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Sortez vos cuillères : un de plus à ramasser !...


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Putain, c'est dur d'avoir l'impression de regresser chaque fois qu'on a réussi à avancer d'un pas.
Je meuble mes journées au maximum, mais les soirs et les matins sont vraiment durs : on ne contrôle pas ses rèves.

J'essaye de me convaincre que je trouverai un nouveau petit soleil, plus brillant, mais moins dangereux, bientôt, et que je l'aimerai encore plus, et que j'aurai été grandi par cette expérience.

Je me force à ne plus penser à elle ; je me débarrasse de tout ce qui la concerne.
Quel gâchis quand même...

L'abdication, c'est dur, et cruel. Mais j'essaye de me convaincre que c'est surtout le manque d'amour qui me fait souffrir, pas le manque d'elle. Je dois commencer à regarder les autres filles ; il y'en a plein qui sont au moins aussi bien qu'elle...

La route est longue, mais au moins, j'ai une route.
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