des nouvelles de mon histoire 1 mois après

[annabelle21]

bonjour à tous,

un mois après m'avoir larguée (après 5 ans de vie commune et deux enfants), mon ex a trouvé un nouvel appart, il emménage début août...

un mois après la rupture je suis moralement très mal et j’appréhende la suite. au début, j'étais portée par la vague du réconfort des amis, de la famille, de vous les jrmistes...maintenant les gens de mon entourage partent en vacances, les uns après les autres et moi qui devais partir la semaine prochaine je me sens plus mal que jamais.

du fait des enfants, je suis obligée de voir mon ex régulièrement, et/ou de l'avoir au téléphone, et tous ces contacts, que j'attends malgré moi avec impatience, me détruisent à petit feu.

je n'arrive pas à faire le deuil de notre relation, chaque matin je me réveille en me disant que ce n'est pas possible...

je souffre tellement et je suis condamnée à vivre en contact avec lui, vu que notre plus jeune fils a 9 mois, pendant au moins les vingt prochaines années.

malgré tout ce qu'il me fait endurer, quand je le regarde, je me dis que l'aime et que c'est lui l'homme de ma vie et qu'il va se réveiller...

pour l'instant il n'a pas rencontré d'autres filles, mais je sais que le jour où cela arrivera j'en serai malade à en crever, je ne veux pas vivre ça c'est insupportable.

depuis notre séparation, je me suis toujours montrée sous mon meilleur jour devant lui : souriante, nouvelle coupe de cheveux (qu'il a remarqué et apprécié), je continue mon régime post-accouchement (bientot fini !!!)... je voulais qu'il me voit belle, courageuse, indépendante et forte et c'est ce qui c'est passé. malgré tout, cela a eu un gros effet pervers : de me voir comme cela, ça a dû soulager sa conscience, et il s'est mis lui aussi a être tout content, à me parler comme si j'étais un vieux pote, tout va bien pas de problème !!

suite à plusieurs entrevues comme ça, je me suis sentie encore plus trahie et humiliée qu'avant, parce qu'il avait balayé ma souffrance, et la colère et la haine ont commencé à m'envahir, puis à me submerger. je n'ai pas l'habitude de ces sentiments car je suis en général plutôt zen et mesurée. j'ai pris rendez-vous chez une psy (c'était bien, un peu comme une copine à qui on peut tout raconter mais qui ne se lassera pas de vos histoires et qui sera toujours de votre coté) pour déverser toute cette colère et cette souffrance et elle m'a demandé si mon ex savait cela. moi j'ai répondu "ben oui, j'imagine que oui quand meme !!!". et elle m'a dit "comment voulez qu'il le sache si vous ne lui dites pas et vous comportez à l'inverse de ce que vous ressentez ?"... là je me suis dit, c'est pas faux...

alors hier, quand je l'ai vu pour qu'on "s'échange" les enfants, je lui ai tout balancé : que je me sentais trahie, humiliée, que je regrettais d'avoir fait mes enfants avec lui parce que si j'avais su qu'il me quitterait une fois le dernier né je les aurais fait avec quelqu'un d'autre, et que j'en étais malade d'être liée à lui pour la vie du fait des enfants et que je ne supportais pas qu'il me traite comme une amie parce que je n'étais pas sa pote. il m'a dit qu'il n'y était pour rien, que ce n'était pas facile pour lui non plus (le pauvre........) et que dans la vie on ne pouvait rien prévoir. je lui ai donc répondu que quand on s'est rencontré je ne lui ai pas demandé de s'engager à la vie à la mort, mais que quand on décidait de faire des enfants on était obligé de se projeter dans l'avenir et que si on se disait un jour "je lui fait un enfant mais je ne sais pas si je l'aimerais encore dans quelques mois, tant pis on verra bien", c'était quand meme un peu fort !!!

je ne sais pas ce que cette conversation a eu comme effet sur lui. en tout cas moi ça m'a soulagé d'un énorme poids. ça ne lui a pas plu que je lui dise tout ça, ça l'a d'abord énervé, puis profondément attristé. il est parti peu de temps après, me laissant avec les enfants comme prévu. et en le regardant partir, après que notre fils ainé l'ait embrassé une dernière fois ce qui lui a mis la larme à l'oeil, je me suis dit : qu'est-ce que je l'aime cet enfoiré !!!!

AU SECOURS !!!!!!!!!!!!!!!!

bon courage à tous

si vous avez un avis, je suis preneuse !!!

[JRME]

Salut annabelle21!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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[Licia]

C'est dingue, ça fait quelques mois que je traîne ici et ce type d'histoire me percute toujours autant, en dehors de l'écho que ça donne à la mienne.

J'ai pas encore osé relire mon post mais je sais qu'un mois après la rupture je devais être dans un état identique au tien, presque à la virgule près.

Perso, ce qui m'a fait avancer, c'est réellement, la DISTANCE. Oui, nous avons des enfants avec eux mais de mon côté le contact est maintenant strictement limité au jour où il exerce son droit de visite, pas d'appels en dehors, rien, que dalle. Je me contente juste de le prévenir si notre bébé est malade.

Je sais, au début tu attends ses visites, ses coups de fil, pendant tu te contrôles, tu joues un jeu, puis ensuite tu décortiques le moindre de ses mots et tu te sens apaisée 5 minutes. Puis ça repart...

Et, continue de te reposer sur les amis et la famille, ça va te porter.

Et tu as bien raison de lui avoir exprimé ta colère et ton ressenti. Il doit le savoir, trop facile sinon.

Je t'envoie plein de courage, des tonnes.

[annabelle21]

bonjour à tous,

j'ai relu mon post du 23 juillet et je me pensais ce jour là au fond du gouffre... folle que j'étais !!! car la terre s'est à nouveau dérobée sous mes pieds et je ne suis pas sûre que mon gouffre ait un fond...

depuis notre rupture fin juin, j'avais à peu près réussi à instituer un SR à ma sauce, assez difficile du fait des enfants mais bon, j'étais plutot contente.

j'attendais qu'il ait son nouvel appart, qu'il ne pourra en fait habiter qu'à partir de mardi prochain.

je ne sais pas comment cela est arrivé, mais à partir du moment où l'on s'est retrouvés en vacances tous les deux, le 27 juillet, nous avons passés beaucoup de temps tous les deux, redormant ensemble à l'appart, s'occupant des enfants à deux, etc. j'avais retrouvé mon bonheur perdu, même si je savais que j'allais le payer cher. durant cette période il a été adorable avec moi, gentil, drole, me regardant avec beaucoup de tendresse, disant aux enfants que j'étais la meilleure des mamans. j'ai pensé à toi, licia, car je relis souvent ton histoire du début à la fin, car je m'y retrouve (bien évidemment les problèmes de santé en moins), et comme tu as quatre mois d'avance sur moi, te lire est un peu comme consulter une voyante.

je lui ai demandé à nouveau s'il avait rencontré quelqu'un, il m'a assuré que non, qu'il n'était pas près à cela. je l'ai cru et je me suis dit qu'il allait me revenir, que quand il serait tout seul dans son appart j'allais lui manquer et qu'il se souviendrait de ses bons moments.

un soir j'ai fouillé son sac (pas bien je sais), j'y ai trouvé une boite de capotes. ça m'a fait un mal fou et le soir je lui redemande s'il a quelqu'un en vue, "mais non voyons !!!". alors le lendemain je me retrouve face à son téléphone pendant 10 secondes chrono. je vois que dans ses messages il n'y a qu'une personne, et qu'elle lui en envoie des tonnes. je n'ai pu lire que des bribes, assez ambigues mais pas claires car je n'avais que ces messages à elle et ceux que lui meme avait envoyés. j'étais malade à en crever et ce matin la on s'est quitté pour le week-end. retour à l'appart le dimanche soir, ensemble. re-petite vie de famille super, on passe nos soirées à discuter, tout est comme avant. le lundi matin, je me retrouve à nouveau pendant 10 secondes seule avec son téléphone. je n'ai lu à nouveau que des bribes qu'elle avait envoyées, mais là aucun doute, des "tu me manques", "je suis jalouse"... je garde mon calme et je lui parle dans la journée, pour lui dire que c'était dur de se faire quitter pour soi, que s'il était parti parce qu'il était amoureux de quelqu'un j'aurai compris, que cela aurait même allégé ma peine. "ben oui mais ce n'est pas le cas".

le soir il part dormir "chez un copain" et moi je cogite. je sais qu'il me ment et je n'en peux plus de ne pas savoir. alors quand il est revenu le lendemain matin je lui fais croire que j'ai reçu un appel de quelqu'un qui m'avait tout balancé sur sa relation avec cette fille (qui soit dit en passant à 13 ans de moins que moi et a un gosse, ça aussi ça fait bien mal). il nie encore, dit que c'est juste une fille qu'il vient de rencontrer à son boulot, que c'est vrai il est intéressé par elle mais qu'il n'y a rien entre eux, juste un message de temps en temps, jamais vu en dehors du boulot, jamais de bisou, rien. et qu'il m'en aurait parlé si c'était devenu sérieux. pendant la soirée je lui en reparle. il me jure qu'il n'y a encore rien avec cette fille. je lui demande de me tenir au courant de l'évolution de leur relation, que je ne demandais pas de détails mais que j'avais besoin de le savoir parce que ça me permettrait d'avancer de mon coté, de soulager ma peine en me libérant de cet amour que j'avais toujours pour lui. il me fait comprendre qu'il n'avait pas envie que je le regarde autrement qu'avec ma bienveillance actuelle... je lui dit que je trouve ça bizarre quand meme qu'il n'ait rien fait avec cette fille, alors que le (faux) mec au téléphone m'avait cité une longue liste de messages qu'il avait piratés sur le téléphone de la fille et que leurs échanges avaient l'air plutot chauds. il me dit, "mais qui est-ce que tu vas croire, un mec que tu ne connais pas et qui t'appelle pour te raconter on ne sait quoi, ou moi qui te jure de te dire la vérité ?". je lui répète que je ne demande qu'à le croire, mais que si j'apprends qu'il me ment, toute la confiance que j'avais en lui va partir et que les conséquences en seront terribles. que j'avais besoin qu'on soit honnêtes pour repartir sur de bonnes bases, dans l'intéret des enfants. il me dit "mais oui, c'est ce que je veux aussi !!!".

on va se coucher vers minuit sur ces bonnes paroles. je cogite toute la nuit et je me dis que c'était l'amour qui me faisait le croire, mais que si une copine me racontait cette histoire, je lui dirais sans hésiter "il te mens". alors le lendemain matin, hier, dès le réveil je saute sur son téléphone. lui dormait mais je savais qu'il allait vite se réveiller et me capter. je me suis dit tant pis, il faut que je sache. j'attrape le téléphone et je vais immédiatement dans ses messages envoyés. je n'ai le temps d'en lire qu'un seul car je l'entends déjà qu'il se lève d'un bond... je n'ai vu que le message qu'il lui avait envoyé à 2h du mat : "ça ne change rien. je t'aime !".

il m'a repris le téléphone. je lui ai dit "j'ai enfin ma réponse à mes questions. prends tes affaires et va-t-en, je ne veux plus te voir, sors de ma vie".

entre ce moment là et celui où il est vraiment parti, il s'est passé une heure. une heure d'explications, où il m'a dit qu'il sortait avec cette fille depuis notre rupture, mais que les deux évènements n'avaient rien n'à voir, qu'il n'avait pas voulu me faire plus de mal encore en me le disant car il voyait que j'étais déjà mal. qu'il ne voulait pas me faire souffrir.

moi je lui ai dit que je l'avais supplié de me dire la vérité, que cela aurait soulagé ma peine plutot que de me morfondre de questions et que cela m'aurait permis de garder la confiance que j'avais en lui. je lui ai dit qu'il m'avait trahie, bafouée et menti et que meme s'il ne voulait pas me faire de mal ses actes témoignaient du contraire. il a beaucoup pleuré et m'a meme dit qu'il avait dit à cette fille qu'il l'aimait mais sans le penser vraiment, qu'il se sentait incapable d'aimer et que s'il avait aimé quelqu'un dans sa vie c'était moi... là j'ai explosé, lui disant qu'il avait été malhonnete avec moi et qu'il continuait avec cette fille à avoir la meme conduite.

je lui ai dit "tu as trahi ma confiance alors que je t'ai supplié d'être honnete. alors maintenant c'est moi qui vais fixer les régles. tu me rends tes clés. tu sors de chez moi. tu m'as quittée et ce faisant tu as quitté aussi les enfants. tu vas allez voir une psy (moi j'ai déjà fait la démarche de mon coté mais lui devait prendre aussi rdv puis après seulement elle nous recevrait tous les deux ensemble) et quand on aura une consultation de couple, on pourra peut-être renouer le dialogue. maintenant que tu as trahi ma confiance je ne suis plus objective et je veux l'avis d'une tierce personne. d'ici là je ne veux plus te revoir et je garde les enfants".

il est parti, en pleurs, embrassant les enfants de manière déchirante.

depuis, cela fait 24 heures, je n'ai pas de nouvelles de lui. je sais que je dois le laisser réfléchir pour qu'il puisse enfin mesurer les conséquences de ses actes, mais le problème ce sont les enfants. je ne veux pas les garder en otage et je ne veux pas me servir d'eux pour le faire souffrir lui.

que dois-je faire ???

et pire que tout je l'aime encore et j'y crois encore, c'est dingue !!!!!!!

[Püpschen]

Annabelle,

C'est assez classique ce qu'a fait le père de tes enfants.

Contrairement à ce qu'il te dit, ce n'est pas pour te ménager qu'il n'a pas voulu t'avouer sa liaison

Dans ce cas là, à chaud, l'autre n'est pas gentleman.

Non, ce qu'il a ménagé, c'est sa porte de sortie à lui, et cette solution B, c'est toi.

Essaie de te mettre à sa place, non pas pour le plaindre, mais pour essayer de comprendre le cheminement de sa pensée :

D'un côté, il y a des valeurs sûres, mais dont il pense avoir épuisé l'attrait, vos enfants, toi, votre vie de famille.

De l'autre, il y a cette femme, dont il est peut-être amoureux, peut-être pas, on s'en fout finalement, mais qui représente l'aventure, l'imprévu, la nouveauté...

Mais comme de ce côté là, tout est encore mouvant, et que c'est le saut dans l'inconnu, il a tenté de te cacher cette autre vie, non pas parce qu'il se dit consciemment, que si ça foire avec elle, il reviendra, mais parce que sa famille est un havre, que ça représente ce qu'il a construit.

Il ne raisonne pas une femme contre une autre femme, il raisonne connu, sûr, acquis, contre adrénaline, griserie, "reboostage" d'ego.

Alors, de ton côté, oui, ça fait très très mal, d'autant que pour toi, c'est la double peine : tu perds celui que tu aimes, mais en plus alors que tu n'as rien demandé, tu perds le droit légitime d'avoir tes enfants à plein temps, alors qu'avec votre séparation, à un moment, la question de la garde va se poser...

Et c'est là où on morfle le plus...

L'avantage, s'il y en a un, c'est que comme généralement les mecs n'assument pas quand ils partent comme ça suite à un coup de tête, un mal-être, pour une autre nana, et qu'il y a des enfants à assumer, on arrive assez vite à les voir comme de gros nuls et on s'en détache d'autant plus facilement.

Ce qui n'exclut pas qu'on galère et qu'on est souvent en colère... mais au moins, on peut arriver à retrouver une certaine combattivité, et c'est ce qui fait tenir...

Alors, nul ne sait l'avenir, mais quelque part, cultive ta colère pour le moment, sans commettre d'actes violents, mais je t'assure que ça aide à ne pas sombrer...

[déterminée]

Je viens de lire ton histoire. Tu as parfaitement réagi, il ne s'agit pas de prendre les enfants en otage mais de te protéger.

Ton mari a été pour le moins lâche, peut-être pour ne pas te faire trop de peine mais le résultat est qu'il vis ce qu'il veut vivre sans finalement trop se préoccuper des conséquences. Je pense que le laisser un peu réfléchir ne pourra que faire avancer les choses.

Il n'est pas question de te conseiller de lui interdire définitivement de voir les enfants mais là, il y a 24 heures ! Reste aux abonnés absents le temps de "digérer" (je sais ça ne se fera pas en 2 jours mais les choses vont quand même décanter petit à petit). Moi, je te conseille de ne plus lui répondre s'il essaie de te joindre pendant au moins une semaine puis, il faudra bien qu'il voie ses enfants mais ce sera quand et comme tu le décideras, par exemple, il pourra venir les prendre une demi journée et te les ramener et à ces moments, vos échanges devront se limiter aux directives pour les petits "attention, il est enrhumé", "pense aux brassards", etc...

[Püpschen]

Déterminée,

Pour les enfants, je ne suis pas tout à fait d'accord, de faire ça de gré à gré.

Parce que l'expérience montre que très vite, quand les père fuient, les mamans subissent leur bon vouloir, ils avancent très vite que "ça ne les arrange pas", de prendre les enfants tel jour ou bien, ils les ramènent quand ça leur chante...

Alors au départ, on ne veut pas envenimer les choses, on prend sur soi... mais l'autre a d'autres chats à fouetter quand il part pour quelqu'un que de torcher les loulous, d'autant que la nouvelle a aussi ses propres exigences.

Bref, très vite, on ne peut plus rien prévoir, rien gérer et on vit au rythme de la vie de l'autre et de sa nana.

Et l'intérêt des enfants là-dedans, il disparait très vite.

Donc, Monsieur fait une crise, soit, mais Monsieur est père autant que Annabelle est mère, c'est à dire que ça suppose d'assumer ses responsabilités.

Et surtout, il ne faut pas céder au chantage affectif que l'autre pratique au nom des enfants.

Donc, on rédige ensemble un protocole, qu'on dépose chez un avocat, et si Monsieur déroge, on va voir le JAF qui mettra tout ça au carré.

Modifié le 9 août 2012 par Püpschen

[déterminée]

Relis-moi PÜpschen : j'ai dit "quand et comme TU veux"! et je parlais d'un premier temps. La rupture est récente, dans un deuxième temps, ils mettront les choses à plat avec l'aide d'un avocat mais ce n'est peut-être pas fini.

[Püpschen]

Oui, oui, j'entends bien, mais comme "tu" veux, ça ne marche très vite que dans un sens, c'est à dire que Annabelle pourra sans doute, sans souci garder les petits autant qu'elle le veut, mais très rapidement, si elle a besoin elle, que Monsieur les garde, il trouvera le moyen de se défiler...

Surtout qu'il y a un tout-petit...

Ou bien, Monsieur acceptera, et confiera bébé à sa propre mère, soeur...

Quand il y a des enfants, souvent, quand un homme part pour une autre femme, ce qu'il fuit, c'est son statut de père de famille, et c'est la mère qu'est devenue sa compagne, parce qu'il ne la voit plus comme une amante...

Annabelle, ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas en lui facilitant les choses que tu vas augmenter les chances de le voir revenir...

Comment te dire, en lui facilitant les choses, même au nom des enfants, et il sait bien que toi, tu assumeras tes responsabilités, c'est même pour ça qu'il se paie le luxe de foutre le camp, tu le confortes dans l'image de la maman qu'il a de toi, alors qu'il faudrait qu'il se sente en insécurité vis à vis de tes réactions... et qu'il te voie à nouveau comme une femme "libre" de reprendre sa liberté...

Et je ne suis pas du tout sûre que d'attendre que les choses se mettent en place sans passer par un tiers soit une bonne idée : pendant qu'on se laisse croire que les choses reviendront à leur place, Monsieur a le temps de poser les bases de sa nouvelle vie. Et ensuite, même si de ce côté là, ça foire, ce n'est plus forcément vers la mère de ses enfants qu'il retournera parce qu'il aura goûté à autre chose...

[annabelle21]

merci pour vos réponses, ça fait du bien d'avoir des avis...

en fait il ne se défile pas du tout par rapport aux enfants. il m'a dit dès le départ qu'il voulait qu'on les ait moitié-moitié et nous avons fixé des jours de garde pour la rentrée, en se disant que pendant la période actuelle de nos vacances on adapterait au gré de nos occupations.

ces enfants, qui semblaient lui peser avant, pour les contraintes que cela implique en tout cas, je me suis depuis la rupture rendue compte à quel point il les aimait.

le problème c'est que depuis que nous avons nos enfants, il ne voit plus que comme une mère et non plus comme une femme. du coup pour lui, la rupture m'a fait mal en tant que mère, le fait de ne voir mes enfants qu'à mi-temps, de leur faire de la peine, etc... mais ce que je ressens en tant que femme amoureuse blessée, humiliée, etc, il ne l'avait absolument pas pris en considération.

aussi, avant hier soir, je lui ai expliqué tout cela, mais comme lui devait avoir la tête ailleurs...

j'avais réfléchi à plusieurs solutions pour me défendre de lui si les choses s'envenimaient, et la solution extreme était celle de le priver (ou en tout cas de fortement cadrer les contacts) de ses enfants. comme il m'a quittée, brutalement sans crier gare, la veille d'un jour de boulot, alors que j'étais fatiguée du fait des enfants, des grossesses, du travail, que je n'attendais que les vacances pour souffler, comme il m'a trompée, ou du moins s'est engagé avec quelqu'un au plus tard le lendemain de la rupture, comme il ne m'a laissée aucune chance, comme il m'a menti alors que je l'ai supplié de me dire la vérité.... j'ai pris cette extreme décision, ivre de colère et de douleur.

mais comme je ne sais pas rester en colère longtemps, et surtout comme je l'aime encore malgré tout cela (incroyable !), j'ai peur de craquer. je me dis que cela ne me ressemble pas, que j'ai pris cette décision par pure vengeance.... je sais que s'il m'appelle pour me demander de voir les enfants je ne saurai pas dire non. et pour me ménager (ou ménager sa conscience surtout !) il sera encore plus gentil...

je me dis aussi que ce n'est qu'après une période sans nous trois qu'il pourra vraiment se rendre compte de ce qu'il a perdu. donc je vais essayer de tenir jusqu'au rdv psy, en plus comme c'est ce que je lui ai dit, il faut que je m'y tienne.

courage à tous, et merci pour vos avis et votre soutien, j'en ai tellement besoin

[Licia]

En te lisant j'ai eu la sensation de me prendre un uppercut en plein bide et de me retrouver il y a six mois.

Oui, tu as raison, nos histoires sont terriblement similaires.

Mêmes discours, même techniques de leur part, même simulacre de famille...

Tu sais où j'en suis six mois plus tard. Et sincèrement, je te souhaite le même chemin, du plus profond de mon cœur. Si t'étais pas loin, je t'emmène boire un café et on papoterait.

Ça fait quelques jours que je songe à clôturer mon post et à faire le bilan, donc j'y ai réfléchi. Sans vouloir détenir la vérité absolue ou me positionner en madame je sais tout, ce qui m'a aidée à remonter la pente c'est d'abord d'aller devant le juge. C'est pour moi vital, urgent. J'espère que ton ex ne se révélera pas un père de pacotille comme le mien MAIS le passage devant le juge a pour moi été salvateur dans le sens où c'était mettre un coup définitif à notre histoire, me positionner en tant que "forte" et décideuse.

Après, vomis ton histoire, à ta psy, tes amis, ta famille, raconte-la jusqu'à en avoir marre. Ça libère, ça vide, ça épuise. Ça aussi, ça m'a aidée.

Et dans chaque regard bienveillant, chaque parole, j'ai puisé du courage mais surtout (même si ça a mis du temps), compris que je n'y étais pour rien !!!! C'est une étape essentielle pour moi, comprendre que tu n'y es pour rien.

Tu ne l'aimeras plus. Je t'en fais la promesse. Parce qu'à un moment donné, tu te diras que tu mérites mieux, et tu auras raison.

Si vous devez vous retrouvez un jour, plus tard, ça sera parce que tu as cessé d'aimer celui qui était ton mari. Mais on y est pas.

Tu sais à quel point maintenir le contact avec mon ex, les soirées "en famille", même en sachant qu'il y en avait une autre m'ont au final épuisée et laissée exsangue. Je pensais y trouver du réconfort, mais que dalle, je me trompais. Je n'ai commencé à remonter la pente qu'en limitant strictement nos contacts à notre bébé.

Je suis là, sincèrement. N'hésite pas.

[annabelle21]

bonjour à tous,

aujourd'hui samedi, je reçois un message de lui, premier depuis notre explication de mercredi matin : "bonjour, j'espère que toi et les enfants allez bien. ils me manquent. j'aimerais que l'on se voit si tu veux bien, sans les enfants, ou au moins t'avoir au téléphone".

ça fait deux heures que je réfléchis à ce que je devrais répondre...

j'ai bien réfléchis ces derniers jours, et notamment grâce à vous, et j'ai réalisé quelque chose : ce mec, qui m'avait promis monts et merveilles, qui disait que j'étais la femme de sa vie, qui m'a fait des enfants, qui m'aimait au-delà de tout, m'a également trahie, menti, trompée, m'a dit qu'il n'était pas fait pour aimer, ou alors pas longtemps, qu'il était égoïste et n'était pas capable de penser autrement. ce mec-là, il ne reviendra jamais, ou alors pour de mauvaises raisons, ou alors pour me faire encore plus de mal, ou pour me quitter à nouveau. ce mec à qui j'ai tout donné, mon âme, mon corps et ma vie, je dois l'oublier et ne plus l'aimer.

en lui imposant un SR strict, en plus sans ses enfants, je l'oblige à réfléchir à tout cela. car je pense qu'il n'a pas eu matériellement le temps, ni l'envie, de vraiment se poser des questions, et que c'est pour cela qu'il agit avec autant d'inconséquence. quand il ira voir une psy, puis lorsque l'on ira la voir ensemble, je verrai où j'en suis : soit il reste campé sur ses positions, dans ce cas-là ce sera foutu, en tout cas pour un temps. soit il se remet en question, et là je verrai si je peux retomber amoureuse de ce nouveau lui et entamer un travail de reconquête.

d'ici là, qu'est-ce que je fais ? aidez moi à être forte, j'ai tellement peur qu'il me manipule à nouveau !!!!

[Püpschen]

Tu as une idée du pourquoi de sa demande de te voir ou te parler ?

[annabelle21]

non, il ne m'a rien dit. peut-être pour me dire qu'il s'était rendu compte que c'était en fait moi la femme de sa vie ? non, je rigole !! j'imagine qu'il va me dire qu'il veut voir les enfants, ce qui est normal.

je lui ai répondu par sms de m'appeler ce soir. je préfère lui parler au téléphone que de le voir, c'est moins dangereux pour moi, cela m'évitera le piège des regards, des sourires, qui me font tout lui pardonner à chaque fois. au téléphone au moins, je pourrai me concentrer sur ce qu'il a à me dire et s'il y a du nouveau (ce qui m'étonnerait, cela ne fait que 4 jours qu'il marine vraiment seul sans nous, ce qui est court pour mener une vraie réflexion de fond comme j'attends), j'aviserai.

par contre, je m'attends à ce qu'il essaie de m'embobiner avec de beaux discours pour à nouveau tirer son épingle du jeu.

j'ai également une question à lui poser, ce qui me permettra de voir aussi s'il a retrouvé un semblant d’honnêteté : à quelle date exactement sa nouvelle meuf est-elle arrivée à son travail. car il m'a menti sur ce point. il m'a d'abord dit que c'était mi-juillet, puis pris la main dans le sac il m'a dit que c'était fin juin (soit juste après notre rupture, et que donc les deux événements n'avaient rien à voir). moi je suis persuadée du contraire et je ferai des recherches pour trouver cette date d'embauche. c'est primordial pour moi de savoir.

[Püpschen]

Pourquoi veux-tu en savoir davantage : tu sais qu'il t'a menti, c'est suffisant.

Tu risques de découvrir peut-être des choses encore plus douloureuses...

As-tu besoin de ça pour alimenter ta colère ?