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chronique d'un échec prévisible


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Du nouveau dans mon histoire, sans que ce soit révolutionnaire.

L'absent et moi échangions autour de notre forum commun. Moi pas du tout investie dans un dialogue avec lui, lui rebondissant quasi systématiquement sur mes propos. Et je me suis éloignée du forum.

Il m'a écrit dans un regain de tendresse, à grand coup de bisous, de mes qualités, de tendresse d'affection, etc. J'ai répondu très gentiment, mais pas du tout sur un mode sentimental. On a eu quelques échanges de la sorte.

Hier, il m'a envoyé un message où il m'a décrit son mal être dans ce qui est une transition pour lui : vie à deux avec sa future ex femme dans leur maison, malaise qui s'installe, pression de l'entourage pour stopper leur divorce, etc. Et il a conclu en mentionnant le fait qu'en juillet il venait travailler dans ma région.

J'ai répondu à ses "cris de détresse" entre guillemet : en lui disant que beaucoup de choses pesaient sur ses épaules (et c'est vrai, entre son boulot et sa famille, il a énormément de responsabilités), qu'il aurait bientôt une location, donc plus obligé de vivre à deux, et que s'il considérait que son divorce était une erreur, il était encore grand temps d'arrêter. Je n'ai pas mentionné le fait qu'il vienne à quelques km de chez moi. J'ai répondu sincèrement, comme je le sentais, parce que je connais ses manières de jouer les allumeurs (je serai près de toi, mais tu ne m'atteindras pas, ou un contre-ordre vient de tout annuler) : je suis à la fois dans l'attendrissement (ou la compassion ? je n'arrive pas à faire la différence) et le détachement.

Il m'a renvoyé un mail pour me demander si je serais d'accord pour lui faire découvrir ma ville.

J'ai répondu simplement en demandant une précision sur la date.

Il m'a dit qu'il arriverait le samedi et le dimanche qu'il garderait pour lui, à telle ville qui n'est pas la mienne, et que le lundi il irait chez ses clients.

Connaissant sa propension à changer d'avis, je lui ai répondu que changer d'air lui ferait du bien, et que je lui souhaitais un bon séjour dans cette ville, qui n'est pas la mienne.

Il me renvoie un mail me demandant si on se verrait quand même, si je le rejoindrai ou s'il pouvait venir jusque dans ma ville.

J'ai répondu qu'il me fallait des dates exactes, car j'ai aussi des impératifs, qu'il me dise quand il sera sûr de la date. C'était ce matin, et depuis, plus de nouvelles.

Je ne compte pas relancer.

Je pense que là, il est en mode flipette, en train de regretter ce qu'il a mis en route, car il est dans l'ambivalence totale. Quand je suis loin il m'adore, quand il sent que je peux être là, il suffoque comme un claustrophobe.

Moi je m'en fous. Il fait ce qu'il veut (ou ce qu'il peut). Je ne suis pas sure d'avoir envie de le revoir en fait. Je deviens ambivalente aussi... :roll:

On verra, s'il vient je ferai un effort pour qu'on partage une demi journée ensemble, et puis voilà. J'ai déjà une idée de la manière dont ça va se passer, donc je ne suis pas plus motivée que cela... Mais là au moins, je serai dans mon fief, et je pourrai plier bagage à tout moment. :mrgreen:

à suivre.
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  • 2 semaines après...
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Je poursuis ma chronique en solitaire. :)
[b][u]
Lui et moi[/u]
[/b]

On avait vaguement retrouvé un semblant d'échange en début de mois, très tendre pour lui, enfin bon, pas de quoi pavoiser, quelques mails par-ci par-là, en aucun cas un truc qui tienne la route. Forcément, comme je n'étais pas épatée par la mollesse de ses efforts, je n'ai pas été très encourageante non plus. Alors il a essayé de mettre la barre plus haut, genre "je vais venir te voir"... Mais connaissant l'oiseau, j'attends toujours la date précise et je lui ai fait comprendre qu'il fallait arrêter le baratin. :D
Bref, il est venu taquiner le goujon, voir si j'étais encore disposée à mordre à sa ligne, mais non. Il me fait des allusions à la noix et comme je ressens d'avantage chez lui le besoin de tester l'étendue de son pouvoir chez moi, qu'un réel intérêt pour ma personne, je l'ai un peu renvoyé dans ses buts. Donc nous en sommes à 10 jours de SR total. Le type d'échanges que l'on avait ces derniers temps ne me manque pas. C'était nul. Et puis il me soule à se plaindre tout le temps. Un peu de dignité quoi, il n'est pas malade, il ne manque de rien, alors c'est bon quoi.

[b][u]Moi toute seule[/u][/b]
Une montagne russe. Peut-être pas due à lui, mais ça n'arrange pas le fond de mon humeur. J'ai abattu une quantité de travail énorme. Mes heures de sommeil en ont souffert. Les résultats financiers sont là, mais un épuisement un peu nerveux aussi. Il faut que je me calme, mais la météo ne m'incite pas à quitter mon bureau. Bref, ça va pas aujourd'hui. A cause de lui ? Non. A cause de l'image que j'ai gardé de lui, ce serait plus exact, et de la relation telle qu'elle était, quand il voulait me conquérir. Enfin cette connivence, cette complicité me manque. Je ne sais pas comment on peut se sentir en phase à ce point là avec quelqu'un, mais je pense que l'élan puissant qui me poussait vers lui était un peu le reflet de mon abîme intérieur. Bref, j'ai besoin de la tendresse de l'homme qu'il avait créé pour moi. Lui, je l'aime pas. Mais ce qu'il m'a fait croire qu'il était, j'ai du mal à m'en détacher.
[b][u]
Demain, [/u]
[/b]

J'espère que j'irai mieux demain. Je n'ai plus de rêves et ça me gonfle un peu, depuis quelques jours. Le soir, comme il est loin, j'aimais penser à lui et m'imaginer dans ses bras. Ben là, je n'ai même plus ce pouvoir, tout mon être le rejette, c'est compliqué à expliquer. C'est pas facile de se coucher sans avoir de rêves pour vous endormir, alors on compense en se créant de la fatigue supplémentaire.

Je n'ai guère eu le temps de sortir et de m'amuser aussi, alors peut-être que c'est un signe que je dois décompresser aussi, un peu. Je sais pas.

Ces montagnes russes me tueront un jour, c'est fou ce que ça me laisse hébétée et sans forces. Heureusement, ça dure rarement plus de 4 jours de suite.
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[quote="Palimpseste"] [b][u]Moi toute seule[/u][/b]
Une montagne russe. Peut-être pas due à lui, mais ça n'arrange pas le fond de mon humeur. J'ai abattu une quantité de travail énorme. Mes heures de sommeil en ont souffert. Les résultats financiers sont là, mais un épuisement un peu nerveux aussi. Il faut que je me calme, mais la météo ne m'incite pas à quitter mon bureau. Bref, ça va pas aujourd'hui. A cause de lui ? Non. A cause de l'image que j'ai gardé de lui, ce serait plus exact, et de la relation telle qu'elle était, quand il voulait me conquérir. Enfin cette connivence, cette complicité me manque. Je ne sais pas comment on peut se sentir en phase à ce point là avec quelqu'un, mais je pense que l'élan puissant qui me poussait vers lui était un peu le reflet de mon abîme intérieur. Bref, j'ai besoin de la tendresse de l'homme qu'il avait créé pour moi. Lui, je l'aime pas. Mais ce qu'il m'a fait croire qu'il était, j'ai du mal à m'en détacher. [/quote]
Tu mets joliment en mots ce à quoi je suis parvenue récemment. Ce n'est pas tant sa personne physique qui me manque que le fantasme et l'illusion de la relation quasi idéale. L'illusion, encore, d'une complicité rare.
Ce qui me taraude encore aujourd'hui, c'est exactement cela. Le sentiment que cette histoire n'aura été qu'une illusion, une projection tout à fait banale de deux paumés qui momentanément auront été attirés par ce qu'ils pensaient reconnaître d'eux mêmes en l'autre.
C'est très dur d'accepter l'autre dans sa différence. J'en étais consciente, et j'ai essayé très fort. Malheureusement, j'avais en face de moi quelqu'un qui cherchait son semblable.
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  • 2 semaines après...
[quote="Antonia"] Ce qui me taraude encore aujourd'hui, c'est exactement cela. Le sentiment que cette histoire n'aura été qu'une illusion, une projection tout à fait banale de deux paumés qui momentanément auront été attirés par ce qu'ils pensaient reconnaître d'eux mêmes en l'autre.[/quote] D'un autre côté, il faut se dire qu'ils avaient besoin de se voir ainsi à un moment, d'être perçus comme tel. C'était leur rêve, mais sommes-nous tous à la hauteur de nos rêves. Il faut se dire que cela leur a donné une idée de l'idéal à suivre, ce qui n'est déjà pas si mal.

Bref, je poursuis ma chronique en solo.

J'ai vécu encore une montagne russe, mais je ne peux l'imputer à l'absent : j'ai trop travaillé et ça a ressemblé à un début de burn-out. J'ai un peu mis de souplesse dans mon activité, inutile de se créer une dépression par le travail. Je me suis acheté quelques bons livres à savourer, dans mes moments de tranquillité et cela me fait plaisir de m'être gâtée un peu.

L'absent,
Le 13, je crois que ça fera un mois sans que l'on ait eu un échange. Est-ce que ça me manque ? Non, pas vraiment. La qualité n'y était plus.

Et les z'autres Zhommes ?
Un autre homme me plait de plus en plus, mais il ne me remarque pas, il est juste gentil et amical. C'est aussi un homme avec un cursus impressionnant, beaucoup de culture, de vivacité. Il a été quitté par sa femme il y a 3 ans maintenant, il ne joue avec les sentiments de personne, il reste juste en retrait, maintient une distance respectueuse dès qu'on veut l'approcher. Il a 51 ans et c'est un papa poule aussi.

C'est marrant, j'arrive à profiler les hommes qui me plaisent maintenant : ils doivent avoir plus de 46 ans (c'est précis hein ?), être des pères attentionnés et être cultivés. Le négatif de mon ex mari en d'autres mots. C'est aussi simple que cela.

Comme mon avenir avec les "z'hommes" semble plutôt compromis, je me suis inscrite dans des réseaux professionnels auxquels je peux apporter mon expertise. C'est apprécié, cela me fait rencontrer du monde.

Et l'été ne semble pas vouloir arriver : le même temps qu'en octobre. J'ai pourtant le sourire, le coeur un peu réchauffé par je ne sais quoi, peut-être juste par moi.

Ah oui, il m'est arrivé un truc sympa, aujourd'hui. J'ai acheté des fleurs et j'attendais le bus avec mon bouquet. Un touriste, peut-être hollandais, assez jeune, la trentaine m'a regardé avec insistance et au bout d'un moment, rouge comme un coq, m'a dit "Vous êtes belle, madame". Cela m'a émue aux larmes, je ne sais pas pourquoi. Alors je lui ai souri, j'avais les yeux trop brillants et mon bus est arrivé. Je l'ai juste remercié. Je n'ai pas craqué pour lui, mais son émotion m'a un peu retournée et j'ai passé le reste de la journée dans un état un peu flottant. Peut-être un peu bouleversée de voir que je pouvais encore plaire aussi.
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[quote="Palimpseste"]

Ah oui, il m'est arrivé un truc sympa, aujourd'hui. J'ai acheté des fleurs et j'attendais le bus avec mon bouquet. Un touriste, peut-être hollandais, assez jeune, la trentaine m'a regardé avec insistance et au bout d'un moment, rouge comme un coq, m'a dit "Vous êtes belle, madame". Cela m'a émue aux larmes, je ne sais pas pourquoi. Alors je lui ai souri, j'avais les yeux trop brillants et mon bus est arrivé. Je l'ai juste remercié. Je n'ai pas craqué pour lui, mais son émotion m'a un peu retournée et j'ai passé le reste de la journée dans un état un peu flottant. Peut-être un peu bouleversée de voir que je pouvais encore plaire aussi.[/quote]
C'est super beau ça.
C'est des petits moments comme ça qui font que la vie est belle au final. :)
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L'absent s'est manifesté ce matin. Même pas eu le coeur qui a fait un bond (comme avant). Je travaille sur mon pc, je suis reliée au net toute la journée et il le sait.

Lui : Salut, je sais que je t'ai souvent déçue.
Moi : Non, non, t'inquiète.
Lui : J'ai pas pu venir, comme je te l'avais proposé. Mon client a annulé.
Moi : Pas grave.
Lui : J'ai l'impression que tu t'en fous.
Moi : Je ne me reconnais plus dans ce que j'ai pu te dire ou éprouver pour toi.
Lui : tu veux dire que tu ne ressens plus rien pour moi ?
Moi : Oui.
Lui : Je pense que tu dis ça parce que tu es en colère, ça te passera.
Moi : Ah oui. Peut-être.
Lui : Ce genre d'attitude n'est pas digne de toi, je préfère t'oublier.

Je pensais que c'était fait depuis longtemps en fait. Je n'ai pas répondu. Je suis invitée au restaurant ce soir. Je pense passer une bonne soirée : enrichissante, amusante. Et ça fait du bien.
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Effectivement, ton histoire ressemble beaucoup à la mienne et je m'y retrouve.
Et du coup elle me fait peur.
"Lui, je ne l'aime plus. Mais ce qu'il m'a fait croire qu'il était, j'ai du mal à m'en détacher".
C'est exactement ça.
Elle m'a prouvé, démontré, que c'était la femme de ma vie.

Ton histoire me fait réellement peur parce que cela démontre une chose:
à chaque fois l'Absent revient, et à chaque fois tout le travail que l'on fait sur soi-même s'écroule. On redevient dépendant à ce qu'il nous a donné dans le passé.

J'ai peur parce que je ne sais pas combien de temps ces montagnes russes, ce tour de manège durera.
Et j'ai peur de ne plus pouvoir remettre les pieds dans ce parc d'attraction qu'est l'Amour.

Mon contrat se termine dans un an. Je crois que je vais quitter la région. Plus rien ne me retient ici.
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Il ne tient qu'à toi d'en ressortir... grandi.

Oui, ça va être difficile, oui ça va te demander d'aller triturer au plus sensible de toi-même et de souffrir. Mais quelle leçon magistrale !

Je sais aussi que mes moments de déprime ne viennent pas de lui, mais de plus loin. Alors je continue mon exploration mais en allant vers les autres. à sa manière, il m'a beaucoup apporté, alors plus je rencontrerai de personnes, plus je serai confrontée à moi même, à certaines limites à exploser.

Et je me sens beaucoup plus capable d'aimer et d'apporter quelque-chose à quelqu'un aujourd'hui, que je ne l'étais lors de notre rencontre à lui et moi. Je ne voulais surtout être choyée par quelqu'un. Je ne sais pas si je renvoyais vraiment quelque chose. Bref...

Don't worry, ça ira. Avec le temps. :)
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Merci Licia, mais devant l'évidence, on ne peut que s'incliner. à quoi bon se fatiguer pour quelqu'un qui va galérer émotionnellement pendant quelques années encore. Pour au final se faire souffler la place par quelqu'un d'autre.

Soit un homme quitte pour quelqu'un et les deux histoires s'enchainent. Soit il lance des lignes pour trouver la force de se sortir d'une vie qui ne lui convient plus, et je crois que mon histoire était plutôt dans ce cas de figure.

Je pense que plus jamais je n'aurai de ses nouvelles et ce n'est pas plus mal ainsi. :)
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  • 2 semaines après...
Bon... et bien j'ai mal pensé.

Il vient de se manifester. Je pensais être calme. Je pensais être quelqu'un de calme dans l'ensemble. Non violente. Mais je crois que s'il avait été en face de moi (et non à 900 km dans l'un de l'autre), je lui aurais mis une claque à lui dévisser la tête.

En fait, dans mon petit forum (pas celui où il a posé la démission, un autre où il s'est inscrit... je me marre en pensant au jour où il découvrira le forum de "jerecuperemonex"...), il est venu répondre à un topic que j'avais posté. Je concluais ce topic par "tout le monde va bien ?" et il a répondu "non".

Bref, la grande tragédie du martyr est en route. Et ça m'énerve qu'il soit en mode geignard. C'est insupportable. Je sais qu'il vit des moments difficiles. Mais il veut quoi ? Que je sois sa pote ? Ok, pas de soucis, j'ai pris assez de distance avec cette histoire pour l'être. Mais quand il me sent "trop" amicale, il se remet à jouer les bourreaux des coeurs... Et ça m'énerve.

Je crois qu'en fait il veut une groupie. Celle de la chanson de Michel Berger. La même. Mais le costard est trop petit pour moi.

Donc là, je ne sais pas si je dois aller lui demander ce qui ne va pas (parce qu'amicalement, je me sens capable de le faire), le laisser dans la m*** où il se met tout seul parce que dès qu'on va se mettre à parler, il va se remettre à faire le joli coeur...

Bref. J'aimerais qu'on bascule dans l'amitié. Mais sans ambiguïté. J'ai beaucoup d'empathie pour lui. Je sais que la situation lui fait perdre les pédales (pas ce que lui et moi on a été, mais ce qu'il vit au sein de sa vraie vie actuellement).

Alors, on teste la friendzone ou pas ?
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Bonjour!

j'ai lu tes messages et je me permets de répondre rapidement.
Concernant la question de la "friendzone", il faut être 2 à le vouloir pour que ça fonctionne non? Il faut être sur la même longueur d'onde....
Toi tu sembles au clair dans tes sentiments et tu te sens capable d'avoir une relation amicale avec lui. Mais de son côté, tu penses que c'est ce qu'il veut?
Si je comprends bien, il aime s'installer dans le rôle du martyr et ne cesse de faire le joli coeur.... Ca me semble compliqué dans ce cas!!!
De plus, tu sembles assez mal supporté ce côté martyr qu'il se donne...
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Miss Brookner,

en peu de mots tu as résumé la situation.

Il faut effectivement être deux.
Il ne peut pas s'empêcher de jouer le joli coeur.
Il m'énerve quand il fait le martyr : disons qu'il affronte des problèmes d'ordre organisationnel et financier suite au divorce qu'il met en place, et moi, je suis ce que l'on appelle "l'accompagnant" d'une personne atteinte d'une grave maladie. Donc effectivement, le voir se lamenter en permanence sur ses grands malheurs, ça me fatigue très vite quand je mets les deux situations en parallèle.

Pourtant, je ne doute pas de l'authenticité de sa détresse. C'est paradoxal.

En fait, si j'avais l'assurance qu'il ne se sert pas de sa détresse comme d'un hameçon pour me ramener d'une certaine manière à lui, j'irais. Mais là, je sais pas.
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Je pense que tu te poses vraiment les bonnes questions....
Il faut aussi savoir ce que l'on entend quand on parle d'amitié.... Est-ce assister? Est-ce tout accepter même lorsque les choses nous agressent?
Tu sembles dire que l'écoute, l'attention que tu peux lui porter, c'est un peu unilatéral....et à mon avis, c'est là qu'on sort de l'amitié! On est plutôt dans l'assistanat, le soin.... pourquoi pas mais bon....est-ce que tu as l'impression d'exister dans ce type de relation?
D'autre part, je ne suis pas sûre qu'il soit facile de transformer une relation compliquée en une relation amicale saine... qu'en penses-tu?
Quant au fait de te demander s'il utilise sa [b]posture[/b] de martyr pour t'attirer...c'est une bonne question!
Je sais que tu es quelqu'un d'intelligente...fais aussi confiance en ton ressenti. Si c'est le cas, tu t'en rendras compte je pense....
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