JoliDragon Posté(e) le 19 février 2009 Partager Posté(e) le 19 février 2009 Spirit, Je découvre ton histoire ce soir...et j'en reste un peu sans voix. Que te dire? Je suis heureuse pour toi que ton horizon s'éclaire enfin, je ne te connais que de ce que j'ai pu lire de toi au long de tes écrits, mais j'ai cette très forte impression que tu le mérites. Peut-être, entre autres, est-ce parce que j'ai retrouvé des passages qui semblent si familiers? J'aimerais trouver les mots qui apaiseraient tes peurs actuelles, si seulement. Hélas, point de baume magique pour le cœur dans mes réserves, je ne peux que te souhaiter de trouver la force nécessaire pour dépasser tes craintes, même si cela prend du temps. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
karen Posté(e) le 20 février 2009 Partager Posté(e) le 20 février 2009 tu as l air si sensible, c est une grande qualité de coeur mais attention que ca ne te perde pas. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
julz Posté(e) le 20 février 2009 Partager Posté(e) le 20 février 2009 tu te trompes karen ! Spirit est un grand costaud qui n'a peur de rien ! surtout pas d'aimer ni d'être aimé !!! N'est-ce pas ? ;) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
karen Posté(e) le 20 février 2009 Partager Posté(e) le 20 février 2009 oh pardon. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Theodora Posté(e) le 20 février 2009 Partager Posté(e) le 20 février 2009 [quote="Spirit"] Maintenant, ta remarque me fait réfléchir. Puisque selon moi, il y a corrélation entre expérience physique et affect, peut-être est-il aussi possible de débloquer des verrous ou de guérir des peines en s'ouvrant physiquement... Chacun son chemin finalement. Bises à tous.[/quote] Ce que tu écris me fait penser à une phrase de M. Yourcenar (je crois que c'est dans "[i]Alexis ou le traité du vain combat[/i]") : "[i]mon corps, qui me guérit d'avoir une âme[/i]". Bonne résurrection, Spirit. [size=85]Et vivement la mienne[/size] … :mrgreen: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Spirit Posté(e) le 21 février 2009 Auteur Partager Posté(e) le 21 février 2009 Vous avez tous les deux raison, Karen et Julz. Oui je suis quelqu'un de très sensible, et il est exact que cela apporte ses avantages et ses inconvénients. Ça ne se voit pas forcément de l'extérieur, mais à force je me connais (anxiété, insécurité... merci les antécédents familiaux). Je suis capable de vraiment paniquer intérieurement pour certaines choses, ou de m'emballer pour d'autres. Pour équilibrer cette tendance naturelle, je crois avoir placé pas mal de barrières... Un des avantages est que quand je suis heureux, je peux l'être pleinement, et j'ai l'impression d'atteindre une perception hors du commun, parfois purement contemplative, sur un spectre extrêmement large qui peut m'apporter joie et sérénité lors de moments ou j'ai l'impression d'être uni au tout. Pour citer Keats (que je n'ai pas lu), "[i]A thing of beauty is a joy forever[/i]". Pour en avoir expérimenté le sens à un niveau personnel, je trouve cette phrase absolument magnifique. Je suis quelqu'un de contradictoire. J'ai l'impression d'être plein de ressources, mais contrarié, déformé par la vie, jusqu'à parfois m'en oublier pendant de longue périodes durant lesquelles je me mets dans une sorte de stase, une sorte de demi-vie ou je n'embrasse aucune ambition ni n'exprime vraiment mes qualités. Peur de vivre en somme, qui m'enferme, parfois jusqu'à suffocation. Ce genre de ressenti, il n'y a guère qu'ici que je puis l'exprimer, alors merci ! (allô, psycho-secours ? :P ) Et puis l'amour partagé me débloque. Complètement. Il me fait croire à tout, profiter de l'instant, croire en moi, croire en l'autre. Je me sens vivre. Là, je fais plus que poser le pied sur la plage Sapias, j'y cours. Pour moi, l'amour sauve, littéralement, même s'il faut aussi le nourrir de raison pour lui donner une chance de durer, un exercice dans lequel je ne me suis probablement pas assez illustré, succombant sous le poids de mes propres névroses face aux contrariétés séculaires. Et quand il s'en va, comme lors de la rupture qui m'a amené ici, vous pouvez imaginer le carnage. Je perds trop à la fois, c'est insupportable. Une ex m'a dit des années plus tard que j'étais quelqu'un de passionné. Je ne sais pas si c'est une bonne chose, mais je suis ainsi fait, ou construit. J'intériorise beaucoup ce que je vous raconte. Je ne m'en ouvre qu'à de rares personnes de confiance et d'écoute. Je n'ai jamais rien fait de déraisonnable même si, comme beaucoup, j'ai déjà pensé à commettre le pire. Je ne suis pas invivable, que du contraire. Très, trop gentil. Mais je me soigne. En attendant, comme je vous sens soucieux de mon bien-être (croyez sincèrement que cela me touche beaucoup) sachez que cette histoire m'a fait beaucoup de bien, et qu'après explications, mes reprises de contacts (à distance puisqu'elle est rentrée au pays...) avec la demoiselle se sont bien passées. Je n'ai donc rien à regretter, et je n'ai plus qu'à accepter les choses comme elles se sont déroulées. Nous les savourons à posteriori comme un verre de vin, en nous remémorant ce qui nous est déjà un tendre souvenir. Je vous avoue que là je suis un peu en manque, que j'ai déjà envie de la revoir, et que ce n'est vraiment pas gagné car elle a très peu de disponibilités. Il faut compter en mois d'attente. J'ai exprimé mon désir de la revoir, elle le partage, et j'en suis heureux. Je ne vais pas lui mettre de pression. Si elle arrive à se libérer pour me recevoir, elle me l'annoncera. Voilà. je me retrouve avec une relation non-exprimée, et à distance encore bien. Ça fait beaucoup d'entropie entre elle et moi. Qu'est-ce que je fais si elle rencontre quelqu'un ? Qu'est ce que je fais si la miss de Noel qui me plaisait bien et habite à 20 minutes d'ici me recontacte ? Bon ok, j'arrête de me prendre la tête sur des problèmes fictifs. :oops: Théodora, je trouve ta citation parfaitement à-propos, et je t'en remercie. C'est la deuxième fois que j'entends parler de cette œuvre depuis la fin de l'année. C'est troublant, voire flatteur, de constater que notre raisonnement avance par échanges, rebonds et stimulations successives jusqu'à trouver écho dans les livres de grands noms. JoliDragon je t'ai renvoyé un MP. :) Bises à toutes et à tous. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
choupette Posté(e) le 22 février 2009 Partager Posté(e) le 22 février 2009 [i][quote="Spirit"]Et puis l'amour partagé me débloque. Complètement. Il me fait croire à tout, profiter de l'instant, croire en moi, croire en l'autre. Je me sens vivre[/quote][/i] Coucou Spirit ! Je suis ravie :D de voir que tu progresse sur ton chemin et que la perspective d'un (possisble) nouvel amour s'offre à toi. Oui, tu as encore certainement des réticences qui sont bien compréhensibles et ton "blocage" est bien normal chez une personne aussi sensible que toi. Quand on est habitué à se poser trop de questions, on a du mal à déconnecter son cerveau pour ne savourer que le moment présent.... Cependant tu as déjà bien analysé les choses et quoique l'avenir te reserve avec cette amie ou une autre, il doit t'être bien agréable de constater "sur pièce" que OUI tu peux encore être heureux, et OUI tu y a droit, et que OUI, ton avenir peut-être bien meilleur que celui auquel tu pense parfois. Tu parles de mois d'attente avant de pouvoir revoir cette amie... et bien, je te félicite d'être capable d'autant de patience...Mais, même si elle est dans un autre pays, il ne t'est pas possible, à toi, de la rejoindre ? C'est vrai qu'il faut prendre son temps, mais, la vie nous offre parfois des opportunités qu'il faut savoir saisir, et si l'échange avec elle est rétablie et que tu sens qu'elle te manque....Bon, c'est vrai, je reconnais que je suis un peu trop adepte des films romantiques dans lequel l'homme/la femme, sont capable de se transcender par amour (un peu comme le fameux effet "impulse", un inconnu vous offre des fleurs... :lol: ). Bien sur, tu fais les choses comme tu les sens. Je te souhaite Spirit de te laisser porter par la vague du bonheur... Bisous PS : [quote="Spirit"]quand je suis heureux, je peux l'être pleinement, et j'ai l'impression d'atteindre une perception hors du commun, parfois purement contemplative, sur un spectre extrêmement large qui peut m'apporter joie et sérénité lors de moments ou j'ai l'impression d'être uni au tout.[/quote] Oui, je ne sais pas si c'est la même chose que toi, il m'est arrivé (très peu de fois) de ressentir cette sensation que tu décris. C'est finalement très étrange comme sensation, cette impression que tout glisse sur toi, de n'avoir aucune prise sur rien et que cela nous est complètement égal, d'être juste heureux, je crois que c'est ce que décrit Guy Finley dans son livre "lacher prise", ce moment de la conscience de soi, de vivre intensément le moment présent..... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Theodora Posté(e) le 26 février 2009 Partager Posté(e) le 26 février 2009 [quote="Spirit"]C'est troublant, voire flatteur, de constater que notre raisonnement avance par échanges, rebonds et stimulations successives jusqu'à trouver écho dans les livres de grands noms. [/quote] Bonjour Spirit. Je ne sais si c'est flatteur (oui, quand même, un peu ! :) ), mais ce qui est troublant, effectivement, c'est de constater, parfois, dans certains moments essentiels de nos vies, que ce que nous portons en nous de plus "singulier", de plus intime, rejoint l'universel. L'âme humaine … C'est pour cela, je pense, que dans les périodes de grande souffrance, que nous traversons tous à un moment ou à un autre, nous nous sentons en "corrélation" avec Mozart, Yourcenar, Van Gogh et les autres … Qu'ont-ils fait d'autre que de savoir exprimer, infiniment mieux que la plupart des hommes, ce que chacun porte en soi : la vie, l'amour, la mort, le temps, la douleur, la joie … J'aime ce que tu écris sur l'amour qu'il "faut nourrir de raison". Pour ma part, j'ai toujours perçu l'amour comme quelque chose … d'involontaire et de délibéré. Les deux. Bon courage, Spirit. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
julz Posté(e) le 30 mars 2009 Partager Posté(e) le 30 mars 2009 Hello Spirit !!! Ça me (nous) ferait plaisir d'avoir de tes nouvelles, bonnes (on préfère) ou mauvaises mais donne nous un petit signe ;) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Spirit Posté(e) le 6 avril 2009 Auteur Partager Posté(e) le 6 avril 2009 Coucou Julz, coucou tout le monde. C'est gentil de penser à moi tandis que mon post sombre dans les profondeurs. Que dire ? Quelques infos sur ma vie actuelle... rien de bien neuf sous le soleil. Dans mon inaction, je lis beaucoup, à la recherche de sens. Psychologie, science, histoire, religion... De quoi souvent susciter davantage de questions. J'ai des projets certes, mais dépendant de certains de mes relations et point encore concrétisés. J'ai lu récemment (à vérifier) qu'il était difficile de prédire la réaction émotionnelle que quelqu'un peut avoir en vivant de nouvelles expériences, mais que s'asseoir et réfléchir à outrance à tendance à nous bousiller. Or je suis un grand adepte de cette discipline contemplative. Donc ces projets, s'ils se concrétisent, me feront certainement du bien. Une humeur variable, encore des passages à vide de temps en temps. Plus rarement, quelques larmes. Son souvenir est toujours là, en moi. Une sensation particulière à l'intérieur. Comme si je me promenais aux milieu de ruines que l'herbe commence à recouvrir. Une sensation de plus en plus déterministe sur la vie. Trop de facteurs nous échappent que pour pouvoir prétendre à diriger quoi que ce soit. Illusions... [i]Vanitas vanitatum[/i]. Je ressens de plus en plus intimement que nous sommes l'expression de forces qui nous animent et nous dépassent en même temps. Au milieu de tous les déterminismes biologiques, culturels et sociaux, et tous ceux dont nous ignorons même l'existence, il nous reste un petit bac à sable pour construire ces châteaux friables qui asseyent notre raison d'être et apaisent nos angoisses existentielles pour le temps qu'ils durent. On se bat et on (se) débat pour le temps qu'on existe. Tout cela n'a pas d'importance finalement. Pourquoi s'accorder de l'importance ? Si je disparais demain, les multitudes à venir me remplaceront, qui ne m'auront jamais connues ni n'ont la moindre raison de me regretter, comme nous le faisons avec nos ancêtres, ou tout qui nous est éloigné par le temps et l'espace. Les bonheurs et les malheurs de nos vies iront et viendront à leur guise, quoi que nous fassions. Je ne me veux ni grave ni dérisoire. Je crois simplement que tout nous est profondément inconnaissable, si ce n'est notre petit rôle dans la pièce de théâtre du vivant. Je crois que je suis en souffrance existentielle, traversée de périodes d'une sereine impuissance, comme celle du [i]vain combat[/i]. Avec la fin de l'amour qui m'a rendu heureux, j'ai l'impression d'avoir entrevu notre finitude. La vie ne s'arrête pas, et surtout pas à nous. Dans le processus constant de création, de mort, de re-création, qu'est-ce qu'une individualité, et qu'est-ce qu'un couple ? Je ne sais toujours rien de la fille qui m'a aimé puis quitté. Soit. Je pense encore à elle, et je rêve encore d'elle. Quant à la petite nouvelle, le petit rayon de soleil passager qui occupe plus agréablement mes pensées, elle a toujours aussi peu de disponibilités. Nous avons gardé un bon contact via le net et j'en suis content. Peut-être serons nous amenés à nous revoir cet été. D'ici là, je ne veux la contraindre à rien, tandis que je dois me persuader que je dispose encore de ma liberté (sortir quelques jours ensemble et sans engagement a visiblement un effet engageant sur moi malgré tout...). J'envisage une énième fois de voir un psychothérapeute pour toutes sortes de raisons... notamment des idées suicidaires qui reviennent cycliquement (pourtant je ne veux certainement pas en finir !) et puis un désir de vivre au niveau de mes qualités, mais je ne me décide pas à consulter pour des raisons qui m'échappent. Je dois encore vaincre l'une ou l'autre résistance. Faut que je trouve le courage de vous lire, mais je vais me mettre au vert quelques jours. Peut-etre que ca me changera les idées, car chaque soir je m'endors en faisant mine de serrer quelqu'un dans mes bras. Et c'est comme ca depuis bientôt bientôt deux ans. Vous allez peut-être vous dire "oulalah le dépressif".... et vous aurez probablement raison. :) J'ai un passif chargé... famille, travail, amour. Ca m'empêche pas de passer de bons moments, et même d'avoir des rires authentiques. J'espère que vous vous portez bien et vous souhaite le meilleur, bises. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
karen Posté(e) le 6 avril 2009 Partager Posté(e) le 6 avril 2009 coucou spirit contente d avoir de tes nouvelles. tes pensees, tes ecrits sont toujours aussi beaux et d excellentes qualités. la vie est un combat de tous les jours comme tu le constate. et non on dit pas ouah le suicidaire, tu es etre tres sensible, trop sensible qui a sans doute morflé, je t encourage vivement comme tu as soumis l idee de voir un therapeute, d y aller, cela te fera du bien. a bientot. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
JoliDragon Posté(e) le 7 avril 2009 Partager Posté(e) le 7 avril 2009 Oulalah le dépressif ;) Une fois de plus mon cher Spirit, tes écrits résonnent et trouvent écho dans mes pensées. Tu connais déjà mon idée, concernant la thérapie, si tu as besoin d'en parler à nouveau, je suis toujours disponible. A très bientôt j'espère. Bises Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Spirit Posté(e) le 7 mai 2009 Auteur Partager Posté(e) le 7 mai 2009 Ca fait deux ans. Je ne comptais pas fêter cet anniversaire macabre. D'ailleurs, j'y ai pensé quelques temps avant la date fatidique, mais pas récemment. Et de quoi ai-je rêvé cette nuit ? D'elle bien entendu. On dirait que mon inconscient et sa précision d'horloger n'a rien oublié et perd encore la bataille contre une blessure trop profonde... une manière d'évacuer ou de crier à l'aide ? Je retrouvais dans mes songes un livre fictif caché dans un tiroir, avec son nom sur la couverture, son nom qui résonne haut et fort, et ne m'inflige plus que du tourment. Donc même oniriquement, ce n'est plus la personne, mais l'idée de la personne qui m'accable. Il est vrai que désormais elle n'est plus qu'une idée abstraite. Sa seule réalité dans ma vie c'est son absence, et l'absence totale de nouvelles. Et de ses nouvelles, je crois que je ne veux rien en savoir, même si paradoxalement je souhaite qu'elle soit heureuse. Si j'étais plus heureux (la grande affaire), je serais mieux à même de l'affronter et probablement de passer une étape. Je lis un livre actuellement, le récit de la vie d'un homme. Faite de marche en avant, de rencontres et d'initiations aux mystères de la vie et de l'existence dans un syncrétisme sublime. Il y a dedans des rencontres donc, magnifiques, parfois éphémères, et autant d'adieux. Et malgré les adieux, les personnes rencontrées sont là, vivantes en lui, pour toujours. Cela m'apaise parfois, et rencontre bien tout mon mépris pour ce mot fallacieux et vide de sens qu'est "l'ex", typique des sociétés de consommation. Enfin, rien qu'à cette évocation j'ai les yeux humides, donc ca m'attriste également. Car on rentre ici dans le domaine du spirituel, de la métaphysique et du religieux et que ces domaines aussi me plongent dans les abimes d'une perplexité obsédante et parfois insoutenable. N'est-ce pas un peu pathétique d'être sur un forum "JRME" après deux ans, même si l'on y récupère plus que son "ex" ? Deux ans c'est très court, mais c'est aussi très long. Deux ans déjà. Deux ans sans (son) amour, avec deux flirts comme des taches de lumière, l'un en esquisse, l'autre en baisers, comme je vous les ai racontés dans ces pages. Tout ce temps sans faire l'amour (est-ce que ca vaut encore la peine d'exister ?!), alors qu'elle habite encore profondément mon désir, le rendant cruel et invivable. Mon corps et mon coeur n'ont rien oublié. Deux ans avec une courbe d'accomplissement personnel qui a été proportionnelle à la douleur ressentie, par réaction, par volonté de survivre, par désir illusoire de reconquête et puis ce retour de bâton suivi d'un status quo grisâtre teinté de résignation existentielle depuis le dernier trimestre 2008 et la fin du job dans lequel j'avais tout mis. Voilà je voulais écrire un peu, mais je réalise que je n'ai pas la plume facile aujourd'hui. Je suis très mélangé, emberlificoté dans des ressentis et des idées qui partent dans toutes les directions. D'ailleurs souvent, je ne les écris même plus. Ce qui me manque, c'est probablement de vivre. Et de m'oublier dans des bras qui aiment. Merci à Dragon Joli et à Karen pour vos derniers commentaires, ainsi qu'à toi, lecteur et lectrice silencieux(se). Chaque expérience personnelle, la tienne comme la mienne, diffère tout en étant subsumée à l'amour universel qui nous relie depuis toujours. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heme80 Posté(e) le 7 mai 2009 Partager Posté(e) le 7 mai 2009 Une fois de plus à ta lecture, je suis émue, les larmes aux yeux ! Tu as cette capacité à décrire ce que l'on ressent souvent mais qu'on ne saurait coucher sur le papier ! Ton message me renvoie à une image bien triste et si tel est ton état d'esprit alors je souhaite bien du courage encore dans ce combat qui est le tien ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
karen Posté(e) le 7 mai 2009 Partager Posté(e) le 7 mai 2009 non tu n es pas pathetique apres deux ans, a travers nous tu prolonges ton histoire, une histoire tres belle, et nous sommes toujours tres heureux de te lire et de vivre avec toi un peu ton histoire a travers tes ecrits. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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