser savoir (inventant parfois, quand les circonstances l'exigeaient, de nouveaux objets de jalousie pour elle). Mademoiselle était remarquablement possessive, amoureuse et jeune. Ce qui en faisait une victime toute désignée pour les petits jeux d'amour cruels qui sont le sel de l'adolescence.


Lorsque las de la faire couiner, j'ai repoussé mon jouet, je me suis dit que c'était fini et n'y ai plus vraiment pensé. Je mentirais en disant qu'elle ne s'est pas présentée à moi en songe certain soir d'hiver particulièrement mélancolique, mais globalement, c'était bouclé. Elle avait même la bonté de faire ma pub indirectement en racontant à toutes et tous la bassesse de ma conduite (ce qui est un argument de vente non-négligeable à cet âge étrange où les garçons ne savent plus comment faire mal à celles qu'ils aiment sans s'en douter, et où les filles désespèrent de souffrir de ceux qu'elles n'aiment pas vraiment).


Je gardais donc de cette non-relation un excellent non-souvenir, jusqu'à ce qu'elle me recontacte. Elle se disait très malheureuse, et j'ai toujours eu beaucoup de peine à contenir mon excitation face à une fille malheureuse. Je n'exclus d'ailleurs pas qu'elle en ait joué : comme beaucoup de jeunes femmes intelligentes, trop jeunes et trop intelligentes, elle cumule une naïveté comique et une roublardise terrifiante. Toujours est-il qu'après 5 ans de ce que vous semblez appeler ici "SR", c'est Bibi qu'elle appelle en pleurs pour lui demander s'il a une minute pour discuter, sous le prétexte étrange de lui souhaiter un bon anniversaire. Je me méfie et la force à se mouiller un peu, elle encaisse mon interrogatoire sans broncher et se débrouille même pour m'expliquer de manière cohérente et sensée une situation parfaitement ubuesque. Me propose un café. Je ne suis toujours pas tranquille, mais je mords à l'appât pour voir ce qui se passe. La tentation nostalgique de voir comment baise la partenaire de mes premières passes d'armes m'enchante et vient à bout de mes réticences. Mes ex sont comme les films que j'aimais petits : j'y reviens toujours avec appréhension quand l'occasion se présente, dans la crainte de voir comment ils ont vieilli et ce que valait mon goût de l'époque.


Je vous épargne le récit sans grand intérêt de ce long "café". Vous devrez vous contenter de savoir qu'il a commencé au bistrot et fini dans ma piaule, malgré les protestations d'usage en pareille circonstance. Elle dort (ou plus vraisemblablement fait semblant de dormir), je grille une clope. L'ordre règne à Varsovie.


Nous remettons cela quelques jours plus tard. Une autre fois quelques jours plus tard. Puis une autre ... quelque jour plus tard. Je retrouve avec plaisir sa peau laiteuse et ses grains de beauté, qui la faisaient ressembler dans le souvenir ému de ma prime jeunesse à un léopard des neiges échappé du zoo. Je l'initie (avec plaisir) au BDSM, que j'avais découvert après l'avoir plaquée, la forme à mes nouvelles moeurs, trouve en elle une élève ... ma foi, obéissante et appliquée. Tout va bien dans le meilleur des mondes, à tel point que notre commerce prend un tour régulier presqu'à mon insu. Presque. Seulement ...


... Patatra ! la semaine dernière, alors que je lui ramène de jolies fleurs, un nouveau fouet et un bon film (La voie lactée de Bunuel, pour ceux qui ne l'auraient pas vu), elle se refuse à moi. Je la trouve aussi récriminatrice et casse-bonbon qu'elle est habituellement serviable et enjouée. Elle commence à me râper les raisins avec mon inconduite (pour mémoire, vieille d'une demie-décennie !), en me disant qu'elle refuse d'être une nouvelle fois le jouet de ma volonté, qu'elle a pas confiance, qu'elle veut du stable, etc etc ... Elle me dégueule un long trauma nébuleux qui aboutit à ce dilemne imbécile : je la prends pour de bon ou j'ai plus le droit de la tirer. Je suis un homme de raison et de modération : l'abstinence étant aussi excessive et déraisonnable que la monogamie fade à laquelle elle prétend m'astreindre, j'ai refusé en bloc et me suis tiré (et en gardant les fleurs !).


Depuis cet épisode, tragique s'il en est, je n'ai seulement pas daigné rappeler l'impertinente. Et pourtant, je me surprends à la regretter comme cela ne m'était pas arrivé lors de notre première rupture. La seule idée de la perdre m'afflige profondément, mais je me vois très mal rempiler pour 3-4 mois de "relation fixe". Pensez-vous que l'attente soit la meilleure option dans ma position ? Et sinon que lui dire pour fléchir sa crainte mesquine que je la laisse tomber après m'être amusé (c'est le grumeau que je retrouvais le plus dans la soupe de sa diarrhée verbale) ? Y a-t-il un baratin tout fait pour les cas de ce type ? Entrevoyez-vous un possible compromis sur nos attentes respectives ?


Je vous remercie d'avance de vos réponses éventuelles et vous souhaite à tous, plus de chance (ou de talent, les deux se ressemblent souvent) dans vos affaires de coeur.


Père Lebrun

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Cher père Lebrun


La situation est grave mais pas désespérée ! Elle est revenue dans votre couche après une demi décade, a accepté d'enfiler des combinaisons latex et tâter du fouet.

Elle semble avoir compris qu'elle n'avait rien de stable à attendre de vous mais a malgré tout tenu à vous poser un ultimatum, auquel vous avez répondu par une courageuse dérobade.


Elle sait maintenant à quoi s'en tenir. Vous pouvez donc tenter une dernière estoque en lui proposant une relation longue pour vous (quelques mois) qui sera courte pour elle (quelques mois) comme ça pas de mensonges et vous vous réservez encore quelques chevauchées avec icelle.


Autre possibilité disparaître et attendre sans se préoccuper de la belle.. Le coup est risqué vu le temps qu'elle a mis à revenir la première fois.


La balle est dans votre camp

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Cher père Lebrun


La situation est grave mais pas désespérée !

Bien merde ! Je sais pas ce qu'il vous faut. Une péronnelle prétend m'imposer (M'IMPOSER !) des conditions exorbitantes à nos petites discussions nocturnes, par un procédé si vil que je ne connais qu'un mot pour le qualifier : femelle.

 

Elle est revenue dans votre couche après une demi décade, a accepté d'enfiler des combinaisons latex et tâter du fouet.
Manque encore à mon bonheur l'electroplay, qui l'inquiète un peu. Ses origines algériennes y sont peut-être pour quelque chose ...

 

Elle semble avoir compris qu'elle n'avait rien de stable à attendre de vous mais a malgré tout tenu à vous poser un ultimatum
Justement, c'est ce qui me perturbe un peu. Si elle n'a pas encore compris qu'elle ne peut rien attendre de stable de ma part, elle est moins futée que je ne le pensais. Et si elle l'a compris, à quoi bon cet ultimatum ? Je devrai la laisser tomber, et au lieu de s'amuser comme des petits fous ensemble, on se désennuiera comme on peut séparément. Je ne vois pas l'intérêt de la manoeuvre ...

 

auquel vous avez répondu par une courageuse dérobade.
Ad augusta per angusta. Je souhaitais juste me donner le temps de la réflexion ... (... et me retenir de lui mettre ma main sur la gueule pour récompenser cette petite vilénie comme elle méritait).

 

Elle sait maintenant à quoi s'en tenir. Vous pouvez donc tenter une dernière estoque en lui proposant une relation longue pour vous (quelques mois) qui sera courte pour elle (quelques mois) comme ça pas de mensonges et vous vous réservez encore quelques chevauchées avec icelle.
Un estoc, une estoquade, pas d'estoque, ce me semble ... A vérifier. Je n'ai pas de problème particulier avec le mensonge (l'éthique est chez moi assez élastique). C'est juste que je ne vois pas où elle veut en venir. Et si je dois lui mentir, que lui dire ?

 

Autre possibilité disparaître et attendre sans se préoccuper de la belle.. Le coup est risqué vu le temps qu'elle a mis à revenir la première fois.
C'est sans doute ce que je devrais faire, mais vous savez ce que c'est : on s'y attache, à ces petites bêtes ...

 

La balle est dans votre camp
Comme le poignard dans la main de Macbeth. Cela ne me dit pas qu'en foutre ... Vous avez superbement résumé la situation. Maintenant que nous sommes bien d'accord sur les données du problème, mouillez donc un peu le maillot, mon brave : que feriez-vous à ma place ?
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Ce serait drôle si c'était du Choderlos de Laclos..On dirait du mauvais Beigbeder, l'originalité et le piquant en moins.

Vous avez une jolie plume cela dit.

Mais vous vous complaisez dans l'auto-suffisance et le mépris, le tout mâtiné d'une pointe de préciosité (oui, moi aussi je peux faire semblant), et c'en est assez triste.

Bref, chacun est libre de faire comme il veut bien entendu, mais de là à demander des conseils pour anéantir une pauvre gosse..

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Ce serait drôle si c'était du Choderlos de Laclos..
Ah ? Je dois vous avouer que je n'ai jamais bien compris le "mythe" des liaisons dangereuses. Ca me semble tout juste correct sur la forme, pour l'époque. Rien d'impressionnant sur le fond. La postérité n'avait d'ailleurs pas favorisé ce livret, passée la "hype du scandale". C'était sans compter sur les deux fléaux du XXème siècle : le lectorat féminin et les blockbusters-ciné. Entre Stephen Frears et des femelles qui se mettent en tête de lire ... tout devient possible. Même un Laclos dans la Pléiade. Nul doute que par le suffrage de vos arrière-arrière-arrière-petites-filles, BEIGBEDER ne soit un jour amené à l'y rejoindre.



 

On dirait du mauvais Beigbeder
Je n'ai pas eu la chance de connaître le bon ...

 

l'originalité et le piquant en moins.
Ha ha ! Qu'est-ce-qu'il ne faut pas lire, quand même ! Je la ressortirai, celle-là, tiens !

 

Vous avez une jolie plume cela dit.
Rien qui mérite d'être mentionné. Mais c'est gentil.

 

Mais vous vous complaisez dans l'auto-suffisance et le mépris, le tout mâtiné d'une pointe de préciosité (oui, moi aussi je peux faire semblant), et c'en est assez triste.
Vous m'aurez mal compris. Une pointe de second degré, pas de quoi fouetter un chat ...

 

Bref, chacun est libre de faire comme il veut bien entendu, mais de là à demander des conseils pour anéantir une pauvre gosse..
Je crains que vous ne vous abusiez doublement : Tout d'abord, c'est moi le pauvre gosse, pas elle. Elle en conviendrait elle-même. Votre sympathie se trompe de destinataire.


Secondement, il ne s'agit pas de l'anéantir, mais de maintenir un statu quo profitable à deux êtres (dont je ne représente que la moitié), plutôt que d'accepter de rentrer dans sa logique périmée. Laquelle, loin de me faire expier des crimes semimaginaires commis il y a 5 ans, ne saurait aboutir qu'à la fin de nos relations. Je préfère faire deux heureux que deux malheureux, si je suis l'un des deux. Plus égoïste que salaud, que voulez-vous ? Je reconnais volontiers par ailleurs que je préfèrerais encore m'amuser à ses dépens (et "l'anéantir", si vous tenez à faire dans le mélo). Mais je n'en ai pas le loisir. Alors collons au sujet, voulez-vous ?

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Va pour le second degré, que dans votre plume cruelle, je n'avais pas vraiment saisi..

A la deuxième lecture, effectivement, c'est déjà plus digeste.

On mettra ça sur le compte de mon empathie naturelle à l'égard du sexe faible! (dont je fais partie évidemment)


Mais je persiste concernant "la pauvre gosse".

"Ce qui en faisait une victime toute désignée pour les petits jeux d'amour cruels qui sont le sel de l'adolescence.

 

Lorsque las de la faire couiner, j'ai repoussé mon jouet, je me suis dit que c'était fini et n'y ai plus vraiment pensé
.

 

Elle se disait très malheureuse, et j'ai toujours eu beaucoup de peine à contenir mon excitation face à une fille malheureuse.

 

CQFD. On ne vous sent manifestement pas à plaindre.

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Va pour le second degré, que dans votre plume cruelle, je n'avais pas vraiment saisi..
Moi : Il en faut peu pour être cruel de nos jours. Hein, les gars ?

Adolf : Ouais, t'as raison. Qu'est-ce-qu'elle a, à miauler celle-là, d'abord ? On lui a pas demandé l'heure.

Benito : Bah ! laisse pisser. De toute façon à ce rythme-là, tu verras que dans pas long, c'est encore nous qu'on sera les méchants, alors ...

 

A la deuxième lecture, effectivement, c'est déjà plus digeste.

On mettra ça sur le compte de mon empathie naturelle à l'égard du sexe faible! (dont je fais partie évidemment)

Une fan de Laclos et Beigbeder du beau sexe ? Vous m'en direz tant ...

 

Mais je persiste concernant "la pauvre gosse".
Ca ne te coûte pas cher de persister, tu ne la connais pas. Il est d'ailleurs aisé de constater que c'est quand les femmes se connaissent que la sacro-sainte solidarité du sexe faible prend un coup dans la gueule. Toi qui parlais de cruauté ... je ne crois pas que l'on puisse se faire une idée juste du champ des possibles en matière de cruauté tant qu'on a pas attentivement regardé deux femmes en situation de conflit.

 

CQFD. On ne vous sent manifestement pas à plaindre.
And yet ...

 

Ah et pour finir.

Alternez. Promesses. Dédain. Câlins. Mépris.

Y'a que ça de vrai (mais je ne vous apprends rien).

Bien de l'amusement,

Encore faudrait-il que j'aie l'occasion de caresser, dédaigner, etc ... Pour l'heure, elle attend un move de ma part.
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Bof. C'est le principe même d'un forum de se baser sur ce qui est écrit..Moi je lis que ça vous excite une fille malheureuse. Dont acte.

Je ne vais pas extrapoler, imaginer qu'en réalité vous êtes la victime de votre propre jeu, que vous préférez les Chocapic aux Frosties, et que le soir vous dormez tout abandonné dans un pyjama en pilou.


Je plussoie pour votre analyse sur la solidarité féminine. C'est joli sur le papier. Mais encore une fois, sur un forum, où nous devisons gaiement, sans nous connaître ni d'Eve ni d'Adam, cela se tient. Cette pseudo solidarité dont je fais montre me réjouirait presque.

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Ce que j'en pense (n'est donc pas science infuse..)

Elle aussi a voulu retâter un peu de cette ancienne "non-relation" (comme vous l'appelez).

Un goût d'inachevé peut-être, une curiosité sûrement, une envie nécessairement.

Elle a profité (autant que vous j'espère) de ces plaisirs à deux, de ces découvertes ou re-découvertes, mais dans sa tête une chose était sûre: Vous n'êtes pas un homme pour elle.

Elle le savait pertinemment, puisque comme vous le décrivez elle a su vous raviver le souvenir de votre rupture. Elle ne l'avait donc en aucun cas occulté et savait parfaitement où elle mettait les pieds.

Vous ne semblez pas "cacher" votre personnage (ou personnalité), et je vais ôter pour vous le doute : Oui elle a parfaitement compris ce qu'elle peut et ne peut pas attendre de votre part.

Elle a pris ce qu'il y avait a prendre et une fois fait vous lance cet ultimatum.

Qui (je le pense) n'a qu'un but en vérité: Pas de choix, la rupture.

Elle sait qui vous êtes et connaissait par avance votre décision.

Ainsi elle vous met en déroute puisque vous fuyez comme elle s'y attendait. Elle n'a donc pas la "responsabilité" de s'être barrée, elle vous la donne.

Et si vous aviez décidé de "tenter votre chance", je pense même qu'elle n'aurait pas su quoi faire. Je crois vraiment qu'elle ne concevait qu'un choix de votre part, celui que vous avez prit.



La balle n'est plus dans votre camp.

La "péronnelle" a bien joué.

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Ce que j'en pense (n'est donc pas science infuse..)

Elle aussi a voulu retâter un peu de cette ancienne "non-relation" (comme vous l'appelez).

Un goût d'inachevé peut-être, une curiosité sûrement, une envie nécessairement.

Le problème de cette heureuse théorie est que rien n'est plus achevé qu'avant. Notre non-relation est toujours une non-relation, ainsi qu'elle l'a toujours été. Elle a récupéré de moi ce que je lui avais déjà donné il y a 5 ans, et ce que je serai de toute façon prêt à lui rendre dans 5 ans : de la baise et des films. Je ne comprends pas l'intérêt de me relancer. Elle exprime qu'elle cherche du sérieux, et comprends bien, à vous lire, que je ne suis pas sérieux. Alors à quoi bon prendre la peine de m'appeler ?

 

Elle a profité (autant que vous j'espère) de ces plaisirs à deux, de ces découvertes ou re-découvertes, mais dans sa tête une chose était sûre: Vous n'êtes pas un homme pour elle.
J'en doute. Si elle profitait de ces plaisirs à deux, comme moi, elle ne me mettrait pas dans la position de devoir y mettre un terme. Et si elle n'en profitait pas (ou en profitait moins que moi), le sacrifice auquel elle a consenti n'a de sens que dans la mesure où elle parvient à négocier la relation stable qu'elle mendie depuis bientôt 6 ans.

 

Elle le savait pertinemment, puisque comme vous le décrivez elle a su vous raviver le souvenir de votre rupture. Elle ne l'avait donc en aucun cas occulté et savait parfaitement où elle mettait les pieds.
Je ne le pense pas, sincèrement. Je ne crois pas qu'elle ait "su raviver" le souvenir de ma rupture. Elle se met à 4 pattes quand je lui dis de se mettre à 4 pattes. Elle couine, et avale, et crie, et mord, et pleure, et rit, et j'aime sa salive et son sang et le rouge de ses joues quand je la déboîte par l'entrée de service. Il m'apparaît de manière plus générale, si je devais théoriser un peu, que le grand mystère de la séduction féminine est qu'il s'agit d'un process purement sensuel, inconscient, direct, et immédiat. Presqu'une gnose. Quand une femme nous plaît, ce n'est jamais dans ce qu'elle a choisi. Ni ses poses, ni ses fringues, ni ses mots, mais par cette aura purement animale qu'il convient de placer au-delà ou en deçà du langage et des intentions, et pour laquelle il n'est pas vraiment de mot. Les femmes plaisent comme le vin saoule et comme le soleil cogne : involontairement, impitoyablement, immédiatement et sans arrière-pensée. C'est précisément l'existence d'un phénomène de cette nature chez un être paradoxalement aussi retors, fourbe et menteur que la femelle qui fait tout son mystère et son charme.

 

Vous ne semblez pas "cacher" votre personnage (ou personnalité), et je vais ôter pour vous le doute : Oui elle a parfaitement compris ce qu'elle peut et ne peut pas attendre de votre part.
Alors à quoi bon ?

 

Elle a pris ce qu'il y avait a prendre et une fois fait vous lance cet ultimatum.
Mais il n'y a pas "d'une fois fait". Ce que j'ai à offrir est à la fois très limité et inusable. Je n'ai pour elle rien de plus qu'il y a 5 ans, et rien de moins que dans 5 autres. Si ce qu'elle aime c'est que je la lime, elle n'a aucune raison de me lancer cet ultimatum. Et si elle n'aime pas que je la lime (ou si ce n'était pas son but principal), quel intérêt d'avoir repris contact pour me forcer à la repousser ?

 

Qui (je le pense) n'a qu'un but en vérité: Pas de choix, la rupture.

Elle sait qui vous êtes et connaissait par avance votre décision.

Je n'ai pas encore pris de décision. D'où la présente.

 

Ainsi elle vous met en déroute puisque vous fuyez comme elle s'y attendait. Elle n'a donc pas la "responsabilité" de s'être barrée, elle vous la donne.
Mais si elle n'avait pas repris contact, elle n'aurait pas eu non plus la responsabilité de s'être barrée (si tant est que me fuir soit une "responsabilité").

 

Et si vous aviez décidé de "tenter votre chance", je pense même qu'elle n'aurait pas su quoi faire. Je crois vraiment qu'elle ne concevait qu'un choix de votre part, celui que vous avez prit.
Encore une fois, je n'en ai pris aucun. Dois-je comprendre que, pour des raisons qui m'échappent encore manifestement, tu me recommanderais d'accepter le truc stable pour voir ce qui se passe ?

 

La balle n'est plus dans votre camp.

La "péronnelle" a bien joué.

Il faut que vous arrêtiez avec vos histoires de balles. Ce n'est pas une idée que je refuse a priori, qu'elle ait bien joué. Mais tant que je ne sais pas ce qu'elle a joué et pourquoi, c'est une hypothèse qui ne m'apporte pas grand-chose.
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Bof. C'est le principe même d'un forum de se baser sur ce qui est écrit..Moi je lis que ça vous excite une fille malheureuse. Dont acte.

Je ne vais pas extrapoler, imaginer qu'en réalité vous êtes la victime de votre propre jeu, que vous préférez les Chocapic aux Frosties, et que le soir vous dormez tout abandonné dans un pyjama en pilou.

Je ne suis pas sûr de comprendre où tu veux en venir. Je dis que se réjouir du malheur des autres n'empêche pas d'être à plaindre soi-même. Cas particulier : d'elle et moi, je suis le pauvre gosse.

 

Je plussoie pour votre analyse sur la solidarité féminine. C'est joli sur le papier. Mais encore une fois, sur un forum, où nous devisons gaiement, sans nous connaître ni d'Eve ni d'Adam, cela se tient. Cette pseudo solidarité dont je fais montre me réjouirait presque.
Et moi donc !
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Finalement ça me distrait ce forum (oui souvent femme varie). Même si il ya toujours ce petit ton suffisant qui m'agace.


Je ne suis pas d'accord avec l'analyse de Lyséa, à fourbe, fourbe et demi, et vous m'avez l'air particulièrement bien gâté de ce côté.

Je tente donc ma propre variation, même si ne connaissant pas le fond de l'histoire, vous allez sûrement me contredire..mais après tout ma journée au bureau n'en passera que plus vite.

Donc de trois choses l'une:

-Elle a des sentiments. Ca vous étonne? Et bien oui, une fille qui a souffert, qui s'est fait prendre pour une conne, qui rappelle malgré tout pour un motif foireux, qui se plie à vos quatre volontés, et qui pose un ultimatum, c'est une fille qui aime. Qui croit que le cul est un moyen de reconquête (pauvre c..). Qui ne veut pas partager et demande l'exclusivité.

-Elle est désespérée . Cinq ans qu'elle cherche à se caser, et elle rappelle celui qui sera le moins à même de lui donner ce qu'elle attend...Pas très glorieux. Elle se contente de miettes puis réclame une part du gâteau, on sait jamais, peut-être qu'en grattant bien, elle aura une tranche.

-Elle est maso. Se faire rabaisser, ça c'est son truc. Elle joue l'élève "obéissante et appliquée", aime apparemment se faire humilier, revient en chouinant, se fait tromper, et en redemande. La jalousie, la tristesse, l'humiliation, c'est ce qui lui donne l'impression d'exister.

Mais çette piquante théorie colle moins avec cette histoire d'ultimatum. Donc j'opterais pour la première ou la deuxième solution.

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