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Trop été détruit


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Est-ce que vous considériez votre ex comme l'être ultime ? L'Homme ou la Femme de votre vie ? Et avez-vous changé d'avis ou de ressenti avec le recul ?

 

Personnellement c'était le cas, mais comme c'est ma première grande histoire à 33 ans... je pense que je me suis fait des idées, et que je me suis attaché à la situation d'être en couple plus qu'à cette fille. Pourtant, son souvenir me hante, et c'est d'autant plus dur qu'elle me relance systématiquement !


Avec le peu de recul (une semaine) mais aux vues des épreuves de ces 7 mois et demi avec elle, je me dis que je me suis surement trompé !

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De même, j'en étais au même point : "j'ai trouvé la bonne personne, ça durera pour toujours, etc..." L'être ultime, comme tu dis.

C'était ma première relation "sérieuse" (4 ans, quand même), et de fait, moi aussi, je me disais que je n'en retrouverais pas de pareil, que c'était ça ou rien, et tout un tas de certitudes foireuses que mon ex en personne m'avait pourtant dit de remettre en question : "t'es entourée, ça va aller, le temps arrangera les choses..." Et au milieu de ça "C'est plus possible, je te quitte...Je t'aime."

Aouch.

Donc oui, oui...Moi aussi, pour moi c'était l'Absolue de la Personne. Plus le temps passe, plus mes oeillères se fissurent et plus je vois mon ex "en vrai" et sa vraie personnalité...Et je me dis qu'en fait, je me suis sévèrement plantée. Limite si je ne m'auto-engueule pas d'avoir été si aveugle.


T'inquiètes, avatar de Morrison, ses parents aussi ne pouvaient pas m'encadrer...Ils étaient ravis de la rupture et lui ont farci la tête de "tu as pris la bonne décision, nous sommes fiers de toi"...Une personne comme moi ne pouvait QUE l'entraîner sur "la mauvaise pente" selon eux...J'adore ces gens qui me jugent en m'ayant rencontrée deux fois.

Je ne dis pas qu'ils n'ont rien à me reprocher...Mais je crois qu'à tout prendre, mon ex non plus n'était plus la même personne au moment de la rupture...Et je crains fort que quand ses esprits lui seront revenus, il soit trop tard et que moi, je sois passée à autre chose...Oh le joli croisement, ce serait ironique à souhait.


LifeIsAJourney (joli pseudo, au passage), je demeure présente pour tous ceux qui ont des comportements à analyser, des questions ou juste des bobos.



KmK.

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Merci pour le pseudo Kamek ;) Et le tien, que signifie-t-il ?


Concernant ma relation, nous 2 nous sommes embourbés dans je ne sais quoi.


J'ai refusé d'habiter chez elle car elle-même n'était pas certaine de son choix.

Un manque de communication, des non-dits, des sous-entendus ont rythmé et ruiné nos 6 derniers mois. Moi enfermé dans mon truc, incapable de prendre du recul et la moindre initiative... Erreurs à répétition, elle qui ne me disait rien en face (elle a tout ressorti le jour de la rupture alors qu'elle me disait avoir une mémoire de poisson rouge). En fait, je lui en veux (peut-être plus à moi encore, car finalement, j'ai vu à la fin en elle son côté ultra "manipulatrice").


Ses parents m'appréciaient, c'est certain, mais ils voyaient leur fille malheureuse suite à ce refus. Quand bien même j'ai mes responsabilités, elle ne leur a pas tout dit. Puis leurs liens étaient malsains. Bien que "grande" du haut de ses 35 ans, elle reste sous l'emprise psychologique de ses parents, de façon inconsciente. Je ne sais pas si c'est pareil pour ton ex ?


Rester avec moi aurait une forme de désobéissance vis-à-vis d'eux. Puis hélas, sa maman était malade, j'ai laissé mon ex s'éloigner de moi pour s'en occuper (relation fusionnelle), et elle a fait un choix entre ses parents et moi. Il s'agissait d'un conflit de loyauté. Et très honnêtement, sauf si elle a trouvé quelqu'un à la fin de notre histoire, je sais qu'elle s'est évertuée à se rendre détestable et elle n'avait en ligne de mire que mes défauts pour "faciliter" la rupture, mais de son côté uniquement.

 

Je ne dis pas qu'ils n'ont rien à me reprocher...Mais je crois qu'à tout prendre, mon ex non plus n'était plus la même personne au moment de la rupture...Et je crains fort que quand ses esprits lui seront revenus, il soit trop tard et que moi, je sois passée à autre chose...Oh le joli croisement, ce serait ironique à souhait.

KmK.

 

Tu penses que ton ex pourrait revenir ? Tu t'en frotterais les mains pour assouvir une certaine vengeance ? Et s'il n'était plus lui-même... c'était dû à quoi ?


Arf. C'est dur d'avoir les idées claires désormais. D'une part, parce que je me dis que la rupture était nécessaire (suis allé voir un psy et j'ai tué les démons de mon enfance, j'ai également annihilé ma nostalgie chronique), d'autre part, je connais désormais ses envies et ce qu'elle attendait véritablement de moi malgré toutes les circonstances pourries entourant notre relation.


Ça me permettra de commettre moins d'erreurs (on en fera hélas toujours, c'est évident) pour ma prochaine relation d'ici 20 ans ^^ et ça m'a enrichi sur les rapports homme/femme. Les problèmes à gérer, communiquer, les attentes de sa moitié, les plaisirs simples de la vie à 2 etc...


Je ne suis pas sécurisant qu'elle disait... Ce n'est pas faux vu que j'ai été licencié éco ^^ (j'y peux rien moi) mais elle se rendra peut-être compte un jour que la gentillesse peut s'avérer sécurisante...

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De rien, LifeIsAJourney ! Kamek est un personnage absolument sans intérêt, un sous-méchant, miniboss peu connu du jeu vidéo Mario. C'est un petit sorcier qui a un sale caractère, qui en général se bat à coup de livres et dont j'aime bien le prénom (juste pour la consonance...Et aussi parce que nos deux caractères ont deux-trois points communs. Dont les livres, même si je ne les jette à la tête de personne.)


C'est fou comme ton histoire ressemble à la mienne sous de nombreux aspects...Mon ex et moi n'habitions pas ensemble, études obligent. Et de même, j'ai fait beaucoup d'erreurs (disputes foireuses sur des broutilles, remises en questions, orgueil mal placé et j'en passe...Sauf que chez nous, ça tenait presque d'un petit jeu. Du moins, je le voyais comme ça et mon ex m'assurait que c'était de même de son côté)...Puis le jour J, si on peut dire, pareil : avalanche de reproches en tous genre, tout ressorti d'un coup. S'attendait à ce que je "devine toute seule" certains soi-disant non-dits...Et de non-dits en mensonges...Et de mensonges en catastrophe. Boum. De la même façon, on m'a fait le coup de la "mémoire de poisson rouge"...Tu parles. Mais je ne sais pas si je dois penser pour ma part à un côté "manipulateur" de mon ex...Je pense vraiment que sa tête s'est perdue.

Ses parents ne m'appréciaient guère pour mon côté "libre-penseuse", dira-t-on. En gros, famille bien pensante bien carrée, le genre à te dire que quand quelqu'un n'a pas 18 de moyenne à la fac, c'est qu'il le fait exprès...Mon ex n'était pas du tout sous leur influence au départ...Mais malgré tout, pesait sur notre lien l'oeil de sa famille, puisque mon ex leur obéissait et cédait à leurs moindres désirs d'être avec leur enfant de peur de les voir couper le contact entre nous deux. Bonjour la menace implicite...Cette famille était la reine du non-dit. Et puis un soir...

Patatras.

M'a balancé mes cauchemars en pleine gueule. Je lui avais pourtant dit "un jour, ce sera trop fort pour toi, tu ne me supporteras pas éternellement..." et bien sûr, on m'avait assurée du contraire...Résultat, en une seule nuit, j'ai entendu tous les reproches que je me faisais à moi-même quand je me jugeais trop dure, toutes mes faiblesses connues retournées contre moi, toutes les paroles pseudo-adultes et "responsables" que je n'aurais jamais cru entendre dans sa bouche...J'ai cru voir quelqu'un d'autre me parler.

Je crois que mon ex n'était pas dans son état normal. 2 ans de souffrance de ses études gâchées, 2 ans de prises de bec inutiles que j'aurais pu éviter si je n'avais moi-même pas été sous pression de mes propres études, 2 ans de distance trop importante, 2 ans de sommeil réduit de son côté, alors que c'est quelqu'un qui a beaucoup besoin de sommeil...1 an pour payer une année d'étude ratée, 1 an de crise alimentaire pour moi et 4 ans qu'on ne sait pas se poser de limites...Mais qu'on refusait d'envisager tant l'un que l'autre notre lien autrement...Alors, cut final. Je pense que c'est le produit d'une grosse accumulation nerveuse, de plein de déceptions, de pressions, je sais que mon ex a été malade d'apprendre ses résultats de cette année tant la pression était puissante, et je n'étais pas là pour calmer le coup...Je sais que ma propre instabilité en matière d'humeurs n'a pas aidé, que nous n'étions pas, autant l'un que l'autre, dans les meilleures dispositions pour nous soutenir : nous étions deux en situation nerveuse critique : ça devait craquer. Mais je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est dommage...

Mon ex a radicalement changé de personnalité, mais je sais que c'est dû à un krach nerveux, que c'est un rôle, un mensonge de plus pour se convaincre que sa décision était la bonne...Le problème, c'est son absence d'espoirs en notre lien, et le fait que j'aie perdu sa confiance...C'est ce qui me fait me dire, que mon ex fera tout pour m'oublier, même se faire du mal en sachant m'aimer encore, précipiter la rupture à coup de symboles plutôt que de chercher à se calmer et à réfléchir. M'a déjà sorti "j'ai eu le temps de réfléchir". Mais quand quelqu'un te balance "mon amour je t'aime" et le lendemain matin "c'est plus possible, je te quitte", désolé, mais la réflexion, je la vois pas.

Non...Je ne suis pas cruelle...Plus maintenant. Moi aussi, j'assassine un peu tous les jours ma nostalgie, faisant le deuil de quelqu'un qui n'existe plus, puisque son ex-personnalité est comme morte (son dernier mail qui date d'un mois m'en assure). Je ne regrette pas d'avoir connu ce lien. Pas du tout. Et même si je ne retrouve pas le même lien (ce qui est impossible), j'ai repris de ses mains avant qu'il soit plus abîmé mon petit coeur mou, pour le mettre à l'abris. Mais il est toujours possible que je le donne à nouveau. Je me sens toujours capable d'offrir, et c'est un grand pas comparé à la noirceur d'il y a quinze jours.

Alors non...Je ne me vengerais pas...Si jamais (ce en quoi je ne crois pas, sauf éclair brusque de retour en arrière, déclic inverse...Après tout, il s'est produit dans un sens, pourquoi pas dans l'autre ? Ce sont ses mots "j'ai eu comme un déclic.") mon ex tentait de reprendre contact avec moi dans l'espoir d'une nouvelle relation, je dirais non. D'une part, parce que si le lien reprenait, il serait entaché de cet épisode que nous n'oublierions pas, et d'autre part, parce que ce plus la personne que j'ai tant aimée...Nous avons changé.


D'ici 20 ans ? Que de pessimisme, voyons ! Le hasard n'est jamais loin pour semer sur ton chemin de l'imprévu (pourquoi pas un coup de foudre ?)...Il peut faire des coups bas (type rupture foireuse) comme des cadeaux...Alors, sans jouer à la marchande d'espoirs, t'inquiètes...Les hommes gentils, ça plaît peut-être pas aux minettes qui veulent un Bad Boy en guise de chien de garde (je n'insulte pas ton ex, je te rassure...Je pense plutôt à de miennes collègues) mais ça plaît aux filles qui ont besoin de tendresse. Et ça, j'aime autant te dire que même si c'est pas à la mode de le crier sur les toits (ça fait trop "niais" à l'heure actuelle), c'est loin d'être rare ! En général, plus les caractères sont trempés, plus la gentillesse a tendance à toucher juste (ça désempare).

Pas sécurisant ? Faut pas déconner. Tu m'as l'air d'une solidité mentale assez extraordinaire, et perso, c'est plus là que dans la masse musculaire que j'évaluerai la force de quelqu'un...A partir de là, ça sécurise à donf.



Toujours prête à encourager, toujours sur le pied de guerre contre les peines de coeur,



KmK.

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Décidément, que ce soit sur la toile, dans la matrice ou la vie réelle, les peines de coeur pleuvent... Je viens de passer la soirée avec une amie dont la relation semble tout bonnement impossible, encore une histoire de famille. À vrai dire, j'ai lu beaucoup d'histoires via JRME et très peu étaient liées à des soucis d'ordre familial.


Me trompé-je ?


Kamek (je viens de voir l'image de ce perso, en fait, je le connaissais de vue ^^), la mémoire de poisson rouge est dorénavant une chose qu'il faudra surveiller de près lors de notre prochaine relation...


Parce que je constate hélas, qu'à l'instar de mon histoire, tu as malheureusement subi l'effet "cocotte-minute". Ton ex a emmagasiné toutes sortes de paroles, gestes, non-dits, incompréhensions, malentendus durant votre relation et les a ressortis au moment (in)opportun.


Abusé et cruel.


Oui, ce n'est peut-être pas de la manipulation. Tu as même raison, mon ex a officiellement pété les plombs en début d'année. Ceci explique cela. Mais tout de même, quand on ressent autant de rancoeur et que le ressentiment gonfle au fur et à mesure de la relation, le trop plein devrait être déversé autrement et pas craché à la gu.... de celui que l'on prétend aimer, tel un serpent injecterait son venin dans le corps de sa proie.


Car entre nous, j'avoue, la douleur de la rupture avec ses piques, reproches et insultes (pas des noms d'oiseaux, mais des termes humiliants) doit être identique voire pire. Elle est soudaine et vive. Ton être est décontenancé, saisi, anesthésié. L'impression que ton coeur a implosé. Perte de repères, le sol qui se dérobe sous tes pieds. C'est une sensation vertigineuse. Une chute libre qui part de ton petit nuage vers un gouffre, limite abyssal.


J'ai eu aussi des mots durs envers elle. Mais elle a remporté le match haut la main.


Toutefois, contrairement à vous sûrement, je n'ai pas été un modèle de communication. Incapable de raisonner. À sa décharge, elle a essayé par 2 fois de prendre le taureau par les cornes. Mais impossible pour moi de sortir quoi que ce soit. Impossible de claquer des mots sur mes maux, sur ce qui se passait en moi.


Je ne sais pas comment cela s'est passé pour vous Kamek, Brasero... mais avec le recul, pas mal de signes annonciateurs de la rupture ont jalonné les 6 derniers mois de notre relation.


Même mes parents m'avaient prévenu. Mais comment faire comprendre à un drogué qu'il met sa vie en péril tant qu'il a le nez dedans ? Alors pas drogué au sens premier, mais réfugié dans une bulle.


Pour faire court, en 2008, j'ai perdu mon gd-père au mois d'avril, je me séparais de mon ex ex (5 ans de relation) dans la foulée, quittais son appart pour revenir chez mon père, reprenais un appart en fin d'année, ma maladie se déclarait en novembre, arrêt du sport. Nuits atroces et chaotiques ensuite mais je tenais le coup. Je rencontrai mon ex en juin 2009. Nous sortimes ensemble un samedi soir, le lendemain, mon ex ex décédait lors d'un séjour en Ecosse. Si on ajoute à tout ça pas mal de merdes accumulées depuis des années et l'enfance, et que mes nuits n'étaient plus des nuits mais des sommeils de 2, 3 ou 4 h discontinues, j'aurais dû péter les plombs aussi. Mais n'y suis pas parvenu. Mon ex m'a réconforté, soutenu pendant tout ce temps et l'en remercie encore du fond du coeur. Moi, je me suis plongé dans des addictions diverses pour échapper à tout ça, malgré tout l'amour qu'elle me portait.

Plus envie de rien, ça n'allait plus au boulot car la boite se cassait la gueule etc...

Pire, mon ex m'a conforté dans mes idées et mes comportements.

Si on ajoute à tout ça sa maman qui faisait des crises d'angoisse chaque jour depuis septembre 2011... La liste est loin d'être exhaustive, un peu comme la tienne Kamek ;)


Tu vois, je suis un gentil mais j'ai sombré, je suis tombé bien bas.


J'en rigole, mais c'est sérieusement flippant. Il était clairement impossible de vivre une relation pour le moins normale. Je la comprends maintenant que j'ai les idées claires, surtout avec le recul et l'arrêt des AD, de mon joint rituel du soir.


Toutefois, tout comme toi qui aurais dû être "devin" ou magicienne, la décrypter était illusoire tant ses paroles étaient contradictoires, deviner ce qu'elle pensait revenait pour moi à essayer d'expliquer la Mécanique Quantique. Autant dire que c'était mission impossible.


Mon psy m'a dit au bout de 5 minutes après notre première rencontre que j'étais tout le temps dans l'analyse, que je cherchais à comprendre tout. Alors quand on m'associe à une personne comme mon ex, je ne pouvais que partir en vrille. Justement, c'est là que je vois que notre rencontre n'était pas le fruit du hasard. J'avais besoin de cela pour me comprendre et tuer mes démons.


Sa famille pesait sur ton couple Kamek... Mais c'est avec le recul que tu t'en es rendu compte ou bien cela t'est apparu durant ou au début de votre relation ?


Idem pour la famille de mon ex, les non-dits étaient rois. Mon ex m'a assassiné également, me sortant mes tares, mes défauts, me dévalorisant etc... Wouah, quelle claque !!

 

Je pense que c'est le produit d'une grosse accumulation nerveuse, de plein de déceptions, de pressions, je sais que mon ex a été malade d'apprendre ses résultats de cette année tant la pression était puissante, et je n'étais pas là pour calmer le coup...Je sais que ma propre instabilité en matière d'humeurs n'a pas aidé, que nous n'étions pas, autant l'un que l'autre, dans les meilleures dispositions pour nous soutenir : nous étions deux en situation nerveuse critique : ça devait craquer. Mais je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est dommage...

KmK.

 

Je n'avais jamais envisagé qu'elle puisse un jour déverser sa haine et toutes ses frustrations sur moi. Je ne veux pas jouer à la victime, mais elle a manifestement occulté pas mal de choses dont je n'étais pas responsable.


Amusant, enfin, si je puis dire, c'est que mon ex avait aussi besoin d'un certain quota d'heures, qu'elle n'a plus eu à cause de moi. Comme pour ton ex, elle n'avait plus toute sa tête, manquait de lucidité. Mais bon, vu qu'elle n'est pas revenue vers moi depuis le temps, je vois qu'elle assume son choix (sans compter la possibilité qu'il y ait un next aussi...).


On en revient à l'effet cocotte-minute... Tout comme toi, je trouve "dommage" qu'elle ne nous ait pas laissé le temps de faire le point. Pour essayer de passer à autre chose, je me dis que ses sentiments n'étaient plus ceux qui l'animaient lors du début de notre relation.


Un gros ras-le-bol sans doute, une certaine honte vis-à-vis d'elle-même et de ses parents, une absence de sentiments amoureux et la Raison d'une femme que je considère comme sage et réfléchie auront amené mon ex à mettre un terme à notre histoire. Ça fait quand même beaucoup pour la voir revenir ^^


Je te remercie de tes encouragements Kamek :) Bah disons que ce n'était pas une minette, elle a tout de même 35 ans, moi 33. Mais j'ose espérer que mes qualités paieront un jour d'autant plus que je travaille sur certains aspects de ma personnalité.


Pour la solidité mentale, je ne dirais pas ça ^^ Il n'y a qu'à voir mes quelques interdits après la rupture ;) Mais pour être franc, je suis en SR depuis 1 mois 1/2, pour me préserver. Certains de mes dossiers médicaux sont vraisemblablement chez elle (j'ai cherché partout, rien) et il me faut les récupérer. Je ne sais pas comment je vais m'y prendre, peur d'entendre sa voix et de la revoir, pas envie de retomber dans la souffrance. Mais je ne souhaite pas non plus passer pour un lâche en demandant à un proche de la contacter. Et si j'apprends qu'elle a quelqu'un, le monde s'écroulera une 2ème fois autour de moi. Tu vois, pas si solide que ça le Seb... ;) J'essaie de me détacher d'elle tout simplement même si je pense encore à elle à chaque instant quasiment.


Très sincèrement, nos ex ont réagi et agi de manière fort similaire.


Je vois que tu ne serais pas pour une nouvelle tentative avec ton ex s'il devait revenir.

Mais ne penses-tu pas qu'il soit possible de repartir sur des bases saines après une bonne explication, avec le recul et la prise de conscience de certaines choses ?


Tu sais, j'ai aussi en tête l'image d'un ange passé du côté obscur de la Force. Mais autant je n'y crois plus nous concernant, autant certains couples ont réussi à fonder de nouvelles bases pour repartir de plus belle, pour le meilleur et pour le pire. Enfin, quoi qu'il en soit, je te souhaite le meilleur pour ton avenir Kamek, tout comme à Brasero et cie.


Bon dodo et à demain pour de nouvelles aventures ^^

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Youpi, un roman comme je les aime ! (c'est pas de l'ironie)


A dire vrai, certains signes annonciateurs ne trompaient pas chez nous aussi : prises de bec sur des sujets stupides, remise en question de projets communs, mots durs, réminiscences de crises passées...Certes, il y a eu des coups. Mais malgré ça, je ne pensais toujours pas en arriver là...

Je "savais" que ça finirait comme ça, mais entre savoir et admettre...Il y a un canyon.

Et de même, comment faire faire comprendre à une droguée sur son petit nuage que son lien trop puissant à quelqu'un qui la soutient dans ses addictions la détruit...Tu vois, je n'ai presque qu'à faire un honteux plagiat de ton post pour résumer mon histoire...Ouaip, nous aussi, on était deux dans une bulle que personne ne comprenait, on s'en prétendait bien et le monde alentour avait beau nous avertir que c'était nocif, personne ne réagissait.

Sensation d'effondrement, le coeur qui bat des records de plongée subogranique en s'écrasant au fin fond de soi-même, les larmes qui coulent toutes seules, les tremblements incontrôlés, le bégaiement et les phrases à la Arlequin qui s'enchaînent comme dans le pire des feuilletons à l'eau de rose : le soir S, tous les symptômes étaient réunis. Et moi aussi, j'ai attaqué au mieux pour me défendre (en sortant des absurdités du style "tu n'as pas le droit")...Mais de même, jeu, set, et match pour mon ex.

Je te rassure, j'ai pas été un modèle comportemental non plus...Pendant 4 ans, menaces de rupture pour un oui, pour un non chaque fois que mes nerfs faisaient des leurs...Je n'ai pas de maladie grave, mais j'ai été diagnostiquée atteinte d'un "TPB" en psychiatrie. Trop tard malheureusement, pour faire revenir mon ex...Maintenant j'ai des trucs à prendre pour ça, ça évite les sautes d'humeurs...Alors oui, oui, j'ai été insupportable maintes fois alors qu'on a fait de son mieux pour me soutenir...Mais, moi aussi, j'ai décroché lors de ses appels à 4h du mat', moi aussi j'ai fait des trajets de 500 bornes quand j'avais une menace de suicide au bout du fil...Alors je crois qu'on a donné dans l'excessif à deux.

Je ne voyais pas comment comprendre les soi-disant "sous-entendus" de mon ex, dans la mesure ou ce petit jeu de "je te domine/tu te soumets" était plus ou moins le fruit d'un souhait de sa part...Un jeu de rôle, en quelque sorte...Jamais mon ex n'a émis le souhait que ça change explicitement. S'est contenté de m'envoyer un texte assassin ou mes quatre vérités m'étaient jetées à la gueule...Pire, vérités que je me servais à moi-même, et que je lui avais innocemment confiées...Ce à quoi j'avais entendu "mais bien sûr que non, tu te fais des idées, je t'aime..." Et un coup bas, un pour la table sept !

Sa famille a commencé à peser vraiment lourd l'année dernière...Quand mon ex a commencé à habiter chez eux, à la vérité, déplacement dans la même ville oblige. Résultat, ils géraient les horaires de connexion internet, le "quota téléphonique"...Le bagne.

Moi aussi, je vois ça comme la conjugaison d'un gros "raz-le-bol" et d'un pétage de plombs cérébral (là-dessus je m'y connais...La psychiatrie fait des merveilles en matière de destruction neuronale, mais les miens sont à peu près opérationnels aujourd'hui). Je crois aussi que mon ex me fait porter le poids de ses échecs, c'est plus facile pour se donner le rôle de la "personne forte", "qui a pris la décision difficile", "qui se bat pour l'assumer" et qui "aujourd'hui a pris tant d'assurance alors qu'auparavant elle était son mon emprise"...Je crois que là, on racle le fin fond du cliché.


Déconne pas, voyons. Un mec qui a un lourd passé façon "côté obscur" et en plus qui est gentil...T'es un jackpot. Laisse tomber, moi j'en vois plein à qui ça plairait beaucoup. De la trentaine, je sais pas...Mais un chouilla plus jeunes, en tous cas oui. Alors moi, je ne suis pas inquiète, Seb. Tu as beau ne pas te décrire comme solide, tu fais beaucoup d'efforts, et rien que pour entreprendre concrètement d'en faire et cesser de se dire "demain, je m'y mets", de la force, il en faut.

Pour ce qui est de la récupération de tes dossiers médicaux...Ma foi, si tu n'en as pas besoin tout de suite, je te conseillerais d'attendre d'être vraiment solide. Ca vaut pas le coup de risquer Le Séisme II. Ou alors, tu fais de préparation mentale (risqué, mais efficace) : tu mets ton imagination sur les rangs et tu imagines ce qui pourrait te faire le plus de mal comme scène, ou comme dialogue. Mime les voix toi-même, ou répète devant un miroir. Si au bout d'un moment tu y arrives sans pleurer et que tu penses avoir fait le tour du pire, alors tu seras prêt. Mais encore une fois, il n'y a que toi d'assez bien placé pour savoir si tu es assez reconstruit ou pas.


Je sais que certains couples peuvent parvenir à repartir...Mais sachant que je pars pour un pays lointain (la Chine) fin Août, je ne vois pas comment on pourrait se rabibocher entre temps...Et tu sais, je préfère prendre ses phrases au pied de la lettre, croire en le plus négatif possible et me préparer d'office au pire pour deux raisons : la première, c'est que c'es à mes yeux la meilleure façon de dire "je respecte ta décision. Et j'en prends une aussi." L'air de rien, c'est la classe et puis surtout ça protège de nouvelles blessantes. Numéro deux : si jamais le pire se produit (à savoir : le silence, le silence et toujours le silence) je serais prête. Si quelque chose de nouveau arrive, ça ne pourra pas être pire, car le pire, je l'aurais déjà envisagé. Donc, ça ne peut qu'être mieux ! Ou je me prépare au pire, il se produit et j'en sors reconstruite car le je l'avais prévu, prête à attaquer ma nouvelle vie, ou le pire ne se produit pas et là...Je réagis en fonction de ce qui se passera...Et de ce que je voudrais. J'évite de me projeter dans le futur...Les gens changent, les avis aussi, tout ça, on évite : pour le moment, le présent pose déjà bien assez de question sans aller interroger l'avenir.


Bon courage à tout le monde : LifeIsAJourney (ou Seb, comme tu préfères), accroche-toi ! Je reste convaincue que ton voyage ne s'arrête pas là et que tu as encore de belles choses à vivre...Brasero, courage à toi aussi. Malgré la rupture du SR, il ne faut pas retomber à genoux. Je suis avec vous !

Mon soutien maintenu, à vous tous et à toutes



KmK.

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Il se peut que mon interprêtation ne soit pas bonne Kamek. Je m'explique malgré tout, j'ai lu ton histoire et une partie de son comportement peut s'expliquer ainsi, rien n'est certain, je fais le lien avec ma propre relation... :)


Ton ex joue en effet peut-être un rôle, pour te montrer qu'elle n'est pas celle que tu croyais connaître, peut-être dans le but de te faire passer un message (mais lequel ?).

Là où je veux en venir, c'est qu'elle a décidé de rejeter l'image que tu lui renvoyais d'elle-même, afin de se démarquer de toi, pour se sentir exister.


C'est le cas de mon ex, et j'en suis certain. Elle m'a souvent affirmé manquer de confiance en elle, qu'elle avait peur de me perdre. Pour la petite histoire, elle aide à outrance son entourage. Selon moi, elle estime ne pouvoir exister que de cette façon. Idem au boulot, seul moyen pour elle d'être reconnue, notamment aux yeux de ses parents. Aussi, pour ce faire, elle se rend indispensable pour les autres, surtout pour sa famille. C'est elle qui gère tous les trucs administratifs par exemple.


Alors autant je ne l'ai pas aidée à 2 reprises dans sa maison pour de menus travaux (et pour être franc, c'est elle-même qui me disait de ne rien faire pour l'un d'eux), autant elle exagérait son côté altruiste, en devenant mon intendante par exemple, chose que j'appréciais, je ne le vous cache pas (je n'aime pas la paperasse mais je la gère de nouveau maintenant ^^).


Pour en revenir au fait de se détacher volontairement de moi, mon ex m'a sorti des trucs qui semblaient étranges au premier abord mais en les regardant de plus près, tout s'est éclairci. Je lui ai écrit par mail ceci, non pas pour la flatter, mais seulement pour lui signifier ce que j'aimais chez elle après la rupture (oui, quelques interdits ont été commis) : "J'aime ton côté authentique, pas hype ni fashion".

Quelques jours après, au téléphone, elle déclare qu'elle se trouve à la traîne niveau new technologies, qu'en gros elle aimerait posséder une tablette tactile (chose dont elle n'a nullement besoin entre nous)...

Exemple semblant futile, et pourtant... Il est éloquent en ce qui me concerne.

Il s'agit là d'un rejet de ma personne mais aussi de l'image que je lui renvoyais. Elle tenait à rejeter tout ce qui venait de moi, même ma vision d'elle. Comme pour me dire qu'elle n'était plus celle que j'avais connue. Un peu comme ton ex je pense.


Mon explication :


Il paraît en effet que le fait d'être amoureux relève plutôt d'un comportement narcissique. Nous tombons amoureux non pas de l'Autre, mais de notre image qui se reflète dans celui ou celle que l'on aime.


En gros, on tombe amoureux de nous-même.


L'Amour n'est-il finalement qu'une forme d'admiration que l'on a envers l'autre. Si on part de ce principe, on peut légitimement penser que si un être aussi exceptionnel à nos yeux est tombé sous notre charme (il s'agit donc d'un envoûtement quoi qu'on en dise), c'est que notre personne l'est également, tout aussi exceptionnelle. Et j'avoue, ça fait un bien fou ! ;) Je vous épargne le côté chimique de la chose. Je ne suis pas scientifique.


De même, quand notre amoureux(se) n'a plus aucun sentiment, ne montre donc plus aucun signe d'admiration quasiment, notre égo est fortement touché, déstabilisé, ébranlé.

Cette représentation magnifiée de notre être n'est plus qu'un lointain souvenir et devient une illusion. Alors on dit bonjour à la reconstruction...


C'est ainsi que beaucoup de personnes dépriment car elles se sentent insipides, sans saveur et remettent en question leurs propres qualités, quitte à les minimiser ou à les nier, alors qu'elles existent toujours. Perte de confiance, dépendance naissante envers celui ou celle qui est parti(e), le cercle vicieux n'est pas loin puisque le rejet s'accentue encore plus (l'ex ne nous reprendra surtout pas dans pareil cas).


À partir de ce constat, n'étant plus du tout en admiration de mon être en perdition, je ne lui inspirais plus que dégoût. De moi, mais surtout d'elle-même. Elle ne reconnaissait plus son amoureux, ne se reconnaissait plus elle-même. Bon, j'exagère un peu la chose, mais tout de même, c'est le sentiment qu'elle a eu. Elle me l'a affirmé d'une manière détournée, indirecte, pour pointer du doigt mes défaillances.


Une piste Kamek ?

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Une piste ? Et comment !


Mon ex a toujours fonctionné par principe d'identification aux modèles dont elle s'inspire...Elle "pique" des traits de caractère qui lui plaisent pour ensuite les greffer à elle-même et jouer...Elle a fait pareil avec mon système d'écriture (je sais que l'univers qu'elle a "inventé" au jour d'aujourd'hui pour écrire ressemble étrangement au mien...Je pulvérise le record de la litote en post). C'est ballot à dire, mais elle est incapable de faire autrement que "copier" ce qui lui plaît.

Et quand elle m'a rencontrée, elle était (et ne s'en cachait pas) en admiration littérale devant moi...Je représentais non seulement un moyen d'accès à ses rêves les plus fous (en matière de scribouille) et en plus une personnalité très forte, pas du tout dans l'imitation...

Lorsqu'elle m'a quittée elle a délibérément "inversé les rôles" si je peux dire...Pour être franche, j'ai eu l'impression d'avoir en face de moi le miroir de moi-même quand je lui faisais une crise idiote. Les même répliques, les mêmes attitudes, presque les mêmes postures...Elle est dans une mimésis complète de mon comportement (faut dire que ça fait un bail que j'avais perdu du cachet : mes années d'étude m'ont tuée et j'avais les nerfs à fleur de peau, j'ai pleuré pendant un mois suite au décès d'un ami, bref...J'étais pas reluisante). Du coup, son admiration pour moi s'est envolée...Il ne lui reste que de l'affection. Résultat, elle est partie en disant qu'elle "n'y croit plus", qu'elle "ne me fait plus confiance"...Tout simplement parce que je ne donne plus l'apparence de force qu'elle admirait tant (à mon humble avis).

Et maintenant, elle mime mon comportement passé, en faisant renaître en elle-même ce qu'elle a aimé de moi : les cigarettes, le côté "sarcastique", un peu noir, l'écriture et l'univers quasi-plagfié, la liberté absolue du "je n'ai besoin de personne" (mon ex-rengaine avant que la rencontre), un côté "femme fatale" qu'elle s'efforce de jouer pour prouver qu'elle maîtrise tout, jusqu'au désir qu'elle peut inspirer : elle veut donner l'impression de tout maîtriser en même temps : sa vie sociale, professionnelle, son apparence, son désir, ses sentiments...Elle veut donner une impression de force, par opposition à moi qui me suis montrée plus que faible, effondrée devant son départ. Elle sauvegarde en elle ce qu'elle a perdu chez moi. Et joue aussi les provocatrices parce qu'elle pense ainsi se donner une contenance. Le problème, c'est qu'elle n'a ni le goût en matière de vêtements ni l'expérience (je suis sa première relation) pour être réellement crédible...C'est pour ça que je dis que c'est un vaste masque...

Alors comme toi, quelque part, je n'étais plus "sécurisante"...D'autant que comme je pars l'année prochaine, elle avait l'impression de perdre un pilier de soutien, et quand elle a réalisé l'ampleur de sa dépendance à moi, elle a décidé de réagir...Excessivement. Si je n'étais plus forte, alors je l'avais déçue, mais pas question de me l'avouer. Alors il a fallu qu'elle devienne "forte" à son tour, en pompant de mon comportement tous les aspects qu'elle en avait aimés...En y rajoutant ce côté aguicheur (que j'ai eu, mais à une autre période de ma vie), pour donner l'image d'une femme "libre".

Je ne crois pas que mon ex s'est reconnue elle-même, mais ce qu'elle aurait voulu être en moi...Donc maintenant, elle met en pratique ce qu'elle a pris de moi pour exister indépendamment de moi. Ne voyant plus en moi de choses qui l'attiraient, elle a donc décidé de se les approprier.


C'est ainsi que j'analyse ma situation, à partir de tes lumineux conseils !


KmK.

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En gros, je lui ai servi à la fois de complémentaire pendant tout ce temps et de modèle qu'elle s'est empressé d'imiter car il est pour elle l'emblème de la femme désirable et idéale...Quelque part, ça me flatte de voir que je suis ce qu'elle veut devenir.

Le seul souci, c'est qu'une copie, c'est une copie...Et que personne n'y croit. Elle a beau avoir une certaine assurance, ça ne lui donne pas pour autant de légitimité...Comme je l'ai écrit, elle a perdu toute crédibilité devant nos amis communs qui trouvent que ce "rôle" ne lui va pas...D'où le fait qu'elle en cherche d'autres au maximum.

Elle ne reviendra pas, tout simplement parce qu'elle est bien trop ravie d'être devenue ce dont elle rêvait...Le seul souci, c'est que si jamais je la recroise...Aïe.

Si je donne à nouveau l'impression de l'écraser littéralement par ma reconstruction spectaculaire, malheureusement il y a des chances pour que je lui plaise à nouveau...Sauf que maintenant, je connais le danger : à la moindre faiblesse de ma part, elle se barrerait. Pas question d'accepter ça. D'où le fait également qu'elle m'évite au plus de ce qu'elle peut : elle sait ce qu'elle risque...Même en voulant de toutes ses forces copier un rôle qui n'est pas elle, en se confrontant à l'original au mieux de sa forme, elle ne fait pas le poids...Et j'ai un plus : elle m'a mise à genoux une fois, et elle connait la masse d'arme que représente ma fierté. Ca pardonne pas.

Elle sait aussi que je ne supporte pas les copies...Et le fait qu'elle cherche à m'imiter je dois l'avouer m'irritait au-delà du raisonnable au départ. Seulement, si un jour (je prie pour ça), son miroir lui renvoie mon reflet...Là, le choc risque d'être rude quand elle se rendra compte que non, non-non, elle n'a résolument pas de personnalité à elle.


C'est malheureux à avouer, mais je suis tombée amoureuse d'une boule d'argile : elle prend la forme du moule qu'elle choisit, mais sitôt que celui-ci se retire, la forme obtenue se déforme, s'affaisse...Et devient de plus en plus laide.


Je deviens lyrique. Il est temps que je dorme ^^.



KmK.

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C'est fou comme plus le temps passe, plus je me forge à l'indépendance.


Elévé suffisamment spirituellement pour jouer en solitaire avec la paix intérieure sans aucune rancoeur...


Finalement, il faut savoir s'épanouir seul pour s'épanouir avec quelqu'un. Erreur m'était de ne pas avoir fait cette démarche auparavant. Le deuil se métamorphose en mélancolie puis en nostalgie. Une histoire comme une plaine d'été sur laquelle les vagues s'écrasent puis la sérénité prend le pas.


J'avais un amour si profond, rare comme une poussière de diamant dans le sable. Mais c'était un amour malsain vers la fin.


Et j'aurais aimé être prêt comme aujourd'hui avec celle que j'aimais.


On ne peux changer le passé, mais on peux toujours faire une fleur à l'avenir à partir des racines.


La pensée profonde du soir.


Bien à vous

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Tout cela est joli...


Brasero, tes phrases me font l'effet de gouttes de pluie suspendues à un lustre : pas clinquantes, transparentes, brillantes sans taper à l'oeil, et qui scintillent en toute légèreté...D'où le lustre.


C'est curieux, j'ai l'impression que je pourrais voir tes phrases planer en enroulant leurs lettres et leurs mots dans les airs, ça m'étonnerait à peine...


Re-reconnaissance basique. Mon amour était rare aussi...Et malsain à la fin, de même. En espérant qu'elle en tire la même leçon que moi et qu'elle ne fasse plus souffrir personne...Je ferais de même.


Reste au temps à décider de la suite...C'est encore le seul contre lequel on ne peut rien. Mais, avec un peu d'efforts, il devient vite un allié précieux...


Je rajoute mon grain de sable à ta pensée du soir,


Bien à toi, toujours à l'écoute, mes pensées les plus chaleureuses à tous les JRMistes blessés,



KmK. (OVNI agréé)

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L’amour n’est pas un jeu de pouvoir mais une belle histoire.


Aujourd'hui je m'instaure philosophe, penseur de l'amour.



La cruauté de l’amour. Quel perversité que chercher a avoir un pouvoir sur quelqu’un. Dans le fond l’amour est-ce un jeu de pouvoir ? Ce n’est pas ça l’amour selon moi.. Et je suis là et je me dis. Aurais-je perdu la raison autrefois ? Non, juste une erreur de jeunesse due à un problème durant l'enfance ayant engendré par la suite des chaines trainés des années que j'ai du brisé comme vu précédemment en brisant les non dits avec ma mère et mon beau père. Fort d'une thérapie curative qui me coûta de longues heures de méditation profondes remontant jusqu'à mes jeunes années.


Il me vient donc ceci à l'esprit ceci murement réfléchi :


Savoir vivre avec une personne et non pour est nécéssaire et indispensable pour la quiétude d’une relation. L’amour dans le sens moral et pensable de l’homme est la première passion de la vie. Prennez pour exemple l’amour de l’enfant envers sa parentalité. Mais les passions personnels pour se retrouver dans le sens du soi est indispensable pour son fort intérieur. L’accomplissement personnel dans lesquels je met en avant mes convictions et mes valeurs me permettent de développer mon être et mon esprit afin de converser ainsi ma propre identité. L’amour dans lequel je partage mon être dans une sphère d’énergie positive procurée par le couple est une responsabilité passionnel qui demande présence mais aussi indépendance. Quand l’être aimé vous approche alors le bonheur vous tend son bouquet de sourire et si cet amour est bienveillant, fort dans sa légitimité et dans son lien renforcée en né un bonheur sentimental.


Il n’y a qu’un pas entre amour et dépendance. Lorsque vous vivez dans l’amour, posez vous cette question : Suis-je amoureux ou dépendant ? Aussi, mes agissements sont-ils marque d’amour ou de souffrance ? N’y a-t-il plus abyssal que de perdre son identité dans l’identité du couple ? L’équilibre est si fragile et tel que le cercle vertueux devient vicieux et vous fait prendre des décisions qui deviennent rapidement perverses. Laissez moi vous expliquer. Lorsque pris dans la dépendance, vous cherchez une reconnaissance, vous rechercherez alors votre identité en puisant de l’énergie dans votre partenaire. A la différence même que l’amour sain, donne son énergie sans retour, dans l’intimité et dans l’oublie de soi.


Il est vrai que l’amour s’entretient et que la construction passe par la constance du désir et de la constance de l’attachement et de la complicité. N’oubliez pas donc que séduction, douceur, bienveillance et projets sont vos meilleurs alliés et de forte rigueur dans toute la durée d’une relation.


Ceci pour un avenir serein..

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Merci pour à toi Kamek pour cette magnifique métaphore envers mes mots, s'ils en sont pour toi un lustre, serais-je une lumière? x)


Si tu habite un jour rue de la peine, j'y instaurerais un lustre qui crachera la plus tendre des lumière et qui puisera dans l'infini de ma bienveillance afin de briller à jamais dans tes pensées.


Si mes mots peuvent planer, alors j'espère toucher du bout des doigts les douces ailes des colombes ^^


Je te tire ma révérence si tu ajoute ton grain de sable néanmoins de valeur diamantaire selon moi.


Bisous à tous, je m'en vais de ce pas me faire une petite séance sportive.


Bien à toi Kamek également, et je ne t'oublie pas ;)

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Brasero et Kamek,

Je n'ai pas malheureusement pas le même talent que vous pour écrire, mais vous lire est un délice.


Je suis, je pense en plein deuil, ce moment où j'ai enfin accepté la situation tout en sachant qu'il reste du chemin à parcourir. Mais je sais que je suis sur la bonne voie. Celle où l'on commence à se séduire soit même et faire "copain-copain" avec son miroir...

C'est dur parce qu'il y a un enfant et que je sais que je serais inévitablement lié à elle pour le restant de mes jours.


Brasero ton message (Ven 20 Avr 2012 17:57) m'a vraiment touché, car tu as su écrire mes réflexions. Kamek, ce que tu dis aussi reflète mes pensées.

Je suis un grand penseur, mais je n'arrive pas forcément à expliquer ce que je pense aux autres.

D'une certaine manière c'est en cela que l'on se rassure, les uns les autres.

Nous sommes finalement seuls face à nous même, mais plusieurs dans le même courant de pensée. Etre compris c'est tellement chaleureux! Et il n'y a que vous qui puissiez me comprendre en profondeur.


Au plaisir de vous lire bientôt.


Amitiés.

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