Question sur la raison de tant d'échecs sentimentaux

[artgone]

Dépendance affective, même maladie, même punition.

Pour vous rassurer ou vous affoler, 9 ans que je reproduis les mêmes schémas, 5 ans que j'en suis consciente, j'ai vu plusieurs psy, lu plusieurs livres, usé 12 relations et j'en suis toujours au même point : larguée après un temps plus ou moins longs variant de 2 jours à 1 an environ sachant que plus le temps passe, plus la durée des relations raccourci !.

Il va de soit que je me fait toujours larguer ou alors, variante, j'atirre parfois des personnes encore plus en dépendance affective que moi et qui s'accroche comme des sangsues, ça en devient pathétique (alors que je ne leur montre aucun signe d'amour rien !).

J'ai 38 ans, pour moi je pense qu'il serait illusoire de continuer d'espérer :(.

[marie]

:shock: :shock: :shock: hem hem... m'ssieurs dames... Mais je ne suis pas dépendante affective ! C'est quoi ces manières de poser des diagnostics ???

Oui j'ai eu ma période où je me collais ce genre d'étiquettes, mais j'ai dépassé ça. C'est pas parce que j'aime être amoureuse que je suis une dépendante affective (d'ailleurs, que celui qui ose me dire qu'il aime pas ça se présente!)... :o Pourquoi se condamner avec des étiquettes pareilles ??!! :-Uzi

Oui j'ai été "dépendante affective". Parce que j'étais avec un homme qui créait ça en moi, qui m'insécurisait profondément, jusqu'à ce que j'en perde mon identité. Cet homme là se gaussait quand il me voyait chercher mes torts chez moults psychothérapeutes, hypnothérapeutes...etc 8-) . Et là, je n'ai pas peur de l'étiquette, cet homme là était un pervers narcissique. Face à ce genre de personne, il est impossible d'être autre chose qu'une dépendante affective. Alors c'est bon de se questionner soi, de chercher des solutions en identifiant toutes les lacunes psychiques dans sa propre personnalité, mais il y a un moment, il faut partager les responsabilités. Ce n'est pas totalement notre faute si une histoire ne fonctionne pas (ce qui implique et explique que nous ne sommes pas tout puissants pour la faire redémarrer de la manière dont on souhaiterait). Il s'agit aussi de se poser les bonnes questions (qu'a fait l'autre qui me rende comme ça?, est ce que je mérite le mal qu'il me fait?...etc.) et coller des étiquettes pareilles n'est pas la bonne manière d'avancer si ce n'est avec un gros plomb dans l'aile. Nan mé oh! :evil:

[marie]

Et on se moque pas Zebrouille :evil:

:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

[Zebrouille]

Mdr Marie! J'aime bien ta façon de réagir, on sent que tu es quelqu'un d'entier ;)

Allez courage marie, je me moque pas, je te soutien :-Old

[SeulAuMonde]

[quote="marie"]:shock: :shock: :shock: hem hem... m'ssieurs dames... Mais je ne suis pas dépendante affective ! C'est quoi ces manières de poser des diagnostics ???

Oui j'ai eu ma période où je me collais ce genre d'étiquettes, mais j'ai dépassé ça. C'est pas parce que j'aime être amoureuse que je suis une dépendante affective (d'ailleurs, que celui qui ose me dire qu'il aime pas ça se présente!)... :o Pourquoi se condamner avec des étiquettes pareilles ??!! :-Uzi

Oui j'ai été "dépendante affective". Parce que j'étais avec un homme qui créait ça en moi, qui m'insécurisait profondément, jusqu'à ce que j'en perde mon identité. Cet homme là se gaussait quand il me voyait chercher mes torts chez moults psychothérapeutes, hypnothérapeutes...etc 8-) . Et là, je n'ai pas peur de l'étiquette, cet homme là était un pervers narcissique. Face à ce genre de personne, il est impossible d'être autre chose qu'une dépendante affective. Alors c'est bon de se questionner soi, de chercher des solutions en identifiant toutes les lacunes psychiques dans sa propre personnalité, mais il y a un moment, il faut partager les responsabilités. Ce n'est pas totalement notre faute si une histoire ne fonctionne pas (ce qui implique et explique que nous ne sommes pas tout puissants pour la faire redémarrer de la manière dont on souhaiterait). Il s'agit aussi de se poser les bonnes questions (qu'a fait l'autre qui me rende comme ça?, est ce que je mérite le mal qu'il me fait?...etc.) et coller des étiquettes pareilles n'est pas la bonne manière d'avancer si ce n'est avec un gros plomb dans l'aile. Nan mé oh! :evil:[/quote]
Ouh la aïe aïe aïe j'en prend pour mon grade ! Oui je suis d'accord, on a tendance à vouloir chercher le problème chez nous même alors qu'au final les torts sont parfois (souvent?) partagés. Ce qui m'a fait penser à un problème c'est simplement le fait que, comme moi, tu galères depuis pas mal d'années sans trouver la bonne personne. Soit on a pas de chance, soit on a un problème non ? A partir du moment où quelque chose en nous est la cause d'une souffrance, ça peut être considérée comme pathologique ?

[becca2345]

Je prends un peu le fil en cours de route (non pas pour intervenir sur ce qu'a dit Marie) pour intervenir sur tes questions Seulaumonde.

Je suis à 9 mois de rupture (le temps d'une grossesse :lol: pour au final accoucher de la liberté et du bonheur) et je viens de me prendre une fin de non recevoir claire et précise par un homme qui pourtant me montrait tout son intérêt ... Quand je lui dis que j'ai un petit coup de coeur pour lui j'ai le droit à un "je ne veux pas te blesser on s'entend bien et ça en restera là, que dois-je faire ? m'éloigner ?" (j'ai oublié de préciser que c'est un ami qui a été beaucoup plus amical ces derniers temps mais qui là risque/me fuit depuis son sms)

Première réaction : :shock: qu'est-ce que j'ai mal compris ? Deuxième réaction après un peu de recul : :x "non mais il se fout de moi ou quoi ?" Mais je me demande quand même ce qui a pu le faire reculer ? Est-ce que ça vient de moi ? de lui ? je n'en sais rien et me pose les mêmes questions que vous

Comme vous tous, j'ai eu la sensation de redevenir ado et de ne rien savoir de la vie.

[SeulAuMonde]

:lol: ton message, bien que triste et malheureusement tellement révélateur, m'a fait beaucoup rire car c'est tout à fait mon sentiment en ce moment. A force de ratages j'en viens à me dire "mais c'est moi qui ai un problème ou c'est les personnes que je rencontre ? Y'a un truc qui m'a échappé ou quoi ?" :lol: Du coup pour moi c'est idem, j'ai l'impression de comprendre de moins en moins de choses sur la vie et parfois je suis même surpris de constater que mon frère qui a quand même 6 ans de moins et moins d'expérience que moi (en plus il est timide alors ça aide pas lol) a l'air de mieux comprendre la vie :lol:, y'a de quoi s'arracher les cheveux !!!!!!

[becca2345]

Oui il y a de quoi s'arracher les cheveux j'ai l'impression d'avoir joué à "fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis" :lol: :lol: Surtout que je n'ai pas inventé son intérêt (au-delà de l'amitié j'entends). Pour couronner le tout, un ami m'a dit que je ne tombais que sur des mecs bizarres (ce qui rassure énormément pour la suite lol). Je viens de lire ton post pour reconquérir une amitié :lol: :lol: et si tu as une solution je veux bien parce que j'aimerai bien garder cet homme comme ami (si je ne peux pas avoir plus ;)).

Je crois aussi qu'on se pose trop de questions tout simplement parce que nos ruptures (surtout quand on sort d'une longue relation) nous ont fragilisés.

[SeulAuMonde]

Oui en effet, c'est le genre de réflexion que je me suis déjà faite, après une rupture (et même pas mal de temps après, moi ça fait quand même 8 mois) on est à fleur de peau, comme si la sensibilité était décuplée et du coup on se prend la tête pour des petits trucs qui nous semblerait sans importance habituellement. Dans le cas de l'amitié, c'est vrai que je regrette le fait d'avoir perdu cette personne alors qu'à l'époque de ma relation, je pouvais rester plusieurs mois sans avoir de nouvelles d'elle, je m'en portais pas plus mal (même si ça me faisait plaisir d'en avoir celà dit).