WTCMB Posté(e) le 2 août 2015 Partager Posté(e) le 2 août 2015 (modifié) Je suis quelqu'un de rassuré dans la vie. J'essayais de communiquer une vision de manière synthétique, pour qui en veut. Ca passe ou ça casse. Etre quelqu'un de rassuré dans la vie c'est bien, mais humble et diplomate c'est mieux, surtout quand on a aucune raison de l'être c'est d'autant plus noble et sage. Je ne crois pas qu'on puisse tout comprendre uniquement par l'analyse; et contrairement à une idée répandue dans l'éducation nationale, je ne crois pas que tout le monde puisse tout comprendre, même avec du temps et des efforts. L'éducation nationale c'est un peu comme la psychiatrie, qui sert de grands coups de lèche hypocrite en prétendant vouloir le bien. En réalité l'éducation nationale n'a jamais eu foi en l'apprentissage réel. C'est une vaste fumisterie que de croire à la méritocratie, même si effectivement l'école est gratuite et prône l'égalité des chances. Quand on regarde bien, on constate que cette institution est à l'origine de beaucoup plus de discriminations qu'on ne croit. Les quotas et autres ratios pour faire entrer des enfants issues de la 2 et 3 ème génération d'immigrés à Science Po, afin de leur faire échapper à leur destin présumé de racaille, c'est une grosse blague pour faire miroiter une vie meilleure à des gens qui vivent dans des conditions impropres à cela. Donc on ne peut pas raisonnablement parler d'égalité des chances quand on ne part pas avec les mêmes armes.Les profs sont essentiellement dans le boycott , et il n'en est pas 10 % qui soit sérieusement enclins à donner le goût de l'apprentissage. Le nombre de profs qui nous bassinait quand il y avait du chahut avec des " je m'en fous, si y'a du bruit, moi je suis payé pareil à la fin du mois alors continuez". Ou qui font exprès de perdre 10 minutes de cours en se taisant pour signifier aux élèves qu'il faut se taire, plutôt que de gueuler un bon coup en signe d'autorité. Comme si un ado de 12 ou 15 ans avait la maturité nécessaire pour comprendre qu'il n'avait aucun impact significatif sur la vie du prof ou qu'il se tirait lui-même une balle dans le pied en refusant d'écouter ; La surenchère à la provocation n'a jamais mené nulle part. Un proverbe russe dit que " la répétition est mère de l'apprentissage." Aussi, je pense en effet qu'à force de volonté, de temps et d'efforts, on peut parvenir à s'améliorer. Pour la compréhension c'est pareil. L'analyse unique ne permet pas de tout comprendre, mais associée à la mise en pratique, justement avec l'effort, on commence déjà à entrevoir un sens à ce qu'on fait. Modifié le 3 août 2015 par WTCMB Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ketchup Posté(e) le 3 août 2015 Partager Posté(e) le 3 août 2015 Bonsoir, Je me permets -humblement- d’intervenir au milieu de ce débat aussi houleux que passionnant. Je me garderai néanmoins d'y prendre position, car à mon avis, l’existence ou non de cette pathologie ne fait pas vraiment avancer le schmilblick, je m’explique … Que la personnalité PN existe ou pas, le terme en lui-même n’est qu’une étiquette que l’on colle sur le front d’un ex, avec qui la relation était de toutes manières vouée à l’échec, et ce pour toutes les raisons que décrivent si bien les «victimes », a savoir : tous les abus, la violence psychologique ou/et physique, les infidélités répétées, le dénigrement… et j’en passe. Alors oui, on peut essayer de catégoriser ces ex là, et même les labelliser à souhait (PN, vampires psychologiques, psychopathes…) mais au final, cela a-t-il vraiment une importance ? Pour moi, l’important quand on sort (par choix ou pas) d’une relation aussi dysfonctionnelle, n’est pas tant d’analyser la psychologie de l’ex, et de décortiquer coute que coute son fonctionnement mental, afin de pouvoir le cataloguer comme bourreau, et d’aller le crier sur tout les toits. Mais au contraire, d’essayer de rechercher EN SOI MÊME les raisons qui on fait que l’on a accepté toutes ces dérives pendant 2, 5 ou 10 ans ! Qui ont fait que l’on a pardonné encore et encore, les mêmes abus, et que l’on soit retourné à chaque fois vers une personne qui nous rendait si malheureux !Alors, que l’on s’entende bien, je ne suis absolument pas en train de dire que les « victimes » sont moins intelligentes que le reste du monde, qu'elles sont crédules ou encore masos. Je dis juste que nous avons tous nos failles et nos faiblisses ; et que c’est de ce côté là qu’il faudrait approfondir les recherches, afin de ne plus reproduire les même patterns qui ont permis de se retrouver coincé dans ce genre de relations malsaines. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
koala59000 Posté(e) le 3 août 2015 Partager Posté(e) le 3 août 2015 Merci ketchup pour ce message constructif! Ça nous change... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marcel Posté(e) le 3 août 2015 Partager Posté(e) le 3 août 2015 refuser de nommer le bourreau, c'est refuser à la victime sa reconnaissance en tant que telle.... Ça nous change...Visiblement ça t'a changé, puisque tu disais l'inverse il y a quelques temps. Mais il ne faut peut-être pas étendre ton cas à tout le monde, à moins que tu n'aies voulu utiliser le pluriel de majesté. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
koala59000 Posté(e) le 3 août 2015 Partager Posté(e) le 3 août 2015 Ah non, juste je n'apprécie pas la façon d'amener les choses de certains sans les citer... Et même si j'admets qu'en soit on puisse avoir des faiblesses qui amènent à rester, et qu'il faut chercher en soit pour éviter que ça se reproduise, ça n'empêche que ce n'est pas l'unique raison... L'autre peut de manière détourner détruire tous vos repères au point que vous n'ayez plus le recul pour vous sauver voir que vous finissiez convaincu que vous êtes coupables de tout... Et puis Marcel, si tu relisais les posts, tu verrais que le ton utilisait n'est pas le même et que dans ce post, on ne nous dit pas qu'on mérite ce qui nous arrive contrairement à d'autres... On ne nous dit pas que sous prétexte qu'on soit supérieurement intelligent, on a forcément les réponses et que l'on détient la vérité absolue...et que donc les autres ne sont que des demeurés qui méritent qu'on se montre le plus méprisant possible... Peut-être que certains sont masochistes et aiment se faire flageller par des inconnus persuadés de leur génie, ce n'est pas mon cas... Je conçois qu'on ne soit pas là pour aller uniquement dans le sens des gens mais il y a des formes à mettre avec des gens qu'on ne connait pas ou très peu et dont on ignore l'histoire... Ça n'a rien à voir avec le respect qui se mérite mais avec la politesse... Et c'est là-dessus que je félicite ketchup...Autre chose, si je ne pensais pas qu'il y avait des failles en moi , pourquoi chercherais-je à comprendre pourquoi je suis restée ? Ça ne m'empêche pas de penser que mon ex souffre d'une pathologie dont je me moque de l'intitulé, pas parce qu'il m'a larguée et que mon amour propre en souffre, mais bien parce que j'ai pris du recul en étant accompagnée et que je sais que je l'ai laissé au début me prendre au piège...(celui qu'il a conçu dans son intérêt) Depuis un petit moment, je n'arrête pas de lire qu'ils n'en tirent rien et que donc leur pathologie n'existe pas... Mais ce n'est pas de la malveillance gratuite dont on parle, mais de gens qui agissent pour leur bien et leur plaisir...Ils ne s'en prennent pas à tout le monde et n'ont pas plusieurs "victimes" à la fois... Une seule suffit à regonfler leur égo tremblotant et ça ne concerne pas que des hommes... Contrairement à ce que certains sous-entendent, ce n'est pas parce qu'on a parlé de PN , qu'on est forcément une pauvre fille ( pas de pauvre gars, il n'y a que les pauvres filles pour pleurnicher et ne pas voir qu'elle est coupable de tout...). Accessoirement, certains des posteurs du sujet, on tellement confiance ( trop) en leur savoir qu'ils se permettent de faire ce qu'ils reprochent aux autres en faisant des diagnostics sous prétexte que si l'on a le courage de dire à ses amis qu'on souffre d'une pathologie psychiatrique c'est que ce n'est pas le cas.... Lorsque l'on ne connait pas tous les tenants et les aboutissants, ne doit on pas s'abstenir avant de critiquer comme on aime tant? Car sous-pretexte d'éduquer, on se permet beaucoup trop de chose.... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marcel Posté(e) le 3 août 2015 Partager Posté(e) le 3 août 2015 Ah non, juste je n'apprécie pas la façon d'amener les choses de certains sans les citer...Ah c'est ça. Alors je peux comprendre. Et même si j'admets qu'en soit on puisse avoir des faiblesses qui amènent à rester, et qu'il faut chercher en soit pour éviter que ça se reproduise, ça n'empêche que ce n'est pas l'unique raison... L'autre peut de manière détourner détruire tous vos repères au point que vous n'ayez plus le recul pour vous sauver voir que vous finissiez convaincu que vous êtes coupables de tout...C'est aussi ce que je soupçonne. Les pervers narcissiques sont supposés avoir de l'entrainement, puisqu'ils passent leur vie à peaufiner les méthodes qui leur permettent d'obtenir ce qu'ils veulent. Les victimes, elles, n'ont aucun entrainement. Elles n'ont pas passé leur vie à peaufiner des techniques de défense face à ce genre de choses. Donc c'est peut-être plus ou moins comme si un bodybuilder de 1,90 m foutait une raclée à une femme de 1,60 m et 50 Kg. Elle ne peut rien faire à part perdre, même avec la meilleure volonté du monde. Il peut sans doute y avoir un tel déséquilibre même lorsque le combat est psychologique. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franzia Posté(e) le 17 février 2016 Partager Posté(e) le 17 février 2016 onjour, Je me questionne suite à une dispute dans mon couple. Dispute qui a provoqué (pour le moment, ce n'est pas finit) 6 jours de mutisme. J'ai peur qu'il soit ou que je sois pervers narcissique. Voilà mon histoire : Nous nous sommes connu, il y a 4 ans. À notre rencontre, je lui ai trouvé un charme incroyable. Il m'a envouté, pas par sa beauté. Par son charisme, sa façon de parler, de se tenir. Il était ambitieux et voulait lancer sa propre société. Nous blaguions beaucoup par sms avant de se voir. Souvent il me lançait "méfies-toi, je pourrais t'emmener dans un bois", "méfiés-toi, je pourrais te kidnapper" ... J'ai toujours pris ces phrases à la rigolade. Et puis, on ne s'est plus jamais quitté. On se voyait tous les jours. Au départ, je dormais chez lui (ses parents étaient en vacances) et puis ça s'est inversé. Petit-à-petit, notre relation a évolué et j'étais folle de lui. J'avais, par contre, ce défaut d'être hyper jalouse, voir même possessif. Lui faisant des crises dès son retour, s'il sortait avec des amis. Même en étant avec lui, j'avais toujours mon ex en contact. Et il l'a découvert. On a faillit se quitter et puis, il est revenu. Je lui ai souvent menti, et lui m'a toujours dit qu'il détestait les mensonges. Généralement, lorsqu'on se dispute il finit toujours par avoir une phase de mutisme. Chose que je lui ai toujours dit, ne pas supporter, souffrant du syndrome de l'abandonite. Malheureusement, ça n'a jamais changé. Dans notre vie quotidienne, il ne me fait jamais de compliments. Au contraire, ce sont plutôt des piques comme "t'es trop lente", "t'es bête" ... À chaque disputes, je me retrouve toujours à endosser toutes les responsabilités, même quand ça ne me concerne pas. "Ma mère m'a menti, c'est de ta faute" ... Il m'a menacé à plusieurs reprises de me quitter, suite à des mensonges de ma part. Il met au point des stratagèmes, il part avec ses affaires, me dit adieu, alors qu'il sait dès le départ, qu'il reviendra le soir même. Et quand il revient, bien qu'énervée par cette manipulation, je m'adoucit. Trop heureuse qu'il soit là. J'ai tendance à m'énerver pour rien et très vite par périodes. Il adore m'énerver, ça l'amuse. Alors que je vis un calvaire pour me contenir, que je finis par ne plus en dormir la nuit ... Il me dit souvent "un jour tu partiras quand t'auras pris tout ce qu'il y a de meilleur en moi". Mais je ne serais jamais capable de le quitter. Je l'aime à en crever. Depuis presqu'un an, je vis avec une pression invisible sur les épaules. À chaque paroles, chaques gestes, chaques actes, je me demande comment il va le prendre. Bien ou mal. Et à force de me questionné et d'avoir peur, je prends la mauvaise décision et on se dispute à nouveau. Il me reproche souvent de ne pas être une vraie femme responsable. Je me suis rendue compte, il y a peu, que je m'enfermais dans un monde enfantin par peur et parce que je voulais profiter au maximum des bons moments. Il cherche en moi la perfection. Ne me ments pas, manges correctement on dirait une sauvage, fénéante, tu comprends rien, quand tu dis quelque chose tu le suis jusqu'au bout (pas de changement d'avis) .... J'ai rompu tous contact avec mon meilleur ami, car selon lui, il veut plus que mon amitié. J'ai finit par penser qu'il avait raison. Je me suis éloigné de ma famille. J'ai adhérer à son point de vue. Aujourd'hui, je n'ai plus que lui. Notre dernière dispute, il y a 6 jours, m'a fait me poser des questions. Il ne m'adresse plus la parole depuis ce jour. Et son silence me tue. J'ai essayé de partir mais son silence m'a fait rester et douter. Est-il ou suis-je perverse narcissique ? Car il me dit souvent que je le détruit, qu'il reste avec moi alors qu'il ne le ferait pas en règle générale. Il ne le trouve pas assez reconnaissante avec lui et sa famille (raison de la dispute actuelle), Il me trouve égoïste. Je ne sais plus quoi penser. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
koala59000 Posté(e) le 18 février 2016 Partager Posté(e) le 18 février 2016 Bonsoir, Sauve toi. Qu'il soit pervers narcissique ou pas, peu importe... Un homme qui te rabaisse continuellement ne mérite pas que tu restes avec lui... C'est une relation toxique dont il te fait porter l'unique culpabilité... Hors dans un couple on partage tout même l'échec... Même avec un pervers narcissique... Sauf que la culpabilité de sa victime est de ne pas avoir réalisé avant ce qu'il se passait... Pas de l'avoir rendu comme il est... Tu as de la chance... Tu peux mettre fin à cette relation toxique car il a moins d'emprise sur toi, profites en! Allez courage! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
patachou Posté(e) le 18 février 2016 Partager Posté(e) le 18 février 2016 Franzia, TU N'ES PAS PERVERSE NARCISSIQUE.Ce mec est un abruti absolu qui a cerné tes failles, et entre autre, ta dépendance affective, pour s'en servir à son propre compte et te garder sous son emprise. FUIS-LE !, tu as une occasion en or, là, tout de suite, maintenant. Tu ne le vois pas comme ça aujourd'hui mais c'est la chance de ta vie !J'ai vécu il y a maintenant plusieurs années une relation destructrice de ce type..., qui a duré 7 ans. Ca n'a pas été ainsi pendant tout ce temps ; d'ailleurs, aujourd'hui et pour la première fois depuis plusieurs années (coïncidence ?!), j'ai eu un souvenir positif d'un moment partagé avec lui..., au tout début de la relation, alors que j'avais 17 ans et qu'il portait encore le masque d'une personne normale. Mais avec le recul, j'ai réalisé (depuis un long moment aussi) que ce mec m'a bouffé plusieurs précieuses années de ma vie..., et de ma tendre jeunesse. J'ai touché le fond du fond à cause de ce mec (et de moi-même aussi probablement), et il a utilisé toutes mes faiblesses pour continuer à m'utiliser pendant de longs mois après la rupture..., qui était de son initiative. Mais j'en suis sortie terriblement grandie, plus forte, plus lucide.Comme toi, il me faisait constamment des reproches à deux balles : "je ne peux pas te décrire à mon entourage, tu ne te coiffes jamais pareil", "tu ne prends pas assez soin de toi", "tu ne t'achètes pas assez de vêtements", "si j'étais toi, je m'entretiendrais mieux" (il était en surpoids et complexé, et m'a fait complexer sur mon physique alors que je n'ai jamais pesé plus de 58 kg), "tu es une no life du travail" (je m'investissais beaucoup dans mes études, que j'ai toujours réussi, et lui, était juste en échec permanent... un raté...), "tu ne fais pas à manger", "pourquoi tu te fais ceci cela à manger", "tu t'es regardé dans la glace avant d'acheter cette veste"... Et c'était un gros mythomane !!! Je te passe tous les détails... Bref, tu vois le genre, je crois que tu as les mêmes phrases de merde qui te sont ressassées quotidiennement. Toute la perversité du pervers narcissique est qu'il arrive à te faire croire que c'est toi qui as un problème. Et il sait aussi très bien se montrer sous son meilleur jour auprès de ton entourage pour se faire passer pour un mec bien. Mais C'EST LUI QUI A UN PROBLEME. Toi, ton seul problème, c'est d'avoir eu la malchance de laisser une personne comme ça entrer dans ta vie et de réussir à t'en défaire, à t'en débarrasser. Dégage-le le plus vite possible.(Et travaille sur ta tendance aux mensonges. Avec lui tu peux continuer à en user autant que tu veux, il ne mérite pas mieux, et utilise tous les stratagèmes possibles pour l'éloigner de toi s'il le faut, quoi que si tu peux le faire avec honnêteté, ce serait mieux. Mais défais-toi de cette tendance pour tes autres relations. Ca n'amène rien de bon.) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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