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karen

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Perso, mais je suis trop jeune dans mon SR pour être objectif, je dirais qu'il ne faut pas laisser apparaitre tes sentiments positifs comme négatifs. il ne doit voir que le nouveau toi et je ne suis pas sur que savoir que c'est fini va changer qq chose. C'est à lui de le découvrir en faisant des efforts envers toi. Toi, tu restes TOI.
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SCuze moi : gros rush au taf mais here I am now !!!!

Je pense qu'il faut que tu reste loin de toutes les considérations de couple. Pas de sous entendu ni dans un sens ni dans l'autre, pas de sous-entendu qui veulent dire qu'il te manque ni de sous-entendus qui veulent dire que tu l'as oublié.


Si tu l'as au tel, tu parles de la pluie et du beau tps, des potes en commun, de ta fille, de vos activités respectives mais jms jms du couple !!! s'il mets le sujet sur la table, tu le laisse parler, tu ne t'engage pas ds un debat, tu detourne la conversation habillement.


Recul, detente, détachement : les maitres-mots !!!!!!

;)

plein de bizzzzzzzzzzzzz ma belle !!

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Coucou Karen,


Voilà, j'ai lu la vingtaine de pages. J'ai pu suivre ton évolution, depuis les débuts pleins de détresse, jusqu'aux écrits qui laissent transparaître ta force d'aujourd'hui. Même si tout n'est pas gagné, même s'il y a des hauts et des bas, rien de plus normal. J'ai été particulièrement sensibilisé par la thématique de la maladie partiellement vécue en même temps que la rupture. Voilà assurément la configuration d'une épreuve dont l'âpreté soumet tout notre être. Je comprends tout à fait la colère que tu as pu ressentir, la sensation d'avoir été abandonnée dans un moment difficile, même si par bonheur je n'ai pas eu à affronter la même chose.


Je vais me permettre de parler un peu de mon expérience pour faire un parallèle avec la tienne, même si elles sont très différentes, sous l'angle de la maladie comme facteur de déstabilisation dans une relation. Dans mon cas, c'est moi qui ait soutenu mon ex qui a souffert d'une maladie potentiellement grave et donc anxiogène qu'on a découverte un peu par hasard, même si peu invalidante au quotidien à ce stade de développement. Je me souviens encore avec émotion de lui tenir la main à l'hôpital lors de l'examen, de m'endormir sur le siège à côté de son lit. Quelques mois plus tard, après avoir commencé le traitement, elle a commencé à s'éloigner, et finalement c'est elle qui m'a quitté, alors que j'apprenais que ma maman tombait gravement malade (diagnostic long et complexe, invalidité partielle...), que j'avais perdu des amis, que j'avais perdu mon associé et ma société... C'était dur, car tant que je vivais à la lumière de notre amour je croyais pouvoir tout affronter. Je sais qu'elle a ressenti de la culpabilité pour m'avoir abandonné dans un tel moment car elle l'a exprimée, mais ce n'est pas ça qui fait revenir. Je me pose encore des questions sur l'influence qu'a pu avoir sa maladie (dont elle a très bien guéri par la suite) sur l'amour qu'elle éprouvait pour moi. Comme je l'explique dans mon histoire, il y a plusieurs facteurs à prendre en compte, mais cette piste m'intrigue.


Donc, que ce soit comme ton homme qui te quitte malade, ou elle qui me quitte alors qu'elle l'a été, j'ai l'impression que dans les deux cas, la maladie est une sorte de confrontation avec l'humiliation de la décadence physique et la mort. Que l'amour est mis face à face avec notre (apparente) finitude, qu'il s'agisse de la nôtre ou de celle de notre partenaire. Qu'il s'agit là d'un test de solidité redoutable et apeurant. Et que peut-être des idées nouvelles commencent à affluer dans les têtes face à cette épreuve, comme si l'on réalisait dans sa chair ou par empathie que tout pourrait s'arrêter demain. Le temps nous est compté. Cette connaissance bouleversante pourrait parfaitement être perturbatrice, et source de nouveaux tourments émotionnels qui conduisent à un éloignement psychique, physique, et in fine à une fuite ou un désamour.


Courage, et félicitations pour ta force de vie. Je souhaite sincèrement que les bonnes nouvelles qui montrent bien le bout de leur nez se multiplient par toi, pour toi et autour de toi.

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oh spirit je suis sincerement desolee de ce qui t arrive aussi, quand j aurai un long moment j irai voir ton post egalement, effectivement il se peut que l ex a travers la maladie se projette vers une mort, et effectivement l arret de toute relation et de tous sentiments, ou ils ne peuvent se projeter, mais dans mon cas, la maladie etait prise a temps, d ailleurs je le remercie platement car c est grace a m. ex qu on la decouverte. bien que je ne connaisse parfaitement son enfance pour ne l avoir pas vecue, il m en a parlé et je sais que lui meme a ete confronté a la maladie puis a la mort. mais bon je ne veux pas l excuser. je sais que dans le cas inverse moi je ne l aurai pas abandonné, ce n est pas dans mon art de vivre, ni dans mes manieres d agir. je crois que c est un garcon tres compliqué, et je ne sais plus quoi penser, il dit qu il a des sentiments pour moi mais il reste eloigné.
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j'ai évoqué furtivement ce pb de maladie, mais je suis dans un troisième cas par rapport à vous. En effet, j'ai quitté ma femme il y a 16 mois et depuis je vis seul,mes enfants 1 we sur 2. en octobre, il lui a été dignostiqué un cancer, j'ai pris sur moi de ne rien dire à ma compagne(devenue mon Ex...) car j'ai estimé que cette épreuve, je devais la vivre avec mon ex femme. je l'ai accompagné à chaque fois à l'hopital, je lui ai tenue la main, et j'ai toujours eu de l'énergie pour elle, pourtant, j'en aimais une autre! la maladie m'a apporté une certitude, je suis capable d'être moi même, ça m'a changé, le combat mené m'a changé, mais trop tard, et pas encore assez, car mon Ex m'a quitté fin décembre sans le voir.

pour mon Ex-femme, les choses vont bien, et c'est génial.

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mais bien sur spirit que j irai, disons que je n ai pas du lire ton post en entier car de mon tel difficile. mais j y retournerai le lire tranquillement. et quizz je te l ai deja dit c tres important que tu sois pour ex madame elle en a besoin et suis tres contente que tu te sois rendu compte que tu n imaginais meme pas pouvoir faire ca pour elle.
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je suis fier d'avoir accompagné mon ex-femme, et je ne regrette absolument pas.


je ne sais pas si dire cette maladie à mon Ex dès le début aurait changé notre relation, je ne voulais pas qu'elle me tente en me poussant vers mon ex-femme (chose qu'elle aimait faire comme pour me tester), je detestais cette attitude qui consistait à tester ma fidélité envers elle, à voir si ma faiblesse d'homme me ferait retourner dès la première embuche vers mon ex-femme...

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Karen, je suis admirative de ta force avec tout ce qui t'arrive. Parfois, je parle pour moi, on pense que l'on va s'enfoncer à la moindre embûche un peu + grave et en fait, on trouve au fond de nous la force de se battre et de continuer.


Lorsque j'avais 20 ans, on m'a trouvé 2 tumeurs au sein qui se sont avérées bénignes fort heureusement mais qu'il a fallut enlever par précaution. 20 ans après, en janvier 2008, on m'en retrouve 2 autres dans le même sein, l'une est bénigne, c'est sûr et elle pourra rester en place, quand à l'autre, son aspect est pour le moins inquiétant. A partir de ce moment-là, plus rien ne compte. J'ai passé 3 biopsies (horriblement douloureuses malgré une anesthésie locale...mais a t-elle marché, je me le demande), résultat : on ne peut pas se prononcer. Je me dit : bon sang, j'ai souffert le martyr, 3 biopsies, pour chacune d'entres elles il y a eu 4 ponctions à 4 endroits différents et on ne peut rien dire ??? Donc, le chirurgien me dit, il faut opérer, si des cellules ont "foisonnés" à côté, on ira "gratter" (quelle horreur ce terme) autour, un anatomocytopathologiste sera sur place lors de l'intervention pour analyser la tumeur pour savoir s'il faut intervenir de suite pour enrayer une propagation du cancer. Le ciel me tombait sur la tête. Mon seul petit rayon de soleil de l'époque, était mon ex ex. Bien que non disponible par sa présence, il était directeur de colo et parti à ce moment là, il a été très présent par des sms avant, pendant et après l'opération, puis des appels. Ensuite, j'ai finalement su que la tumeur était bénigne. A ce moment-là , j'ai dit à mon ex ex qui me demandait des nouvelles : "la vie est belle et j'aime tout le monde". Belle phrase, puis, le naturel est revenu, j'ai saccagé mon histoire avec lui, après j'ai rencontré mon ex actuel et j'ai aussi merdé comme une conne. Tu vois, d'avoir reparlé de ce moment de ma vie me fait relativiser. On pense à tort que notre souffrance est tjrs plus lourde que celle des autres. d'ailleurs ma psy m'a "conseillé" d'aller me confronter à la souffrance des autres, alors je me suis renseignée auprès d'une antenne de la ligue contre le cancer pour me proposer comme bénévole. pour l'instant je ne suis pas encore assez stable psychologiquement, mais je suis sûre que ces personnes m'apporteront l'humilité et le recul dont j'ai besoin. Que là je comprendrais que mes petits caprices vis à vis de mon ex parce que je n'ai pas de ses nouvelles sont risibles par rapport aux épreuves que d'autres encaissent.


En tout cas je te souhaite d'aller de mieux en mieux, de récupérer ton ex si c'est ça que tu souhaites vraiment (il est vrai que la maladie parfois fait peur, mais une fois qu'il aura réfléchis...) ou que tu trouves celui qui t'épaulera et t'aidera à guérir au plus vite.

Prends bien soin de toi et merci pour ton témoignage. Courage pour tout !

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quizz sincerement je pense plutot que ton ex n aurait pas ete d accord que tu soutiennes ex madame, elle aurait dit qu elle se debrouille seule. de toute facon tu as fais le bon choix. quant a toi perenoel je viens de revivre une fois de plus ce qui m est arrivé, dur, mais bon ce qui nous tue pas nous rend plus fort. on a tous au fond de nous cette force de lutter contre ces evenements apres faut il encore savoir encaisser et mettre en oeuvre pour s en sortir, mais bon c facile a dire quant on te dis que ca a ete pris a temps. il n empeche que quand tu demandes au medecin si tu vas guerir, il te repond ca je ne peux pas le dire. comme tu peux imaginer je parle comme ca maintenant mais quand on me l a dit j eu deux minutes de ma vie l envie d en finir malgre mes supers enfants. et durant le traitement je me suis laissee porter. mais j ai fini par reagir c ce qui compte au final. mais je suis d accord qu apres tu vois la vie differemment, mais je ne suis pas encore arrivee a cette etape et j espere y arriver. en tout cas je suis contente qu a toi ca t ai remis les idees en place. comme quoi le sr c est bon par le silence et parler ca fait toujours du bien.
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